• « Sortilèges & Syndicats », un #Framabook quitte le nid
    https://framablog.org/2023/11/23/sortileges-syndicats-un-framabook-quitte-le-nid

    En janvier 2018, le dessinateur #Gee, bien connu du Framablog, sortait de son domaine habituel pour nous proposer un roman… Une aventure fantastique transposée dans un monde moderne, où les elfes et orques s’affrontent désormais dans une lutte des classes … Lire la suite­­

    #Communs_culturels #Des_Livres_en_Communs #art_libre #des_livres_en_communs #édition #Livre #LivreLibre #PVH

  • Les panneaux solaires comme seule source d’#électricité à #Gaza #PV
    Jour IX de la guerre Hamas - Israël - L’Orient-Le Jour
    https://www.lorientlejour.com/article/1353079/washington-envoie-un-second-porte-avions-en-mediterranee-orientale-jo
    https://s.lorientlejour.com/storage/attachments/1354/WhatsAppImage2023-10-

    16:17 heure de Beyrouth

    Témoignage de Gaza : « Les bombardements continuent. Des milliers de personnes fuient les lieux pour aller vers le sud. Nous n’avons ni électricité ni eau ni internet. Nous chargeons tous nos portables grâce à un magasin qui utilise l’énergie solaire », indique Saïd, la trentaine d’années, depuis le camp de réfugiés de Deir el-Balah - le plus petit de toute l’enclave - au sud de la ville de Gaza.

    (Sur cette photo envoyée à L’Orient-Le Jour, des téléphones portables branchés dans une prise électrique sont en train d’être rechargés)

  • #Accusée #à_tort d’avoir frappé un #policier, Ines est sauvée par une #vidéo et dépose #plainte pour faux | Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/france/070723/accusee-tort-d-avoir-frappe-un-policier-ines-est-sauvee-par-une-video-et-d

    #Vidéastes_indépendants : filmez (et floutez) !

    À l’origine de la plainte d’Ines*, il y a une vidéo de 42 secondes qui a fait le tour des réseaux sociaux. Sur les images enregistrées le 29 juin à Nanterre (Hauts-de-Seine), on la voit jeter une canette de soda en direction de deux policiers, sans les toucher. La jeune femme porte un voile blanc que les forces de l’ordre tentent de lui arracher. Mais dans le procès-verbal d’interpellation, Ines est accusée d’avoir frappé un policier.

    Cette jeune femme, Mediapart l’a retrouvée par hasard samedi 1er juillet, jugée en comparution immédiate au tribunal de Nanterre, pour « violences volontaires sur personnes dépositaires de l’autorité publique ». Ce qui lui a permis d’éviter une peine de prison, c’est la vidéo : face aux images diffusées par l’avocate, les faits ont été requalifiés en simple « rébellion ».

    Et d’après nos informations, Me Shanna Benhamou a déposé plainte, mercredi 5 juillet, pour « faux en écriture publique par une personne dépositaire de l’autorité publique », contre le policier à l’origine du procès-verbal.

    https://twitter.com/CivicioY/status/1674494415421730824

    Au départ de cette affaire, il y a donc une tentative d’interpellation musclée, dans le quartier de Nanterre-Préfecture, à laquelle Mediapart a assisté. Ce jeudi 29 juin, la situation est tendue. En début d’après-midi, la marche en hommage à Nahel s’est déroulée dans le calme mais a été dispersée à l’aide de gaz lacrymogène et des affrontements ont aussitôt éclaté.

    Sur l’esplanade Charles-de-Gaulle, il est près de 21 heures lorsqu’un incendie se déclenche dans les locaux d’une banque détruite un peu plus tôt. Un immeuble d’habitation menace de prendre feu.

    La vidéo filmée par un anonyme montre une jeune femme jeter une canette de soda en direction de deux policiers, à quelques mètres. La canette passe entre les deux #fonctionnaires, équipés de #LBD 40, de protections et de casques.

    L’un d’eux hésite un instant, puis se met à courir vers elle. Une fois à sa hauteur, il la saisit et tente de lui arracher son léger voile blanc, puis cherche à l’extraire du groupe dont elle fait partie. Des femmes s’interposent en criant. La jeune fille semble surprise, essaie de couvrir à nouveau ses cheveux. Dans la confusion, un deuxième #policier l’attrape par les bras. Elle tente cette fois de se soustraire à l’interpellation, en se débattant avec ses mains et ses pieds. 

    Tandis que plusieurs membres des forces de l’ordre parviennent à l’entraîner un peu à l’écart, un attroupement se forme, des gens hurlent, des projectiles sont lancés sur les policiers qui, pour disperser le groupe, font usage de gaz lacrymogène. L’un d’eux jette également une grenade assourdissante. La vidéo s’arrête et la jeune fille disparaît derrière un immeuble.

    « Deux coups de poing au niveau du visage et de la nuque »
    Elle est alors relâchée, sous nos yeux, par les policiers. Rejointe par ses amies, elle réajuste aussitôt son voile. Puis une heure plus tard, Ines est finalement interpellée dans une rue adjacente. 

    Lorsque Mediapart la retrouve en comparution immédiate, samedi 1er juillet, il est déjà près de 23 heures quand elle est amenée, les mains menottées dans le dos, dans la salle d’audience. Elle est habillée avec le même t-shirt noir que sur l’esplanade Charles-de-Gaulle, le même pantalon, les mêmes chaussures, mais ne porte plus son léger voile blanc. Elle vient de passer 48 heures en garde à vue, au commissariat de Rueil-Malmaison.

    Terrorisée, elle a les larmes aux yeux, et ne cesse de faire et défaire son chignon. « Elle avait peur de finir en prison », confiera plus tard Me Shanna Benhamou.

    Âgée de 21 ans, Ines travaille aux côtés d’enfants handicapés et c’est la première fois qu’elle se retrouve devant un juge. Dans son procès-verbal (#PV) d’interpellation, que Mediapart a pu consulter, un policier de la BAC 92 (la brigade anticriminalité des Hauts-de-Seine) affirme qu’Ines s’est approchée de lui par le côté, qu’elle l’a agrippé par son uniforme, et qu’elle lui a mis « deux coups de poing au niveau du visage et de la nuque ». 

    Le policier parle d’une centaine de personnes rassemblées sur l’esplanade Charles-de-Gaulle, d’une « horde d’individus » et de « pillards » jetant des projectiles, de la présence de manifestants « style black bloc ». Rien de tout cela pourtant. S’il y a une urgence à ce moment-là, c’est l’incendie au rez-de-chaussée de la banque, qui risque de se propager. La seule préoccupation de la majorité des personnes présentes est d’ailleurs d’appeler les pompiers. Le PV d’interpellation mentionne pourtant une « situation à un niveau dégradé jamais vu auparavant ».

    Travaux d’intérêt général
    Après la lecture des faits par le tribunal, l’avocate d’Ines bondit et lance : « Tout est faux. Nous ne sommes pas face à une grande délinquante. Inès connaissait Nahel, elle était en colère, c’est vrai, mais elle était surtout triste. Ce qu’attendent aujourd’hui les citoyens, c’est une justice objective. »

    Me Benhamou se lève et s’approche du président du tribunal, Benjamin Deparis. L’ordinateur à bout de bras, elle déclenche la vidéo. Dans la salle d’audience résonnent les détonations, les cris. À la fin du film, le magistrat ne dit pas un mot. 

    Figée dans le box, Inès parle peu, cherche ses proches du regard. La jeune femme reconnaît avoir jeté la canette en direction des forces de l’ordre et un coup de pied lorsqu’ils ont tenté de l’interpeller. Le procureur de la République s’adresse à la prévenue : « Les policiers ne sont pas là pour être pris pour cible par des jets de canette. J’espère que vous saurez vous en souvenir. » Ce rappel fait, il renonce à requérir toute condamnation pour les supposés coups de poing et demande une requalification en « rébellion ».

    Le tribunal suit, condamnant aussi Ines pour « violences volontaires » s’agissant du jet de cannette, en tout à 105 heures de travaux d’intérêt général. Dans le box, Ines esquisse un léger sourire, mêlé à des sanglots. À la sortie, « elle était très choquée, j’ai vu une jeune femme très vulnérable, elle n’arrivait pas à trouver les mots », confie son avocate.

    « Sans cette vidéo, je n’aurais pas obtenu la requalification des faits, le tribunal n’avait aucun élément pour me donner raison, poursuit Me Benhamou. La seule chose que l’on a dans ce dossier, c’est ce PV qui affirme qu’elle a volontairement donné des coups de poing. » 

    L’infraction de faux nécessiterait un caractère intentionnel et la démonstration d’un décalage suffisamment important entre les faits et leur retranscription pour en constituer la matérialité.

    Le parquet de #Nanterre
    Dans cette procédure, en prime, il y a des erreurs dans le PV d’exploitation de la vidéo, dressé par d’autres fonctionnaires qui écrivent que la canette « atteint le policier de droite qui se retourne ». Sur les images, on voit pourtant qu’elle passe entre les deux hommes. « C’est encore faux », s’agace l’avocate.

    En France, le faux en écriture publique est un délit puni de dix ans d’emprisonnement. Commis par une personne dépositaire de l’autorité publique, c’est un crime passible de quinze ans.

    Questionné par Mediapart pour savoir si une enquête serait ouverte à la suite de cette audience, le parquet de Nanterre indiquait mardi : « Nous ignorons encore comment sera motivé le jugement sur cette affaire [il n’était pas encore connu – ndlr], donc nous étudierons cette option. En tout état de cause, l’infraction de faux nécessiterait un caractère intentionnel et la démonstration d’un décalage suffisamment important entre les faits et leur retranscription pour en constituer la matérialité. Or le tribunal a requalifié les faits et les a condamnés sur ce nouveau chef. »

  • Du plastique jusqu’à la moelle

    Ou Notre mode de vie nous empoisonne, par Mark O’Connell
    https://www.nytimes.com/2023/04/20/opinion/microplastics-health-environment.html?searchResultPosition=1

    Il y a du #plastique dans notre corps, dans nos poumons, dans nos intestins et dans le sang qui nous irrigue. Nous ne pouvons pas le voir, ni le sentir, mais il est là. Il est présent dans l’eau que nous buvons et dans la nourriture que nous mangeons, et même dans l’air que nous respirons. Nous ne savons pas encore ce qu’il nous fait, car nous n’avons pris conscience de sa présence que très récemment ; mais depuis que nous en avons pris connaissance, il est devenu une source d’anxiété culturelle profonde et multiforme.

    Peut-être que ce n’est rien, peut-être que c’est bien. Peut-être que cet amalgame de fragments - morceaux de bouteilles d’eau, de pneus, d’emballages en #polystyrène, #microbilles de produits cosmétiques - nous traverse et ne nous cause aucun dommage particulier. Mais même si c’était vrai, il resterait l’impact psychologique de savoir qu’il y a du plastique dans notre chair. Cette connaissance est vaguement apocalyptique ; elle ressemble à une vengeance divine, sournoise et poétiquement appropriée. Peut-être que c’est notre destin depuis le début, de parvenir à une communion finale avec nos propres déchets.

    Le mot que nous utilisons, lorsque nous parlons de cette présence troublante en nous, est « microplastiques ». Il s’agit d’une vaste catégorie qui englobe tout morceau de plastique d’une longueur inférieure à cinq millimètres, soit environ un cinquième de pouce. Une grande partie de ces matières, aussi minuscules soient-elles, sont facilement visibles à l’œil nu. Vous l’avez peut-être vu dans les photographies utilisées pour illustrer les articles sur le sujet : une multitude de minuscules éclats multicolores sur le bout d’un doigt, ou un petit tas lugubre sur une cuillère à café. Mais il y a aussi, et c’est encore plus inquiétant, ce que l’on ne voit pas : ce que l’on appelle les #nano-plastiques, qui ne représentent qu’une infime fraction de la taille des microplastiques. Ils sont capables de traverser les membranes entre les cellules et on a observé qu’ils s’accumulaient dans le cerveau des poissons.

    On sait depuis un certain temps qu’ils sont nocifs pour les poissons. Dans une étude publiée en 2018, il a été démontré que les poissons exposés aux microplastiques avaient des niveaux de croissance et de reproduction plus faibles ; leur progéniture, même lorsqu’ils n’étaient pas eux-mêmes exposés, a été observée comme ayant également moins de petits, ce qui suggère que la contamination perdure à travers les générations. En 2020, une autre étude, menée à l’université James Cook en Australie, a démontré que les microplastiques modifiaient le comportement des poissons, des niveaux d’exposition plus élevés ayant pour conséquence que les poissons prennent plus de risques et, par conséquent, meurent plus jeunes.

    Le mois dernier, le Journal of Hazardous Materials a publié une étude examinant les effets de la consommation de plastique sur les oiseaux de mer. Les chercheurs ont mis en évidence une nouvelle maladie fibrotique induite par le plastique, la #plasticose. Ils ont constaté que les cicatrices du tractus intestinal causées par l’ingestion de plastique rendaient les oiseaux plus vulnérables aux infections et aux parasites ; elles nuisaient également à leur capacité de digérer les aliments et d’absorber certaines vitamines.

    Ce n’est évidemment pas le bien-être des poissons ou des oiseaux de mer qui rend ces informations les plus inquiétantes. Si nous - j’entends par là la civilisation humaine - nous préoccupions des poissons et des oiseaux de mer, nous ne déverserions pas chaque année quelque 11 millions de tonnes de plastique dans les océans. Ce qui est vraiment inquiétant, c’est la perspective que des processus similaires puissent être à l’œuvre dans notre propre corps, que les microplastiques puissent raccourcir notre vie et nous rendre plus stupides et moins fertiles par la même occasion. Comme l’indiquent les auteurs du rapport sur la plasticose, leurs recherches « soulèvent des inquiétudes pour d’autres espèces touchées par l’ingestion de plastique » - une catégorie qui inclut largement notre propre espèce.

    En effet, tout comme les poissons doivent nager dans le blizzard de déchets que nous avons créé dans les mers, nous ne pouvons pas non plus éviter le plastique. L’un des éléments les plus troublants de la situation des microplastiques - nous ne pouvons pas vraiment parler de « crise » à ce stade, car nous ne savons pas à quel point elle peut être grave - est son caractère étrangement démocratique. Contrairement, par exemple, aux effets du changement climatique, qui que vous soyez et où que vous viviez, vous êtes exposé. Vous pourriez vivre dans un complexe sécurisé dans les endroits les plus reculés, à l’abri des incendies de forêt et de la montée du niveau de la mer, vous seriez exposé aux microplastiques lors d’une averse. Les scientifiques ont trouvé des microplastiques près du sommet de l’Everest et dans la fosse des Mariannes, à 36 000 pieds sous la surface du Pacifique.

    Dans ce contexte, la plupart des changements que nous apportons pour tenter de nous protéger de l’ingestion de microplastiques semblent essentiellement d’ordre cosmétique. Vous pouvez, par exemple, cesser de donner à votre enfant de l’eau dans un gobelet en plastique, et vous aurez peut-être l’impression de faire quelque chose pour réduire son niveau d’exposition, mais seulement jusqu’à ce que vous commenciez à penser à tous les tuyaux en #PVC par lesquels l’eau a dû passer pour arriver jusqu’à lui en premier lieu.

    Dans une étude réalisée l’année dernière, des chercheurs italiens ont analysé le lait maternel de 34 nouvelles mères en bonne santé et ont constaté la présence de microplastiques dans 75 % des échantillons. Une ironie particulièrement cruelle, compte tenu de l’association du lait maternel à la pureté et au naturel, et de l’anxiété des nouveaux parents à l’égard des microplastiques. Cette recherche fait suite à la révélation, en 2020, de la présence de microplastiques dans le placenta humain. Il semble que ce soit devenu une sorte de définition : Être humain, c’est contenir du plastique.

    Considérer cette réalité, c’est entrevoir une vérité plus large : notre civilisation, notre mode de vie, nous empoisonnent. Une étrange logique psychique est à l’œuvre ici ; en remplissant les océans des détritus plastiques de nos achats, en nous débarrassant négligemment des preuves de nos inépuisables désirs de consommation, nous nous sommes engagés dans une sorte de processus de répression. Et, comme l’a souligné Freud, les éléments de l’expérience que nous refoulons - souvenirs, impressions, fantasmes - restent « pratiquement immortels ; après des décennies, ils se comportent comme s’ils venaient de se produire ». Ce matériel psychique, « inaltérable par le temps », était destiné à revenir et à empoisonner nos vies.

    N’est-ce pas ce qui se passe avec les microplastiques ? L’intérêt du plastique, après tout, est qu’il est virtuellement immortel. Dès son apparition dans les produits de consommation de masse, entre la Première et la Seconde Guerre mondiale, son succès en tant que matériau a toujours été indissociable de la facilité avec laquelle il peut être créé et de son extrême durabilité. C’est précisément ce qu’il y a de plus utile qui en fait un problème. Et nous continuons à en fabriquer, année après année, décennie après décennie. Considérez ce fait : de tout le plastique créé depuis le début de la production de masse, plus de la moitié a été produite depuis l’an 2000. Nous pouvons le jeter, nous pouvons nous tromper en pensant que nous le « recyclons », mais il ne s’absentera pas de lui-même. Il réapparaîtra dans les aliments que nous mangeons et dans l’eau que nous buvons. Il hantera le lait que les nourrissons tètent au sein de leur mère. Comme un souvenir refoulé, il demeure, inaltérable par le temps.

    Dans les années 1950, alors que le plastique produit en masse commençait à définir la culture matérielle en Occident, le philosophe français Roland Barthes voyait dans l’avènement de cette matière « magique » un changement dans notre relation à la nature. "La hiérarchie des substances, écrit-il, est abolie : une seule les remplace toutes : le monde entier peut être plastifié, et même la vie puisque, nous dit-on, on commence à fabriquer des aortes en plastique.

    Faire attention à ce qui nous entoure, c’est prendre conscience de la justesse de Barthes. Au moment où je tape ces mots, mes doigts appuient sur les touches en plastique de mon ordinateur portable ; le siège sur lequel je suis assis est rembourré avec une sorte de polymère à effet similicuir ; même la douce musique d’ambiance que j’écoute pendant que j’écris est envoyée directement à mes cochlées au moyen d’écouteurs Bluetooth en plastique. Ces objets ne constituent peut-être pas une source immédiate particulièrement grave de microplastiques. Mais quelque temps après qu’ils aient atteint la fin de leur vie utile, vous et moi risquons de les consommer sous forme de minuscules fragments dans l’eau. Dans l’océan, les polymères contenus dans la peinture sont la principale source de ces particules, tandis que sur terre, la poussière des pneus et les minuscules fibres de plastique provenant de tapis et de vêtements sont parmi les principaux contributeurs.

    En 2019, une étude commandée par le Fonds mondial pour la nature a révélé qu’une personne moyenne pourrait consommer jusqu’à cinq grammes de plastique par semaine, soit l’équivalent d’une carte de crédit entière, selon les termes des auteurs du rapport. La formulation était quelque peu vague ; si nous consommons l’équivalent d’une carte de crédit, nous pouvons supposer que nous en consommons également beaucoup moins. Mais le rapport a été largement diffusé dans les médias et ses affirmations surprenantes ont capté l’imagination d’un public inquiet. Le choix de l’image de la carte de crédit n’y est pas étranger : l’idée que nous mangeons notre propre pouvoir d’achat, que nous nous empoisonnons peut-être avec notre consumérisme insistant, s’enfonce dans l’inconscient comme une idée surréaliste. Lorsque j’y pense, je ne peux m’empêcher de m’imaginer en train de passer ma carte Visa au mixeur et de l’ajouter à un smoothie.

    Le récent film de #David_Cronenberg, « Crimes of the Future », s’ouvre sur une scène saisissante montrant un petit garçon accroupi dans une salle de bains et mangeant une corbeille à papier en plastique comme un œuf de Pâques. Le film part du principe que certains êtres humains ont acquis la capacité de manger et de se nourrir de plastique et d’autres substances toxiques. « Il est temps que l’évolution humaine se synchronise avec la technologie humaine », déclare l’un de ces personnages. "Nous devons commencer à nous nourrir de nos propres déchets industriels ; c’est notre destin.

    Aussi grotesque que soit l’intrigue, elle est aussi perversement optimiste : Notre meilleur espoir pourrait être un saut évolutif qui nous permettrait de vivre dans le désordre que nous avons créé. (Même si l’on peut dire que ce n’est optimiste que dans la mesure où la « Modeste proposition » de Jonathan Swift l’est). Lors d’interviews réalisées à l’époque de la sortie du film, M. Cronenberg a révélé qu’il était préoccupé par les récentes informations concernant la présence de microplastiques dans le sang humain : « Peut-être que 80 % de la population humaine a des microplastiques dans sa chair », a-t-il déclaré lors d’une interview. "Nos corps sont donc différents de ce qu’ils ont été dans l’histoire. Ce phénomène n’est pas près de disparaître.

    En tant que parent, je suis partagé entre le désir de protéger mes enfants des microplastiques - ainsi que de toutes les autres choses dont je veux les protéger - et le soupçon que cet effort pourrait être largement futile. Une rapide recherche sur Google a révélé que ces inquiétudes sont de plus en plus répandues chez les parents et font l’objet d’une abondance croissante de contenus en ligne. Dans un article sur la protection des enfants contre les microplastiques, je lis qu’il faut éviter de blottir les peluches dans le lit et que ces bêtes menaçantes inattendues, plutôt que de les laisser traîner dans la chambre ou dans le lit de l’enfant, devraient être conservées en toute sécurité dans un coffre à jouets (plus loin dans le même article, le scientifique de l’#environnement qui fait cette recommandation déconseille également d’inculquer la peur à nos enfants). Même si j’aimerais minimiser les menaces ambiantes pour la santé de mes enfants, je ne veux pas non plus être le genre de parent qui insiste pour que ses peluches soient rangées en toute sécurité dans un coffre lorsqu’elles ne sont pas utilisées - car de toutes les menaces ambiantes qui pèsent sur mes enfants, celle que je tiens le plus à compenser est ma propre névrose.

    Et bien que les préoccupations concernant les microplastiques soient évidemment compatibles avec les discours plus larges de l’environnementalisme et de l’anti-consumérisme, elles n’intéressent pas exclusivement les gauchistes et les libéraux comme moi. Joe Rogan, qui est peut-être le plus grand vecteur de masculinité de notre culture, parle de ce sujet depuis plusieurs années. Dans un épisode de son podcast l’année dernière, M. Rogan s’est inquiété des effets alarmants des phtalates, un produit chimique utilisé pour accroître la durabilité des plastiques, dans le sang humain : Selon lui, les bébés naissaient avec des « taches » plus petites. (La tare, a-t-il précisé, est la distance entre le pénis et l’anus).

    Non seulement les taches des enfants diminuent à une vitesse alarmante, mais les pénis et les testicules eux-mêmes diminuent également. « C’est un phénomène sauvage, car il modifie littéralement le profil hormonal et le système reproductif des êtres humains, ce qui nous affaiblit et nous rend moins masculins », a-t-il déclaré. Un invité a fait remarquer qu’il y avait une sorte de compromis en jeu, car si vivre dans le monde moderne signifiait une exposition sans précédent à ces produits chimiques, cela signifiait aussi vivre beaucoup plus longtemps. « En quelque sorte », a répondu M. Rogan, « mais vous vivez comme une chienne ». Tout comme le changement climatique et la pollution sont les préoccupations traditionnelles de la gauche, les effets démographiques de la baisse de la natalité sont une source d’anxiété pour les conservateurs. En d’autres termes, quel que soit le scénario apocalyptique que vous préférez, les microplastiques ont tout prévu.

    Les microplastiques se sont installés dans le système sanguin culturel, et leur prévalence dans l’air du temps s’explique en partie par notre incertitude quant à la signification, du point de vue de la pathologie, du fait que nous sommes de plus en plus remplis de plastique. Cette ambiguïté nous permet d’attribuer toutes sortes de malaises, tant culturels que personnels, à cette nouvelle information sur nous-mêmes. Le tout a une résonance étrangement allégorique. Nous nous sentons psychiquement défigurés, corrompus dans nos âmes, par un régime régulier de déchets figuratifs du techno-capitalisme - par le défilement abyssal de TikToks ineptes et de prises sans cervelle, par les influenceurs d’Instagram pointant des boîtes de texte tout en faisant de petites danses, par la prolifération sans fin de contenu de pacotille généré par l’I.A.. Nous sentons notre foi dans le concept même de l’avenir se liquéfier à peu près au même rythme que les calottes glaciaires. L’idée que des déchets microscopiques traversent la barrière hémato-encéphalique semble être une entrée pertinente et opportune dans les annales de l’imaginaire apocalyptique.

    Et l’aura d’indétermination scientifique qui entoure le sujet - peut-être que ce truc cause des dommages inimaginables à nos corps et à nos esprits, mais peut-être aussi que tout va bien - lui confère un caractère légèrement hystérique. Nous ne savons pas ce que ces plastiques nous font, et il n’y a donc pas de limite aux maladies que nous pourrions leur attribuer de manière plausible. Peut-être que ce sont les microplastiques qui vous rendent dépressif. C’est peut-être à cause des microplastiques que vous avez constamment un rhume de cerveau depuis Noël. Peut-être que ce sont les microplastiques qui vous empêchent, vous et votre partenaire, de concevoir un enfant, ou qui vous rendent paresseux et léthargique, ou oublieux au-delà de vos années. Ce sont peut-être les microplastiques qui ont provoqué le cancer de votre estomac ou de votre cerveau.

    Je suis moi-même sujette à cette tendance. Il y a quelques années, on m’a diagnostiqué une #maladie_auto-immune chronique. Comme c’est généralement le cas pour ce type d’affection, elle est apparue sans cause connue. Elle ne met pas la vie en danger, mais il y a eu des périodes où elle m’a rendu malade au point de m’empêcher de travailler pendant une semaine ou deux d’affilée, et où j’étais si fatigué que j’avais du mal à me lever du canapé pour aller me coucher le soir. Toutes les huit semaines, je me présente dans un service de perfusion d’un hôpital, où l’on me branche à une poche contenant une solution liquide d’un anticorps monoclonal. (Ces poches sont, bien sûr, fabriquées à partir d’une sorte de #polyéthylène, un fait que vous devez m’imaginer raconter avec un haussement d’épaules élaboré, indiquant de grandes réserves d’ironie stoïque).

    En 2021, une étude publiée dans la revue #Environmental_Science_and_Technology a trouvé des niveaux significativement plus élevés de microplastiques dans les échantillons de selles de personnes ayant reçu un diagnostic de DIB, mais qui étaient par ailleurs en bonne santé, par rapport à celles qui n’avaient pas de DIB.

    Plus je passais de temps à faire des recherches pour cet essai, plus je me demandais si les microplastiques n’étaient pas à l’origine de mon état. Mon propos ici n’est pas d’affirmer quoi que ce soit, car je n’en sais pas assez pour le faire. Mon propos, en fait, est précisément que le fait de ne pas savoir génère sa propre énergie. Je pense qu’il est au moins plausible que ma maladie soit causée par les microplastiques, mais il est tout aussi plausible qu’elle ne le soit pas. Et je suis conscient que cette ambiguïté est elle-même étrangement séduisante, que c’est sur un tel terrain vague épistémologique que s’élèvent les grands édifices branlants de la conspiration et de la conjecture.

    Jusqu’à ce que nous en sachions beaucoup plus qu’aujourd’hui, en tout cas, parler des microplastiques peut ressembler étrangement à parler des effets nocifs des radiations des téléphones portables. (Le temps viendra, tôt ou tard, où nous saurons ce que les microplastiques nous font, mais d’ici là, le sujet reste ambigu et donc très suggestif.

    Mais n’y a-t-il pas quelque chose de manifestement absurde dans l’affirmation selon laquelle nous ne savons pas si le plastique que nous avons dans le sang nous fait du tort ? De quels critères de nocivité s’agit-il pour que nous devions attendre les résultats des tests avant de décider dans quelle mesure nous devons nous préoccuper des milliers de petits fragments de déchets qui circulent dans nos veines ? Il est certain que le fait de leur présence est déjà alarmant en soi, et que cette présence, en tout état de cause, se manifeste au moins aussi fortement sur le plan psychique que sur le plan physiologique.

    Une série de photographies de l’artiste Chris Jordan, intitulée « Midway. Message from the Gyre », compte parmi les images les plus indélébiles et les plus bouleversantes des dommages causés à la nature par notre consommation insouciante et incessante de plastique : Message from the Gyre". Chacune de ces photographies représente le corps d’un albatros dans un état plus ou moins avancé de décomposition. Au centre de chaque carcasse évasée et desséchée se trouve un amas d’objets en plastique que l’oiseau a consommés avant de mourir. L’horreur de ces images réside dans la juxtaposition surréaliste d’éléments organiques et inorganiques et dans le volume ahurissant de plastique contenu dans leur tube digestif. Les corps de ces créatures autrefois magnifiques retournent lentement à la terre, mais les déchets humains qui les ont rendues malades restent inviolables, inaltérables par le temps : couvercles de dentifrice, bouchons de bouteilles, briquets entiers qui semblent encore fonctionner parfaitement, minuscules poupées d’enfants et mille autres traces non identifiables de notre productivité déréglée et de notre faim insouciante.

    Le sujet des microplastiques est doté d’une lucidité cauchemardesque, car nous comprenons qu’il s’agit d’un symptôme d’une maladie plus profonde. Le mal impensable que nous avons fait à la planète - qui est fait à la planète en notre nom, en tant que consommateurs - est visité, de cette manière surréaliste et obscure, sur nos propres corps. Lorsque nous regardons les corps en décomposition de ces oiseaux remplis d’ordures, nous savons que nous ne regardons pas seulement ce que nous faisons au monde, mais aussi ce que notre monde endommagé nous fait.

    #microplastique

  • #PVH éditions et #Ludomire : édités, libérés
    https://framablog.org/2023/03/22/pvh-editions-et-ludomire-edites-liberes

    Le 12 janvier dernier, PVH éditions a annoncé la libération de sa collection Ludomire. Vu la faible fréquence de ce genre de démarche dans le milieu de l’édition traditionnelle, nous avons eu envie d’aller interroger ce courageux éditeur suisse. Rencontre … Lire la suite­­

    #Communs_culturels #Lecture #communs #Crouzet #édition #Interview #licence_libre #Ploum

  • A Paris, des fermetures de classes « sans précédent » provoquent la colère des parents et des enseignants
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2023/02/19/a-paris-des-fermetures-de-classes-sans-precedent-provoquent-la-colere-des-pa

    Depuis quelques semaines, plusieurs quartiers de Paris vivent au rythme des rassemblements aux abords des établissements scolaires, des manifestations réunissant parents, enfants et enseignants, des réunions publiques, des pétitions, des occupations d’école. Les frontons de dizaines d’entre elles à travers la Ville s’ornent de banderoles portant toutes le même message : « Non aux fermetures de classes ».

    La capitale se fait entendre au milieu d’une contestation qui s’organise dans toute la France contre ces fermetures, corollaire des suppressions de postes annoncées pour la rentrée 2023. Avec 155 postes retirés en primaire et 182 dans le secondaire, Paris est l’académie la plus touchée. Le rectorat a prévu la disparition de 162 classes en primaire (178 suppressions pour 16 ouvertures), soit 3 % du total. Une cinquantaine est aussi prévue en collège et une dizaine en lycée général. « C’est sans précédent, même pendant les années Sarkozy on n’en fermait pas autant d’un coup », souligne Audrey Bourlet de la Vallée, du SNUipp-FSU Paris.

    • « Empêchons un désastre annoncé » dans les écoles primaires de Paris | Tribune du député LFI-NUPES Rodrigo Arenas et du conseiller de Paris écologiste Jérôme Gleize
      https://www.lejdd.fr/politique/tribune-empechons-un-desastre-annonce-dans-les-ecoles-primaires-de-paris-13326

      Face à cette démission du ministre, nous pensons qu’il est urgent que la Ville de #Paris intervienne. Puissance publique légitime et garante de la continuité et de la qualité des services publics, la mairie peut ici se substituer de façon exceptionnelle à la faillite du ministère.

      Nous proposons donc que les 162 postes soient maintenus. Comment ? En embauchant sous un statut extraordinaire les 162 contractuels que le ministère prévoit pour l’instant de rayer de ses effectifs sans état d’âme. Si l’État ne joue pas son rôle, alors la Ville de Paris peut créer un nouveau statut dans ses professeurs de la ville, avec des professeurs d’enseignement général, recréant de facto le dispositif « plus de maîtres que d’élèves [sic - que de classes] », supprimé lui aussi sous Blanquer sans raison.

      Quant aux coûts… De la prise en charge des enseignants au maintien des classes menacées, nous les estimons à environ 7 millions d’euros. Mais il serait bon que l’État assume complètement ses responsabilités financières. Ainsi, la Ville pourrait-elle compenser cette dépense en faisant payer un loyer à la Sorbonne, pour l’heure gracieusement mise à disposition de l’État… Rappelons-le, actuellement, la dette de l’État à l’égard de la Ville de Paris s’élève à 1,4 milliard d’euros.

      A Paris on a ce que tout le pays nous envie, des Professeurs de la Ville de Paris (#PVP) spécialisés en musique, arts plastiques ou sport, qui ont des créneaux sur temps scolaire dans les écoles élémentaires. Il s’agirait donc ici d’avoir des PVP "enseignement général". Mais les pvp ne pouvant pas être responsables d’une classe, ils interviendraient en plus dans une école, faisant revivre le dispositif pdmqdc qui n’aura tenu que quelques années.
      #éducation

    • Rebelote cette année : 180 fermetures de classes, 125 postes supprimés. Les écoles concernées se démènent en ce moment pour faire entendre leurs arguments au rectorat et obtenir une annulation de fermeture.

  • ONUSIDA, OIM : Les personnes en situation de déplacement vivant avec le VIH doivent avoir accès aux vaccins contre la COVID-19 | Organisation internationale pour les migrations
    https://www.iom.int/fr/news/onusida-oim-les-personnes-en-situation-de-deplacement-vivant-avec-le-vih-doiven
    https://www.iom.int/sites/default/files/styles/highlights/public/press_release/media/img_5200_edited_for_pbn.jpg?itok=2x11qjbi

    ONUSIDA, OIM : Les personnes en situation de déplacement vivant avec le VIH doivent avoir accès aux vaccins contre la COVID-19
    Genève - Les migrants, les réfugiés, les personnes déplacées à l’intérieur de leur pays ainsi que les populations mobiles et touchées par une crise qui vivent avec le VIH doivent avoir un accès équitable aux vaccins contre la COVID-19, ont déclaré aujourd’hui le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) et l’Organisation internationale pour les migrations (OIM). Les personnes en situation de déplacement sont souvent plus vulnérables aux maladies, notamment à la COVID-19 et au VIH. En outre, les personnes vivant avec et/ou affectées par le VIH et les migrants sont souvent victimes d’inégalités importantes. Elles sont fréquemment confrontées à des risques sanitaires dus à des processus de migration parfois périlleux, à des conditions de vie insalubres, à des conditions de travail dangereuses, ainsi qu’à un manque général d’information, à la stigmatisation, à la discrimination et à l’isolement. Les migrants et les personnes déplacées sont également confrontés à un grand nombre d’obstacles administratifs, financiers, géographiques, sociaux et culturels qui les empêchent d’accéder régulièrement aux soins de santé ou d’assurer la continuité des soins au-delà des frontières - y compris l’accès au traitement contre le VIH. Pendant la pandémie, dans un contexte de montée de la xénophobie et de la discrimination, certains migrants vivant avec le VIH se sont retrouvés confrontés à une triple stigmatisation liée (1) au fait d’être positif à la COVID-19, (2) au fait d’être séropositif et (3) au fait d’être migrant, ce qui a souvent eu de graves conséquences sur leur santé mentale. Pour de nombreux migrants et personnes déplacées vivant avec le VIH et d’autres maladies auto-immunes, ou risquant de contracter le VIH, l’exposition au risque a augmenté tandis que la disponibilité des services VIH a diminué. «  Pour mettre fin aux inégalités et mettre la réponse mondiale au VIH sur la bonne voie pour atteindre l’objectif 2030 d’éradiquer le sida en tant que menace pour la santé publique, nous devons agir immédiatement pour réduire les inégalités subies par les migrants et les populations mobiles. Cela inclut le plein accès aux services de prévention et de traitement du VIH et aux vaccins COVID-19  », a déclaré Winnie Byanyima, Directrice exécutive de l’ONUSIDA, avant la 48e réunion du Conseil de coordination du programme de l’ONUSIDA qui se tiendra la semaine prochaine à Genève, en Suisse. Un rapport d’activité sur les services VIH destinés aux populations migrantes et mobiles ainsi qu’aux réfugiés et aux populations touchées par une crise sera présenté lors de la réunion.
    «  La réponse mondiale au sida et la réponse à la COVID-19 laissent des millions de personnes sur le bord de la route, dont de nombreux migrants et personnes déplacées de force  », a déclaré le Directeur général de l’OIM, António Vitorino. «  Nous avons vu que négliger les besoins sanitaires des groupes marginalisés peut être dévastateur pour les communautés. Ensemble, tous les pays doivent s’engager à ne pas laisser cela se reproduire.  »
    Le 8 juin, l’Assemblée générale des Nations Unies a adopté la Déclaration politique sur le VIH et le sida 2021, qui mentionne spécifiquement les migrants, les réfugiés et les déplacés internes, et exhorte les gouvernements à faire en sorte que «  95 pour cent des personnes vivant avec le VIH, exposées au risque d’infection et touchées par le VIH soient protégées contre les pandémies, y compris la COVID-19  ». Pour atténuer et traiter la COVID-19 et le VIH, il est crucial de maintenir des normes élevées de soins de santé et de protection, et de partager des informations accessibles. L’OIM et l’ONUSIDA appellent de toute urgence les gouvernements à prendre des mesures concrètes pour s’assurer que les campagnes nationales de vaccination contre la COVID-19 incluent tous les migrants souffrant de comorbidités telles que le VIH, conformément aux recommandations de l’OMS concernant l’établissement des priorités, et que tous les efforts sont faits pour éliminer les obstacles auxquels nombre d’entre eux sont encore confrontés pour accéder aux services de santé, notamment la stigmatisation et la discrimination. Les deux organisations, qui sont des partenaires officiels depuis 2011, élargissent leur partenariat de longue date pour s’attaquer aux multiples formes d’exclusion auxquelles sont confrontés les migrants, les réfugiés, les personnes touchées par une crise et les autres populations mobiles vivant avec le VIH, et sont prêtes à soutenir les pays dans leurs efforts pour se remettre de la COVID-19 et dans l’engagement mondial à mettre fin au sida d’ici 2030, grâce à des programmes de santé équitables et inclusifs conformes aux principes de la couverture sanitaire universelle.

    #Covid-19#migrant#migration#sante#OIM#OUNSIDA#PVVIH#inclusion#vaccination#circulation#frontiere#stigmatisation#discrimniation#CSU

  • Namensauflösung im #Internet: Fragmentierung schlimmer als Konzentration
    https://www.heise.de/news/Namensaufloesung-im-Internet-Fragmentierung-schlimmer-als-Konzentration-607000

    25.06.2021 von Monika Ermert - Mit #IPv6 und I#Pv4 hat das Internet schon keine einheitlichen Adressen. Jetzt steht auch die Einheitlichkeit der DNS-Auflösung auf dem Spiel, fürchten Experten.

    Dem Internet droht sein Charakter als universelle Kommunikationsplattform abhanden zu kommen. Die größte Gefahr sei laut Fachleuten wie Geoff Huston von der asiatisch-pazifischen Internet Registry #APNIC nicht etwa die Konzentration der DNS-Auflösung auf wenige Konzerne, sondern die Fragmentierung auf verschiedene Protokolle und Client-Anwendungen. Eine solche Zersplitterung entsteht durch das Verschieben der #DNS #Namensauflösung zu den Applikationen, warnte Huston kürzlich beim Treffen der IP-Adressverwalter.

    Die Konzentration von vielen DNS-Anfragen bei nur wenigen Resolveranbietern sei nach seiner Auffassung kein großer Risikofaktor, erklärte Huston gegenüber heise online. Der Australier misst seit vielen Jahren die Verbreitung einzelner Protokolle und die Marktmacht der großen Plattformen. Im überschaubaren Feld der offenen #DNS-Resolver thront laut Hustons jüngsten Messungen einer über allem: Google.

    DNS von #Google

    Rund 15 Prozent der erfassten Erstanfragen nach einer Domain lassen die Surfer bewusst oder unbewusst von Googles Resolverfarmen beantworten. Diese sind weltweit unter den IPv4-Adressen 8.8.8.8 und 8.8.4.4 sowie unter den IPv6-Adressen 2001:4860:4860::8888, 2001:4860:4860::8844 zu erreichen. Und wenn der erste Zugriffsversuch auf eine Domain scheitert, verlässt sich zusammengenommen sogar fast ein Drittel der beobachteten Clients auf Googles Dienst.

    Es gibt freilich große kontinentale und länderspezifische Unterschiede. Surfer in vielen asiatischen und afrikanischen Ländern stützen sich fast ausschließlich auf Googles DNS-Service. Seine größte Nutzergruppe verzeichnet der Konzern ausgerechnet im souveränitätsbesessenen Indien. Inderinnen und Inder machen allein ein Fünftel der gesamten DNS-Nutzerschaft von Google aus.

    Besonders beim mobilen Internet greifen Nutzer häufig auf die kostenlosen offenen Resolver zurück. Das Betriebssystem Android schaufelt Googles Resolvern massiv Verkehr zu, bilanziert Huston. Die zunehmende Zentralisierung bei der Beantwortung von DNS-Anfragen spiegelt aus seiner Sicht letztlich nur die Konzentration der darunter liegenden Internetinfrastruktur.

    Dass viele Leute direkt oder indirekt Google nutzen, dürfe man schon für problematisch halten, antwortet Huston auf Anfrage. „Google sieht eine Menge Geheimnisse von Nutzern. Wenn wir aber Gmail, Google Docs und die allgegenwärtige Suche mitbetrachten, ist DNS fast schon ein Randproblem“, notiert Huston.

    Namensauflösung wandert in die Apps

    Der viel größere Risikofaktor ist aus seiner Sicht der Umstieg auf #DNS-over-HTTPS (#DoH). Mit der DNS-Verschlüsselung erhalten die App-Entwickler die Wahl darüber, wem sie die DNS-Anfragen schicken. Ein Beispiel dafür ist Mozillas Firefox-Browser, der auf Installationen in den USA grundsätzlich DoH verwendet und die DNS-Anfragen von US-Amerikanern an Cloudflare sendet. Das ergibt sich teils aus der Entstehungsgeschichte des Protokolls, denn Mozilla und Cloudflare haben von Anfang an dabei zusammengearbeitet. Aber die Konzentration der Firefox-generierten DNS-Anfragen bei Cloudflare liegt auch daran, dass viele Provider, die bisher unverschlüsselte DNS-Anfragen im Rahmen ihrer Internet-Angebote für Kunden aufgelöst haben, noch gar keine verschlüsselnden Resolver betreiben.

    „Das ist ein grundsätzlicher Wandel des DNS“, urteilt Huston. „Künftig wird die DNS-Anfrage kein Bestandteil der allgemeinen Infrastruktur mehr sein, sondern zu einem Applikations-spezifischen Dienst“. Dabei ist nicht vorhersehbar, welche App welches Anfrageprotokoll verwendet (#DNS-over-HTTPS, #Oblivious DNS-over-HTTPS, ...) und man kann nicht mehr erwarten, dass die DNS-Antworten über verschiedene Applikationen hinweg konsistent sind. Deshalb könne man mit Fug und Recht von einem fragmentierten Namensraum sprechen.

    Diese Ansicht und Sorge teilt auch Lars Liman vom Rootbetreiber Netnod. Wenn der Webbrowser am Laptop einen bestimmten Resolver benutzt, das Mobiltelefon und die Kalender-App aber jeweils andere, dann leidet die Konsistenz, erklärte Liman gegenüber heise online.

    „Das könnte verschiedenen Organisationen ein Werkzeug an die Hand geben, Nutzer im Internet in die eine oder andere Richtung zu bugsieren“, so Liman, und nicht alles müsse in guter Absicht geschehen. „Ich glaube, wir sind auf dem Weg zu einem neuen Internet, bei dem das Ergebnis einer Domainabfrage davon abhängig sein wird, wo man sitzt im Internet.“

    Neugierige Augen

    Die gute Absicht, DNS-Anfragen vor neugierigen Augen zu verbergen, sei so nachvollziehbar wie die Ungeduld der App-Industrie, auf die Nachrüstung von DNS-Resolvern bei Providern zu warten, bewertet Huston.

    Auf die Frage warum das Vorpreschen der App-Betreiber mit der Aufgabe des einheitlichen Namensraums einhergehen muss, antwortet Huston mit der Gegenfrage: Warum sollten diejenigen, die eine App-basierte Namensinfrastruktur unterstützen, den alten DNS-Namensraum noch in die neue Welt hinüberretten? Lokale, nicht-DNS bezogene Namen, könnten eine natürliche Weiterentwicklung sein. Solche innerhalb der App vergebene Namen könnten schnell, sicher und für alle anderen unsichtbar sein, sagt Huston, nur universell wären sie nicht mehr.

    Doch wenn eine App eine Zieldomain nicht erreichen kann, wird die Fehlersuche zum Detektivspiel. Gute Fehlermeldungen oder ausreichend Intuition vorausgesetzt, kann der Nutzer das DNS-Problem an den App-Hersteller richten. Nutzer, die den DNS-Dienst in der Zuständigkeit des Providers sehen, können sich zwar auch an dessen Hotline wenden. Diese kann das Problem aber womöglich gar nicht reproduzieren, weil ihr die App gar nicht zur Verfügung steht. Oder sie kann versuchen nachzuvollziehen, welche App DNS-Probleme macht und welchen Resolver der App-Entwickler gewählt hat. Untersteht der befragte Resolver einer bestimmten Jurisdiktion, die bestimmte Domains sperrt? Oder ist der Resolver einfach nur mit einem Defekt ausgefallen? Die Suche nach der Ursache kann jedenfalls vertrackt sein und es ist fraglich, ob Provider den Aufwand überhaupt auf sich nehmen wollen.

  • Joyeux Noël, une fois :

    vrai ou faux : la police peut-elle entrer chez les gens le soir de Noël ?

    Vrai. La ministre de l’Intérieur annonce que les policiers sonneront aux portes pour vérifier le respect des mesures sanitaires mais sans entrer car c’est illégal.

    Faux, rétorque un policier. Les policiers peuvent entrer.

    (en Belgique, hein)

    https://plus.lesoir.be/339313/article/2020-11-22/le-vrai-ou-faux-la-police-peut-elle-entrer-chez-les-gens-le-soir-de-noel

    • La police ne s’invitera pas dans les maisons
      https://www.ledevoir.com/politique/quebec/586487/respect-des-mesures-anti-covid-19-quebec-ecarte-l-idee-de-permettre-aux-po

      La ministre de la Sécurité publique, Geneviève Guilbault, jure ne pas étudier actuellement la possibilité de permettre aux policiers de pénétrer, sans mandat, à l’intérieur des propriétés privées dans lesquels ils soupçonnent des rassemblements illégaux.

      « En aucun cas, nous n’envisageons en ce moment de permettre aux #policiers d’entrer dans les maisons privées des gens, à moins d’avoir le consentement du propriétaire ou du locataire de l’endroit ou d’avoir un mandat en bonne et due forme délivré, donc, par les instances judiciaires », a-t-elle déclaré dans une mêlée de presse mercredi avant-midi.

      Bon. N’étant pas nécessairement des crimes, les troubles à l’ordre public commis chez soi n’autorisent pas les violations de domicile. Bonne nouvelle. Sans presse, j’étais moi aussi mêlé d’avoir entendu dire qu’au Québec les policiers pouvaient débouler à la maison sur dénonciation. Le tapage nocturne sert peut-être de prétexte...

      #police

    • Covid. Aurillac : une « fête clandestine » réunit une dizaine de jeunes en centre-ville

      https://actu.fr/auvergne-rhone-alpes/aurillac_15014/covid-aurillac-une-fete-clandestine-reunit-une-dizaine-de-jeunes-en-centre-vill

      Ce mercredi 16 décembre 2020, vers 23h50, la police est intervenue dans le cadre d’une « fête clandestine » dans un appartement du centre-ville (rue de l’Hôtel de ville) à Aurillac. 8 jeunes, âgés d’une vingtaine d’années, s’étaient réunis. Ils étaient originaires d’Aurillac.

      Amendes et #tapage_nocturne

      Ils ont donc été verbalisés pour non-respect du couvre-feu et ont écopé d’une amende de 135 euros. Le locataire, quant à lui, a été verbalisé pour les mêmes faits et pour tapage nocturne.

      Le logement a été évacué dans le calme.

      Pour rappel, l’article 1 du décret du 29 octobre 2020 indique : « Les mesures d’hygiène […], incluant la distanciation physique d’au moins un mètre entre deux personnes, […] doivent être observées en tout lieu et en toutes circonstances ».

      je sas pas combien coûte le tapage nocturne mais il me semble qu’il y a matière à contester le PV sur la violation du coure feu... à domicile.

      #couvre-feu #amendes #PV

  • À #Argenteuil, les habitants écopent d’#amendes par vengeance ou pour les faire taire | #StreetPress
    https://www.streetpress.com/sujet/1593693805-argenteuil-habitants-ecopent-amendes-par-vengeance-faire-tai

    Le silence par les amendes
    Ces amendes sont surtout un moyen pour les policiers de se #venger. Dans les dossiers de Stanis, une histoire est symbolique et date de 2013. Après un énième contrôle violent à la cité Champagne, dix jeunes dont Tarek, Geoffrey ou Omar (qui ont déjà été victimes de dérives policières dont nous vous parlons ici) vont porter plainte au commissariat d’Argenteuil. On les fait attendre puis on leur demande de repasser. Quelques jours plus tard, ils reçoivent une quarantaine d’amendes. De trois à huit selon les personnes, d’après les #PV que StreetPress a pu consulter. Six sont pour un « dépôt d’ordures » le 4 février à 19h pétantes. À croire qu’ils sortent leurs poubelles tous ensemble. Sur ces six, cinq autres ont également des #prunes pour « déversement de liquide insalubre » et « émission de bruit de nature à troubler le voisinage » à 19h. Pas de chance, Tarek, Geoffrey et Omar reprennent des contraventions pour « dépôt d’ordures », « émissions de bruit » et « interdiction de fumer » du 5 au 7 février. Toutes constatées à 23h30 pour les deux premiers et à minuit pour le troisième. Pour Stanis, qui a porté leurs plaintes à l’#IGPN et devant le #défenseur_des_droits, c’est plus que #louche :

    « Ils les ont fait payer pour avoir voulu porter plainte. Ce sont des #faux_en_écriture_publique, un crime passible des #Assises ».

  • Beta testing of the #PVS-Studio C# analyzer on #linux and #macOS
    https://hownot2code.com/2020/03/23/beta-testing-of-the-pvs-studio-c-analyzer-on-linux-and-macos

    More and more users of the PVS-Studio C# analyzer get interested in the possibility to utilize it for checking C# code on Linux and macOS. Today the PVS-Studio team has some good news. Since the end of the last year, it’s been actively working on porting the C# analyzer to the #.NET_Core platform, as … Continue reading Beta testing of the PVS-Studio C# analyzer on Linux and macOS

    #Tips_and_tricks #C#
    https://1.gravatar.com/avatar/a7fa0bb4ebff5650d2c83cb2596ad2aa?s=96&d=identicon&r=G

  • Les collectivités locales s’attaquent aux perturbateurs endocriniens dès la petite enfance
    https://www.actu-environnement.com/ae/news/andre-cicolella-reseau-environnement-sante-charte-villes-territo

    Depuis 50 ans, les problèmes de fertilité chez la femme et l’homme n’ont cessé de croître. Un homme de 30 ans, résidant à Paris, a perdu deux spermatozoïdes sur trois sur les 50 dernières années. Et le phénomène n’est pas en train de diminuer. Le Sud-Ouest est également la première région concernée par ces problèmes de fertilité, selon l’étude de Santé publique France. Si l’évolution actuelle se poursuit, il pourrait ne plus y avoir de petits Occitans en 2040.

    (!)
    #perturbateurs_endocriniens

    • #it_has_begun
      #cancérogène
      #environnement
      #enfance
      #pvc

      AC : L’#alimentation est la première source d’exposition aux phtalates (notamment le plus toxique le DEHP, classé cancérogène, reprotoxique et PE) qui migrent de l’emballage au contenu. Selon un rapport de l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) publié en 2017, 70 % des petits pots pour bébé contiennent ce DEHP, les petits pots en emballage plastique étant trois plus contaminés que ceux en verre. Cette alerte de l’Anses est pourtant passée inaperçue alors que c’est une source d’exposition de l’enfant qui est préjudiciable à son développement. Il faut impérativement changer les processus de transformation de ces produits, car c’est pendant cette phase que ce plastifiant contamine l’alimentation infantile. Il faut des mesures comme celles mises en place pour le bisphénol A, banni dans les biberons depuis 2010 en Europe et les contenants alimentaires depuis 2011 en France.

      La ville de Limoges, signataire de la charte, a ciblé ses actions sur la petite enfance et a banni les PE de ses crèches. Les assiettes sont maintenant en porcelaine, les verres et les biberons en verre, les couverts en inox. Beaucoup de villes ont déjà mis fin aux assiettes en plastique dans les cantines. Limoges a aussi changé de fournisseurs de couches jetables. L’Agence régionale de santé (ARS) Nouvelle-Aquitaine s’est également engagée dans une stratégie régionale de prévention et promotion de la santé environnementale autour de la petite enfance.

      Nous alertons également sur les sols en PVC qui contiennent de 20 à 40 % de DEHP. C’est aussi une source de contamination de l’enfant. Une grande étude suédoise, qui suit 3.000 enfants depuis 10 ans, a montré un lien entre le sol en PVC et l’asthme de l’enfant. En France, 60 % des sols de crèches et des écoles publiques sont faits en PVC et 16 % de l’habitat individuel. Il y a là matière à agir et un substitut plus sain (DINCH) existe selon l’évaluation de l’Anses.

  • [QGIS] Travelling Salesman Problem (TSP) plugin | Magdalena Węgrzyn

    Attention pépite ! ht Anita Graser @underdarkGIS

    Le plugin permet de cartographier les résultats de la résolution du Problème du voyageur de commerce (PVC) ou Travelling Salesman Problem (TSP à savoir l’itinéraire optimal, le plus rapide ou le plus court, entre une série de points (x,y), en revenant au point de départ.

    Le plugin utilise l’API Google Maps OpenRouteService API pour calculer les distances entre les points (l’utilisateur peut fournir ses propres clés pour cette API).

    La donnée d’entrée est une couche de points, le résultat est une couche de liens représentant l’itinéraire. Le fichier est enrichit par la longueur de l’itinéraire et la durée du voyage, ainsi que l’ordre des lieux visités sous une forme descriptive. L’utilisateur peut fournir ses propres clés API Google Maps ou OpenRouteService API.

    >>Télécharger le plugin : _http://plugins.qgis.org/plugins/TSP/_

    #QGIS #cartographie #trajectoire #itinéraire #réseau #optimisation #représentation #voyageur_de_commerce #PVC #TSP

  • Les ravages de la fétichisation des p-valeurs et du biais de publication, en une diapo :


    (via http://audimath.math.cnrs.fr/paradoxes-aleatoires.html )

    Dans le contexte de la vidéo, ’truquée’ = hypothèse réellement fausse, ’Équilibrée’ = hypothèse réellement vraie.

    Je l’ai trouvée particulièrement claire, c’est facile de s’emmêler les pinceaux quand on veut expliquer les tests d’hypothèses. Le papier de Ioannidis va plus loin en terme de modélisation mais cette approximation est suffisante pour une exposition rapide.

    #pvalue #publicationBias #statistics #NHST

  • [R] Traveling salesman problem | schochastics 
    http://blog.schochastics.net/post/traveling-beerdrinker-problem

    #application #PVC (problème du voyageur de commerce #graphe
    Whenever I participate in a Science Slam, I try to work in an analysis of something typical for the respective city. My next gig will be in Munich, so there are two natural options: beer or football. In the end I choose both, but here I will focus on the former.
    #used packages library(tidyverse) # for data wrangling library(TSP) #solving Traveling Salesman problems library(ggmap) #maps in ggplot2 library(leaflet) #interactive maps Data Munich is, among other things of course, famous for its beergardens.

  • Parti du travail de #Belgique : du #maoïsme au #parlementarisme ? | e mensuel Lutte de classe (de Lutte Ouvrière)
    https://mensuel.lutte-ouvriere.org/2017/09/17/parti-du-travail-de-belgique-du-maoisme-au-parlementarisme_9

    Alors qu’il grimpe dans les sondages électoraux et qu’il recrute largement, le Parti du travail de Belgique (#PTB, #PVDA en Flandre) est confronté à la tendance d’évoluer vers un parti ouvertement réformiste. Depuis les élections communales de 2012 où il est passé de 15 à 52 élus, dont 31 conseillers communaux, 17 élus de district à Anvers et quatre conseillers provinciaux, le PTB ne fait que monter dans les sondages pour les prochaines élections communales, régionales et législatives de 2018-2019.

  • Sur le polder d’Almere, il n’y a pas de « cordon sanitaire » avec le xénophobe Wilders
    https://www.mediapart.fr/journal/international/140317/sur-le-polder-dalmere-il-n-y-pas-de-cordon-sanitaire-avec-le-xenophobe-wil

    Almere est l’une des deux seules villes des #Pays-Bas où le parti de #Geert_Wilders a présenté des candidats aux dernières municipales. Dans ce centre urbain à la population très métissée, les élus locaux « s’accommodent » de la poussée du #PVV. Quitte à faire prospérer leurs idées.

    #International #Almere #extrême_droite #libéraux #Mark_Rutte #populisme #UE

  • Aux #Pays-Bas, #Geert_Wilders, l’allié de #Marine_Le_Pen, monopolise la campagne électorale
    https://www.mediapart.fr/journal/international/080317/aux-pays-bas-geert-wilders-lallie-de-marine-le-pen-monopolise-la-campagne-

    Geert Wilders le 21 janvier 2017 à Coblence (Allemagne) © Reuters / Wolfgang Rattay Il est pour l’interdiction du Coran, la fermeture des mosquées et la sortie de l’Union européenne. Quels que soient les résultats des législatives du 15 mars aux Pays-Bas, Geert Wilders, l’allié de Marine Le Pen, a déjà gagné : ses thèmes dominent la campagne. Portrait.

    #International #Donald_Trump #extrême_droite #Limbourg #Mark_Rutte #populisme #PVV

  • #Pays-Bas : le sort de l’accord avec l’Ukraine suspendu aux législatives
    https://www.mediapart.fr/journal/international/260217/pays-bas-le-sort-de-l-accord-avec-l-ukraine-suspendu-aux-legislatives

    Les députés néerlandais ont fini par valider le traité de #libre-échange avec l’Ukraine, qui avait été rejeté par #référendum l’an dernier. Mais il reste encore un vote au sénat, qui n’interviendra qu’après les élections du 15 mars, un scrutin incertain.

    #International #europe #Geert_Wilders #Mark_Rutte #Moscou #PVV #Russie #UE #Ukraine

  • La #Banque_mondiale rend obsolètes les notions de #PED et #PD

    De fait, l’expression de « pays développé » ou « pays en développement » ne paraît plus pertinente aux analystes et sa connotation reste très forte. Ces ensembles recoupent des réalités de développement devenues très diverses. Dans un contexte de mondialisation des territoires, de nouveaux indicateurs et de nouvelles échelles d’analyses deviennent nécessaires.

    http://eduscol.education.fr/histoire-geographie/actualites/actualites/article/la-banque-mondiale-rend-obsoletes-les-notions-de-ped-et-pd.html
    #PVD #catégorisation #catégories #développement
    via @ville_en

  • Sécurité routière : la France obnubilée par la #vitesse
    http://fr.myeurop.info/2015/05/12/securite-routiere-france-obnubilee-vitesse-14357

    Renaud de Chazournes

    La France teste la limitation de vitesse sur les routes à 80 km/h. D’autres pays en Europe n’ont pas tout misé sur la peur du #radar pour réduire la mortalité routière. Avec succès.

    Les radars et la vitesse au volant sont sans nul doute les sujets de prédilection des Français. lire la suite

    #EUROFOCUS #Société #accident_de_la_route #auto #Automobile #cycliste #morts #moto #PV #violence_routière #voiture