Towards the end of the ’80s the ‘Ivorian Miracle’, the economic boom that underlay this development, came to an end. In the late ’90s the country descended into a period of internal conflict. Though no longer operating as a hotel, the Hôtel Ivoire, and especially its tower, remained an important player in the country’s dynamics. In the early 2000s it became the base for the militia group #Jeunes_Patriotes and was in 2004 taken over by French UN troops, both of which understood the strategic advantage that occupying the tower would lend them in controlling large swathes of the urban fabric of #Abidjan. When on 9 November 2004 Ivorian demonstrators amassed around the hotel to protest against the presence of French troops in their country, snipers from the French unit, positioned in the tower, shot and killed as many as 20 demonstrators. Far from being a simple piece of architectural infrastructure, the Hôtel Ivoire itself became an actor and part of the machinery of urban conflict. In 2011, under the management of Sofitel, it re-opened with much fanfare almost 50 years after its inauguration. Since then it has enjoyed a renaissance as one of the prime luxury hotels of West Africa.
Le coût de cette opération est estimé à environ de 200 millions d’euros par an.
Cette opération militaire débute en septembre 2002 (début de la crise politico-militaire en Côte d’Ivoire), indépendamment de l’opération des Nations unies, dans le cadre des accords de défense signés entre les deux pays le 24 août 1961. La France, puis la CEDEAO (Communauté des États d’Afrique de l’Ouest), envoient d’importants contingents militaires pour séparer les belligérants (forces d’interposition)3. Selon les autorités françaises, soutenues par une résolution des Nations unies, cette interposition aurait permis d’éviter une guerre civile et de nombreux massacres.
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La force Licorne est remplacée, le 21 janvier 2015, par les Forces françaises en Côte d’Ivoire.
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L’objectif en est la tenue d’élections démocratiques fin de l’année 2005 (fin octobre), mais celles-ci seront repoussées. Le Conseil de sécurité des Nations unies fait sien cet accord. Le 4 avril 2004, l’Opération des Nations unies en Côte d’Ivoire (ONUCI, 6 240 hommes) prend le relais des contingents de la CEDEAO, aux côtés de la force Licorne qui reste en soutien sous commandement français (4 600 hommes).
Le 4 novembre 2004, prenant acte de l’échec de la voie de la négociation, le président Laurent Gbagbo engage l’« Opération Dignité », pour reconquérir militairement les territoires occupés. Le 6 novembre 2004, deux Soukhoï Su-25 de l’aviation gouvernementale ivoirienne mais pilotés par des mercenaires biélorusses, effectuent un raid aérien sur la position française de Bouaké. Ce bombardement sur la base française fait 9 morts et 38 blessés parmi les soldats français4 (2e régiment d’infanterie de marine, régiment d’infanterie-chars de marine, 515e régiment du train). Les forces françaises ripostent, quinze minutes après l’attaque en neutralisant les deux Soukhoï Su-25 après leur retour sur l’aéroport de Yamoussoukro. L’essentiel des forces aériennes ivoiriennes est anéanti dans les heures qui suivent : quatre hélicoptères de combat ivoiriens (2 MI 24, 1 MI 8 et 1 Puma) seront totalement détruits devant le palais présidentiel de Yamoussoukro par un raid nocturne de Gazelle HOT et canon du Batalat et deux MI 24 basés sur l’aéroport international d’Abidjan seront neutralisés.
Le président français Jacques Chirac donne l’ordre de destruction de tous les moyens aériens militaires ivoiriens, afin d’empêcher toute nouvelle attaque des Forces armées nationales de Côte d’Ivoire (FANCI) contre les « rebelles » des Forces armées des forces nouvelles, qui serait contraire aux Accords de Marcoussis, et d’interdire d’autres agressions contre les positions françaises.
Les évènements de novembre 2004, pendant lesquels l’armée française ouvre le feu sur des manifestants ivoiriens hostiles, mettent la force Licorne en position délicate vis-à-vis des populations civiles. La mort suspecte d’un ivoirien, en mai 2005, provoque la suspension, puis le blâme et la mutation, du général de division Henri Poncet et de son adjoint opérations, le général de Malaussène, ainsi que la suspension du colonel Éric Burgaud, chef de corps du 13e bataillon de chasseurs alpins et d’un sous-officier de ce bataillon par le ministre de la Défense, Michèle Alliot-Marie.
L’opération Licorne a impliqué plus de 5 000 hommes et femmes au plus fort de la crise en novembre 2004. Les troupes françaises ont été ramenées à 2400 militaires depuis août 2007, puis à 1800 hommes à partir de mars 2008.