• La France condamnée pour ne pas avoir interdit gifles et fessées
    http://www.lemonde.fr/societe/article/2015/03/02/la-france-condamnee-pour-ne-pas-avoir-interdit-gifles-et-fessees_4585986_322

    La sanction est tombée. Le Conseil de l’Europe – l’organisme européen de défense des droits de l’homme – estime, dans une décision qui doit être rendue publique mercredi 4 mars, que le droit français « ne prévoit pas d’interdiction suffisamment claire, contraignante et précise des #châtiments_corporels ». De ce fait, elle viole l’article 17 de la Charte européenne des droits sociaux dont elle est signataire, qui précise que les Etats parties doivent « protéger les #enfants et les adolescents contre la négligence, la violence ou l’exploitation ».

    Aucune amende n’est prévue, mais le symbole est important.

    poum poum

    Certains observateurs craignent qu’une loi bannissant les châtiments corporels ne sape l’autorité des parents à un moment où celle-ci est déjà mise à mal.

    poum poum

    Une loi poserait en outre des problèmes concrets d’application. Et ne prendrait pas en compte les #violences_psychologiques, sur lesquelles il est impossible de légiférer. Jusqu’à présent, le gouvernement s’est toujours gardé d’aller sur le terrain de la loi. Quand des amendements législatifs ont été déposés, l’exécutif a appelé de ses vœux une « prise de conscience » des dégâts causés par les violences éducatives, mais a rejeté toute évolution du droit.

    #fessée #gifle et ironiquement #impunité

  • Comparutions immédiates et ambiance pénale - Idées - France Culture
    http://www.franceculture.fr/emission-le-bien-commun-comparutions-immediates-et-ambiance-penale-201

    Le Bien commun va rapporter aujourd’hui une expérience originale menée par la section de la Ligue des droits de l’homme de Nice et appuyée par l’observatoire régional de la délinquance et des contextes sociaux de Marseille qui est dirigé par Laurent Mucchielli. Les militants de la ligue ont en effet assisté systématiquement à toutes les audiences de comparutions immédiates entre novembre 2012 et août 2013, en remplissant un questionnaire de façon à étayer leurs impressions et à pouvoir livrer leurs chiffres à une analyse plus approfondie menée par la recherche.

    Ce sont les résultats que ces militants ont recueillies et que ce centre de recherches a analysés qui vont vous être restitués aujourd’hui, notre radio de service public étant contente de s’inscrire dans cette chaîne de travail citoyen sur nos institutions.

    Comparutions immédiates : qu’elle justice http://ldh-toulon.net/comparutions-immediates-quelle.html

    http://www.ldh-france.org/IMG/pdf/H_L156_Actualite_5._Les_comparutions_immediates_a_la_loupe_.pdf

    http://lectures.revues.org/584

    "Une « justice de classe très colorée »

    Malgré l’interdiction juridique d’établir des statistiques « ethniques », le groupe de travail s’est livré à l’exercice. Ils ont pu constater que 65% des prévenus étaient d’ « apparence maghrébine ou d’apparence noire ». D’autre part, la moitié des prévenus avaient moins de trente ans ; la moitié, également, bénéficiaient des minimas sociaux. Des chiffres devant lesquels Daniel Welzer-Lang s’autorise à parler d’une « justice de classe très colorée, une justice pour les jeunes pauvres. »

    « Les beurs et les blacks sont surreprésentés à ces audiences, et pourtant ils représentent une minorité des cas de violence individuelle et collective, d’atteinte aux personnes, c’est-à-dire les affaires qui provoquent le sentiment d’insécurité. Ils sont plus concernés par des affaires de stupéfiants, d’atteinte aux biens, d’infractions au code de la route », détaille Daniel Welzer-Lang. « On tord le cou à l’idée ou au sentiment général selon lequel les populations colorées sont impliquées dans les affaires les plus graves, enchaîne Patrick Castex. En réalité, ils sont surreprésentés, mais pour les crimes les moins graves. Dès qu’on inclut l’indicateur « violence » dans les statistiques, ils sont beaucoup moins présents. »" http://carredinfo.fr/comparutions-immediates-si-la-republique-est-aveugle-a-la-difference-la-j

    #comparutions immédiates#justice #injustice #france #discrimination #punition

  • Parents and spanking: Spare the rod | The Economist

    http://www.economist.com/blogs/democracyinamerica/2014/11/parents-and-spanking?fsrc=scn/fb/te/bl/ed/sparetherod

    GEORGE STEWART’S teacher in Jamaica used to wait by the school door with a switch to punish tardy pupils. His parents whipped him, too. Now he lives in the Bronx and refuses to hit his own children. “I don’t think beating works,” he says. “It instils in them a cruelty that they pass down, generation to generation.”

    Ample evidence backs his view, say Richard Reeves and Emily Cuddy of the Brookings Institution, a think-tank. Nearly 30 studies from various countries show that children who are regularly spanked become more aggressive themselves, as both children and adults. They are also more likely to be depressed or take drugs, even after correcting for other factors.

    #punition #violence

  • stop aux violences familiales, conjugales et sexuelles : Pourquoi interdire les punitions corporelles et les autres violences éducatives au sein de la famille est une priorité de santé publique. Article de la Dre Muriel Salmona octobre 2014
    http://stopauxviolences.blogspot.fr/2014/11/pourquoi-interdire-les-punitions.html

    Comment la France - pays des droits de l’homme - peut-elle encore, en 2014, 25 ans après l’adoption par les Nations Unies de la Convention Internationale des Droits de l’Enfant, transgresser les droits fondamentaux des enfants, en n’interdisant pas explicitement au sein de la famille le recours à des méthodes éducatives violentes physiques et psychologiques basées sur les châtiments corporels, la peur, l’humiliation et la privation ?

    Pourquoi la France ne tient-elle pas compte des recommandations du rapport 2013 du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies, du Comité des droits de l’enfant qui à deux reprises du (2004, 2009) lui a demandé d’interdire expressément les châtiments corporels dans tous les contextes , y compris la maison, ni des conclusions du Comité des droits européens des droits sociaux qui a trois reprises ( 2003, 2005, 2012) a déclaré que sa situation n’est pas conforme à la Charte sociale européenne parce que les châtiments corporels ne sont pas interdits (1) ?

    Comment tolère-t-on que les enfants, qui sont des personnes vulnérables, fragiles et dépendantes, soient les seuls en France dont on n’ait pas à respecter totalement l’intégrité physique et psychique, et qu’on puisse taper, gifler, pincer, fesser, humilier sous couvert d’éducation et de droit de correction ?

    #punition_corporelle_stop #sévices #violence #éducation_sans_violence #législation #fessée #gifle #tape #correction_physique #archaïsme #progresser #france_sclérosée #dissociation_traumatique

    • Individuellement chaque fois que j’en suis témoin je m’interpose entre l’adulte et l’enfant frappé. Souvent les gens passent sans rien dire, je ne peux juste pas laisser faire. Si vous souhaitez aussi intervenir, préparez vous à être costaud mentalement pour faire face à un attroupement dirigé contre vous qui vous accusera de vous mêler de ce qui ne vous regarde pas. Je fais fi, je suis hyper calme, même si je sais que je tremble encore plusieurs heures après, mais je ne peux pas supporter qu’on frappe un enfant, de quelques manières que ce soit. Je demande à la personne d’arrêter et si elle poursuit je dis à l’enfant qu’il a des droits, qu’il peut se défendre en appelant le numéro des enfants battus ou que je peux le faire pour lui si il veut. Souvent l’adulte propose de me frapper, je ne bouge pas, je dis frappez moi si vous pensez que ce sera une solution, les gens sont toujours interloqués et ça marche assez bien, personne n’a jamais osé le faire, on m’insulte gravement par contre (sur mon physique souvent : mes cheveux, mes dents ou mes habits !). Je demande aussi à l’agresseur si l’enfant porte un prénom ou si il est seulement une chose, si il ne peut pas trouver un objet à frapper pour se calmer ou si lui aussi n’aurait pas été élevé avec violence. Souvent on me réponds que ça n’a jamais fait de mal à personne de prendre une bonne baffe, dans ce cas je suis pleine de bienveillance pour l’enfant et aussi pour l’adulte qui n’a pas appris à faire autrement. Enfin, voila, je fais avec ma conscience, parce que combattre l’abus de pouvoir ça peut être ça aussi.

    • « La France pays des droits de l’homme ». Pourquoi les gens se sentent ils encore obligés d’inclure ce genre de fadaise pour appuyer leur propos. Ne manque plus que le rappel aux Lumières.

    • Ce qui revient, en fait, à nous demander pourquoi les rapports que nous entretenons avec les enfants sont structurellement violents.

      Il me parait en fait aller de soi que si des rapports entre individus impliquent nécessairement des violences physiques, alors ces rapports sont déjà violents en eux-même, et ce même quand la violence physique n’intervient pas. L’acte de violence physique, même s’il est « modéré » et ne représente qu’une douleur passagère, ne constitue pas réellement une violence ponctuelle. Certes, il est physiquement ponctuel, mais il inscrit dans toute la relation dans un rapport de violence ; de fait, constater que cet acte est nécessaire à la relation et à la communication avec l’enfant revient à admettre que la relation est structurellement violente, et que l’enfant doit le comprendre.

      Et un jour j’aimerai bien trouver une étude sur l’histoire de l’obligation sociale de la #maltraitance. Comment on en arrive à cette sorte de dépossession de la douceur qui permet d’annihiler l’empathie, et à quelles époques on inculque socialement aux un·e·s et aux autres qu’il ne faut pas câliner un enfant, pas le laisser dormir contre soi, ne pas l’allaiter, etc.

    • Ah oui @mad_meg, je suis toujours preneuse !
      La place des jeunes dans la société et la façon dont on les accompagne à grandir est pour moi le point central autour duquel tourne l’imposition du pouvoir et notre capacité à agir et ensemble et de façon autonome.
      Je partage le discours contre la fessée et commence à être assez bien documentée sur les effets à court et long terme de la maltraitance, sur le cerveau, les blocages d’apprentissage que cela engendre, car cela est maintenant assez bien défini et combattu, du moins dans les milieux progressistes.

      C’est donc plus une recherche sociale et politique que psychique qui m’intéresse, merci en tout cas.

      #pédagogie_noire

    • @aude_v, de mon expérience, quand tu entends ces phrases là, la baffe ou la fessée est vraiment pas loin du tout, c’est justement ces rapports structurellement violents dont parle l’elfe.
      Adulte, j’ai accompagné la sortie au zoo d’une classe de maternelle, la maîtresse ne faisait qu’insulter les enfants : « tu es bête » « tu es idiot » "tu pleures, c’est normal, tu es une fille", la visite, au pas de course, s’est soldée par une claque et un tirage d’oreille à l’ancienne. Les autres parents m’ont lâché lorsque je suis allée voir la direction pour dire que je ne donnerai pas mon blanc-seing à cette exhibition de violence et que cette femme devait surement prendre une pause. Ce fut un grand moment d’éducation, seule dans le bureau face à 6 personnes qui tentèrent de me persuader, exemple pratique à l’appui, que tirer une oreille pour déplacer quelqu’un dans la pièce n’était rien. J’ai demandé à la directrice si elle connaissait la loi et si elle pouvait me la rappeler ou bien si se croyant encore au XIXem siècle elle pensait devoir aussi reprendre l’usage du martinet. Ça a jeté un froid, je sais pas pourquoi …

      Bref, ce petit intermède pour dire que je pense que choisir d’échanger avec un enfant et de l’accompagner à grandir, c’est savoir gérer ses pulsions et se nourrir de bienveillance, parce qu’il est sur que ce n’est pas facile tous les jours. Les blessures de maltraitance, verbale ou physique, créent un rapport tordu pour l’enfant qui l’intègre profondément en croyant ce rapport normal, quitte à confondre aimer et maltraiter.

  • Tous les actes qui sont punis de mort par Dieu dans sept religions | Slate.fr
    http://www.slate.fr/story/92015/actes-punis-de-mort-par-dieu

    Le blog Visual.ly a publié récemment une infographie, repérée par le site Fast Co Design, qui recense tous les actes qui mettent suffisamment Dieu en colère pour qu’il vous punisse de mort. L’équipe du blog explique qu’elle a fait appel à une journaliste impartiale pour comparer les textes de sept grandes religions ou courant de pensée philosophique : le #confucianisme, le #bouddhisme, l’#hindouisme, les trois grandes religions monothéistes, le #catholicisme, le #judaïsme et l’#islam (catholiques et juifs étant regroupés puisque les sources utilisées sont les textes de l’Ancien testament, communs aux deux branches), et enfin le #mormonisme.
    Cette infographie suffit à rappeler, note le blog, à quel point les textes sacrés sont violents et cruels, la peine de mort constituant aux origines des cultures religieuses une sanction relativement banale pour ce qui nous paraît aujourd’hui constituer dans certains cas de petites offenses. Il s’agit bien entendu ici d’une interprétation hyper-littérale des lois divines : si ces condamnations à mort par le Tout-Puissant étaient prévues dans les textes religieux et les traités de lois traditionnelles s’y rapportant, elles sont rarement effectives de nos jours.

    #religion #infographie #peine_de_mort #Dieu #punition

  • School to Prison Pipeline Wilson Reyes: ‘School-To-Prison Pipeline’ Debate Reignites With NYPD Cuffing Of 7-Year-Old | News One

    http://newsone.com/2102611/school-to-prison-pipeline-wilson-reyes

    http://media.blackplanetnext.com/photos/4b/ac/69/4bac69be70fe7b95f6253ff4194c368d78d92ef4_large

    From the beginning of this year, the U.S. Department of Education acknowledged that Black and Hispanic youth faced harsher discipline than that of their White counterparts: The Education Department reported that one in five Black boys and one in 10 Black girls received out-of-school suspension. Combined, Black students were three times more likely to be suspended or expelled than Whites. Because of this bleak reality, many students who incurred minor offenses were met with harsh consequences that eventually led to police detention.

    Although numbers and data tell the story, nothing compares to an actual depiction of overzealous discipline at work. On Thursday, NewsOne reported on the case of third-grader Wilson Reyes, 7 (pictured), who was allegedly involved in a scuffle at his school in the Bronx with another student over a $5 bill back in early December.

    #états-unis #new_york #enfance #enfants #école #éducation #punitions #discipline

  • Nothing Unintentional « LRB blog- Nadia Abu El-Haj- 29 July 2014
    Tags: #israel | #palestine
    http://www.lrb.co.uk/blog/2014/07/29/nadia-abu-el-haj/nothing-unintentional

    ... imagine if Hamas were able to aim its rockets. Imagine it targeting the home of a high-ranking officer in the IDF, killing his wife and children, nieces and nephews, along with the family next door. Imagine these casualties being described as ‘collateral damage’ for which Hamas bore no legal or moral responsibility.

    The IDF’s bombardment of Palestinian homes, schools and hospitals, indiscriminately pummelling the people of #Gaza into the ground, deserves to be called what it is: a war #crime.

    #punition_collective #victimes_civiles #impunité #complicité

  • L’« eau sale », nouvelle #arme antiémeute d’#Israël
    http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2014/07/29/l-eau-sale-nouvelle-arme-antiemeute-d-israel_4464041_3218.html

    Depuis trois semaines, les Palestiniens de #Jérusalem-Est endurent une #punition_collective d’un nouveau genre : la « dirty water », comme on l’appelle ici. Chaque fois qu’une manifestation a lieu – et il s’en produit presque chaque soir dans la partie orientale de la Ville sainte, depuis les événements de #Gaza – un camion blanc passe ensuite sur les lieux et projette un mystérieux liquide pestilentiel. Tout s’en retrouve imprégné : les façades des maisons et des immeubles, les fenêtres, les trottoirs, la chaussée, les arbustes, les fleurs… Que contient ce produit ? Personne ne le sait, et la police israélienne reste très discrète sur ce sujet. L’odeur qui se dégage de la « dirty water » agresse les narines. Elle colle aux vêtements et à la peau, et il est impossible de s’en débarrasser pendant deux ou trois jours..

  • #Gaza War, Day 22: 10 IDF Soldiers Killed Today, 1,100 Palestinians Killed Overall Tikun-Olam Tikun Olam-תיקון עולם
    http://www.richardsilverstein.com/2014/07/28/gaza-war-day-22-10-idf-soldiers-killed-today-1100-palestinians-k

    #Eran_Efrati, an activist with Anarchists Against the Wall, is in the Israel-Gaza theater. He published this astonishing post in Facebook. As you read it keep in mind that he’s talking about the killing of 7 IDF soldiers in an outdated APC who died after an anti-tank shell struck their vehicle. The deaths of so many just after the land invasion began, was a deep shock to the Israeli nation and especially their comrades. Instead of taking it out on the battlefield against Palestinian fighters, the IDF took it out on the most vulnerable, Palestinian civilians, who were most visible and available targets:

    Eran Efrati - In recent weeks I was on the border of #Gaza...
    https://www.facebook.com/eran.efrati.9/posts/10204269146351996

    In recent weeks I was on the border of Gaza and getting reports from soldiers in the Gaza Strip who leak information out to me.

    I am in the process of publication of two big stories in major U.S. newspapers, but there are some things I can share with you right now: Soldiers in two different units inside Gaza leaked information about the murdering of Palestinians by sniper fire in Shuja’iyya neighborhood as punishment for the death of soldiers in their units. (...)

    Today I can report that the official command that was handed down to the soldiers in Shujaiyya was to capture Palestinian homes as outposts. From these posts, the soldiers drew an imaginary red line, and amongst themselves decided to shoot to death anyone who crosses it. Anyone crossing the line was defined as a threat to their outposts, and was thus deemed a legitimate target. This was the official reasoning inside the units. I was told that the unofficial reason was to enable the soldiers to take out their frustrations and pain at losing their fellow soldiers (something that for years the IDF has not faced during its operations in Gaza and the West Bank), out on the Palestinian refugees in the neighborhood. Under the pretext of the so-called “security threat” soldiers were directed to carry out a pre-planned attack of revenge on Palestinian civilians.

    These stories join many other similar ones that Amira Hass and I investigated in Operation Cast Lead. The death toll that continues to rise is steadily reaching the numbers of the massacre of 2009.

    More than 1,100 have been killed in Gaza, at least 80 percent of them civilians. Today it is cleared for publication that at least 4 soldiers were killed by a rocket in a gathering area outside of Gaza, and another soldier was killed in Gaza. They join 43 soldiers that have already been killed. We know that more acts of revenge will come soon and it is important that we not stay silent. This is the time to take to the streets and to social media. Demand from your representative wherever you are to stop supporting this massacre and to immediately boycott the state of Israel until the occupation ends, the blockade is lifted and Palestinians will be free. We all want to be in the right place at the right time when history knocks on our door, and history is knocking in Gaza right now. You need to decide on which side you want to go down in history.

    #punition_collective ##price_tag #prix_à_payer #lâcheté #Israël #Israel #victimes_civiles #Palestine

  • Des alternatives aux peines plutôt que des peines alternatives - Paris-luttes.info
    https://paris-luttes.info/des-alternatives-aux-peines-plutot

    toute l’interview est à lire, particulièrement la partie sur comment envisager une société sans #prison

    GA. Que penses-tu de ces améliorations ?
    JLdLH. Je pense que c’est un plus pour les personnes incarcérées. Mais ce sont des emplâtres qui justifient et prolongent abusivement l’existence de la prison. Redorer les barreaux de la prison n’empêchera jamais que ce soit une prison. Si les prisonniers se sentent moins mal derrière les murs, ils auront moins de raisons de se révolter et se soumettront davantage à l’autorité. Ceux qui sont à l’extérieur, dupes des reflets de la vitrine, considéreront que la prison s’est humanisée. C’est une erreur : enfermement et humanité sont antinomiques.
    Quant aux responsables de la pénitentiaire, ils risquent de se sentir déchargés de la responsabilité de la destruction carcérale par les couleurs pastel qu’ils auront apposées sur les murs des prisons. Au lieu de se sentir des bourreaux, ils se vivront en bienfaiteurs de l’humanité. Un atelier d’informatique peut aider un détenu à trouver du travail à sa sortie. Mais il ne l’empêchera pas d’être infantilisé, déresponsabilisé et désespéré.

    GA. Donc la prison détruit. On parle depuis quelques temps de peines alternatives. Qu’en penses-tu ? Est-ce que cela détruit moins ?
    JLdLH. En effet, les peines alternatives détruisent moins. Elles détruisent quand même. Farid Ben Rhadi, ancien détenu, a expliqué qu’en tant que détenu il accepterait le bracelet électronique, mais qu’en tant que militant anticarcéral, il se battrait contre. Cette alternative peut permettre à celui qui en bénéficie d’être libre, d’avoir une vie professionnelle, affective et même sexuelle. Mais ce dont il ne se rend pas compte tout de suite, c’est qu’il intériorise la prison. Il est lui-même son propre gardien, il sait qu’il ne doit pas dépasser le périmètre de sécurité. Sans cesse sur le qui-vive, il se traque insidieusement avec les horaires convenus avec ses autorités de tutelle. Finalement il se persécute lui-même et finit par se construire sur le mode paranoïaque. L’effet pervers du système est de donner l’illusion de la liberté, et de créer une autre forme d’enfermement qui est l’aliénation mentale.

    #Prison #alternatives #bracelet_électronique #PSE #Jacques_Lesage #Abolition #Enfermement #Punition

  • Une jeune mère de famille se #suicide à la #prison de Nantes
    http://www.la-croix.com/Actualite/France/Une-jeune-mere-de-famille-se-suicide-a-la-prison-de-Nantes-2014-06-06-1161

    « On ne peut pas mettre un suicide sur le compte de l’#architecture, prévient Dominique Mienville, présidente locale de l’association nationale des visiteurs de prison (ANVP). Il a effectivement fallu du temps pour s’habituer à cette grosse machine très moderne, mais beaucoup d’efforts ont été faits pour améliorer les conditions de détention. »

    Ah, bon ? Depuis quand les conditions de vie n’ont pas d’influence sur la propension au suicide ou à la violence ? ref E. T. Hall ou même Durkheim...

    • « Pour passer une porte, on appuie sur un bouton et le surveillant l’ouvre sans même qu’on le voie », pointe Anna Champin. L’aumônier évoque également la situation de trois jeunes mères incarcérées avec leur bébé, isolées dans une nursery sans aucun contact avec les autres détenues. Un huis clos qui représente à ses yeux « une souffrance supplémentaire ».

      #technologie #punition #enfermement #déshumanisation

  • A History of ‘#Price-Tag’ Violence
    Nicola Perugini and Neve Gordon 15 May 2014
    http://www.lrb.co.uk/blog/2014/05/15/neve-gordon-and-nicola-perugini/a-history-of-price-tag-violence

    On 10 May, #Amos_Oz criticised the so-called ‘price-tag attacks’ carried out by Israeli settlers. The label is used by the culprits themselves to describe retaliatory violence against Palestinians: beatings and arson as well as racist graffiti sprayed on the walls of churches and mosques. Oz described the perpetrators as ‘Hebrew neo-Nazi groups’. (...)

    Oz’s sentiments are shared by Israeli liberals and conservatives, who together condemn the attacks as repugnant. The Jerusalem Post said that ‘price-tag attacks fit the definition of terror no less than [suicide] bus bombings’.

    But the equation with suicide bombers, like Oz’s provocative comparison with European neo-Nazism, does more to conceal than to reveal the violence perpetrated against Palestinians, above all the #violence of the Israeli state.

    When Meir #Har-Zion died two months ago, there were obituaries in all the major news outlets celebrating the legendary hero.

    Har-Zion was best known for his price-tag practices. He was one of the founding members (along with #Ariel_Sharon) of #Unit_101, which in October 1953 carried out a retributive massacre in the Jordanian village of #Qibya. ‘Bullet-riddled bodies near the doorways,’ UN observers said, ‘and multiple bullet hits on the doors of the demolished houses indicated that the inhabitants had been forced to remain inside until their homes were blown up over them.’ According to Ben-Gurion’s biographer, ‘seventy corpses were found in the rubble, including dozens of women and children.’

    In February 1955 Har-Zion’s sister was murdered in the Judean desert, which was then part of Jordan. The following month Har-Zion went to the desert with three friends to seek revenge. They captured six Palestinians, killed five of them and sent the sixth home to tell his village what had happened.

    Israeli children are named after Har-Zion. For decades soldiers swore they would try to follow in his footsteps. He is not an outlier, but a paradigmatic example of Israel’s policies of punitive violence. House demolitions, curfews during the First Intifada, infantry offences during the Second Intifada and the more recent aerial bombing of Gaza have all been justified as retribution for a previous Palestinian act. ‘Price-tag’ is the justification that has informed both government policy and military practice since the country was established. Which raises the question: why do the recent price-tag attacks scandalise Amos Oz and several Israeli politicians?

    For something to be scandalous it has to (appear to) be exceptional. By making the recent price-tag violence into a scandal, Oz – and the Israeli media more generally – transform it into an exception and in this way help conceal the fact that this kind of violence has structured Israel’s relations with Palestinians for more than 65 years. The only difference is that one is carried out by vigilantes and the other by the state. In other words, to depict the price-tag violence perpetrated by vigilantes as an outrageous exception helps to legitimise the price-tag violence perpetrated by the state, which has shaped the daily experiences of many Palestinians for decades.

    This rhetorical trick allows liberals and conservatives alike to displace responsibility. The violence is measured in relation to the Other, the Israeli extremist who is more closely aligned to the European neo-Nazi or the Palestinian suicide bomber than to the state of Israel.

    #prix_à_payer #Israël #Palestine

  • Lettre ouverte à Emmanuel Jaffelin (Andréine Bel)
    http://reboutage.org/2014/03/23/lettre-ouverte-a-emmanuel-jaffelin

    Abaisser le « fauteur » lui permettrait de retrouver une humilité, puisqu’il se serait surévalué au moment du délit. Le pardon accordé à la suite de l’#humiliation lui permettrait de retisser des liens avec sa communauté. Vous proposez de sortir la #punition du plan pénal pour la réintroduire au sein de la famille et de l’école, à titre préventif.
    […]
    Quoi qu’il en soit, il suffit d’observer autour de soi pour constater que c’est la deuxième définition de l’humiliation qui a cours aujourd’hui – que vous réprouvez à juste titre : humilier quelqu’un, c’est « le blesser dans son amour propre, en le couvrant de honte et de confusion » (Hachette). Le synonyme est : mortifier, vexer. Le fait que ce genre d’humiliation fleurisse dans des lieux de non droit n’en fait pas une exception, bien au contraire, la réalité de nos rapports sociaux en témoigne. Et encadrer l’humiliation comme vous le proposez ne résout pas le problème qu’elle pose au départ.
    […]
    Avec les #enfants, instaurer ce rapport de force ne peut que les amener à la perversité. Ils subissent, lorsqu’elle s’exerce, l’humiliation parentale ou scolaire en étant couverts de honte et de confusion, souvent à vie. Ils apprennent plus tard à la reproduire en la justifiant (votre livre n’est-il pas de cet ordre ?), ou à en comprendre les mécanismes – pour justement ne pas la reproduire.
    […]
    Le corps-à-corps en matière de punition est bien différent. La plupart des punitions corporelles sont administrées sous l’emprise de la colère et/ou d’une culpabilité non reconnue. Elles apparaissent comme des aveux d’impuissance. Lorsqu’elles sont administrées en dehors de toute émotion, c’est presque pire, car il faut soit se faire violence pour administrer la violence physique, soit y être indifférent et privé de sensibilité, ce qui est une pathologie en soi et mène au pire. Je ne connais personne capable d’administrer de la violence physique, qui plus est humiliante, dans un état serein et aimant. Or, face à une faute de l’enfant, c’est ce que l’on est droit d’attendre d’un adulte, sensé le protéger en l’aimant de façon sereine. Les « enfants roi » ne sont pas aimés, ils sont manipulés par des adultes en quête de fusion pour cacher leur propre désarroi.
    […]
    Une #autorité basée sur l’usage de la force enseigne l’usage de la force pour se faire comprendre et obéir, rien de plus. Le #respect obtenu par la peur est feint. L’obéissance aveugle induit des comportements à haut risque : se laisser embrigader, ne pas savoir dire non à l’injustice, au non-respect, à l’abus, et avoir des comportements sectaires.
    […]
    Plus convaincants sont les trois piliers de votre proposition : la justice réparatrice (selon le modèle amérindien : on détruit pour reconstruire), la conciliation selon le système polynésien (dont nous avons hérité en partie à travers la médiation), et la sanction économique dans le système occidental, utilisée envers certains délits. Je ne vois pas d’humiliation (au sens de rabaissement, sinon matériel) derrière ces façons de punir et elles restent dans un cadre pénal, qu’il soit de village ou d’état.

    #éducation #justice #sanction

    • Le contexte : #dialogue_constructif

      – La punition est-elle la condition de notre liberté ? (La Grande Table, France Culture)
      http://www.franceculture.fr/oeuvre-apologie-de-la-punition-de-emmanuel-jaffelin

      « Dans l’humiliation, on commence à travailler sur soi, dans un regard bienveillant. Dans l’humiliation, il y a un cheminement vers le pardon, vers la réconciliation. La norme, c’est le pardon ».

      – Lettre à Emmanuel Jaffelin (par Olivier Maurel)
      http://0liviermaurel.free.fr/index.php/lettre-a-emmanuel-jaffelin

      Votre éloge de l’humiliation me semble tout aussi irresponsable. Autant il est important d’expliquer clairement à un enfant que l’acte qu’il vient de commettre est inacceptable, autant il est inacceptable de l’humilier, lui, pour un acte dont, la première fois qu’il le commet, il n’est pas conscient de la portée. La distinction entre la condamnation de l’acte et celle de la personne est essentielle. Et elle le reste même s’il y a répétition de l’acte. Contrairement à ce que vous dites et à l’étymologie, humilier, ce n’est pas rendre humble, c’est faire perdre toute estime de soi, c’est briser le ressort qui permettrait un redressement, surtout chez un enfant.

      – Deuxième lettre ouverte à Emmanuel Jaffelin (par Olivier Maurel)
      http://0liviermaurel.free.fr/index.php/deuxieme-lettre-ouverte-a-emmanuel-jaffelin

      Oui, je suis d’accord avec vous sur une multitude de points. Quand vous écrivez par exemple :
      – qu’il faut « chercher une dynamique visant à remettre le fautif en mouvement vers lui-même en même temps que vers la société » ;
      – qu’il faut « ouvrir la société pour que l’humanité prenne une nouvelle respiration »
      – qu’ « il y a en l’homme une force et une ressource qui sont, la plupart du temps, aussi peu exploitables que le pétrole enfoui dans les entrailles de la terre » ;
      – qu’il s’agit de « réparer, recoudre, restaurer » ;
      – que mieux vaudrait une justice réparatrice
      – que le système carcéral actuel est inacceptable, etc.

  • Le nouveau contrat de serveur dédié OVH
    http://forum.ovh.com/showthread.php?t=89685

    depuis quelques mois, nous avons eu plusieurs affaires juridiques lié à l’utilisation de plusieurs réseaux #TOR dans le cas de la pedo et on va désormais l’interdire au même titre que tous les systèmes d’anonymisation. Cela augmente l’utilisation frauduleuse de notre réseau et le nombre de réquisition juridique chaque mois

    donc pour s’épargner quelques réquisitions judiciaires, OVH organise la #punition_collective et sacrifie l’#anonymat des militants iraniens, chinois etc.

    #censure #répression #OVH #pédopornographie