• Consommation : les Français ne croient pas aux promesses écologiques des industriels Par Julien Da Sois
    https://www.lefigaro.fr/conso/consommation-les-francais-ne-croient-pas-aux-promesses-ecologiques-des-indu

    Une large majorité juge que les entreprises ne sont pas suffisamment impliquées dans les enjeux écologiques, sociaux et sociétaux.

    Des Français sensibles aux enjeux environnementaux et sociaux dans leurs choix de consommation, mais critiques envers les efforts des entreprises dans ces domaines. C’est ce qui ressort du Baromètre de l’engagement des entreprises, réalisé par l’ObSoCo (Observatoire Société & Consommation) et Trusteam Finance, dévoilé mardi 7 septembre.

    Les sondés sont en effet une majorité à affirmer que l’impact environnemental (62%) et social et sociétal (52%) est un critère d’achat important entre des produits concurrents. Si le prix reste, de loin, le premier critère de choix, près d’un quart des personnes interrogées (24 %) indique avoir renoncé à un achat au cours des 12 derniers mois en raison d’une insuffisance de la marque ou de l’enseigne sur le plan environnemental, social ou sociétal.


    Près d’un quart des personnes interrogées affirme avoir renoncé à un achat au cours de l’année écoulée en raison d’une insuffisance de la marque sur le plan environnemental, social ou sociétal. CHARLY TRIBALLEAU / AFP

    Et à en croire ce sondage, effectué auprès d’un échantillon de 2.000 personnes représentatif de la population de France métropolitaine âgée de 18 à 75 ans, les Français sont cependant sévères vis-à-vis des efforts entrepris par les sociétés. Ils sont en effet environ sept sur dix à juger qu’elles ne sont pas suffisamment impliquées dans la réponse à la crise écologique et dans les grandes questions sociales et sociétales de notre époque (discriminations, pauvreté, équilibre territorial...).

    Soupçon de « greenwashing » et de « social washing »
    Plus de huit sur dix (84%) sont même incapables de citer spontanément la moindre entreprise particulièrement engagée. Ils sont malgré tout plus nombreux à observer une évolution positive sur ces sujets : 21% estiment que l’engagement des entreprises a eu tendance à progresser au cours des 12 derniers mois, contre 13 % à penser qu’il a reculé.

    Les campagnes de communication des entreprises autour de ces problématiques sont par ailleurs jugées peu crédibles par les consommateurs. En effet, 68% sont d’accord avec l’affirmation selon laquelle « les engagements des entreprises en faveur du bien commun (respect de l’environnement, lutte contre le gaspillage, les discriminations ou en faveur du pouvoir d’achat…) ont pour seul objectif d’améliorer leur image ».

    Le baromètre montre également que la méfiance est plus importante entourant les grandes entreprises. Lorsqu’elles mettent en avant des actions en vue de réduire l’impact environnemental et sociétal de ses produits, une majorité de sondés (56%) disent considérer qu’il ne s’agit que « de belles paroles et que rien de significatif n’a changé en réalité ». Une proportion qui tombe à 39% dans le cas d’une petite ou d’une moyenne entreprise.

    #écologie #agriculture #industrie #promesse #publicité #publicitaires #greenwashing #social_washing #croyances #multinationales #sociétal #engagement #discriminations #pauvreté #promesses #enjeux_écologiques

  • Cookie wall : quand vont-ils arrêter de nous prendre pour des abrutis ? – Pixellibre.net
    https://pixellibre.net/2021/04/cookie-wall-quand-vont-ils-arreter-de-nous-prendre-pour-des-abrutis

    En 2019 dans sa recommandation sur les #cookies, la #CNIL considérait que le #cookie_wall était contraire au RGPD car il entravait l’utilisateur à consentir librement à donner, ou non, ses données à caractère personnel. Dans une décision rendue par le Conseil d’État, sur laquelle j’ai déjà pu écrire, le passage spécifique au cookie wall de cette recommandation était annulé, le Conseil d’État jugeait que la CNIL avait outrepassé ses capacités en déclarant cette pratique illicite.

    Pour résumer : un gros bordel juridique est né de tout ceci.

    Bordel dans lesquels les éditeurs, #publicitaires et autres acteurs s’engouffrent.

    Remettons un peu de clarté dans tout ceci, en repartant de la base (légale).

  • Charte des grands principes rédactionnels : à faire, à ne pas faire | Gouvernement.fr
    https://www.gouvernement.fr/charte/charte-des-grands-principes-redactionnels/a-faire-a-ne-pas-faire

    Orwell bonjour, le gouvernement à désormais une « charte des grands principes rédactionnels » pour fabriquer sa #novlangue. On y apprend que l’on ne devra plus dire « depuis 36 ans », mais « depuis 1984 »

    Ce genre de guide des bonnes pratiques est parfaitement adapté pour des techniciens de la communication sans passé militant, qui ne connaissent pas le peuple à qui ils parlent. Les playmobils pourront ainsi optimiser leur benchmarks en suivant des règles qui, bien appliquées, leur éviteront de se faire taper sur les doigts par leur hiérarchie.

    • Marrant de voir que les tournures négatives sont remplacées par une tournure affirmative synonyme. Ce qui n’est pas forcément un défaut quand on veut communiquer une information avec plus d’efficacité.

      @rastapopoulos : ton exemple est assez intéressant en ce sens qu’il met l’accent sur un aspect très important dans la transmission de l’information, à savoir la « redondance ». Quand tu lis l’expression « depuis 36 ans » dans un texte, tu es forcement tenté (ou pas d’ailleurs, ça dépend de ton attention et du fait que tu es pressé ou pas de passer à autre chose) de faire un retour en arrière pour relire l’information que tu as peut-être perdue entre temps, c’est à dire l’année à prendre en compte pour situer l’origine du temps écoulé. Et, c’est vrai qu’il faut prendre le temps de faire ce retour. Par contre, à l’oral, il est plus facile d’exprimer cette durée et son origine en disant : « Depuis 36 ans, depuis 1984 en fait, il s’est passé plein de trucs, etc. »

    • Maintenant, @yohooo , les textes de l’administration ont toujours eu cette caractéristiques de « Novlangue » pour qui n’en maîtrise pas les codes. Je dirais plutôt jargon professionnel que novlangue : chaque domaine de l’administration a ses codes et évoque souvent les domaines où il faut légiférer et décider en termes « choisis » et compréhensibles par les seul·es membres du « sérail ». Prises de décision qui auront la fâcheuse tendance d’impacter notre quotidien sans nous demander notre avis. Du coup, c’est plutôt du côté de la transmission qu’il faut se poser les questions et aussi (surtout) de remettre en cause la chaîne de transmission descendante des ordres et décisions prises « au sommet de l’état » (ou de tout autres instances). Et là, il faut bien avouer que c’est mal barré. Et sinon, quand au sommet on sent que la base va renauder, et bien on organise des « consultations » de la base dont on se contrefout royalement que ça va continuer à coincer. Et si coince trop, que ça commence à se voir, que « l’opinion » s’émeut, les « directeurs » envoient une escouade de keu-flis tout en se retranchant derrière le fait qu’ils ont « consulté ».

    • @RastaPopoulos : Adieu double discours ! il y a 36 ou 68 chandelles, mon grand frère (en anglais) se la jouait plus beau et rebel qu’après l’invention du télécran.

      Mais sortons de cet exemple précis : donner une boîte-à-outils en communication à un gratte papier sans accroche sur le monde, c’est un peu comme donner un flingue à un soldat sans expérience de la vie. ça tue le discernement. On crée des Sibeth Ndiaye en série, prêtes à communiquer sans se poser de question.

    • @sombre : C’est justement le contraire qui se produit ici. Le gouvernement veut sortir de son jargon ( Parler « d’accident de voiture » plutôt que de « sinistre automobile » ). Et ça m’inquiète davantage. Parce que pue l’enfumage à plein nez.

      Quand on remplace « caissière » par « hôtesse de caisse », on peut se moquer du jargon hypocrite, mais on voit l’arnaque comme le nez au milieu de la figure.

      Ici, c’est le contraire, le gouvernement se dote d’un guide pour « parler vrai », et quand tu as besoin d’un guide, c’est que tu es étranger à la notion.

      Vous avez remarqué, en ce moment, tous les politiques utilisent le verbe « savoir ». Surtout à la place des verbes « connaître », « comprendre », « observer » ou « entendre » .

      Je sais votre dévouement...

      Déjà c’est faiblard, c’est pas beau à l’oreille, mais en plus ça présuppose qu’on est trop ignare (nous, le populo) pour comprendre de verbes un peu plus élaboré que « être », « avoir », « faire », « savoir », « pouvoir » et quelques autres notions communes que ma fille de 9 ans a assimilé depuis la maternelle. C’est de la condescendance pure.

    • le gouvernement se dote d’un guide pour « parler vrai »

      @yohooo je suis d’accord mais tu connais les principes de l’écriture pour le web (notamment les dates de type hier ne sont pas conseillées) et la théorie du KISS Keep It Simple and Stupid pour faciliter la compréhension de tous. (tout en pouvant parfaitement réduire à rien socialement les populations les plus fragiles)

    • .../... ça présuppose qu’on est trop ignare (nous, le populo) pour comprendre de verbes un peu plus élaboré que « être », « avoir », « faire », « savoir », « pouvoir » et quelques autres notions communes que ma fille de 9 ans a assimilé depuis la maternelle. C’est de la condescendance pure.

      Ah ça, ils ont une certaine expertise dans le domaine du #mépris_de_classe, les membres de l’aristocratie élective au suffrage majoritaire à deux tours.

      (tout en pouvant parfaitement réduire à rien socialement les populations les plus fragiles)

      Oui, de toute façon, quelque soit l’emballage des directives coercitives, les dites populations seront toujours réduites à pas grand chose, vu que on est dans une transmission à sens unique descendante sans l’ombre d’un espoir que les doléances remontent.
      – Ah oui, mais pour ça on a nos « institutions démocratiques » (nous disent-ils du haut de leurs mandats électoraux avec la morgue qui caractérise leurs « bien-naissances »).
      – Démocratiques, nos institutions ? Sans déc’ ...

    • j’avais pas creusé les textes, c’est assez énorme, ne serait-ce que le titre.

      La marque de l’État

      #sans_vergogne #Etat_danonisé #communikateurs

      Il n’est pas encore trop tard pour... Il est encore temps de...

      Cette tournure pour refuser d’inclure du négatif est enseigné quand tu fais du #commerce par exemple pour la vente téléphonique. Etudiante, j’ai fait une courte formation de téléopératrice dont je me suis enfuie justement à cause de cela. Tu avais aussi « la pilule rouge ou la bleue ? » à la place de « voulez-vous une pilule ? ».

      https://www.gouvernement.fr/charte/charte-graphique-les-fondamentaux/introduction

      La présente charte graphique s’inscrit dans le projet de refonte des fondamentaux de la communication de l’État.
      La raison d’être de cette charte s’appuie sur un constat partagé : nos concitoyens ont exprimé des difficultés à identifier, à comprendre, à s’approprier l’action gouvernementale et plus généralement l’action publique. La diversité de ses champs d’action, jeux d’échelles, ainsi que la multiplicité de nos institutions publiques, impliquent de gagner en simplicité et en clarté pour faciliter l’appropriation par les citoyens.

      Cette charte est ainsi la résultante de trois objectifs :

      Prolonger notre héritage graphique existant, héritage plébiscité par les Français. La Marianne, le drapeau français et notre devise sont des éléments patrimoniaux auxquels nous sommes tous attachés. Cette charte capitalise sur cet attachement et inscrit chacun de ces signes dans la longue histoire des emblèmes de la République Française.

      Actualiser et rationaliser notre système identitaire commun pour correspondre aux nouveaux formats et aux nouveaux usages auxquels font face tous les professionnels de la communication.

      Simplifier la compréhension du citoyen et sa perception de l’action publique.

      Et il y a un menu déroulant absolument vertigineux et illisible sur ce qu’il faut faire ou pas pour promouvoir « La marque de l’Etat »

      #publicitaires_à_l'œuvre
      #Etat

    • @touti il y a aussi la mise au pas de tous les ministères sous le même logo bleu blanc rouge. J’ai vérifié quelques sites, tous les logos sont désormais au garde à vous. Le message est clair : plus de contre pouvoir, même dans le faible espace d’imaginaire qui peut émaner d’un logo.

      ça fait partie de la lutte contre le « mille-feuilles » tant argué par les playmobils.

    • « Safari casse ces standards en les remplaçant par un ensemble de règles mouvantes qui va dégrader l’expérience utilisateur et saboter le modèle économique d’internet »

      Pour le modèle économique je sais pas, mais pour les standards c’est pas faux.

  • Ils sont totalement effrayant au PS, ils n’en ratent vraiment pas une (quelle misère). Très franchement quand j’ai vu l’affiche, j’ai pensé très fort que c’était un fake ! Mais en fait, non, elle est authentique de chez authentique.

    Quand à Cambadélis que j’ai connu à l’unef-ID et surtout au PT quand il s’appelait Kostas, on m’aurait dit dans les années 1980 qu’on le retrouverait en tête d’affiche à la tête du PS en 2016 ...

    #ps #fail #obscénité (et ces gens là nous gouvernent) - le jour où le ps comprendra que la moitié des hommes sont des femmes cc poke @tetue

  • Lexique pour temps de grèves et de manifestations - Acrimed | Action Critique Médias
    http://www.acrimed.org/Lexique-pour-temps-de-greves-et-de-manifestations-version-2010

    LA PROPAGANDE DU QUOTIDIEN
    De modernité à gouvernance en passant par transparence, #réforme, #crise, #croissance ou diversité : la Lingua Quintae Respublicae (LQR) travaille chaque jour dans les #journaux, les #supermarchés, les transports en commun, les « #20_heures » des #grandes_chaînes, à la domestication des esprits. Comme par imprégnation lente, la langue du #néolibéralisme s’installe : plus elle est parlée, et plus ce qu’elle promeut se produit dans la réalité. Créée et diffusée par les #publicitaires et les #économistes, reprise par les #politiciens, la #LQR est devenue l’une des armes les plus efficaces du maintien de l’ordre.
    Ce livre décode les tours et les détours de cette #langue omniprésente, décrypte ses euphémismes, ses façons d’essorer les #mots jusqu’à ce qu’ils en perdent leur sens, son exploitation des « valeurs universelles » et de la « lutte antiterroriste ». Désormais, il n’y a plus de #pauvres mais des gens de condition modeste, plus d’exploités mais des #exclus, plus de classes mais des couches sociales. C’est ainsi que la LQR substitue aux mots de l’émancipation et de la subversion ceux de la conformité et de la #soumission.
    http://www.raisonsdagir-editions.org/catalogue/lqr
    #acrimed

  • Amazing Military Infographics — The Message — Medium

    https://medium.com/message/1ba60bdc32e7

    Some nights I like to get the kids to bed, pour a drink, and search the web for military-produced PDFs in order to look at the amazing graphics within them. I’d thought I was the only person with this hobby, but a few weeks ago my friend Finn Smith told me that he, too, likes military PDF graphics. The Internet is wonderful at bringing people together.

    #armement #armée #visualisation

    • After a while you realize that this image could be used anywhere in any paper or presentation and make perfect sense. This is a graphic that defines a way of describing anything that has ever existed and everything that has ever happened, in any situation. The United States Military is operating at a conceptual level beyond every other school of thought except perhaps academic philosophy, because it has a much larger budget.

      Une déscription qui colle partout et décrit n’importe quoi n’a aucune valeur disctinctive. Couplée avec un budget quasiment illimité elle permet de justifer des mesures d’une connerie sans bornes.

      Rien de nouveau donc par rapport à ce qu’on savait déjà sur les militaires.

      merci @reka

      P.S. #Publicitaires et #militaires même #combat !

      #wtf

  • #Firefox cherche à se financer en partie par des éléments sponsorisés
    http://www.pcinpact.com/news/85894-firefox-cherche-a-se-financer-en-partie-par-elements-sponsorises.htm

    L’équipe de #Mozilla vient de créer un nouveau blog dont la seconde #publication devrait rapidement faire parler d’elle. On y apprend en effet que la fondation cherche de nouveaux moyens de se financer et planche sur un système misant sur les éléments #publicitaires affichés dans la page « nouvel onglet ». Lire la suite […]

    Je vous invite à faire comme moi : le nouvel onglet ouvre une page personnalisée*, locale, avec des raccourcis vers les sites/logiciels web que je consulte régulièrement, mais aussi des “widgets” html5 du type horloge, météo, barre de recherche, etc. Pratique, logique, efficace.
    (*Tapez simplement about:config dans la barre de navigation, puis modifiez la clef browser.newtab.url sous la forme file://chemin/vers/ma/page-perso-locale.html.)