• Explosion de Beyrouth : le nitrate d’ammonium aurait été destiné aux groupes armés syriens – Site de la chaîne AlManar-Liban
    http://french.almanar.com.lb/1839851

    Des zones d’ombres nécessitent une élucidation indispensable dans l’affaire du nitrate d’ammonium qui a causé la plus grande catastrophe au Liban.

    L’une d’entre elles, préliminaire et indispensable, est sans doute liée aux conditions de son arrivée depuis la Géorgie, alors qu’elle était destinée au Mozambique en principe, et aux raisons pour lesquelles elle s’y est bloquée.

    Or une nouvelle version de faits pourrait donner une certaine réponse.Elle est relayée par des observateurs libanais avisés.

    La réelle destination de ce nitrate d’ammonium, produits utilisés comme engrais agricole et hautement explosif à une certaine concentration azotique ne serait pas le Mozambique mais l’opposition syrienne armée, qui était alors en guerre contre le gouvernement syrien.

    Cette version des faits s’est inspirée d’un article, publié par le site d’information SyriaTruth le 25 décembre 2013. C’est-à-dire un mois après que le navire a accosté dans le port de Beyrouth.
    Tout en étant un site opposé au pouvoir syrien, il avait les premières années de la guerre contre la Syrie révélé les réelles tendances et manigances de nombreux groupes de l’opposition syrienne.

    « Syria Truth a appris de sources concordantes à Beyrouth et à Damas qu’un bateau transportant des milliers de tonnes de nitrate d’ammonium hautement concentré est arrivé dans le port de Beyrouth, le mois passé, en faveur des groupes armés à Homs et dans le Qalamoune en vue de l’utiliser pour fabriquer des explosifs », a écrit le site.

    A cette époque, les frontières libanaises servaient de passage d’armes aux milices syriennes qui combattaient le gouvernement. Avec le soutien de protagonistes libanais et des pays du Golfe. Etaient suspectés de contribution à ce trafic le parti du Futur de Saad Hariri, et le Qatar. Le ministre des Affaires étrangères de cet émirat, Hamad Ben Jaber al-Thani, a plus tard révélé , lors de l’éclatement de la discorde avec l’Arabie saoudite, que cette dernière lui avait confié de soutenir les groupes terroristes en Syrie.

    En 2013, la région de Qousseir n’avait pas encore été libérée par le Hezbollah et était entièrement occupée par entre les milices de tous bords dont l’ASL, le front al-Nosra, branche d’Al-Qaïda en Syrie.

    Selon Syria truth, les groupuscules armés avaient tenté, auparavant de s’emparer de l’usine d’engrais azotiques de Homs. En vain.

    Le site syrien rend compte d’une directive promulguée par le chef de la sécurité intérieure syrien le général Ali Mamlouk qui a exigé le renforcement de la surveillance sur les passages frontaliers entre le Liban et la Syrie. Sommant d’interdire le passage de nitrate d’ammonium d’une concertation azotique dépassant les 30%, car pouvant servir aux engins explosifs. Les informations du général syrien lui auraient été livrées dans le cadre de la collaboration entre les renseignements syriens et libanais.

    Il est question dans l’article du navire Rhosus, impliqué dans le transport du nitrate d’ammonium. Il aurait été acheté par un pays du Golfe en faveur des groupes armés en Syrie, le front al-Nosra ou l’Armée syrienne libre. Il aurait dans un premier moment tenté d’accoster dans le port de Tripoli, au nord du Liban, pour y évacuer sa cargaison mais il semble qu’elle n’a pu le faire pour des raisons inconnues. Le site syrien indique que son évacuation dans le port de Beyrouth aurait été supervisée par le colonel Imad Othmane, qui était alors le chef du département des renseignements, un service de sécurité proche du courant du Futur. Ainsi que par l’ingénieur Hassan Qoraytem, qui était alors le directeur général de l’administration et de l’investissement du port de Beyrouth et de Badri Daher qui était le chef de la direction Manifeste du port.
    Ces deux derniers, Qoraytem et Daher ont été arrêtés cette semaine parmi d’autres suspects.

    Cette version des faits exacerbe les doutes, d’autant que les révélations du capitaine du navire laisse en suspens une question primordiale.

    Interrogé par Cyber Really, Boris Prokochev, rapporte que le navire lui avait été confié en seconde main, après le départ de son premier équipage, pour non-paiement. Selon lui, alors qu’il voulait battre pavillon vers le Mozambique, son propriétaire russe qui détient la nationalité chypriote, un certain Igor Grechushkin lui a, à l’improviste, demandé de se rendre au Liban, au motif de rajouter une cargaison supplémentaire, des équipements en acier pour le chemin de fer au Mozambique, pour soi-disant payer les membres de l’équipage. Sur les côtes libanaises, une fois chargé, le navire s’est mis à couler. Et la cargaison de nitrate a été sauvée et déposée dans le dépôt 12.

    Depuis ni les autorités libanaises concernées ne l’ont déplacée, ni Grechushkin n’a demandé à la récupérer, ni son présumé destinataire au Mozambique ne l’a non plus réclamée. Il va falloir l’identifier. Il s’agirait d’une société de safari qui n’a rien à voir avec les projets agricoles.

    Dans certains médias libanais, on soupçonne déjà que la quantité de nitrate d’ammonium qui a explosé est inférieure aux 2750 tonnes qui étaient déposées initialement. L’enquête n’a fait que commencer. De nombreux acteurs seraient tentés de la dérouter.

    La question de cette étrange cargaison avait déjà été posée par Nidal sur Seenthis juste après l’explosion : https://seenthis.net/messages/870465

    #liban et je propose le tag #pyromanes

  • Les pyromanes de l’impopularité - Les blogs du Diplo
    http://blog.mondediplo.net/2013-10-07-Les-pyromanes-de-l-impopularite

    A-t-on besoin des sondages pour savoir qu’un gouvernement est impopulaire quand la situation économique est mauvaise, quand il administre une sévère cure d’austérité et qu’il commet quelques gaffes ? Probablement pas. Les chiffres ont toutefois cette objectivité que les manifestations ou les grèves incarnaient il n’y a pas si longtemps. Celles-ci étaient cependant presque toujours attribuées à une ou plusieurs catégories de mécontents. Les sondages ont encore cette apparence de représentativité de l’ensemble de la population. Et, grâce aux enquêtes en ligne, l’impopularité, traduction sondagière du mécontentement, se décline chaque jour sur les écrans de télévision et dans la presse. Depuis une décennie, l’impopularité des présidents et des gouvernements en France est restée très élevée. M. François Hollande a été touché immédiatement. Records battus. Ce bruit de fond a amené à parler d’un « Hollande bashing », nom donné au dénigrement médiatique. Et contrairement à ses prédécesseurs, une question lancinante revient : peut-on gouverner avec une telle impopularité ? Ainsi parlent sondeurs et commentateurs après leur pause estivale. Plus insistants encore qu’auparavant.

    Ils savent parfaitement que l’opinion n’est pas une force politique qui démet les gouvernements. Rien ne le prévoit dans la constitution et l’opinion sondagière n’a pas de troupes, contrairement aux manifestations de rue ou aux grèves. Par quel mécanisme l’impopularité empêcherait-elle de gouverner ? Elle n’est un handicap que si on y croit. En insistant ainsi avec tant d’obstination, sondeurs et journalistes essaient d’imposer cette croyance, selon la logique du théorème de Thomas. Du coup, impossible de déterminer si leur question est fondée ou non puisqu’elle dépend de la capacité à imposer la croyance. Sur les forums, des citoyens très hostiles à François Hollande reprennent en chœur qu’il doit se retirer puisqu’il est si impopulaire. Bref, il ne serait pas légitime. Sans aller aussi loin, des commentaires de presse affirment que le président est « affaibli » par son impopularité. Autrement dit, la mesure permanente de l’opinion par les baromètres de popularité affecterait la capacité à gouverner.

    #pyromanes
    #impopularité
    #sondages

  • #incendies : le #Portugal lutte avec les moyens du bord
    http://fr.myeurop.info/2013/08/27/incendies-le-portugal-lutte-avec-les-moyens-du-bord-12044

    Marie-Line Darcy

    Le Portugal brûle, et bat de tristes record ce mois d’août. Les incendies ont déjà fait 5 morts et près de 50 blessés. Les #pompiers, harassés, sont les premières victimes. Lisbonne a actionné le mécanisme d’aide européen, mais doit compter avec ses #pyromanes.

    Le bilan est lourd. Cinq victimes, (...)

    #Environnement #canadairs #feu_de_forêt