• https://www.lemonde.fr/m-le-mag/article/2025/01/19/pierre-ferracci-president-du-paris-fc-et-homme-d-affaires-tout-terrain_65048

    #Pierre_Ferracci, président du Paris FC et homme d’#affaires tout-terrain
    Par #Yann_Bouchez

    PORTRAIT Le président du modeste #club_de_football sera-t-il le premier dirigeant à pouvoir rivaliser avec le #PSG dans la capitale ? L’accord conclu à l’automne avec la #famille_Arnault lui donne trois ans pour y travailler. Un joli coup pour cet homme de #réseaux qui s’apprêterait, à 72 ans, à passer les rênes du #groupe_Alpha, le #cabinet_de_conseil spécialisé dans les #relations_sociales qu’il a fondé.

    Présider un club de #Ligue_2, l’antichambre de l’#élite du football professionnel, n’est pas toujours une sinécure. Ce samedi 7 décembre au soir, il pleut à verse sur #Ajaccio. Dans les tribunes du stade Michel-Moretti, un millier de courageux, guère plus, est venu assister au match opposant l’#AC_Ajaccio au #Paris_FC (PFC). Entre deux chants corses couvrant le bruit de la pluie, des supporteurs locaux lancent, de temps à autre, des noms d’oiseaux visant les « Français » de l’équipe parisienne.

    A 72 ans, Pierre Ferracci en a vu d’autres. Veste grise sur jeans foncé, cheveux clairsemés, le patron du Paris Football Club, lui-même né à Ajaccio, suit la rencontre en tribunes. Il s’est assis entre son fils François, directeur sportif du PFC, et un ex-dirigeant de l’AC Ajaccio. Le voilà presque comme un spectateur lambda ; ce soir-là, il a ignoré la loge dévolue aux dirigeants du club visiteur, trop excentrée.

    Le plateau de coppa, lonzu et fromages corses est resté intact, tout comme la bouteille de champagne. Malgré tout, Pierre Ferracci, s’est régalé. Au coup de sifflet final, scellant une victoire des Parisiens sur deux buts gaguesques, il s’invite sur la pelouse. Sous la pluie battante, il serre des mains, tout sourire. A ses joueurs comme aux adversaires.

    Changement de dimension

    Pierre Ferracci est un patron de club heureux. Les récentes défaites n’y changeront rien. D’ailleurs, le PFC, actuel troisième du classement, peut toujours viser la montée en Ligue 1 en fin de saison. « Je suis heureux parce que j’ai l’impression d’avoir mis le club sur de bons rails », avançait-il, satisfait, avant le match face à Ajaccio. « De bons rails », l’expression frise la coquetterie. Car le septuagénaire, fondateur et dirigeant du groupe Alpha, spécialiste et leader du conseil en ressources humaines, vient sans doute de réussir l’un des plus beaux deals de sa carrière. Le plus retentissant, à coup sûr.

    L’information a d’abord fuité dans le quotidien sportif L’Equipe, le 9 octobre. Une semaine plus tard, confirmation officielle : le Paris FC, modeste club de Ligue 2, jusque-là aux mains de Pierre Ferracci, accompagné d’un pack d’actionnaires, est en passe d’être racheté par la famille Arnault. Promesse, avec ces milliardaires, d’un changement de dimension. Et si émergeait enfin un « deuxième club de la capitale » capable, qui sait, de rivaliser un jour avec le richissime Paris Saint-Germain, sous pavillon qatari ?

    Le 20 novembre, foin de bling-bling, c’est dans la cantine du centre de formation du PFC, à Orly (Val-de-Marne) que Pierre Ferracci et Antoine Arnault, patron de deux fleurons du groupe de luxe LVMH, le maroquinier Berluti et le spécialiste du cachemire de très grand luxe, commentent l’union. Face à eux, des dizaines de caméras et une centaine de journalistes. L’affluence, pour une conférence de presse du PFC, est inédite. L’aîné de la fratrie Arnault, 47 ans, fan de foot et… du PSG, prend des accents philanthropiques : « L’idée est de rendre à la société, à Paris, à notre pays, ce qui nous a été donné. » Une manière adroite, peut-être aussi, de faire oublier les dribbles du patriarche avec le fisc.

    Un carnet d’adresses bien fourni

    Pierre Ferracci savoure le moment. Avec gourmandise, il évoque les coulisses de l’opération, en se gardant de tout dévoiler. La décision prise « avec [ses] deux fils, à l’été 2023 », de « s’associer à des forces économiques plus puissantes que les [leurs] » pour viser la Ligue 1. La satisfaction d’avoir trouvé, ensuite, par le biais de la banque Rothschild, un investisseur français « alors qu’aujourd’hui les deux tiers des clubs de L1 et de L2 sont contrôlés par des capitaux étrangers ». « Un enjeu de souveraineté nationale », ose-t-il, tout en reconnaissant que ces dernières années, il avait réuni au capital du Paris FC, « à titre minoritaire » certes, des actionnaires venus de Bahreïn, des Etats-Unis, d’Arménie et du Sri Lanka.

    Du montant du rachat, il ne dit rien ou presque. Il conservera 30 % des parts jusqu’en 2027, date prévue de son départ de la présidence du club. Agache Sport, la holding des Arnault, possédera alors 85 % du PFC, contre 15 % pour Red Bull – sous réserve que BRI Sports Holding, l’actionnaire anglo-sri-lankais, le seul qui résiste, accepte de vendre ses parts (7 %).

    Jongler avec les sujets économiques, politiques et sportifs, voilà la marque de fabrique de cet homme de réseaux. Autoproclamé « de gauche » et « homme de compromis », ce patron tout-terrain évolue au carrefour de plusieurs mondes. L’entrepreneur, aujourd’hui à la tête d’un groupe fort d’un millier de collaborateurs et d’un chiffre d’affaires annuel supérieur à 140 millions d’euros, côtoie depuis des décennies le gratin des grands patrons, des syndicalistes, comme des dirigeants sportifs. Il déteste l’expression « homme d’affaires », trop « péjorative » à ses yeux.

    Ses différentes activités lui ont permis de se constituer l’un des carnets d’adresses les plus fournis du Tout-Paris. Depuis vingt ans, il loue, au travers de sa société Alpha, une loge VIP au Stade de France – compter environ 200 000 euros à l’année. Il y invite les huiles du monde patronal et syndical. « Le foot, résume-t-il, c’est le sport le plus populaire de la planète. Il fédère beaucoup de personnes, d’états d’esprit différents. J’aime ça. »

    « Il était très militant »

    Le sport, pourtant, a d’abord occupé une place annexe dans sa vie. Car, avant tout, il y eut les affaires. Certes, dans les années 1960, gamin à Ajaccio, Pierre Ferracci allait voir les matchs du Gazélec, le club de foot des gaziers et électriciens corses. S’il en est resté un « supporteur historique », cela relevait en partie, à l’époque, du tropisme héréditaire.

    Albert Ferracci, son père, instituteur et ancien résistant, fut une figure éminente en Corse du Parti communiste. Sa mère, Rose, également enseignante et syndicaliste, partageait les mêmes engagements. Le soutien au Gazélec s’est imposé comme une évidence. Mais, niveau loisirs, le petit Pierre préfère encore, durant ses vacances d’été, les parties de chasse sous-marine du côté de Suartone, un village dans le sud de l’île, près de Bonifacio, où habite la famille du côté paternel.

    Doué à l’école, Pierre Ferracci monte à la capitale et mène des études d’économie et d’expertise comptable à l’université Paris-Dauphine. L’un de ses profs s’appelle Jacques Attali – on y reviendra. Déjà, l’étudiant porte plusieurs casquettes. Il adhère aux Jeunesses communistes – il prendra vite ses distances avec le #PCF – et à l’#UNEF, syndicat étudiant marqué à gauche. « Il était très militant mais pas gauchiste du tout », se remémore Paul-Antoine Luciani, un ami de la famille, figure #communiste et ancien adjoint à la #mairie d’Ajaccio.

    Rapports cordiaux avec Vincent #Bolloré

    Le jeune homme tisse des liens avec la #CGT. La figure de son père, très respecté chez les communistes, est un atout qu’il n’est pas besoin d’inscrire sur son CV. Précieux pour lancer sa carrière. Au début des années 1980, il rejoint un petit cabinet d’expertise-comptable, Maréchal. Très vite, il grimpe les échelons, en prend la tête. Les #lois_Auroux, en 1982 et en 1983, favorisent les négociations salariales et élargissent le rôle des comités d’entreprise (CE). #Pierre_Ferracci flaire le bon filon.

    Son groupe, #Alpha, qui voit le jour en 1983, d’abord avec le cabinet #Secafi, s’impose assez vite sur cette niche très rentable ; la CGT deviendra un de ses principaux clients, avec le syndicat des cadres #CFE-CGC plus récemment. Le cabinet de conseil travaille aujourd’hui pour environ 2 000 comités sociaux et économiques (#CSE). Le groupe s’est diversifié : il s’occupe aussi du reclassement des salariés, après un plan de licenciement. Un conflit d’intérêts, s’offusquent des concurrents du secteur qui reprochent à Alpha de jouer sur les deux tableaux, #syndical et #patronal. « La plupart du temps, on modifie à la marge les plans de licenciement. Donc l’accompagnement des salariés licenciés, c’est la suite logique », répond Pierre Ferracci.

    Grâce à son activité, il est l’un des #patrons les mieux informés de l’état de santé des grandes entreprises françaises. L’expert du #dialogue_social cultive une proximité avec un nombre incalculable de patrons. Il y a eu les #Corses, comme Jean-Cyril Spinetta, PDG d’Air France (1997-2008), ou Jean-Marie Colombani, directeur du Monde (1994-2007). Et puis des figures du #CAC_40 et capitaines d’industrie, parmi lesquels le spécialiste du textile Maurice Bidermann (mort en 2020), l’ancien sidérurgiste et ex-ministre Francis Mer ou encore Vincent Bolloré.

    Pierre Ferracci connaît le milliardaire conservateur breton « depuis longtemps ». « Dans les années 1990, j’ai même réussi à lui faire rencontrer, lors d’un repas, Louis Viannet, le secrétaire général de la CGT. » Et d’ajouter, facétieux : « C’était à l’époque où Vincent Bolloré avait une image un peu plus sociale qu’aujourd’hui. » Il a conservé des rapports cordiaux avec l’industriel : « Mais on parle plus de football et de #Canal que du #JDD et de #CNews, si c’est ça que vous voulez savoir. »

    Donateur du candidat d’En marche !

    Pierre Ferracci n’a cessé de tisser son réseau, tous azimuts. Son étiquette d’expert des questions sociales est un précieux sésame. En 2007, au début de la présidence Sarkozy, il accepte d’être membre de la commission #Attali sur la libération de la croissance. Beaucoup, à la CGT, tiquent. Peu lui importe. Le Corse aime le rappeler aux journalistes : c’est Emmanuel Macron, alors banquier chez #Rothschild et rapporteur général adjoint de la commission, qui a glissé son nom. « Manu », comme il l’appelle en privé, le tutoyant, est depuis vingt ans l’un des amis de son fils aîné, #Marc_ferracci, économiste devenu ministre sous les gouvernements Barnier puis Bayrou.

    Etudiants à Sciences Po, Marc Ferracci et Emmanuel Macron ont préparé l’#ENA ensemble. Les révisions s’organisaient parfois dans le chic appartement que loue aujourd’hui encore Pierre Ferracci près du jardin du Luxembourg, à Paris. En 2017, l’homme d’affaires sera d’ailleurs l’un des donateurs du candidat d’En marche !, ce qui ne l’a pas empêché, par la suite, de critiquer publiquement l’actuel chef de l’Etat, avec qui il conserve des relations « respectueuses et amicales ». Insaisissable Pierre Ferracci. Sous la présidence #Hollande, en 2014, il est nommé à la tête du Conseil national éducation économie, une structure visant à favoriser le dialogue entre le système éducatif et les entreprises. Il a également été membre du Conseil d’orientation pour l’emploi.

    « Pierre, c’est un pont entre plusieurs mondes, courtois, bon vivant », résume le consultant en stratégie sociale Antoine Foucher, qui a appris à le connaître lorsqu’il travaillait au Medef, vers 2012-2013. « Je ne suis jamais pour la politique de la chaise vide, justifie Pierre Ferracci. Là où il y a moyen de faire passer ses idées, j’y vais. » Son mantra : que les choix économiques n’écrasent pas les questions sociales. Ses détracteurs dénoncent des compromissions, lui vante les « compromis équilibrés ».

    Débuts catastrophiques au Paris FC

    C’est le football qui va lui permettre d’étoffer encore ses réseaux. Au début des années 2000, le conseil général de Seine-Saint-Denis et la ville de Saint-Ouen demandent à son groupe un audit du Red Star, avant de le sonder pour qu’il reprenne les rênes du club. L’affaire n’est pas conclue, mais elle lui donne des idées. En 2007, Guy Cotret, dirigeant du Crédit foncier, fait entrer Pierre Ferracci dans l’actionnariat du Paris FC, alors en National, le troisième échelon français.

    Le Corse sympathise avec des dirigeants et des personnalités du ballon rond, comme le mythique entraîneur Arsène Wenger ou le journaliste Didier Roustan. « Le football lui a permis d’élargir son carnet d’adresses avec des personnalités qui ne sont pas forcément celles qu’il rencontrait habituellement à travers son activité », résume Guy Cotret. Qui, en 2012, se fait évincer par Pierre Ferracci de la tête du club. « Il avait mis au pot plus que moi, 1 million d’euros environ, se remémore le président déchu et fâché à l’époque. Il voulait garder la main. C’est un chef d’entreprise, il y a une part d’autoritarisme qui n’est pas anormale. Mais l’affaire s’est conclue en bonne intelligence. »

    Les débuts de la présidence Ferracci au Paris FC sont catastrophiques. Le club est relégué. Les entraîneurs valsent les uns après les autres. La venue comme conseiller de son ami le journaliste Charles Villeneuve, ex-président du PSG rencontré par l’intermédiaire d’#Alain_Minc, est un échec. Le projet, avec Jean-Marc Guillou, un ancien joueur de l’équipe de France qui a entraîné par la suite la Côte d’Ivoire, de faire venir des jeunes joueurs africains, ne prend pas non plus. « Ça m’a vacciné d’entrée, ça c’est sûr », observe Pierre Ferracci avec le recul. Depuis plus de dix ans, il ne jure plus que par la formation locale et la richesse du bassin parisien. « Il croit à ce projet et a une vision claire de ce qu’il veut faire », salue Jean-François Martins, ancien adjoint aux sports à la mairie de Paris.

    Accord critiqué avec le #Bahreïn

    En douze ans de présidence, Pierre Ferracci a professionnalisé le PFC. Sans parvenir à lui faire goûter à la Ligue 1. Un centre d’entraînement et de formation a été inauguré à Orly en 2019. Le budget du club, l’un des plus gros de Ligue 2, se situe désormais autour de 30 millions d’euros. Pierre Dréossi, figure connue de la Ligue 1 et manageur général du PFC de 2015 à 2020, loue un patron de club qui a su « trouver des partenaires financiers ».

    En 2015, ce fut d’abord Vinci comme sponsor – un groupe que le cabinet Secafi connaissait bien. Puis le Bahreïn en 2020, à l’époque pour 25 millions d’euros et 20 % du capital du club – et 2 millions d’euros annuels pour être sponsor maillot. L’accord a suscité son lot de critiques, d’autant que le prince Nasser Ben Hamed Al Khalifa, à la tête du fonds bahreïni, est accusé par plusieurs ONG d’actes de torture. « Vous avez au Bahreïn une synagogue, une église catholique, une église orthodoxe et beaucoup plus de liberté pour les femmes qu’au Qatar, donc je n’avais pas de problème avec le Bahreïn », balaie cet athée revendiqué – « je suis très croyant : je crois que Dieu n’existe pas » –, qui apprécie peu de recevoir des leçons.

    Pierre Ferracci reconnaît d’ailleurs sans mal avoir essayé, « dans les années 2014-2015 », de recruter le géant russe #Gazprom comme sponsor : « En octobre 2015, j’ai même eu un rapide échange avec #François_Hollande, #Vladimir_Poutine et #Alexandre_Orlov [ambassadeur de la Russie à Paris] à ce sujet. » Aucun accord n’a été trouvé, mais la rencontre lui a rappelé l’époque où Alpha avait des bureaux à Saint-Pétersbourg et à Moscou.

    Ces dernières années, avant le rachat par #les_Arnault, il a réussi, grâce à son seul entregent, quelques « coups ». Comme faire de Raï, l’ex-star brésilienne du PSG, pas vraiment désireuse de travailler avec les Qataris, un ambassadeur du PFC. Ou de rendre gratuite la billetterie du stade Charléty, l’enceinte du Paris FC, aux tribunes souvent aux trois quarts vides – cela a un peu changé ces derniers mois. Fin novembre 2024, il a nommé son ami #Michel_Denisot au conseil d’administration du PFC. L’homme de télé, ex-président du PSG, est aussi un ancien de Canal+. Le dirigeant du PFC milite d’ailleurs pour qu’un jour la #chaîne_cryptée et le football français renouent leur longue alliance, interrompue ces dernières années. En vain pour l’instant.

    L’affaire de ses villas

    Au cours des dernières semaines, la BBC, le New York Times ou le Washington Post l’ont sollicité pour des interviews. Flatteur, même pour cet habitué de la presse. S’il est intarissable sur les mille et une nuances du monde syndical, les petites ou grandes histoires du football européen, il l’est beaucoup moins, en revanche, sur ce qu’il considère relever de son intimité. De son goût pour les bolides, il n’a jamais rien dit. Rien non plus sur ses revenus – un peu plus de 750 000 euros déclarés auprès du fisc pour l’année 2018, selon nos informations.

    L’affaire de ses deux villas et de sa piscine près de #Suartone, en Corse, qui lui ont valu une longue bataille judiciaire et 1 #million_d’euros d’amende pour un permis de construire non respecté, l’agace encore. S’il a pu conserver les #villas, il n’a pas digéré les nombreux articles écrits. « Une conséquence de ma relation avec Emmanuel Macron », estime-t-il à propos de cette #attention_médiatique. Mais, même sur ces polémiques, le verbe s’emporte rarement. « Il est assez insondable, Pierre, observe Jean-François Martins, l’ex-adjoint parisien, c’est assez déroutant. Il n’est pas surexpressif, même s’il dit ce qu’il pense. »

    Le ton affable et le goût revendiqué pour le dialogue social de Pierre Ferracci ne convainquent pas tout le monde. Plusieurs ex-salariés du groupe Alpha décrivent, sous couvert d’anonymat, un patron « autocrate » et « un management de la tension ». Simple aigreur de collaborateurs licenciés ? Pas sûr : l’inspection du travail s’est émue, à plusieurs reprises, au mitan des années 2010, du manque de dialogue chez Secafi-Alpha lors de plans de réorganisation, avec des #syndicats_internes informés « au compte-goutte ».

    En 2015, un fichier des ressources humaines listant des dizaines de salariés avec des remarques désobligeantes et parfois personnelles fuite. #Scandale dans le groupe. « Il y a eu des sanctions, ces pratiques n’existent plus », assure Pierre Ferracci. Et d’ajouter : « Le groupe Alpha n’est ni une entreprise parfaite ni, compte tenu du modèle social qu’elle a mis en place, un groupe qui doit être l’objet de toutes les critiques, tant s’en faut. »

    Des mystères demeurent
    Au sein du Paris FC, depuis ses débuts compliqués, tout le monde reconnaît l’implication de Pierre Ferracci. Il assiste à la plupart des matchs. Mais quelques mystères demeurent. Combien d’argent a-t-il mis dans le club depuis près de quinze ans ? « Beaucoup, beaucoup », sourit-il. Mais encore ? « Ça, je ne le dirai jamais. » Malgré nos relances, il ne précise pas, non plus, à quel prix le club a été racheté – « ça n’a pas grande importance ». D’une formule, il reconnaît tout de même : « C’est une très belle #valorisation. » Et ajoute qu’il est « ravi que tous les actionnaires qui [l]’ont suivi depuis le départ n’ont pas perdu d’argent mais en ont gagné » avec la reprise par les Arnault. Lui compris, évidemment.

    Au sujet des nouveaux propriétaires, Pierre Ferracci l’assure : il ne connaissait pas personnellement la #famille_Arnault avant le printemps, au début des négociations. Avec son groupe Alpha, il avait pourtant eu à gérer, dans les années 2000, deux dossiers sensibles liés à LVMH. D’abord, la fermeture contestée de la Samaritaine, où son cabinet Secafi avait été très critiqué par des salariés l’accusant d’avoir joué le jeu de la direction. Ensuite, le rachat (d)#Les_Echos par #Bernard_Arnault.

    Antoine Arnault confirme n’avoir, avant le printemps 2024, que « croisé » le président du PFC « dans différentes réceptions ou événements liés à nos vies professionnelles ». Mais, depuis le printemps, ils ont appris à se connaître et à s’apprécier. Le patron de Berluti salue des #négociations menées « avec une grande intelligence et une grande patience ». « Après, nuance le nouveau propriétaire du Paris FC, c’est quelqu’un qui a aussi ses idées et qui n’en démord pas, et va négocier de manière extrêmement déterminée. Ce n’est pas un enfant de chœur, Pierre Ferracci. » C’est dit comme un compliment.

    Le casse-tête du stade

    Ces dernières semaines, Antoine Arnault, habitué aux tribunes VIP du Parc des Princes, a assisté à des matchs de son nouveau club. Même si l’enceinte du Paris FC n’a pas de loges, il a pu y côtoyer du beau monde. « Pierre Ferracci est quelqu’un qui a une très grande intelligence des gens et qui arrive à se les mettre dans la poche, jauge-t-il. Quand je vais à Charléty et que je croise aussi bien Philippe Martinez que Pascal Obispo… Il réussit à réunir des gens d’univers très différents et à les faire dialoguer. Dieu merci, avec Martinez, ce n’est pour l’instant que pour parler foot ! »

    Cette année, Pierre Ferracci a promis de passer la main à la présidence du groupe Alpha. D’ici à l’automne, il souhaite créer un fonds de dotation pour soutenir des actions liées à « l’éducation des tout-petits », un sujet cher à ce fils d’instits. Sa casquette de président du Paris FC, pour trois ans encore, devrait bien l’occuper.

    Les #chantiers ne manquent pas. Il y a cette montée en Ligue 1, dont il rêve depuis des années. L’agrandissement du centre d’entraînement, à #Orly, qui paraît sous-dimensionné au vu des ambitions des nouveaux propriétaires. Et puis, surtout, le casse-tête du stade. #Charléty, avec sa piste d’athlétisme et ses tribunes ouvertes aux quatre vents, n’est pas l’écrin rêvé. Il faudrait le réaménager, si la Ville de Paris l’accepte. Afin de pouvoir accueillir les célébrités qui devraient se presser en tribunes, pour voir jouer le club alliant désormais le savoir-faire du président Ferracci à l’argent des Arnault.

    #Yann_Bouchez

  • Lionel Messi en partie payé en « fan token », nouvel instrument économique du sport professionnel
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2021/08/13/le-fan-token-nouvel-instrument-economique-du-sport-professionnel_6091348_323

    Doté d’un salaire de quelque 41 millions d’euros par an hors prime, selon Le Parisien, le footballeur argentin Lionel Messi a déjà écrit l’histoire. Sa rémunération inclut en effet une part de « fan tokens », selon Reuters, confirmé depuis par un communiqué du Paris-Saint-Germain. Le montant de ces jetons n’a en revanche pas été précisé.

    Jetons numériques destinés à fidéliser l’audience des clubs de sport professionnels, les fan tokens s’appuient sur une technologie similaire à celle du bitcoin, la blockchain, un registre de transactions public et numérique, à la différence notable que celle du PSG fan token est bien plus centralisée. Les jetons sont ainsi émis sur la blockchain de la compagnie Chiliz, propriétaire de Socios.com, la plate-forme partenaire du PSG. Le club parisien fut d’ailleurs le premier à s’associer il y a trois ans à cette start-up détenue par Mediarex, une société du Lyonnais Alexandre Dreyfus, dont le siège est situé à Malte.

    Il y a bien eu un effet Messi puisque en juillet, la valeur du jeton fluctuait autour des 10 euros, une variation habituelle car tous les événements liés au club sont prétexte à spéculer : le prix record de 47,70 euros fut en effet atteint le 27 avril, à la veille de la première manche de demi-finale de Ligue des champions contre Manchester City. « Ce sont les traders qui se sont positionnés sur le PSG Fan Token, et pas des fans lambda, poursuit Stanislas Barthelemi. Dès les rumeurs de l’arrivée de Messi à Paris, ils ont commencé à spéculer avec effet de levier sur le jeton, avec un brin de chance puisqu’ils ignoraient cette information des PSG fan tokens compris dans le bonus de signature. »
    Faible intérêt financier

    Un effet d’aubaine potentiellement dangereux pour les néophytes en quête de pactole : outre l’instabilité des cours inhérente au marché des cryptomonnaies, c’est le club qui détermine le nombre de jetons en circulation. Aujourd’hui, environ 2,9 millions de jetons sont sur le marché pour un total émis de 20 millions, soit encore 85,5 % de jetons dans les réserves du club. L’entrée de nouveaux PSG fan tokens sur le marché pourrait entraîner une dilution de leur valeur « sauf si la demande explose ». Or, en dehors de ce moment d’euphorie, l’analyste de KPMG n’a pas « le souvenir d’un engouement autour de ces jetons destinés aux fans ».

    #NFT #Evasion_fiscale #Lionel_Messi #PSG

  • ACCOR subventionne le PSG et continue à sous-traiter en plein confinement !
    CGT HPE, le 6 avril 2020
    http://www.cgt-hpe.fr/accor-subventionne-le-psg-et-continue-a-sous-traiter-en-plein-confinement

    En pleine crise sanitaire le groupe ACCOR préfère favoriser ses actionnaires et le PSG plutôt que les salariés de la sous-traitance qui travaillent dans des conditions totalement illégales dans ses hôtels, et continue sa politique destructrice d’emplois stables.

    Les femmes de chambre de la société YSER, qui emploie près de 1000 salariés qui travaillent dans des APARTHOTEL, ont reçu un courrier datant du 9 mars 2020 leur annonçant leur transfert à la société « La Rolse nettoyage » (tout un programme !) bien connue de nos camarades de la CNT-SO pour pratiquer le paiement à la chambre avec des cadences intenables (et donc le travail dissimulé) et le marchandage (statut collectif inférieur globalement à celui des salariés travaillant en interne).

    #coronavirus #travail #France #Accor #CGT #PSG #le_sens_des_priorités

    Voir compile des effets délétères indirects de la pandémie :
    https://seenthis.net/messages/832147

  • Le #PSG a fiché et recruté des joueurs selon leur origine ethnique

    De 2013 à 2018, le PSG a fiché des adolescents selon leur couleur de peau. Le non-recrutement d’un jeune joueur noir en 2014, en raison de son « origine », a suscité un scandale en interne. Mais la direction a réussi à enterrer l’affaire et la politique s’est poursuivie jusqu’au printemps dernier. Une enquête réalisée avec « Envoyé spécial ».

    https://www.mediapart.fr/journal/france/081118/le-psg-fiche-et-recrute-des-joueurs-selon-leur-origine-ethnique
    #football #xénophobie #racisme #sport #football

  • #football Leaks : #Angel_Di_Maria blanchi par la #Justice française
    https://www.mediapart.fr/journal/france/180118/football-leaks-angel-di-maria-blanchi-par-la-justice-francaise

    L’attaquant argentin, visé par une enquête judiciaire à la suite de nos révélations, n’a pas commis de #Fraude_fiscale en #France : il a déclaré tous ses revenus et payé ses impôts lors de ses saisons au #PSG. Tout en conservant, légalement désormais, la société offshore qui lui a servi à tromper le fisc en Espagne.

    #Eugenio_Lopez #football_leaks #Jorge_Mendès #Panama #paradis_fiscaux #parquet_national_financier

  • Neymar, le PSG et le Qatar, une bonne affaire pour les caisses de l’Etat ?

    L’arrivée de Neymar au PSG ? « Une bonne nouvelle pour l’attractivité du pays » selon Emmanuel Macron. Le ministre des comptes publics s’est même réjoui qu’il paie ses impôts en France ! Au risque d’éluder les larges exonérations fiscales dont profitent les impatriés... et la très avantageuse convention fiscale que Sarkozy avait concoctée pour attirer les investisseurs du Qatar.

    https://blogs.mediapart.fr/maxime-combes/blog/030817/neymar-le-psg-et-le-qatar-une-bonne-affaire-pour-les-caisses-de-leta

    #Neymar #PSG #Qatar

  • Fraude fiscale : le #PSG, Di Maria et Pastore perquisitionnés
    https://www.mediapart.fr/journal/international/230517/fraude-fiscale-le-psg-di-maria-et-pastore-perquisitionnes

    Après les révélations de #football_leaks puis notre article concernant la possible complicité du PSG dans le circuit d’évasion fiscale d’Angel Di Maria, le club parisien ainsi que ses deux vedettes argentines ont été perquisitionnés ce mardi matin, selon nos informations.

    #International #France #Angel_Di_Maria #Javier_Pastore #Paris_Saint-Germain

  • #PSG: les millions maltais de la star #Edinson_Cavani
    https://www.mediapart.fr/journal/france/220517/psg-les-millions-maltais-de-la-star-edinson-cavani

    L’attaquant vedette du PSG, par ailleurs visé par un contrôle fiscal, a touché 1,59 million rien qu’en 2015 par le truchement de deux sociétés maltaises, économisant 482 442 euros d’impôts. Le joueur se dit « en parfaite conformité » avec ses obligations fiscales.> « Malta Files » : l’île aux trésors fiscaux qui prive l’Europe de milliards d’euros

    #France #Droits_à_l'image #football #Malte #Nike #paradis_fiscaux

  • Evasion fiscale : un document implique le Paris Saint-Germain
    https://www.mediapart.fr/journal/international/100517/evasion-fiscale-un-document-implique-le-paris-saint-germain

    Angel Di Maria n’a pas répondu à nos questions © Reuters L’attaquant argentin #Angel_Di_Maria a créé une société dans un paradis fiscal pour y percevoir les millions d’euros gagnés grâce à ses droits à l’image. Non seulement le #PSG savait, mais il a signé un contrat avec cette société pour toucher une partie des gains.

    #International #France #Jean-Claude_Blanc #Sunpex

  • Le parquet financier ouvre une enquête judiciaire sur les #football Leaks
    https://www.mediapart.fr/journal/france/201216/le-parquet-financier-ouvre-une-enquete-judiciaire-sur-les-football-leaks

    À la suite des révélations de Mediapart et de ses partenaires de l’EIC sur les #football_leaks, le Parquet national financier a ouvert le 12 décembre une enquête préliminaire pour « blanchiment de fraudes fiscales aggravées » qui vise plusieurs résidents fiscaux français.

    #France #Adidas #Angel_Di_Maria #Fraude_fiscale #Javier_Pastore #Justice #Lucho #Olympique_de_Marseille #PNF #PSG

  • Aux #Pays-Bas, à la poursuite des blanchisseurs
    https://www.mediapart.fr/journal/international/081216/aux-pays-bas-la-poursuite-des-blanchisseurs

    L’« Argentinian connection » du foot, qui compte dans son écurie les stars du #PSG #Angel_Di_Maria et #Javier_Pastore, a mis en place un incroyable circuit de blanchiment vers des #paradis_fiscaux, dont le cœur se situe aux Pays-Bas. Nous avons suivi les traces de l’argent à Amsterdam, où pullulent les hommes de paille et les sociétés-écrans.

    #International #Carlos_Rivera #football #football_leaks #Marcelo_Simonian #offshore

  • La préfecture de Paris valide le retour (contrôlé) des #ultras au Parc
    http://www.sofoot.com/la-prefecture-de-paris-valide-le-retour-des-ultras-au-parc-432725.html

    Volonté affichée depuis quelques mois par le président Nasser Al-Khelaïfi, et par les joueurs comme Blaise Matuidi, le retour de ces ultras vient d’être validé par la préfecture de police de Paris, suite à l’entretien du président du #PSG avec le préfet Michel Cadot de ce jeudi : « La préfecture de #police prend acte de la volonté du Paris Saint-Germain d’accueillir en tribune les supporters ultras du club par le biais de ventes individuelles de billets. En cas d’incidents constatés, la préfecture de police s’opposera à la poursuite de cette présence des ultras au sein du Parc des Princes. »

  • Face aux alternatives, le #PSG pourrait perdre à #Grignon
    http://www.reporterre.net/Face-aux-alternatives-le-PSG-pourrait-perdre-a-Grignon

    En dehors du terrain, le club parisien nourrit toutefois un autre rêve de grandeur : s’offrir un centre d’entraînement dernier cri. Les propriétaires qatariens seraient prêts à investir au moins 300 millions d’euros pour construire une vingtaine de terrains de football et tous les auxiliaires — parkings, hôtels, restaurants, etc — que la folie commerciale extrasportive permet aujourd’hui d’envisager.

    C’est là une toute autre partie qui s’engage pour l’actuel champion de France. Car depuis plusieurs semaines, l’opposition grandit à l’endroit pressenti pour accueillir le projet, le site domanial de Grignon, dans les Yvelines, qui héberge actuellement les classes de l’#AgroParisTech et les laboratoires de l’#Inra. Aux côtés des personnels et étudiants des instituts agronomiques, plusieurs associations de défense de l’#environnement et des riverains s’organisent pour résister et faire entendre leur voix.

    #recherche_agronomique #sport

  • Dans les Yvelines : beau comme un stade de foot dans un jardin classé
    https://www.mediapart.fr/journal/france/030416/dans-les-yvelines-beau-comme-un-stade-de-foot-dans-un-jardin-classe

    À Grignon, près du château de Versailles, l’État met en vente 300 hectares de parc et un château du XVIIe siècle dans le cadre de l’aménagement du plateau de #Saclay. Le site, aujourd’hui consacré à l’enseignement et à la recherche en #Agronomie, pourrait être acheté par le #PSG pour y construire un centre d’entraînement. Mais dans ce dossier sensible, les zones d’ombre sont nombreuses.

    #France #AgroParisTech #Climat #Ecologie #Grand_Paris #Île-de-France #INRA

  • Affaire Serge Aurier : ici, c’est Paris ? Non, ici, c’est Sevran ! | Slate.fr

    http://www.slate.fr/story/114135/affaire-serge-aurier-paris-sevran

    l aurait pu être pire encore, savez-vous, ce #Auriergate qui pimente l’avant-Chelsea. Vers la trente-neuvième minute de ce Periscope, désormais fameux web-dialogue entre une star du football et ses admirateurs rigolards, un internaute, @hamouarno de son pseudo (on lit mal à mon âge sur les copies d’écran), demande à Serge Aurier de faire une décidace « à Hitler ». Le message passe plusieurs fois. Le footballeur le voit enfin et s’amuse :

    « Franchement toi, chuis un renoi, crari je vais dédicacer à un mec qui s’appelle Hitler ? T’es chelou toi frérot. »

    Et puis il passe à autre chose. « Dédicace à Paul, on est ensemble ! »

    Sauvé poto, tu imagines, sinon ?
    Dewaere version Periscope

    Crari, c’est « genre », chez les jeunes. C’était au coeur de la nuit de son destin, Serge Aurier avait déjà, à ce moment, parlé de « fiotte » à propos d’un coach plus habitué à être surnommé « le Président », et qui embrassait jadis le crâne lisse d’un gardien de but au temps de notre gloire.

    Aurier n’aurait pas du. On était dans un monde suspendu. Il ne le savait pas. Il était bien et tout relâché, il rigolait avec son copain devant la webcam, sans se prendre le chou, tel Dewaere avec Depardieu dans Les Valseuses, décontractés du gland, ils banderaient quand ils auraient envie de bander. Il avait rappé, il montrait le logo de son maillot PSG, « ça bouge pas poto, on est ensemble », il rapperait encore, il allait juste se fâcher contre un autre internaute dont le message s’affichait sur l’écran : « Si tu refais le beau au stade vélodrôme, on TENCULE. » C’était du marseillais. « Oh eh ferme ta gueule toi marseillais de mes couilles, tu vas baiser qui toi ? Tu fais le malin derrière ton écran, tu vas baiser personne cousin, enculé toi ! »

    Cette vulgarité, quand même ! Je parle de la mienne bien sûr, juste un peu plus haut. Là, « bander », « le gland décontracté »... On a noté ? Mais ça passe, n’est-il pas, puisque celle-ci porte nos codes. On bandera quand on aura envie de bander, c’est du Blier, Blier, c’est du cinoche, c’est à nous, ce n’est plus sale. « Fiotte », en revanche, ou « enculé », dans la bouche d’un noir du football, ça vous sonne comme une agression culturelle, une barbarie sémantique, une invasion. On n’est pas loin des théorisations sur l’ennemi qui monte. Elle a déjà du venir, par-ci par-là. Il y avait aussi des « Mach a allah » dans les rires du joueur, et autres musulmaneries... Vous voyez ? L’avantage du milieu du ballon, c’est qu’il élimine par principe les digressions aventureuses. On dit « Aurier a mis en danger l’équipe », on dit « Aurier a déstabilisé le PSG avant un match important », ça réintègre l’affaire dans une compréhension laïque et on évite beaucoup de saloperies.

    #PSG #média #banlieue

  • « Fichier Stade » : l’exception parisienne
    https://www.bakchich.info/france/2015/04/27/fichier-stade-l-exception-parisienne-64012

    Depuis le 15 avril 2015, un arrêté signé du ministre de l’Intérieur officialise ce qui était déjà illégalement en place : La police peut « ficher » les #supporters de #foot à l’occasion des matchs du #PSG et de toute manifestation sportive dans les départements de# Paris, Hauts-­de­-Seine, Seine-Saint-­Denis et Val-­de-Marne. Un arrêté jugé liberticide envers les supporters parisiens. Réactions.

    #surveillance #fichage #police #ultras via @opironet

  • Quand la #police aide le #PSG à trier ses supporteurs | Mediapart
    http://www.mediapart.fr/journal/france/051113/quand-la-police-aide-le-psg-trier-ses-supporteurs?onglet=full

    Jean-Claude Blanc, le directeur général du PSG, reconnaissait pourtant que certains des « indésirables » étaient « connus des services de la préfecture de police avec lesquels nous travaillons ». Et affichait clairement la couleur : « On veut pouvoir choisir le public qu’on souhaite. »

    #ultras #fichiers #surveillance #CNIL

    http://www.franceculture.fr/emission-les-pieds-sur-terre-les-supporters-du-psg-en-partenariat-avec
    http://www.franceculture.fr/emission-sur-les-docks-champ-libre-les-supporters-decus-du-paris-saint