• Là où les #putains n’existent pas | ARTE
    https://www.arte.tv/fr/videos/071485-000-A/la-ou-les-putains-n-existent-pas

    Le 11 juillet 2013, Eva-Marree, alias Jasmine Petite, 27 ans, est tuée par le père de ses deux enfants de trente-deux coups de couteau, dans les bureaux des services sociaux suédois. Ce crime est l’aboutissement d’un cauchemar qui a commencé trois ans plus tôt, après que la jeune femme, ayant quitté son compagnon pour violences conjugales répétées, et ne sachant comment subvenir aux besoins de la famille, a confié à une proche avoir travaillé comme escort-girl. Sur simple dénonciation, Eva-Marree se voit retirer sa fille et son fils, alors âgés de 1 et 2 ans, sans discussion ni enquête préalables, les services sociaux en attribuant la garde exclusive à leur père, un homme dont ils avaient pourtant eux-mêmes diagnostiqué la violence. Après l’échec de plusieurs recours en justice, la jeune femme devient l’une des porte-parole du syndicat suédois des travailleurs du sexe, dénonçant les lois en vigueur et les abus de pouvoir des services sociaux, qui privent les prostitué(e)s de leurs droits élémentaires en prétendant les protéger. Ayant finalement obtenu un droit de visite auprès de ses enfants, puis encore bataillé pour que les services sociaux obligent le père à s’y soumettre, elle est assassinée lors du premier rendez-vous fixé avec ce dernier et leur fils.

    #féminicide

    • Ce film me gêne un peu, car il part du drame « Eva-Marree » pour faire une attaque en règle du « modèle suédois » de la lutte contre la prostitution… et promouvoir la notion de « travailleurs du sexe » — si j’ai bien compris, tout le monde n’est pas d’accord avec cette notion !
      Il faut voir aussi que ce drame met aussi en lumière l’attitude « moraliste » (et carrément luthérienne — je vais me faire taper dessus !) des suédois > la stigmatisation quasiment « religieuse » des prostituées ! ; ce qui n’est pas transposable directement en France…

  • Les #tatouages au bas du dos des #femmes russes, objet d’une proposition de #loi au Parlement · Global Voices en Français
    http://fr.globalvoicesonline.org/2014/10/17/176075

    ”Je pense qu’on trouve ces tatouages ​​sur des #putains et #salopes, à qui on devrait interdire d’avoir des enfants compte tenu de leur mode de vie, vu qu’elles ne donneront naissance qu’au même genre de personnes”, écrit Alexey Maslov, avant d’ajouter, “Peut-être que je me trompe.”

    Tatiana Seminchenko, une jeune femme vivant à Krasnodar, a osé demander à Maslov “Pourquoi pensez-vous de cette façon ?”. Il a répondu que les tatouages ​​sur les femmes faisaient partie de “tout un plan mondial” ourdi par l’Europe, avec ses incestes et ses mariages homosexuels.”

    Le #machisme et l’#homophobie ne sont rien de nouveau, pas plus en Russie qu’ailleurs, mais il est difficile d’ignorer que la tentative de la Douma de protéger les femmes des tatouages ​​va de pair avec les tendances réactionnaires actuelles du pays.

    • « protéger les femmes des tatouages ​​va de pair avec les tendances réactionnaires actuelles du pays. »
      Il faut définir le « pays » car en ce moment, il s’agit des continents entiers. En Occident, au Moyen-Orient, en Afrique et en Extrême-Orient, les réac gagnent du terrain. C’est l’animalité qui est en train de gagner l’espace public.