• Faire le premier pas
    http://carfree.fr/index.php/2023/12/15/faire-le-premier-pas

    Dans le premier article (Carbusters #38), nous avons examiné les principes de base de la conversion #sans_voiture tels qu’ils ont été établis dans le Protocole de Lyon. Nous avons Lire la suite...

    #Quartiers_sans_voitures #Transports_publics #Vie_sans_voiture #Ville_sans_voitures #aménagement #carfree #reconversion #Suisse #transports_en_commun #urbanisme #ville

  • Je me suis « amusé » à calculer mon empreinte carbone avec leur simulateur ...
    Résultat : 3 t eqCO2/an ce qui représente un « score de financier à la retraite » :-/ Je me suis senti insulté ...
    Le poste le plus émetteur restant le logement. Mais quelle surprise !
    La moyenne se situe à 11 t. Et on veut m’inciter à descendre à 2.

    #qu'est-ce_qu'on_rigole

    Comment calculer son empreinte carbone
    https://bonpote.com/comment-calculer-son-empreinte-carbone

  • Mohamed Habib Diallo, ambassadeur du Sénégal au Qatar : « Il n’y a pas de clandestins ici, les deux pays discutent sur… »
    https://www.dakaractu.com/Mohamed-Habib-Diallo-ambassadeur-du-Senegal-au-Qatar-Il-n-y-a-pas-de-clan

    Mohamed Habib Diallo, ambassadeur du Sénégal au Qatar : « Il n’y a pas de clandestins ici, les deux pays discutent sur… »
    L’ambassadeur du Sénégal au Qatar a révélé que les deux pays discutent pour faciliter l’arrivée de travailleurs sénégalais au Qatar. Les Sénégalais comptent au total 260 compatriotes. Un nombre infime par rapport aux autres pays Africains qui se comptent par milliers. Ainsi, l’offre d’emploi étant grande, les deux pays sont en train de trouver des subterfuges pour augmenter le nombre de Sénégalais au Qatar. « Le ministre du travail Qatari s’attèle pour faciliter l’arrivée de compatriotes Sénégalais car l’offre de l’emploi existe. Beaucoup de pays limitrophes sont bien représentés. Les 260 sénégalais sont infimes et la plupart sont soit des étudiants, des sportifs ou des professionnels », souligne Mohamed Habib Diallo.
    L’ambassadeur souligne que les difficultés que rencontrent les sénégalais sont relatives à leur intégration, la barrière linguistique et le coût élevé du billet d’avion…

    #Covid-19#migrant#migration#senegal#qatar#travailleurmigrant#etudiant#economie#emploi

  • 💪 “J’ai changé d’emploi à 59 ans grâce à la mobilité volontaire sécurisée (MVS)”.

    👉 Découvrez le témoignage de Sylvie Lacep, notre Responsable de l’intégration des démarches transversales https://www.afnic.fr/observatoire-ressources/papier-expert/jai-change-demploi-a-59-ans-grace-a-la-mobilite-volontaire-securisee-mvs

    #Afnic #InternetMadeInFrance #QVT #MVS #Emploi #Seniors

    💪 “I changed job at the age of 59 thanks to the Secure voluntary mobility scheme”

    👉 Discover the testimony of Sylvie Lacep, our Transversal Approach Integration Manager https://www.afnic.fr/en/observatory-and-resources/expert-papers/i-changed-job-at-the-age-of-59-thanks-to-the-mvs-scheme

    #Afnic #Jobs #Seniors #QWL

  • Paris 2024 : ces signaux qui invitent à ne pas rester en région parisienne pendant les Jeux olympiques
    https://www.lemonde.fr/sport/article/2023/12/09/conditions-de-deplacement-et-de-securite-prix-des-transports-tous-ces-signau

    Paris 2024 : ces signaux qui invitent à ne pas rester en région parisienne pendant les Jeux olympiques
    Chronique

    Le ministre des transports a appelé les Franciliens à « prendre [des] congés » pendant les Jeux. Façon de dire que s’ils ne se déplacent pas cela facilitera la tâche pour accueillir les 800 000 spectateurs attendus chaque jour.

    https://archive.is/20trj#selection-2039.0-2197.75

    #qu'est-ce_qu'on_rigole

  • PALA DI FANO

    Le retable de Fano (en italien Pala di Fano) est une peinture religieuse, un retable (262 × 215 cm) du Pérugin, datant de 1497, qui est située dans la Chiesa di Santa Maria Nuova, à Fano (Marches).

    La prédelle composée de cinq tablettes représente une scène de la Nativité de Marie, La Présentation de Jésus au Temple, Le Mariage de la Vierge, L’Annonciation et L’Assomption et avec la remise de la cintola à saint Thomas.

    Dans ces scènes l’artiste a utilisé des schémas habituels, comme le portico a sfondo, la mandorle, située dans un doux paysage ou une vallée, ainsi que divers intérieurs dans des compositions où l’espace est suggéré par les perspectives géométrique et aérienne du paysage.

    Nativité de Marie, Présentation de Jésus au Temple, Mariage de la Vierge, Annonciation, Assomption et remise de la cintola à saint Thomas.


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    #Qomplot #Qanon #WIP

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  • Dans les rumeurs d’enlèvements d’enfants, pourquoi est-il toujours question de camionnette blanche ? - Edition du soir Ouest-France - 07/12/2023
    https://www.ouest-france.fr/leditiondusoir/2023-12-07/dans-les-rumeurs-d-enlevements-d-enfants-pourquoi-est-il-toujours-quest

    Dans les rumeurs d’enlèvements d’enfants, pourquoi est-il toujours question de camionnette blanche ?

    Par Anne-Louise SEVAUX.
    Un homme qui rôde, dans une camionnette blanche, aurait essayé d’enlever des enfants. Cette rumeur se diffuse régulièrement partout en France. Il en est d’abord question sur les réseaux sociaux, puis directement en classe ou dans les médias. Mais d’où sort cette histoire ? Et pourquoi est-il toujours question d’une camionnette blanche ? On passe cette rumeur à la loupe.

    « Attention, une tentative d’enlèvement d’enfant a eu lieu. Un homme conduisant une camionnette blanche a tenté d’enlever une petite fille sur le bord de la route, en lui proposant des bonbons. » Cette sordide histoire revient comme un leitmotiv dans l’actualité de nos communes. Aucune région n’est épargnée.

    En ce début décembre 2023, il en est question au Havre (Seine-Maritime) ; le mois dernier, le Morbihan était concerné… On pourrait citer des dizaines d’exemples partout en France ces derniers mois.

    Mais pourquoi cette rumeur revient-elle sans cesse ? Et comment faut-il la traiter ? Y a-t-il des raisons de s’inquiéter ? Pour mieux aborder cette histoire, on a choisi de l’examiner à la loupe.

    Qu’est-ce qu’une rumeur ?

    « La rumeur, c’est la diffusion d’énoncés non vérifiés, dans un contexte particulier, explique Cécile Dolbeau Bandin, maîtresse de conférences en sciences de l’information et de la communication à l’université de Caen. Autre particularité : elle n’est jamais confirmée. »

    La rumeur a généralement un bouc émissaire. Une catégorie de personnes est particulièrement visée. Quant à sa diffusion, avant c’était « par le bouche-à-oreille, aujourd’hui avec les médias sociaux, la rumeur se propage à toute vitesse ».

    Que raconte la rumeur de la camionnette blanche ?

    L’histoire part généralement de parents d’élèves, qui sont réellement inquiets par cette menace d’enlèvement. Soit ils ont aperçu un comportement qui leur semblait louche, soit l’enfant lui-même a raconté quelque chose. Il est toujours question d’une mystérieuse camionnette blanche, qui rôde autour des écoles ou des arrêts de bus. Les pires histoires vont jusqu’à parler de trafics d’organes. Les parents alertent ensuite leur entourage via les réseaux sociaux. Et l’histoire se diffuse alors très vite.

    À la sortie de l’école, les parents d’élèves, effrayés, ne parlent plus que de ça. Les professeurs mettent en garde les enfants en classe, et les élus appellent chacun et chacune à la plus grande prudence.

    La police et la gendarmerie entendent à leur tour parler de cette rumeur, sans qu’aucune plainte ne soit déposée. Ils lancent alors des appels à témoignages, renforcent la surveillance aux abords des écoles. Les médias viennent même à se saisir de l’affaire. Jusqu’à ce que la rumeur s’éteigne d’elle-même.

    Mais pourquoi cette camionnette blanche ?

    C’est le véhicule passe-partout par excellence : « La camionnette de couleur blanche, c’est l’un des modèles le plus vendu en France », avance Cécile Dolbeau Bandin. Mais surtout, ce véhicule est celui de deux criminels tristement célèbres : Marc Dutroux et Michel Fourniret.

    « Et c’est précisément le fameux « contexte particulier » que j’évoquais tout à l’heure, pour qu’une rumeur se propage », précise la chercheuse. Ces deux criminels ont hanté et continuent de hanter les familles de France et de Belgique. Le nouveau procès de Monique Olivier, ex-femme de Michel Fourniret, qui a lieu en ce début du mois de décembre 2023, ravive les inquiétudes.

    Monique Olivier, l’ancienne femme du tueur Michel Fourniret, est jugée en ce début du mois de décembre 2023 à Nanterre pour complicité de trois meurtres, dont celui de Marie-Angèle Domèce, en 1988, à Auxerre. (Photo : AFP)

    Et Cécile Dolbeau Bandin insiste : « L’enlèvement d’enfants est l’une des plus grandes peurs de la société contemporaine. » Et pour qu’une rumeur prenne, « il faut de l’affect, de l’émotion : on est en plein dedans ! »

    De quand date cette rumeur ?

    Le tueur en série Michel Fourniret est décédé lundi 10 mai 2021. (Franck Dubray / Archives Ouest-France)

    Le sujet daterait des années 1980-1990, en France et en Belgique, années durant lesquelles ont sévi les deux criminels Marc Dutroux et Michel Fourniret. Mais les réseaux sociaux semblent lui avoir offert un nouvel essor. Il suffit de taper « camionnette blanche » sur Facebook, pour s’en rendre compte.
    Le 13 novembre : « Nous venons de savoir par l’école qu’un homme roulant dans une camionnette blanche rôde dans la commune et interpelle les enfants pour les faire monter » ; le 16 novembre : « Ce matin, sur le trajet de l’école entre 8 h et 8 h 30 en direction du collège, une jeune fille s’est fait enlever par deux individus dans une camionnette blanche » ; ou encore, le 25 novembre : « Ma fille de 14 ans qui sortait le chien vient de se faire poursuivre par deux personnes en noir, visages masqués, sortant d’une camionnette blanche. »

    En une semaine seulement, on trouve des dizaines de messages similaires partagés dans des groupes Facebook. Ils suscitent chaque fois des centaines de likes et des dizaines de commentaires. Et personne ne doute de cette histoire.

    Quels rôles jouent les autorités ?

    La rumeur s’emballant, les professeurs viennent à en parler en classe et les élus alertent leurs administrés. « Tout le monde devient alors un informateur officiel, analyse Cécile Dolbeau Bandin. Mais ils ne sont généralement pas allés vérifier l’information, auprès de la police ou de la gendarmerie. Ils n’ont parfois même pas prévenu leur hiérarchie de leur intervention. Le protocole n’existe plus, la rumeur prend le dessus. »

    Quant aux médias, « ils sont nombreux à relayer ce genre d’informations. Notamment parce que ça intéresse les lecteurs et donc que ça fait de l’audience ». Mais selon la maîtresse de conférences, « il est important d’insister sur le fait qu’il n’y ait ni plainte, ni enlèvement ». Il faut entendre la peur des parents, mais s’en tenir aux faits.

    Cette histoire de camionnette blanche existe-t-elle ailleurs qu’en France ?

    La camionnette blanche est une peur très française « qui sévit généralement dans les villes de taille moyenne », détaille la chercheuse. Mais selon elle, chaque pays à son équivalent : « Aux États-Unis par exemple, ce sont les clowns qui enlèvent les enfants. Et il n’est pas question de bonbons, mais de glaces. »

    D’autres marqueurs, d’autres rumeurs, mais une même peur.

    #Rumeur #Cécile_Dolbeau_Bandin #Sociologie #Médias_sociaux

  • À compter du 25 novembre, les Québécoises travaillent gratuitement – et certaines femmes le font depuis quelques semaines déjà

    Ce 25 novembre, les Québécoises commencent une période d’un peu plus d’un mois de travail « gratuit ». En effet, les données de l’Enquête sur la population active (EPA) du Canada montrent qu’en 2022, une disparité salariale persiste entre les hommes et les femmes du Québec puisque le salaire horaire moyen de ces dernières s’élevait à 29,29$ alors que celui de leurs homologues masculins était de 32,54$. Les Québécoises ont donc l’an dernier gagné 90% du salaire des Québécois, ce qui nous amène à cette fatidique date du 25 novembre qui, pour cette année, marque symboliquement le jour à partir duquel les femmes travaillent gratuitement. Malgré son pouvoir d’évocation, cette date ne révèle qu’une partie de l’iniquité salariale qui a cours au Québec puisque pour plusieurs femmes et personnes immigrantes et racisées, la date à partir de laquelle elles se retrouvent en « déficit salarial » est en fait depuis longtemps passée.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2023/12/07/a-compter-du-25-novembre-les-quebecoises-travaillent-gratuitement-et-certaines-femmes-le-font-depuis-quelques-semaines-deja/#

    #féminisme #québec

  • [Les #quenouilles] #métal-métaux
    https://www.radiopanik.org/emissions/les-quenouilles/metal-metaux

    “Le ciel comprend cinq éléments : le bois, le feu, la terre, le métal et l’eau ; le bois est le premier du cycle, l’eau le dernier et la terre est au centre du cercle. Tel est l’ordre naturel : le bois produit le feu, le feu produit la terre, la terre produit le métal, et le métal produit l’eau. Les cinq éléments constituent un cercle parfait mais chacun d’entre eux a sa fonction spécifique.” Tung Shung Su, cité dans le livre de Roland Habersetzer “Kung fu, 3000 ans d’histoire des arts martiaux chinois”

    Ces cinq éléments correspondent aux cinq organes internes principaux du corps humain : le rein, le foie, le poumon, la rate et le coeur.

    Métal, petit mot quenouille du mois qu’on pourrait isoler et qu’on va essayer de garder en relation, de garder bien entier dans ce qui le lie et nous lie à lui.

    Métal, toi (...)

    #chroniques #féronerie #chroniques,métal,quenouilles,féronerie
    https://www.radiopanik.org/media/sounds/les-quenouilles/metal-metaux_16958__1.mp3

  • Rendre les villes d’aujourd’hui #sans_voiture
    http://carfree.fr/index.php/2023/12/07/rendre-les-villes-daujourdhui-sans-voiture

    Il est urgent de construire et de promouvoir de nouveaux modèles d’urbanisme moins dépendants de la voiture, qui permettent de choisir librement son mode de transport. Il faut donc réfléchir Lire la suite...

    #Fin_de_l'automobile #Quartiers_sans_voitures #Vie_sans_voiture #Ville_sans_voitures #aménagement #carfree #lyon #reconversion #urbanisme #ville

  • Des Etats-Unis à la France, comment la société s’imprègne de l’imaginaire complotiste de QAnon
    https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2023/12/01/des-etats-unis-a-la-france-comment-la-societe-s-impregne-de-l-imaginaire-com

    S’il est difficile de quantifier le mouvement [en France], certains indices laissent penser qu’il est moins implanté qu’outre-Atlantique. Le film sur le trafic d’enfants Sound of Freedom, qui avait généré plus de 170 millions de dollars (156 millions d’euros) au box-office américain avec le soutien de la complosphère trumpiste, n’a réuni que 63 000 spectateurs en première semaine en salles françaises, du 15 au 22 novembre. Mais combien l’avaient déjà vu, en ligne, par le biais de copies pirates traduites de façon artisanale ?

    Une enquête de l’IFOP confirme la pénétration moindre du #complotisme dans l’Hexagone : 35 % des Français sondés déclarent croire aux théories du complot, contre 55 % des Américains. Elle témoigne d’une influence directe des Etats-Unis : 20 % des Français sondés pensent que Joe Biden a volé l’élection de 2020. Autre signe de contamination : en 2022, l’élection présidentielle française avait été touchée par des rumeurs similaires. Elles étaient à ce point calquées sur les Etats-Unis qu’elles incriminaient les machines à voter Dominion, alors qu’elles ne sont pas utilisées en France.
    Comment les thèses de QAnon, remplies de personnages et de symboles américains, ont-elles réussi à s’implanter hors d’Amérique ? L’une des raisons tient à leur dimension fédératrice, à l’image du mot d’ordre de la mouvance, « where we go one, we go all » (« là où l’un de nous va, nous allons tous »), et de sa dénonciation d’une élite malfaisante « mondialiste », qui par nature menace les peuples de tous les pays.
    Héritière des stéréotypes antisémites sur la finance internationale qui avaient essaimé dans l’Europe des années 1920, elle a pu s’arrimer, en France, au fait que le président Emmanuel Macron a travaillé à la banque Rothschild de 2008 à 2012, le nom de Rothschild étant la cible historique d’attaques #conspirationnistes.

    Des théories du complot traduites et localisées

    L’imaginaire QAnon a aussi pu compter sur le relais d’influenceurs francophones, du complotiste québécois Alexis Cossette-Trudel, qui a été le premier des passeurs, à la chaîne conspirationniste française des DéQodeurs, devenue ADNM, ou au compte spécialisé Quantum Leap Traduction.
    Encore aujourd’hui, une importante partie de leur production consiste à traduire, expliquer et défendre des théories du complot américaines venues de la mythologie QAnon. Ces derniers sont à l’origine de la récente rumeur infondée sur Vinted.
    Arrivées en France, elles se colorent de personnalités locales, à l’image de Jacques Attali, déjà cible d’attaques antisémites depuis des décennies, réinterprété en avatar français de l’« élite mondialiste » honnie de #QAnon ; de Brigitte Macron, objet de rumeurs transphobes, à l’instar de Michelle Obama avant elle ; tandis que l’animateur Karl Zero, très investi dans la dénonciation des trafics d’enfants, est devenu le héraut de la lutte contre une supposée élite pédosataniste.
    Plusieurs infox typiques continuent ainsi de franchir l’Atlantique, telles quelles ou adaptées. Ainsi de l’affabulation des enfants vendus sous forme d’annonces codées sur les sites d’e-commerce grand public, transvasée de Wayfair à Vinted en novembre. Ainsi encore de l’adrénochrome, fantasme d’une drogue obtenue par concoction de sang d’enfant, évoquée sur le plateau de « Touche pas à mon Poste ! » en mars. Autant de signes d’une imprégnation sur le long terme de l’imaginaire complotiste français.

    • @arno c’est pas plutôt les « géants de l’histoire avec une grande H » ?

      (j’évite l’écriture inclusive de peur de poursuites en justice)

    • Mort d’Henry Kissinger : les zones d’ombre d’une éminence grise
      https://archive.ph/2023.11.30-115507/https://www.lemonde.fr/disparitions/article/2023/11/30/mort-d-henry-kissinger-les-zones-d-ombre-d-une-eminence-grise_6203046_3382.h

      Dès 1975, la commission du Sénat américain, présidée par Frank Church, avait révélé son rôle dans la chute du régime de Salvador Allende au profit de la dictature Pinochet, au Chili, en 1973. En 2000, la déclassification des archives sur ces événements a étayé ces accusations. Dans son livre publié en 2001, Les Crimes de Monsieur Kissinger (The Trial of Henry Kissinger, Ed. Saint-Simon), le journaliste Christopher Hitchens accuse celui-ci de crimes de guerre, non seulement en Amérique latine, mais aussi au Cambodge (pour les bombardements de 1969 à 1973).

      Plusieurs magistrats, au Chili, en Argentine et en France, ont cherché – en vain – à entendre l’ancien secrétaire d’Etat qui, de ce fait, a été contraint de rayer certains pays de ses tournées de conférences. Il quitta ainsi précipitamment la France en mai 2001 après s’être vu remettre une convocation du juge Roger Le Loire, qui enquêtait sur le plan « Condor » d’élimination des opposants aux dictatures latino-américaines.

      Des conversations enregistrées à la Maison Blanche et révélées en 2013 ne laissent aucun doute. « Nous ne laisserons pas le Chili partir à l’égout », y menace ainsi Henry Kissinger en 1970, après l’élection d’Allende. De la Grèce à la Thaïlande et des Philippines à l’Argentine, la crainte du communisme et la défense des intérêts économiques américains mobilisait davantage le chef de la diplomatie américaine que la démocratie. Fidèle à lui-même, il n’eût de cesse de défendre la Chine contre les partisans de sanctions visant ses atteintes aux droits de l’homme.

      Le phénix de la diplomatie

      Cela ne l’empêcha nullement de poursuivre sa carrière universitaire, éditoriale et politique. Enseignant à l’université de Georgetown dès 1977, il fonda en 1982, à New York, un très lucratif cabinet de consultant au service de grandes sociétés privées (Exxon Mobil, American Express) et de gouvernements. Un temps conseiller du gouvernement vénézuélien (1990), de la Metro-Goldwyn-Mayer et du Crédit lyonnais (1994) et de Walt Disney (1997), Henry Kissinger n’a jamais perdu pour autant son accès privilégié à la Maison Blanche. Jusqu’au bout, il est resté un « insider ». Chaque président l’a consulté, tant pour valider ses orientations que pour neutraliser un personnage à la langue acérée, raffolant des médias.

      Ronald Reagan lui confia une commission sur l’Amérique centrale ; le démocrate Clinton lui demanda conseil avant d’abandonner tout lien entre avantages commerciaux et droits de l’homme en Chine. La proximité fut maximale avec George W. Bush, qui le nomma président de la commission d’enquête sur le 11-Septembre. Dès décembre 2002, M. Kissinger en démissionna après que la presse, soupçonnant des conflits d’intérêts, lui eût réclamé en vain la liste de ses clients. En 2006, Bob Woodward, journaliste vedette du Washington Post, rend compte en détail des conversations répétées du président Bush avec « dear Henry », qui encourageait la guerre en Irak. « La victoire sur l’insurrection est la seule stratégie de sortie sérieuse », proclamait-il alors. Trois décennies plus tôt, il avait conseillé Nixon de bombarder massivement le nord du Vietnam.

  • Discriminations et #politisation ordinaire dans les #quartiers_populaires
    https://metropolitiques.eu/Discriminations-et-politisation-ordinaire-dans-les-quartiers-populai

    S’appuyant sur une enquête collective, Marion Carrel souligne que les expériences des discriminations structurent le rapport au politique dans les quartiers populaires. La politisation ordinaire issue de ces expériences, étouffée par les institutions, constitue une clé d’explication de l’embrasement qui a suivi la mort de Nahel Merzouk le 27 juin 2023 à Nanterre. Le 27 juin 2023 à Nanterre, Nahel Merzouk, 17 ans, était tué à bout portant par un policier invoquant un refus d’obtempérer et la légitime #Débats

    / #discrimination, #émeutes, politisation, #police, quartiers populaires

    https://metropolitiques.eu/IMG/pdf/met-carrel.pdf

  • Test de recherche d’idéogrammes chinois dans #seenthis :
    recherche : Qingdao - O.K. ( /recherche ?recherche=Qingdao )
    recherche : #Qingdao - O.K. ( /recherche ?recherche=%23Qingdao )
    filtrer : #Qingdao .O.K ( /tag/qingdao )

    recherche : 青岛 - échec ( /recherche ?recherche=青岛 )
    recherche : #青岛 O.K. ( /recherche ?recherche=%23青岛)
    filtrer : #青岛 O.K. ( /tag/青岛 )

    Les hashtags sont des mots clé alors on cherche au fait pour titre_mot, pas vrai ? Pourquoi la recherche sur le texte par contre échoue-t-elle ?
    Je suppose que c’est un problème de bdd, charset UTF-8 mais pas de jeu de caractères étendus.
    J’essaie de pour comprendre ces résultats afin de rendre possible la recherche pour des expressions en chinois dans d’autres sites #SPIP.

    Des idées ? Merci !

  • Zhanqiao Pier
    https://en.m.wikipedia.org/wiki/Zhanqiao_Pier


    青岛栈桥 Ehemalige Landungsbrücke Qingdao

    Faire du tourisme en Chine signifie ne jamais être seul le moindre instant. La photo est prise hors saison quand il n’y a pas grand monde


    Bundesarchiv : China 1898.- Landungsmanöver S.M.S. Deutschland bei der Landungsbrücke am Brückenlager.

    #Chine #Qingdao #青岛 #tourisme #colonies #histoire

  • Europe : la #pollution aux #particules_fines a tué 253 000 personnes en 2021, selon un #rapport

    Le chiffre est en hausse par rapport à l’année 2020, au cours de laquelle 238 000 personnes sont mortes prématurément des mêmes causes, selon un rapport de l’Agence européenne de l’environnement.
    La pollution de l’air aux particules fines a provoqué le #décès de 253 000 personnes dans l’Union européenne en 2021, selon un rapport de l’Agence européenne de l’environnement (AEE) publié vendredi 24 novembre. Un chiffre en hausse comparé à l’année 2020, au cours de laquelle 238 000 personnes étaient mortes prématurément des mêmes causes.

    L’augmentation constatée entre les deux années s’explique par une exposition accrue aux polluants et par une légère hausse de la mortalité européenne, essentiellement due au Covid-19, explique l’AEE. La tendance reste cependant largement positive sur un plus long terme : entre 2005 et 2021, le nombre de décès prématurés imputables aux particules fines a diminué de 41%, souligne l’étude.

    En dépit des « grands progrès » réalisés ces dernières années, « l’impact de la pollution de l’air sur notre #santé reste encore trop élevé », relève la directrice exécutive de l’AEE, Leena Ylä-Mononen, citée dans le communiqué. La #pollution_atmosphérique demeure le principal #risque_environnemental pour la santé des Européens (suivie d’autres facteurs tels que l’exposition au bruit, aux produits chimiques et aux effets croissants sur la santé des vagues de chaleur liées au climat), causant des #maladies_chroniques et des décès, en particulier dans les #villes et les zones urbaines.

    https://www.francetvinfo.fr/monde/environnement/europe-la-pollution-aux-particules-fines-a-tue-253-000-personnes-en-202
    #pollution #pollution_de_l'air #qualité_de_l'air #chiffres #statistiques #mortalité #Europe #urban_matters

    ping @reka

    • Les niveaux de pollution atmosphérique restent trop élevés en Europe et constituent le principal risque environnemental pour la santé

      La pollution atmosphérique en Europe reste nettement supérieure aux niveaux recommandés par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), ce qui représente une menace considérable pour notre santé. Selon la dernière évaluation de l’impact de la qualité de l’air sur la santé de l’#Agence_européenne_pour_l’environnement (#AEE), qui a été publiée aujourd’hui, 253,000 décès auraient pu être évités dans l’Union européenne (UE) si les concentrations de particules fines avaient respecté les recommandations de l’OMS. Selon de nouvelles estimations concernant les #incidences_sanitaires de la pollution atmosphérique, l’exposition à la pollution atmosphérique provoque ou aggrave certaines maladies telles que le cancer du poumon, les maladies cardiaques, l’asthme et le diabète.

      https://www.eea.europa.eu/fr/highlights/les-niveaux-de-pollution-atmospherique

    • La pollution de l’air a causé plus de 300 000 décès en Europe en 2021
      Une véritable hécatombe. Selon une analyse de l’Agence européenne pour l’environnement (AEE) publiée le 24 novembre, au moins 253 000 décès au sein de l’Union européenne en 2021 sont imputables à une exposition à une pollution par les particules fines (PM2,5) supérieure à la concentration de 5 µg/m³ recommandée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS). La pollution par le dioxyde d’azote a quant à elle entraîné 52 000 décès prématurés sur le continent ; l’exposition à court terme à l’ozone, 22 000.

      Virginijus Sinkevičius, commissaire européen à l’environnement, aux océans et à la pêche, voit dans ces chiffres une « piqûre de rappel » : « La pollution atmosphérique reste le premier problème de santé environnementale dans l’UE. » Même si le nombre de décès imputables aux particules fines au sein de l’Union a chuté de 41 % depuis 2005, il faut selon lui « redoubler d’efforts et réduire davantage les niveaux de pollution ».

      https://reporterre.net/La-pollution-de-l-air-a-cause-plus-de-300-000-deces-en-Europe-en-2021

  • #musique Music Player Ported to Qt 6, Refreshes UI
    https://www.omgubuntu.co.uk/2023/11/musique-music-player-ported-to-qt6

    It’s been a while since I last wrote about Musique, an open-source desktop music player for Windows, macOS, and Linux (I first featured it in 2010, back when it was called MiniTunes). Amazingly, the app is still going, and it just received its first major update in almost 3 years. “This Musique update is the first Qt 6-based release I do. The main effort has been modernizing the look of the app: a more flat and clean style, with rounded artist pics and a nicer toolbar,” writes its developer, Flavio Tordini, on the project website. Musique is a music player […] This post, Musique Music Player Ported to Qt 6, Refreshes UI is from OMG! Ubuntu. Do not reproduce elsewhere without (...)

    #News #App_Updates #musicplayers #qt_apps

  • Henry Laurens : « On est sur la voie d’un processus de destruction de masse » à Gaza, entretien avec Rachida El Azzouzi (19 novembre 2023).

    Pour l’historien, spécialiste de la Palestine, professeur au collège de France, « l’effondrement des conditions sanitaires et l’absence de ravitaillement à destination des populations concernées peuvent indiquer que l’on est sur la voie d’un processus de destruction de masse » dans la bande de Gaza.

    L’historien et universitaire Henry Laurens est l’un des plus grands spécialistes du #Moyen-Orient. Professeur au Collège de France où il est titulaire de la chaire d’histoire contemporaine du #monde_arabe, il a mis la question palestinienne au cœur de son travail. Il est l’auteur de très nombreux livres dont cinq tomes sans équivalent publiés entre 1999 et 2015, consacrés à La question de Palestine (Fayard).
    Dans un entretien à Mediapart, il éclaire de sa connaissance l’exceptionnalité du conflit israélo-palestinien et le « corps à corps que même l’émotion n’arrive pas à séparer » dans lesquels les deux peuples sont pris depuis des décennies. Il dit son pessimisme quant à la résolution du conflit qui peut durer « des siècles » : « Vous ne pouvez espérer de sortie possible que par une décolonisation, mais à horizon immédiat, cette décolonisation n’est pas faisable. Dans les années 1990, elle l’était. Il y avait 30 000 colons. Aujourd’hui, ils sont 500 000 dont quelques dizaines de milliers qui sont des colons ultrareligieux et armés. »

    Plus d’une vingtaine de rapporteurs de l’organisation des Nations unies (ONU) s’inquiètent d’« un génocide en cours » à Gaza. Est-ce que vous employez ce terme ?

    Il y a deux sens au terme de « génocide ». Il y a le #génocide tel que défini par l’avocat polonais Raphael Lemkin en 1948, la seule définition juridique existante, aujourd’hui intégrée au protocole de Rome créant la #CPI [Cour pénale internationale – ndlr]. Lemkin a été obligé, pour que ce soit voté par les Soviétiques et par le bloc de l’Est, d’éliminer les causes politiques du génocide – massacrer des gens dans le but de détruire une classe sociale –, parce qu’il aurait fallu reconnaître le massacre des koulaks par les Soviétiques.

    La définition de Lemkin implique que ceux qui commettent un génocide appartiennent à un autre peuple que celui des victimes. D’où le problème aussi qu’on a eu avec le #Cambodge, qu’on ne pouvait pas appeler un génocide parce que c’étaient des Cambodgiens qui avaient tué des Cambodgiens. Là, on est dans une définition étroite. C’était le prix à payer pour obtenir un accord entre les deux Blocs dans le contexte du début de la #guerre_froide.

    Vous avez ensuite une définition plus large du terme, celui d’une destruction massive et intentionnelle de populations quelles qu’en soient les motivations.

    Il existe donc deux choses distinctes : la première, ce sont les actes, et la seconde, c’est l’intention qui est derrière ces actes. Ainsi le tribunal international pour l’ex-Yougoslavie a posé la différence entre les nettoyages ethniques dont la motivation n’est pas génocidaire parce que l’#extermination n’était pas recherchée, même si le nombre de victimes était important, et les actes de génocide comme celui de Srebrenica, où l’intention était claire.

    On voit ainsi que le nombre de victimes est secondaire. Pour Srebrenica, il est de l’ordre de 8 000 personnes.

    L’inconvénient de cette #logique_judiciaire est de conduire à une casuistique de l’intentionnalité, ce qui ne change rien pour les victimes. 

    Au moment où nous parlons, le nombre de victimes dans la bande de #Gaza est supérieur à celui de Srebrenica. On a, semble-t-il, dépassé la proportion de 0,5 % de la population totale. Si on compare avec la France, cela donnerait 350 000 morts.

    Le discours israélien évoque des victimes collatérales et des boucliers humains. Mais de nombreux responsables israéliens tiennent des discours qui peuvent être qualifiés de génocidaires. L’effondrement des conditions sanitaires et l’absence même de ravitaillement à destination des populations concernées peuvent indiquer que l’on est sur la voie d’un processus de destruction de masse avec des controverses à n’en plus finir sur les intentionnalités. 

    La solution à deux États n’est plus possible.

    La crainte d’une seconde « #Nakba » (catastrophe), en référence à l’exil massif et forcé à l’issue de la guerre israélo-arabe de 1948, hante les #Palestiniens. Peut-on faire le parallèle avec cette période ?

    La Nakba peut être considérée comme un #nettoyage_ethnique, en particulier dans les régions autour de l’actuelle bande de Gaza où l’#intentionnalité d’expulsion est certaine. Des responsables israéliens appellent aujourd’hui à une #expulsion de masse. C’est d’ailleurs pour cela que l’Égypte et la Jordanie ont fermé leurs frontières.

    Dans l’affaire actuelle, les démons du passé hantent les acteurs. Les juifs voient dans le 7 octobre une réitération de la Shoah et les Palestiniens dans les événements suivants celle de la Nakba.

    Faut-il craindre une annexion de la bande de Gaza par Israël avec des militaires mais aussi des colons ?

    En fait, personne ne connaît la suite des événements. On ne voit personne de volontaire pour prendre la gestion de la bande de Gaza. Certains responsables israéliens parlent de « dénazification » et il y a une dimension de vengeance dans les actes israéliens actuels. Mais les vengeances n’engendrent que des cycles permanents de violence.

    Quelle est votre analyse des atrocités commises le 7 octobre 2023 par le Hamas ?

    Elles constituent un changement considérable, parce que la position de l’État d’Israël est profondément modifiée au moins sur deux plans : premièrement, le pays a subi une invasion pour quelques heures de son territoire, ce qui n’est pas arrivé depuis sa création ; deuxièmement, le 7 octobre marque l’échec du projet sioniste tel qu’il a été institué après la Seconde Guerre mondiale, un endroit dans le monde où les juifs seraient en position de sécurité. Aujourd’hui, non seulement l’État d’Israël est en danger, mais il met en danger les diasporas qui, dans le monde occidental, se trouvent menacées ou, en tout cas, éprouvent un sentiment de peur.

    Le dernier tome de votre série consacrée à « La question de Palestine » (Fayard) était intitulé « La paix impossible » et courait sur la période 1982-2001. Vous étiez déjà très pessimiste quant à la résolution de ce conflit, mais aussi concernant l’avenir de la région, comme si elle était condamnée à demeurer cette poudrière. Est-ce que vous êtes encore plus pessimiste aujourd’hui ? Ou est-ce que le #conflit_israélo-palestinien vous apparaît soluble, et si oui, quelle issue apercevez-vous ?

    La réelle solution théorique serait d’arriver à un système de gestion commune et équitable de l’ensemble du territoire. Mais un État unitaire est difficile à concevoir puisque les deux peuples ont maintenant plus d’un siècle d’affrontements.

    Qu’en est-il de la solution à deux États, dont le principe a été adopté en 1947 par l’ONU, après la fin du mandat britannique ? Est-elle possible ?

    La solution à deux États n’est plus possible dès lors que vous avez 500 000 colons, dont quelques dizaines de milliers qui sont des #colons ultrareligieux et armés. Vous avez une violence quotidienne en #Cisjordanie. La sécurité des colons ne peut se fonder que sur l’insécurité des Palestiniens. Et l’insécurité des Palestiniens provoque la violence qui engendre l’insécurité des colons.

    C’est un cercle vicieux et vous ne pouvez espérer de sortie possible que par une décolonisation, mais à horizon immédiat, cette #décolonisation n’est pas faisable. Dans les années 1990, elle l’était. Il y avait 30 000 colons. On pouvait, sans trop de dégâts, faire une décolonisation de la Cisjordanie et de la bande de Gaza. 

    Aujourd’hui, nous sommes dans une position de domination, et cette solution peut prendre des siècles parce qu’il y a l’exceptionnalité juive qui crée une exceptionnalité israélienne qui elle-même crée une exceptionnalité palestinienne. C’est-à-dire que sans être péjoratif, les Palestiniens deviennent des juifs bis.

    Qu’entendez-vous par là ?

    Nous sommes depuis le 7 octobre devant un grand nombre de victimes. Mais ces dernières années, nous en avons eu bien plus en Irak, en Syrie, au Soudan et en Éthiopie. Cela n’a pas provoqué l’émoi mondial que nous connaissons aujourd’hui. L’émotion a été suscitée parce que les victimes étaient juives, puis elle s’est déplacée sur les victimes palestiniennes. Les deux peuples sont dans un corps à corps que même l’émotion n’arrive pas à séparer.

    Les années 1990 ont été marquées par les accords d’Oslo en 1993. Relèvent-ils du mirage aujourd’hui ?
     
    Non, on pouvait gérer une décolonisation. Mais déjà à la fin des accords d’Oslo, il n’y a pas eu décolonisation mais doublement de la #colonisation sous le gouvernement socialiste et ensuite sous le premier gouvernement Nétanyahou. Ce sont l’occupation, la colonisation, qui ont amené l’échec des processus. Il n’existe pas d’occupation, de colonisation pacifique et démocratique.

    Aujourd’hui, c’est infiniment plus difficile à l’aune de la violence, des passions, des derniers événements, des chocs identitaires, de la #haine tout simplement. Qui plus est, depuis une trentaine d’années, vous avez une évolution commune vers une vision religieuse et extrémiste, aussi bien chez les juifs que chez les Palestiniens.

    La Palestine fonctionne en jeu à somme nulle, le progrès de l’un se fait au détriment de l’autre.

    Vous voulez dire que le conflit territorial est devenu un conflit religieux ?

    Il a toujours été religieux. Dès l’origine, le mouvement sioniste ne pouvait fonctionner qu’en utilisant des références religieuses, même si ses patrons étaient laïcs. La blague de l’époque disait que les sionistes ne croyaient pas en Dieu mais croyaient que Dieu leur avait promis la Terre promise.

    Le projet sioniste, même s’il se présentait comme un mouvement de sauvetage du peuple juif, ne pouvait fonctionner qu’en manipulant les affects. Il était de nature religieuse puisqu’il renvoyait à la Terre sainte. Vous avez une myriade d’endroits qui sont des #symboles_religieux, mais qui sont aussi des #symboles_nationaux, aussi bien pour les #juifs que pour les #musulmans : l’esplanade des Mosquées, le tombeau des Patriarches, le mur des Lamentations. Et puis il y a les gens qui se sentent mandatés par Dieu.

    De même, les musulmans ont cherché des alliés en jouant sur la solidarité islamique. Dès les années 1930, la défense de la mosquée Al-Aqsa est devenue un thème fédérateur.

    Pourquoi est-il devenu difficile d’invoquer une lecture coloniale du conflit depuis les massacres du Hamas du 7 octobre ?

    Le sionisme est à l’origine un corps étranger dans la région. Pour arriver à ses fins, il a eu besoin d’un soutien européen avant 1914, puis britannique et finalement américain. Israël s’est posé comme citadelle de l’#Occident dans la région et conserve le #discours_colonial de la supériorité civilisatrice et démocratique. Cet anachronisme est douloureusement ressenti par les autres parties prenantes.

    Jusqu’à la Seconde Guerre mondiale, les responsables sionistes n’hésitaient pas à se comparer à la colonisation britannique en Afrique noire avec la nécessité de mater les protestations indigènes. 

    La Palestine fonctionne en jeu à somme nulle, le progrès de l’un se fait au détriment de l’autre. La constitution de l’État juif impliquait un « transfert » de la population arabe à l’extérieur, terme poli pour « expulsion ». La #confiscation des #terres détenues par les Arabes en est le corollaire. Les régions où ont eu lieu les atrocités du 7 octobre étaient peuplées d’Arabes qui ont été expulsés en 1948-1950.

    Dire cela, c’est se faire accuser de trouver des excuses au terrorisme. Dès que vous essayez de donner des éléments de compréhension, vous vous confrontez à l’accusation : « Comprendre, c’est excuser. » Il faut bien admettre que le #Hamas dans la bande de Gaza recrute majoritairement chez les descendants des expulsés. Cela ne veut pas dire approuver ce qui s’est passé.

    Le slogan « From the river to the sea, Palestine will be free » (« De la rivière à la mer, la Palestine sera libre ») utilisé par les soutiens de la Palestine fait polémique. Est-ce vouloir rayer de la carte Israël ou une revendication légitime d’un État palestinien ?

    Il a été utilisé par les deux parties et dans le même sens. Les mouvements sionistes, en particulier la droite sioniste, ont toujours dit que cette terre devait être juive et israélienne au moins jusqu’au fleuve. Le parti de l’ancêtre du Likoud voulait même annexer l’ensemble de la Jordanie.

    Chez certains Palestiniens, on a une vision soft qui consiste à dire que « si nous réclamons un État palestinien réunissant la bande de Gaza et la Cisjordanie, nous considérons l’ensemble de la terre comme la Palestine historique, comme partie de notre histoire, mais nous ne la revendiquons pas dans sa totalité ».

    Israël depuis sa fondation n’a pas de #frontières définies internationalement. Il a toujours revendiqué la totalité de la Palestine mandataire, voire plus. Il a ainsi rejeté l’avis de la Cour internationale de justice qui faisait des lignes d’armistice de 1949 ses frontières permanentes.

    Cette indétermination se retrouve de l’autre côté. La libération de la Palestine renvoie à la totalité du territoire. D’autres exigeaient la carte du plan de partage de 1947. Pour l’Organisation de libération de la Palestine (#OLP), faire l’#État_palestinien sur les territoires occupés en 1968 était la concession ultime.

    Les Arabes en général ont reçu sans grand problème les réfugiés arméniens durant la Grande Guerre et les années suivantes. Ces Arméniens ont pu conserver l’essentiel de leur culture. Mais il n’y avait pas de question politique. Il n’était pas question de créer un État arménien au Levant.

    Dès le départ, les Arabes de Palestine ont vu dans le projet sioniste une menace de dépossession et d’expulsion. On ne peut pas dire qu’ils ont eu tort…

    Le mouvement islamiste palestinien, le Hamas, classé #terroriste par l’Union européenne et les États-Unis, est aujourd’hui le principal acteur de la guerre avec Israël…

    Définir l’ennemi comme terroriste, c’est le placer hors la loi. Bien des épisodes de décolonisation ont vu des « terroristes » devenir du jour au lendemain des interlocuteurs valables. 

    Bien sûr, il existe des actes terroristes et les atrocités du 7 octobre le sont. Mais c’est plus une méthodologie qu’une idéologie. C’est une forme de guerre qui s’en prend aux civils selon les définitions les plus courantes. Jamais un terroriste ne s’est défini comme tel. Il se voit comme un combattant légitime et généralement son but est d’être considéré comme tel. Avec l’État islamique et le 7 octobre, on se trouve clairement devant un usage volontaire de la cruauté.

    La rhétorique habituelle est de dire que l’on fait la guerre à un régime politique et non à un peuple. Mais si on n’offre pas une perspective politique à ce peuple, il a le sentiment que c’est lui que l’on a mis hors la loi. Il le voit bien quand on dit « les Israéliens ont le droit de se défendre », mais apparemment pas quand il s’agit de Palestiniens.

    D’aucuns expliquent qu’Israël a favorisé l’ascension du Hamas pour qu’un vrai État palestinien indépendant ne voie jamais le jour au détriment de l’#autorité_palestinienne qui n’administre aujourd’hui plus que la Cisjordanie. Est-ce que le Hamas est le meilleur ennemi des Palestiniens ? 

    Incontestablement, les Israéliens ont favorisé les #Frères_musulmans de la bande de Gaza dans les années 1970 et 1980 pour contrer les activités du #Fatah. De même, après 2007, ils voulaient faire du Hamas un #sous-traitant chargé de la bande de Gaza, comme l’Autorité palestinienne l’est pour la Cisjordanie. 

    Le meilleur moyen de contrer le Hamas est d’offrir aux Palestiniens une vraie perspective politique et non de bonnes paroles et quelques aides économiques qui sont des emplâtres sur des jambes de bois. 

    Quel peut être l’avenir de l’Autorité palestinienne, aujourd’hui déconsidérée ? Et du Fatah, le parti du président Mahmoud Abbas, pressé par la base de renouer avec la lutte armée et le Hamas ?

    Le seul acquis de l’Autorité palestinienne, ou plus précisément de l’OLP, c’est sa légitimité diplomatique. Sur le terrain, elle est perçue comme un sous-traitant de l’occupation israélienne incapable de contrer un régime d’occupation de plus en plus dur. Elle est dans l’incapacité de protéger ses administrés. Le risque majeur pour elle est tout simplement de s’effondrer.

    Le Hamas appelle les Palestiniens de Cisjordanie à se soulever. Un soulèvement généralisé des Palestiniens peut-il advenir ?

    En Cisjordanie, on a surtout de petits groupes de jeunes armés totalement désorganisés. Mais la violence et la répression sont devenues quotidiennes et les violences permanentes. À l’extérieur, l’Occident apparaît complice de l’occupation et de la répression israéliennes. L’Iran, la Chine et la Russie en profitent.

    Le premier tome de votre monumentale « Question de Palestine » s’ouvre sur 1799, lorsque l’armée de Napoléon Bonaparte entre en Palestine, il court jusqu’en 1922. Avec cette accroche : l’invention de la Terre sainte. En quoi cette année est-elle fondatrice ?

    En 1799, l’armée de Bonaparte parcourt le littoral palestinien jusqu’à Tyr. En Europe, certains y voient la possibilité de créer un État juif en Palestine. Mais l’ouverture de la Terre sainte aux Occidentaux est aussi l’occasion d’une lutte d’influences entre puissances chrétiennes. 

    Dans le tome 4, « Le rameau d’olivier et le fusil du combattant » (1967-1982), vous revenez sur ce qui a été un conflit israélo-arabe, puis un conflit israélo-palestinien. Est-ce que cela peut le redevenir ?

    Jusqu’en 1948, c’est un conflit israélo-palestinien avant tout. En 1948, cela devient un #conflit_israélo-arabe avec une dimension palestinienne. À partir de la fin des années 1970, la dimension palestinienne redevient essentielle.

    Ben Gourion disait que la victoire du sionisme était d’avoir transformé la question juive en problème arabe. Les derniers événements semblent montrer que le #problème_arabe est en train de redevenir une #question_juive.

    Le rôle des États-Unis a toujours été déterminant dans ce conflit. Que nous dit leur position aujourd’hui ? 

    La question de Palestine est en même temps une question intérieure pour les pays occidentaux du fait de l’histoire de la Shoah et de la colonisation. Il s’y ajoute aux États-Unis une dimension religieuse du fait du biblisme protestant et du « pionniérisme ». Les Palestiniens leur semblent être quelque part entre les Indiens et les Mexicains…

    La « République impériale » vient encore de montrer son impressionnante capacité de projection militaire dans la région, mais aussi son incapacité à obtenir un règlement politique satisfaisant.

    Pourquoi ce conflit déclenche-t-il autant de passions et clive-t-il autant dans le monde entier, où comme en France, le président appelle à « ne pas importer le conflit » ?

    C’est un conflit gorgé d’histoire. La Terre sainte est celle des trois religions monothéistes. Le conflit lui-même porte avec lui la mémoire de la Shoah et de la colonisation, d’où l’extraordinaire position d’exceptionnalité des acteurs.

    Vous avez écrit cinq tomes sur la question de Palestine. Après l’ultime « La Paix impossible », quel pourrait être le sixième ?
     
    Peut-être le retour de la question juive, mais c’est loin d’être une perspective encourageante.

    https://www.mediapart.fr/journal/international/191123/henry-laurens-est-sur-la-voie-d-un-processus-de-destruction-de-masse-gaza

    #discours_génocidaire #religion (s) #sionisme

  • Avis de recherche !

    Perdu : bonnes nouvelles dans ce monde.

    Y a t’il quelque part un espoir que tout ne parte pas en vinaigre ?
    Climat, Biodiversité, Extrême droite, Racisme, Pauvreté, etc…

    C’est moi où c’est l’impasse et/ou le recul partout ?
    Faut se désabonner de toutes les actualités pour survivre ?
    Y a un monde quantique parallèle où ça peut bien se finir ?

    #Question #Futur

    (nan à part ça, sinon, ça va hein !)

  • #Gaza, les hantises du #génocide

    S’il faut être prudent sur la #qualification définitive de génocide, et qu’il faut être conscients que ce terme, malgré les détournements, est avant tout juridique et non pas politique, une question doit se poser aujourd’hui : « assistons-nous à un nouveau génocide ? »

    Le 16 novembre 2023, 33 experts onusiens ont signé une déclaration appelant à une réaction internationale urgente et évoquant que « les graves violations commises par Israël contre les Palestiniens au lendemain du 7 octobre, notamment à Gaza, laissent présager un génocide en devenir ». Cette position de l’#ONU sur la question d’un génocide n’est pas inédite.

    Le 2 novembre, le rapporteur spécial sur les territoires palestiniens occupés alertait déjà sur le risque de génocide. Si le mot n’est plus tabou pour qualifier ce que subit la population de Gaza, sa #définition_juridique internationale (fixée par la #Convention_sur_le_génocide et par le #Statut_de_Rome sur la CPI) commande une certaine prudence. Malgré cela, la question d’un génocide à Gaza se pose avec gravité et acuité eu égard aux circonstances de l’offensive militaire israélienne à Gaza.

    La notion de génocide est une #catégorie_juridique complexe qui a évolué au fil du temps pour devenir l’un des #crimes les plus graves de nos ordres juridiques. Il est imprescriptible et plusieurs États se reconnaissent une compétence universelle pour instruire et juger de tels agissements.

    Ce concept a, évidemment, des origines historiques importantes. En combinant les mots grec « genos » (peuple) et latin « cide » (tuer), le juriste polonais #Raphael_Lemkin en 1944 a voulu décrire et caractériser les atrocités commises pendant la Seconde guerre mondiale, en particulier l’Holocauste, qui a vu l’extermination systématique de millions de Juifs par le régime nazi. #Lemkin a plaidé pour la reconnaissance légale de ces crimes et a joué un rôle clé dans l’élaboration de la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide, adoptée par les Nations Unies en 1948.

    Cette Convention, communément appelée la « Convention sur le génocide », est l’instrument juridique principal qui définit le génocide dans le #droit ^_international en définissant en son article 2 le génocide comme : « Tout acte commis dans l’intention de détruire, en tout ou en partie, un groupe national, ethnique, racial ou religieux, en tant que tel. ».

    De cette définition ressortent plusieurs éléments clefs : la question des actes commis, du groupe spécifiquement visé et celui de l’#intention_génocidaire. Au regard des destructions, des bombardements nourris et aveugles notamment sur des camps de réfugiés, sur des écoles gérées par l’ONU servant d’abris aux civils, sur les routes censées être sûres pour permettre aux populations civiles de fuir, mais aussi de ce ratio calculé par des observateurs selon lesquels pour un membre du Hamas tué il y aurait 10 civils massacrés, il apparaît que les premiers critères de la définition sont potentiellement remplis.

    Reste la question décisive de l’intention génocidaire. Celle-ci suppose l’identification de textes, d’ordres, d’actes et de pratiques… En l’état, une série de déclarations d’officiels israéliens interpellent tant elles traduisent une déshumanisation des Palestiniens. Le 19 novembre, point d’orgue d’une fuite en avant en termes de déclarations, l’ancien général et dirigeant du Conseil de Sécurité National israélien, #Giora_Eiland, a publié une tribune dans laquelle il appelle à massacrer davantage les civils à Gaza pour faciliter la victoire d’Israël.

    Avant cela et suite à l’attaque du 7 octobre, le ministre israélien de la Défense, #Yoav_Galant, avait déclaré : « Nous imposons un siège complet à Gaza. Pas d’électricité, pas d’eau, pas de gaz, tout est fermé […] Nous combattons des #animaux_humains et nous agissons en conséquence ».

    Dans une logique similaire, le Premier ministre #Benjamin_Netanyahu a opposé « le peuple des lumières » à celui « des ténèbres », une dichotomie bien connue dans la rhétorique génocidaire. Récemment, le ministre israélien du patrimoine a déclaré : « Le nord de Gaza est plus beau que jamais. Nous bombardons et aplatissons tout (....) au lendemain de la guerre, nous devrions donner des terres de Gaza aux soldats et aux expulsés de Gush Katif ».

    Enfin, en direct à la radio, le même #Amichay_Eliyahu a déclaré qu’il n’était pas entièrement satisfait de l’ampleur des représailles israéliennes et que le largage d’une bombe nucléaire « sur toute la #bande_de_Gaza, la raser et tuer tout le monde » était « une option ». Depuis, il a été suspendu, mais sans être démis de ses fonctions …

    Au-delà de ces déclarations politiques, il faut apprécier la nature des actes commis. Si un « plan » génocidaire en tant que tel n’est pas exigé pour qualifier de génocidaire, une certaine #organisation et ‎une #préparation demeurent nécessaires. Une politique de #colonisation par exemple, le harcèlement criminel quotidien, la #détention_arbitraire de Palestiniens, y compris mineurs, peuvent laisser entendre la mise en place de ce mécanisme.

    La Cour pénale internationale a d’ailleurs déjà ouvert des enquêtes sur ces faits-là avec des investigations qui ne progressent cependant pas notamment car Israël conteste à la Cour – dont il n’est pas membre – toute compétence. Actuellement, les pénuries impactant notamment des hôpitaux, le refus ou la limitation de l’accès de l’aide humanitaire et évidemment les #bombardements_indiscriminés, sont autant d’éléments susceptibles de matérialiser une intention génocidaire.

    Un positionnement politique pour une caractérisation juridique

    Le silence de nombreux pays est assourdissant face à la situation à Gaza. Il suffit de lire le communiqué du Quai d’Orsay sur le bombardement du camp de réfugiés Jabaliya : « La France est profondément inquiète du très lourd bilan pour les populations civiles palestiniennes des frappes israéliennes contre le camp de Jabaliya et exprime sa compassion à l’égard des victimes ».

    Aucune condamnation et, évidemment, aucune mention de la notion de génocide ni même de #crimes_de_guerre ou de #crime_contre_l’Humanité. Cela s’explique en partie par le fait que la reconnaissance du génocide a d’importantes implications juridiques. Les États signataires de la Convention sur le génocide sont tenus de prévenir et de réprimer le génocide sur leur territoire, ainsi que de coopérer entre Etats ainsi qu’avec la Cour pénale internationale pour poursuivre et punir les auteurs présumés de génocide.

    Ainsi, si un État reconnaît la volonté génocidaire d’Israël, il serait de son devoir d’intervenir pour empêcher le massacre. À défaut d’appel à un #cessez-le-feu, le rappel au respect du droit international et l’exigence de « pauses humanitaires » voire un cessez-le-feu par les Etats-Unis ou la France peuvent aussi s’interpréter comme une prévention contre une éventuelle accusation de complicité…

    S’il faut être prudent sur la qualification définitive de génocide, et qu’il faut être conscients que ce terme, malgré les détournements, est avant tout juridique et non pas politique, une question doit se poser aujourd’hui, « assistons-nous à un nouveau génocide ? » et si la réponse est « peut-être », alors il est du devoir des États signataires de la Convention de prévention des génocides de tout faire pour empêcher que le pire advienne.

    https://blogs.mediapart.fr/collectif-chronik/blog/221123/gaza-les-hantises-du-genocide
    #mots #vocabulaire #terminologie #Israël #7_octobre_2023