Le Washington Post a révélé jeudi, que des « milliers » d’infractions avaient été commises par l’Agence nationale de la sécurité (#NSA) américaine, en s’appuyant des documents secrets livrés au journal par Edward #Snowden.
Des « milliers » d’infractions aux lois sur le respect de la #vie_privée ont été commises par l’Agence nationale de la sécurité (NSA), a rapporté jeudi 16 août le Washington Post sur son site internet. Des violations observés depuis que l’agence américaine du renseignement a été dotée de nouveaux pouvoirs, il y a cinq ans.
Ces infractions ont été révélées par une analyse d’un audit interne et d’autres documents secrets, qui ont été livrés au journal par l’ancien consultant américain du renseignement Edward Snowden.
L’un des documents cité par le Washington Post montre que la NSA avait ordonné à ses équipes de falsifier des rapports adressés au département de la Justice et au Bureau du directeur du Renseignement national, en remplaçant certains détails, selon l’article.
Selon le journal, la NSA a également caché la surveillance non intentionnelle de plusieurs Américains. Ainsi, en 2008, un « grand nombre » d’appels téléphoniques en provenance de Washington ont été surveillés après une erreur de programmation qui a interverti le préfixe de la zone de la capitale américaine (202) avec celui de l’Égypte (20). L’erreur n’avait pas été révélée à l’équipe de surveillance de la NSA, indique l’article du Post.
Selon la même source, l’audit sur la NSA, daté de mai 2012, a dénombré 2 776 incidents au cours des 12 mois précédents, concernant des « collectes, stockages, accès et communication de données protégées légalement, sans autorisation ».
La plupart de ces incidents n’étaient pas intentionnels, mais nombre d’entre eux sont dus à des défaillances, ou à la violation des procédures normales.
« Nous sommes une agence conduite par des humains et agissant dans un environnement complexe avec un grand nombre de régimes de régulation différents, c’est pourquoi nous nous retrouvons parfois du mauvais côté de la barrière », a déclaré un haut responsable de la NSA s’exprimant sous couvert de l’anonymat, en réponse aux questions du journal.
Even worse, this report only covers the NSA’s activities in the DC area. Other NSA locations are not covered.
Three government officials, speaking on the condition of anonymity to discuss classified matters, said the number would be substantially higher if it included other NSA operating units and regional collection centers.
Among the many, many incredible revelations from the Washington Post report on the abuses by the NSA is a tidbit about an interview that the Post was able to do with the NSA’s director of compliance, John DeLong, followed by the White House’s attempt to completely whitewash the interview and block his quotes from being used, despite being told otherwise initially:
The Obama administration referred all questions for this article to John DeLong, the NSA’s director of compliance, who answered questions freely in a 90-minute interview. DeLong and members of the NSA communications staff said he could be quoted “by name and title” on some of his answers after an unspecified internal review. The Post said it would not permit the editing of quotes. Two days later, White House and NSA spokesmen said that none of DeLong’s comments could be quoted on the record and sent instead a prepared statement in his name. The Post declines to accept the substitute language as quotations from DeLong.
Read that again. This is the same White House that has been saying that they want to be as transparent as possible and to rebuild trust. And yet, here they are trying to block the Post from using an interview — an interview they suggested in the first place — and then to replace it with a bland and bogus “statement.”