• Il dit n’importe quoi ce Marc Gébelin, ce texte est inepte.

      Les machistes pensent qu’ « elles sont toutes des putes » ; ça tombe bien, les féministes pensent que les hommes sont d’irrécupérables cochons. Le machisme se nourrit donc du mépris pour les femmes dont il jouit, tandis que le féminisme prospère de son mépris viscéral pour cet être dépeint depuis Freud comme ayant « du sperme dans le cerveau ». Féminisme et Machisme marchent la main dans la main, s’entretiennent mutuellement pour leur plus grand avantage. Le premier fournit les candidates aux sensations fortes, le second les organisateurs. Si bien qu’est né le « fémino-machisme » virus plus virulent qu’un autre.

      La ccl est d’une stupidité totale

      Je le redis, si en mai 1968, la pornographie avait existé, il n’y aurait pas eu dix millions de grévistes dans la rue. S’il y a moins de manifestants en 2013 c’est parce qu’un châtré ne manifeste pas. Enfin n’oublions pas que la consommation pornographique ne concerne que les hommes, que les femmes sont exclues de ce médicament de cheval qui tue donc seulement les patients mâles. Si bien que le lecteur attentif qui aura lu ce qui est écrit et ce qui est suggéré, aura de lui-même trouvé la conclusion de ce pamphlet. Pour les plus obtus, je la donne :

      La pornographie n’aurait jamais eu le succès planétaire qu’elle a sans le développement concomitant du féminisme. Le Féminisme n’aurait jamais atteint le niveau d’abrutissement qu’il a atteint sans la mondialisation pornographique. Féminisme et pornographie sont sœurs d’une même mère.

      Si pour les hommes le médicament de cheval est la pornographie, le médicament qui tue les femmes à petit feu est le féminisme. Pendant que les hommes rêvent d’amazones sexuelles à la maison, leurs femmes (pour les quelques rares qui en ont encore une) pensent – au mieux – à leur faire ingurgiter la théorie du genre, leur faire torcher le petit et faire la vaisselle, au pire, à les châtrer. La pornographie est le féminisme des hommes ; le féminisme est la jouissance impossible des femmes. Parmi les frustrations qui accablent le monde, ces deux là sont les pires mais les plus efficaces en termes de maintien de l’ordre. Bilderberg et Bones and Skulls. L’avenir le montrera.

      Ah mais que ça m’énerve !!! On dirait un texte écrit par le fils de zemmour-iacub, beurk

      #sexisme #mansplanning #masculinisme

    • Oui, les contributions libres sur dde sont parfois déroutantes :-))

      la pornographie avait existé, il n’y aurait pas eu dix millions de grévistes dans la rue

      J’avoue ne pas comprendre pourquoi certaines petites cervelles ont tant besoin que cela de dénigrer ce genre de rassemblements de classes. A part à se comporter comme des relais de l’idéologie de la classe adverse évidemment.

    • Oui deroutante si je reste polie. est-ce que dde publie aussi des textes racistes ? Des tribunes sur les méfaits du racisme anti-blancs et ce genre de saletés ou c’est un privilège réservé aux « la fâme » ?
      et puis c’est comme si mai 1968 était un rassemblement strictement masculin, vu que cet imbécile de Marc Gébelin raconte que le porno est exclusivement pour les hommes. Et sa ccl sur les feminsites qui veulent châtrer les zommes en leur fesant faire la vaisselle ou langer les enfants. Grrr ça me grrrr.

    • Si pour manifester et faire grève, il faut être macho, càd avoir plein de testostérone, et utiliser cette testostérone ailleurs que devant de la pornographie, pourquoi donc les femmes se sont-elles retrouvées en nombre dans la rue dans les années 70 ? Pour le coup, l’auteur nous démontre qu’en effet, le cerveau de certains peut être plein d’autre chose que de cervelle...

      J’ai commenté, sur le site dde histoire qu’il y ait au moins une réaction négative. Ça n’a pas beaucoup d’intérêt de réagir à ce genre de texte lourd et inepte. Mais qu’au moins l’auteur du site sache que ce genre de prose n’est pas forcément appréciée ni appréciable...

    • ça y est, je lui ai deversé ma prose surabondante. Il va sans doute me provoquer en duel, comme toi @biggrizzly (si c’est bien toi), on ira comparer qui a la plus grosse ! :-)

      Il n’y a pas que la conclusion qui est grave.
      Dès le début ça coince...
      Quand il veut nous faire croire que la banalisation de la pornographie a été initiée par les femmes. Comme si les rares oeuvres d’auteures visant à assumer la sexualité féminine pouvaient masquer ce que la démocratisation de la pornographie, l’industrie de la pornographie, à l’oeuvre dès les 70’s en France, laissait entrevoir : un ersatz industriel et légal à la prostitution , avec des actrices sociologiquement plus proches de la prostituée du bas de la rue que les quelques romancières sulfureuses qui servent d’alibi aux pornographes masculins.. (ce que j’ai essayé d’expliquer dans mon commentaire s’il est validé..)
      Voilà le passage en question : la pornographie aurait été imposée au monde par une poignée d’exhibitionnistes, « surtout » par des femmes d’après lui..

      Très vite pourtant, ce mouvement généreux va être capté, débordé, empoisonné si on veut, par la pornographie. La revendication d’amour libre des femmes va devenir – pilule et avortement libres aidant–, la possibilité pour elles se disposer de leurs corps pas seulement pour « faire un enfant si je veux quand je veux ». Convaincues d’avoir été tenues éloignées du plaisir sexuel par l’égoïsme et la maladresse des hommes, elles veulent le découvrir de toutes les façons. Une de ces façons sera de copuler devant la caméra. Les premières héroïnes des films X – du moins en France – furent des femmes instruites, des bourgeoises et parfois des intellectuelles qui, par cet acte, participaient au mouvement général de « libération de la femme ». Il y eut à cette époque, entre autres, Silvia Bourdon dont le livre « L’amour est une fête », conte des aventures sexuelles bien moins « perverses » que celles de l’Histoire d’O de madame Aury. La simultanéité historique de ces deux mouvements, libération sexuelle des femmes et pornographie, doit retenir notre attention. Tout s’est passé comme si l’homme et surtout la femme, se libérant des anciennes pudeurs, au lieu de la garder secrète comme un précieux trésor, devaient exposer cette libération sur la place publique et, presque en même temps, comme si cette libération devait faire l’objet d’un commerce.

    • Respect. Jolie réponse. Mais comme le dit un autre intervenant, son texte est tellement grossièrement insultant (misogyne) que je n’ai vraiment pas de temps à perdre à lui répondre. Mais c’est toi qui a raison, faut aussi un petit peu argumenter. Alors respect.
      (Spoiler : Je vais répondre. Mais je vais troller.)

    • Merci @biggrizzly. Ce sujet me tient à coeur en particulier, et je réagis toujours face à un raisonnement qui me semble erroné en général.. Du coup quand je lis des trucs de ce style qui s’imiscent au milieu de propos plus respectables, même si c’est énorme, ça me motive pour prendre le temps d’argumenter. J’ai du mal à laisser passer.
      Je pensais sinon écrire quelques billets justement sur la pornographie prochainement, ça a un peu précipité les choses.

      On va voir comment il va me répondre, s’il essaiera de jouer le ballon ou visera plutôt mes tibias, pour user d’une virile métaphore qui doit lui parler... :-)

    • Un Troll homophobe et machiste, misogyne, masculiniste, entre Soral et Zemmour...
      Attention âmes sensibles...

      http://www.comite-valmy.org/spip.php?article3445

      Un « machiste » par contre, c’est-à-dire un homme éduqué par une mère aimante mais pas possessive et un père droit mais pas dur, est quelqu’un qui ne deviendra ni un "pédé", ni une "tante", termes interdits selon la loi car homophobes, mais qui avaient le mérite, (pour ceux qui ont passé la cinquantaine), de situer l’enjeu avec une bienveillante ironie. Alors bien sûr, dès que vous utilisez ces termes, non seulement vous êtes mis au ban de la bien pensance mais certains psychanalystes féministes déclarés, vous envoient à la figure leur verdict : Vous êtes homophobe, cher monsieur, parce vous refoulez votre homosexualité !... c’est pour ça que vous la repoussez avec horreur !... Refouler, notion psychanalytique devenue une sorte de « chef d’accusation », appréciation psychologique tombant au niveau du juridique.

      A contrario, l’homme féministe (outre le fait qu’il a été éduqué par une mère castratrice et un père sans autorité, sans phallus au sens freudien) est un homme qui, si on y réfléchit deux secondes, n’a pas eu beaucoup de peine à le devenir pour la simple raison que, n’ayant pas ce phallus que le père aurait dû lui transmettre, mais possédant quand même un organe percé au bas de son dos, en est préoccupé. Et les psy, d’autres psy, savent aussi que ce « trou-la-la » là (humour qui je l’espère n’hérissera personne), quand on y pense trop, qu’on lui pose comme jadis le sphinx des questions métaphysiques, il finit lui aussi par questionner l’esprit juché au sommet du même dos en lui murmurant : Ne suis-je pas une femme comme tout le monde ? Si cet homme vit avec une féministe, les chances existent qu’il se laisse aller à l’homosexualité et devienne la "tante" déjà mentionnée, qu’il quitte son épouse et aille faire couple avec celui qui le confirmera dans son choix du même. Ça sera souvent celui qui fera de lui la femme qu’il a rêvé d’être, celui que pudiquement on appelle sodomite, terrorisé qu’on est à l’idée de dire avec des mots grossiers, des choses grossières : celui qui l’enc…

    • A propos de Marc « Gobelin » : ce qui m’étonnera toujours chez ce genre de zigotos, c’est leur référence à la mythologie comme si les analogies avaient la vertu de preuves scientifiques. Quel galimatias !

      Dans l’acte de fellation, ce qui sauve l’être humain-femme, contrairement à l’homme, c’est l’absorption consciente de son principe opposé, le sperme, hostie unique en son genre que seul le masculin peut lui offrir. Absorber le « jus divin », s’en constituer ou s’en reconstituer, se « masculiniser » par lui de façon fantasmatique, peut alors être vu dans la perspective du geste atoumien comme redécouverte par notre Eve moderne de l’instinct divin originel. Pour être Elle, elle s’abouche au Dieu Originel, recule dans l’archaïque, revient au « premier matin du monde », dans le Monde d’Avant qu’Il Fut. Elle visite la colline primordiale, lointain « mont de Vénus » quand Vénus-Aphrodite était vivante et « plongeait dans l’écume » (aphros = écume, dutès = qui plonge).

    • http://fr.wikipedia.org/wiki/Atoum

      Selon une première légende, le dieu créateur se masturbe, et c’est de son sperme que naissent le dieu masculin Shou et sa sœur jumelle, la déesse Tefnout. Selon les textes des pyramides :
      « Atoum se manifesta en tant que masturbateur dans Héliopolis. Il saisit son membre et y suscita la jouissance »
      -- Textes des Pyramides, §1248.
      Au Moyen Empire, dans une transparente allusion au geste onaniste, la déesse Djeretef, « la Main du dieu » sera ajoutée. À l’époque saïte, le propos fut édulcoré et « la Dorée, la Divine Main de Rê » « refermée sur la semence divine », « devint enceinte » et » était devenue une belle jeune femme agréable à regarder ».

    • Effectivement, des courts circuits scientifiques, des généralisations troublantes, papier qui ne peut servir de référence. Néanmoins selon moi deux choses :
      – connaissais pas l’oiseau mais faut reconnaître que c’est pas si mal écrit que ça
      – un gars qui est capable d’écrire ça :

      mesdames, que vous étiez les deux : soumises non à un homme mais à une idéologie qui tût son nom et putes du système qui vous manipula alors que vous crûtes le subvertir par un nom qui, se croyant scandaleux ne fut qu’infantile. De quelle action forte, de quelle réalisation, Fadela Amara et ses consœurs porteuses de cette libération, furent-elles le nom ? Quel souvenir impérissable a-t-on du passage de cette dame au ministère ? Etre « ni pute ni soumise », c’est être quoi ?

      ne doit pas être complètement abruti .

    • Mouais ... ce n’est pas parce que le discours est truffé de passés simples et d’imparfaits du subjonctif qu’il mérite une attention particulière. Le flacon eût-il une belle étiquette mais que l’on y trouvât une gnôle de 15ème zone, je n’y tremperais jamais mes lèvres.
      Sens de la rhétorique et de la formulation peut-être, mais le Gobelin raisonne / résonne (jeux de mots très fréquents dans le discours des charlatans ésotériques) comme un tambour crevé.

    • Vous avez été voir son profil sur LinkedIn ?
      https://www.linkedin.com/pub/marc-gebelin/34/a64/a41

      Quelques extraits pour ceux qui n’auraient pas accès.
      https://m1-s.licdn.com/mpr/mpr/shrink_200_200/p/1/000/230/050/33be8ce.jpg

      Marc gebelin
      créateur chez démolition
      Région de Montpellier , FranceArts

      Résumé
      je suis celui qui suis

      (…)
      Formation
      international macrobiotic shiatsu society
      Master of Divinity (M.Div.), santé
      1994 – 1995

      Université Paris Sorbonne (Paris IV)
      Master II, Philosophy
      1985 – 1986

    • @butadaie :
      le billet sur da defensa n’est pas le pire (même si moi j’ai passé beaucoup de temps à le démonter)
      Ce mec est en fait un cas d’école du rouge-brun à la Soral, réactionnaire d’une époque où chacun était à sa place, les ouvriers virils à l’usine, les femmes au foyers, et les homos invisibles.
      L’intelligence de ce mec n’est animé que par ses phobies et son dégoût, d’où sa nostalgie d’un passé idéalisé qui le rassure.
      Il a dû avoir une enfance difficile, je ne vois que ça..

      Relis cela :
      http://www.comite-valmy.org/spip.php?article3445
      je suis moi même assez critique, non pas sur la théorie du genre, mais sur l’idée que la théorie du genre serait absolue et exhaustive, alors que selon moi c’est un très bon modèle qui explique pas mal de choses, mais pas tout : la nature a aussi d’après moi son influence dans notre construction.
      Mais je peux le faire sans faire transpire de haine dans mes propos.
      Le problème avec Gébelin, c’est que sa critique de la théorie du genre semble motivée par son aigreur envers les femmes, qui confine au dégoût. L’idée même d’avoir à accepter la « femme » qui existe dans l’homme l’horrifie. D’où son homophobie et tous ces propos obscènes et orduriers qui semblent traduire ses propres fantasmes/phobies.
      L’aigreur a souvent donné de belles choses littéraire : cela s’appelle la sublimation artistique. Faire du très beau avec du très moche.
      Céline en est un bel exemple.
      Mais un gars qui est capable d’écrire ça :

      Elle revient à dire que si la femme n’était pas formatée par l’éducation pour être femme elle serait… quoi ? un homme évidemment, pas un ouistiti ! Donnez des voitures rouges, un marteau, des clous, à une petite fille et la barbe lui poussera après 14 ans ! offrez une poupée bleu-virginal au bambin turbulent, il deviendra bon papa, féministe et peut-être homosexuel non-violent !

      ne doit pas être complètement sain d’esprit !