• Après ses consultations, Emmanuel Macron exclut de nommer Lucie Castets à Matignon
    https://www.lesechos.fr/politique-societe/emmanuel-macron-president/apres-ses-consultations-emmanuel-macron-exclut-de-nommer-lucie-castets-a-ma

    Le camp de l’ancienne majorité estime que la nomination de la représentante du NFP n’apporterait aucune stabilité, son gouvernement serait immédiatement l’objet d’une motion de censure. Le chef de l’Etat paraît toutefois être à la recherche d’une personnalité de centre gauche.

    Ce soir, au JT, on t’explique que sans LFI, tout se passerait mieux.

  • 🛑 Une fois n’est pas coutume... on relaie l’éditorial du dernier numéro du journal « Lutte Ouvrière » (8 septembre)... avec lequel on partage l’essentiel du point de vue, si l’on fait abstraction de la rhétorique et de la déclamation hautement et indéniablement « trotsko-trotskyste »... 😅🙃

    « On vit chez les fous ! », s’est étranglé Macron, lundi dernier, à propos de la vague de putschs en Afrique, devant les ambassadeurs réunis à l’Élysée. Mais qui sont les fous dans cette histoire ? Ceux qui rejettent la présence française au Mali, au Burkina Faso et au Niger, ou ceux qui, comme Macron, sont prêts à déclencher une nouvelle guerre qui enfoncera davantage le Sahel dans le chaos guerrier ?
    Macron joue les matamores contre la junte nigérienne et refuse de rappeler son ambassadeur. Il ne digère pas que la France soit poussée dehors. À l’entendre, l’armée française aurait sauvé le Sahel du djihadisme ! Mais la population est bien placée pour faire le vrai bilan de l’opération Barkhane, lancée il y a dix ans : les bandes armées continuent de pulluler, elles rackettent et sèment la terreur dans une zone de plus en plus étendue (...)

    #Afrique #putschs #Macron #Françafrique #exploitation #capitalisme #militarisme #guerre #djihadisme #dictature #Mali #Niger #BurkinaFaso #Congo-Brazzaville #Gabon #Bongo #Tchad... #domination #France #EtatsUnis #Russie #Chine #Néocolonialisme #impérialisme #LutteOuvrière

    ▶️ Lire la suite...

    ▶️ https://journal.lutte-ouvriere.org/2023/09/06/bas-la-francafrique-travailleurs-dafrique-et-de-france-memes
    377866462_725027706330613_7892736153299384970_n.jpg (509×720)

  • Chili 1973


    Il y a cinquante ans le 11 septembre 1973 le putsch des généraux chiliens contre le gouvernement de l’Unidad Popular inaugure l’age du néo libéralisme.
    Voici quelques références à l’époque quand la victoire du socialisme était à l’ordre du jour.

    Chili / Unidad Popular / Cybersyn

    23.10.2020 The Last Colonial Massacre : Latin America in the Cold War by Greg Grandin
    https://seenthis.net/messages/882479
    Le régime Pinochet dans un plus grand contexte historique

    28.2.2023 Die kontrollierte Abwicklung der Sowjetunion | Telepolis
    https://seenthis.net/messages/828049

    11.9.2019 Zum 11. September in Chile : « Man weiß sehr wenig über Allendes Zeit » | amerika21
    https://seenthis.net/messages/801329
    A propos de Cybersyn etc.

    20.1.2023 Le pacte d’Adriana
    https://seenthis.net/messages/753544
    film documentaire sur l’implication d’une famille dans la terreur de Pinochet

    23.12.2018 Quilapayún & Isabel Parra à Berlin en 1971 - Ayúdame Valentina
    https://seenthis.net/messages/746592
    De l’importance de la solidarité avec le Chili pour l’Allemagne socialiste / une histoire en musique

    18.8.2018 Cybernetic Revolutionaries | Technology and Politics in Allende’s Chile
    https://seenthis.net/messages/715783

    17.8.2023 On Cybernetics / Stafford Beer
    https://seenthis.net/messages/715741

    17.8.2023 Ángel Parra - Litany for a computer and a baby about to be born
    https://seenthis.net/messages/715740

    11.9.2016The Coup in Chile | Jacobin
    https://seenthis.net/messages/523639

    15.12.2015 Nachruf Gaston Salvatore : Salonkämpfer - Kultur - Tagesspiegel
    https://seenthis.net/messages/440224
    Le putsch des généraux a forcé un nombre important de chiliens à s’exiler en Allemagne. Nous leur devons de la reconnaissance pour leur riches connaissances et oeuvres.

    Victor Jara en Peru - 17 de julio de 1973
    https://seenthis.net/messages/407642

    #Chili #cybernétique #Unidad_Popular #putsch #socialisme #néolibéralisme

  • « Les putschs en Afrique de l’Ouest annoncent la fin d’un cycle qui aura duré près d’un siècle », Achille Mbembe

    (...) on n’a en effet pas suffisamment souligné, (...) à quel point l’anticolonialisme et le panafricanisme auront contribué à l’approfondissement de trois grands piliers de la conscience moderne, à savoir la démocratie, les droits humains et l’idée d’une justice universelle. Or, le néosouverainisme se situe en rupture avec ces trois éléments fondamentaux. D’abord, se réfugiant derrière le caractère supposé primordial des races, ses tenants rejettent le concept d’une communauté humaine universelle. Ils opèrent par identification d’un bouc émissaire, qu’ils érigent en ennemi absolu et contre lequel tout est permis. Ainsi, quitte à les remplacer par la Russie ou la Chine, les néosouverainistes estiment que c’est en boutant hors du continent les vieilles puissances coloniales, à commencer par la France, que l’Afrique parachèvera son émancipation.

    Le culte des « hommes forts »

    Obnubilés par la haine de l’étranger et fascinés par sa puissance matérielle, ils s’opposent, d’autre part, à la démocratie qu’ils considèrent comme le cheval de Troie de l’ingérence internationale. Ils préfèrent le culte des « hommes forts », adeptes du virilisme et pourfendeurs de l’homosexualité. D’où l’indulgence à l’égard des coups d’Etat militaires et la réaffirmation de la force comme voies légitimes d’exercice du pouvoir.

    Ces basculements s’expliquent par la faiblesse des organisations de la société civile et des corps intermédiaires, sur fond d’intensification des luttes pour les moyens d’existence et d’imbrication inédite des conflits de classe, de genre et de génération. Effet pervers des longues années de glaciation autoritaire, les logiques informelles se sont étendues dans maints domaines de la vie sociale et culturelle. Le charisme individuel et la richesse sont désormais privilégiés au détriment du lent et patient travail de construction des institutions, tandis que les visions transactionnelles et clientélistes de l’engagement politique l’emportent.

    https://www.lemonde.fr/idees/article/2023/08/04/achille-mbembe-en-afrique-la-stabilite-passera-par-une-demilitarisation-effe

    #Afrique #putschs #Francafrique #néosouverainisme #Mali, #Guinée, #Burkina_Faso #Niger #décolonisation_limitée #décolonisation #diasporas #femmes

    • Mue par des forces, pour l’essentiel autochtones, [l’Afrique] est en train de se retourner sur elle-même. Pour qui veut comprendre les ressorts profonds de ce pivotage, les luttes multiformes qu’il entraîne et son inscription dans la longue durée, il faut changer de grille d’analyse et partir d’autres postulats. Il faut surtout commencer par prendre au sérieux les compréhensions que les sociétés africaines elles-mêmes ont désormais de leur vie historique propre. Le continent fait en effet l’expérience de transformations multiples et simultanées. D’ampleur variable, elles touchent tous les ordres de la société et se traduisent par des ruptures en cascade. A la faveur du multipartisme, les enjeux de masse sont de retour, tandis que ne cessent de se creuser de nouvelles inégalités et qu’apparaissent de nouveaux conflits, notamment entre genres et générations.

      Lame de fond

      L’arrivée dans l’espace public de celles et de ceux qui sont nés dans les années 1990-2000, et ont grandi dans un temps de crise économique sans précédent, constitue un événement charnière. Il coïncide avec le réveil technologique du continent, l’influence grandissante des diasporas, une accélération des processus de créativité artistique et culturelle, l’intensification des pratiques de mobilité et de circulation et la quête forcenée de modèles alternatifs de développement puisant dans la richesse des traditions locales. Enjeux démographiques, socioculturels, économiques et politiques s’entrecroisent désormais, ainsi que l’attestent la contestation des formats politico-institutionnels, issus de la décennie 1990, les mutations de l’autorité familiale, la rébellion silencieuse des femmes et une aggravation des conflits générationnels.

      https://justpaste.it/2tkx4

    • Qui l’eut cru. 50 ans à pousser les politiques d’ajustement structurel du FMI et des occidentaux en général tout en prétendant à la supériorité de la démocratie et à l’universalisme et voilà où on arrive, voilà où ils nous amènent finalement, à la barbarie, et à la gouvernance la plus rétrograde.

    • A la génération sacrifiée de l’époque des ajustements structurels (1985-2000) est venue s’en ajouter une autre, bloquée de l’intérieur par une gérontocratie rapace et interdite de mobilité externe, en conséquence des politiques antimigratoires européennes et d’une gestion archaïque des frontières héritées de la #colonisation. Ainsi, aux enfants-soldats des guerres de prédation d’hier s’est substituée la foule des adolescents et mineurs, qui, aujourd’hui, n’hésite pas à acclamer les putschistes, lorsqu’elle ne se retrouve pas aux premiers rangs des émeutes urbaines et des pillages qui s’ensuivent.

      #histoire #démographie #jeunesse

  • Notes de Putsch, suite, d’une certaine trahison des clercs (sur la situation au Niger) par Rahmane Idrissa (Nigérien, politiste, son profil ici > https://corafrika.org/profils/rahmane-idrissa), publiées sur son blog « La gazette perpendiculaire ».
    https://rahmane.substack.com/p/notes-de-putsch-suite-dune-certaine

    La réaction des Nigériens, en particulier, dernièrement, des intellectuels (universitaires) qui ont publié une lettre de soutien à la junte et un “J’accuse” tonitruant vis-à-vis de toutes les entités qui sont en désaccord peut surprendre hors du Niger, ou peut-être hors d’Afrique. Elle n’a rien de surprenant. D’abord, il faut remarquer que la cible principale de la haine, dans cette réaction, est la France pour des raisons contingentes. Ailleurs, au Nigeria — en particulier au Nord Nigeria — c’est plutôt les USA qui sont rendus coupables de tous les malheurs du pays. Les reproches que les Nigériens font à la France existent de manière symétrique au Nord Nigeria contre les USA. Bien avant que les Nigériens commencent à accuser la France d’armer des djihadistes, les Nigérians (encore une fois, plutôt du nord que du sud suivant mon expérience et les rapports que j’en ai) croyaient fermement que Boko Haram était une création des USA.

    Ces croyances sont idéologiques. Entre autres choses, cela revient à dire qu’il n’y a rien que les Occidentaux puissent faire pour changer l’opinion des gens. Même s’ils se retiraient complètement du terrain, ils seraient encore perçus comme tirant les ficelles à travers tout Africain qui se permettrait de ne pas suivre la directive idéologique. Cette directive est simple. C’est une histoire que se racontent les Africains et dans laquelle les rôles sont distribués une fois pour toute : les Occidentaux (Français surtout au Sahel) sont les méchants, les Africains sont les bons et les victimes, et la lutte que les deux mènent entre eux n’a pas de fin, sauf peut-être si les Russes parvenaient à détruire totalement l’Occident.

    Les observateurs étrangers ont du mal à s’apercevoir de cette idéologie parce qu’en général, ceux qui s’intéressent à l’Afrique sont des gauchistes qui éprouvent de la solidarité et de la compassion pour les Africains et sont, comme eux, mais pour des raisons différentes, anticolonialistes et anti-impérialistes. Les raisons des gauchistes occidentaux sont humanistes, celles des Africains sont nationalistes. Les uns sont effectivement à gauche, les autres sont réellement à droite. C’est un malentendu.

    #Niger

  • 30. Januar 1933 : Das war keine Machtergreifung
    https://www.freitag.de/autoren/lfb/30-januar-1933-das-war-keine-machtergreifung
    Le sort de l’Allemage et de l’Europe se joua en 1932 lors ce que la droite conservatrice lanca le coup de Prusse , en allemand Preußenschlag , contre le gouvernement social-démocrate de la plus importante entité politique de la république allemande.


    Carte de l’État libre de Prusse au sein de la république de Weimar

    Quelques mois plus tard le 30 janvier 1933 le président du Deutsches Reich le général Paul von Hindenburg nomma Adolf Hitler chancelier. C’était il y a 90 an. Ce soir les troupes nazies entrèrent dans Berlin par la porte de Brandebourg. Les historiens bourgeois ont pris l’habitude d’appeler « prise de pouvoir », en allemand Machtergreifung , les événements du 30 janvier 1933 alors que c’est faux. La bourgeoisie et l’aristocratie optèrent pour le remplacement du système politique démocratique par un régime dictatorial.

    Pour y arriver ils choisirent l’organisation la plus efficace, le parti nazi. La chose fut décidée en petit comité, alors nous préférons le terme Machtübergabe ou passation des pouvoirs . En 1933 le putsch contre la république allemande faisait déjà partie des faits accomplis. Le Preußenschlag avait eu lieu six mois auparavant au mois de juillet 1932 avec la destitution du gouvernement social-démocrate de Prusse par le même président aristocrate.


    Une fois au gouvernement les nazis procédaient avec une efficacité inconnue jusqu’alors, qui surprit même ses ennemis jurés, á l’élimination de chacun susceptible d’oser commettre des actes de résistance. L’incendie du Reichstag marqua le tournant dans le processus d’élimination des opposants connus vers le changement des structures de la société qui allait se poursuivre jusqu’aux dernières heures du règne du chaos organisé pendant la bataille de Berlin.

    31.1.2023 von Leander F. Badura - Am 30. Januar jährt sich der Beginn der NS-Diktatur zum 90. Mal. Bis heute hält sich der Mythos von der „Machtergreifung“ der Nazis. Doch die Macht wurde Hitler ausgehändigt – von den konservativen Eliten Deutschlands

    Zu den Lebenslügen des deutschen Bürgertums zählt, dass die Weimarer Republik zwischen Nazis und Kommunisten aufgerieben wurde. Daher die Rede von der „Machtergreifung“ in Bezug auf die Ereignisse vom 30. Januar 1933 – also die Ernennung Hitlers zum Reichskanzler durch Reichspräsident Paul von Hindenburg. Doch der Begriff suggeriert einen Gewaltakt, einen Staatsstreich. Dem war nicht so. Das Sicherheitsschloss der Demokratie musste von den Nazis nicht aufgebrochen werden – es war längst zerbrochen und die Tür zur Macht weit aufgestoßen worden. Es war keine Machtergreifung, es war eine Machtübergabe der konservativen Eliten an die Nazis.


    Franz von Papen (photo de 1933), naissance 29.10.1879, décès 2.5.1969, (1921-1932 Centre chrétien, 1938 - 1945 NSDAP, Chancelier du Reich, 1er juin – 3 décembre 1932, Vice-chancelier du Reich 30 janvier 1933 – 7 août 1934, Ministre-président de Prusse30 janvier – 10 avril 1933

    Denn das Entscheidende jenes Tages war, dass die NSDAP Teil einer Rechtskoalition wurde, zu der auch die Deutschnationalen unter Alfred Hugenberg, der Stahlhelm unter Franz Seldte und Hitlers Amtsvorgänger Franz von Papen, der 1932 aus dem Zentrum ausgetreten war, um seine Minderheitsregierung durch die NSDAP tolerieren zu lassen, gehörten – eine rechtsextreme Einheitsfront.

    Kein Widerspruch gegen die Diktatur

    Berühmt wurde Papens Ausspruch, binnen weniger Wochen habe man Hitler innerhalb der Koalition „an die Wand gedrückt, dass er quiekt“. Auch das vermittelt einen falschen Eindruck. Papen und Hindenburg hatten nicht vor, Hitler zu mäßigen, um Demokratie und Rechtsstaat zu schützen. Gleich in der ersten Kabinettssitzung waren sich Papen und Hitler einig, dass eine Rückkehr zum Parlamentarismus ausgeschlossen werden müsse. Dem folgenden, sehr raschen Übergang zur Diktatur widersprach niemand in der Koalition. Als Hitler am 28. Februar – nicht einmal einen Monat nach seiner Ernennung und einen Tag nach dem Reichstagsbrand – Hindenburg um die Unterzeichnung der „Notverordnung zum Schutz von Volk und Staat“ bat, hatte dieser keinerlei Bedenken. Damit waren alle Grund- und Freiheitsrechte sowie rechtsstaatliche Prinzipien außer Kraft gesetzt; der Terror, den die SA in den vorangegangenen Wochen eskaliert hatte, wurde legal.


    Hjalmar Schacht, naissance 22.1,187, décès 3.7.1970, appartient au DDP puis au NSDAP, Président de la Reichsbank de 1923 à 1930 et de 1933 à 1939, de 1953 à 1963 PDG de la Deutsche Außenhandelsbank Schacht und Co. Schacht participa au soutiien des grands industriels pour la nomination de Hitler comme chancelier.

    Ob Polizei, Ministerien, Rundfunkanstalten, Gerichte – in Windeseile brachte die neue Regierung die Gesellschaft auf Linie. Wer als unzuverlässig galt, wurde ohne Rücksicht auf Gesetz und Verfassung ausgetauscht oder gleich verhaftet. Widerstand gab es von bürgerlicher Seite kaum. Am 21. März, als der am 6. März neu gewählte Reichstag – bei dem die NSDAP und ihre Bündnispartner zusammen mehr als 50 Prozent der Stimmen erhielten – eröffnet wurde, konnte die ganze Welt sehen, dass es weder im konservativ-bürgerlichen, noch im reaktionär-aristokratischen Milieu nennenswerte Ambitionen gab, sich gegen Hitler zu stellen. Der „Tag von Potsdam“ wurde eine Inszenierung der neuen Herrschaft und eine Machtdemonstration. Auch der ehemalige Kronprinz Wilhelm von Preußen war da – im Hintergrund, aber gut sichtbar. Nur Kurt von Schleicher, Hitlers direkter Amtsvorgänger, hegte Putschpläne. Die Nazis ermordeten ihn 1934.


    Hermann Göring (photo de mariage de 1935) Ministre-président de Prusse 11.4.1933 – 23.4.1945

    Doch die Zerschlagung der Demokratie begann nicht am 30. Januar. Denn ja, einen Staatsstreich hatte es gegeben – fast ein halbes Jahr zuvor. Per Notverordnung hatte Hindenburg im Juli 1932 die SPD-Regierung in Preußen abgesetzt und den wichtigsten Gliedstaat Kanzler Papen unterstellt. Dieses Ereignis hat der Republik mehr Schaden zugefügt als jeder Aufmarsch der KPD.

    Der Adel und große Teile des konservativen Bürgertums hatten die Demokratie immer gehasst. Ihre Ablehnung der Nazis speiste sich vielmehr aus Standesdünkel und Sorge vor allzu antikapitalistischen Tönen aus den Reihen der NSDAP. Doch der gemeinsame Feind einte sie: Kommunisten, Sozialdemokraten, Juden.


    Dimitrov, Thälmann et leurs camarades

    Opfer zu Tätern

    Von einer Machtergreifung muss sprechen, wer – bis heute – den Faschismus für ein Randphänomen hält. Doch das war er nie. Die Wähler der NSDAP waren im Durchschnitt protestantische Männer der Mittelschicht. Die Lüge von der Erosion der Demokratie durch extreme Ränder, muss erzählen, wer – bis heute – eine Äquivalenz von Links- und Rechtsextremismus herstellen will. Die KPD war eine stalinistische Partei und hat viele historische Fehler gemacht – wie die Ablehnung einer Zusammenarbeit mit der SPD oder die Kooperation mit der NSDAP beim BVG-Streik 1932. Doch die Kommunisten waren die einzigen, die den Nazis etwas entgegenzusetzen hatten. Nirgendwo waren SA-Aufmärsche gefährlicher als in Arbeitervierteln. Den Kommunisten eine Mitschuld am Aufstieg des Faschismus zu geben, heißt, aus Opfern Täter zu machen – Schuldabwehr einer nach 1945 mit dem Wiederaufbau betrauten konservativen Elite, die freudig ehemaligen Nazis Ämter übertrug und die KPD verbieten ließ.

    La perspective historique nous fait comprendre qu’en France et en Allemagne la démocratie ne sera pas en danger tant que les gouvernements arrivent à imposer aux peuples la politique bourgeoise avec ses réformes d’appauvrissement, son inflation et ses guerres. Il n’y a plus de partis communistes pour défendre les intérêts des classes populaires, alors le pouvoir en place peut déléguer la gestion des nations au forces moins violentes que les fascistes historiques.

    Es geht nicht nur darum, sprachpolitisch historische Gerechtigkeit herzustellen. Es geht um tatsächliche Lehren aus der Geschichte. Denn wie die Politikwissenschaftler Steven Levitsky und Daniel Ziblatt 2018 in ihrem Buch Wie Demokratien sterben feststellten, ist das Entstehen einer demokratiefeindlichen Bewegung noch kein hinreichendes Ereignis für die Erosion eines demokratischen Staates. Erfolg haben diese immer erst dann, wenn sie Verbündete aus den etablierten Eliten finden. Das Paradebeispiel der Autoren? Der 30. Januar 1933.

    Hjalmar Schacht
    https://de.wikipedia.org/wiki/Hjalmar_Schacht

    Zentrum - #attention, les information sur wikipedia à propos de questions et notons de l’histoire récente et surtout allemande sont réputées pour leur manque d’impartialité.
    https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Zentrum

    #histoire #nazis #Allemagne #Prusse #putsch #coup_d_état #crise #répression #fascisme #démocratie #lutte_des_classes

  • Reckoning With the AFL-CIO’s Imperialist History
    https://jacobin.com/2020/01/afl-cio-cold-war-imperialism-solidarity

    1.9.2020 by Jeff Schuhrke - Two days after Bolivia’s socialist president Evo Morales was forced from office in a right-wing military coup last November, AFL-CIO president Richard Trumka condemned the coup on Twitter and praised Morales for reducing poverty and championing indigenous rights. In doing so, Trumka joined Bernie Sanders, Ilhan Omar, Alexandria Ocasio-Cortez, and other prominent figures of the Left in countering the US political and media establishments’ dominant narrative that Morales’s violent ouster was a win for democracy.

    While it’s fitting for the president of the nation’s largest union federation to denounce a right-wing coup against a leftist foreign leader — which was endorsed by the State Department and CIA — it also represents an important break from precedent for the AFL-CIO. Though rarely discussed, the federation has a long record of supporting the US government in disrupting leftist movements around the world, including through coups d’état in Latin America.

    Throughout the Cold War, the AFL-CIO’s Executive Council and International Affairs Department were run by zealous anticommunists determined to undercut the rise of left-wing trade unions overseas. Like their counterparts in the US government, George Meany, AFL-CIO president from 1955–1979, and Lane Kirkland, his successor who served until 1995, understood that if allowed to thrive, class-conscious labor movements would pose a serious threat to global capital.

    Meany, Kirkland, and other AFL-CIO officials subscribed to a philosophy of “business unionism,” meaning they had no desire to topple capitalism but instead promoted the idea that class collaboration and limited workplace bargaining over “bread and butter” issues would bring workers all the prosperity they needed. They championed economic nationalism over transnational labor solidarity, reasoning that US workers would see higher wages and lower unemployment as long as US corporations had easy access to foreign markets to sell products made in the United States — a version of the kind of nationalist ideology that has fueled racism and xenophobia among segments of the US working class and aided Trump’s rise to power.

    From aiding US-backed military coups in Brazil and Chile to cheerleading ruthless counterinsurgency wars in Vietnam and El Salvador, the AFL-CIO’s foreign policy during the Cold War was fundamentally geared toward the interests of US empire. By the 1970s — just as capital launched a renewed, decades-long attack on workers’ rights around the globe — the US labor federation had lost whatever credibility it might have had as a vehicle for international working-class liberation, derided by anti-imperialists at home and abroad as the “AFL-CIA.”

    As we enter a new decade, the prospects for a rejuvenated US labor movement are strong: a new generation of exploited workers are eager to unionize, the number of workers on strike just hit a thirty-year high, the rapidly growing Democratic Socialists of America is aiming to pull unions leftward through the rank-and-file strategy, longtime labor ally Bernie Sanders has plans to double union membership if elected president, and militant labor leaders like Sara Nelson (who could be the AFL-CIO’s next president) are rising in prominence.

    It’s a good time, then, for both labor activists and left labor leaders to reckon with the history of US labor imperialism — a history largely unknown to younger labor activists and leftists who came of age in the early twenty-first century. Wrestling with that history can help ensure that a resurgent US labor movement plays a positive and effective role in building global worker solidarity rather than one that props up an imperialist order that hurts the working class both within the United States and around the world.

    Though decades of corporate propaganda have tried to tell us otherwise, there is power in a union. Not only the power to raise wages or win paid time off, but the power to overthrow governments and bring national economies to a screeching halt. During the Cold War, the US government understood this very well. To US officials determined to preserve and expand international capitalism in the face of an increasingly influential global left, trade unions around the world posed a serious threat.

    Unions abroad therefore became a crucial target of US imperial intervention: rather than allow them to mount an effective challenge to capital by radicalizing workers and fueling leftist political movements, unions would need to be turned into instruments for containing the revolutionary potential of the working class. In the process, organized labor’s most powerful weapon — the strike — would be co-opted and used to pursue reactionary goals, namely, to undermine leftist governments.

    To subvert overseas unions for their own imperial ends, the State Department and CIA found an enthusiastic ally in the AFL-CIO. The Cold War largely coincided with the period when the US labor movement was at its strongest. More US workers were unionized in the 1950s and 1960s than at any other time in history, giving labor leaders like Meany considerable political clout.

    As anticommunists, AFL-CIO officials chose to use this power to assist the US government in undermining leftist influence in foreign trade unions. In practice, this meant interfering in the internal processes of other countries’ trade unions, stoking internecine rivalries, creating and financially propping up splinter labor organizations, grooming cadres of conservative business unionists, and using the power of the strike to sabotage progressive governments.

    After decades of such imperial interventions, organized labor across the world was left divided and weakened, making it easier for transnational capital to exploit workers in the era of neoliberalism.

    Thanks to the Left’s steadfast resistance to fascism, the Communist parties of Western Europe won widespread popular support during World War II, especially among the working class. By the end of the war, labor federations like France’s Confédération Générale du Travail (CGT) and Italy’s Confederazione Generale Italiana del Lavoro (CGIL) were led or heavily influenced by Communists.

    In 1945, the labor movements of the Allied nations — including Britain, the Soviet Union, and the United States — formed the World Federation of Trade Unions (WFTU), a sort of United Nations for labor. At this time, the AFL and the CIO were still separate, competing entities. Established in 1886, the politically conservative AFL included unions of skilled, craft workers, while the CIO — founded in 1935 as a breakaway organization from the AFL — represented workers in mass industries like auto and steel. The newer and more progressive CIO, which owed its growth to the work of Communist and other leftist organizers, readily joined the WFTU. But the larger and staunchly anticommunist AFL refused to have anything to do with the new global organization because it included unions from the USSR.

    AFL leaders like Meany argued that leftists — particularly Communists — were inherently “totalitarians,” and that any unions they led were illegitimate as representatives of workers. He and the AFL’s other anticommunist internationalists contended that only “democratic” or “free” trade unions — that is, pro-capitalist, business unions — had any claim to legitimacy.

    The irony of “free” trade unionists was that they frequently trampled on union democracy and autonomy while claiming to champion these very principles. Whenever Communists or other leftists attained leadership positions in foreign unions through democratic methods and with rank-and-file support, outsiders from the AFL would jump in to make sure their own handpicked, anticommunist unionists would have the resources to mount a robust, disruptive opposition.

    In 1944, before the Cold War battle lines had even been drawn, the AFL established the Free Trade Union Committee (FTUC) with the goal of undermining Communist-led unions in Western Europe. Tapped to run the FTUC was Jay Lovestone, who had once been a leader of the Communist Party USA but was expelled in 1929, because Stalin believed he was too close to his Politburo rival Nikolai Bukharin.

    Lovestone made his way into the labor movement in the 1930s through the International Ladies’ Garment Workers’ Union. Eager for revenge against his ex-comrades, he then went to work for the UAW’s anticommunist president Homer Martin, using his intimate knowledge of the party to help Martin red-bait and oust his intra-union opponents. This experience made him the perfect choice to run the FTUC.

    As FTUC director, Lovestone sent his associate, Irving Brown, to be his point man in Europe. From an office in Paris, Brown set about dividing the international labor movement by loudly accusing the WFTU of being a Soviet-dominated organization. He particularly worked to split the French CGT by backing its internal, noncommunist faction, Force Ouvrière. While Force Ouvrière started as a small CGT caucus willing to coexist with Communists, Brown helped transform it into a separate, anticommunist labor organization in direct competition with the CGT, propped up more by US funds than popular support.

    By 1947–48, the US government caught up with the AFL on the Cold War, creating the CIA and launching the Marshall Plan to ensure the “containment” of communism by reconstructing Western Europe’s war-shattered economy within a capitalist framework. Recognizing the labor movement as a crucial Cold War battleground, the CIA was drawn to Lovestone’s FTUC. In 1949, the Agency agreed to finance the FTUC’s efforts to subvert Communist unions abroad in exchange for intelligence on foreign labor organizations. AFL leaders Meany, David Dubinsky, and Matthew Woll were in on the new partnership, as were Lovestone and Brown, but other AFL officials and rank-and-file US unionists were kept in the dark and knew little of what the FTUC was up to.

    That US union leaders forged a secret alliance with the CIA to undemocratically divide unions overseas may justifiably be difficult to understand. But AFL leaders and the CIA shared the belief that Left-oriented unions were literally capable of bringing about proletarian revolution.

    To prevent this from happening, the CIA needed the expertise of the AFL. Since the AFL’s pro-capitalist, anticommunist officials were already working to undermine leftist labor movements before the CIA was even established, they didn’t need any convincing.

    Now flush with CIA money, in the early 1950s, Brown was reputed to carry around suitcases full of cash, buying the loyalty of union officials in France, Italy, West Germany, and elsewhere. Wherever Communist unions were strong, anticommunist splinter unions were created and financially backed by the FTUC/CIA. The AFL similarly partnered with the State Department, which developed a corps of labor attachés and stationed them at US embassies abroad. Often plucked from the ranks of AFL unions and vetted by Lovestone, the State Department’s labor attachés used their diplomatic leverage to isolate and discredit Europe’s Communist-led unions.

    Lovestone also dispatched FTUC operatives to Asia. After the 1949 Communist revolution in China, FTUC representative Willard Etter set up shop in Formosa (Taiwan). With resources provided by the CIA, Etter supported the Free China Labor League, which served as a front for espionage and sabotage activities. Teams of anticommunist Chinese agents secretly traveled from Formosa to mainland China, where they not only reported intelligence back to Etter via radio transmitters, but also blew up fuel supplies (causing substantial civilian casualties) and attempted to stir up worker unrest in state-owned factories.

    Through the FTUC’s China operation, then, the AFL became complicit in CIA-sponsored terrorist activities, straying far from its basic purpose of empowering workers. Most of Etter’s agents were captured and executed by the Chinese government after the CIA lost interest and abandoned them once the Korean War started.

    The relationship between the AFL and CIA was fraught. Lovestone chafed at the Agency’s bureaucracy and oversight, continuously demanding greater independence for his FTUC. For their part, some in the CIA’s top ranks — typically Ivy League-educated WASPs — looked scornfully at their AFL contacts, who were mostly Jews and Irish Catholics with immigrant and working-class upbringings. The feeling was mutual, with Lovestone frequently ridiculing his CIA partners as “fizz kids” in letters to Brown. Such acrimony though was a trivial byproduct of the unsavory partnership between the nominal voice of the US working class and the US imperial state.

    Despite the interpersonal tensions, the FTUC-CIA alliance in Western Europe achieved its main goal of splitting the WFTU in 1949. Increasingly pressured by Cold War geopolitics, the CIO and British Trades Union Congress disaffiliated from the WFTU early that year. The break came down to disagreements over the Marshall Plan, which the Communist-led unions opposed on grounds that it constituted an attempt to undermine their influence and reconsolidate the international capitalist system with the United States at its center.

    1949 was also the year that the US labor movement fell victim to the same divisions the AFL had been sowing abroad. Wanting to stay in the government’s good graces, CIO leaders took a decidedly rightward turn that year, purging Communist organizers from their ranks and chasing out their Left-led affiliate unions. The result was devastating. The CIO — which had previously been at the center of a multiracial, working-class movement for social and economic justice — was rendered a shell of its former self without its dedicated leftist organizers. Facing obsolescence, the CIO was absorbed into the larger, more conservative AFL in 1955, and the US labor movement began its decades-long decline.

    In December 1949, the CIO and British Trades Union Congress joined the AFL and other anticommunist national labor centers to found the International Confederation of Free Trade Unions (ICFTU), which presented itself as the “free” world’s alternative to the WFTU. Thanks to the machinations of the AFL, CIA, and State Department, the international labor movement was now divided into two hostile camps, with US labor leaders more fixated on fighting the Left than fighting capital.

    Following the reconstruction of Western Europe, US labor leaders and their allies in the US government increasingly turned their attention to the developing countries of the Global South, or what was then called the Third World.

    In the Western Hemisphere, Lovestone had a minimal presence. Instead, the AFL’s “Inter-American Representative” was Italian émigré and former socialist Serafino Romualdi. Forced to flee Italy for opposing Mussolini, Romualdi settled in New York. Like Lovestone, he found his way into the labor movement through David Dubinsky’s International Ladies’ Garment Workers’ Union in the 1930s, working for the union’s news service.

    During World War II, Romualdi toured Latin America on behalf of Nelson Rockefeller’s Office of the Coordinator of Inter-American Affairs before briefly returning to Italy as an operative with the Office of Strategic Services — the precursor to the CIA — where he attempted to sideline Communist influence in the CGIL.

    In 1946, Romualdi became the AFL’s chief representative in Latin America and the Caribbean. Much as Irving Brown worked to divide the WFTU, Romualdi’s mission was to weaken the Left-led Confederación de Trabajadores de América Latina (CTAL), which had been founded by Mexican labor leader Vicente Lombardo Toledano in 1938 to unite Latin America’s class-conscious trade unions.

    The CTAL served as an authentic voice for pan-American labor, led by Latin American unionists and free from US imperial dominance. Like the WFTU with which it was affiliated, it brought Communists and noncommunists together around the common purpose of improving the lot of workers. Romualdi and the AFL sought to undermine the CTAL and replace it with a US-led inter-American labor confederation, ensuring the Latin American working class would not become a strong, independent force capable of challenging North American control.

    With the support of Latin America’s social-democratic parties and the State Department’s labor attachés, Romualdi succeeded in convincing many Latin American worker organizations to break from the CTAL, bringing the region’s anticommunist unions together in 1948 with the establishment of the Confederación Interamericana de Trabajadores. Three years later, it was reconstituted as the Organización Regional Inter-Americana de Trabajadores (ORIT) to serve as the ICFTU’s regional arm in the Western Hemisphere. Under Romualdi’s influence, ORIT would battle leftist, Peronist, and Catholic trade unions across the region throughout the 1950s, with the result that the Latin American working class remained fractured.

    In the aftermath of the 1959 Cuban Revolution, Meany, like his allies in the US foreign policy establishment, quickly made Latin America his new priority for “containment.” Unfortunately for him, the FTUC had recently been shuttered at the insistence of UAW president Walter Reuther, after Reuther’s CIO merged with the AFL.

    Though an anticommunist in his own right, Reuther believed there could be peaceful coexistence between East and West and didn’t wish to escalate tensions with the Soviet Union. Despising Lovestone for his divisive tactics in the UAW years earlier, Reuther wanted the AFL-CIO to conduct its foreign policy through the multilateral ICFTU and not Lovestone’s FTUC. Although the ICFTU was formed at the urging of the AFL, during the 1950s, Meany had become disenchanted with the European unionists who ran it, believing they were not belligerent enough in their anticommunism.

    Hoping to refocus labor’s Cold War in Latin America after the Cuban Revolution, but not willing to rely on the ICFTU, Meany wanted a new, unilateral organization in the mold of the now-defunct FTUC. He would get it with the creation of the American Institute for Free Labor Development (AIFLD — usually pronounced “A-field”). AIFLD would become the AFL-CIO’s most significant instrument for waging the global Cold War.

    The idea for AIFLD was first proposed by Communications Workers of America president Joseph Beirne, who held a seat on the AFL-CIO Executive Council. In 1959, Beirne brought sixteen ORIT-affiliated union officials from Latin America to Virginia for a training course on how to be an effective business unionist. Beirne sought to scale up this program and turn it into a permanent organization, persuading Meany to get behind the plan.

    Meany then convinced the incoming Kennedy administration that the proposed organization, AIFLD, would serve as the perfect labor auxiliary to the Alliance for Progress — a Marshall Plan-type initiative to provide generous US aid to anticommunist Latin American governments to prevent the outbreak of another Cuba-style revolution. As it had in postwar Europe, US labor would once again willingly assist the US government in carrying out its Cold War objectives.

    In 1962, AIFLD went into operation. Almost exclusively funded by the US Agency for International Development (USAID) to the tune of several million dollars per year, the Institute quickly extended its presence into nearly every country in Latin America, coordinating its activities with the US foreign policy apparatus.

    AIFLD’s main activity was labor education, particularly training participants on how to combat left-wing influence in their respective unions. Trainees who were considered to have exceptional potential would be brought to a facility at Front Royal, Virginia for a three-month residential course — a kind of School of the Americas for trade unionists — before being sent back to their home countries with nine-month stipends to fund their anti-leftist organizing efforts.

    The Institute also used its USAID funds to carry out development projects across Latin America, including the construction of affordable worker housing for members of ORIT-affiliated unions, signaling to workers the benefits of joining the US-sponsored “free” trade union movement (though the AIFLD often overpromised on how quickly it would complete its housing developments and how many units would be available). Prospective residents were required to fill out long, detailed questionnaires about their unions, information possibly supplied to the CIA.

    To showcase the AFL-CIO’s commitment to class collaboration, AIFLD invited US businessmen with interests in Latin America to serve on its board of trustees, including the heads of the Anaconda Company, Pan-American Airways, and W.R. Grace & Co., among others. These companies were no strangers to union-busting, which made the AFL-CIO’s eagerness to partner with them especially disturbing. That they agreed to be part of AIFLD demonstrates how US capitalists saw no threat — only opportunity — in the kind of unionism the Institute was encouraging.

    Romualdi directed the Institute for its first three years until his retirement, when he was replaced by William Doherty, Jr. Doherty, whose father had been both president of the National Association of Letter Carriers and US ambassador to Jamaica, was an alleged friend to the CIA and would serve as AIFLD’s director for the next thirty years.

    In the early 1960s, AIFLD helped undermine the democratically elected, leftist government of Cheddi Jagan in the tiny South American nation of Guyana, which was then a colony called British Guiana. The colony was on the path to a planned transition to independence, and Jagan hoped to reorganize the economy along socialist lines. But the Kennedy administration, fearing Jagan would be another Fidel Castro, pressured the UK to stall the transition until he could be driven out of power.

    In the summer of 1962, eight Guyanese union officials from a labor federation tied to Jagan’s political opposition participated in AIFLD’s training course in the United States, returning home with stipends provided by the Institute. The following spring, they helped lead a general strike to protest Jagan’s government. The three-month strike crippled the colony’s economy and escalated into a race riot pitting the Afro-Guyanese opposition against Jagan’s Indo-Guyanese base.

    Representatives from two AFL-CIO-affiliated unions — AFSCME and the Retail Clerks — went to British Guiana to aid the strikers by coordinating food relief and replenishing the strike fund, using CIA money secretly channeled through private foundations. What turned out to be one of the longest general strikes in history was sustained by the US imperial state, with help from US union officials, in order to weaken a democratic, progressive government.

    Elections were held a year later, with British Guiana still reeling from the strike. Again using secret CIA funds, a representative from the AFL-CIO-affiliated American Newspaper Guild traveled to the colony to saturate the electorate with anti-Jagan propaganda. After the bitter divisions sowed by AIFLD, the AFL-CIO, and CIA, Jagan’s People’s Progressive Party was unable to win a majority of parliamentary seats, losing the election. The British then allowed the transition to independence to move forward. The new leader, Forbes Burnham, soon revealed himself to be a corrupt autocrat, remaining in power until his death twenty years later.

    AIFLD also played an important role in the US-backed military coup against Brazil’s left-wing president, João Goulart. Like their fellow travelers in the US government, AFL-CIO leaders believed Goulart was too close to the Brazilian Communist Party and needed to be replaced. In 1963, AIFLD’s training program hosted an all-Brazilian class of thirty-three unionists. Their course included fifty hours’ worth of instruction on how to fight Communist influence in their unions, taught by Lovestone and Romualdi.

    When the coup against Goulart was executed on April 1, 1964, the AIFLD graduates helped ensure it went smoothly. While leftist unionists called for a general strike to disrupt the coup, the Institute-trained union officials convinced their fellow workers to ignore these calls and allow the military takeover to proceed unobstructed. The new military regime put allegedly Communist-led unions into trusteeships, sending “intervenors” — some of them AIFLD graduates — to purge these unions of leftists and Goulart sympathizers.

    Three months later, Doherty boasted in a radio interview that AIFLD’s Brazilian trainees “became intimately involved in some of the clandestine operations” of the coup. “Many of the trade union leaders — some of whom were actually trained in our institute — were involved in… the overthrow of the Goulart regime,” he said. Doherty also defended a wage freeze that was imposed by the new government, arguing the Brazilian poor would need to “suffer” no less than the rich in the pursuit of national economic growth. The coup regime turned into a nineteen-year dictatorship, imprisoning, torturing, and murdering untold numbers of trade unionists.

    The State Department and USAID were so pleased with AIFLD’s work that they gladly accepted the AFL-CIO’s proposal to create similar institutes for Africa and Asia. In late 1964 to early 1965, the African American Labor Center was established, and in 1968, the Asian American Free Labor Institute was launched. Like AIFLD, both of these nonprofits were almost entirely funded by USAID to carry out training and development programs in order to prop up anticommunist, anti-Left unions. In 1977, a fourth nonprofit — the Free Trade Union Institute — was created to focus on Europe.

    At the 1965 AFL-CIO convention in San Francisco, Meany presented a resolution, written by Lovestone, pledging the labor federation’s “unstinting support” of President Lyndon Johnson’s policy of escalating the Vietnam War. When the resolution was about to be voted on without discussion or debate, a group of college students, observing the proceedings from the balcony, stood up and chanted “Get out of Vietnam!” and “Debate!” Meany responded by having them thrown out of the convention hall, dismissing them as “kookies.” The pro-war resolution was then adopted unanimously.

    A handful of independent unions, union locals, and mid-ranking labor officials had already expressed skepticism about the war, if not outright opposition. After witnessing Meany’s hostility toward the anti-war movement and his unwillingness to allow debate, more union leaders — particularly from the UAW — began to openly voice their disagreements with the AFL-CIO’s foreign policy.

    Reuther, president of the UAW, tepidly opposed military escalation in Vietnam, wanting to see the war end through peaceful negotiations. Further, he disliked Meany’s aggressive, go-it-alone approach to international issues, preferring to work through the ICFTU. Reuther also did not trust Lovestone, who by now was the director of the AFL-CIO’s International Affairs Department. Still, he was reluctant to make his disagreements public, not wanting to create a rift between the UAW and AFL-CIO.

    Instead, Victor Reuther — Walter’s younger brother in charge of the UAW’s foreign relations — decided to speak up, telling reporters in 1966 that Lovestone and the AFL-CIO were “involved” with the CIA and criticizing AIFLD’s role in the Brazilian coup. The following year, a series of journalistic exposés helped substantiate Victor’s claim by revealing the CIA’s ties to the labor federation and its affiliates going back to the FTUC. Of course, Meany and the AFL-CIO’s other internationalists vigorously denied any relationship with the CIA.

    Along with Meany’s hawkish stance on Vietnam — which included attempts to bolster South Vietnam’s anticommunist Confédération Vietnamienne du Travail — the CIA revelations badly damaged the AFL-CIO’s credibility among liberals and members of the New Left. Disagreements over foreign policy, as well as several domestic issues, finally led the UAW to disaffiliate from the federation in 1968. (The union would return to the AFL-CIO in 1981.)

    Despite these controversies, Meany, Lovestone, and AIFLD did not alter course. When the socialist Salvador Allende was elected president of Chile in 1970, they decided to assist the Nixon administration in destabilizing his government. While the Chilean working class was overwhelmingly behind Allende, AIFLD supported gremios — associations of right-wing, middle-class professionals — along with the country’s conservative union of maritime workers. In 1972, at least twenty-nine Chileans attended the Institute’s training course in Virginia, far more than had ever attended in previous years.

    With the help of AIFLD, in 1972 and 1973, truck-owners and merchants across Chile staged a series of strikes aimed at creating economic chaos and subverting Allende’s government. As in British Guiana nine years earlier, the strikers were supported with funds from the CIA. US efforts to undermine Allende culminated in the violent military coup on September 11, 1973. The new military dictatorship AIFLD helped bring to power by using traditional working-class tactics like the strike would ironically — and tragically — trample workers’ rights, jailing and murdering thousands of Chilean labor activists.

    After researchers like Ruth Needleman and Fred Hirsch helped expose the Institute’s role in the Chilean coup by obtaining documents, conducting interviews, and circulating their findings, rank-and-file union members across the United States began demanding more transparency around AIFLD in the mid-1970s. Several union locals and local labor councils called on the AFL-CIO to fund its foreign programs independently instead of relying on USAID. While these demands went ignored, Lovestone finally retired in 1974, with Meany following suit five years later.

    Upon Meany’s retirement, his longtime lieutenant Lane Kirkland became president of the AFL-CIO. Like his predecessor, Kirkland was a hardline anticommunist. Groomed to be a diplomat at Georgetown’s School of Foreign Service, he was a close personal friend of Henry Kissinger, spending every Thanksgiving with him.

    Under Kirkland, the AFL-CIO applauded the Reagan administration’s aggressive foreign policy aimed at reigniting the Cold War, even as Reagan ushered in a new era of union busting by firing 11,000 air traffic controllers in 1981. At the AFL-CIO’s urging, Reagan oversaw the creation of the National Endowment for Democracy (NED) in 1983, a government-funded grant-making foundation to disburse monies to the same kinds of overseas anticommunist organizations previously funded covertly by the CIA. With Kirkland serving on NED’s board of directors, AIFLD and the AFL-CIO’s other foreign institutes became core grant recipients.

    Kirkland backed Reagan’s Central America policy of arming repressive state security forces in El Salvador and terroristic counterrevolutionaries in Nicaragua. AIFLD was especially active in El Salvador in the 1980s, playing a critical role in the development and implementation of an agrarian reform program meant to undercut rural support for the leftist revolutionary movement. El Salvador’s counterinsurgency government — entirely propped up by generous US military aid — combined the agrarian reform with a state of siege that saw thousands of campesinos brutally murdered in a wave of massacres.

    Alarmed by Kirkland’s support for Reagan’s foreign policy, rank-and-file US union members became active in the Central American peace and solidarity movement, demanding the AFL-CIO change direction. In one of the most significant developments for US labor internationalism since the start of the Cold War, the presidents of several national unions affiliated with the AFL-CIO came together to form the National Labor Committee in Support of Democracy and Human Rights in El Salvador (NLC).

    The NLC openly opposed Kirkland and the Executive Council, lobbying Congress to cut off US military aid to the Salvadoran government. The NLC also sent delegations of US union members to El Salvador and Nicaragua to witness first-hand how US assistance was helping rightists murder and intimidate Central American workers. The NLC would later evolve into an anti-sweatshop organization, helping expose the complicity of major clothing brands in worker rights abuses in Central America, the Caribbean, and Asia.

    While facing internal opposition to its Central America program, the AFL-CIO gave financial and political support to Solidarność, the Polish trade union led by Lech Wałęsa that eventually helped bring down Poland’s Communist government. Opposed by foreign policy officials who feared stirring up hostilities with the Soviet Union, the AFL-CIO’s foray into Poland has since been touted by interventionists as a case study in the heroics of “democracy-promotion.”

    Though Kirkland claimed a victory for “free” trade unionism in Poland, by the 1990s, the labor leaders associated with the NLC were convinced the federation badly needed to improve its overseas image. What’s more, several union presidents on the AFL-CIO’s Executive Council believed the federation had become lethargic in the face of years of declining union density.

    Following the AFL-CIO’s failure to stop the passage of NAFTA, a group of labor officials led by SEIU president John Sweeney gathered enough support to force Kirkland to retire and take control of the federation in 1995. Calling themselves the “New Voice” slate, Sweeney and his allies aimed to revitalize the AFL-CIO by organizing new workers and abandoning outdated anticommunist priorities.

    Under Sweeney, in 1997, AIFLD and the other foreign institutes were shut down and reorganized into a new NGO called the American Center for International Labor Solidarity, or Solidarity Center, which continues to be the AFL-CIO’s operational arm in the Global South.

    Active in over sixty countries, the Solidarity Center does good work, helping to improve safety standards in the Bangladeshi garment industry, amplifying workers’ voices at the International Labor Organization, and bringing workers from the United State and the Global South together to share stories and strategies.

    But like its predecessor organizations, the Solidarity Center is primarily bankrolled by the US government, particularly USAID, the State Department, and NED. It is one of only four NED core grantees. NED is known for meddling in the democratic processes of other countries and promoting “regime change” to maintain US global dominance, including in Venezuela, Haiti, Ukraine, and multiple Central American nations.

    Given the history of the FTUC and AIFLD, the Solidarity Center’s dependence on government funding and association with NED should be a cause for concern in the labor movement and merits closer inspection. But there is virtually no discussion about it within the AFL-CIO.

    This is not especially surprising considering the federation has yet to formally acknowledge or apologize for the significant role it played during the Cold War in dividing labor movements abroad, undermining foreign democracies, and endorsing militarism — all of which only served to strengthen transnational capital and weaken the power of workers.

    In 2004, the California Labor Federation passed the “Build Unity and Trust Among Workers Worldwide” resolution, which called on the AFL-CIO to “clear the air” by fully accounting for its record of hostile foreign interventions and renouncing its CIA ties. The resolution then headed to the national AFL-CIO convention in Chicago the following year, where it was effectively killed in committee. Since then, there has been no coordinated, sustained attempt to confront the federation’s imperialist history.

    In 2006, the ICFTU merged with the traditionally more progressive World Confederation of Labour to form the Brussels-based International Trade Union Confederation (ITUC), of which the AFL-CIO is an affiliate. Meanwhile, the WFTU, now headquartered in Greece, continues to be led by Communists as it has been since the 1949 split. Today’s WFTU routinely accuses the much larger ITUC of being class-collaborationist and pro-imperialist.

    While the ITUC is far from being an explicitly radical organization, it frequently levels strong criticisms of the World Bank and IMF, has repeatedly condemned Israel’s occupation of Palestine, and wasted no time in denouncing not only the recent coup in Bolivia, but also Juan Guaidó’s attempted coup in Venezuela and the US assasination of Qassem Soleimani. That the AFL-CIO is a prominent member of such an organization is a positive sign given the history described here.

    Whether the trade unions of the world can ever be truly united remains to be seen. But perhaps hope for transnational labor unity lies less in the politics of large bureaucracies like the ITUC and WFTU, and more in the ability of workers to put class solidarity before national allegiance and to take action with our fellow workers, whoever and wherever they may be, for our collective liberation (and, in the context of a planetary ecological crisis, our collective survival).

    Discovering the extent to which the AFL-CIO is willing to use its resources and influence to encourage this kind of solidarity-driven consciousness — which would necessitate a thorough reckoning with its own ugly history of assisting US imperialism — will be crucial in determining whether the federation serves any real purpose for the working class.

    #USA #syndicalisme #impérialisme #AFL-CIO #putsch

  • Birmanie : "Chaque sanction économique est un revers pour les milit...
    https://diasp.eu/p/12859593

    Birmanie : « Chaque sanction économique est un revers pour les militaires »

    Alors que la répression se poursuit en Birmanie, les États-Unis, le Royaume-Uni et l’UE ont progressivement réimposé des sanctions économiques contre les militaires. Leur objectif : couper leurs revenus. Même si ces nouvelles mesures auront certainement un impact limité, elles ont un effet psychologique positif sur les manifestants.

    Couper les revenus des généraux birmans pour mettre fin à la répression sanglante. Après le coup d’État du 1er février, les États-Unis, le Royaume-Uni et l’Union européenne ont progressivement réimposé des sanctions contre les militaires, visant notamment deux vastes conglomérats contrôlés par l’armée, la Myanmar Economic Holdings Public Company Limited (MEHL) et la Myanmar Economic Corporation Limited (...)

  • L’ASEAN sermonne les militaires birmans, mais ... (https://vietnam-...
    https://diasp.eu/p/12807777

    L’ASEAN sermonne les militaires birmans, mais ...

    Le sommet extraordinaire de l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est (ASEAN), qui s’est tenu le 24 avril à Jakarta pour discuter du coup d’État sanglant au Myanmar, n’a rien donné de plus qu’une légère remontrance au généralissime Min Aung Hlaing, lui demandant de mettre fin aux meurtres.

    C’était pourtant pourtant la première fois que les membres de l’ASEAN convoquaient le chef de gouvernement d’un pays membres pour l’admonester.

    Néanmoins, selon Phil Robertson, directeur adjoint pour l’Asie de Human Rights Watch, “l’absence d’un calendrier d’action clair et la faiblesse bien connue de l’ASEAN dans la mise en œuvre des décisions et des plans qu’elle émet sont des préoccupations réelles que personne ne devrait négliger. Il est absolument nécessaire de (...)

  • Le chiffre qui compte : en Birmanie, plus de 700 civils tués depuis...
    https://diasp.eu/p/12740577

    Le chiffre qui compte : en Birmanie, plus de 700 civils tués depuis le putsch

    Ce dimanche, les opposants au putsch militaire continuaient de manifester dans ce pays d’Asie, malgré la répression implacable des forces de sécurité.

    Coûte que coûte, la junte militaire tente d’étouffer les contestataires. Depuis que l’armée a chassé du pouvoir la dirigeante civile Aung San Suu Kyi, lauréate en 1991 du prix Nobel de la paix, une chape de plomb s’est abattue sur le pays. Et les morts se multiplient. Depuis le coup d’État du 1er février, la répression des manifestations a fait 701 morts, selon le décompte tenu par l’Association d’assistance aux prisonniers politiques (AAPP). La junte fait état pour sa part de 248 morts, selon un porte-parole vendredi.

    Rien que pour la journée de vendredi, le bilan est lourd. (...)

  • Die kontrollierte Abwicklung der Sowjetunion | Telepolis
    https://www.heise.de/tp/features/Die-kontrollierte-Abwicklung-der-Sowjetunion-4666425.html?seite=all

    Cet article décrit des machinations qui font pâlir d’envie même plus grands complotistes.

    Die Marktradikalen, das Organisierte Verbrechen, die Geiselnahme 1979 in Teheran und die Iran-Contra-Affäre: Wie sich die USA anschickten, die kommunistische Weltordnung auszuradieren

    Im Schatten des offiziellen Europas versteckt sich ein anderes, ein diskreteres und weniger vorzeigbares Europa. Es ist das Europa der Steuerparadiese, die ohne Barrieren dank des internationalen Kapitals wachsen, ein Europa der Finanzplätze und der Banken, für die das Bankgeheimnis zu oft ein Alibi und einen Schutzschirm darstellt. Dieses Europa der Nummernkonten und der Geldwäscherei wird benutzt, um Geld von Drogen, Terror, Sekten, Korruption und Mafiaaktivitäten in den Wirtschaftskreislauf einzuschleusen. Diese dunklen Umlaufkreise, die von kriminellen Organisationen benutzt werden, entwickeln sich zur gleichen Zeit, in der die internationalen finanziellen Transaktionen explodieren, die Unternehmen ihre Aktivitäten ausbauen oder ihre Hauptsitze über die nationalen Grenzen hinaus verlegen. Gewisse politische Persönlichkeiten und Parteien haben selbst bei bestimmten Gelegenheiten von diesen Umlaufkreisen profitiert. Im Übrigen erweisen sich die politischen Autoritäten aller Länder heute unfähig, diesem Europa des Schattens klar und effizient entgegenzutreten.
    Genfer Appell

    1
    Prolog in der Hölle - Der Vormarsch des Organisierten Verbrechens

    Klarer kann man die realen Machtverhältnisse in der heutigen Welt kaum noch auf den Punkt bringen. Die Herren, die ihrem Zorn Luft machen, müssen es wissen. Es handelt sich hier um den so genannten Genfer Appell von sieben führenden Richtern und Staatsanwälten aus verschiedenen europäischen Ländern, veröffentlicht im Jahre 1996. Die Presse erwähnte diesen Notruf der Juristen mit keinem Wort.

    Dabei war der spanische Untersuchungsrichter Balthasar Garzon schon damals international bekannt. Er sollte später den chilenischen Horrordiktator Augusto Pinochet mit Haftbefehl verfolgen, und er kümmert sich aktuell um den Wikileaks-Gründer Julian Assange. Weil Garzon so unerschrocken die Mächtigen herausfordert, wurde gegen ihn ein mehrjähriges Berufsverbot verhängt.

    Das Elend, das die wackeren Sieben im Genfer Appell für Europa so treffend anprangern, das aber genauso in der ganzen Welt vorherrscht, hat seine Ursprünge in den späten 1960er Jahren aufzuweisen. Durch den Terror des US-amerikanischen Geheimdienstes CIA waren integre nationalistische Regierungen in der Dritten Welt gewaltsam gestürzt und durch korrupte Militärregime ersetzt worden. Deswegen erhob der streitbare spanische Richter Garzon auch gegen Henry Kissinger Anklage. Kissinger war der Drahtzieher der Operation Condor: in Lateinamerika wurden reihenweise Horrordiktaturen wie jene des Augusto Pinochet in Chile installiert. Dasselbe traurige Bild ergibt sich für die 1960er und 1970er Jahre für Afrika oder Asien.

    Die Folge: abrupt unterbrochene wirtschaftliche und politische Entwicklungen. An die Stelle einer Aufbruchsstimmung nunmehr Angst, Einschüchterung, Lähmung und innere Kündigung der Bürger. Über die bleierne Duldungsstarre herrschten ab jetzt Militärdiktatoren und kriminelle Banden. Die Regierung mit dem ihr anvertrauten Volksvermögen war für jene Kreise zum Selbstbedienungsladen verkommen. Gelder und andere Vermögenswerte wurden massenhaft außer Landes geschafft.

    Anstelle demokratischer Abstimmungsprozesse und regelbasierter Konfliktlösung nunmehr der blanke Terror der Waffen, flankiert von strangulierenden Vorschriften des Internationalen Währungsfonds und der Weltbank. In jener ohne Not verwüsteten Welt sind nur noch die Kirchen und andere religiöse Gemeinschaften, das Militär sowie kriminelle Netzwerke voll funktionsfähig.

    Das alleine ist schon schlimm genug. Es gibt aber einen Brandbeschleuniger, der dafür sorgen sollte, dass das Organisierte Verbrechen als vierter großer globaler Spieler neben den Multinationalen Konzernen, den aus Bretton Woods entstandenen Nichtregierungsorganisationen und den zusammengestutzten Nationalstaaten am Runden Tisch der Weltregierung Platz nehmen konnte. Ermöglicht wurde der Eintritt der Al Capones dieser Welt in das Zentrum der Macht durch das so genannte Clearing-System. 1968 hatte die private Citibank die Firma Clearstream gegründet. 1970 folgten konkurrierende Banken mit der Gründung der Clearingfirma CEDEL im biederen Luxemburg.

    Die Clearing-Stellen sind sozusagen die „Notariate des Globalkapitals“. Wenn früher Wertgegenstände, sagen wir mal: ein Goldbarren, den Besitzer wechselte, dann musste der Goldbarren mit allerlei Transportaufwand von Verkäufer A zu Käufer B transportiert werden. Wenn z.B. die Nazis ihr Gold, das sie eroberten Zentralbanken oder ermordeten jüdischen Mitbürgern geraubt hatten, zum Umschmelzen zur Basler Bank für Internationalen Zahlungsausgleich mit LKWs transportierten, war das eher auffällig.

    Die Clearing-Stellen dagegen bürgen ganz einfach dafür, dass die Goldbarren in einem bestimmten Safe deponiert sind. Der Besitzer wechselt, aber nicht der Standort des Wertgegenstandes. Auf diese Weise kann jede Art von Wertgegenstand transferiert werden, ob nun teure Gemälde, Aktienpakete, Devisen, wertvolle Teppiche, einfach alles. Clearing kümmert sich nicht um die Herkunft oder die Legalität der transferierten Werte.

    Das wird möglich dadurch, dass die Besitzerwechsel nicht in Textform protokolliert werden, sondern in chiffrierten Zahlencodes, deren Bedeutung nur ganz wenige Mitarbeiter in den höheren Rängen der Firmenhierarchie kennen. Der untere Sachbearbeiter verschiebt den ganzen Tag nur stumpfsinnig Zahlenkolonnen. Auf diese Weise gibt es kaum Mitwisser oder gar Whistleblower über die getätigten Transaktionen.

    Passend zur Einrichtung dieser Clearingstellen sorgte die Gründung des weltweiten Kontoführungssystems SWIFT (Society for Worldwide Interbank Financial Telecommunications) im Jahre 1973 für sichere Wege, auf denen Kontobewegungen weltweit über 11.000 angeschlossene Banken abgewickelt werden können. Clearing-System und SWIFT sind sozusagen die Entsprechung zur digitalen Informationsrevolution, für die Finanzwelt: alle Transaktionen sind gleich, ungeachtet der qualitativen und quantitativen Unterschiede.

    #privatisation #néo_libéralisme #putsch #Chili #USA #Royaume_Uni #droits_sociaux

  • Bolivie: un canevas serbe?

    https://lecourrier.ch/2019/11/26/bolivie-un-canevas-serbe

    Pour le conseiller en « révolution », il s’agit d’identifier le bon « momentum », le moment qui fera basculer l’opinion publique et favorisera ensuite la chute du « régime autoritaire » visé. En Bolivie, les incendies géants de cet été semblent avoir joué ce rôle.

    Le 25 août, le chef de Canvas retweetait une publication de son ancienne étudiante sur les incendies géants dans la Chiquitania (entre le Chaco et l’Amazonie), s’indignant que « la mauvaise gouvernance mène aux catastrophes environnementales ». Le 27, Jhanisse Vaca Daza lançait #SOSBolivia sur le compte Twitter de son ONG, Rios de Pie, qui est vite devenu un hashtag très utilisé par les opposants à Evo Morales.

    #Bolivie #CoupDEtat #putsch #SantaCruz #RévolutionsOranges #ExtrêmeDroite

    • Srda Popovic est un habitué de ce « Davos de la dissidence », comme il le décrit, orchestré par la Human Rights Foundation (HRF), où exerce Jhanisse Vaca Daza depuis quatre ans. Cette ONG de défense des droits humains, dont le siège social se situe dans l’Empire State Building, a été fondée en 2005 par Thor Halvorssen Jr., militant libéral issu de la grande bourgeoisie vénézuélienne. Son cousin Leopoldo López est un opposant notoire au gouvernement de Nicolás Maduro, sur une ligne anticommuniste.

      sinon momentum signifie impulsion (quantité de mouvement en mécanique).

  • “It’s Now or Never”: Bolivian Elite Destroying the Country | Opinion | teleSUR English
    https://www.telesurenglish.net/opinion/Its-Now-or-Never-Bolivian-Elite-Destroying-the-Country-20191107-0023

    Published 7 November 2019, by Edu Montesanti - To the Bolivian upper classes, President Evo Morales has to resign even if forced by extreme violence, or through a civil war.

    “It’s now or never!”, said a family in Santa Cruz de la Sierra, gathered close to Christ the Redeemer statue where thousands of demonstrators and road blockers stay seven days of the week, night and day.

    That statement was in response to this reporter’s observance, that circumstances in Bolivia were getting out of control leading to a civil war. Answering that, the family laughed and did not hesitate in declaring: “We want things to get out of control. This is the only way to overthrow this president, once and for all.”

    Violence, Our Daily Bread

    For almost 20 days, the South American country is economically stopped, as opposition groups are blocking roads and preventing trade, in the last case with exceptions some short times for markets.

    However, if one walks by The Ramada, commercial center in downtown Santa Cruz de la Sierra, sees almost every trade with open doors, an act of disobedience to the rebel leaders of the national strike. This author has talked to some local merchants.

    “Nobody in this area supports the strike,” said to this author a woman merchant. “In the city, generally, not everybody opposes the President, on the contrary, I could say people are divided,” added the old woman, who owns a large store in The Ramada.

    The owner’s daughter added: “Nobody did for Bolivia what President Evo Morales has done. He has granted several rights to workers, as no president did before. This is one thing that angers the elite.”

    Everybody has been afraid to publicly speak, given the uncertainty and virulence in the essence of the current protests that take the nation. Recently, in this area, a woman spoke out against the strike saying people want and need to work as there is no money nor food anymore. She was beaten and obliged to kneel and ask demonstrators for forgiveness.

    In regions like Cochabamba, Potosi, and La Paz, the situation is more tense, with frequent clashes between pro-government and opponent groups, and several wounded. In Cochabamba, a 20-year old man was killed last Wednesday, a victim of severe head injury, skull base fracture and brain death due to confrontations, which grow more and more. The civil war is fastly advancing in Bolivia.
    Fury without Rationality

    The following has been a rule in Bolivia, before the last presidential election: the opposition spills their hate against the local government, especially against President Evo Morales but when confronted with some official data, internationally recognized in favor of the first indigenous president of the nation, criticism change its direction.

    What had seen strong condemnations against the “situation of the country”, quickly changed to “a future dictator if many years in power.” So they start to explain their political theories about more than two or three mandates in the Presidency. And so, they create their conjectures.

    Angela Merkel has been the German Prime-Minister since 2005, as her country has a solid democracy not questioned in Bolivia nor nowhere around the world. What determines a strong democracy in a country, is the solidity of its institutions.

    Last Monday evening, the biggest demonstration against President Evo Morales since the elections on Oct. 20, took place in Santa Cruz de la Sierra.

    “We will siege every government institution including tax collectors ones, and national borders, so the government won’t collect one cent. Evo is going to be a president without a State!”, said in the demonstration Luis Fernando Camacho, the leader of the current national strike based out in Santa Cruz de la Sierra.

    Camacho’s biography and ancestry, outlined below in this report, is another serious indication that what is advancing in Bolivia is a Color Revolution, idealized by the American Gene Sharp to overthrow governments all over the world, not aligned to the Washington regime.

    President Evo Morales has challenged the opposition to give evidence of fraud to the Organization of American States (OAE), which has been auditing the Bolivia election. So far, nobody presented any piece of evidence of fraud regarding the last presidential election; the opposition claim, since OAS arrival to audit the elections, they do not want any audit nor a runoff anymore, but Morales’ resignation and new elections.

    This reporter has checked people lost in their observances, as emotions overflowed. One of the features of a Color Revolution. It has been this way in Syria, Egypt, Tunisia, Libya, Brazil, and other countries lately.

    There are other features in these protests is in Bolivia, clearly pointing to a Color Revolution.
    Paying for Demonstrators

    There have been witnesses that road blockers have gotten 200 bolivianos (US$29) per day. A woman confirmed that information to this author, who says she has met a road blocker who has spoken to her about it.

    Camacho has recognized that he paid 1,200 bolivianos (US$174) to a Cruceñista Youth Union member to burn the Electoral Tribunal in Santa Cruz de la Sierra on Oct. 23.

    The businessman also speaks out when telling he funds all kinds of demonstrations against the current government, “and always did [before the elections],” which included the attacks against several official party’s head offices across Santa Cruz de la Sierra, on Sept.12.
    U.S.-Backed Groups

    Recent revelations point to a U.S.-backed plan of shaking the nation. The Radio Education Network of Bolivia (Erbol) has released 16 audios, which uncover talks between U.S. officials, Bolivian opponents, and former military.

    In a three-part plan outlined by U.S. officials, former President Gonzalo Sanchez de Lozada (2002-2003) is mentioned. Lozada had Carlos Mesa (the principal opponent of Morales in the last election) as his vice-president and currently lives in the U.S.

    U.S. senators Bob Menendez, Ted Cruz, and Marco Rubio are some of the American officials mentioned in the audios, linked to the Bolivian opposition planning a coup against President Evo Morales.

    Officials of the State Department accredited in the country, such as Mariane Scott and Rolf A. Olson, have been meeting with high level diplomatic officials from Brazil, Argentina, and Paraguay, in order that they organize and plan destabilization actions against the Bolivian government, as well as delivering the U.S. funds to the Bolivian opposition.

    (...) Parallel, in the month of July a private meeting between the opponents Jaime Antonio Alarcón Daza, Iván Arias and other members of the civic committees was carried out, in which it was agreed to acquire “machines for fast vote-counting” for the coming presidential elections, for the sake of manipulating public opinion on the electoral results.

    “These machines would altogether have a cost of US$300,000. The U.S. Embassy and the representation of the European Union in the country would contribute to financing the purchase, which they would provide through the Jubileo Foundation and the Evangelical Church. With that specific aim, they have already managed to gather more of US$800,000, from which the payment to the people participating in the fast count of votes would also come out.”

    An attack against the Cuban Embassy in Bolivia has also been planned.

    All the audios, which include the three-part plan to achieve a regime change in Bolivia, can be read here.

    Touching Emotion through the Mainstream Media of Propaganda

    Demonstrations in Santa Cruz de la Sierra, according to the Bolivian mainstream media, have been held “at the feet of Christ” strongly touching people’s emotions, especially the people’s faith. In Bolivia’s biggest city, demonstrators are used to gathering, as mentioned above, around Christ the Redeemer statue.

    So the virulent and anti-democratic demonstrations which are shaking the South American country, leaving many people without food, have an aspect of sacrosanct manifestations by the media - who is against them, is against God and in favor of the Devil. Or something like that.

    Religious leaders have used people like puppets for so long in Bolivia. Which of course requires using imagination. It has been so very strong, that this reporter had predicted exactly what is going on these days in Bolivia, months ago.

    Speaking out loud and clear, to the fundamental participation of religious leaders who have dedicated most of their time to spread lies, discrimination, and hate among the Bolivian people, with clear aims. They are mute now, before too much violence in the country.

    Such misuse of people’s emotions is not only a Color Revolution feature these days, but was a pillar to the ascension of Germany’s Nazism in the 1930s.

    In these dark and too tense days in Bolivia, the mainstream media of propaganda is playing a fundamental role in the demonstration’s favor. It has been a bombardment by what can be denominated a war media. No investigation, no impartiality, only propaganda.
    Fighting the Wrong Enemy

    Oct. 31 evening, when the situation aggravated in Bolivia, this reporter checked one of the main crossroads in the highly tense Santa Cruz de la Sierra, blocked 24 hours per day by demonstrators.

    That day in the city, a policeman had been severely beaten by opponent civilians to the Morales administration. One day before, two men had been killed in Santa Cruz de la Sierra outskirts (Pravda reported).

    When this investigation crossed the blocking, under the surveillance of its controllers, a so very loudly radio was saying: “We are reporting multitudinous demonstrations taking place right now in Potosi! Multitudinous demonstrations taking place right now in Cochabamba! Multitudinous demonstrations taking place right now in Santa Cruz de la Sierra! Multitudinous demonstrations taking place right now in La Paz!”.

    Suddenly, in a much more touching way, the narrator said: “In La Paz, the multitude shout, ’No more Cubans, get out Cubans! No more Russians, get out, Russians! No more Chineses, get out Chineses!”. A saying started to be spread in Santa Cruz, that “Vladimir Putin has already sent his men to kill everybody in Bolivia.”

    So the popular claim in Bolivia changed from recounting the votes to a runoff, no matter the results of the election; another election; Evo Morales’ resignation; combating the “big enemies” of the nation, the nightmare of the Bolivian elites, Cubans, Russians, and Chinese.

    Needless to address the absurdities of these remarks. Not to mention the absence of the U.S. in the memory of that same elite given the military coups Uncle Sam has perpetrated against democracies in the region - including Bolivia -, and the plunder of the natural resources of the Bolivian nation (before Evo Morales years in the Presidency).

    Luis Fernando Camacho is based-out in Santa Cruz, and most of his public appearances against the Bolivian president, are in his native city. An entrepreneur, he is the president of Committee Pro-Santa Cruz, devoted to advocating justice and progress to Santa Cruz de la Sierra.

    The billionaire has not been voted president of the Committee by the “cruceño” (original from Santa Cruz de la Sierra) people, but by the committee summit. It is widely said in the city that the tycoon won the presidency of the organization through millionaire bribes. Which coincides with the Bolivian too corrupted reality.

    Camacho’s committee has a long history of spreading racism, discrimination, hate, and violence in Bolivia. In 2008, the organization took part in the violent attempt of separate Santa Cruz de la Sierra from Bolivia. At the time, in response to a false denouncement by the Committee Pro-Santa Cruz against the Morales administration, International Federation for Human Rights seriously rebuked the organization now presided by Camacho, for attacking indigenous people, State institutions, and speech and acts for secessionism (read Open Letter).

    Camacho is 40 years old; he and his family are part of Grupo Empresarial de Inversiones Nacional Vida S.A., a synergy insurance company, His father, José Luis Camacho Miserendino, founded Sergas, a gas company which, in 1989, had contracts with the neoliberal state linked to insurance companies and pension funds.

    Sergas owes 20 million de bolivianos (US$2,890,173) to the Bolivian State for tax evasion, when the company supplied gas to Santa Cruz de la Sierra city. So what is at stake is possibly debt forgiveness if a neoliberal government takes again the power in the South American country. It is said and makes sense that if Carlos Mesa takes the power, substituting Evo Morales in a coup or a resignation, the once Lozada’s vice-president will immediately forgive Sergas debt with the State.

    Camacho’s committee acts close to Cruceñista Youth Union, widely known for fascist sayings and doings - also for having led the violent and failed project of separating Santa Cruz de la Sierra from Bolivia, in 2007.

    Last Wednesday, Jorge Fernando Quiroga Ramírez, alias Tuto Quiroga, landed in Santa Cruz de la Sierra to meet and support Camacho. Quiroga was vice-president of Hugo Banzer (1971-78, 1997-2001), a bloody dictator pro-Washington regime.

    Most recently and closest to Bolivia, Brazil in the world scenario of Color Revolution overthrew President Dilma Rousseff in 2016, to give place to Michel Temer who paved the way for fascist Jair Bolsonaro. Since the coup against Dilma Rousseff, the mainstream media, the upper classes, and the political opposition has said that once the first woman president in Brazil’s history was toppled, the South American country would find its way back to democracy and economic growth.

    Needless to address the Brazilian situation since then. Just worthy to mention: those Brazilian segments do not care about corruption anymore, nor have been seen in that too loud strong state of hysteria for economic growth as in 2016.

    If the planned coup succeeds in Bolivia, this country will surely have the same fate as Brazil, economically and politically saying.
    A Long Process Based on Misinformation and Hate

    “I hate Evo Morales!” said in July last year in a talk to this reporter, a Santa Cruz de la Sierra-bases out hairdresser woman - without any political justification to that deep sentiment. A white professional at 40 years of age, only hates. She openly hates the first indigenous president in Bolivia’s history.

    Cochabamba’s Lawmaker Norma Pierola has been prosecuted for racism for not greeting President Evo Morales in an official activity, late last year. Norma alleged that Morales does not respect women as a president, without any justification for that. On the contrary, the Morales administration is well-known including among critics for granting rights for women, the LGBT community, and indigenous people.

    At that time, Santa Cruz de la Sierra Governor Ruben Costas called indigenous people “dumb and stupid,” so rekindling the fire of deep racism that used to shame Bolivia in the years previous to Evo Morales.

    This video shows strong acts of racism and discrimination Evo Morales is suffering since took power in 2006, and strong violence against innocent and unarmed indigenous people and peasants, “a damn race.” Shocking images taped especially in Santa Cruz de la Sierra, before Evo Morales in the Presidency, who has, with the Congress mostly composed of its partisans, passed bills that severely punish acts of discrimination.

    But the deep hate has been kept inside hearts, even growing in many people’s sentiments through the years. It has been strongly realized by talking to people, who do not tolerate a “red skin,” a peasant, or a different accent. Or even an Evo voter.

    “If Camacho gets his aims, this atmosphere of discrimination, racism, hate, and deep violence will be back to Bolivia, as he is allied to Ruben Costas,” said to this journalist a Bolivian from La Paz, who has been living in Santa Cruz for several years.

    Among many non-sense lies spread in Bolivia, both by the opposition and religious leaders (the latter have played a fundamental role in discrimination and diffusion of slanders campaign), could be highlighted that “Evo had an airplane arrested in the U.S. years ago, loaded with cocaine.”

    Personally talking to Catholic leaders of Knights Templar in Santa Cruz de la Sierra, this reporter asked them, well aware that was a lie: “So why did Evo was not arrested in the U.S., then?”. The ridiculous answer was, “he has immunity as president of Bolivia [in U.S. ground!].”

    Another spread lie is that Evo Morales owns the air company Boliviana de Aviación (BoA) - a state company created in 2007 a year after Evo took power.

    “I have been surprised that they [religious leaders] first pray and then they hate, what is that?” Evo asked last week. “They pray [then] kick poor people,” the president of Bolivia denounced, well-aware that such a segment is behind the dirty war of hate and lies across the country.
    Social Confusion

    Leaving the demonstration “at the feet of Christ” last Monday, this reporter talked to some people. A couple’s reaction to some of this journalist’s observations is a hallmark of the current state of mind among the opposition voters in Bolivia.

    After explaining the reasons why the young guys were requiring Evo Morales to be overthrown, this report presented some little data about Bolivia’s economy in recent years, comparing to the years previous to the current president.

    The couple then repeated a posture commonly seen by this author when talking to people by the streets of Santa Cruz de la Sierra: they firstly withered to later change the subject. The problem was not the economy, but a president being many years in power. Which is at least arguable, as pointed out above.

    Another strong feature of these protests in Bolivia, a hallmark of Color Revolutions, is the spread of lies among people which is previous to the current mess: the scenario of social confusion based on an inversion of facts has been advancing long ago in the South American country.

    Last Tuesday, this reporter got a WhatsApp message from a lawyer based out in La Paz, who works in Santa Cruz de la Sierra, too. “This is the beginning of strong social movements in Bolivia. (...) So starts a social movement, first the group manifests, later elaborate the ideology,” he said. Which is an absurd, and another Color Revolution strong feature, as social movements’ process is the inverse: they first have a direction, then they organize themselves, and fight for their ideals. Any movement or group without an ideal is artificial.

    Fighting for something without a clear path to be pursued is ridiculous, leading nations victims of Color Revolutions, unavoidable to chaos, generally to fascist politics, a worse situation the respective nations used to live before such artificial movements.

    There is no project by the opposition. They want the justice system, controlled by the current government, it is true, to be under their control again, not to reform it. And they aim to collapse every Morales administration gains.

    Uncle Sam’s Sharp, Cruel Claws

    In 2014, Jacob Ostreicher, a Jewish businessman funded by local drug trafficking and the CIA disguised as a diplomatic mission to destabilize Bolivia, illegally, and protected by the CIA, left the South American country not to be arrested. Who provided Ostreicher’s escape was “diplomat” Larry Lamont Memmott, a CIA agent operating in Bolivia.

    Who is behind protests in Bolivia are dark powers, the stingy, destructive Bolivian elite that in the two centuries before Evo Morales, used to sell local natural resources to get in return Empire’s crumbs - the U.S. deep State who is, once again, using the old puppet Bolivian elite as its tool for geostrategic and economic purposes.

    All this seems impossible to be argued with many people in Bolivia right now. Their minds have been confused by the daily mainstream media’s bombardment and religious leaders.

    The current chaos, with the local economy stuck for almost 20 days, has no forecast to finish. Who is destroying Bolivia is not surely Cuba, nor Russia, nor China. But in the deeply troubled Bolivia these days, Joseph Goebbels’s teachings reigns: “A lie told once remains a lie, but a lie told a thousand times becomes the truth.”

    Lie, something the most terrorist Empire in history is an expert in spreading. And in the destruction of nations, another thing that, for so long, Latin America disgracefully knows very well.

    It’s Bolivia turn, again...

    #Boivie #USA #putsch #impérialisme

  • Die Mossadegh-Legende | Telepolis
    https://www.heise.de/tp/features/Die-Mossadegh-Legende-4593236.html

    Der Putsch von 1953 gegen Irans demokratischen Premier Mohammad Mossadegh. Eine kommentierende Analyse

    22. November 2019 Behrouz Khosrozadeh

    Im August 1953 haben die CIA und der MI6 (Britischer Auslandsgeheimdienst) in einer verdeckten Aktion die Regierung von Premier Mohammad Mossadegh im Iran zum Sturz gebracht. Der Coup wird als eines der wichtigsten Ereignisse des Nahen Ostens im 20. Jahrhundert bezeichnet.

    Nach der Iranischen Revolution vom Februar 1979 veränderte sich das Gesamtbild des Nahen Ostens radikal und der amerikanisch-iranische Konflikt, insbesondere mit Hinblick auf den Nuklearstreit, löste den israelisch-palästinensischen Konflikt als bedeutendsten, größten und gefährlichsten Konflikt ab.

    Im Lichte dieses eskalierenden Streits greifen Politiker, Politikwissenschaftler und Journalisten auf die Historie zurück, um diese scheinbar konstitutive Feindschaft zwischen den beiden Ländern zu erklären. Der Coup von 1953 dient etlichen Historikern, Politikern, Sozialwissenschaftlern und Journalisten als ein zentrales Teil des Puzzles, das zur Deutung des aktuellen Disputs zwischen den USA und Iran herangezogen wird.

    #Iran #Perse #histoire #CIA #MI5 #putsch

  • #Pape François : « C’est un honneur pour moi que les Américains m’attaquent »
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2019/09/04/pape-francois-c-est-un-honneur-pour-moi-que-les-americains-m-attaquent_55065

    En phase avec la montée du conservatisme aux #Etats-Unis, en désaccord total avec la critique virulente du libéralisme économique portée imperturbablement par le chef de l’Eglise catholique, ces acteurs, qui sont aussi des financiers importants pour le Saint-Siège, auraient trempé dans un « #putsch » pour renverser François, à l’été 2018. Ayant échoué, ils consacreraient aujourd’hui leurs efforts à peser sur le choix du successeur du pape argentin. Une autre façon, affirme l’auteur, de fomenter un « coup d’Etat ».

  • Beutezug Ost - Die Treuhand und die Abwicklung der DDR - Teil 1
    https://www.youtube.com/watch?v=1YmxTojrls0

    En 1990 Wolfgang Schäuble fut le maître de la privatisation totale des biens appartenant jusque là à la collectivité. Les maneouvres de la droite ouest-allemande menaient à un putsch contre le renouveau démocratique en RDA, afin de préparer le terrain pour l’alignement du droit, de l’économie et de la société au exigences du capital ouest-allemand. Après la prise de pouvoir politique par les forces capitalistes il fallait distribuer le butin.

    Le même docteur Schäuble prit en mains le rafle de la Grèce et la vente de ses biens collectifs sous prétexte de remboursement de sa dette nationale. Son principe de management : il fallait un corps dôté de pouvoirs absolus dont les membres étaient exemptés de toute responsabilité personnelle. Ce corps était composé de spécialistes de la gestion économique capitaliste afin de garantir une distribution efficace du butin.

    Pour l’ancienne RDA ce fut la Treuhandanstalt nationale alors qu’en Grèce pour des raisons juridiques il faillait un corps international appellé la troïka . Ce film sur la Treuhand explique une méthode de prise de pouvoir économique qui a fait ses preuve.

    Les auteurs : Herbert Klar, Ulrich Stoll

    Beutezug Ost - Die Treuhand und die Abwicklung der DDR - Teil 2
    https://www.youtube.com/watch?v=NDR6Y4h8Px4

    Beutezug Ost - Die Treuhand und die Abwicklung der DDR - Teil 3
    https://www.youtube.com/watch?v=BUrDE4XbUUo

    #DDR #BRD #socialisme #capitalisme #politique #économie #putsch

    • „Beutezug Ost – Die Treuhand und die Abwicklung der DDR“
      https://www.nachdenkseiten.de/?p=6735

      14. September 2010 um 16:44
      Ein Artikel von: Albrecht Müller
      Endlich kommen die Zweifel an der Arbeit der Treuhand und an der Weisheit der Währungsunion breiter zur Sprache. Heute Abend um 21:00 h setzt Frontal 21 seine Aufarbeitung der Vorgänge um die Treuhand und um die Währungsunion mit einer Dokumentation fort. Die Vorschau auf diese Sendung „Beutezug Ost – Die Treuhand und die Abwicklung der DDR“ finden Sie hier und als Anlage 1. In der Vorschau finden Sie auch weitere Links zu Teilen der Sendung. Albrecht Müller

      Wenn diese Versuche der Aufarbeitung einer düsteren Geschichte auch spät kommen, es ist besser als gar nicht. Nach meinem Eindruck liegt so viel im Dunkel, dass es dringend geboten wäre, die Vorgänge um die Abwicklung der fast 8000 Betriebe der DDR, um den Verkauf der ostdeutschen Banken an die westdeutschen Banken und um die Währungsunion vom 1.7.1990 neu aufzuarbeiten. Ein neuer Untersuchungsausschuss zur Abwicklung von Betrieben durch die Treuhand wäre dringend geboten. Den Historikern allein kann man diese Untersuchung des Raubs am Vermögen der Mehrheit der Menschen in Mittel- und Ostdeutschland nicht überlassen.

      Zur Abwicklung der Betriebe

      frontal 21 hatte am 31.8.2010 einen Bericht über die Abwicklung eines Berliner Betriebes gebracht. Hier der Link und der Titel: „Die Treuhand und die Abwicklung der DDR“ DDR-Betriebe: Abgewickelt und betrogen Den Einführungstext finden Sie in Anlage 2.
      Wie dort geschildert wird, sind in der ehemaligen DDR Betriebe reihenweise unter Wert verkauft worden – an westdeutsche Geschäftsleute wie im konkreten Fall der WBB in der Dokumentation vom 31. August, an westdeutsche „Anleger“ und an Bürger der ehemaligen DDR, so weit sie gut im Geschäft waren.
      Einem weiteren Kreis bekannt und dokumentiert sind nach meiner Kenntnis nur wenige Fälle. Frühere Mitarbeiterinnen und Mitarbeiter der Betriebe können sich aber noch (!) gut an die Abwicklung erinnern. Dieses Wissen müsste systematischer gesammelt und aufbereitet werden.
      Es sollte auch selbstverständlich sein, dass die Verantwortlichen, solange sie noch leben und rüstig sind, mit den Vorgängen im einzelnen konfrontiert werden. Das gilt zum Beispiel für Birgit Breuel, die der Treuhand vorstand, aber auch zum Beispiel für Hans Olaf Henkel und Klaus von Dohnanyi, die in Leipzig bei Abwicklungsvorgängen „beraten“ haben.
      In die Aufarbeitung gehören auch Untersuchungen darüber, ob die Betriebe mehrheitlich wirklich so marode waren, wie das öffentlich dargestellt wurde und immer noch wird.
      Welche Rolle spielten die Filialen westdeutscher Banken in Mittel- und Ostdeutschland? Ein Leser meines Buches „Machtwahn“ hatte mir nach Lektüre der Passagen über die politische Korruption den Hinweis gegeben, dass er als westdeutscher Angestellter einer Bank in Dresden sich ständig darüber wundern musste, dass in diesen Kreisen die Erhaltung von Betrieben der ehemaligen DDR keine Priorität hatte. Im Gegenteil.

      Wo sind die Vermögen geblieben? Wer und wie wurde „geschmiert“?
      Wenn wie im konkreten Fall der Abwicklung des Berliner Wärmebaus WBB der offizielle Substanzwert bei 160 Millionen D-Mark lag und die Treuhand den Betrieb klein rechnet und ihn für ganze zwei Millionen D-Mark an einen westdeutschen Geschäftsmann verkauft, dann kann dies nicht mit rechten Dingen zugegangen sein. Die Wahrscheinlichkeit, dass in vielen dieser Fälle Schmiergeld im Spiel war, ist groß. Dieses landete in der Regel in den Steueroasen. Dafür braucht man sie. Auch deshalb der Widerstand gegen ihren Abbau auch von deutscher Seite.

      Währungsunion und Umrechnungskurs
      Wer wie ich 1990 als Mitglied des Deutschen Bundestags der Währungsunion mit den damals beschlossenen Umtauschrelationen nicht zugestimmt hat, wurde scheel angesehen und – wie auch Oskar Lafontaine zum Beispiel – verdächtigt, gegen die Vereinigung der beiden deutschen Staaten zu sein. Ich war vor allem wegen der Belastung der ostdeutschen Betriebe durch den dann installierten Umrechnungskurs von 2:1 dagegen. Das beraubte sie ihrer Wettbewerbsfähigkeit und belastete sie mit überhöhten Schulden gerechnet in DM-West.
      Es wäre jedenfalls gut, wenn endlich auch dieses Kapitel aufgearbeitet würde.

      Verschleuderung der ostdeutschen Banken an die westdeutschen Banken
      Dieses Thema haben wir in den NachDenkSeiten wie auch in „Machtwahn“schon oft angesprochen. Wir verwiesen auf einen verdienstvollen Artikel im Berliner Tagesspiegel vom 1.7.2005. Frontal 21 greift diese Geschichte jetzt auf: Download (Frontal21 exklusiv: Banken verdienten Milliarden an der Wiedervereinigung) Es hat lange gedauert und exklusiv ist die Nachricht auch nicht. Aber immerhin: der Vorgang wird nicht weiter totgeschwiegen, wie es mit dem Tagesspiegel-Artikel und unseren Beiträgen bisher geschehen ist.

      Anlage 1:

      Vorschau: Frontal21 am 14.09.2010
      Frontal 21-Dokumentation
      Beutezug Ost
      Die Treuhand und die Abwicklung der DDR
      “Das gesamte Industriekapital der DDR wurde mit einem Schlag vernichtet. Im Grunde genommen ist es eigentlich das größte Betrugskapitel in der Wirtschaftsgeschichte Deutschlands”. Der grüne Europaabgeordnete Werner Schulz findet deutliche Worte für die Arbeit der Treuhand.

      20 Jahre nach der deutschen Wiedervereinigung geht die ZDF-Dokumentation “Beutezug Ost” der Frage nach: Wie konnte aus dem Wert der DDR-Betriebe, den der erste Treuhandpräsident Detlev Rohwedder auf 600 Milliarden D-Mark schätzte, ein Milliardendefizit werden? Die Treuhandanstalt, zuständig für die Privatisierung der DDR-Betriebe, hinterließ einen Schuldenberg von 250 Milliarden D-Mark (zirka 125 Milliarden Euro).

      Als am 1. Juli 1990 die DDR-Mark im Verhältnis 1:1 und 1:2 in D-Mark umgetauscht wurde, vervielfachten sich die Lohn- und Herstellungskosten für die DDR-Betriebe. Mit der Währungsunion brach der Absatz selbst lukrativer Betriebe schlagartig ein. Edgar Most, der ehemalige Vizepräsident der DDR-Staatsbank, sieht in der D-Mark-Umstellung die Hauptursache für den Untergang der DDR-Industrie. Most und Bundesbankpräsident Pöhl warnten Kanzler Kohl vergeblich vor den Folgen der Währungsunion. Most weist die Behauptung zurück, die DDR-Wirtschaft sei ohnehin am Ende gewesen: “Erst mit der D-Mark-Einführung mit diesem falschen Umrechnungskurs waren wir endgültig pleite”, so der ehemalige Staatsbankier.

      “Alternativlos” nennen die Treuhand-Verantwortlichen wie Ex-Bundesfinanzminister Theo Waigel das Vorgehen der Treuhandanstalt noch heute. Die Schwachstellen bei der Abwicklung der DDR-Wirtschaft zeigen Beispiele wie das Kühlschrankwerk DKK Scharfenstein. Obwohl DKK wettbewerbsfähige Produkte wie den ersten FCKW-freien Kühlschrank herstellte, gelang es der westdeutschen Konkurrenz, DKK zu zerschlagen.

      Als Birgit Breuel, Präsidentin der Treuhandanstalt, am 31. Dezember 1994 das Schild von der Fassade des Treuhandgebäudes in der Berliner Wilhelmstraße abschraubte, waren 8000 Staatsbetriebe an private Investoren oft unter Wert verkauft oder geschlossen. 2,5 Millionen DDR-Bürger hatten ihren Arbeitsplatz verloren.

      Film von Herbert Klar und Ulrich Stoll
      Quelle: Frontal21

      Anlage 2:

      Die Treuhand und die Abwicklung der DDR
      Frontal21 vom 31.08.2010
      DDR-Betriebe: Abgewickelt und betrogen
      von Herbert Klar und Ulrich Stoll
      Rückblick: Im Sommer 1990 bekommen 16 Millionen DDR-Bürger neues Geld: Der Freude über die harte D-Mark folgt schnell Ernüchterung. Denn die Volkseigenen Betriebe müssen nun ihre Belegschaft in D-Mark bezahlen und sich über Nacht dem Weltmarkt stellen. Privatisieren oder dichtmachen – das ist die Aufgabe der Treuhandanstalt, der größten Staatsholding der Welt. Der Ausverkauf der DDR-Wirtschaft beginnt. 8000 Betriebe sollen marktfähig gemacht werden oder untergehen.
      Quelle: Frontal21

  • The Real Reasons Saudi Crown Prince Mohammed bin Salman Wanted Khashoggi ‘Dead or Alive’
    https://www.thedailybeast.com/the-real-reasons-saudi-crown-prince-mohammed-bin-salman-wanted-khasho

    Christopher Dickey 10.21.18
    His death is key to understanding the political forces that helped turn the Middle East from a region of hope seven years ago to one of brutal repression and slaughter today.

    The mind plays strange tricks sometimes, especially after a tragedy. When I sat down to write this story about the Saudi regime’s homicidal obsession with the Muslim Brotherhood, the first person I thought I’d call was Jamal Khashoggi. For more than 20 years I phoned him or met with him, even smoked the occasional water pipe with him, as I looked for a better understanding of his country, its people, its leaders, and the Middle East. We often disagreed, but he almost always gave me fresh insights into the major figures of the region, starting with Osama bin Laden in the 1990s, and the political trends, especially the explosion of hope that was called the Arab Spring in 2011. He would be just the man to talk to about the Saudis and the Muslim Brotherhood, because he knew both sides of that bitter relationship so well.

    And then, of course, I realized that Jamal is dead, murdered precisely because he knew too much.

    Although the stories keep changing, there is now no doubt that 33-year-old Saudi Crown Prince Mohammed bin Salman, the power in front of his decrepit father’s throne, had put out word to his minions that he wanted Khashoggi silenced, and the hit-team allegedly understood that as “wanted dead or alive.” But the [petro]buck stops with MBS, as bin Salman’s called. He’s responsible for a gruesome murder just as Henry II was responsible for the murder of Thomas Becket when he said, “Who will rid me of that meddlesome priest?” In this case, a meddlesome journalist.

    We now know that a few minor players will pay. Some of them might even be executed by Saudi headsmen (one already was reported killed in a car crash). But experience also tells us the spotlight of world attention will shift. Arms sales will go ahead. And the death of Washington Post columnist Jamal Khashoggi risks becoming just one more entry in the annals of intensifying, murderous repression of journalists who are branded the “enemy of the people” by Donald Trump and various two-bit tyrants around the world.

    There is more to Khashoggi’s murder than the question of press freedom, however. His death holds the key to understanding the political forces that have helped turn the Middle East from a region of hope seven years ago to one of brutal repression and ongoing slaughter today. Which brings us back to the question of the Saudis’ fear and hatred of the Muslim Brotherhood, the regional rivalries of those who support it and those who oppose it, and the game of thrones in the House of Saud itself. Khashoggi was not central to any of those conflicts, but his career implicated him, fatally, in all of them.

    The Muslim Brotherhood is not a benign political organization, but neither is it Terror Incorporated. It was created in the 1920s and developed in the 1930s and ‘40s as an Islamic alternative to the secular fascist and communist ideologies that dominated revolutionary anti-colonial movements at the time. From those other political organizations the Brotherhood learned the values of a tight structure, party discipline, and secrecy, with a public face devoted to conventional political activity—when possible—and a clandestine branch that resorted to violence if that appeared useful.

    In the novel Sugar Street, Nobel Prize-winning author Naguib Mahfouz sketched a vivid portrait of a Brotherhood activist spouting the group’s political credo in Egypt during World War II. “Islam is a creed, a way of worship, a nation and a nationality, a religion, a state, a form of spirituality, a Holy Book, and a sword,” says the Brotherhood preacher. “Let us prepare for a prolonged struggle. Our mission is not to Egypt alone but to all Muslims worldwide. It will not be successful until Egypt and all other Islamic nations have accepted these Quranic principles in common. We shall not put our weapons away until the Quran has become a constitution for all Believers.”

    For several decades after World War II, the Brotherhood’s movement was eclipsed by Arab nationalism, which became the dominant political current in the region, and secular dictators moved to crush the organization. But the movement found support among the increasingly embattled monarchies of the Gulf, including and especially Saudi Arabia, where the rule of the king is based on his custodianship of Mecca and Medina, the two holiest sites in Islam. At the height of the Cold War, monarchies saw the Brotherhood as a helpful antidote to the threat of communist-led or Soviet-allied movements and ideologies.

    By the 1980s, several of the region’s rulers were using the Brotherhood as a tool to weaken or destroy secular opposition. Egypt’s Anwar Sadat courted them, then moved against them, and paid with his life in 1981, murdered by members of a group originally tied to the Brotherhood. Sadat’s successor, Hosni Mubarak, then spent three decades in power manipulating the Brotherhood as an opposition force, outlawing the party as such, but allowing its known members to run for office in the toothless legislature, where they formed a significant bloc and did a lot of talking.

    Jordan’s King Hussein played a similar game, but went further, giving clandestine support to members of the Brotherhood waging a covert war against Syrian tyrant Hafez al-Assad—a rebellion largely destroyed in 1982 when Assad’s brother killed tens of thousands of people in the Brotherhood stronghold of Hama.

    Even Israel got in on the action, initially giving Hamas, the Brotherhood branch among the Palestinians, tacit support as opposition to the left-leaning Palestine Liberation Organization (although PLO Chairman Yasser Arafat once identified with the Brotherhood himself).

    The Saudi royals, too, thought the Brotherhood could be bought off and manipulated for their own ends. “Over the years the relationship between the Saudis and the Brotherhood ebbed and flowed,” says Lorenzo Vidino, an expert on extremism at George Washington University and one of the foremost scholars in the U.S. studying the Brotherhood’s history and activities.

    Over the decades factions of the Brotherhood, like communists and fascists before them, “adapted to individual environments,” says Vidino. In different countries it took on different characteristics. Thus Hamas, or its military wing, is easily labeled as terrorist by most definitions, while Ennahda in Tunisia, which used to be called terrorist by the ousted Ben Ali regime, has behaved as a responsible political party in a complex democratic environment. To the extent that Jamal Khashoggi identified with the Brotherhood, that was the current he espoused. But democracy, precisely, is what Mohammed bin Salman fears.

    Vidino traces the Saudis’ intense hostility toward the Brotherhood to the uprisings that swept through much of the Arab world in 2011. “The Saudis together with the Emiratis saw it as a threat to their own power,” says Vidino.

    Other regimes in the region thought they could use the Brotherhood to extend their influence. First among these was the powerful government in Turkey of Recep Tayyip Erdogan, who has such longstanding ties to the Islamist movement that some scholars refer to his elected government as “Brotherhood 2.0.” Also hoping to ride the Brotherhood wave was tiny, ultra-rich Qatar, whose leaders had used their vast natural gas wealth and their popular satellite television channel, Al Jazeera, to project themselves on the world stage and, they hoped, buy some protection from their aggressive Saudi neighbors. As one senior Qatari official told me back in 2013, “The future of Qatar is soft power.” After 2011, Jazeera’s Arabic channel frequently appeared to propagandize in the Brotherhood’s favor as much as, say, Fox News does in Trump’s.

    Egypt, the most populous country in the Arab world, and the birthplace of the Brotherhood, became a test case. Although Jamal Khashoggi often identified the organization with the idealistic hopes of the peaceful popular uprising that brought down the Mubarak dynasty, in fact the Egyptian Brotherhood had not taken part. Its leaders had a modus vivendi they understood with Mubarak, and it was unclear what the idealists in Tahrir Square, or the military tolerating them, might do.

    After the dictator fell and elections were called, however, the Brotherhood made its move, using its party organization and discipline, as well as its perennial slogan, “Islam is the solution,” to put its man Mohamed Morsi in the presidential palace and its people in complete control of the government. Or so it thought.

    In Syria, meanwhile, the Brotherhood believed it could and should lead the popular uprising against the Assad dynasty. That had been its role 30 years earlier, and it had paid mightily.

    For more than a year, it looked like the Brotherhood’s various branches might sweep to power across the unsettled Arab world, and the Obama administration, for want of serious alternatives, was inclined to go with the flow.

    But then the Saudis struck back.

    In the summer of 2013, Gen. Abdel Fattah al-Sissi, the commander of the Egyptian armed forces, led a military coup with substantial popular support against the conspicuously inept Brotherhood government, which had proved quickly that Islam was not really the “solution” for much of anything.

    Al-Sissi had once been the Egyptian military attaché in Riyadh, where he had many connections, and the Saudis quickly poured money into Egypt to shore up his new regime. At the same time, he declared the Muslim Brotherhood a terrorist organization, and launched a campaign of ruthless repression. Within weeks of the coup, the Egyptian military attacked two camps of Brotherhood protesters and slaughtered hundreds.

    In Syria, the efforts to organize a credible political opposition to President Bashar al-Assad proved virtually impossible as the Qataris and Turks backed the Brotherhood while the Saudis continued their vehement opposition. But that does not mean that Riyadh supported moderate secular forces. Far from it. The Saudis still wanted to play a major role bringing down the Syrian regime allied to another arch enemy, the government of Iran. So the Saudis put their weight behind ultra-conservative Salafis, thinking they might be easier to control than the Muslim Brothers.

    Riyadh is “okay with quietist Salafism,” says Vidino. But the Salafis’ religious extremism quickly shaded over into the thinking of groups like the al Qaeda spinoff called the Nusra Front. Amid all the infighting, little progress was made against Assad, and there to exploit the chaos was the so-called Islamic State (which Assad partially supported in its early days).

    Then, in January 2015, at the height of all this regional turmoil, the aged and infirm Salman bin Abdelaziz ascended to the throne of Saudi Arabia. His son, Mohammed bin Salman, began taking into his own hands virtually all the reins of power, making bold decisions about reforming the Saudi economy, taking small measures to give the impression he might liberalize society—and moving to intimidate or otherwise neutralize anyone who might challenge his power.

    Saudi Arabia is a country named after one family, the al Saud, and while there is nothing remotely democratic about the government, within the family itself with its thousands of princes there traditionally has been an effort to find consensus. Every king up to now has been a son of the nation’s founder, Abdelaziz ibn Saud, and thus a brother or half brother of the other kings.

    When Salman took over, he finally named successors from the next generation. His nephew Mohammed bin Nayef, then 57 and well known for his role fighting terrorism, became crown prince. His son, Mohammed bin Salman, became deputy crown prince. But bin Nayef’s position between the king and his favorite son clearly was untenable. As one Saudi close to the royals put it: “Between the onion and the skin there is only the stink.”

    Bin Nayef was pushed out in 2017. The New York Times reported that during an end-of-Ramadan gathering at the palace he “was told he was going to meet the king and was led into another room, where royal court officials took away his phones and pressured him to give up his posts as crown prince and interior minister. … At first, he refused. But as the night wore on, the prince, a diabetic who suffers from the effects of a 2009 assassination attempt by a suicide bomber, grew tired.” Royal court officials meanwhile called around to other princes saying bin Nayef had a drug problem and was unfit to be king.

    Similar pressure was brought to bear on many of the richest and most powerful princes in the kingdom, locked up in the Ritz Carlton hotel in 2017, ostensibly as part of an extra-legal fight against corruption. They were forced to give allegiance to MBS at the same time they were giving up a lot of their money.

    That pattern of coerced allegiance is what the Saudis now admit they wanted from Jamal Khashoggi. He was no prince, but he had been closely associated in the past with the sons of the late King Faisal, particularly Turki al-Faisal, who was for many years the head of the Saudi intelligence apparatus and subsequently served as ambassador to the United Kingdom, then the United States.

    Although Turki always denied he had ambitions to be king, his name often was mentioned in the past as a contender. Thus far he seems to have weathered the rule of MBS, but given the record of the crown prince anyone close to the Al Faisal branch of the family, like Khashoggi, would be in a potentially perilous position.

    Barbara Bodine is a former U.S. ambassador to Yemen, which has suffered mightily since MBS launched a brutal proxy war there against Iran. Both MBS and Trump have declared the regime in Tehran enemy number one in the region. But MBS botched the Yemen operation from the start. It was dubbed “Decisive Storm” when it began in 2015, and was supposed to last only a few weeks, but the war continues to this day. Starvation and disease have spread through Yemen, creating one of the world’s greatest humanitarian disasters. And for the moment, in one of those developments that makes the Middle East so rich in ironies, in Yemen the Saudis are allied with a branch of the Muslim Brotherhood.

    “What drives MBS is a ruthless effort toward total control domestically and regionally; he is Putin of the Desert,” says Bodine. “He has basically broken the back of the princelings, the religious establishment and the business elite, brought all ministries and agencies of power under his sole control (’I alone can fix it’), and jailed, killed or put under house arrest activists and any and all potential as well as real opposition (including his mother).”

    In 2017, MBS and his backers in the Emirates accused Qatar of supporting “terrorism,” issuing a set of demands that included shutting down Al Jazeera. The Saudis closed off the border and looked for other ways, including military options, to put pressure on the poor little rich country that plays so many angles it has managed to be supportive of the Brotherhood and cozy with Iran while hosting an enormous U.S. military base.

    “It was Qatar’s independent streak—not just who they supported but that they had a foreign policy divorced from the dictates of Riyadh,” says Bodine. “The basic problem is that both the Brotherhood and Iran offer competing Islam-based governing structures that challenge the Saudi model.”

    “Jamal’s basic sin,” says Bodine,“was he was a credible insider, not a fire-breathing radical. He wrote and spoke in English for an American audience via credible mainstream media and was well regarded and highly visible within the Washington chattering classes. He was accessible, moderate and operated within the West. He challenged not the core structure of the Kingdom but the legitimacy of the current rulers, especially MBS.”

    “I do think the game plan was to make him disappear and I suspect the end game was always to make him dead,” said Bodine in a long and thoughtful email. “If he was simply jailed within Saudi there would have been a drumbeat of pressure for his release. Dead—there is certainly a short term cost, whether more than anticipated or longer than anticipated we don’t know yet, but the world will move on. Jamal will become a footnote, a talking point perhaps, but not a crusade. The dismembered body? No funeral. Taking out Jamal also sends a powerful signal to any dissident that there is no place safe.”

    #Arabie_Saoudite #Turquie #politique #terrorisme #putsch

  • Pourquoi Israël (et le lobby pro-Israël aux Etats-Unis) défend MBS

    Why we should go easy on the Saudi crown prince

    For 50 years we’ve prayed for a key Arab leader who agrees to sign a significant pact with Israel. Such a leader has finally arrived

    Tzvia Greenfield
    Oct 22, 2018 1:48 AM

    https://www.haaretz.com/opinion/.premium-why-we-should-go-easy-on-the-saudi-crown-prince-1.6576593

    Turkey, a human rights champion under Erdogan, is accusing Saudi Arabia, another human rights champion, of the abhorrent murder of a Saudi journalist who entered the lion’s den in Istanbul and, as befits horror stories typical of places like Syria China, Iran, Russia and North Korea, disappeared from sight. Now we have recordings and videotapes, allegedly from the Saudi consulate, suggesting that his body was chopped into pieces.
    The underlying reason for this gruesome act, that evokes something conjured up by the Coen brothers, is not completely clear. One shouldn’t treat any death lightly, particularly not a murder committed by an evil government. However, because of the political ramifications involved, it’s worth contemplating this episode a bit more.
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    It’s possible that just like Putin, the Saudi royal house cannot tolerate any criticism, which is why it decided to eliminate the rogue journalist in an acid bath (a no less likely possibility that has not yet been suggested by the authorities in Ankara). It’s possible that Recep Tayyip Erdogan is gnashing his teeth over Saudi Arabia’s bolstered global status, particularly vis-à-vis U.S. President Donald Trump, and over the central role played by Mohammed bin Salman in a regional coalition meant to block Iranian influence in the Middle East — which is why Erdogan is bent on deflating the Crown Prince’s image.
    Erdogan may want to humiliate the Saudis, but his main goal is foiling the plan apparently devised by Trump and Mohammed to forge a regional alliance under the aegis of the United States, an alliance that includes Israel, the Gulf States, Saudi Arabia, Jordan, Egypt (and possibly Iraq). These countries will jointly try to block Iran, which endangers all of them. Turkey, which is struggling to find an as-yet-undetermined place within the Arab Muslim world, does not strive merely to lead the Sunni world. It also wants to depict Israel as a foreign colonialist implant in the Middle East. Any legitimization afforded Israel thanks to an alliance with Arab states has negative implications for Erdogan.
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    >> Why are some pro-Israel voices speaking out against Jamal Khashoggi? | Explained ■ Saudi Arabia, reeling from Khashoggi scandal, battles a new front: Arab media | Analysis
    But fate obviously has a sense of humor. It has embroiled the Turkish rivalry with Saudi Arabia in the U.S. midterm elections. Since Mohammed is currently Trump’s most important international ally, mainly for economic reasons, the campaign advocating a “liberal order,” espoused by international media assailing the Saudi leader, is buzzing with excitement. Its main objective is not the brushing aside of Saudi Arabia, but the delivery of a humiliating knockout blow to Trump and his economic plans.

    According to Time magazine, the level of public support for Trump remains stable at 43 percent, similar to that of Obama, Clinton and Reagan at comparative phases in their terms. It’s no wonder that after the failed attacks on Trump, who immerged unscathed from the intimidation of migrant children, the Stormy Daniels saga and the attempt to prevent the nomination of Brett Kavanaugh, the left is eager to pounce on the Saudi murder case as if it has found a treasure trove.
    However, this time it’s necessary to treat the suspect with kid gloves. Trump’s peace initiative, if it is ever put on the table, is apparently the direct result of pressure by Mohammed bin Salman, who wishes to legitimize Israel before embarking on open cooperation with it. For 50 years we’ve prayed for a key Arab leader who agrees to sign a significant pact with Israel. Such a leader has finally arrived, and calls to depose him, such as those by former U.S. Ambassador Dan Shapiro in an op-ed in Haaretz (October 21) are destructive and in keeping with the best Obama tradition. Anyone waiting for a world of the purely just will have to struggle all his life with the purely evil.

    Tzvia Greenfield

    • Israël est un état colonial par la décision qui l’a créé et par son racisme (dès l’origine les kibboutz, bien que laïques étaient « juifs only »). Les nationalistes sionistes étaient sans doute habités par l’idéologie raciste coloniale propre à la période.

      Cela n’aurait pas été un problème si Israël avait accepté plus tard de reconnaitre les souffrances infligées aux populations arabes autochtones et s’il avait cherché à les compenser.
      Au lieu de cela Israël n’a jamais envisagé de créer une société réellement multi-ethnique et n’a eu de cesse de s’étendre et de réprimer toujours plus massivement les arabes, crimes de guerre sur crimes de guerre ...

      Israël comme l’Arabie, bien que différents, sont deux créations de l’occident colonial, toutes deux structurées par le racisme.
      Leur rapprochement a une logique.

  • Kriegsschauplätze in Syrien – Was wir über die östliche Ghouta, Afrin und das Euphrat-Tal wissen sollten | NachDenkSeiten – Die kritische Website
    https://www.nachdenkseiten.de/?p=42716

    Jeden Tag hören wir – meist schlechte – Nachrichten aus Syrien. Auch wenn wir von den NachDenkSeiten versuchen, ein wenig Licht in den Nebel zu bringen und Ihnen eine Alternative zur der meist sehr einseitigen Berichterstattung in den klassischen Medien anzubieten, so ist es nicht immer leicht, den Überblick zu behalten. Daher haben wir die Journalistin und Nahostexpertin Karin Leukefeld, die zu den wenigen Quellen aus der Region gehört, auf deren Urteil wirklich Verlass ist, gebeten, die aktuelle Gemengelage in Syrien für die Leser der NachDenkSeiten in einer verständlichen Form aufzubereiten. Was dabei herauskam, ist ungemein lesenswert. Bitte reichen Sie diesen Artikel auch an Ihre Freunde, Bekannte, Verwandte und Kollegen weiter. Es lohnt sich.

    Die Ghouta

    Die Ghouta war einst ein Naherholungsgebiet für die Einwohner von Damaskus. Ghouta bedeutet „Oase“, hier sprudelten die Wasser des Barada-Flusses, Wälder und Wiesen luden zum Verweilen ein. Reisende, Schriftsteller, Dichter besangen das Gebiet als „Paradies auf Erden“. Der französische Philosoph Constantin Francois de Volney schrieb Ende des 18. Jahrhunderts voller Begeisterung:

    „Von den Bergen strömen viele Bäche, die aus dem Gebiet von Damaskus den bestbewässerten und lieblichsten Ort Syriens machen. Die Araber sprechen nur mit Begeisterung von ihm; und sie werden nicht müde, das Grün und die Frische der Obstgärten, die Fülle und Mannigfaltigkeit der Früchte, die Zahl der Quellen wie auch die Klarheit der Springbrunnen und Gewässer zu preisen.“

    Der so üppig beschriebene Grüngürtel von Damaskus teilte sich in die östliche Ghouta, die sich entlang der Verbindungsstraße nach Homs erstreckte, in die südliche und westliche Ghouta, die bis zu den Golan-Höhen reichte.1925 sammelte sich in der Ghouta der Widerstand gegen die französische Mandatsherrschaft, der blutig niedergeschlagen wurde.

    Die Ghouta besteht ursprünglich aus vielen Dörfern, Weilern, die ihre eigene Geschichte haben. In Jobar zum Beispiel, nur knapp 3 km von der Altstadt von Damaskus entfernt, steht bis heute eine der ältesten Synagogen des Mittleren Ostens. Das Gebäude blieb erhalten, während sich viele Juden von Jobar im 7. Jahrhundert und danach dem Islam ergaben und zu Muslimen wurden. Wie viele Konvertiten entwickelten sie eine Bindung an den Islam, der von Dogmatismus und Intoleranz geprägt war. Mit Beginn der syrischen „Revolution“ (2011) wurden in Jobar Andersgläubige wie Christen, Ismailiten und tolerante Muslime zu „unerwünschten Personen“ erklärt.

    Die Veränderung

    Seit den 1980-er Jahren – während der großen Entwicklungsphase Syriens – ließen sich besonders in der östlichen Ghouta Handwerks- und Industriebetriebe nieder. Es folgten Werkstätten, Labors, wissenschaftliche und medizinische Einrichtungen, die mit der Universität von Damaskus verbunden waren, Krankenhäuser. Der größte Busbahnhof von Damaskus lag hier, Autohäuser aus aller Welt bauten Glaspaläste entlang der Schnellstraße, die in die Autobahn in Richtung Homs, Hama und Aleppo übergeht. Das Al-Wafideen-Lager bot rund 25.000 Menschen Zuflucht, die selber oder deren Vorfahren 1967 von der israelischen Armee vom syrischen Golan vertrieben worden waren.

    Landflucht und Bevölkerungszuwachs ließen um die kleinen Dörfer der einstigen Idylle neue Satellitenstädte entstehen. Rund 3 Millionen Menschen lebten in der östlichen Ghouta offiziell vor Beginn des Krieges 2011, die wirkliche Zahl könnte höher gewesen sein. Die meisten der Menschen flohen Ende 2011/Anfang 2012, als bewaffnete Gruppen in der östlichen Ghouta die Kontrolle übernahmen. Die Zivilisten, die blieben, waren zumeist Angehörige der Kämpfer, Personen, die keine Angehörigen in Damaskus Stadt hatten oder die zu krank und zu alt waren, um zu fliehen. Es waren Leute, die ihr Eigentum nicht verlassen wollten oder sie gehörten einer nicht bewaffneten Oppositionsgruppe an, die mit Unterstützung aus dem Ausland auf einen Sturz der syrischen Regierung hofften.

    Die größte dieser Satellitenstädte ist Douma, etwa 10 km nordöstlich von Damaskus Stadt entfernt. Vor dem Krieg lebten dort offiziell 120.000 Einwohner. Viele männliche Bewohner von Douma verdienten ihr Geld in der Bau- und Ölindustrie in den Golfstaaten. Manche wurden Vermittler für Firmen aus dem Golf oder Subunternehmer. Neben dem Geld brachten sie auch ultrakonservatives Gedankengut aus den Golfstaaten mit nach Syrien, das in Moscheen und Koranschulen vermittelt wurde. In Douma bauten die Golfstaaten nicht nur ideell und religiös, sondern auch wirtschaftlich eine Basis auf, die erst im Frühjahr 2011 richtig sichtbar wurde, als die Proteste begannen.

    Die Metamorphose der „Freien Syrischen Armee“

    Im Sommer 2011 entstand in der Türkei die „Freie Syrische Armee“ (FSA). Etwa zeitgleich schossen in den Dörfern und Vorstädten von Damaskus (Ghouta) bewaffnete Gruppen wie Pilze aus dem Boden. Alle nannten sich „Freie Syrische Armee“, niemand hatte einen politisch-organisatorischen Plan, wie ihr Protest, den sie „Revolution“ nannten, umgesetzt werden sollte. In dieser Zeit entstand in Douma die „Armee des Islam“ (Jaish al Islam), die von Zahran Allousch gegründet wurde. Allousch war 2011 im Rahmen einer Generalamnestie aus dem Gefängnis freigelassen worden, wo er seit 2009 wegen salafistischer Propaganda und illegalem Waffenbesitz inhaftiert war. Im Gegensatz zu anderen bewaffneten Gruppen hatte die „Armee des Islam“ ein klares Ziel. Die säkulare syrische Regierung sollte gestürzt und durch eine Regierung ersetzt werden, die dem islamischen Recht, der Scharia nach salafistischer Auslegung folgen sollte. Finanziell wird die „Armee des Islam“ von der Türkei, Saudi Arabien und den Vereinigten Arabischen Emiraten (VAE) unterstützt, die bis heute für die Bewaffnung und weitere Logistik sorgen. Zahran Allousch wurde 2015 getötet. Kurz darauf wurde sein Bruder Mohamed Alloush zum Leiter der Verhandlungsdelegation der syrischen oppositionellen Nationalen Koalition nach Genf entsandt. Nachdem die militärischen Erfolge der syrischen Armee und ihrer Verbündeten die Kampfverbände landesweit immer mehr zurückdrängten, wurde Alloush bei einem von Saudi Arabien ausgerichteten Treffen gegen oppositionelle Zivilisten ausgetauscht. An den Gesprächen in Astana, bei denen bewaffnete Gruppen mit der syrischen Regierung zusammengebracht werden, um Waffenstillstände und Deeskalationsgebiete zu vereinbaren, nimmt Allousch teil.

    Im Kalifat der östlichen Ghouta

    Aus der „Freien Syrischen Armee“ (FSA) entstanden nach UN-Angaben landesweit mehr als 2000 Kampfverbände, die sich im Laufe der Jahre immer wieder zerstritten und aus Mangel an Geld und Waffen entweder auflösten oder den dschihadistischen Gruppen anschlossen. Lokale syrische Kampfgruppen, auf die die Bezeichnung „Rebellen“ zutreffen könnte, vereinbarten durch russische Vermittlung Waffenstillstände mit der syrischen Regierung, legten ihre Waffen nieder und wurden in ein staatliches Amnestieprogramm aufgenommen. Zurück blieben neben der „Armee des Islam“ weitere extremistische Kampfgruppen, in denen der Anteil ausländischer Kämpfer sehr hoch war und weiterhin ist.

    Die „Rahman-Legion“ (Faylaq al-Rahman) war ebenfalls 2011 gegründet worden und verbündete sich zunächst mit der „Freien Syrischen Armee“. Inzwischen ist die Legion Partner der „Front zur Befreiung der Levante“ (Hay’at Tahrir al-Sham, HTS) einem Bündnis um die Nusra Front, einer Al Khaida-Gruppe. Die Ideologie basiert auf dem Salafismus, die Rahman-Legion bezeichnet die östlichen Vororte von Damaskus als „Östliches Khalifat“. Unterstützt und bewaffnet wird die Gruppe von Katar und von der Türkei. Seit 2015 liefert sich die „Rahman-Legion“ immer wieder blutige Machtkämpfe mit der „Armee des Islam“. Militärbeobachter in der Region führen das auf den Konflikt zurück, der unter den jeweiligen Sponsoren Saudi Arabien/VAE einerseits gegen Katar andererseits besteht. Katar wird seit Sommer 2017 von Saudi Arabien und den VAE als Gegner eingestuft, weil das Emirat mit Iran kooperiert. Beobachter vermuteten bereits, dass die Rahman-Legion auf Druck von Katar zu einem Waffenstillstand bereit sein könnte. Doch ein am 18. Februar von EMN-News veröffentlichter Werbefilm der Gruppe spricht eine andere Sprache. Zu sehen sind Scharfschützen, die ihre modernen Gewehre im Einsatz präsentieren. Durch ihr Zielfernrohr nehmen sie Soldaten und einfache Leute ins Visier, die sich jenseits der Frontlinie in Damaskus befinden. Nach jedem Schuss ist zu sehen, wie das Opfer fällt, während die Schützen Allah preisen. Die Organisation verfügt auch über Anti-Panzer-Raketen TOW aus den USA. Diese führten sie ebenfalls in einem Videoclip vor. Einen Tag nachdem der UN-Sicherheitsrat die Resolution 2401 verabschiedet hatte, die einen 30-tägigen landesweiten Waffenstillstand fordert, zeigte die Rahman-Legion einen Kämpfer, der eine Panzerabwehrlenkwaffe (TOW) abfeuert. Der Blick folgt dem roten Feuerball der Rakete durch das Zielfernrohr, bis sie kurz darauf ihr Ziel in einer gewaltigen Explosion verschwinden lässt. Wieder wird Gott gepriesen, bevor das nächste Ziel ins Visier genommen wird.

    Die „Islamische Bewegung der Freien Männer der Levante“ (Ahrar al-Sham) wurde ebenfalls 2011 gegründet und hat sich kürzlich mit einer anderen islamistischen Gruppe, „Nour al Din al Zenki“ zusammengeschlossen. Der Name geht auf einen Herrscher der türkischen Zengiden im 12. Jahrhundert zurück. Die durch den Zusammenschluss entstandene „Syrische Befreiungsfront“ will die „syrische Revolution“ verteidigen, um ebenfalls einen „Islamischen Staat“ zu errichten. Beide Gruppen wurden und werden von den USA, den Golfstaaten und der Türkei unterstützt und haben Hinrichtungen nach Scharia-Urteilen vorgenommen. „Nour al Din al Zenki“ schnitt einem 15-jährigen palästinensischen Jungen vor laufender Kamera die Kehle durch. In der östlichen Ghouta kooperieren beide Organisationen mit dem Bündnis der Nusra Front „Hay’at al Tahrir al Sham“ (HTS). In Idlib, wo alle genannten Gruppen ebenfalls kämpfen, liefern sie sich mit HTS einen blutigen Machtkampf.

    Mit Beginn der neuerlichen Kämpfe in den östlichen Vororten von Damaskus (Douma, Harasta, Arbin, Jobar u.a.) haben diese Gruppen – Armee des Islam, Rahman-Legion, Ahrar al Sham, Nour al Din al Zenki und die Nusra Front – sich nach Angaben des russischen Verteidigungsministeriums zu einem gemeinsamen Hauptkommando zusammengeschlossen.

    Zivilgesellschaftliche Gruppen kaum noch präsent

    Zivile oppositionelle Gruppen sind in den östlichen Vororten von Damaskus kaum noch präsent. Die in Medien häufig zitierten „Weißhelme“, auch „Syrischer Zivilschutz“ genannt, sind ebenso wie die „Syrisch-Amerikanische Medizinische Gesellschaft“ (SAMS) aus syrischen Oppositionsgruppen entstanden und werden von den USA, Großbritannien, Frankreich, Deutschland, Türkei und den Golfstaaten finanziell unterstützt. Allein für die „Weißhelme“ hat die Bundesregierung seit deren Gründung 2014 sieben (7) Millionen Euro bezahlt.

    Das Schicksal anderer Oppositioneller zeigt, dass heute nur noch die in den Kampfzonen operieren können, die von den militärischen Akteuren – den Dschihadisten – geduldet werden. Die Anwältin und Menschenrechtsaktivistin Razan Zeitouneh, die 2011 mit Gleichgesinnten in Douma ein Dokumentationszentrum für Menschenrechtsverletzungen gründete, verschwand im Dezember 2013 und ist seitdem unauffindbar. Ihre Familie, die sich wenige Tage später an die Öffentlichkeit wandte, sprach von einer Entführung. Auch ihr Ehemann Wael Hamada und die Aktivisten Samira Al-Khalil und Nazim Al-Hamadi sind seitdem verschwunden. Im September 2013 berichtete die Anwältin, dass sie und ihr Zentrum von lokalen bewaffneten Gruppen in Douma bedroht worden seien. Drei Monate später verschwand sie. Im April 2014 machte die Familie von Razan Zeitouneh die „Armee des Islam“ und ihren Anführer Zahran Alloush für das Wohlergehen der vier Entführten verantwortlich. Eine Antwort gab es nicht, die vier Menschenrechtsaktivisten kehrten nie zurück.

    Während Nahrungsmittel und Medikamente knapp sind in den östlichen Vororten von Damaskus, gelangen modernste Waffen und Munition, Kommunikationsgeräte, Kameras und Drohnen weiter zu den Kämpfern. Ein Nachschubweg führt durch Tunnelsysteme, die die Vororte miteinander verbinden. Die meisten wurden inzwischen allerdings von der syrischen Armee und ihren Verbündeten gekappt. Die Tunnel gehörten ursprünglich zu einem weitverzweigten unterirdischen Wasserversorgungssystem des Barada-Flusses, der die östliche Ghouta bewässert. Basierend auf Berichten von Bewohnern, deren Ehemänner und/oder Söhne verschwanden oder von den Kampfverbänden entführt wurden, mussten Gefangene und Geiseln die unterirdischen Tunnelanlagen ausbauen und befestigten, so dass man heute von einer unterirdischen Stadt in Teilen der östlichen Ghouta spricht. Die Tunnelsysteme dienen als „Schutzräume“ vor Angriffen der syrischen Armee, gleichzeitig wurden durch die Tunnel einige der schwersten Anschläge auf die syrischen Streitkräfte verübt.

    Die Kämpfer der beschriebenen Gruppen bilden gemeinsam ein Heer von mehreren Tausend Gotteskriegern. Wiederholte Verhandlungen über deren Abzug blieben erfolglos. Ein im Sommer 2017 vereinbarter Waffenstillstand und die Einstufung der östlichen Vororte von Damaskus als „Deeskalationsgebiet“ scheiterten, nachdem von den o.g. Gruppen im September und im Dezember 2017 – durch die Tunnelsysteme – zwei schwere Anschläge auf die syrischen Streitkräfte mit weit über 100 Toten verübt worden waren. Der an den Verhandlungen um das „Deeskalationsgebiet“ und den Waffenstillstand beteiligte syrische Minister für nationale Versöhnung, Ali Haidar, erklärte nach den Anschlägen, die Kampfverbände hätten offensichtlich kein Interesse an einem Waffenstillstand. Man bleibe dafür offen, sehe allerdings wenig Chancen für ernsthafte Vereinbarungen. Hunderte syrische Soldaten, Regierungsbeamte und deren Angehörige werden von den o.g. Gruppen als Geiseln gehalten. In den vergangenen sieben Wochen wurden aus den Gebieten der östlichen Ghouta mehr als 1500 Granaten und Raketen auf Wohnviertel in Damaskus gefeuert. Dutzende Menschen starben, Hunderte wurden verletzt.

    Die Türkei, westliche und Golfstaaten haben seit 2011 den bewaffneten Aufstand in den östlichen Vororten von Damaskus unterstützt. Bei einem Putschversuch im Sommer 2012 drangen Kampfverbände weit ins Zentrum von Damaskus ein, wurden aber wieder zurückgeschlagen. Das Ziel war ursprünglich, die Aufständischen aus der östlichen Ghouta nach Damaskus einmarschieren zu lassen, um die Regierung zu stürzen. Heute kontrollieren die Kampfgruppen noch ein Gebiet von ca. 100km². Das gesamte Gebiet von Damaskus und Umland (Rif) umfasst 18.000 km².

    Der Kampf um Afrin und das Euphrat-Tal

    Die Lage im Norden Syriens wird aktuell von zwei Fronten bestimmt. Im Westen von Aleppo, in und um die Kleinstadt Afrin, haben die türkischen Streitkräfte mit dschihadistischen Verbündeten eine Offensive gegen die kurdische Selbstverwaltung der angestrebten „Demokratischen Föderation Nordsyrien“ gestartet. Die Türkei gibt an, sich gegen kurdische Terroristen verteidigen zu müssen. Der vom UN-Sicherheitsrat geforderte Waffenstillstand wird von Ankara ignoriert.

    Bereits im Sommer 2016 waren türkische Truppen mit dschihadistischen Verbündeten nördlich von Aleppo nach Syrien einmarschiert und hatten dort zwischen den Städten Azaz, Al Bab und Jarabulus eine „Sicherheitszone“ gegen das Vordrängen der kurdisch geführten „Syrischen Demokratischen Kräfte“ (SDK) markiert. Besonders irritiert zeigte sich Ankara über die Haltung des NATO-Verbündeten USA, dessen Streitkräfte seit 2014 (seit dem Kampf um Kobane/Ain al Arab) mit den kurdischen Volksverteidigungskräften YPG/YPJ im Nordosten Syriens kooperieren. Washington bewaffnet die kurdischen Einheiten und bildet sie aus und bezeichnet sie als „Partner der Anti-IS-Koalition“ im Kampf gegen den „Islamischen Staat“ (IS). Da der IS weitgehend zerschlagen ist, könnte die USA sich aus Syrien zurückziehen, doch US-Außenminister Rex Tillerson verkündete Mitte Januar 2018 die neue US-Strategie für Syrien. Danach werden die US-Streitkräfte in den Gebieten nordöstlich des Euphrat in Syrien bleiben, um a) ein Wiederauferstehen des IS zu verhindern, b) den Einfluss des Iran zurückzudrängen und c) die syrische Zivilgesellschaft zu unterstützen, um das Land, nach dem Sturz von Präsident Assad, neu aufzubauen. Um diesen Plan umzusetzen, soll eine 30.000 Mann (und Frau) starke Grenzschutztruppe aufgebaut werden, wofür das Weiße Haus bereits 4 Milliarden US-Dollar pro Jahr bewilligt hat. Programme für die Stärkung der syrischen Zivilgesellschaft sind darin ebenso enthalten wie weitere Bewaffnung und Ausbildung. Die USA und ihre Partner kontrollierten nordöstlich des Euphrats 30 Prozent des syrischen Territoriums, so Tillerson vor Journalisten in Kuwait. Man kontrolliere die darin lebende Bevölkerung ebenso wie einen Großteil der syrischen Öl- und Gasvorkommen. Das sei ausreichend, um auf die Genfer Gespräche über die Zukunft Syriens Einfluss zu nehmen. Um diesem Plan Nachdruck zu verleihen, wurden wiederholt syrische Truppen und verbündete paramilitärische Kräfte aus Russland und Iran von Kampfflugzeugen der US-geführten Anti-IS-Allianz angegriffen, sobald sie versuchten, den Euphrat zu überqueren und die staatliche syrische Kontrolle syrischer Gas- oder Ölförderanlagen zu sichern.

    Die USA und ihre Verbündeten – Großbritannien, Frankreich, Deutschland inklusive – wollen Syrien entlang des Euphrat-Tals zerteilen. 20 US-Militärbasen und –flughäfen wurden in den Gebieten östlich des Euphrats errichtet, um die auf lange Zeit angelegte Besatzung (Tillerson: Wir haben Zeit) durchzusetzen. Die kurdischen Volksverteidigungskräfte werden weiterhin militärisch und finanziell unterstützt. Die syrischen nationalen Gas- und Ölressourcen werden besetzt, die syrische Bevölkerung de facto als Geiseln genommen.

    Für Ankara ist das Vorgehen der USA unakzeptabel, daher die Invasion gegen Afrin und die Drohung, weitere Gebiete im Nordosten von Aleppo – allerdings nur westlich des Euphrat – zu besetzen Euphrat – zu besetzen. Die Unterstützung kurdischer Kräfte, die Ankara als Staatsfeind Nummer Eins ansieht, wird als massiver Affront des NATO-Partners USA angesehen. Ein militärischer Konflikt zwischen den beiden NATO-Staaten auf syrischem Territorium ist nicht ausgeschlossen.

    Die direkten Nachbarländer Syriens, der Libanon, Türkei und Irak wollen eine Aufteilung Syriens verhindern, ebenso Russland und der Iran, die mit der syrischen Regierung und Armee verbündet sind. Die Syrer haben mit mehr als 2500 lokalen Waffenstillständen ihren Wunsch nach Frieden und Wiederaufbau ihres verwüsteten Landes deutlich manifestiert. Die USA allerdings verfolgt andere Pläne und Washington hat seine Partner entsprechend informiert und instruiert.

    Syrien soll zerschlagen werden, um dessen Bündnispartner Russland und Iran ebenso wie die libanesische Hisbollah zu schwächen. Dem Protokoll eines Treffens der „Kleinen Syriengruppe“, zu der die USA Anfang Januar 2018 zunächst Großbritannien, Frankreich, Jordanien und Saudi Arabien nach Washington eingeladen hatte, ist zu entnehmen, dass der Druck auf Russland aufrechterhalten oder auch erhöht werden soll, um den US-Plan umzusetzen (libanesische Tageszeitung Al Akhbar, 22.2.2018). Dafür sollen UNO-Einrichtungen, auch der UN-Sonderbeauftragte für Syrien, Staffan De Mistura angewiesen werden. Sollte Moskau sich weigern, den US-Forderungen „an das syrische Regime“ nachzugeben, werde man weitermachen, wie man bereits begonnen habe (Druck auf Moskau auszuüben): „Die humanitäre Lage in Syrien und die russische Komplizenschaft bei den Luftangriffen“ sollen angeprangert werden. Bis zu den Präsidentschaftswahlen in Russland habe man noch viele Möglichkeiten, den Druck auf Russland und den Kreml zu erhöhen.

    #Al_Kaida #Arabellion #Bürgerkrieg #Erdöl #ErdgasIran #Katar #Kriegsopfer #Kurden #Militärstützpunkte #Putsch #Russland #Saudi-Arabien #Syrien #Türkei #USA# VAE

    #Syrie #guerre

  • #PCF : le #putsch contre Pierre Laurent a-t-il déjà réussi ? - regards.fr
    http://www.regards.fr/politique/article/pcf-le-putsch-contre-pierre-laurent-a-t-il-deja-reussi

    Le congrès du Parti communiste français commence de bien étrange façon. Avant même son dénouement, et pour la première fois de toute l’histoire du PCF, le secrétaire national Pierre Laurent, est mis en minorité au sein de la direction.

  • « Le Monde lâché par la BBC : la droite vénézuélienne révèle son objectif d’un coup d’Etat | « Venezuela infos
    https://venezuelainfos.wordpress.com/2017/05/25/le-monde-lache-par-la-bbc-la-droite-venezuelienne-revele-s

    Dès les premiers jours de l’#insurrection de la droite vénézuélienne, Paulo Paranagua (du journal français « Le Monde ») avait tenté de donner un visage humain aux « enfants de Pinochet ». Le 14 avril 2017, une interview complaisante nous campe Julio Borges, un des leaders de l’extrême droite, en sympathique combattant pour la #démocratie qui ne rêve que d’« élections libres » et, la main sur le cœur, jure ne pas vouloir de coup d’état.

    Un double mensonge pourtant facile à démonter. En ce qui concerne les #élections, le #Venezuela va vivre d’ici mars 2018 pas moins de trois scrutins majeurs : celui de l’Assemblée Constituante en juillet, celui des gouverneurs et parlements régionaux en décembre et last but not least, la présidentielle de mars 2018, sans assurance de victoire pour les chavistes. (1)

    Quant au serment de Julio Borges de ne pas vouloir de #putsch, rappelons qu’il fut un des acteurs publics du coup d’État sanglant mené en avril 2002 contre le président Chavez, avec la complicité du MEDEF local et de militaires formés à la School of Americas. Un coup d’État déjoué en 48 heures par un soulèvement conjoint de la population et de militaires loyalistes. Dans les années qui ont suivi, Wikileaks a révélé les liens de Borges avec le Département d’Etat et le versement de millions de dollars à son parti à travers des ONG financées par les États-Unis au Venezuela. (2)

    #fake_news

  • The Coup in Chile | Jacobin
    https://www.jacobinmag.com/2016/09/chile-coup-santiago-allende-social-democracy-september-11

    Here is probably the major reason for the military putsch. So long as the Chilean right believed that the experience of Popular Unity would come to an end by the will of the electors, it maintained a democratic attitude. It was worth respecting the Constitution while waiting for the storm to pass. When the Right came to fear that it would not pass and that the play of liberal institutions would result in the maintenance of Salvador Allende in power and in the development of socialism, it preferred violence to the law.

    La lutte des classe ordinaire et la guerre des classes

    ... class struggle also means, and often means first of all, the struggle waged by the dominant class, and the state acting on its behalf, against the workers and the subordinate classes. By definition, struggle is not a one way process; but it is just as well to emphasize that it is actively waged by the dominant class or classes, and in many ways much more effectively waged by them than the struggle waged by the subordinate classes.

    Secondly, but in the same context, there is a vast difference to be made — sufficiently vast as to require a difference of name — between on the one hand “ordinary” class struggle, of the kind which goes on day in day out in capitalist societies, at economic, political, ideological, micro- and macro-, levels, and which is known to constitute no threat to the capitalist framework within which it occurs; and, on the other hand, class struggle which either does, or which is thought likely to, affect the social order in really fundamental ways.

    The first form of class struggle constitutes the stuff, or much of the stuff, of the politics of capitalist society. It is not unimportant, or a mere sham; but neither does it stretch the political system unduly. The latter form of struggle requires to be described not simply as class struggle, but as class war.

    Where men of power and privilege (and it is not necessarily those with most power and privilege who are the most uncompromising) do believe that they confront a real threat from below, that the world they know and like and want to preserve seems undermined or in the grip of evil and subversive forces, then an altogether different form of struggle comes into operation, whose acuity, dimensions, and universality warrants the label “class war.”

    Chile had known class struggle within a bourgeois democratic framework for many decades: that was its tradition. With the coming to the presidency of Allende, the conservative forces progressively turned class struggle into class war — and here too, it is worth stressing that it was the conservative forces which turned the one into the other.

    Pourquoi des élections ne constituent pas de garantie contre un putsch de la droite

    This is that the higher the percentage of votes cast in any election for the Left, the more likely it is that the conservative forces will be intimidated, demoralized, divided, and uncertain as to their course.

    These forces are not homogeneous; and it is obvious that electoral demonstrations of popular support are very useful to the Left, in its confrontation with the Right, so long as the Left does not take them to be decisive. In other words, percentages may help to intimidate the Right — but not to disarm it.

    It may well be that the Right would not have dared strike when it did if Allende had obtained higher electoral percentages. But if, having obtained these percentages, Allende had continued to pursue the course on which he was bent, the Right would have struck whenever opportunity had offered. The problem was to deny it the opportunity; or, failing this, to make sure that the confrontation would occur on the most favorable possible terms.

    En 2016 au Brésil la droite n’avait pas besoin du militaire pour son coup d’état et un an auparavant le docteur Schäuble pouvait imposer un changement de politique radical au gouvernement grec sans même évoquer la possibilité d’un putsch. Maintenant on assiste à la décomposition du schema politique allemand traditionnel, à l’abolition des restes de l’état de providence et à la transformation des forces armées allemandes Bundeswehr dans une troupe pour le combat en milieu urbain. Considérant le contexte économique actuel, on peut envisager des développements assez inquiétants.

    Il est aujourd’hui plus urgent que jamais de défendre la démocratie contre ses ennemis.

    source alternative : https://www.marxists.org/archive/miliband/1973/10/chile.htm

    #Chili #histoire #putsch #capitalisme

  • En #turquie, le #mouvement_güleniste, démantelé, trouve bien peu de défenseurs
    https://www.mediapart.fr/journal/international/300716/en-turquie-le-mouvement-gueleniste-demantele-trouve-bien-peu-de-defenseurs

    Le gouvernement turc est engagé dans une « chasse aux sorcières » depuis la tentative de coup d’État. Des dizaines de milliers de gens ont été arrêtés, soupçonnés d’avoir un lien avec la mouvance güleniste présumée à l’origine du #putsch. Si l’ampleur de cette purge est contestable, personne en Turquie ne semble, aujourd’hui, prendre la défense du réseau Gülen. Explications.

    #International #AKP #Fethullah_Gülen #Istanbul #journalistes #médias #Moyen-Orient