• [A Question Of Listening] # 036 - Thèse, hypothèses et esthétique
    https://www.radiopanik.org/emissions/a-question-of-listening/036-these-hypotheses-et-esthetique

    Tous les humains ont des préférences en matière de #musique et connaissent, lors d’activités musicales, des expériences, agréables, gratifiantes et souvent esthétiques, associant beauté, harmonie ou élégance à une émotion, plus ou moins positive ou négative – le constat que la musique déclenche des expériences affectives est flagrant, même si on n’en comprend pas encore très bien les raisons. Une chose est d’appréhender les mécanismes neuronaux et cognitifs qui entraînent des réactions (émotionnelles ou autres) à partir de stimuli auditifs (musicaux en l’occurrence), sans que celles-ci soient en rapport direct avec les propriétés physiques de ceux-là ; une autre est de savoir comment (et pourquoi) ces mécanismes neurocognitifs sont apparus au cours de l’évolution biologique.

    A QUESTION OF LISTENING # 036 - playlist (...)

    #psychologie_cognitive #évolution #adaptation #musique,psychologie_cognitive,évolution,adaptation
    https://www.radiopanik.org/media/sounds/a-question-of-listening/036-these-hypotheses-et-esthetique_17467__1.mp3

  • C’est quoi ”le terrier de lapin”, cette menace qui touche les plus jeunes - Geeko
    https://geeko.lesoir.be/2024/02/20/cest-quoi-le-terrier-de-lapin-cette-menace-qui-touche-les-plus-jeunes

    Faisant directement référence à Alice au pays des merveilles, le phénomène inquiète de plus en plus et touche particulièrement les plus jeunes. Plusieurs entités ont entamé une lutte pour contrer cette menace. ”Le terrier de lapin”, ce nom peut paraître de prime abord amusant. Pourtant, il désigne un phénomène sur les réseaux sociaux qui inquiète...

    -- Permalien

    #psychologie #internet #société #réseauxsociaux

  • [A Question Of Listening] # 035 - #stress et hypothalamo-beat
    https://www.radiopanik.org/emissions/a-question-of-listening/035-stress-et-hypothalamo-beat

    « La réaction de stress est un ensemble de réponses de notre organisme face à une situation qui nous demande de nous adapter » , une situation nouvelle, exigeante ou contraignante ou, plus exactement, une situation que nous nous représentons comme telle – ce qui explique qu’un environnement soit vu comme stressant par l’un et pas nécessairement par l’autre. Les réponses sont physiques, liées à la libération d’hormones dans le sang (accélération du rythme cardiaque, transpiration, chaleur…) ; cognitives (pensées, croyances, souvenirs), issues de l’interprétation par le cerveau des données de la situation telles que nous les percevons, et comportementales (fuite, sidération, excitation…).

    A QUESTION OF LISTENING # 035 - playlist 00:00 - [Générique début] Pierre Henry - Psyché Rock | Kraftwerk - Ohm Sweet Ohm (...)

    #musique #psychologie_cognitive #cortisol #anxiété #musique,stress,psychologie_cognitive,cortisol,anxiété
    https://www.radiopanik.org/media/sounds/a-question-of-listening/035-stress-et-hypothalamo-beat_17170__1.mp3

  • [A Question Of Listening] # 034 - Aïeaïeaïe et Zikzikzik sont sur un bateau…
    https://www.radiopanik.org/emissions/a-question-of-listening/034-aieaieaie-et-zikzikzik-sont-sur-un-bateau

    Habituellement, une #douleur apparaît à la suite d’une anomalie, et disparaît avec elle. La douleur aiguë (aiguë ne signifie pas nécessairement intense) est de courte durée (le temps nécessaire à la guérison) et a une cause précise, connue ou non : elle peut être provoquée par un trauma, un soin ou un examen médical ; rechercher sa cause et la traiter rapidement est important car plus une douleur dure, plus elle risque de s’installer et de devenir chronique. Une douleur est dite chronique lorsque : elle dure plus de 3 mois, malgré un traitement antidouleur ; elle persiste même si la cause a disparu ; elle est difficile à comprendre car elle n’a pas toujours de cause visible et elle varie parfois sans explication claire ; elle est envahissante, moralement et physiquement. Une #douleur_chronique peut (...)

    #musique #psychologie_cognitive #musique,psychologie_cognitive,douleur,douleur_chronique
    https://www.radiopanik.org/media/sounds/a-question-of-listening/034-aieaieaie-et-zikzikzik-sont-sur-un-bateau_16966__1.mp3

  • n’a jamais lu un seul « Sherlock Holmes » — d’ailleurs elle soupçonne qu’en réalité personne n’en a jamais lu un hormis peut-être lors de sa parution dans les illustrés de la fin du XIXe : tel un influenceur contemporain le détective de Baker Street fait partie des gens connus pour la seule raison qu’ils sont connus, et à cause du cinématographe et de la télévision tout le monde s’en fait maintenant une idée sans pour autant être capable de relater la moindre de ses aventures. Un grand échalas, une loupe, une pipe, une cape, une gapette à carreaux, une seringue de cocaïne et le regard énamouré d’un Watson friendzoné (nous sommes dans l’Angleterre victorienne) suffisent à déclencher l’imaginaire, mais du point de vue de l’intérêt littéraire il n’y a sans doute pas grand-chose sous ce glacis.

    Pourquoi la vieille Garreau raconte-t-elle cela ? Ah oui, parce qu’elle écoute présentement sur France Cul’ une biographie de Conan Doyle et que la page est agrémentée d’un portrait photographique dudit — elle n’avait jusque là aucune idée de la tête de l’écrivain, elle ne s’y était jamais intéressée, ne s’était même pas posé la question. Or comment dire... Elle sait bien que tous les garçons sont pareils et que s’en prendre au physique des gens ça ne se fait pas, mais quand même... vains dieux, quelle tronche de beauf... le front plat, le regard buté et bovin d’un koulak vendéen... Plastiquement sûrement plus proche de l’idée d’un Watson que de celle d’un Holmes.

    C’est « rigolo », ça, d’ailleurs, non ? Symboliquement, dans la rédaction des aventures du détective l’écrivain ne s’identifie peut-être pas au héros mais à son faire-valoir, à l’amoureux transi. Remarquez c’est peut-être classique, finalement, pour un auteur, de moins se transposer dans le protagoniste principal que de tomber en pâmoison devant lui. C’est une sorte de relation ambiguë, on incarne le personnage « B » qui s’entiche du personnage « A » que l’on rêverait d’être soi-même.

    Ouaip. Écrire est un onanisme qui rend malheureuse(-eux).

    #MaisFaitesLaTaire.
    #PsychologieDeBazar.

  • [A Question Of Listening] # 033 - Les likes, ça compte, mais pas tant que ça
    https://www.radiopanik.org/emissions/a-question-of-listening/033-les-likes-ca-compte-mais-pas-tant-que-ca

    Selon l’enquête de 2021 de l’International Federation of the Phonographic Industry sur la consommation de la #musique dans le monde, impliquant 43.000 personnes dans 21 pays selon des panels représentatifs au niveau national, nous écoutons, en moyenne, « 18,4 heures de musique par semaine, soit l’équivalent de 368 morceaux de trois minutes » , pour plus de la moitié en streaming (audio, avec ou sans abonnement pour 32 % ou vidéo, y compris les vidéos courtes et les réseaux sociaux, pour 36 %), pour 16 % en radio, pour 9 % via l’achat (sous forme physique ou digitale) et le reste par l’intermédiaire de concerts (2 %, y compris le livestream), d’échange avec les proches ou sur des plateformes de vidéo à la demande (5 %). La tendance au streaming audio est d’autant plus marquée que les auditeurs sont (...)

    #performance #psychologie_cognitive #mesure #indicateur #musique,performance,psychologie_cognitive,mesure,indicateur
    https://www.radiopanik.org/media/sounds/a-question-of-listening/033-les-likes-ca-compte-mais-pas-tant-que-ca_16804__1.mp3

  • [A Question Of Listening] # 032 - Mon libre arbitre musical n’est pas aussi libre que ça
    https://www.radiopanik.org/emissions/a-question-of-listening/032-mon-libre-arbitre-musical-nest-pas-aussi-libre-que-ca

    Dans notre réaction esthétique à une #musique, il y a ce qu’on en pense et il y a ce qu’on ressent vis-à-vis d’elle au moment où on l’écoute ; au fil du temps, nos réponses immédiates et ponctuelles s’accumulent et ont tendance à former des modèles de goût à plus long terme. La préférence musicale peut se définir comme « le goût d’une personne pour un morceau de musique par rapport à un autre à un moment donné, […] le goût [faisant] référence à la configuration globale des préférences d’un individu sur des périodes plus longues » ; les #goûts_musicaux, relativement stables, évoluent, continûment mais lentement, à mesure qu’on découvre de nouvelles mélodies et qu’on aborde de nouveaux styles musicaux.

    A QUESTION OF LISTENING # 032 - playlist 00:00 - [Générique début] Pierre Henry - Psyché Rock | Kraftwerk - Ohm Sweet Ohm | (...)

    #psychologie_cognitive #influence_sociale #conformisme #musique,psychologie_cognitive,goûts_musicaux,influence_sociale,conformisme
    https://www.radiopanik.org/media/sounds/a-question-of-listening/032-mon-libre-arbitre-musical-nest-pas-aussi-libre-que-ca_16603__1.mp3

  • [A Question Of Listening] # 031 - Le streaming, l’hyperoffre et la découvrabilité
    https://www.radiopanik.org/emissions/a-question-of-listening/031-le-streaming-lhyperoffre-et-la-decouvrabilite

    L’émergence des plateformes de streaming bouscule non seulement la façon dont nous écoutons la #musique (nous sommes connectés, nomades, transportés ; elle est dématérialisée, étiquetée, classifiée, figurée par une simple image), mais aussi celle dont nous la choisissons ; non seulement il ne s’agit plus de manipuler des objets physiques (disque compact, vinyle, cassette…) que l’on place dans un appareil chargé d’en lire le contenu sonore, mais ce ne sont plus les aléas de notre classement plus ou moins structuré (par genre, par ordre alphabétique – d’interprète, de compositeur, de titre ? –, par taille, par couleur, par récence…) qui nous inspirent. Nous fuyons l’ennui, nous cherchons des expériences hétérogènes, un mix subtil entre habitudes et découvertes : pour nous satisfaire (et rémunérer les (...)

    #diversité #exploration #psychologie_cognitive #musique,diversité,exploration,psychologie_cognitive
    https://www.radiopanik.org/media/sounds/a-question-of-listening/031-le-streaming-lhyperoffre-et-la-decouvrabilite_16394__1.mp3

  • Guérir des #blessures d’#attachement : les 4 types d’attachement et comment les reconnaître, avec #Gwenaëlle_Persiaux

    Notre façon d’entrer en relation avec les autres et le monde se créé dès l’enfance et nous marque durablement. Selon que notre attachement ait été sécure ou non, va s’inscrire en nous un #mode_relationnel qui va conditionner une grande partie de notre vie, voire toute notre vie si ce mode relationnel est largement insécure.
    Environ 50% de la population bénéficie d’un #attachement_sécure qui va lui donner des bases solides et saines pour appréhender le monde et les autres. Mais l’autre moitié devra s’accommoder de #manque_de_confiance fondamental en elle, les autres et la Vie qui entravera plus ou moins largement sa #capacité_d'action et de #résilience.

    Les trois styles d’attachement insécure sont l’#attachement_anxieux, évitant et désorganisé.

    L’attachement anxieux est un mode relationnel créé par une #instabilité_émotionnelle de l’environnement qui empêche l’enfant d’acquérir une #confiance_en_soi essentielle. Cela fait des personnes qui globalement s’attachent trop aux autres et ne se font pas #confiance.

    L’attachement évitant nait de modes relationnels où la personne, enfant, a été bridée dans ses #émotions. L’#émotionnel n’avait pas sa place ou a contrario engendrait des situations compliquées à gérer. L’enfant choisi (plus ou moins consciemment) de se couper de ses émotions pour ne pas souffrir.

    Enfin l’attachement désorganisé, le plus rare, oscille entre attachement anxieux et évitant selon les moments (qui peuvent être très rapprochés), et rend la vie plus ou moins ingérable car aucune stratégie claire n’est adoptée et ces revirements créent une très grande instabilité dans la vie de la personne...

    Dans cette video, #Gwenaëlle_Persiaux, psychothérapeute et autrice de « Guérir des blessures d’attachement » et « Coupé des autres, coupé de soi », nous explique comment se créent ces différents types d’attachement et comment les reconnaitre.

    https://podcast.ausha.co/la-psychologie-pour-tous/gue-rir-des-blessures-d-attachement-les-4-types-d-attachement-et-comme

    #attachement_évitant #attachement_désorganisé #psychologie #attachement_préoccupé #attachement_fusionnel #attachement_chaotique #sécurisation_de_l'attachement
    #podcast #audio

    • Combinaisons d’attachement dans le couple : les styles Anxieux/ambivalent & Évitant

      C’est avec les enfants et le partenaire amoureux que se rejoue avec le plus d’intensité le style relationnel que l’on a développé au cours de son enfance, auprès de ses figures d’attachement principales.

      Pour résumer :

      – si vous aimez la proximité relationnelle et l’intimité et que ce n’est pas associé à un quelconque sentiment de menace, vous avez un attachement sécure
      - si vous recherchez la proximité relationnelle et l’intimité mais que vous êtes doté-e d’une sorte de radar qui vous fait ressentir que vous allez être abandonné-e, vous avez un attachement anxieux
      – si vous n’appréciez la proximité relationnelle et l’intimité qu’à petite dose et que vous avez rapidement besoin de prendre des distances, vous avez un attachement évitant

      Il peut être difficile de se reconnaître dans l’une de ces trois descriptions. Dans ce cas, voir ce questionnaire : Quel est votre style d’attachement ?

      Les styles Anxieux/ambivalent et Évitant sont tous deux dits “insécures”. En effet, les besoins relationnels et émotionnels n’ayant pas été satisfaits de façon constante et prévisible au début de leurs vies, les personnes portant ces types relationnels associent l’attachement à un sentiment de menace. Ces deux styles d’attachement se caractérisent par des besoins et des peurs diamétralement opposés et c’est ce qui va poser de nombreux problèmes lorsqu’ils vont se trouver combinés dans un couple. Voici un tableau qui présente ces tendances relationnelles :

      Ces deux styles relationnels renforcent mutuellement leur insécurité

      Lorsque la proximité devient insupportable pour le partenaire évitant, il désactive son système d’attachement et devient distant. Le partenaire anxieux ressent cette prise de distance, ce qui l’amène à suractiver son système d’attachement et il devient envahissant.

      Voici une description de ces stratégies par Levine & Heller :

      Quelques stratégies de désactivation de l’attachement du partenaire évitant :

      - Dit ou pense “je ne suis pas prêt à m’engager dans une relation” – et peut cependant rester des années avec la même personne
      – S’attarde sur les petites imperfections de son partenaire (sa façon de s’habiller, de parler, de manger…)
      - Pense encore à son ex et idéalise cette relation passée
      - Attend de rencontrer “LA bonne personne” idéalisée
      - Flirte avec d’autres personnes
      - Ne dit pas “je t’aime”
      - S’éloigne de son partenaire quand tout va bien (suite à un moment agréable à deux, ne donne plus de nouvelles, ne répond pas aux messages…)
      - Se met dans une relation dont le futur est impossible – par exemple avec une personne mariée, ou qui vit dans un autre pays…
      - Pense à autre chose lorsque son partenaire lui parle
      - Garde des secrets et maintient le flou à leur sujet

      Ces stratégies sont inconscientes et sont mises en place de façon à étouffer les besoins d’attachement qui pourraient se manifester lorsque la proximité devient trop menaçante.

      Si seulement elle pouvait me laisser souffler cinq minutes et arrêter de m’attaquer, je pourrais être présent avec elle.

      Quelques stratégies d’activation de l’attachement du partenaire anxieux :

      - Pense beaucoup à son partenaire, a du mal à penser à autre chose
      - Ne se souvient que de ses qualités
      - Met l’autre sur un piédestal
      - L’anxiété se dissipe uniquement en présence de l’autre
      – Croit que c’est sa seule chance d’être en couple, parce que :
      – “Je ne suis compatible qu’avec très peu de personnes – mes chances sont infimes de rencontrer quelqu’un comme lui”
      – “Ça prend des années de rencontrer une nouvelle personne, je vais finir seul”
      - Croit que même malheureux, il ne faut pas laisser tomber parce que :
      – “Si elle me quitte elle va être la partenaire parfaite – de quelqu’un d’autre”
      – “Il peut changer”
      – “Tous les couples ont des problèmes – on est comme tout le monde sur ce point”

      Si seulement il pouvait me montrer qu’il est fiable et sincère, je me calmerais dans la seconde.

      Voir une description plus complète de l’attachement anxieux/ambivalent sur cette page.

      Cette dynamique relationnelle tourne en rond dans un boucle infinie de mutuelle insatisfaction. Chacun se plaindra et souffrira du comportement de l’autre, mais il s’agit bien d’un schéma relationnel qui se renforce de lui-même et dont les deux protagonistes sont parties prenantes. Il apparaît pourtant que l’attraction entre ces deux modèles extrêmes et opposés est souvent observée.

      Pourquoi s’attirent-ils ?

      Les menaces perçues par un type insécure sont intimement liées aux croyances qu’il a de lui-même et dont il recherche la confirmation dans ses interactions*.

      Pour la personne à l’attachement anxieux (Hazan & Shaver) :

      Les autres sont réticents à l’idée d’être proche de moi autant que je le voudrais. Je crains souvent que mon partenaire ne m’aime pas vraiment ou ne veuille pas rester avec moi. Je veux ne faire qu’un avec l’autre personne et cela le fait souvent fuir.

      – elle pense qu’elle a besoin de plus de proximité que son conjoint n’est capable de lui donner, ce qui se confirme ici
      - elle idéalise la capacité du conjoint évitant à être indépendant, c’est une attitude qui lui fait défaut mais qu’elle envie

      Pour la personne à l’attachement évitant :

      Je suis mal à l’aise avec la proximité relationnelle et l’intimité. Je trouve difficile de faire confiance, difficile de me reposer sur quelqu’un d’autre. Lorsque quelqu’un devient trop proche, cela me rend nerveux et souvent, mes partenaires amoureux attendent de moi plus d’intimité que je ne peux en donner.

      - elle a besoin de se sentir sollicitée vers une reprise de contact ; ceci ne serait pas possible avec un sécure ou un évitant qui se lasseraient rapidement de ce comportement distant.

      Mais avec le temps, lorsqu’un certain niveau d’intimité et de dépendance est atteint dans une relation, celle qui pensait qu’on allait prendre soin d’elle se sent abandonnée ; celui qui pensait échapper à l’oppression pour la connexion la retrouve avec force. Chacun s’est donc mis en couple avec une personne qui n’est pas vraiment à l’écoute et disponible pour satisfaire ses besoins, comme ce fut le cas dans les expériences relationnelles initiales.

      Cette description de ces deux styles relationnels est axée sur leurs différences et se trouve très marquée à dessein. Dans la vie quotidienne, cela peut se manifester de façon plus subtile par des tendances, tempérées par la multiplicité des figures d’attachement qui marquent une vie : la famille élargie, les amis, un thérapeute, un enseignant, un collègue…

      Des styles opposés peuvent cependant arriver à un certain équilibre, à la condition que chacun fasse l’effort de se décentrer de sa problématique pour comprendre l’autre et tenter de s’adapter à son style. Comprendre qu’aucun des deux ne “fait exprès” ni n’agit de telle façon pour nuire à l’autre : il s’agit d’un mode de fonctionnement ancien qui est activé au sein de la relation.

      https://laetitiabluteau.fr/questions-psy/combinaisons-dattachement-dans-le-couple-les-styles-anxieux-ambivale

  • [A Question Of Listening] # 030 - La #musique est un loisir à part
    https://www.radiopanik.org/emissions/a-question-of-listening/030-la-musique-est-un-loisir-a-part

    Le déclin du marché du disque amorcé au début des années 2000 (en baisse continue depuis – le retour des vinyles, épiphénomène de mode, vintage et éphémère, se chargeant depuis peu de ralentir le mouvement), suivi de celui des téléchargements dès 2013 (après une forte progression), est largement compensé par le développement (exponentiel pendant les premières années) de l’écoute en streaming. Même si on a du mal à comparer (alors qu’on compte dans un premier temps les consommations – les achats, d’albums en particulier, les singles ayant presque disparu depuis les années 1990 –, on inventorie aujourd’hui les usages – le nombre d’écoutes, y compris du même titre, dans une offre où l’éventail de choix dépasse très largement celui des bacs des disquaires), l’écoute de musique continue à progresser, et profite de (...)

    #psychologie_cognitive #gratification #usage #musique,psychologie_cognitive,gratification,usage
    https://www.radiopanik.org/media/sounds/a-question-of-listening/030-la-musique-est-un-loisir-a-part_16300__1.mp3

  • [A Question Of Listening] # 029 - Le metal n’est pas si heavy qu’on croit
    https://www.radiopanik.org/emissions/a-question-of-listening/029-le-metal-nest-pas-si-heavy-quon-croit

    Dans le deuxième épisode de A Question Of Listening, nous avons vu que la #musique, qui n’a pas de valeur adaptative immédiate, s’écoute pour les émotions qu’elle procure, pour un plaisir, déterminé par des éléments non musicaux (la subjectivité de l’auditeur) mais aussi par la structure expressive de la pièce elle-même : il varie, ce plaisir, d’une écoute à l’autre (en fonction des circonstances, de l’humeur …) mais présente une certaine régularité – qui nous amène d’ailleurs souvent (en tant qu’individu ou en tant que groupe) à choisir une musique en fonction de notre état psychologique ou des caractéristiques du moment. Plus généralement, les émotions les plus souvent rencontrées en écoutant de la musique sont la sérénité, la gaieté, la tristesse et la colère (ou la peur) et trois dimensions psychologiques (...)

    #psychologie_cognitive #émotion #style_musical #régulation #musique,psychologie_cognitive,émotion,style_musical,régulation
    https://www.radiopanik.org/media/sounds/a-question-of-listening/029-le-metal-nest-pas-si-heavy-quon-croit_16183__1.mp3

  • Etudes sur la personnalité autoritaire
    http://anarlivres.free.fr/pages/nouveau.html#facho

    Trois vidéos de vulgarisation du site Hacking social, passionnantes et ludiques, pour cerner les composantes de la personnalité autoritaire. Dès 1950, l’équipe du psycho-sociologue Theodor W. Adorno établit après enquête des échelles pour mesurer l’antisémitisme, le conservatisme politico-économique, l’ethnocentrisme et le fascisme. D’autres études, menées par Milton Rokeach et Bob Altemayer entre autres, viendront ensuite corriger les défauts constatés précédemment et préciser les analyses...

    #autoritarisme #anarchisme #libertaire #psychologie #sociologie #personnalité

  • [A Question Of Listening] # 028 - Le « velvet gentleman » de Montmartre
    https://www.radiopanik.org/emissions/a-question-of-listening/028-le-velvet-gentleman-de-montmartre

    Si les créatifs semblent en meilleure santé mentale que les non-créatifs (l’émotion positive est un adjuvant de la créativité et certains estiment que les artistes sont moins impactés par les maladies mentales, grâce à leur art, qui ferait tampon ), quelques études (aux effectifs trop retreints pour être concluantes) suggèrent que les plus inventifs semblent mentalement plus fragiles – mais ne s’agit-il pas plutôt la résurgence du mythe du #génie (ou du savant) fou, qui, en arts (ou en sciences), fascine depuis toujours ? Comme si le chef-d’œuvre ne pouvait se concevoir dans l’esprit sain, comme si la créativité soutenue ne pouvait naître que d’une conscience fêlée – voire de l’inconscience ou, pire, de l’inconscient, celui du rêve et de l’absurde, celui de ce conte bien agencé (et aux falsifications (...)

    #musique #psychologie_cognitive #créativité_musicale #trouble_psychologique #musique,psychologie_cognitive,génie,créativité_musicale,trouble_psychologique
    https://www.radiopanik.org/media/sounds/a-question-of-listening/028-le-velvet-gentleman-de-montmartre_16033__1.mp3

  • « Un #accident du quotidien »
    http://carfree.fr/index.php/2023/06/02/un-accident-du-quotidien

    Les faits se sont déroulés en mai 2022 sur une petite route départementale, au niveau d’une commune que nous allons appeler Trifouillis-les-Oies. Un cycliste retraité a été percuté par un Lire la suite...

    #Insécurité_routière #critique #cyclistes #droit #fait_divers #humour #justice #mort #psychologie #Vélo

  • #Bien-être : « Tant qu’on utilisera le #yoga pour être en forme au #travail, on aura un problème »

    Loin de nous apporter le bonheur promis, la sphère bien-être perpétue un système nuisible qui ne peut que nous rendre malheureux. Interview de #Camille_Teste.

    Huiles essentielles, massages et salutations au soleil promettent de nous changer de l’intérieur, et le monde avec. À tort ? C’est le sujet de l’essai Politiser le bien-être (https://boutique.binge.audio/products/politiser-le-bien-etre-camille-teste) publié en avril dernier chez Binge Audio Editions. Selon l’ex-journaliste Camille Teste, non seulement nos petits gestes bien-être ne guériront pas les maux de nos sociétés occidentales, mais ils pourraient même les empirer. Rassurez-vous, Camille Teste, aujourd’hui professeur de yoga, ne propose pas de bannir les sophrologues et de brûler nos matelas. Elle nous invite en revanche à prendre conscience du rôle que jouent les pratiques de bien-être, celui de lubrifiant d’un système capitaliste. Interview.

    Le bien-être est la quête individuelle du moment. C’est aussi un #business : pouvez-vous préciser les contours de ce #marché ?

    Camille Treste : La sphère bien-être recouvre un marché très vaste qualifiant toutes les pratiques dont l’objectif est d’atteindre un équilibre dit « intégral », c’est-à-dire psychologique, physique, émotionnel, spirituel et social, au sens relationnel du terme. Cela inclut des pratiques esthétiques, psychocorporelles (yoga, muscu...), paramédicales (sophrologie, hypnose...) et spirituelles. En plein boom depuis les années 90, la sphère bien-être s’est démultipliée en ligne dans les années 2010. Cela débute sur YouTube avec des praticiens et coachs sportifs avant de s’orienter vers le développement personnel, notamment sur Instagram. Rappelons que le milieu est riche en complications, entre dérives sectaires et arnaques financières : par exemple, sous couvert d’élévation spirituelle, certains coachs autoproclamés vendent très cher leurs services pour se former... au #coaching. Un phénomène qui s’accélère depuis la pandémie et s’inscrit dans une dynamique de vente pyramidale ou système de Ponzi.

    Pourquoi la sphère bien-être se tourne-t-elle autant vers les cultures ancestrales ?

    C. T : Effectivement, les thérapies alternatives et les #néospiritualités ont volontiers tendance à picorer dans des pratiques culturelles asiatiques ou latines, comme l’Ayurveda née en Inde ou la cérémonie du cacao, originaire d’Amérique centrale. Ce phénomène relève aussi bien d’un intérêt authentique que d’une #stratégie_marketing. Le problème, c’est que pour notre usage, nous commercialisons et transformons des pratiques empruntées à des pays dominés, colonisés ou anciennement colonisés avant de le leur rendre, souvent diluées, galvaudées et abîmées, ce qu’on peut qualifier d’#appropriation_culturelle. C’est le cas par exemple des cérémonies ayahuasca pratiquées en Amazonie, durant lesquelles la concoction hallucinogène est originellement consommée par les chamanes, et non par les participants. Pourquoi cette propension à se servir chez les autres ? Notre culture occidentale qui a érigé la #rationalité en valeur suprême voit d’un mauvais œil le pas de côté spirituel. Se dissimuler derrière les pratiques de peuples extérieurs à l’Occident procure un #alibi, une sorte de laissez-passer un peu raciste qui autorise à profiter des bienfaits de coutumes que l’on ne s’explique pas et de traditions que l’on ne comprend pas vraiment. Il ne s’agit pas de dire que les #pratiques_spirituelles ne sont pas désirables, au contraire. Mais plutôt que de nous tourner vers celles d’autres peuples, peut-être pourrions-nous inventer les nôtres ou renouer avec celles auxquelles nous avons renoncé avec la modernité, comme le #néodruidisme. Le tout évidemment, sans renoncer à la #médecine_moderne, à la #science, à la rationalité, et sans tomber dans un #traditionalisme_réactionnaire.

    Vous affirmez que la sphère bien-être est « la meilleure amie du #néolibéralisme. » Où est la connivence ?

    C. T : La #culture_néolibérale précède bien sûr l’essor de la sphère bien-être. Théorisée au début du 20ème siècle, elle s’insère réellement dans nos vies dans les années 80 avec l’élection de Reagan-Thatcher. Avant cette décennie, le capitalisme laissait de côté nos relations personnelles, l’amour, le corps : cela change avec le néolibéralisme, qui appréhende tout ce qui relève de l’#intime comme un marché potentiel. Le capitalisme pénètre alors chaque pore de notre peau et tous les volets de notre existence. En parallèle, et à partir des années 90, le marché du bien-être explose, et l’économiste américain Paul Zane Pilzer prédit à raison qu’au 21ème siècle le marché brassera des milliards. Cela a été rendu possible par la mécanique du néolibéralisme qui pose les individus en tant que petites entreprises, responsables de leur croissance et de leur développement, et non plus en tant que personnes qui s’organisent ensemble pour faire société et répondre collectivement à leurs problèmes. Peu à peu, le néolibéralisme impose à grande échelle cette culture qui nous rend intégralement responsable de notre #bonheur et de notre #malheur, et à laquelle la sphère bien-être répond en nous gavant de yoga et de cristaux. Le problème, c’est que cela nous détourne de la véritable cause de nos problèmes, pourtant clairement identifiés : changement climatique, paupérisation, système productiviste, réformes tournées vers la santé du marché et non vers la nôtre. Finalement, la quête du bien-être, c’est le petit #mensonge que l’on se raconte tous les jours, mensonge qui consiste à se dire que cristaux et autres cérémonies du cacao permettent de colmater les brèches. En plus d’être complètement faux, cela démantèle toujours plus les #structures_collectives tout en continuant d’enrichir l’une des vaches à lait les plus grasses du capitalisme.

    Il semble que le #collectif attire moins que tout ce qui relève l’intime. Est-ce un problème d’esthétique ?

    C. T : La #culture_individualise née avec les Lumières promeut l’égalité et la liberté, suivie au 19ème et 20ème siècles par un effet pervers. L’#hyper-individualisme nous fait alors regarder le collectif avec de plus en plus d’ironie et rend les engagements – notamment ceux au sein des syndicats – un peu ringards. En parallèle, notre culture valorise énormément l’#esthétique, ce qui a rendu les salles de yoga au design soignées et les néospiritualités très attirantes. Récemment, avec le mouvement retraite et l’émergence de militants telle #Mathilde_Caillard, dite « #MC_danse_pour_le_climat » – qui utilise la danse en manif comme un outil de communication politique –, on a réussi à présenter l’#engagement et l’#organisation_collective comme quelque chose de cool. La poétesse et réalisatrice afro-américaine #Toni_Cade_Bambara dit qu’il faut rendre la résistance irrésistible, l’auteur #Alain_Damasio parle de battre le capitalisme sur le terrain du #désir. On peut le déplorer, mais la bataille culturelle se jouera aussi sur le terrain de l’esthétique.

    Vous écrivez : « La logique néolibérale n’a pas seulement détourné une dynamique contestataire et antisystème, elle en a fait un argument de vente. » La quête spirituelle finit donc comme le rock : rattrapée par le capitalisme ?

    C. T : La quête de « la meilleure version de soi-même » branchée sport et smoothie en 2010 est revue aujourd’hui à la sauce New Age. La promesse est de « nous faire sortir de la caverne » pour nous transformer en sur-personne libérée de la superficialité, de l’ego et du marasme ambiant. Il s’agit aussi d’un argument marketing extrêmement bien rodé pour vendre des séminaires à 3 333 euros ou vendre des fringues censées « favoriser l’#éveil_spirituel » comme le fait #Jaden_Smith avec sa marque #MSFTSrep. Mais ne nous trompons pas, cette rhétorique antisystème est très individualiste et laisse totalement de côté la #critique_sociale : le #New_Age ne propose jamais de solutions concrètes au fait que les plus faibles sont oppressés au bénéfice de quelques dominants, il ne parle pas de #lutte_des_classes. Les cristaux ne changent pas le fait qu’il y a d’un côté des possédants, de l’autre des personnes qui vendent leur force de travail pour pas grand-chose. Au contraire, il tend à faire du contournement spirituel, à savoir expliquer des problèmes très politiques – la pauvreté, le sexisme ou le racisme par exemple – par des causes vagues. Vous êtes victime de racisme ? Vibrez à des fréquences plus hautes. Votre patron vous exploite ? Avez-vous essayé le reiki ?

    Le bien-être est-il aussi l’apanage d’une classe sociale ?

    C. T : Prendre soin de soi est un #luxe : il faut avoir le temps et l’argent, c’est aussi un moyen de se démarquer. Le monde du bien-être est d’ailleurs formaté pour convenir à un certain type de personne : blanche, mince, aisée et non handicapée. Cela est particulièrement visible dans le milieu du yoga : au-delà de la barrière financière, la majorité des professeurs sont blancs et proposent des pratiques surtout pensées pour des corps minces, valides, sans besoins particuliers.

    Pensez notre bien-être personnel sans oublier les intérêts du grand collectif, c’est possible ?

    C. T : Les espaces de bien-être sont à sortir des logiques capitalistes, pas à jeter à la poubelle car ils ont des atouts majeurs : ils font partie des rares espaces dédiés à la #douceur, au #soin, à la prise en compte de nos #émotions, de notre corps, de notre vulnérabilité. Il s’agit tout d’abord de les transformer pour ne plus en faire un bien de consommation réservé à quelques-uns, mais un #bien_commun. C’est ce que fait le masseur #Yann_Croizé qui dans son centre masse prioritairement des corps LGBTQI+, mais aussi âgés, poilus, handicapés, souvent exclus de ces espaces, ou la professeure de yoga #Anaïs_Varnier qui adapte systématiquement ses cours aux différences corporelles : s’il manque une main à quelqu’un, aucune posture ne demandera d’en avoir deux durant son cours. Je recommande également de penser à l’impact de nos discours : a-t-on vraiment besoin, par exemple, de parler de féminin et de masculin sacré, comme le font de nombreux praticiens, ce qui, en plus d’essentialiser les qualités masculines et féminines, est très excluant pour les personnes queers, notamment trans, non-binaires ou intersexes. Il faut ensuite s’interroger sur les raisons qui nous poussent à adopter ces pratiques. Tant que l’on utilisera le yoga pour être en forme au travail et enrichir des actionnaires, ou le fitness pour renflouer son capital beauté dans un système qui donne plus de privilèges aux gens « beaux », on aura un problème. On peut en revanche utiliser le #yoga ou la #méditation pour réapprendre à ralentir et nous désintoxiquer d’un système qui nous veut toujours plus rapides, efficaces et productifs. On peut utiliser des #pratiques_corporelles comme la danse ou le mouvement pour tirer #plaisir de notre corps dans un système qui nous coupe de ce plaisir en nous laissant croire que l’exercice physique n’est qu’un moyen d’être plus beau ou plus dominant (une idée particulièrement répandue à l’extrême-droite où le muscle et la santé du corps servent à affirmer sa domination sur les autres). Cultiver le plaisir dans nos corps, dans ce contexte, est hautement subversif et politique... De même, nous pourrions utiliser les pratiques de bien-être comme des façons d’accueillir et de célébrer nos vulnérabilités, nos peines, nos hontes et nos « imperfections » dans une culture qui aspire à gommer nos failles et nos défauts pour nous transformer en robots invulnérables.

    https://www.ladn.eu/nouveaux-usages/bien-etre-tant-quon-utilisera-le-yoga-pour-etre-en-forme-au-travail-on-aura-un-
    #responsabilité

    voir aussi :
    https://seenthis.net/messages/817228

  • [A Question Of Listening] # 027 - La #musique n’est pas bonne à tout
    https://www.radiopanik.org/emissions/a-question-of-listening/027-la-musique-nest-pas-bonne-a-tout

    Les recherches récentes indiquent que la créativité, en particulier dans le domaine scientifique, est favorisée par des caractéristiques individuelles, telles « la flexibilité mentale, la capacité à faire des liens et des analogies, la connaissance de plusieurs disciplines, l’ouverture d’esprit et une certaine appétence à la prise de risque » , en plus d’environnements « qui incitent et récompensent l’innovation, financièrement ou non, qui donnent assez de temps et favorisent le brassage d’idées multidisciplinaires » .

    A QUESTION OF LISTENING # 027 - playlist 00:00 - [Générique début] Pierre Henry - Psyché Rock | Kraftwerk - Ohm Sweet Ohm | Cabaret Voltaire - Nag Nag Nag | Public Image Limited - This Is Not A Love Song Marc Moulin - Mes Chers Compatriotes | Residents - Satisfaction | Steve Reich - (...)

    #créativité #psychologie_cognitive #musique,créativité,psychologie_cognitive
    https://www.radiopanik.org/media/sounds/a-question-of-listening/027-la-musique-nest-pas-bonne-a-tout_15869__1.mp3

  • Unsere Interessen, unsere Werte und der Ukraine-Krieg
    22. April 2023 Wolfgang Sachsenröder
    https://www.telepolis.de/features/Unsere-Interessen-unsere-Werte-und-der-Ukraine-Krieg-8976332.html?seite=al

    Je n’ai jamais compris pourquoi quelques camarades d’école ont pu considérer une carrière comme assassin professionnel au sein de la Bundeswehr. Ce livre contribuera-t-il à répondre à ma question ?

    Sterben lassen?

    Der US-amerikanische Militärpsychologe Dave Grossman hat in seinem zuerst 1996 erschienen Buch „On Killing“ die Mechanismen beschrieben, wie man Soldaten dazu bringt, die natürliche Tötungshemmung zu überwinden und welche psychischen Belastungen daraus entstehen.

    Er beschreibt aber auch die Gewöhnung der gesamten Gesellschaft an alltägliche Gewalt, nicht zuletzt durch Filme und Computerspiele, denen bereits Kinder ausgesetzt werden. Das Resultat nennt er „acquired violence immune deficiency“, also eine erworbene Abstumpfung gegenüber dem Töten von Mitmenschen.

    Wie weit auch Deutschland davon betroffen ist, wäre eine Debatte wert.

    extraits

    If you are a virgin preparing for your wedding night, if you or your partner are having sexual difficulties, or if you are just curious…then there are hundreds of scholarly books available to you on the topic of sexuality. But if you are a young “virgin” soldier or law-enforcement officer anticipating your baptism of fire, if you are a veteran (or the spouse of a veteran) who is troubled by killing experiences, or if you are just curious…then, on this topic, there has been absolutely nothing available in the way of scholarly study or writing.
    Until now.

    Je comprends que ce livre est comme un mode d’emploi, une introduction dans l’acte pour les jeunes assassins impériaux.

    previous authors have examined the general mechanics and nature of war, but even with all this scholarship, no one has looked into the specific nature of the act of killing: the intimacy and psychological impact of the act, the stages of the act, the social and psychological implications and repercussions of the act, and the resultant disorders (including impotence and obsession). On Killing is a humble attempt to rectify this. And in doing so, it draws a novel and reassuring conclusion about the nature of man: despite an unbroken tradition of violence and war, man is not by nature a killer.

    Là je suis rassuré. Je crains pourtant que ce texte soit surtout un manuel comment transformer ces êtres humains « not by nature a killer » en #natural_born_killers. C’est une fabrication, il n’y a rien de naturel, mais le résultat est le même.

    L’auteur se situe entièrement du côté des assassins professionnels, mais il essaye aussi dans un énorme effort d’hypocrisie à exprimer sa compassion pour les victimes de ses troupes.

    And, finally, if in my focus on the pain of the killers I do not sufficiently address the suffering of their victims, let me apologize now. “The guy pulling the trigger,” wrote Allen Cole and Chris Bunch, “never suffers as much as the person on the receiving end.” It is the existence of the victim’s pain and loss, echoing forever in the soul of the killer, that is at the heart of his pain.

    La revoilà la raison pour la construction des chambres à gaz d’Auschwitz : Pour mener à terme le projet génocidaire collossal sans causer des ravages psychiques du côté des exécutants il fallait protéger les tueurs de l’echo de leurs actes, the victim’s pain and loss, echoing forever in the soul of the killer . Ce fut une opération prèsque parfaitement réussie, car il n’y a eu qu’un seul SS survivant à accepter entièrement sa responsabilité en explquant aux écoliers allemands que les camps ont vraiment existé et que lui même faisait partie de la machine à tuer. Les autres jouissaient de la bonne conscience que leur offrait l’industrialisation du génocide.

    Ce livre sur l’acte de tuer et comment le rendre possible et supportable remplit pour les commandants militaires une fonction protectrice au profit de leurs soldats et augmente ainsi leur rentabilité.

    commentaires anglais

    From Publishers Weekly : On Killing: The Psychological Cost of Learning to Kill in War and Society

    Description:
    A controversial psychological examination of how soldiers’ willingness to kill has been encouraged and exploited to the detriment of contemporary civilian society.

    Psychologist and US Army Ranger Dave Grossman writes that the vast majority of soldiers are loath to pull the trigger in battle. Unfortunately, modern armies, using Pavlovian and operant conditioning, have developed sophisticated ways of overcoming this instinctive aversion.

    The mental cost for members of the military, as witnessed by the increase in post-traumatic stress, is devastating. The sociological cost for the rest of us is even worse: Contemporary civilian society, particularly the media, replicates the army’s conditioning techniques and, Grossman argues, is responsible for the rising rate of murder and violence, especially among the young.

    Drawing from interviews, personal accounts, and academic studies, On Killing is an important look at the techniques the military uses to overcome the powerful reluctance to kill, of how killing affects the soldier, and of the societal implications of escalating violence.

    ...

    From Library Journal

    Drawing on interviews, published personal accounts and academic studies, Grossman investigates the psychology of killing in combat. Stressing that human beings have a powerful, innate resistance to the taking of life, he examines the techniques developed by the military to overcome that aversion. His provocative study focuses in particular on the Vietnam war, revealing how the American soldier was “enabled to kill to a far greater degree than any other soldier in history.” Grossman argues that the breakdown of American society, combined with the pervasive violence in the media and interactive video games, is conditioning our children to kill in a manner siimilar to the army’s conditioning of soldiers: “We are reaching that stage of desensitization at which the infliction of pain and suffering has become a source of entertainment: vicarious pleasure rather than revulsion. We are learning to kill, and we are learning to like it.” Grossman, a professor of military science at Arkansas State University, has written a study of relevance to a society of escalating violence.

    Je ne suis pas d’accord avec l’idée qui rend les jeux vidéos responsables de la violence dans les sociétés capitalistes occidentales. D’abord Grossman dit lui même qu’il faut une situation sociale problématique afin que l’effet négatif des jeux vidéos puisse de développer. Il constate un cercle vicieux d’exclusion sociale, de violence et d’initiation à la violence sans bornes par le médias touchant les communautés noires aus #USA. A mon avis nous sommes constamment cibles et victimes de la violence dans les relations de production sous le capitalisme. Guerres et violence de rue et familiale ne s sont que l’expression visible de l’aliénation omniprésente.

    Mary Ann Hughes, Neill P.L., Pullman, Wash, Copyright 1995 Reed Business Information, Inc.

    Grossman (psychology, West Point) presents three important hypotheses: 1) That humans possess the reluctance to kill their own kind; 2) that this reluctance can be systematically broken down by use of standard conditioning techniques; and 3) that the reaction of “normal” (e.g., non-psychopathic) soliders to having killed in close combat can be best understood as a series of “stages” similar to the ubiquitous Kubler-Ross stages of reaction to life-threatening disease.

    While some of the evidence to support his theories have been previously presented by military historians (most notably, John Keegan), this systematic examination of the individual soldier’s behavior, like all good scientific theory making, leads to a series of useful explanations for a variety of phenomena, such as the high rate of post traumatic stress disorders among Vietnam veterans, why the rate of aggravated assault continues to climb, and why civilian populations that have endured heavy bombing in warfare do not have high incidents of mental illness.

    This important book deserves a wide readership. Essential for all libraries serving military personnel or veterans, including most public libraries.

    Là on découvre l’avertissement de l’impact des victimes des post traumatic stress disorders chez les soldats étatsuniens. La vision US-centriste de l’auteur laisse perplexe car il n’explique pas pourquoi les #USA depuis les années 1980 sont victimes de tueries de masse quotidiennes alors que les millions d’hommes allemands traumatisés par la deuxième guerre mondiale n’ont pas commis des actes comparables. Ceci ne s’explique pas par un caractère national différent, comme les jeux vidéo ne sont forcément pas non plus la raison pour les tueries américaines.

    Ce livre ne contribue donc pas grand chose à l’explication des phénomènes de sociéte. Ses explications sur la formation des tueurs professionnels par contre promettent d’apporter des éléments pour expliquer la situation aux ètat Unis. Est-ce que le type de formation au sein les forces étatsuniennes contribue aux crimes violents dans les villes américaines ?

    Une devise à ne suivre qu’en partie

    Robert Heinlein once wrote that fulfillment in life involved “loving a good woman and killing a bad man.”

    Pauvre Robert Heinlein qui est tombé entre les mains de tueurs.

    Après avoir lu les première pages de cette étude verbeuse je commence à m’approcher d’une réponse à ma question initiale.

    D’abord il y a les enfants issus de familles de où le père, le grand père, les oncles et les hommes des générations précédentes ont participé comme militaires à la construction de l’empire prusse. Ils savaient ce qu’est la guerre parce qu’il s’agit du métier familial. Ils en apprennent l’essentiel comme les enfants de la grande bourgeoisie apprennent à se faire servir. Pourtant ceux que je connaissait envisagaient une carrière d’ingenieur ou d’enseignant au destin de soldat.

    Pour les autres vouloir rejoindre la Bundeswehr alors qu’il n’y avait pas de service obligatoire signifiait remplir plusieurs conditions. Il fallait n’avoir aucune idée précise sur l’acte de tuer et posséder un maximum de patriotisme romantique. Les pères et grand pères ne leurs avaient pas expliqué comment c’était quand tu marchais au milieu de dizaines de milliers de cadavres après la bataille de Berlin et comment tu te sentais quand tu descendait dans les tunnels de train submergés en dessous du centre ville où flottaient par milliers les corps des gens qui y avaient essayé à s’abriter des bombes et grenades. Il fallait surtout être capable de croire en quelque chose de plus grand que toi qui justifie tout acte de batbarie : la patrie, ton peuple ton Führer, dieu et ton père.
    Très jeune déjà je savait que c’était une erreur. Après avoir vécu sous les nazis mes parents m’avaient montré qu’il ne fallait rien croire qu’on avait pas étudié et décidé soi même, il ne fallait jamais obéir les fausses autorités et il ne fallait surtout jamais se faire des illusions sur le collectif. On ne te fait jamais cadeau des bonnes choses, ils t’arrivaient uniquement parce que c’est toi qui les a compris, décidé et réalisé. Il faut détester les armes et comprendre que la meilleure manière de survivre ce n’est pas combattre où sifflent les balles mais courir aussi loin que possible des champs de bataille.

    Bref, pour devenir un bon apprenti tuer il faut accepter à être comme tout le monde.

    The resistance to the close-range killing of one’s own species is so great that it is often sufficient to overcome the cumulative influences of the instinct for self-protection, the coercive forces of leadership, the expectancy of peers, and the obligation to preserve the lives of comrades.

    The soldier in combat is trapped within this tragic Catch-22. If he overcomes his resistance to killing and kills an enemy soldier in close combat, he will be forever burdened with blood guilt, and if he elects not to kill, then the blood guilt of his fallen comrades and the shame of his profession, nation, and cause lie upon him. He is damned if he does, and damned if he doesn’t.

     Il n’y a que les psychopathes, les tueurs nés, qui échappent à cet problème incontournable. Pour les autres les armées modernes ont développée des méthodes de vaccination au dela de l’entrainement répétitif traditionnel. Ces inventions ne protègent les soldats que provisoirement. En fin de carrière chaque soldat qui aura vidé son réservoir de bravoure au combat finira avec des sequelles et blessures incurables.

    La notion significative introduite par Grossman s’appelle « wind of hate ». Ce vent de haine émanant des unités de vrais tueurs, qu’il s’agisse de tueuer nés ou conditionnés n’a pas d’importance, fait une impression débilitante sur l’ennemi qui prend la forme de maladie psychique s’il y est exposé trop long.

    La situation de combat militaire n’est finalement qu’une forme radicalement plus intense de nos rencontres agressives au travail ou dans notre vie privée pour certains.

    On Killing: The Psychological Cost of Learning to Kill in War and Society
    Author(s): Dave Grossman
    Publisher: Open Road Media, Year: 2014
    ISBN: 0316040932

    #soldats #psychologie #guerre

  • [A Question Of Listening] # 026 - La #musique, couteau suisse thérapeutique
    https://www.radiopanik.org/emissions/a-question-of-listening/026-la-musique-couteau-suisse-therapeutique

    La musique stimule donc le fonctionnement cognitif : les compétences activées pour son traitement sont transférées aux compétences non musicales équivalentes et l’interaction de ces effets profite à l’activité cérébrale globale – de là l’idée d’utiliser la musique pour stimuler le fonctionnement cérébral touché par une pathologie. Si, depuis Pythagore, on se sert de la musique comme #outil thérapeutique, c’est le plus souvent de façon empirique, sans modèle théorique et validation expérimentale calibrés selon des critères scientifiques (randomisation de l’échantillon, évaluation en aveugle, groupe contrôle…). Mais de plus en plus d’études montrent une exploitation bénéfique de ces liens entre composantes musicales et compétences mentales pour la réhabilitation de certaines fonctions (comportementales, neurologiques, (...)

    #psychologie_cognitive #remédiation #musicothérapie #musique,psychologie_cognitive,remédiation,musicothérapie,outil
    https://www.radiopanik.org/media/sounds/a-question-of-listening/026-la-musique-couteau-suisse-therapeutique_15646__1.mp3

  • Hanna Lakomy : „Ich habe Freier, die mich von meinem Job erlösen wollen“
    https://www.berliner-zeitung.de/kultur-vergnuegen/kolumne-von-hanna-lakomy-ich-habe-freier-die-mich-von-meinem-job-er

    La prostituée et journaliste Hanna Lakomy nous fournit une analyse dialectique des motivations contradictoires de ses clients. C’est un texte exceptionnel parce qu’il réunit des observations de première main et une réflexion conséquente qui n’a pas lieu dans la majorité des textes sur la prostitution.

    2.4.2023 von Hanna Lakomy - Das menschliche Phänomen, an dessen Beschreibung ich mich hier wage, ist kein neues. Nur hat unsere Öffentlichkeit, glaube ich, keinen klaren Begriff davon. Das liegt daran, dass die meisten Menschen solche Exemplare unserer Gattung zwar kennen, oder sogar selbst sind – aber eben nichts davon wissen, weil sie nicht das Privileg haben, die Welt durch die Augen einer Prostituierten zu betrachten.

    Es geht um Menschen, die als Kunden zu Prostituierten gehen – aber unsereins dafür verachten. Ja, ganz richtig: Sie sind unwiderstehlich angezogen von uns und dem, was sie von uns erheischen, aber sie hassen uns dafür. Und sinnen auf Rache. Oder sie leugnen einfach hartnäckig die Realität unseres Gewerbes: Es sind die Freier wider Willen, die unfreien Freier. Ich taufe sie einfach: die Unfreier.

    Ein Unfreier

    Es kann nicht ausbleiben, dass ich ein konkretes Beispiel anführe. Sonst wird es zu abstrakt, und außerdem hat ja auch die Leserschaft ihre Bedürfnisse, die ich befriedigen möchte. Und das, obwohl ich weiß, dass auch einige meiner liebsten Stammkunden die Berliner Zeitung lesen. Doch wie immer in solchen Fällen beuge ich einer Klage wegen Persönlichkeitsrechtsverletzung vor, indem ich mich des Mittels der Verfremdung bediene. Wer immer bangt, sich gemeint zu fühlen, dem sei gesagt: Nein, du doch nicht, mein Lieber. Es ist ja nicht nur ein Einzelner, den ich meine, sondern ein Phantasiegeschöpf, das aus mindestens dreien oder vieren von euch besteht.

    Sagen wir, er sei Ende vierzig. Verheiratet, deutsch und christlich von Konfession. Zugleich aber durchaus alternativ, Vertreter eines modernen Glaubens mit schmissigen Gottesdiensten, umweltbewusst, und überhaupt ein mustergültiger Staatsbürger. Er ist selbstverständlich Spender von Organen und von regelmäßigen Summen an diverse gemeinnützige Organisationen, und er hätte auch gern Flüchtlinge aus der Ukraine aufgenommen, aber es scheiterte an den Behörden. Er erzieht seine Kinder antiautoritär und nimmt der Frau gefühlt die Hälfte der Hausarbeit ab. Er ist nicht reich, denn er wollte für seine Eltern nur das teuerste Pflegeheim, und seine Kinder gehen natürlich auf Privatschulen. Und dann ist da noch das süße Patenkind aus einem Kinderhilfsprojekt in Afrika. Er hat es mit der ganzen Familie gemeinsam ausgesucht. Er zeigt mir Fotos auf seinem iPhone, um auch von mir zu hören, wie süß es ist.

    Ein Mann, der so idealistisch ist, der kann natürlich nicht so sein wie „die anderen Männer, die du so triffst“.

    Dieses Klischee hat er im Kopf. Das von den anderen Freiern, die natürlich reicher, aber auch unmoralischer sind als er. Denn er ist ein hochmoralischer Mensch, das wird er nicht müde zu erklären. Aber ab und zu brauche halt auch jemand wie er mal „Urlaub für die Seele, oder eine sinnliche Auszeit“ – man merkt, dass er sich diese Formulierungen zurechtgelegt hat. Er kommt zu meinesgleichen, um sich als erstes ausführlich zu rechtfertigen.

    Aber dann stockt er. Natürlich tut er das. Eine erfahrene Prostituierte weiß, was normalerweise geschieht, nachdem all diese unbezwingbaren Argumente vorgetragen wurden. Sie hört der Moralpredigt geduldig zu und lächelt süß. Nickt verständnisvoll. Oh ja, wir verstehen das doch, wir machen ihm keine Vorwürfe! Wir sind empathisch. Wir spüren, wie unwohl so einer sich fühlt in seiner Haut. Es ist unser Beruf, ihm darüber hinwegzuhelfen, das Eis zu brechen. Fast jeder neue Kunde ist zunächst unsicher und verklemmt und auf die falsche Weise steif.

    Nur mit dieser besonderen Spezies ist es anders. Es ist mehr als Unbeholfenheit. In ihrer Nähe, unter ihrem Blick spüre ich die Spannung: Das wird ein hartes Stück Arbeit. Dieser Vorwurf in seinem Blick, diese Gekränktheit. Um seine Mundwinkel spielt ein trotziger Zug von Verzweiflung. Man fühlt sich paradoxerweise dazu bewegt, sich bei dem Mann zu entschuldigen. Doch wofür? Er wusste doch, wen er aufsucht, als er sich mit einer Hure zum Stelldichein verabredete. Will er etwa über den Preis verhandeln? Weil das Hotelzimmer schon zu kostspielig für ihn ist? Nein, das ist es nicht, und die Erwähnung empört ihn zutiefst. Nein, so einer sei er nicht, ein Mann, der um den Preis eines Frauenkörpers feilscht, wie um eine Ware.

    Dass es nicht der Körper ist, den er bezahlt, erwähnen wir manchmal, aber meist vergeblich. Er wird so oder so immer wieder darauf zurückkommen, uns vorzuwerfen, dass wir unseren „Körper verkaufen“.

    Er besteht darauf, besser zu sein als meine sonstigen Kunden. Denn er geht davon aus, dass Männer, die zu Prostituierten gehen, Schweine sind. Er glaubt übrigens auch, dass ich jeden Kunden annehmen muss, wenn der nur zahlt. Er lässt es sich nicht ausreden, dass mein Job eine Qual ist, er aber meine Erlösung in Person. Und er ist schwerstens gekränkt von meiner Undankbarkeit. Weiß ich denn nicht, was ich für ein Glück habe, dass er es heute ist?

    „Es fällt dir wohl schwer, dich zu öffnen! Nähe zuzulassen! Wer weiß, was für schwere Verletzungen deine Seele erlitten hat, wahrscheinlich in deiner Kindheit.“

    Immerhin wirkt dann der gewisse karitative Kick. Es baut sich eine heroische Erektion auf.

    Ich zahle nicht für Sex!

    Es ist nicht immer klar, ob die Zahlungsunwilligkeit mit Geldmangel begründet ist. Aber wenn das Begehren stark ist und sie frustriert sind von der Unerfüllbarkeit ihres Liebeswunsches, dann fällt ihnen ein, dass es ja gar nicht anständig ist, sich zu prostituieren. Eine Frau sollte so etwas nicht tun. Es ist ganz falsch, dass wir auf Bezahlung bestehen. Wenn wir moralisch handeln würden, dann würden wir auf Sex gegen Geld verzichten. Sonst nehmen sie sich das Recht heraus, uns moralisch zu verurteilen.

    Das Problem liegt aber viel tiefer: Es kränkt sie, dass ausgerechnet sie für ihr nur allzu berechtigtes Bedürfnis nach Urlaub für die Seele bezahlen müssen. Dass ich ihnen den nicht gratis gewähre, jetzt wo ich sehe, wer sie sind. Wo sie doch so einen guten Charakter haben. Mit ihnen, da müsste ich doch freiwillig schlafen wollen.

    Die Selbstverachtung des Freiers ist das Spiegelbild der Hurenverachtung, des Hurenhasses. Huren dürfte es in ihrer Welt eigentlich gar nicht geben. Unsere Art zu leben ist falsch (aber sie verzeihen uns). Keine Frau, glauben sie, sei freiwillig Hure, denn Hure sein bedeutet, die Menschenwürde zu verlieren. Sie verstehen nicht, dass Prostitution auch Selbstbestimmung bedeuten kann. Sie glauben, dass die Selbstbestimmung einer Frau immer nur in die romantische, monogame Paarbeziehung führt. Dass es die tiefste Bestimmung der Frau ist, aufzugehen in der Partnerschaft und Mutterschaft. Ihr Leben der Liebe der Familie zu widmen – natürlich auch als nebenbei berufstätige, vielseitig interessierte Frau, die ihrem Mann dadurch eine ebenbürtige Gesprächspartnerin ist und ihn auch mental unterstützt.

    Eine Prostituierte aber, die keinen Partner findet, das arme Ding, weil man sie sozial ächtet, oder weil sie vielleicht irgendeinen Schaden hat, der sie daran hindert, ihre wahren (monogamen) Gefühle zu leben, wird statt zum Eigentum eines einzelnen Partners zum öffentlichen Eigentum – das uralte Besitzdenken des Patriarchats: Wenn die Frau keinem Mann gehört, dann liegen eben ungeklärte Eigentumsverhältnisse vor.

    Aber nun sind sie ja gekommen, um mich zu retten. Halleluja: Sie verachten mich nicht wie die anderen für mein Gewerbe (denken sie). Sie wollen mir zeigen, wie das ist, wenn man „beim Sex etwas fühlt“. Sie wollen mir das „taube Gefühl von der Haut küssen“. Bei solchen Worten suchen sich dann bereits Augen und Finger meines Retters den uralten Weg des Fleisches, das stark ist, wenn der Geist so schwach ist. Und einmal mehr ist er irritiert von meinem belustigten, eiskalten Blick.

    Aus einem Brief des Magnifico Marco Venier an Veronica Franco, die berühmteste Kurtisane Venedigs im Cinquecento:

    Ma com´esser può mai che, dentro al lato molle, il bianco gentil vostro bel petto chiuda sí duro cor e sí spietato?

    Jedoch, wie kann es sein, dass dieser weiche Leib, die weiße, sanfte Brust umschließt ein Herz so hart und gnadenlos?

    Das kommt unsereins ja so bekannt vor! Der wortgewandte, eitle, zahlungsunwillige Liebhaber beleidigt in schmeichelhaften Worten die Kurtisane als Kurtisane, als Frau, die Geld verlangt für ihre Zuwendung. Er geht zu einer Prostituierten und beschwert sich, dass sie Prostituierte ist. Nicht, dass er sie dann zur Frau nehmen und wirtschaftlich absichern würde. Keiner der beiden Parteien käme so etwas in den Sinn. Nein, er will einfach nur Gratissex, weil er sich für etwas Besseres hält als ihre übrigen Kunden – in Veronicas Fall Fürsten und Kardinäle, die Elite der Renaissance. Und alle diese Herren zahlen. Was Herr Marco sehr wohl weiß. Doch er verlangt eine Ausnahme für sich selbst, allein deshalb, weil er angeblich so sehr für sie schwärmt – oder sich zumindest sehr eloquent ausdrücken kann in diesem elend langen, der Nachwelt erhaltenen Brief.

    Veronicas Antwort ist nicht weniger eloquent, nur weniger gespreizt. Sie verblüfft durch ihre schlichte Klarsicht. Hier ist die Stelle, mit der sie den Magnaten auf seinen Platz verweist. Eine Antwort, die Tausenden von heutigen Kolleginnen, auch mir, aus dem Herzen spricht, heute wie vor fünfhundert Jahren:

    Piú mi giovi con fatti, e men mi lodi, e, dov´è in ciò la vostra cortesia soverchia, si comparta in altri modi.

    Dient mehr mit baren Fakten mir und weniger mit Lobpreis, und wo vor Höflichkeit Ihr schier wollt überwältigt sein, vergeltet sie auf andre Weise mir.

    Wie mein Beruf als prominente Hure mich zur Relativistin gemacht hat
    Differenzierung

    Es gibt zwei Sorten Unfreier: diejenigen, die vorwiegend von ihrer Libido getrieben sind, und dann die Liebeskasper, Liebesnarren.

    Letztere suchen nach Liebe, nach Gefühlsbindung, nicht nach Sex: Ich will keinen Sex, ich will dich in mich verliebt machen. Sie sind in Sachen Paarbeziehung unerfahren oder tief verletzt. Da ist eine unendliche emotionale Bedürftigkeit, die kein noch so intensiver Sex stillen kann. Im Gegenteil, das Bindungsbedürfnis wird dadurch nur noch stärker. Sie verwechseln körperliche Zuwendung mit Gegenliebe, und zwar ausnahmslos und trotz ihrer meist hohen Intelligenz. Der Zauber der Sinnlichkeit ist das Heroin der Romantiker. Verloren, wer es anrührt. Oft findet sich bei ihnen ein tiefer Mangel an mütterlicher Zuwendung, an dem sie ein Leben lang leiden, und für den sie jedes weibliche Wesen in Beugehaft nehmen wollen, das sie am unverhüllten Busen ruhen lässt. In ihren klaren Momenten bitten sie explizit um das Vorspielen einer Paarbeziehung. Aber wenn man es ihnen dann gekonnt vorspielt, bleiben sie misstrauisch, sie wollen halt doch keine Illusionen, sie wollen Garantien, die es so oder so nie geben kann. Sie stellen sich sexuell bedürfnislos, in passiver Aggressivität, oder aber sie rechnen mir vor, wie wenig ich tue im Bett, und dass ich alles ihnen überlasse. Oft geht es dabei vor allem um Küsse. Sie bekommen kategorisch zu wenig Küsse. Sie sind hoffnungslos, aber süchtig. Was sie dennoch treibt, wenn sie meinesgleichen als treue Stammkunden immer wieder aufsuchen, ist etwas ganz anderes. Letztendlich wollen sie sich durch uns selbst verletzen, sich mit uns bestrafen für ihre falsche Hoffnung.

    Der Liebesnarr ist bedauernswert, aber nicht ungefährlich. Er duldet keine innere Distanz, er überschreitet jede ihm gesetzte Grenze, er ist penetrant und ohne jede Einsicht. Er laugt aus, er ist ein Vampir, der nur vom Leben anderer lebt und an ihnen schmarotzen muss, um seine innere Kälte zu bekämpfen. Gibt man ihm einmal nach, will er immer mehr und mehr. Er will alles. Er will mehr als alles. Es spielt für ihn auch keine Rolle, dass ich außer ihm noch andere Kunden habe. Er erkennt diese Realität gar nicht an. Denn mein Leben jenseits von ihm blendet er aus. Er bezieht alles auf sich, betrachtet sich als mein Schicksal. Die Regel, dass er für die Zeit bezahlen muss und dass er nur einer von vielen ist, begreift er nur als eine infame, boshafte Idee von mir, langfristig geplant eigens zu dem prophetischen Zweck, ihn persönlich zu erniedrigen.

    Die andere Sorte Unfreier, die verklemmten Perversen, sind etwas derberer Natur. Sie sind weniger zartfühlend und realistischer. Sie kommen nicht mit wahnhaft leuchtenden Augen, sondern mit gefurchter Stirne, in sich gebückt, verdruckst. Anders als die traurigen Romantiker können sie schmeicheln und beleidigen im Wechsel. Sie können winselnde Bettler und dreiste Erpresser sein. Ihr Trieb macht sie unbeherrscht in der Wahl ihrer Mittel, das zu bekommen, was sie wollen. Etwas, das – in ihren Augen – abstoßend ist und schambesetzt.

    Anders als der Liebesnarr, der in seinem Wahnsinn mit sich im Reinen und dessen Verfassung sehr stabil und dauerhaft ist, handelt es sich bei verklemmten Perversen um Menschen im Ausnahmezustand. Es sind Menschen, die neben sich stehen. Sie wollen das nicht wollen, was sie wollen. Aber der verbotene Fetisch ist übermächtig. Sie wären nicht gekommen, hätten sich nicht, nach wer weiß wie langen inneren Quälereien, auf den Weg zu mir gemacht, wenn es da nicht ein Etwas gäbe, das stärker ist als die innere Regierungserklärung. Dieser dunkler Trieb, der mir selbst fremd ist, da ich so tiefe Leidenschaft nicht empfinden kann aufgrund meiner faden Tabulosigkeit. Es lauert bei dieser Sorte Mensch wohl immer unter der Oberfläche des Bewusstseins. Die innere Leere eines toten Moralismus lässt viel Raum für das Unaussprechliche. Unaussprechlich für sie – leicht zu erraten für mich, zwischen den Zeilen. Man drehe ihnen die Worte im Munde um, drehe sie herum und herum wie den Schlüssel im Schloss. Und schon öffnet sich die Tür, in ihrem Falle: eine Falltür.

    Ein Sturz in den Abgrund, endlich. Das Abwerfen der Bürde der Würde. „Urlaub für die Seele.“ Eine gequälte Ekstase, die so befremdlich ist wie anrührend. Sie sind so verletzlich ohne den Schutz ihres Selbstwertgefühls. Sie erleben einen Gesichtsverlust: ohne Gesicht sein dürfen, mit verbundenen Augen etwa, oder mit einer Schweinsmaske. „Eine sinnliche Auszeit.“

    Und dann das schlechte Gewissen. Das Sich-winden, die Scham, das Sich-nicht-anschauen-können im Spiegel. Die Schuld und die Schuldzuweisung.

    Meine früheren Kolleginnen im Bordell, dem Bordell meines Vertrauens, hatten in ihrer Weisheit einen speziellen Begriff für diese Spezies: Grillschnecken. Grillschnecken? Wie diese Dinger für die Grillparty? Genau. Wie grölten sie lachend, unisono:

    Er kann sich ringeln wie er will, er kann sich kringeln wie er will, er ist doch nur ein Würstchen und will auf den Grill!

    Beide Sorten Unfreier haben eines gemeinsam: Sie können nicht akzeptieren, dass eine Hure als Hure Respekt verdient. Sie hassen unsere geistige Überlegenheit. Und doch sind sie von Frauen wie uns ein Leben lang abhängig.

    Unfreier sind notorische Verräter an ihrer eigenen Lust, Verräter an der Intimität, die wir Huren mit ihnen teilen. Das Freierstigma, das sich mit schöner Regelmäßigkeit auch in den Medien als Schrei nach Freierbestrafung manifestiert, haben auch die Männer verinnerlicht, die es zu Prostituierten treibt. Und das sittliche Verbot steigert das Bedürfnis. Den seelischen Druck, der sich aufbaut. Unsere Schamgesellschaft ist die Ursache, dass gerade wohlmeinende, ethische Menschen diese geistigen Verrenkungen machen, weil sie ihre körperlichen und seelischen Bedürfnisse nicht in Einklang bringen können mit den allgemeinen Moralvorstellungen.

    Wer unter einem Stigma lebt, wird nicht nur verachtet. Er hat auch seinerseits gelernt, andere zu verachten. Und er sinnt auf Rache. Es gibt einen fatalen Zusammenhang zwischen Lust und Straflust, strafbarer Lust und der Lust, andere stellvertretend für die eigene Schuld zu bestrafen.

    Die Zeiten, in denen Prostituierte so souverän mit männlicher Eitelkeit spielen dürfen wie Veronica Franco dereinst, sind historisch meist von kurzer Dauer. Die außergewöhnliche Freiheit der Kurtisanen des frühen Cinquecento wurde nach der Hälfte des Jahrhunderts abgelöst durch ein neues Zeitalter der Moral. Die katholische Kirche, deren Prachtentfaltung am päpstlichen Hof so lange der gesellschaftliche Freiraum für die Unabhängigkeit kluger Frauen gewesen war, musste auf das Phänomen Luther reagieren. Dessen herausfordernder Vorwurf ihre moralische Autorität in Frage stellte. Man musste plötzlich beweisen, dass man frommer war als die anmaßenden Protestanten. Und vice versa! Von allen Todsünden, mit denen der Klerus sich beladen hatte, wurde ökonomischerweise die Wollust auserkoren, um nun demonstrativ gegeißelt zu werden, und das sechste Gebot wurde aufgerichtet zum gebotensten aller Gebote. Die beiden religiösen Lager überboten sich im frömmelnden Eifer. Die Hexenverfolgung nahte. Wo die Sinnlichkeit nicht zu ihrem Recht kommt, triumphiert die Gewalt. Und ich blicke mit wachsender Besorgnis der Mitte dieses Jahrhunderts entgegen.

    Totem und Tabu
    https://de.m.wikipedia.org/wiki/Totem_und_Tabu

    Grundlage der Zwangsneurose ist der Gegensatz von Trieblust und Verbot. Der Lust, vor allem der Berührungslust an den Geschlechtsorganen, trat von außen das Verbot gegenüber, die Berührung auszuführen. Dem Verbot gelang es jedoch nicht, den Trieb aufzuheben; der Erfolg des Verbots bestand nur darin, die Lust ins Unbewusste zu verdrängen. Der Gegensatz von Lust und Verbot besteht also fort, und dies führt dazu, dass die Handlungen gegenüber dem Objekt ambivalent sind. Eine bestimmte Aktion, etwa eine bestimmte Berührung, bietet den höchsten Genuss und soll deshalb immer wieder ausgeführt werden; aufgrund des Verbots wird diese Handlung jedoch zugleich verabscheut. Das Verbot ist bewusst, die fortgesetzte Lust hingegen unbewusst. Seine Stärke – seinen Zwangscharakter – verdankt das Verbot gerade der Beziehung zur unbewussten Lust. „Wo ein Verbot vorliegt, muß ein Begehren dahinter sein“

    #sexualité #capitalisme #prostitution #histoire #psychologie #caractère_obsessionnel

  • Une observation d’Adorno à propos des « nerds » de Berkeley
    https://seenthis.net/messages/993817

    J’y découvre la confirmation de positions des collectifs technosceptiques comm Pièces et main d’œuvre.

    Bei dem Typus, der zur Fetischisierung der Technik neigt, handelt es sich, schlicht gesagt, um Menschen; die nicht lieben können. Das ist nicht sentimental und nicht moralisierend gemeint, sondern bezeichnet die mangelnde libidinöse Beziehung zu anderen Personen. Sie sind durch und durch kalt, müssen auch zuinnerst die Möglichkeit von Liebe negieren, ihre Liebe von anderen Menschen von vornherein, ehe sie sich nur entfaltet, abziehen. Was an Liebesfähigkeit in ihnen irgend überlebt, müssen sie an Mittel verwenden.

    Die vorurteilsvollen, autoritätsgebundenen Charaktere, mit denen wir es in der >Authoritarian Personality< in Berkeley zu tun hatten, lieferten manche Belege dafür.

    Eine Versuchsperson — das Wort ist selber schon ein Wort aus dem verdinglichten Bewußtsein — sagte von sich: »I like nice equipment< (Ich habe hübsche Ausstattungen, hübsche Apparaturen gern), ganz gleichgültig, welche Apparaturen das sind. Seine Liebe wurde von Dingen, Maschinen als solchen absorbiert. Das Bestürzende ist dabei — bestürzend, weil es so hoffnunglos erscheinen läßt, dagegen anzugehen —, daß dieser Trend mit dem der gesamten Zivilisation verkoppelt ist. Ihn bekämpfen heißt soviel wie gegen den Weltgeist sein; aber damit wiederhole ich nur etwas, was ich zu Eingang als den düstersten Aspekt einer Erziehung gegen Auschwitz vorwegnahm.

    Le mécanisme dont se servent les tortionnaireres pour se munir du soutien des gens ordinaires est également activé par les idéologues de la guerre.

    Ich sagte, jene Menschen seien in einer besonderen Weise kalt./ 106 / Wohl sind ein paar Worte über Kälte
    überhaupt erlaubt. Wäre sie nicht ein Grundzug der Anthropologie, also der Beschaffenheit der Menschen,
    wie sie in unserer Gesellschaft tatsächlich sind; wären sie also nicht zutiefst gleichgültig gegen das, was mit allen anderen geschieht außer den paar, mit denen sie eng und womöglich durch handgreifliche Interessen verbunden sind, so wäre Auschwitz nicht möglich gewesen, die Menschen hätten es dann nicht
    hingenommen. Die Gesellschaft in ihrer gegenwärtigen Gestalt — und wohl seit Jahrtausenden — beruht
    nicht, wie seit Aristoteles ideologisch unterstellt wurde, ,auf Anziehung, auf Attraktion, sondern auf der Verfolgung des je eigenen Interesses gegen die Interessen aller anderen. Das hat im Charakter der Menschen bis in ihr Innerstes hinein sich niedergeschlagen. Was dem widerspricht, der Herdentrieb der sogenannten lonely crowd, der einsamen Menge, ist eine Reaktion darauf, ein Sich-Zusammenrotten von Erkalteten, die die eigene Kälte nicht ertragen, aber auch nicht sie ändern können. Jeder Mensch heute, ohne jede Ausnahme, fühlt sich zuwenig geliebt, weil jeder zuwenig lieben kann. Unfähigkeit zur Identifikation war fraglos die wichtigste psychologische Bedingung dafür, daß so etwas wie Auschwitz sich inmitten von einigermaßen gesitteten und harmlosen Menschen hat abspielen können. Was man so »Mitläufertum« nennt, war primär Geschäftsinteresse: daß man seinen eigenen Vorteil vor allem anderen wahrnimmt und, um nur ja
    nicht sich zu gefährden, sich nicht den Mund verbrennt. Das ist ein allgemeines Gesetz des Bestehenden. Das Schweigen unter dem Terror war nur dessen Konsequenz. Die Kälte der gesellschaftlichen Monade, des
    isolierten Konkurrenten, war als Indifferenz gegen das Schicksal der anderen die Voraussetzung dafür, daß nur ganz wenige sich regten. Das wissen die Folterknechte; auch darauf machen sie stets erneut die Probe.

    Adorno ne décrit pas le « pourquoi » mais le « comment » qui a rendu possible Auschwitz. Si on veut agir contre l’hécatombe à venir il faut lutter contre ses raisons économiques et politiques. Puisque tout est mis en oeuvre afin de nous en empêcher, nous devons d’abord nous engager pour permettre à nos proches de prendre leur destin en mains, de se sentir respectés et aimés.

    Vu sous cet angle la lutte contre la mysogynie des nerds se montre comme faisant partie de la lutte globale pour un monde humain.

    #Auschwitz #technophilie #guerre #psychologie #politique @pmo

  • [A Question Of Listening] # 025 - Jouer ou écouter de la #musique : d’une pierre deux coups
    https://www.radiopanik.org/emissions/a-question-of-listening/025-jouer-ou-ecouter-de-la-musique-dune-pierre-deux-coups

    Jouer de la musique, ou simplement l’écouter, met en branle différentes compétences, en fonction des composantes des sons musicaux : la hauteur fréquentielle fait intervenir la perception auditive (et probablement aussi les capacités spatiales) ; le rythme et la métrique mettent en jeu les habiletés motrices ; l’organisation syntaxique mobilise des ressources communes au traitement du langage. Outre que l’activité musicale sollicite intensément les différentes formes de #mémoire (implicite, autobiographique, sémantique, verbale, procédurale) et que la musique elle-même revêt une valeur émotionnelle (caractérisée par sa valence et son intensité, sa dynamique), la richesse de sa structure, résultant de la combinaison de ses différentes dimensions, implique la stimulation simultanée de nombreuses compétences (...)

    #psychologie_cognitive #compétences_mentales #cognition #musique,mémoire,psychologie_cognitive,compétences_mentales,cognition
    https://www.radiopanik.org/media/sounds/a-question-of-listening/025-jouer-ou-ecouter-de-la-musique-dune-pierre-deux-coups_15465__1.mp3