• #Bernard_Ronot préserve notre patrimoine pour sauver l’agriculture durable

    Bernard Ronot s’est engagé pour la force de vie des semences anciennes en conservant 200 variétés de blés. Le principe consiste à planter en permanence ces variétés. Chaque année Bernard offre ces semences aux paysans volontaires qui préservent à leur tour ce patrimoine de l’humanité.

    Bernard a ainsi fondé l’association #Graines_de_Noé (http://www.graines-de-noe.org).
    Agriculteur de 83 ans, il raconte la #Révolution_Verte de l’agriculture d’après-guerre, utilisatrice d’intrants chimiques, dans laquelle il s’est engagé à 100%.

    Ce documentaire est surtout l’histoire d’une #prise_de_conscience et d’un retour, après 30 ans de cultures intensives, à un choix d’une agriculture vivante et naturelle. L’histoire d’une #reconquête et d’un engagement pour la #conservation_des_semences anciennes de blé. L’histoire d’un cheminement, d’un modèle d’agriculture à un autre pour redécouvrir le sens du mot « #paysan » : celui avant tout de nourrir le monde.

    https://vimeo.com/138429645

    Bernard Ronot :

    « (La révolution verte) ça a été un restant des guerres sur toute la ligne. Si le nitrate est un explosif, les fongicides sont des restants des gaz de guerre. Tout ce qui a fait éclater l’agriculture, c’est le restant des guerre. Les énergies de guerre qui ont été maîtrisées par l’homme quand ils ont arrêté de se battre, elles étaient toujours existantes »

    La science est indispensable pour faire évoluer. On a besoin des chercheurs. Si ils ont des têtes et des neurones développées, c’est pas par hasard. C’est eux qui font évoluer une société. Mais il faut la faire évoluer dans l’#indépendance de l’homme, et pas dans la #dépendance.

    La société c’est qui ? C’est d’abord nous, c’est pas les autres. C’est nous. Et la société du bas, c’est nous, individuellement. Et si nous on croit à ce qu’on fait, si on croit vraiment à ce qu’on fait, rien peut nous démonter. Si on se met en unité avec la #nature... les plantes, la terre, les animaux et bien des hommes silencieux, attendent. Ils sont prêts à partir, mais ils sont silencieux.

    « La transmission de la vie, c’est la semence. Il faut rentrer dans l’#action. (...) Si nous avons la chance d’avoir compris quelque chose, notre travail c’est de savoir comment le transmettre. On peut avoir le meilleur langage du monde, mais si il n’y a pas réceptivité en face, ça ne fait rien. »

    « Dans la vie nous sommes des #locomotives. Ou nous sommes le voyageur sur le quai, ou nous sommes le wagon, ou nous sommes la locomotive. Il faut savoir où on va. Si nous avons la chance de savoir où on va, nous avons le devoir d’être une locomotive, qui va peut-être doucement, qui va lentement et qui va surement. »

    « J’étais un #exploitant_agricole et je suis devenu un agriculteur. Dans tout domaine de la société nous avons des #arts. Nous devons être des artistes. Et l’agriculture c’est l’art de la #terre. »

    #agriculture #semences #blé #nitrates #paysannerie #vulpin #fertilisants #oligo-éléments #champignon #rendement #fongicides #pucerons #insecticides #guerre #restant_de_guerre #énergies_de_guerre #se_remettre_en_cause #reconversion #semences_anciennes #dégustation_du_pain #conservatoires #circuit_lent #agriculture_biologique #rendements #valeur_énergétique #prise_de_conscience #circuits_courts #céréaliculture #gratuité #endettement #recherche_fondamentale #science #partage

  • Ah beurk : le cerisier est infesté de pucerons noirs. Dans la partie basse, où il n’y a que des petites branchouilles, c’est juste répugnant. Dans les parties hautes, c’est moins terrible, il n’y a que les feuilles à l’extrémité des branches qui sont attaquées. Et encore plus haut, ça n’a pas l’air touché.

    Je suppose que c’est les joies de récupérer un jardin qui est resté quasiment à l’abandon pendant des années…

    C’est un grand cerisier, qui doit bien monter à 7 ou 8 mètres, et les fruits sont uniquement dans la partie haute de l’arbre.

    Donc :
    – c’est grave docteur ?
    – j’ai lu que si je peignais une bande de glue sur le bas du tronc, ça empêcherait les fourmis de venir « traire » les pucerons, et que ça les ferait mourir. Est-ce vrai ? Est-ce suffisant ? Est-ce que c’est trop tard ? Est-ce que ce sera valable pour l’année prochaine ?
    – les histoires d’asperger, ça me semble difficile, l’arbre est vraiment très grand.
    – les coccinelles, c’est valable, ici, ou non, et comment on fait ? (Encore une fois : l’arbre est vraiment grand. Y’a de la surface…)

    • Pour le chat, les plantes n’étaient pas une solution : faut quand même qu’on passe, là, vu que c’est le linge, le coin des poubelles qu’il faut sortir 3 fois par semaine, et le passage vers la sortie à l’arrière de la maison. Les produits à épandre (genre marc de café, j’ai déjà commencé ; ou la moutarde indiquée dans un des liens), c’est un peu chiant : la surface est relativement importante (environ 25m2), alors pour couvrir de marc, faut boire beaucoup de café, et comme depuis un mois il pleut tous les jours, hé ben ça lessive le sol et faudrait recommencer tout le temps. Et puis comme il va bien finir par faire beau (et trèèèès chaud, c’est indiqué dans le dépliant de propagande pour Montpellier), j’ai peur que la moutarde par terre ça chlingue sévère. Sinon j’aimais bien la solution de balancer 5 litres d’eau sur le chat, mais hein, ça veut dire qu’il faut que je reste tapi dans la pénombre toute la nuit en attendant que minou vienne chier en douce sous mes cordes à linge…

      Du coup : j’ai investi dans un machin à détection de mouvement. Quand ça détecte un mouvement, ça émet des ultrasons et des flashs lumineux. (J’aurais bien aimé l’option « fléchettes empoisonnées », mais chez Casto ils n’ont pas ce modèle).

      Ça fait une bonne semaine maintenant, et pas de crotte repérée depuis. (Mais comme il a plu et que le sol est humide, je ne sais pas si c’est vraiment mon appareil qui a effrayé le chat, ou juste le fait qu’il n’aime pas se mouiller les poils du cul.)

    • Faire le tour des arbustes du coin, afin d’en trouver, des coccinelles ou des larves de #coccinelles.
      (Tu as plus de chances d’en trouver sur un arbuste ayant des pucerons).
      Prends en quelques unes sur des feuilles, et ramènes les sur ton prunier.
      (Chez moi, j’ai un hybiscus où elles se reproduisent tous les ans).

      Elles commenceront à bouloter tes pucerons et commenceront à pondre.
      Au bout de trois à sept jours, les œufs éclosent et des larves en sortent.
      Les larves,ont un appétit extraordinaire, et peuvent dévorer jusqu’à neuf mille pucerons durant les trois semaines de leur développement.

      Les larves, les miennes, c’est un machin parallélépipédique, avec des plis, couleur rouge, avec des pattes. (fait une recherche afin de voir à quoi elles ressemblent).
      Faut les nerfs solides, au début tu crois qu’elle ne viendront jamais à bout de la couche noire de pucerons qui se développe. Quand les larves sont là, le nettoyage est impréssionnant.

      Si tu pulvérise du savon noir, tu tue aussi toutes les coccinelles, et efface les phénomérones qu’elles laissent sur l’arbre, ce qui fait que les autres coccinelles ne sont pas attirées et ne viennent pas s’y reproduire.

      J’ai constaté que les coccinelles se reproduisent avant tout sur mon hybiscus, et pas sur les arbustes les plus attaqués par les #pucerons.
      L’été, quand je vais chez des amis, je leur ramène quelques coccinelles.
      Ca fonctionne trés bien.

    • Ah ben le chat, tu le vois jamais ? Prépare toujours le seau hein ? mais change l’eau de temps en temps sinon moustiques...
      Et les pucerons, perso j’ai remplacé la plante par une autre que les pucerons n’aiment pas ?. Les coccinelles ça marche mais couper les branches les plus infestées, ça accélère le rythme.