LA BRÈCHE - LÉGALISATION de TOUTES les DR0GUES + AFFAIRE ANDY KERBRAT/LFI (avec ZOË DUBUS)
▻https://www.youtube.com/watch?v=UwDPHbgQm4s
Se droguer c’est mal .
LA BRÈCHE - LÉGALISATION de TOUTES les DR0GUES + AFFAIRE ANDY KERBRAT/LFI (avec ZOË DUBUS)
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L’alcool, cause majeure mais sous-estimée de la violence ordinaire | Luc Bronner
▻https://www.lemonde.fr/societe/article/2024/07/16/l-alcool-cause-majeure-mais-sous-estimee-de-la-violence-ordinaire_6250521_32
Sur plus de huit cents dossiers de #violences volontaires étudiés dans le ressort du tribunal [de Béziers], il apparaît que, dans les trois quarts des cas, les auteurs avaient consommé de l’#alcool, des stupéfiants ou les deux. « La place de l’alcool et des stupéfiants dans ces violences est inversement proportionnelle à celle qu’elle occupe dans les débats publics, insiste le procureur. En matière de #délinquance, on ne regarde que les conséquences, on s’intéresse peu aux causes profondes. »
L’OPA intellectuelle et politique réalisée par la droite et l’extrême droite sur les sujets de sécurité en France depuis deux décennies a popularisé l’idée que le pays était soumis à un niveau inédit de violences provoquées, pêle-mêle, par les jeunes, les jeux vidéo, le cannabis, l’immigration, l’islam radical, etc. Après une série de faits divers, en mai 2023, le chef de l’Etat, Emmanuel Macron, avait lui-même repris l’idée d’un processus de « décivilisation » pour expliquer la montée des délits et des crimes en France. Or, une des constantes de ces violences réside plutôt dans un des piliers, de fait, de notre « civilisation » : les addictions et leurs conséquences (en particulier pour l’alcool), banalisées au point d’en être devenues presque invisibles alors que cette circonstance aggravante remplit les cellules de garde à vue, les tribunaux puis les prisons, que ce soit à Béziers, autoproclamée « capitale mondiale du #vin », une des villes où l’extrême droite a triomphé au premier tour des législatives (68 %), ou dans le reste du territoire.
Les premiers à en témoigner sont ceux qui prennent des coups. Selon une enquête de victimation publiée fin 2023 par le ministère de l’intérieur, 27 % des personnes #victimes de violences physiques estimaient que leurs agresseurs étaient sous l’emprise d’alcool ou de drogue. Dans son programme de travail, la mission interministérielle de lutte contre les drogues et les conduites addictives (#Mildeca) a retenu le chiffre de 30 % à 40 % des cas de condamnations pour violences dans lesquels l’alcool serait impliqué. « On est certain que c’est un cofacteur très important des violences du quotidien », relève Nicolas Prisse, président de la Mildeca.
Le tableau est particulièrement sombre pour les violences intrafamiliales. Au centre de formation à la police judiciaire de la gendarmerie, à Rosny-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), l’adjudante-cheffe Sophie Merle fait parler la vingtaine de gendarmes appelés à devenir des référents dans ce domaine. C’est sur l’alcool qu’ils s’arrêtent le plus longuement pour témoigner de leur expérience. « A un moment, pour les interventions de nuit, on s’est dit qu’on allait noter chaque fois que l’alcool était impliqué. Finalement, c’est l’inverse, on relève plutôt quand il n’y a pas d’addictions tellement c’est rare », pointe une officière en poste dans l’Oise. « La nuit, c’est présent dans 90 % de nos interventions », souligne la militaire. « Ça désinhibe complètement », ajoute un gendarme. « C’est massif, parce que c’est un produit en vente libre et pas cher », complète l’adjudante-cheffe.
Les scientifiques constatent, dépités, le peu d’échos des discours sur la #prévention. « Les responsables politiques ne s’attaquent pas à ce sujet. Ils savent très bien que le coût social des #addictions est élevé. Mais ils font le calcul que le coût électoral l’est aussi », relève Sebastian Roché, directeur de recherche au CNRS. « Bien qu’il représente le #psychotrope le plus fortement associé aux violences, on attend toujours une opération “place nette XXL” pour l’alcool dans l’un des pays les plus consommateurs du monde, ajoute le professeur en psychologie sociale, Laurent Bègue-Shankland. Le coût astronomique de l’alcool pour la société française devrait réveiller le monde politique et pousser à une cure collective de désintoxication. » Un coût social et sanitaire annuel évalué par l’Observatoire français des drogues et des tendances addictives (OFDT) à 102 milliards d’euros pour l’alcool, contre un peu moins de 8 milliards pour les #drogues illégales. Une différence due à l’impact sanitaire de l’alcool avec plus de 40 000 morts de maladie par an.
Les premiers à en témoigner sont ceux qui prennent des coups.
Comme l’impression qu’une formulation épicène aurait été particulièrement bienvenue, ici.
L’alcool est une circonstance aggravante, mais la première cause de violence, c’est de se croire autorisé à taper sur les autres, substances ou pas.
Encore un moyen d’invisibiliser le patriarcat.
Ce sont les hommes violents qui se servent de l’alcool comme moyen de décupler leur violence et exercé leur domination.
Voilà.
Si je picole (ce qui m’arrive fort peu), je ne me mets pas à taper tout le monde ou à agresser.
Quand on était jeunes, c’est arrivé une fois à monsieur de se montrer agressif sous alcool. J’ai été très claire : ce serait la dernière fois.
Plus jamais eu de problème d’agressivité.
L’alcool, dans un coin comme le Gers rural, c’est une autre histoire, mais pour moi, c’est clair que les virilistes sont restés bloqués à l’époque où ça permettait de justifier tranquillou des pains dans la gueule qui ne passaient pas socialement quand t’étais à jeun et tout aussi agressif.
Y a toujours la très forte ritualisation de la 3e mi-temps de rugby, une bonne occase de profiter des filles sans se faire rejeter par la communauté ensuite.
En fait, je distingue très bien l’alcoolisme qui est un gros problème de santé et d’addiction de la violence qui est un problème patriarcal.
En Italie, le suicide d’Ousmane Sylla, 22 ans, migrant guinéen, rappelle les conditions alarmantes dans les centres de rétention
►https://www.lemonde.fr/international/article/2024/02/07/en-italie-le-suicide-d-un-jeune-guineen-jette-une-lumiere-crue-sur-les-centr
En Italie, le suicide d’Ousmane Sylla, 22 ans, migrant guinéen, rappelle les conditions alarmantes dans les centres de rétention
Par Allan Kaval (Rome, correspondant)
. VINCENZO PINTO / AFP Le suicide d’un détenu a lancé une nouvelle alarme sur la situation problématique des centres de rétention italiens et sur les conditions de vie qui y règnent. Dimanche 4 février, Ousmane Sylla, 22 ans, migrant guinéen, a mis fin à ses jours dans le centre de séjour pour les rapatriements (CPR) de Ponte Galeria, au sud-ouest de Rome. La mort du jeune homme a déclenché des protestations de la part d’autres détenus qui ont mis feu à leurs matelas et se sont confrontés aux forces de l’ordre. Ces dernières ont usé du gaz lacrymogène et ont arrêté quatorze personnes retenues dans le centre, à l’issue d’un épisode qui est loin d’être isolé.
Quelques jours avant son suicide, M. Sylla avait ainsi été transféré du CPR de Trapani, en Sicile, à la suite, là aussi, d’un mouvement de protestation des migrants détenus. Avant de se pendre, il a écrit sur le mur de sa nouvelle cellule : « Si je meurs, j’aimerais qu’on envoie mon corps en Afrique, ma mère en sera contente. Les militaires italiens ne connaissent rien sauf l’argent. L’Afrique me manque beaucoup et ma mère aussi, elle ne doit pas pleurer pour moi. Paix à mon âme, que je repose en paix. » Le parquet a ouvert une enquête pour incitation au suicide.
Grâce à son statut de parlementaire, le député et secrétaire général du parti libéral + Europa, Riccardo Magi, a pu se rendre, dimanche, à l’intérieur du CPR de Ponte Galeria, entre deux vagues d’affrontements avec les forces de l’ordre. « Comme dans tous les CPR que j’ai pu visiter, la situation à l’intérieur est indigne, dit-il au Monde. Les personnes détenues disent ne pas avoir eu de plat chaud depuis des semaines. Il n’y a pas d’eau chaude, pas de literie correcte, un état de saleté généralisé. Les détenus qui ne sont pas révoltés sont comateux à cause des psychotropes qui leur sont administrés pour les rendre inoffensifs. »
L’usage de médicaments à des fins de contrôle dans les centres de rétention a été établi par une enquête de la revue italienne Altreconomia. En dehors des rares travaux journalistiques de cette nature, qui recueillent des informations filtrant difficilement de l’intérieur, et des témoignages des parlementaires et garants des droits qui peuvent s’y rendre, la réalité de ces sites est largement invisible.
Les CPR sont au nombre de dix en Italie, gérés par des prestataires privés, répartis sur l’ensemble du territoire, pour une capacité de l’ordre du millier de détenus. Les personnes qui y sont enfermées sont des étrangers en situation irrégulière n’ayant pas fait de demande d’asile ou venant de pays sûrs et faisant l’objet d’une procédure d’expulsion. « Les CPR sont des trous noirs juridiques, où tous les droits à la défense sont entravés, explique Salvatore Fachile, spécialiste en droit de l’asile au cabinet d’avocat Antartide, à Rome. Leurs téléphones étant saisis, les détenus ont des possibilités très limitées de communication avec l’extérieur et de contact avec des avocats pour contester leur détention. »
Fixée à trente jours, lors de la mise en place des centres de rétention de cette nature, en 1998, la limite de la période de détention a progressivement augmenté pour être portée, en 2023, à dix-huit mois, par le gouvernement dominé par l’extrême droite de la présidente du conseil italien, Giorgia Meloni. Le nombre de détenus passés par les CPR – moins de 6 400 en 2022 – ne représente qu’une fraction du nombre de personnes arrivées irrégulièrement sur le territoire italien, estimé à près de 158 000, et du nombre d’étrangers en situation irrégulière en Italie, soit plus de 500 000. De plus, les procédures d’expulsion sont complexes, et Rome ne dispose pas toujours d’un accord de réadmission avec les pays d’origine. Ainsi, selon le rapport de 2023 du garant national des droits des personnes détenues ou privées de liberté, au terme de leur détention dans les CPR, environ la moitié des étrangers concernés restent sur le sol italien, retournant le plus souvent à une situation d’illégalité.
Si l’efficacité des CPR est contestée par l’opposition, le gouvernement de Giorgia Meloni a répété l’objectif d’ériger un de ces centres de rétention dans chacune des vingt régions italiennes. Son ambition va même au-delà du territoire national. En novembre 2023, il a été conclu avec Tirana un accord pour l’installation de deux centres de rétention de droit italien en territoire albanais. Sur ces sites doivent être détenus des hommes – jugés non vulnérables et venant de pays sûrs – secourus hors des eaux européennes par les navires militaires italiens. En cours de ratification, cet accord permettrait la création de centres de rétention extraterritoriaux, plus éloignés encore des regards extérieurs.
#Covid-19#migrant#migration#italie#guinee#centredesejourpourrapatriement#retention#sante#santementale#mortalité#psychotrope#suicide#albanie
En Italie, le suicide d’Ousmane Sylla, 22 ans, migrant guinéen, rappelle les conditions alarmantes dans les centres de rétention
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En Italie, le suicide d’Ousmane Sylla, 22 ans, migrant guinéen, rappelle les conditions alarmantes dans les centres de rétention
Par Allan Kaval (Rome, correspondant)
. VINCENZO PINTO / AFP Le suicide d’un détenu a lancé une nouvelle alarme sur la situation problématique des centres de rétention italiens et sur les conditions de vie qui y règnent. Dimanche 4 février, Ousmane Sylla, 22 ans, migrant guinéen, a mis fin à ses jours dans le centre de séjour pour les rapatriements (CPR) de Ponte Galeria, au sud-ouest de Rome. La mort du jeune homme a déclenché des protestations de la part d’autres détenus qui ont mis feu à leurs matelas et se sont confrontés aux forces de l’ordre. Ces dernières ont usé du gaz lacrymogène et ont arrêté quatorze personnes retenues dans le centre, à l’issue d’un épisode qui est loin d’être isolé.
Quelques jours avant son suicide, M. Sylla avait ainsi été transféré du CPR de Trapani, en Sicile, à la suite, là aussi, d’un mouvement de protestation des migrants détenus. Avant de se pendre, il a écrit sur le mur de sa nouvelle cellule : « Si je meurs, j’aimerais qu’on envoie mon corps en Afrique, ma mère en sera contente. Les militaires italiens ne connaissent rien sauf l’argent. L’Afrique me manque beaucoup et ma mère aussi, elle ne doit pas pleurer pour moi. Paix à mon âme, que je repose en paix. » Le parquet a ouvert une enquête pour incitation au suicide.
Grâce à son statut de parlementaire, le député et secrétaire général du parti libéral + Europa, Riccardo Magi, a pu se rendre, dimanche, à l’intérieur du CPR de Ponte Galeria, entre deux vagues d’affrontements avec les forces de l’ordre. « Comme dans tous les CPR que j’ai pu visiter, la situation à l’intérieur est indigne, dit-il au Monde. Les personnes détenues disent ne pas avoir eu de plat chaud depuis des semaines. Il n’y a pas d’eau chaude, pas de literie correcte, un état de saleté généralisé. Les détenus qui ne sont pas révoltés sont comateux à cause des psychotropes qui leur sont administrés pour les rendre inoffensifs. »
L’usage de médicaments à des fins de contrôle dans les centres de rétention a été établi par une enquête de la revue italienne Altreconomia. En dehors des rares travaux journalistiques de cette nature, qui recueillent des informations filtrant difficilement de l’intérieur, et des témoignages des parlementaires et garants des droits qui peuvent s’y rendre, la réalité de ces sites est largement invisible.
Les CPR sont au nombre de dix en Italie, gérés par des prestataires privés, répartis sur l’ensemble du territoire, pour une capacité de l’ordre du millier de détenus. Les personnes qui y sont enfermées sont des étrangers en situation irrégulière n’ayant pas fait de demande d’asile ou venant de pays sûrs et faisant l’objet d’une procédure d’expulsion. « Les CPR sont des trous noirs juridiques, où tous les droits à la défense sont entravés, explique Salvatore Fachile, spécialiste en droit de l’asile au cabinet d’avocat Antartide, à Rome. Leurs téléphones étant saisis, les détenus ont des possibilités très limitées de communication avec l’extérieur et de contact avec des avocats pour contester leur détention. »
Fixée à trente jours, lors de la mise en place des centres de rétention de cette nature, en 1998, la limite de la période de détention a progressivement augmenté pour être portée, en 2023, à dix-huit mois, par le gouvernement dominé par l’extrême droite de la présidente du conseil italien, Giorgia Meloni. Le nombre de détenus passés par les CPR – moins de 6 400 en 2022 – ne représente qu’une fraction du nombre de personnes arrivées irrégulièrement sur le territoire italien, estimé à près de 158 000, et du nombre d’étrangers en situation irrégulière en Italie, soit plus de 500 000. De plus, les procédures d’expulsion sont complexes, et Rome ne dispose pas toujours d’un accord de réadmission avec les pays d’origine. Ainsi, selon le rapport de 2023 du garant national des droits des personnes détenues ou privées de liberté, au terme de leur détention dans les CPR, environ la moitié des étrangers concernés restent sur le sol italien, retournant le plus souvent à une situation d’illégalité.
Si l’efficacité des CPR est contestée par l’opposition, le gouvernement de Giorgia Meloni a répété l’objectif d’ériger un de ces centres de rétention dans chacune des vingt régions italiennes. Son ambition va même au-delà du territoire national. En novembre 2023, il a été conclu avec Tirana un accord pour l’installation de deux centres de rétention de droit italien en territoire albanais. Sur ces sites doivent être détenus des hommes – jugés non vulnérables et venant de pays sûrs – secourus hors des eaux européennes par les navires militaires italiens. En cours de ratification, cet accord permettrait la création de centres de rétention extraterritoriaux, plus éloignés encore des regards extérieurs.
#Covid-19#migrant#migration#italie#guinee#centredesejourpourrapatriement#retention#sante#santementale#mortalité#psychotrope#suicide#albanie
En Italie, le suicide d’Ousmane Sylla, 22 ans, migrant guinéen, rappelle les conditions alarmantes dans les centres de rétention
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En Italie, le suicide d’Ousmane Sylla, 22 ans, migrant guinéen, rappelle les conditions alarmantes dans les centres de rétention
Par Allan Kaval (Rome, correspondant)
. VINCENZO PINTO / AFP Le suicide d’un détenu a lancé une nouvelle alarme sur la situation problématique des centres de rétention italiens et sur les conditions de vie qui y règnent. Dimanche 4 février, Ousmane Sylla, 22 ans, migrant guinéen, a mis fin à ses jours dans le centre de séjour pour les rapatriements (CPR) de Ponte Galeria, au sud-ouest de Rome. La mort du jeune homme a déclenché des protestations de la part d’autres détenus qui ont mis feu à leurs matelas et se sont confrontés aux forces de l’ordre. Ces dernières ont usé du gaz lacrymogène et ont arrêté quatorze personnes retenues dans le centre, à l’issue d’un épisode qui est loin d’être isolé.
Quelques jours avant son suicide, M. Sylla avait ainsi été transféré du CPR de Trapani, en Sicile, à la suite, là aussi, d’un mouvement de protestation des migrants détenus. Avant de se pendre, il a écrit sur le mur de sa nouvelle cellule : « Si je meurs, j’aimerais qu’on envoie mon corps en Afrique, ma mère en sera contente. Les militaires italiens ne connaissent rien sauf l’argent. L’Afrique me manque beaucoup et ma mère aussi, elle ne doit pas pleurer pour moi. Paix à mon âme, que je repose en paix. » Le parquet a ouvert une enquête pour incitation au suicide.
Grâce à son statut de parlementaire, le député et secrétaire général du parti libéral + Europa, Riccardo Magi, a pu se rendre, dimanche, à l’intérieur du CPR de Ponte Galeria, entre deux vagues d’affrontements avec les forces de l’ordre. « Comme dans tous les CPR que j’ai pu visiter, la situation à l’intérieur est indigne, dit-il au Monde. Les personnes détenues disent ne pas avoir eu de plat chaud depuis des semaines. Il n’y a pas d’eau chaude, pas de literie correcte, un état de saleté généralisé. Les détenus qui ne sont pas révoltés sont comateux à cause des psychotropes qui leur sont administrés pour les rendre inoffensifs. »
L’usage de médicaments à des fins de contrôle dans les centres de rétention a été établi par une enquête de la revue italienne Altreconomia. En dehors des rares travaux journalistiques de cette nature, qui recueillent des informations filtrant difficilement de l’intérieur, et des témoignages des parlementaires et garants des droits qui peuvent s’y rendre, la réalité de ces sites est largement invisible.
Les CPR sont au nombre de dix en Italie, gérés par des prestataires privés, répartis sur l’ensemble du territoire, pour une capacité de l’ordre du millier de détenus. Les personnes qui y sont enfermées sont des étrangers en situation irrégulière n’ayant pas fait de demande d’asile ou venant de pays sûrs et faisant l’objet d’une procédure d’expulsion. « Les CPR sont des trous noirs juridiques, où tous les droits à la défense sont entravés, explique Salvatore Fachile, spécialiste en droit de l’asile au cabinet d’avocat Antartide, à Rome. Leurs téléphones étant saisis, les détenus ont des possibilités très limitées de communication avec l’extérieur et de contact avec des avocats pour contester leur détention. »
Fixée à trente jours, lors de la mise en place des centres de rétention de cette nature, en 1998, la limite de la période de détention a progressivement augmenté pour être portée, en 2023, à dix-huit mois, par le gouvernement dominé par l’extrême droite de la présidente du conseil italien, Giorgia Meloni. Le nombre de détenus passés par les CPR – moins de 6 400 en 2022 – ne représente qu’une fraction du nombre de personnes arrivées irrégulièrement sur le territoire italien, estimé à près de 158 000, et du nombre d’étrangers en situation irrégulière en Italie, soit plus de 500 000. De plus, les procédures d’expulsion sont complexes, et Rome ne dispose pas toujours d’un accord de réadmission avec les pays d’origine. Ainsi, selon le rapport de 2023 du garant national des droits des personnes détenues ou privées de liberté, au terme de leur détention dans les CPR, environ la moitié des étrangers concernés restent sur le sol italien, retournant le plus souvent à une situation d’illégalité.
Si l’efficacité des CPR est contestée par l’opposition, le gouvernement de Giorgia Meloni a répété l’objectif d’ériger un de ces centres de rétention dans chacune des vingt régions italiennes. Son ambition va même au-delà du territoire national. En novembre 2023, il a été conclu avec Tirana un accord pour l’installation de deux centres de rétention de droit italien en territoire albanais. Sur ces sites doivent être détenus des hommes – jugés non vulnérables et venant de pays sûrs – secourus hors des eaux européennes par les navires militaires italiens. En cours de ratification, cet accord permettrait la création de centres de rétention extraterritoriaux, plus éloignés encore des regards extérieurs.
#Covid-19#migrant#migration#italie#guinee#centredesejourpourrapatriement#retention#sante#santementale#mortalité#psychotrope#suicide#albanie
Le stupéfiant défi du régime Assad aux monarchies du Golfe
▻https://www.lemonde.fr/un-si-proche-orient/article/2023/10/08/le-stupefiant-defi-du-regime-assad-aux-monarchies-du-golfe_6193129_6116995.h
Kaftagon est le nom d’un restaurant récemment ouvert en plein centre de Damas, à quelques centaines de mètres de la présidence du gouvernement et du ministère des affaires étrangères. Même si l’établissement est spécialisé en kafta, la brochette d’agneau, l’allusion au captagon, une amphétamine hautement addictive, est d’autant plus claire que la devise du restaurant est « Deviens accro ».
Dans une capitale où rien n’échappe à la vigilance des services du régime, un tel slogan sonne comme une provocation supplémentaire de la dictature syrienne envers tous les Etats qui ont cru à ses promesses de modération dans la production de captagon. Mais les milliards de dollars ou d’euros que rapportent la fabrication et le trafic de cette drogue pèsent bien plus que les engagements pris par Bachar Al-Assad envers les souverains de la péninsule Arabique.
Jean-Pierre Filliu n’a plus le sens de l’humour et en fait décidément un peu trop sur le #Captagon. Personne ne doute qu’il y a de gros trafics, mais tout mettre sur le dos du « régime de Bachar » c’est un peu imiter les USA qui s’en prennent à la Chine pour trouver une solution à leur crise des opioïdes...
Pas mal, leur graphisme:
▻https://www.instagram.com/kaftagon
« Le captagon déferle sur le Golfe », par Clément Gibon (paywall, juillet 2023) // ▻https://www.monde-diplomatique.fr/65938
▻https://www.ofdt.fr/publications/collections/etudes-et-recherches/2017/rapport-captagon
Qu’est-ce que le captagon ? Quelles relations entretient le captagon qui circule actuellement sur les marchés des #drogues de la péninsule Arabique avec le Captagon®, médicament #psychotrope placé sous contrôle international dans les années 1980 ? Comment l’offre de ce stupéfiant est-elle structurée ? Où est-il produit ? Par quels groupes de criminalité organisée ? Les terroristes de l’État islamique en consomment-ils avant de passer à l’acte ?
Même si le captagon défraie régulièrement la chronique médiatique ces dernières années, le sujet reste souvent source de confusions et objet de spéculations plus ou moins fantaisistes. Ce rapport, qui développe l’analyse d’un numéro de Drogues, enjeux internationaux, mené par l’Observatoire européen des drogues et des toxicomanies (EMCDDA) pour l’OFDT, s’emploie à apporter des réponses et en formulant des hypothèses sur les pans de la problématique moins bien renseignés.
À partir d’un important travail de terrain au Liban et l’analyse d’une volumineuse documentation, la prétendue « drogues des terroristes » est mise à l’épreuve des faits pour un état des lieux d’autant plus utile qu’il est raisonné et dépassionné.
Drogue. La Silicon Valley carbure aux substances psychédéliques… y compris au boulot
▻https://www.courrierinternational.com/article/drogue-la-silicon-valley-carbure-aux-substances-psychedelique
Le milieu de la tech aux États-Unis carbure aux drogues psychédéliques, raconte “The Wall Street Journal”. Des entrepreneurs vantent les bienfaits des “microdoses” pour la santé et la créativité, allant parfois jusqu’à encourager tacitement leurs employés. Un mouvement qui n’est pas sans lien avec les perspectives mirobolantes qu’offre le développement des substances hallucinogènes à des fins médicales.
The Wall Street Journal
Traduit de l’anglais
Dessin de Willis, Tunisie.
[...]
Tim Sae Koo avait créé une start-up de marketing numérique à San Francisco lorsqu’il a découvert les substances psychédéliques à Coachella, en 2014. Il raconte avoir compris par ce moyen qu’il avait créé son entreprise pour que sa mère soit fière de lui et qu’il était temps de la revendre. “Beaucoup de ces explorations pendant mes voyages psychédéliques m’ont aidé à voir plus clairement que j’avais créé l’entreprise en raison de traumatismes”, témoigne-t-il.
Depuis cinq ans, il organise des cérémonies d’ayahuasca au Costa Rica pour des entrepreneurs et PDG de la tech. Il compte à ce jour plus de 500 participants, y compris quelques fondateurs de start-up qui pèsent plus d’un milliard de dollars, précise-t-il.
#performance (culte de la) #productivité #narco-capitalisme #happycracy
▻https://www.arte.tv/fr/videos/113512-034-A/28-minutes (à partir de 42’25’’) :
Transcription de l’exposé de Marie Bonnisseau :
Jean Mathieu Pernin : Marie, vous, ce soir vous allez nous parler de la fin d’un tabou en entreprise, hein, dans les start up de la Silicon Valley, il est désormais courant de cosommer et de parler de drogues.
Marie Bonnisseau : oui et c’est très sérieux, c’est une tendance qui fait l’objet d’un long article dans le très sérieux Wall Street Journal, la bible des milieux d’affaires américains, et qui racontent comment un demi siècle, plus d’un demi-siècle après le « summer of love », les drogues psychédéliques sont en train de faire leur retour main dans la main avec le capitalisme. Et de citer Elon Musk qui prendrait de la kétamine, Sergey Brin, le cofondateur de Google qui s’autorise parfois quelques champignons hallucinogènes, et plus largement des milliers de cadres de ces start up (j’ai pas le chiffre exact évidemment car c’est illégal) qui, le matin avec leur thé vert, s’administreraient une micro-dose, toute petite dose de LSD, de MDMA, de psylocibe, ce champignon qu’on dit magique, juste avant de se mettre au travail. Ou alors le vendredi avec ce qu’on appelle les « microdosing fridays », oui ça existe.
Alors pourquoi ? Oui ces substances, nous disent-ils, prises en très très petites quantités régulièrement ne donnent non pas des hallucinations mais seraient sensées aider à se concentrer, à être plus présent sur le moment et à penser « out of the box », hors du cadre, vous savez, cette expression chérie de la tech qui survalorise les idées nouvelles, les innovations constantes. L’i-phone n’aurait jamais existé sans LSD, une phrase qu’on attribue à Steve Jobs, et qui est reprise en boucle par ces adeptes, euh ... de la drogue. Renaissance psychédélique qui est beaucoup plus cadrée professionnelle que dans les années 70, et qui est paradoxalement poussée par une méfiance de la jeune génération envers toute l’industrie pharmaceutique accusée de zombifier les patients, l’expression est d’Elon Musk, à coups d’antidépresseurs. Et comme on est dans la Silicon Valley, ce projet s’accompagne de millions de $ d’investissements dans la recherche et les essais cliniques privés sur ces psychotropes qu’on dit à fin thérapeutique. Même si pour le moment beaucoup sont en train de s’auto-administrer ces drogues sans aucun suivi médical et ignorent délibérément cette réalité que je vous rappelle : « l’usage des produits stupéfiants est dangereux pour la santé et strictement interdit par la loi ». Qu’importe, il y a de gros investisseurs qui sont déjà en train de parier sur une prochaine légalisation, ils y croient, de la MDMA, des champignons, et ils prévoient même un marché de 12 millions de $ d’ci la fin de la décennie. En attendant, ils ne craignent pas grand chose :
- La FDA (qui est le régulateur américain) se fiche complétement de nous - ça c’est un adepte du micro-dosing qui explique ça avec beaucoup de cynisme au journal les Échos.
– C’est une industrie, dit-il, qui ne draine pas beaucoup d’argent pour l’instant, qui ne génère pas de violence. Pourquoi aller embêter des Blancs éduqués qui peuvent se payer un avocat ?
Drogues de riches, drogues de privilégiés, que certains d’ailleurs comparent à la cocaïne qui a ravagée Wall Street dans les années 80, et qui transforment aujourd’hui cette « expérience psychédélique » des hippies d’antan en dopage de bureau.
Le mec capable de revendre sa mère, faut se méfier quand même …
Il raconte avoir compris par ce moyen qu’il avait créé son entreprise pour que sa mère soit fière de lui et qu’il était temps de la revendre.
Rinchiusi e sedati: l’abuso quotidiano di psicofarmaci nei Cpr italiani
Nei #Centri_di_permanenza_per_il_rimpatrio le persone ristrette vengono “tenute buone” tramite un uso dei medicinali arbitrario, eccessivo e non focalizzato sulla presa in carico. Dati inediti mostrano la gravità del fenomeno. Da Milano a Roma
“Mentre sono addormentati o storditi, le loro richieste diminuiscono: così le persone trattenute nel Centro di permanenza per il rimpatrio (Cpr) non mangiano, non fanno ‘casino’, vengono rimpatriate e non pretendono i propri diritti. E soprattutto l’ente gestore risparmia, perché gli psicofarmaci costano poco. Il cibo e una persona ‘attiva’, invece, molto di più”. Il racconto di Matteo, nome di fantasia di un operatore che ha lavorato diversi mesi in un Cpr, è confermato da dati inediti ottenuti da Altreconomia e che fotografano un utilizzo elevatissimo di questi farmaci all’interno dei centri di tutta Italia. Una “macchina per le espulsioni” -dove “l’essere umano scompare e restano solo i soldi”, racconta Matteo- a cui il Governo Meloni non vuole rinunciare. Nell’ultima legge di Bilancio sono stati previsti più di 42,5 milioni di euro per l’ampliamento entro il 2025 della rete dei nove Cpr già attivi e il nuovo decreto sull’immigrazione licenziato a marzo 2023, appena dopo i fatti di Cutro, prevede procedure semplificate per la costruzione di nuove strutture, con l’obiettivo di realizzarne almeno una per Regione. Questo nonostante le percentuali dei rimpatri a seguito del trattenimento siano bassissime mentre incalcolabile è il prezzo pagato in termini di salute dalle oltre cinquemila persone che nel 2021 sono transitate nei centri.
Per confrontare i dati ottenuti sulla spesa in farmaci effettuata dagli enti gestori delle strutture, abbiamo chiesto le stesse informazioni al Centro salute immigrati (Isi) di Vercelli, il servizio delle Asl che in Piemonte prende in carico le persone senza regolare permesso di soggiorno (non iscrivili quindi al sistema sanitario nazionale) e segue una popolazione simile a quella dei trattenuti del Cpr anche per età (15-45 anni), provenienza e condizione di “irregolarità”. A Vercelli la spesa in psicofarmaci rappresenta lo 0,6% del totale: al Cpr di via Corelli a Milano, invece, questa cifra è 160 volte più alta (il 64%), al “Brunelleschi” di Torino 110 (44%), a Roma 127,5 (51%), a Caltanissetta Pian del Lago 30 (12%) e a Macomer 25 (10%).
Numeri problematici non solo per l’incidenza degli psicofarmaci sul totale ma anche per la tipologia, all’interno di una filiera difficile da ricostruire e che coinvolge tre attori: l’azienda sanitaria locale, la prefettura e l’ente gestore a cui è affidata, tramite bando, la gestione del centro. “A differenza della realtà carceraria, nel Cpr la cura della salute non è affidata a medici e figure specialistiche che lavorano per il sistema sanitario nazionale, bensì al personale assunto dagli enti gestori il cui ruolo di monitoraggio si è dimostrato carente, se non assente”, spiega Nicola Cocco, medico ed esperto di detenzione amministrativa.
Grazie ai dati raccolti dall’Associazione per gli studi giuridici sull’immigrazione (Asgi) e dall’associazione di volontariato Naga relativi ai farmaci acquistati per il Cpr di Milano tra ottobre 2021 e febbraio 2022, sappiamo però che in cinque mesi la spesa in psicofarmaci è superiore al 60% del totale, di cui oltre la metà ha riguardato il Rivotril (196 scatole): farmaco autorizzato dall’Agenzia italiana del farmaco (Aifa) come antiepilettico ma usato ampiamente come sedativo.
Nel primo caso necessiterebbe una prescrizione ad hoc ma le visite psichiatriche effettuate alle persone trattenute nei mesi che vanno da ottobre 2021 a dicembre 2022 sono solo otto. In alternativa, un utilizzo del farmaco diverso rispetto a quello per cui è stato autorizzato dovrebbe avvenire solo previo consenso informato della persona a cui viene somministrato. “Chiedevano a me, operatore, di darlo, ma io mi rifiutavo perché non potevo farlo, non sono né un medico né un infermiere: i più giovani non sanno neanche che cosa sia questo medicinale ma no, non ho mai visto nessuna acquisizione del consenso”, racconta Matteo. A Torino la spesa in Clonazepam (Rivotril) dal 2017 al 2019 è di 3.348 euro, quasi il 15% del totale (22.128 euro) mentre a Caltanissetta tra il 2021 e il 2022 sappiamo che sono state acquistate 57.040 compresse: 21.300 solo nel 2021, a fronte di 574 persone trattenute. Significa mediamente 37 a testa. “L’utilizzo degli psicofarmaci all’interno dei Cpr è troppo spesso arbitrario, eccessivo e non focalizzato sulla presa in carico e sulla cura degli individui trattenuti, concorrendo ad aggravare la patogenicità di questi luoghi di detenzione”, osserva Cocco.
Si registra inoltre un elevato consumo di derivati delle benzodiazepine, che dovrebbero essere utilizzate quando i disturbi d’ansia o insonnia sono gravi. A Roma in tre anni (2019, 2020 e 2021) sono state acquistate 3.480 compresse di Tavor su un totale di 2.812 trattenuti, cui si aggiungono, tra gli altri, 270 flaconi di Tranquirit da 20 millilitri e 185 fiale intramuscolo di Valium. Gli stessi farmaci li ritroviamo a Caltanissetta: 2.180 pastiglie di Tavor (più 29 fiale) tra il 2021 e il 2022; Zoloft (antidepressivo, 180 compresse); Valium e Bromazepam. Simile la situazione a Milano: tra ottobre 2021 e febbraio 2022 sono state acquistate, tra le altre, 27 scatole di Diazepam e 32 di Zoloft. Una “misura” del malessere che si vive nei centri è dato anche dall’alta spesa in paracetamolo, antidolorifici, gastroprotettori e farmaci per dolori intestinali. Un esempio su tutti: a Roma, in cinque anni, sono state acquistate 154.500 compresse di Buscopan su un totale di 4.200 persone transitate. In media, 36 pastiglie a testa quando un ciclo “normale” ne prevede al massimo 15.
Un quadro eloquente in cui è fortemente problematica la compatibilità tra la permanenza della persona nel centro e l’assunzione di farmaci che prevedono precisi piani terapeutici. Qui entrano in gioco anche i professionisti assunti dall’ente gestore, che devono effettuare lo screening con cui si valuta lo stato di salute della persona trattenuta e l’eventuale necessità di visite specialistiche o terapie specifiche.
A Milano gli psicofarmaci pesano per il 64% sul totale della spesa sanitaria. A Torino per il 44%, a Roma per il 51%. All’Isi di Vercelli appena per lo 0,6%
Infatti, come previsto dallo schema di capitolato che disciplina i contratti d’appalto legati alla gestione dei Cpr italiani, “sono in ogni caso assicurati la visita medica d’ingresso [screening, ndr] nonché, al ricorrere delle esigenze, la somministrazione di farmaci e altre spese mediche”. Non è chiaro però, né dal capitolato né dalla nuova direttiva che regola diversi aspetti del funzionamento dei centri siglata il 19 maggio 2022 dal Dipartimento per le libertà civili e l’immigrazione, in seno al ministero dell’Interno, quali siano le modalità con cui avviene la somministrazione di farmaci e chi effettivamente si faccia carico dei relativi costi.
Dunque ogni Cpr (e quindi ogni ente gestore e ogni prefettura) adotta le proprie prassi, anche in virtù dell’esistenza o meno di protocolli con le Asl che gli uffici del governo sarebbero obbligate a stipulare. Una disomogeneità che genera scarsa trasparenza. Un altro caso di scuola: a Milano la prefettura chiarisce come “i farmaci acquistati dall’ente gestore sono prescritti da personale sanitario dotato di ricettario del Servizio sanitario nazionale, in capo al quale ricadono i relativi costi”. L’Asl a sua volta, ricordando l’esistenza di un protocollo d’intesa stipulato con la Prefettura, riporta che i medici del Cpr possono avvalersi del ricettario regionale per tutto un elenco di prestazioni, ma “non per la prescrizione di farmaci ai cittadini stranieri irregolari”. Un cortocircuito.
Se anche i farmaci venissero forniti seguendo attente prescrizioni e piani terapeutici il problema sarebbe comunque la compatibilità del trattenimento con le patologie delle persone. I “trattenuti” accedono infatti nei Cpr solamente dopo una “visita di idoneità alla vita in comunità ristretta”, che dovrebbe sempre essere svolta da un medico della Asl o dall’azienda ospedaliera. Secondo quanto stabilito dalla citata direttiva del maggio 2022 la visita di idoneità serve a escludere “patologie evidenti come malattie infettive contagiose, disturbi psichiatrici, patologie acute o cronico degenerative che non possano ricevere le cure adeguate in comunità ristrette”.
La presenza tra le “spese” di antipsicotici, antiepilettici o di creme e gel che curano, ad esempio, la scabbia, sembra quindi un “controsenso”. “Se non si può arrivare a parlare di incompatibilità assoluta è perché il regolamento è un riferimento normativo secondario -sottolinea Maurizio Veglio, avvocato di Torino e socio dell’Asgi specializzato in materia di detenzione amministrativa-. Se una prescrizione legislativa specifica che persone con determinate patologie non possono stare nel centro e poi abbiamo percentuali di spesa così alte per farmaci ‘congruenti’ con quel profilo c’è una frizione molto forte”.
“Nel Cpr la cura della salute non è affidata a medici e figure specialistiche che lavorano per il Ssn, bensì al personale assunto dagli enti gestori” – Nicola Cocco
Una frizione che si traduce, concretamente, nella presenza di farmaci acquistati in diversi Cpr come Quetiapina, Olanzapina o Depakin, indicati nella terapia di schizofrenia e disturbo bipolare; Pregabalin (antiepilettico); Akineton, utilizzato per il trattamento del morbo di Parkinson (30mila compresse in due anni a Caltanissetta), piuttosto che il Rivotril. A Macomer, in provincia di Nuoro, l’ente gestore Ors Italia in una comunicazione rivolta alla prefettura il 9 settembre 2020 di cui abbiamo ottenuto copia scrive che la “comunità di persone trattenute è caratterizzata da soggetti con le più svariate criticità […]: tossicodipendenza, soggetti con doppia diagnosi (dipendenza e patologia psichiatrica, ndr), pazienti affetti da patologie dermatologiche”. Uomini e donne per cui non è problematizzato l’ingresso o meno nel centro. E il Servizio per le dipendenze patologiche territoriale (Serd), dal canto suo, ci ha fornito i piani di trattamento degli ultimi tre anni.
Il metadone è presente anche nelle spese di Torino (circa 1.150 euro in quattro anni). Sempre nel capoluogo piemontese, nello stesso periodo, la spesa per la Permetrina, un gel antiscabbia, è di quasi 2.800 euro; una voce che si ritrova anche a Milano e Caltanissetta dove, nel 2022, sono stati acquistati 109 tubetti di Scabianil mentre a Roma, nel 2020, troviamo un farmaco per la tubercolosi (50 compresse di Nicozid). In tutti i Cpr in analisi troviamo anche antimicotici, legati a infezioni fungine (dermatologiche o sistemiche). “Se non c’è incompatibilità assoluta, l’idoneità non può essere valutata su una ‘normale’ vita comunitaria, ma va ‘calibrata’ sulla specificità di quello che sono quelle strutture -conclude Veglio-. A Torino, prima della sua momentanea chiusura a inizio marzo 2023 dormivano sette persone in 35 metri quadrati”. Luoghi definiti eufemisticamente come “non gradevoli” dal ministro dell’Interno Matteo Piantedosi a metà marzo 2023 a commento delle nuove regole sull’ampliamento della rete dei centri rispetto a cui le informazioni sono spesso frammentate o mancanti.
Un tema che ritorna anche rispetto alla spesa sui farmaci. Due esempi: a Palazzo San Gervasio, struttura situata in provincia di Potenza e gestita da Engel Italia, secondo l’Asl nel 2022 la spesa totale è pari ad appena 34 euro (un dato costante dal 2018 in avanti) senza la presenza di psicofarmaci o antipsicotici. Un quadro diverso da quello descritto dai medici operanti all’interno del Centro che, secondo quanto riportato dall’Asgi in un report pubblicato nel giugno 2022, dichiaravano un “massiccio utilizzo di psicofarmaci (Rivotril e Ansiolin) da parte dei trattenuti”. Un copione che si ripete anche per il centro di Gradisca d’Isonzo, in provincia di Gorizia, già finito sotto i riflettori degli inquirenti. A metà gennaio 2023 è iniziato infatti il processo per la morte di Vakhtang Enukidze, 37 anni originario della Georgia, avvenuta il 18 gennaio 2020.
Vakhtang Enukidze è morto nel Cpr di Gradisca d’Isonzo il 18 gennaio 2020 per edema polmonare e cerebrale causato da un cocktail di farmaci e stupefacenti
Come ricostruito sul quotidiano Domani, l’autopsia ha accertato che la causa della morte è edema polmonare e cerebrale per un cocktail di farmaci e stupefacenti. Pochi mesi dopo, il 20 luglio 2020, Orgest Turia, 28enne originario dell’Albania, è morto per overdose di metadone. Due morti che danno ancor più rilevanza all’accesso ai dati. Ma sia l’Azienda sanitaria universitaria Giuliano Isontina (Asugi) sia la prefettura di Gorizia riferiscono ad Altreconomia di non averli a disposizione. In particolare, l’ufficio del governo sottolinea che “l’erogazione dei servizi non avviene tramite rendicontazione delle spese mediche affrontate”. Citando la “documentazione di gara” si specifica che le spese per i farmaci sono ricomprese “nell’ammontare pro-capite pro-die riconosciuto contrattualmente”. Buio pesto anche a Brindisi, Trapani e Bari.
Qualche tribunale inizia però a fare luce. È il caso di Milano, dove a fine gennaio 2023 la giudice Elena Klindani non ha convalidato il prolungamento della detenzione di un ragazzo di 19 anni, rinchiuso in via Corelli da cinque mesi, perché “ogni ulteriore giorno di trattenimento comporta una compromissione incrementale della salute psicofisica per il sostegno della quale non è offerta alcuna specifica assistenza, al di fuori terapia farmacologica” e la salute del giovane “è suscettibile di ulteriore compromissione per via della condizione psicologica determinata dalla protratta restrizione della libertà personale”. Altro che “luogo non gradevole”.
▻https://altreconomia.it/rinchiusi-e-sedati-labuso-quotidiano-di-psicofarmaci-nei-cpr-italiani
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Condizioni di detenzione nei Centri per il Rimpatrio - Conferenza stampa di #Riccardo_Magi
▻https://webtv.camera.it/evento/22168
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“Rinchiusi e sedati” alla Camera dei deputati grazie a @riccardomagi e @cucchi_ilaria che chiedono “spiegazioni urgenti” al ministro Piantedosi sull’abuso di psicofarmaci all’interno dei Cpr denunciato dall’inchiesta: “La verità è una sola, questi luoghi vanno chiusi”
Traduction de l’article publié dans Altreconomia en français :
Des migrants enfermés sous sédatifs dans les centres d’expulsion en Italie
▻https://inkyfada.com/fr/2023/05/23/enquete-migrants-medicaments-expulsion-tunisie-italie
“Perché i Centri di permanenza per il rimpatrio devono indignare”
L’avvocata Giulia Vicini, socia dell’Associazione per gli studi giuridici sull’immigrazione, conosce bene i Cpr e le condizioni di vita di chi vi è trattenuto. In particolare in quello di via Corelli a Milano. Luoghi di privazione della libertà, con garanzie inferiori a quelle della custodia in carcere. Stigmi cittadini. Il suo racconto
Cpr. A dispetto del nome e dei nomi che lo hanno preceduto -Centro di permanenza temporanea (Cpt), Centro di identificazione ed espulsione (Cie), e ora l’acronimo sta per Centro di permanenza per il rimpatrio- si tratta di un luogo di privazione della libertà personale. La stessa struttura di questi centri lo dimostra: alte mura, filo spinato e telecamere sul perimetro. Presidio costante di almeno quattro corpi di forze dell’ordine: esercito, carabinieri, polizia di Stato e Guardia di Finanza.
I francesi hanno trovato un nome per diversificare la privazione della libertà personale dei cittadini stranieri in attesa di rimpatrio dalla detenzione nelle carceri ed è “retention”. In Italia si parla di trattenimento amministrativo. Come lo si voglia chiamare, si tratta della stessa privazione della libertà personale a cui sono sottoposti coloro che sono stati condannati per avere commesso dei reati. Chi sta nel Cpr non può andare da nessuna parte e risponde a regole che sono proprie del carcere, nonostante siano diversi i presupposti per il trattenimento e anche le garanzie e le tutele del trattenuto.
I trattenuti nel Cpr sono cittadini stranieri in attesa dell’espletamento delle procedure di esecuzione di un rimpatrio forzato. Tra i presupposti (quantomeno quelli previsti dalla legge) per il trattenimento presso il Cpr vi è quindi anzitutto di non avere o non avere più un titolo per soggiornare regolarmente nel territorio nazionale, un permesso di soggiorno. Prendendo in prestito uno degli alienanti nomi in voga nel dibattito pubblico, chi può essere trattenuto al Cpr è “irregolare”. O, peggio ancora, “clandestino”. Ma, sempre in forza delle norme di legge, l’irregolarità non è sufficiente perché si possa applicare la misura del trattenimento presso il Cpr. È anche necessario che lo straniero sia “espellibile”, che possa essere destinatario di un provvedimento di rimpatrio. Questo perché l’ordinamento nazionale prevede delle ipotesi in cui il cittadino straniero, pur non avendo un permesso di soggiorno, non può essere allontanato dal territorio nazionale. È il caso dei minori, delle donne in stato di gravidanza e -quantomeno fino alla recente riforma della protezione speciale- di coloro che avevano maturato in Italia dei legami famigliari o sociali significativi e degni di protezione.
Ulteriore presupposto perché le autorità di pubblica sicurezza possano ricorrere al trattenimento è che il provvedimento di rimpatrio comminato possa essere eseguito con la forza. L’uso della forza e il trattenimento sono infatti previsti come ultima ratio per garantire l’esecuzione del rimpatrio. L’ordinamento disciplina delle misure alternative, meno afflittive della libertà personale, quali ad esempio l’obbligo di firma e il ritiro del passaporto.
Questi i presupposti di legge. L’esperienza però ci mostra che nei Cpr vengono spesso trattenute persone inespellibili o che potrebbero avere accesso a misure alternative. Quello che è certo è che chi è trattenuto presso il Cpr non ha commesso alcun reato, o quantomeno non è trattenuto per avere commesso un reato. Il suo trattenimento è unicamente finalizzato a consentire alle autorità di pubblica sicurezza di rimuoverlo forzatamente dal territorio.
Che il trattenimento nel Cpr non sia conseguenza di alcun reato è tanto più evidente se si considera che anche chi vi è trattenuto dopo avere espiato una pena in carcere non lo è per “pagare” una pena -appunto già pagata altrove- ma per essere identificato, in un sistema che si rivela incapace, o forse disinteressato a procedere all’identificazione e al riconoscimento durante la (spesso lunga) permanenza in carcere.
Per riassumere, della popolazione del Cpr fanno parte coloro che entrano nel territorio senza un titolo per l’ingresso o il soggiorno o che entrano con un titolo trattenendosi però oltre la sua scadenza. Coloro che perdono un titolo di soggiorno spesso per cause non a loro imputabili, quali la perdita dell’occupazione. Ma anche i richiedenti asilo. Coloro che chiedono protezione internazionale perché in fuga da persecuzioni e guerre.
Il decreto legge 20/2023 convertito in legge 50/2023 ha peraltro reso il trattenimento del richiedente asilo la norma ogni qualvolta la domanda è presentata “in frontiera”. Dove il concetto di frontiera si amplia a dismisura ricomprendendo territori scelti senza alcuna apparente ragione (si pensi ad esempio Matera) con la conseguenza che alla domanda di protezione presentata in questi territori seguirà un trattenimento. Le direttive europee prescrivono che il trattenimento del richiedente protezione debba rappresentare una misura eccezionale e che si debbano distinguere i luoghi di trattenimento perché diversi sono i presupposti e diverse le procedure e le garanzie. Nondimeno i richiedenti asilo possono essere trattenuti fino a dodici mesi negli stessi luoghi dei cittadini stranieri in attesa di esecuzione del rimpatrio.
Quando e quanto si può essere trattenuti nel Cpr? Sul quando, si è già detto, lo straniero che viene portato al Cpr non è solo quello che è appena entrato in Italia ma anche quello che si trova nel territorio da moltissimi anni e che nel territorio ha costruito un percorso di vita. Sul quanto vale la pena interrogarsi perché la disciplina degli stessi termini del trattenimento dimostra l’esclusiva funzionalità alla conclusione di un procedimento -quello di espulsione- che molto spesso le autorità non portano a termine. La proroga del trattenimento, dopo i primi trenta giorni, può infatti essere consentita dal Giudice di pace solo se “l’accertamento dell’identità e della nazionalità ovvero l’acquisizione di documenti per il viaggio presenti gravi difficoltà”. Il trattenimento può essere prorogato per altri trenta giorni solo se risulta probabile che il rimpatrio venga eseguito. Il trattenimento non solo è funzionale all’esecuzione del rimpatrio ma anche spesso determinato da inefficienze o ritardi della Pubblica amministrazione.
Dove si consuma il trattenimento ai fini del rimpatrio? Nonostante le nostre preoccupazioni e la nostra indignazione riguardino spesso, legittimamente, i Cpr, gli stranieri destinatari di misure di rimpatrio vengono trattenuti anche negli aeroporti. In quella Malpensa in cui i titolari di passaporto italiano transitano senza alcun ostacolo e in cui i cittadini stranieri a cui si contesta di “non avere i documenti in regola” al momento del loro arrivo vengono trattenuti anche fino a otto giorni, in aree sterili, senza vedere la luce del giorno e senza avere accesso ai loro oggetti personali, e poi vengono “accompagnati” all’aereo che li riporta a casa. Dall’entrata in vigore del decreto legge 113/2018 è inoltre possibile trattenere presso dei locali all’interno delle questure in attesa di rimpatrio. E negli uffici di via Montebello della questura di Milano questi locali esistono e vengono comunemente utilizzati.
Infine, quello che forse più deve indignare è come si svolge il trattenimento. Ai trattenuti nel Cpr sono riconosciute garanzie inferiori a quelle della custodia in carcere, tanto nel procedimento che porta alla privazione della libertà, quanto nelle condizioni materiali di tale privazione. Il caso dell’utilizzo della forza pubblica per l’esecuzione del rimpatrio di cittadini stranieri è l’unico per cui -in alcune ipotesi- la legge nazionale esclude la necessità di una convalida giudiziaria. Questo vale per i respingimenti “immediati” ai valichi di frontiera e anche, con l’entrata in vigore del decreto legge 20/2023, per chi è destinatario di misure di espulsione di carattere penale. Anche dove una convalida giudiziaria è prevista, la stessa è molto al di sotto degli standard del giusto processo, con udienze che si svolgono da remoto, senza concedere ai legali adeguato tempo per conferire con l’assistito, e hanno una durata complessiva di poco più di un quarto d’ora. Nel procedimento di convalida, inoltre, opera spesso un’inversione de facto dell’onere della prova in cui lo straniero deve offrire prova documentale di tutto quello che deduce mentre sulle dichiarazioni rese dalla Questura, parte istante, si fa cieco affidamento.
Quanto alle condizioni, l’ampia reportistica risultante dai sopralluoghi effettuati presso i Cpr è più che eloquente. Lo straniero trattenuto non riceve alcuna informativa sui diritti e sui servizi a cui ha titolo. Significativo è che lo stesso venga identificato e arrivando nella sala colloqui con l’avvocato si identifichi con un numero. Quando si iniziano a identificare le persone con i numeri la storia ci insegna che non si arriva mai a nulla di buono.
▻https://altreconomia.it/perche-i-centri-di-permanenza-per-il-rimpatrio-devono-indignare
Abuso di psicofarmaci nei Cpr: perché la versione del ministro Piantedosi non sta in piedi
Intervistato da Piazzapulita sulle terribili condizioni dei trattenuti nei Centri, il titolare del Viminale ha provato a confutare i risultati della nostra inchiesta “Rinchiusi e sedati”. Ma le sue tesi non reggono: dalla presunta richiesta dei reclusi all’ipotizzata presenza solo di persone con reati commessi durante la loro permanenza in Italia
Giovedì 25 maggio su La7 la trasmissione Piazzapulita (▻https://www.la7.it/piazzapulita/video/inchiesta-esclusiva-di-piazzapulita-violenze-e-psicofarmaci-ai-migranti-dentro-a) il servizio di Chiara Proietti D’Ambra ha mostrato immagini inedite sulle condizioni di vita delle persone recluse nei Centri di permanenza per il rimpatrio italiani (Cpr). Il lavoro si è concentrato sulle strutture di Gradisca d’Isonzo (Gorizia) e palazzo San Gervasio (Potenza) dando conto anche dei risultati dell’inchiesta “Rinchiusi e sedati” pubblicata da Altreconomia ad aprile e che per la prima volta ha quantificato, dati alla mano, l’abuso di psicofarmaci in cinque delle nove strutture detentive attualmente attive in Italia.
Le immagini e i dati sono stati mostrati anche al ministro dell’Interno Matteo Piantedosi che ha risposto alle domande della giornalista Roberta Benvenuto (▻https://www.la7.it/piazzapulita/video/piantedosi-se-cpr-gestiti-da-privati-in-modo-insoddisfacente-possibilita-di-gest). Risposte lacunose, giunte tra l’altro prima in televisione rispetto alle quattro interrogazioni parlamentari presentate più di un mese fa da diversi senatori e deputati e tuttora rimaste inevase.
Il ministro ha spiegato di “escludere nella maniera più categorica che vi sia un orientamento della gestione dei Centri finalizzata alla sedazione di massa. C’è una richiesta da parte degli ospiti. Fare il confronto tra le prescrizioni all’esterno e all’interno delle strutture non ha senso perché è più facile che nei Cpr si concentrano persone per cui quel tipo di prescrizioni si rivela normale”. Come descritto nella nostra inchiesta, presentata alla Camera dei Deputati a inizio aprile con Riccardo Magi e Ilaria Cucchi, l’utilizzo di psicofarmaci rispetto a un servizio dell’Asl che prende in carico una popolazione simile è però spropositato: 160 volte in più a Milano, 127,5 a Roma, 60 a Torino e così via.
Il confronto è nato esattamente dalla necessità di quantificare un utilizzo di cui neanche le prefetture hanno contezza per partire da un dato di realtà che vada oltre le testimonianze dei reclusi. Piantedosi dichiara che non è significativo questo confronto perché il “sovrautilizzo” è dovuto al fatto che all’interno dei centri vi sono delle persone per cui quei farmaci sono necessari. Ma nell’inchiesta abbiamo riscontrato un largo utilizzo di Quetiapina, Olanzapina o Depakin, indicati nella terapia di schizofrenia e disturbo bipolare; Pregabalin (antiepilettico); Akineton, utilizzato per il trattamento del morbo di Parkinson (30mila compresse in due anni a Caltanissetta); Rivotril.
Se questi farmaci sono forniti tramite prescrizioni e non somministrati al di fuori di quanto previsto dal foglio illustrativo, significa nei centri si trovano persone con patologie psichiatriche gravi. Ma nel maggio 2022 una direttiva dello stesso ministero dell’Interno aveva specificato che la visita d’ingresso nel Centro per valutare l’idoneità alla “vita” in comunità ristretta nella struttura deve escludere “patologie evidenti come malattie infettive contagiose, disturbi psichiatrici, patologie acute o cronico degenerative che non possano ricevere le cure adeguate in comunità ristrette”. Delle due l’una: o le persone non possono stare nei Centri per la loro condizione sanitaria, oppure i farmaci vengono forniti off-label, senza cioè seguire un preciso piano terapeutico.
Nel centro di via Corelli a Milano, nonostante il 60% delle scatole di farmaci acquistate in cinque mesi sia stato di psicofarmaci, le visite psichiatriche svolte in quasi due anni (quindi un periodo più lungo) sono state appena otto. Un altro segnale inquietante sulle modalità di utilizzo di questi psicofarmaci.
Va ricordato inoltre che all’interno dei Cpr la cura della salute non è affidata a medici che lavorano per il Sistema sanitario nazionale ma da personale assunto dagli enti gestori sulla base di convenzioni ad hoc con prefetture e aziende sanitarie locali. “Il ruolo del monitoraggio si è dimostrato carente se non assente. Il ricorso a specialisti psichiatri e centri di salute mentale, per quanto garantito dalla normativa vigente, risulta spesso difficoltoso dal punto di vista burocratico e poco utilizzato -ha spiegato ad Altreconomia il dottor Nicola Cocco, esperto di detenzione amministrativa-. L’utilizzo degli psicofarmaci all’interno di molti Cpr è appannaggio del personale medico dell’ente gestore, che quasi sempre non ha alcune esperienza di presa in carico della patologia mentale e della dipendenza, tanto più in un contesto complesso come quello della detenzione amministrativa per persone migranti”.
Questo aspetto è problematico anche rispetto alla “giustificazione” avanzata dal ministro Piantedosi rispetto alla richiesta da parte delle stesse persone recluse della somministrazione di questi farmaci. “Dal punto di vista medico la eventuale ‘richiesta’ dei trattenuti non giustifica nulla: gli psicofarmaci vengono somministrati a discrezione del personale sanitario. Sempre”, ricorda Elena Cacello, referente sanitaria del Centro salute immigrati di Vercelli (VC).
La presunta richiesta dei reclusi -presentata come giustificazione risolutiva- conferma in realtà l’inefficienza del sistema. “Vi è spesso una gestione improvvisata di eventuali quadri di patologia mentale dei trattenuti -ribadisce Cocco-. Tale improvvisazione si manifesta attraverso la prescrizione arbitraria di psicofarmaci da parte dei medici degli enti gestori, in mancanza spesso di un percorso di presa in carico e cura, ma solo per la risoluzione del sintomo”. Un sintomo che, considerando che non può essere presente già all’ingresso nel Centro (che quindi dovrebbe escludere il trattenimento), insorge a causa delle pessime condizioni di vita nelle strutture -dove non è prevista alcuna attività, spesso neanche nella disponibilità del proprio telefono cellulare- e dettato anche dalla necessità di “tenere buoni” i reclusi. “Un altro aspetto può ‘spiegare’ questo sovrautilizzo di psicofarmaci a scopo sedativo o tranquillizzante funziona: la somministrazione funziona come una vera e propria ‘camicia di forza farmacologica’ nei confronti delle persone trattenute, al fine di evitare disordini e, non meno importante, l’intervento diretto delle forze di polizia; è evidente come in questo caso l’utilizzo degli psicofarmaci non ha una rilevanza clinica per le persone interessate, bensì di sostegno all’apparato di polizia”.
Il ministro ha dichiarato poi che “all’interno dei Cpr tutte le prestazioni sanitarie sono nella normalità garantite, controllate e monitorate”. Un dato smentito da diverse testimonianze di avvocati e attivisti che si occupano di detenzione amministrativa ma soprattutto da sentenze di tribunali.
Partiamo da quella della giudice Elena Klindani che a fine gennaio 2023 non ha prorogato il trattenimento di un ragazzo di 19 anni rinchiuso in via Corelli a Milano da cinque mesi perché “ogni ulteriore giorno di trattenimento comporta una compromissione incrementale della salute psicofisica per il sostegno della quale non è offerta alcuna specifica assistenza, al di fuori terapia farmacologica” e la salute del giovane “è suscettibile di ulteriore compromissione per via della condizione psicologica determinata dalla protratta restrizione della libertà personale”. Per avere una panoramica completa di quello che succede è utile leggere, tra gli altri, “Il Libro nero del Cpr di Torino”, a cura dell’Associazione per gli studi giuridici sull’immigrazione (Asgi) che racconta “quattro casi di ordinaria ferocia” di persone trattenute nel Cpr da Torino che danno conto dell’insufficiente garanzia rispetto alle cure sanitarie di cui necessitano i trattenuti e il lavoro di denuncia dell’Associazione Naga, con sede a Milano, che da diversi anni segnala la scarsa tutela della salute all’interno del centro di via corelli. E poi i lavori della rete Mai più Lager-No ai Cpr e di LasciateCIEntrare.
Moussa Balde, Wissem Abdel Latif, Vakhtang Enukidze sono solo alcuni dei nomi delle oltre 30 persone morte nei Cpr. Sul suicidio di Balde e di Enukidze sono tutt’ora in corso procedimenti penali, rispettivamente a Torino e a Trieste, per accertare le responsabilità di chi aveva in custodia i due giovani. Di fronte a questo quadro il titolare del Viminale ha parlato di “salute garantita” e dichiarato, solo a seguito dell’insistenza della giornalista, che è “possibile, probabile” che siano necessari più controlli.
▻https://www.youtube.com/watch?v=OQF1F1lyFRY&embeds_referring_euri=https%3A%2F%2Faltreconomia.it%2F&
Infine il ministro ha sottolineato che nei Cpr sarebbero presenti solamente persone con reati commessi durante la loro permanenza in Italia per una “prassi che si è consolidata negli anni”. “L’articolo 32 sul diritto alla salute è garantito a tutti, a prescindere dal loro passato”, ha giustamente risposto in studio lo psicoterapeuta Leonardo Mendolicchio.
Ma il punto è che quanto detto da Matteo Piantedosi è falso. Secondo dati ottenuti da Altreconomia, e forniti proprio dal ministero dell’Interno, nel 2021 sono state 987 le persone che hanno fatto ingresso nei Cpr direttamente dal carcere: il 19% del totale di 5.174 trattenuti. Una percentuale a cui vanno certamente aggiunti coloro che hanno precedenti penali e vengono rintracciati sul territorio successivamente alla loro scarcerazione ma che comunque smentisce la versione governativa.
Il ministro dichiara che non voler “rinforzare il sistema di espulsione e rimpatrio” sarebbe “omissivo” da parte di qualsiasi governo. Negli ultimi quattro anni la percentuale delle persone trattenute effettivamente rimpatriate ha superato il 50% solo nel 2017: questi centri non raggiungono quindi nemmeno l’obiettivo per cui sarebbero stati creati, sulla carta. La presunta omissione non passa dall’esistenza di queste strutture.
Piantedosi ha poi paradossalmente auspicato una “collaborazione da parte degli ospiti” perché terribili scene come quelle mostrate nel servizio non avvengano più. Quasi a dire che i diritti fondamentali fossero materia da elargire, a mo’ di premio al merito, e non invece da garantire punto e basta. “Il Cpr è psicopatogeno di per sé e come sistema -conclude Cocco-. Le proteste sono legittime, sono un diritto. Chiedere più collaborazione è quasi come impedire a qualcuno di poter fare lo sciopero della fame: utilizzare il proprio corpo è la extrema ratio che si ha per manifestare il proprio malessere. Tocca allo Stato evitare che le persone si facciano male o muoiano. Non certo ai reclusi”. Che il ministro, nella lunga sequela di falsità, chiama “ospiti”.
▻https://altreconomia.it/abuso-di-psicofarmaci-nei-cpr-perche-la-versione-del-ministro-piantedos
Pioggia di ansiolitici al Cpr di #Palazzo_San_Gervasio per rendere innocui i reclusi
Oltre 2.800 pastiglie in appena sei mesi per poco più di 400 trattenuti transitati: i dati inediti sulla struttura in provincia di Potenza. La Procura intanto indaga sulla gestione di Engel Italia. Gli psicofarmaci sarebbero serviti a “neutralizzare ogni possibile lamentela per le condizioni disumane in cui spesso si trovavano a vivere le persone”
Una scatola di psicofarmaci per ogni persona che è entrata al Cpr di Palazzo San Gervasio tra gennaio e luglio 2022. I dati inediti ottenuti da Altreconomia fotografano l’abuso dell’antiepilettico Rivotril e di benzodiazepine all’interno della struttura, su cui sta indagando anche la Procura di Potenza. “Le situazioni di degrado e non conformità al rispetto della persona umana e dei diritti in cui si trovavano a vivere i reclusi -scrivono gli inquirenti nell’ordinanza applicativa di misure cautelari di fine dicembre 2023 rivolta, tra gli altri, ad Alessandro Forlenza amministratore di fatto della Engel Italia Srl, che ha gestito il centro dal 29 ottobre 2018 al 23 giugno 2023- venivano lenite dall’uso inappropriato di farmaci sedativi volti a rendere gli ospiti innocui e quindi neutralizzare ogni loro possibile lamentela per le condizioni disumane in cui spesso si trovavano a vivere”.
In sei mesi di spesa, da gennaio a luglio 2022, il 38% delle 791 scatole di farmaci acquistati erano psicofarmaci, per un totale di oltre 2.800 tra compresse e capsule e 1.550 millilitri in fiale o flaconi. Numeri esorbitanti se si considera che, secondo i dati della prefettura, la presenza media in struttura è stata di 70 persone con circa 400 transiti in sei mesi. Tra i farmaci acquistati troviamo soprattutto sedativi e ansiolitici come il Diazepam (65 scatole), l’Alprazolam (45), Tavor (14) ma anche Rivotril (77 confezioni), un antiepilettico con importanti effetti secondari di stordimento. “Tale farmaco veniva acquistato sistematicamente in quantità tali da non rimanere mai senza copertura -ha spiegato una delle operatrici sentite dalla Procura di Potenza-. Senza Rivotril sarebbe scoppiata la rivolta”.
Gli inquirenti hanno così focalizzato la loro attenzione, rispetto all’operato della Engel Italia Srl, società madre di Martinina Srl, sotto indagine a Milano per presunte frodi nella gestione del Cpr di via Corelli, anche sull’utilizzo smodato degli psicofarmaci. Per diversi motivi. L’antiepilettico “Rivotril” dovrebbe essere utilizzato off-label, quindi al di fuori dei casi in cui la persona soffre di epilessia, solo laddove non vi siano “valide alternative terapeutiche” e in ogni caso con l’acquisizione del consenso della persona di cui, però, secondo la Procura, non vi sarebbe “alcuna traccia”.
“Risulta che l’uso del medicinale -come si legge nell’ordinanza di custodia cautelare- prescindeva dalla volontà del paziente e corrispondeva alla specifica necessità di controllare illecitamente l’ordine pubblico interno da parte della Engel”. Che per la gestione del centro ha ricevuto oltre 2,8 milioni di euro dalla prefettura di Potenza.
Un problema di quantità ma anche di modalità di somministrazione e prescrizione. La direzione dell’ente gestore, sempre stando alle ricostruzioni degli inquirenti, avrebbe richiesto “a seconda delle esigenze” di ridurre le dosi “per risparmiare sui costi del farmaco” allungando i flaconi con l’acqua. Ma non solo. Due medici operanti all’interno del Cpr sarebbero indagati per la redazione di “false ricette per la dispensazione dei predetti farmaci a carico del Servizio sanitario nazionale”.
Con riferimento sempre agli psicofarmaci, “su 2.635 confezioni dispensate tra gennaio 2018 e agosto 2019 dai due medici ben 2.235 erano destinati a pazienti identificati con Stp (codice fiscale per chi non ha un permesso di soggiorno, ndr) e quindi presumibilmente ospitati presso il Cpr di Palazzo San Gervasio”. Con un dettaglio non di poco conto. Diverse prescrizioni sarebbero state destinate a soggetti, ordinanza alla mano, che erano già usciti dal Cpr. Un modo, presumibilmente, per continuare ad acquistare scatole di farmaci gravando sul sistema sanitario nazionale e non sull’ente gestore.
I dati ottenuti da Altreconomia sui farmaci comprati dalla Engel Italia Srl potrebbero quindi essere solo una fetta di quelli somministrati perché riguardano quelli per cui la società ha chiesto rimborso dalla prefettura. Ma escludono quelli “passati” dall’azienda sanitaria. Rispetto a cui, però, i conti non tornano: nella nostra inchiesta “Rinchiusi e sedati” pubblicata ad aprile 2023 si è dato conto del riscontro dell’Asl territoriale che ha dichiarato importi bassissimi. Nei primi dieci mesi del 2022 in totale 19 prescrizioni e 34,7 euro di farmaci destinati al Cpr. Qualcosa, stando anche ai dati della Procura, non torna.
Oltre agli psicofarmaci -tra cui troviamo anche la Quetiapina, antipsicotico prescrivibile per gravi patologie psichiatriche- nei farmaci acquistati dalla Engel si trovano diverse tipologie di farmaci acquistati che raccontano della presenza all’interno della struttura di persone dalla salute precaria. Due esempi su tutti: la Spiriva, prescrivibile per la broncopneumopatia, una malattia dell’apparato respiratorio caratterizzata da un’ostruzione irreversibile delle vie aeree e il Palexia, usato per il trattamento del dolore cronico grave in adulti che possono essere curati adeguatamente solo con antidolorifici oppioidi.
Dal 20 giugno 2023 Engel Italia Srl non è più l’ente gestore del Cpr di Palazzo San Gervasio. Ad aggiudicarsi il nuovo appalto per 128 posti, con importo a base d’asta di 2,2 milioni di euro, è stata #Officine_Sociali, cooperativa di Priolo Gargallo in provincia di Siracusa. Officine Sociali ha partecipato a diverse gare per la gestione di Cpr e grandi strutture di accoglienza nel corso degli anni, finendo per aggiudicarsi la gestione dell’hotspot di Taranto e Pozzallo; per quest’utimo ha incassato, da inizio dicembre 2021 a giugno 2023, oltre 1,3 milioni di euro. Pochi mesi prima della gara indetta dalla prefettura di Potenza per la gestione del Cpr, Officine sociali costituiva un “raggruppamento temporaneo di imprese” con Martinina Srl, la nuova “creatura” di Forlenza, per aggiudicarsi la gara per la gestione del Cpr di Gorizia. Un anno prima, le due società avevano gareggiato insieme per vincere l’appalto di Torino. Una sinergia di intenti.
Tornando alla gestione di #Engel_Italia Srl “il livello di assistenza e di cura”, secondo la Procura, sarebbe stato “insufficiente a garantire loro le modalità di trattenimento idonee ad assicurare la necessaria assistenza ed il pieno rispetto della dignità umana”. Il servizio medico sarebbe stato garantito 4.402 ore in meno di quanto, quello infermieristico di più di 11mila in meno nel periodo compreso tra febbraio 2021 al 31 ottobre 2022. “Nell’ambulatorio è sempre mancata l’acqua corrente”, si legge nell’ordinanza. Per la gestione del Cpr di Potenza sono indagati anche dottori, due albergatori della zona, un commissario e due ispettori di polizia. “Gli ospiti apparivano infatti molto provati proprio dal contesto in cui si trovavano a vivere -ha raccontato un’operatrice sentita dalla Procura-. Dopo qualche settimana di permanenza alcuni di loro cominciavano a sviluppare comportamenti ossessivi come il camminare in cerchio”.
A Milano intanto si verificano nuove proteste e violenze sui trattenuti nonostante il commissariamento, così come a Caltanissetta, dove la condizione di vita nelle strutture è insostenibile (un video dall’interno lo dimostra) fino ad arrivare Trapani, con la condanna del governo italiano da parte della Corte europea per i diritti dell’uomo per trattamenti inumani e degradanti a danni di un recluso nel Cpr. Tutto questo a meno di una settimana di distanza dal suicidio di Ousmane Sylla che ha acceso i riflettori sull’attuale gestione da parte di Ors Italia della struttura di Ponte Galeria a Roma. Intanto il ministero dell’Interno resta in silenzio: a “camminare in cerchio” sembra non essere solamente chi è trattenuto. Perché il sistema Cpr non va messo in discussione.
▻https://altreconomia.it/pioggia-di-ansiolitici-al-cpr-di-palazzo-san-gervasio-per-rendere-innoc
Santé mentale et soins psychiques de l’enfant : la surmédication dépasse toutes les bornes scientifiques
▻https://theconversation.com/sante-mentale-et-soins-psychiques-de-lenfant-la-surmedication-depas
Pour la seule année 2021, la consommation chez l’enfant et l’adolescent a augmenté de :
7,5 % pour les antipsychotiques,
16 % pour les anxiolytiques,
23 % pour les antidépresseurs,
224 % pour les hypnotiques.
Plus largement, l’analyse de la consommation de 59 classes de médicaments psychotropes délivrés sur ordonnance en pharmacie chez les 0-19 ans pour l’ensemble des bénéficiaires du Régime Général montre que, pour chaque année entre 2018 et 2021, la consommation est supérieure à celle de l’année précédente et inférieure à celle l’année suivante. Ce qui suggère une augmentation continue de la consommation pour l’ensemble des médicaments.
Une Borne au gouvernement, ça donnent envie aux gosses de dépasser les bornes de la massue chimique.
Ça se tient !
#Santé_mentale : « des dizaines de milliers d’enfants » sont sous #psychotropes, alerte un rapport
▻https://seenthis.net/messages/994184
Ce qui est mis en exergue, c’est qu’il y a une forte augmentation de la médication des enfants faute d’une prise en charge humaine et accessible.
Les CMP sont totalement saturés et l’accès médical de plus en plus compliqué alors qu’en cette période anomique, les besoins sont croissants.
@fil : désolé pour ma réaction mais j’avais mal compris.
Non, il est hors de question de stigmatiser les enfants et ados à qui sont prescrits ces traitements. De même pour leurs familles.
Je rajouterai que, sur les notices des médicaments de ce type, il y a des mises en garde quant aux effets secondaires possibles sur les patients les plus jeunes (j’ai pris le cas du Zoloft ou sertraline) :
Suicide/pensées suicidaires/tentatives de suicide ou aggravation clinique
La dépression est associée à un risque accru d’idées suicidaires, d’auto-agression et de suicide (comportement de type suicidaire). Ce risque persiste jusqu’à obtention d’une rémission significative. L’amélioration clinique pouvant ne pas survenir avant plusieurs semaines de traitement, les patients devront être surveillés étroitement jusqu’à obtention de cette amélioration. L’expérience clinique montre que le risque de suicide peut augmenter en tout début de rétablissement.
Les autres troubles psychiatriques dans lesquels la sertraline est prescrite, peuvent être également associés à un risque accru de comportement suicidaire. En outre, ces troubles peuvent être associés à un épisode dépressif majeur. Les mêmes précautions d’emploi que celles mentionnées pour les patients souffrant d’épisodes dépressifs majeurs devront donc être appliquées aux patients présentant d’autres troubles psychiatriques.
Les patients présentant des antécédents de comportement de type suicidaire ou ceux exprimant des idées suicidaires significatives avant de débuter le traitement présentent un risque plus élevé de survenue d’idées suicidaires ou de comportements de type suicidaire, et doivent faire l’objet d’une surveillance étroite au cours du traitement. Une méta-analyse d’études cliniques contrôlées versus placebo sur l’utilisation d’antidépresseurs chez l’adulte présentant des troubles psychiatriques a montré une augmentation du risque de comportement de type suicidaire chez les patients de moins de 25 ans traités par antidépresseurs par rapport à ceux recevant un placebo.
Une surveillance étroite des patients, et en particulier de ceux à haut risque, devra accompagner le traitement médicamenteux, particulièrement en début de traitement et lors des changements de dose.
Les patients (et leur entourage) devront être avertis de la nécessité de surveiller la survenue d’une aggravation clinique, l’apparition d’idées/comportements suicidaires et tout changement anormal du comportement et, si ces symptômes survenaient, de prendre immédiatement un avis médical.
Population pédiatrique
La sertraline est déconseillée chez les enfants et adolescents de moins de 18 ans, à l’exception des patients présentant des troubles obsessionnels compulsifs âgés de 6 à 17 ans. Des comportements de type suicidaire (tentatives de suicide et idées suicidaires) et de type hostile (principalement agressivité, comportement d’opposition et colère) ont été plus fréquemment observés au cours des études cliniques chez les enfants et adolescents traités par antidépresseurs par rapport à ceux traités par placebo. Si, en cas de nécessité clinique, la décision de traiter est néanmoins prise, le patient devra faire l’objet d’une surveillance attentive pour détecter l’apparition de symptômes suicidaires en particulier à l’initiation du traitement. La sécurité à long terme relative au développement cognitif, émotionnel, physique et pubertaire des enfants et adolescents âgés de 6 à 16 ans a été évaluée dans une étude observationnelle à long terme pendant 3 ans maximum (voir rubrique 5.1). Quelques cas de retard de croissance et de puberté ont été rapportés après la commercialisation. La pertinence clinique et la causalité ne sont néanmoins pas clairement définies (voir rubrique 5.3 Données de sécurité préclinique correspondantes). Le médecin devra exercer une surveillance des patients pédiatriques poursuivant un traitement à long terme pour détecter toute anomalie de croissance et de développement.
Alors, non seulement, on te dit que la prise de ce type d’anti-dépresseur (inhibiteur non sélectif de la recapture de la sérotonine) peut augmenter le risque de suicide et d’auto-agression mais qu’en plus, il n’est pas certain qu’il agisse de façon significative sur ce symptôme majeur d’un épisode dépressif. Ils font quand même très fort les fabricants et leurs prescripteurs.
#Santé_mentale : « des dizaines de milliers d’enfants » sont sous #psychotropes, alerte un rapport
▻https://www.ladepeche.fr/2023/03/13/sante-mentale-des-dizaines-de-milliers-denfants-sont-sous-psychotropes-ale
C’est ce que révèle un récent rapport du Haut Conseil de la famille, de l’enfance et de l’âge (HCFEA) intitulé « Quand les enfants vont mal, comment les aider ? », publié le 7 mars, et relayé par Le Parisien ce lundi 13 mars. En 2021, 5% des mineurs consommaient des psychotropes, soit deux fois plus qu’il y a dix ans. Un phénomène loin d’être isolé qui concerne aujourd’hui « des dizaines de milliers d’enfants », pointe l’instance
En détail, d’après ce document, qui cite des chiffres transmis par la Caisse nationale de l’assurance maladie (Cnam) et des travaux récents de l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM), entre 2014 et 2021, chez les moins de 20 ans, le taux de consommation d’antipsychotiques a grimpé de + 48,54%. La consommation d’antidépresseurs a augmenté de + 62,58% et celle de psychostimulants de + 78,07%. Enfin, concernant les hypnotiques et les sédatifs, les autorités notent une hausse inquiétante de + 155,48%.
« Une priorité et une urgence des #politiques de #santé »
"Il faudrait être aveugle aujourd’hui pour ne pas faire de la santé mentale des enfants et adolescents une priorité et une urgence des politiques de santé, comme le recommande l’OMS.
L’analyse des bases de données de santé montre également l’impact des facteurs sociaux sur le risque de diagnostic d’hyperactivité et la #médication des enfants. Ainsi, entre 2010 et 2019, 35,2 à 38,8 % des enfants diagnostiqués TDAH vivaient dans des familles bénéficiant de la CMU ou de la CMU-C alors que ces aides ne sont attribuées qu’à 7,8 % de la population française.
Le diagnostic de TDAH est donc beaucoup plus fréquent chez les enfants des familles les plus défavorisées. Si l’on considère également les enfants TDAH présentant un diagnostic de défavorisation sociale154, le pourcentage d’enfants présentant des difficultés sociales au sein de la cohorte TDAH varie entre 39,8 et 42,6 % sur la période.
Ces constats sont identiques pour la consommation de méthylphénidate : Les diagnostics de défavorisation sont répertoriés dans la nomenclature CIM-10 à la rubrique « Sujets dont la santé peut être menacée par des conditions socioéconomiques et psychosociales ». Nous nous sommes référés aux codages suivants : Z55, difficultés liées à l’éducation et l’alphabétisation ; Z56, difficultés liées à l’emploi et au chômage ; Z57, exposition professionnelle à des facteurs de risque ; Z58, difficultés liées à l’environnement physique ; Z59, difficultés liées au logement et aux conditions économiques ; Z60, difficultés liées à l’environnement social ; Z61, difficultés liées à une enfance malheureuse ; Z62, autres difficultés liées à l’éducation ; Z63, autres difficultés liées à l’entourage immédiat, y compris la situation familiale ; Z64, difficultés liées à certaines situations psycho-sociales ; Z65, difficultés liées à d’autres situations psychosociales.
Le diagnostic de TDAH et la médication par psychostimulant sont donc beaucoup plus fréquents chez les enfants des familles les plus défavorisées. S’il n’existe pas encore de données comparables pour la dépression chez l’enfant et l’adolescent en France, l’impact des difficultés sociales sur la dépression chez l’enfant est scientifiquement établi (cf. supra).
▻https://www.strategie.gouv.fr/sites/strategie.gouv.fr/files/atoms/files/hcfea_sme_rapport_13032023.pdf
Santé mentale et soins psychiques de l’enfant : la surmédication dépasse toutes les bornes scientifiques
▻https://seenthis.net/messages/994233
“#Alcool et dans les relations affectives ou sexuelles : #transactions, #consentements, zones grises ?”
Cette #conférence est l’occasion d’aborder le rôle de la consommation de #psychotropes dans la #sexualité, et de questionner la façon dont les #espaces_urbains (des #espaces_domestiques – de l’#intimité du couple à la #fête_privée ; aux espaces de #sociabilité_nocturne) sont impliqués et transformés par ces pratiques.
▻https://www.youtube.com/watch?v=j8G6IjP4ebY&feature=emb_logo
Hydroxychloroquine (Plaquenil®) et substances psychoactives : message à l’attention des usagers de drogues et aux patients sous traitements psychoactifs
CENTRE D’ADDICTOVIGILANCE DE PARIS (CEIP-A), le 26 mars 2020
▻http://addictovigilance.aphp.fr/2020/03/26/hydroxychloroquine-plaquenil-substances-psychoactives-message-
L’hydroxychloroquine est une substance torsadogène (troubles du rythme graves). En association avec d’autres substances torsadogènes, le risque est accentué :
-Substances illicites : Vous prenez des drogues ? Il faut savoir que certaines substances psychoactives dont la cocaïne, les amphétamines et le cannabis sont toutes susceptibles d’être arythmogènes.
-Substances médicamenteuses : vous êtes sous MSO (méthadone ou buprénorphine), sachez que le Plaquenil® peut augmenter le risque de troubles du rythme.
Vous prenez du tramadol, sachez qu’il existe également ce risque cardiaque. De même si vous êtes traités par hydroxyzine, antidépresseurs (imipramine, mirtazapine, fluoxétine, citalopram, clomipramine, sertraline, venlafaxine), et antipsychotiques (clozapine, quétiapine, risperidone, aripiprazole, prométhazine, haloperidol, cyamemazine)
#coronavirus #addictions #chloroquine #psychotropes #drogues
La pilule de l’obéissance
À l’origine, le remède ne devait concerner que les #enfants « hyperactifs », une pathologie relativement rare. Mais depuis quelques années, aux États-Unis, tout bambin quelque peu turbulent peut se voir prescrire de la #Ritaline, un #médicament voisin des amphétamines qui fait également fureur sur les campus. Après avoir inondé le marché américain, la pilule miracle se répand en France.
▻https://www.monde-diplomatique.fr/2019/12/BRYGO/61087
#santé #enfance #hyperactivité
Déjà en cours il y a une dizaine d’années. Je ne connais pas l’ampleur du problème, mais j’avais rencontré une mère abandonnée — je trouve ça mieux que « mère célibataire » qui peut laisser penser que sa situation était un choix — épuisée qui n’arrivait pas à contrôler l’énergie de son petit dernier (essentiellement par manque d’aide et de ressources). Elle était soulagée par la mise sous Ritaline de son gosse. C’était effrayant de voir ce gosse domestiqué façon robot, mais je ne pouvais absolument rien dire à ce sujet à cette mère qui était déjà dans une grande souffrance.
Le petit dernier, l’Adhansia, sort des usines de Purdue Pharma , le laboratoire de l’OxyContin, considéré comme le principal responsable de la crise des #opioïdes (400 000 morts en vingt ans) (11). « Je viens d’un programme où on essaie de baisser les doses, de favoriser les thérapies comportementales, d’arrêter les médicaments, poursuit Mme O’Rourke. Mon but, c’est qu’ils soient capables d’être des enfants, de jouer et d’apprendre. Je n’ai jamais vu d’effets négatifs à long terme, excepté une croissance perturbée. Le plus grand problème, ce serait l’addiction, surtout pour les adolescents, ainsi que la revente. » Pour elle, ça ne fait pas de doute, « la télévision est responsable en grande partie du TDAH. C’est la première baby-sitter du pays ». Dans sa salle d’attente, encore un garçon. Jayden, 12 ans, « ne tient pas en place ». Diagnostiqué hyperactif, il est sous psychotropes depuis quatre ans. Sa mère, Tasha, commente : « Quand il ne les prend pas, il est insupportable. » L’école ? « Je pense que c’est ennuyeux, répond Jayden. Lire est ennuyeux. Rester assis toute la journée est ennuyeux. Je préfère jouer au base-ball avec mon père, ou à Fortnite, World of Warcraft ou NBA 2K [des jeux vidéo] avec mes copains. »
On ne parle que des garçons par rapport à ces produits. C’est peut être une solution que les femmes (mères, personnel enseignant et personnel medical qui sont largment fémininisés) ont trouvé pour rendre un peu moins insupportables les comportements masculins.
« Je préfère jouer au base-ball avec mon père, ou à Fortnite, World of Warcraft ou NBA 2K [des jeux vidéo] avec mes copains. »
Il me semble qu’il y a une histoire de domination masculine dans tout ceci, les filles sont « rithalinés » sans chimie par la culture du viol.
Quand même @monolecte il y a aussi des femmes qui foutent le père dehors, souvent avec raison d’ailleurs ! et même si il est très content de retrouver sa « liberté » et qu’il ne paye pas la pension, j’estime que cela n’en fait pas une « femme abandonnée » pis on dirait qu’on parle d’un chien. Non plus qu’une femme célibataire, d’ailleurs. #famille_monoparentale c’est pas mal parce que oui, même seule avec un enfant c’est une famille, n’en déplaise à certaines pourritures de psys. Alors disons #mère_monoparentale ?
les filles sont « rithalinés » sans chimie par la culture du viol
Affreusement d’accord avec toi :/
▻https://onlinelibrary.wiley.com/doi/abs/10.1002/cbl.30337
It is estimated that half to three‐quarters of all women with attention‐deficit/hyperactivity disorder (ADHD) are undiagnosed. Boys are more likely to be given an ADHD diagnosis (13.2%) than girls (5.6%). Girls are also diagnosed, on average, 5 years later than boys (boys at age 7, girls at age 12) (Foley, 2018).
Sur les chemins globalisés du #khat, cette « amphétamine » de la Corne de l’Afrique
▻http://theconversation.com/sur-les-chemins-globalises-du-khat-cette-amphetamine-de-la-corne-de
Le comité de la pharmacodépendance de l’OMS n’inscrit cependant pas le catha edulis dans la « Convention des Nations unies sur les #psychotropes de 1971 ».
En effet, seules deux des principales substances actives contenues dans les feuilles de khat, et non les feuilles elles-mêmes, sont visées par cette convention : la cathinone (inscrite au tableau I) et la cathine (tableau IV) – qui partagent les propriétés des amphétamines de synthèse mais dont les effets, « naturels », sont beaucoup plus faibles.
#STOP1921, club social de chanvre et thérapies psychéliques
▻http://www.radiopanik.org/emissions/clip-radio/-stop1921-club-social-de-chanvre-et-therapies-psycheliques
Au programme :
Sébastien Alexandre, directeur de la FEDITO (fédération bruxelloise des institutions pour toxicomanes), viendra nous présenter la campagne #STOP1921 : www.stop1921.be Xavier de "Tire ton plant", club social de chanvre, reviendra notamment sur leur procès : www.trektuwplant.be Olivier, réalisateur du documentaire radio « Takiwasi, la maison qui chante », reviendra sur une cure de désintox singulière proposée au Péru. David, qui parlera de sa propre expérience avec l’iboga, une plante visionnaire issue du Gabon.
Plus d’infos sur la soirée :
"La loi #drogues a été écrite le 24 février 1921. Il est temps de la changer. Viens célébrer les funestes 98 ans d’une loi d’un autre temps et, par la même occasion, les 30 ans de la Liaison Antiprohibitionniste !"
le 23 février dès (...)
#prohibition #ayahuasca #iboga #cannabis_social_club #psychotropes #thérapie #désintoxication #drogues,prohibition,ayahuasca,iboga,cannabis_social_club,psychotropes,thérapie,désintoxication
▻http://www.radiopanik.org/media/sounds/clip-radio/-stop1921-club-social-de-chanvre-et-therapies-psycheliques_06347__1.mp3
Le premier médicament connecté autorisé aux Etats-Unis
▻http://abonnes.lemonde.fr/sciences/article/2017/11/20/le-premier-comprime-connecte-autorise-aux-etats-unis_5217617_1650684
Les patients qui consentiraient à la prescription de cet antipsychotique connecté suivront leur traitement à la trace par un procédé astucieux. Chaque comprimé contient un capteur composé de cuivre, de magnésium et de silicium qui sera éliminé par voie digestive. Une fois au contact des sucs gastriques, la puce subit une réaction d’oxydo-réduction. Elle fonctionne comme une batterie : elle émet un signal capté par un patch collé sur les côtes du patient. Le patch transmet par Bluetooth les informations recueillies à une application sur le smartphone du patient. Ce dernier décide qui, parmi son médecin et ses proches, a accès à ces informations. Celles-ci seront stockées sur un serveur sécurisé.
Yep, c’est sûr, aucune chance qu’il y ait un bug, c’est pas de l’informatique ;-)
Miais tout s’explique quand on regarde du côté des brevets
L’agence fédérale américaine a toutefois souligné que « la capacité du produit à améliorer la manière dont les patients se conforment à leur schéma thérapeutique n’a pas été démontrée ». Elle met également en garde sur « une utilisation en temps réel ou en situation d’urgence du traçage de l’ingestion du produit, car la détection peut être retardée ou ne pas avoir lieu ».
Pour son nouveau produit, Otsuka a fait du neuf avec du vieux. Il avait obtenu en 2002 l’AMM américaine dans l’indication de schizophrénie pour l’aripiprazole, qu’il avait commercialisé sous le nom d’Abilify. Les ventes florissantes de 2011 à 2013 s’élevaient à 5 à 6 millions de dollars par an aux Etats-Unis avant de décroître de plus en plus rapidement jusqu’en 2015, année où le brevet d’Otsuka a expiré. De nombreuses formes génériques sont alors apparues sur le marché, à un prix nettement inférieur.
Sans parler de la collecte de données
Sur le plan éthique, la sécurité et l’accès aux données ainsi collectées, les avis divergent. L’industriel et son partenaire, Proteus, insistent sur le fait que le patient décide à qui il donne accès à ses données et qu’il peut retirer cette autorisation à tout moment. Le docteur Fond estime qu’il n’y a ni plus ni moins de problèmes qu’avec la forme injectable qui requiert également le consentement du patient. De son côté, le docteur Hodé s’inquiète « du risque de voir des assureurs menacer de remettre en question leurs remboursements si le patient ne prouve pas qu’il a pris systématiquement son traitement ».
Guide pour décrocher des médicaments ~#psychotropes en réduisant les effets nocifs.
Que l’on soit pour ou contre la prise de traitements psychotropes, quand arrive la question de leur arrêt, la réponse ne peut être simple. Parce qu’ils provoquent une dépendance, des effets secondaires, mais aussi car ils viennent remplir un rôle dans notre vie à partir du moment où on les prend, ces médicaments sont difficiles à arrêter. Ce guide écrit par Will Hall et publié par The Icarus project et Freedom Center rassemble des informations sur l’arrêt et/ou la diminution des médicaments psychotropes. Il a été édité en plusieurs langues, et voici ici une version francophone.
▻http://brest.mediaslibres.org/spip.php?article508
▻http://www.willhall.net/files/ComingOffPsychDrugsHarmReductGuide-French.pdf
▻http://brest.mediaslibres.org/home/chroot_ml/ml-brest/ml-brest/public_html/local/cache-vignettes/L166xH200/arton508-48983.jpg?1472289892
#psychiatrie
Nostalgie de la magie - La méridienne
▻http://www.la-meridienne.info/Nostalgie-de-la-magie
J’ai un nouveau blog :)
Grâce à @baroug
Je tâtonne en attendant l’illumination (« Je sais ! Je veux écrire sur la culture des patates ! »). Différentes pistes se présentent. Je les suis, au cas où elles mèneraient quelque part, mais, la plupart du temps, je les abandonne assez vite. Parfois, j’y crois sincèrement. C’est la période où mon entourage me traite avec la diplomatie et la patience gentille qu’on témoigne aux grands mythomanes (« La culture des patates ? Mais oui, pourquoi pas ? Oh, tu as déjà écrit quatre pages et demie ? C’est très impressionnant, Mona »). Alors je lis des livres sur l’écriture, comme je feuilletterais des guides de voyage sur un pays que j’aurais adoré visiter mais où je serais dans l’impossibilité de retourner pour le moment. Un peu par hasard, je suis tombée sur ceux de deux auteurs dont on pourrait croire qu’ils n’ont pas grand-chose en commun, à part peut-être qu’ils appartiennent tous deux à des sous-genres méprisés (quoique à des degrés divers), respectivement le roman à l’eau de rose et le roman d’épouvante : Comme par magie d’Elizabeth Gilbert (2015) et Écriture de Stephen King (2000) [1].
J’aime bien le code qui affiche les renvois de notes dans la marge au fur et à mesure de la lecture…
Tite remarqe pour @baroug : il faudrait modifier la propriété overlfow de .notebox de scroll à auto pour éviter d’avoir des barres de scroll vides lorsqu’aucune note n’est affichée ;)
En effet, c’est l’inconvénient de dev sur mac et de pas checker ailleurs : y’a plus de barres de scroll sur mac donc j’avais pas vu : p
De même, elle croit assez peu que l’abus de #psychotropes divers soit indispensable à la création. En bonne logique, « tout ce qui est mauvais pour vous est probablement mauvais aussi pour votre travail ». Il lui semble voir la muse de l’artiste tourmenté assise dans un coin de la pièce, « en train de se faire les ongles en attendant patiemment que le type se soit calmé et ait dessoûlé pour que tout le monde puisse se remettre au travail ». « Tout artiste qui est alcoolique est un artiste en dépit de son #alcoolisme, et non grâce à lui », affirmait Raymond Carver.
À ce sujet, Stephen King fournit un témoignage de première main. Il y a un de ses romans qu’il se rappelle à peine avoir écrit, et, comme il aime bien le résultat, il regrette de n’avoir aucun souvenir du processus. Le jour où sa femme, lassée de le voir se détruire à la #bière, à la #cocaïne et aux #médicaments, l’a mis au pied du mur, lui aussi a redouté de ne plus être capable de travailler une fois sevré ; mais, s’il fallait choisir, il préférait « rester marier et voir les enfants grandir ». En définitive, « bien sûr », il n’a pas eu à choisir : « L’idée que création et psychotropes sont indissociables est l’un des grands mythes pop-intellectuels de notre temps. » Il est revenu à son travail « comme on revient dans une maison de vacances après un long hiver », en commençant par vérifier que rien n’a été volé : « Mais non, rien ne manquait. Tout était là, intact. Une fois les conduites dégelées et l’électricité rallumée, tout marchait parfaitement. »
Quand une idée de chanson
lui vient au mauvais moment,
Tom Waits la renvoie :
« Va emmerder Leonard Cohen ! »
Je ne la connaissais pas celle-là, excellente !
Bravo @mona , et au travail !
Petite suggestion pour ce qui est de trouver le thème de ton prochain livre, relis la Tyrannie de la réalité et prends un thème évoqué dans ce très beau livre et développe-le, je dis cela parce que je croyais que c’était comme ça que tu faisais jusque-là. Après tout ça peut marcher. Les Cévennes m’attendent.
As-tu lu le livre d’Élisabeth George sur le même sujet ? Dans la lignée, drogues en moins.
@supergeante Spotted : ▻http://www.pressesdelacite.com/livre/documents/mes-secrets-d-ecrivain-elizabeth-george
Je ne connaissais pas, merci !
@aude_v @philippe_de_jonckheere Je crois plutôt que chaque sujet pointe son nez dans le livre d’avant :) Mais je vais attendre, après tout il n’y a pas d’urgence
Le travail de Benoit Galibert, évoqué en introduction du billet de Mona Chollet, fait l’objet d’une édition en poster : ▻http://www.benoitgalibert.com
D’autres à venir issus de la même série : ▻http://www.benoitgalibert.com/index.php?/ongoing/au-lieu-decrire
#Psychotropes : sont-ils prescrits trop facilement ?
On sait depuis 30 ans que les #antidépresseurs peuvent induire des #idées_suicidaires ou augmenter l’#anxiété au début du #traitement. Pourtant ils continuent à être prescrits très facilement et les patients restent mal informés.
▻http://www.rts.ch/emissions/36-9/6531032-psychotropes-sont-ils-prescrits-trop-facilement.html
#santé #risque #suicide #homicide #médicaments #big_pharma #industrie_pharmaceutique #dépression #mal-être
D’ailleurs, cette émission de la RTS en général, #36.9°, est généralement intéressante... voici les archives :
▻http://www.rts.ch/emissions/36-9/archives
Le congrès de futurologie - Stanislas Lem (1971, trad. fr. 1976)
▻http://www.culture-sf.com/Le-congres-de-futurologie-Stanislas-Lem-cf-632
le critique que je cite n’a pas aimé le #livre, mais moi, si !
#illusions #psychotropes... (...) Lem fait "délirer" l’ouvrage
“Ce roman sur les perceptions ne cesse de détruire habilement la construction romanesque de son propre récit : Lem remet en cause ce qu’il écrit quelques pages auparavant. On a rarement atteint ce point de finesse et de réussite, laissant pantois tout à la fois les personnages et le lecteur.”
(...) Lem en arrive même a précéder clairement et magistralement Matrix.
Maintenant j’attends de voir l’"adaptation" au cinéma, qui a l’air de raconter une histoire (très) différente.
MALAISE À BORD - Le temps- Editorial 26 juillet 2013
Valérie de Graffenried
Les « #vols_spéciaux », organisés pour expulser de force des #requérants_d’asile déboutés, sont souvent montrés du doigt. En raison notamment de #violences_policières. Mais aussi parce que des requérants sont parfois ficelés à leur siège, totalement entravés pendant de longues heures. Récemment, c’est l’administration de #psychotropes qui a provoqué une nouvelle #polémique. Controversées, ces #expulsions demeurent entourées d’une grande opacité. Une autre facette méconnue doit être mise en exergue : des #mineurs et #enfants en bas âge sont aussi concernés. Et ils ne sont pas toujours traités de façon adéquate.
De janvier à juin 2013, 257 mineurs ont déjà été expulsés par la #Suisse. Souvent avec leur famille, accompagnés par des policiers jusqu’à l’#avion ou à leur pays de destination. L’#Office_fédéral_des_migrations (ODM), qui rappelle que l’exécution des #mesures_de_contrainte relève de la compétence cantonale, fait savoir qu’il « part du principe que les droits prévus par la Convention relative aux droits de l’enfant sont garantis lors de #rapatriements de mineurs ». Or, plusieurs cas recensés révèlent le contraire. Comme celui de ce jeune Syrien de 13 ans ligoté avant d’être poussé dans un avion.
Pour la police cantonale valaisanne, qui a répondu aux demandes d’explications de la Commission nationale de prévention de la torture, les agents ont agi de manière « pondérée, justifiée et correcte ». Mais ni les autorités politiques locales, ni l’#ODM n’étaient au courant de l’affaire. On préfère fermer les yeux sur certaines situations gênantes. C’est un peu comme le tas de poussière que l’on cherche à dissimuler sous le tapis,
Sauf que là, il s’agit d’enfants. Bien sûr, les expulsions de requérants qui ne veulent pas partir sont par définition délicates. Et tant que ces #vols ne seront pas abolis, l’usage de la #force sera parfois nécessaire pour maîtriser ceux qui pourraient mettre leur vie ou celle d’autrui en danger. Dans un contexte aussi dramatique, l’intérêt supérieur de l’enfant n’est pas toujours évident à évaluer. Mais, comme le dénonce l’ancien juge Jean Zermatten, l’intérêt de la politique migratoire semble l’emporter systématiquement sur celui de l’enfant. Une dérive qu’il faut combattre. En commençant par en parler.
Tu veux un #joint…à l’Hortensia ?
▻http://fr.myeurop.info/2013/04/24/tu-veux-un-joint-a-l-hortensia-7968
myeurop
De l’effet hallucinogène de l’Hortensia : en Bavière, les jeunes pillent les jardins, sèchent feuilles et pétales et les roulent en joint. Une fumette bucolique euphorisante, mais pas sans danger. Repéré sur Die Welt et Le Matin
Dès que le printemps arrive, ils pillent les cimetières, jardins (...)
#REVUE_DU_WEB #Allemagne #cannabis #coffe_shop #drogues #euphorisant #herbe #plantes_hallucinogènes #psychotrope #santé #Santé
Les drogues entre influence, quête d’ailleurs et liberté
▻http://www.politis.fr/Les-drogues-entre-influence-quete,21207.html
Une fois n’est pas coutume, parlons exposition et œuvres d’art. Et pas n’importe quelles œuvres ! Sous la férule de son commissaire, Antoine Perpère – ancien infirmier de Marmottan, reconverti artiste – l’exposition Sous influences dévoile deux siècles de relations intimes entre artistes et psychotropes. Certaines sont occasionnelles, d’autres sont régulières, voire de concubinage notoire. Elles sont pour la plupart assez fusionnelles et quelques-unes traduisent un certain penchant à l’incontinence.
Toutes donnent lieu à des essais de traduction visuelle ou audiovisuelle de ces moments d’ailleurs, ces voyages intérieurs provoqués par la prise de ce qu’on appelle communément les « drogues ». Perpère préfère les qualifier de « produits psychotropes », incluant de fait l’alcool et les médicaments, que les bien-pensants, experts ès drogues ou ès prévention des addictions, s’obstinent à sortir du tableau....
▻http://www.dailymotion.com/video/xxhl76_sous-influences-teaser_creation&start=4
#drogues #psychotropes #art #artaud #antoine_perpère #michaud #picabi #charcot #bellmer #Yayoi_Kusama #ailleurs #paradis_artificiels #frederic_post #Bryan_Lewis_Saunders #enjoy ;-)
Une petit piqûre et hop...
Ruhiggespritzt und ausgeschafft
Die umstrittene Praxis der Zwangsmedikation bei Ausschaffungsflügen wird auch 2013 fortgesetzt. Das zeigen Recherchen der WOZ. In juristischen und medizinischen Kreisen wird die Kritik am zuständigen Bundesamt für Migration lauter.
–-> la pratique d’administrer des médicaments (calmants) sous la contrainte à des migrants expulsés par vols spéciaux devrait continuer en 2013, disent les recherches de la Wochen Zeitung. Entre temps, es critiques des milieux juridiques et médicaux deviennent toujours plus importantes...
▻http://www.woz.ch/1304/ausschaffungsfluege/ruhiggespritzt-und-ausgeschafft
#migration #piqure #calmant #vols_spéciaux #asile #expulsion #médicaments #Wochen_Zeitung
Voilà un article du Temps sur le même sujet, paru aujourd’hui (et cette fois-ci en français) :
▻http://www.letemps.ch/Page/Uuid/de0659be-709a-11e2-a8ae-1fdb6b5e92d2/Vols_sp%C3%A9ciaux_la_k%C3%A9tamine_est_interdite_mais_la_fronde_se_poursuit
#kétamine #anesthésiant #expulsion_forcée #psychotropes #Oseara