• Face aux canicules, les leçons bioclimatiques d’une ville antique d’Iran Mme Montazer - time of israel

    Yazd est l’une des villes les plus chaudes au monde mais ses habitants ont appris à s’y adapter, Avec des méthodes inventées il y a plus de 2 500 ans, au temps de l’empire perse

    En plein cœur de l’Iran, le thermomètre dépasse souvent les 40 degrés. Mais ces températures extrêmes restent supportables grâce aux tours à vent, les ancêtres écologiques de la climatisation, qui intéressent de nouveau les architectes.

    Située non loin de la Route de la soie, Yazd est l’une des villes les plus chaudes au monde. Entourée de deux déserts, ses étés sont brûlants et les pluies extrêmement rares.


    Un guide conduit des touristes au jardin Dowlat Abad dans la ville centrale de Yazd, en Iran, le 3 juillet 2023. (Crédit : ATTA KENARE / AFP)

    Ses habitants ont appris à s’y adapter. Avec des méthodes inventées il y a plus de 2 500 ans, au temps où l’empire perse dominait le Moyen-Orient.

    Yazd est « le témoignage vivant de l’utilisation intelligente des ressources disponibles limitées nécessaires à la survie dans le désert », résume l’Unesco, qui l’a inscrite dès 2017 sur la liste du Patrimoine mondial.

    Cette cité de 530 000 habitants est « une source d’inspiration pour la nouvelle architecture confrontée aux défis de la durabilité », ajoute cette organisation de l’ONU.

    Yazd est notamment réputée pour ses quelque 700 badguirs (« attrape-vent » en persan), des tours traditionnelles et élégantes qui surmontent les toits plats du centre historique.


    Cette photo prise le 3 juillet 2023 montre une vue de l’ouverture en bas à l’intérieur du capteur de vent (« badir » en persan) du jardin Dowlat Abad, le plus haut du monde avec ses 33,8 mètres, dans la ville centrale de Yazd, en Iran. (Crédit : ATTA KENARE / AFP)

    « Les badguirs ont joué un rôle capital dans la prospérité de la ville. Durant des siècles, avant l’invention de l’électricité, elles ont permis de rafraîchir les logements. Grâce à elles, les gens vivaient à l’aise », explique Abdolmajid Shakeri, responsable du ministère du Patrimoine pour la province de Yazd.

    Similaires à des cheminées droites à quatre côtés, les badguirs sont dotées de grandes fentes verticales et de plusieurs conduits à l’intérieur. Elles laissent entrer le moindre souffle d’air frais dans le logement tandis que, sous la pression, l’air chaud est poussé à en sortir.

    Cette méthode de réfrigération est « totalement propre car elle n’utilise ni électricité ni matériaux polluants », souligne Majid Oloumi, directeur du jardin de Dowlat-Abad, où se situe une badguir de 33 mètres, la plus haute au monde.


    Cette photo prise le 3 juillet 2023 montre une vue de capteurs de vent (« badir » en persan) dans la ville centrale de Yazd, en Iran. De hautes tours ressemblant à des cheminées s’élèvent sur des maisons en pisé vieilles de plusieurs siècles dans l’ancienne ville iranienne de Yazd, attirant une brise agréable pour les habitants de l’une des villes les plus chaudes de la planète. (Crédit : ATTA KENARE / AFP)

    « Simplicité »
    Cet exemple d’architecture bioclimatique inspire un nombre croissant d’architectes dans le monde, comme le Franco-Iranien Roland Dehghan Kamaraji, basé à Paris, qui a longuement étudié le fonctionnement des badguirs.

    Elles « démontrent que la simplicité peut être un attribut essentiel de la durabilité, démentant l’idée répandue que les solutions durables doivent nécessairement être complexes ou high-tech », défend-il.

    Parmi les projets les plus représentatifs, il cite celui de la Masdar City, aux Emirats arabes unis, dont « les bâtiments sont conçus pour tirer parti de la ventilation naturelle pour le refroidissement, à l’instar des badguirs. »

    A Melbourne, en Australie, le Council House 2 est aussi un immeuble au système de refroidissement passif, comme le Eastgate Centre à Harare (Zimbabwe), qui « s’inspire des termitières, une démarche similaire à celle des badguirs ».

    A Yazd, les tours et les maisons traditionnelles sont construites en pisé, fait d’argile et de terre crue, d’efficaces isolants thermiques.

    Bien préservée, la Vieille ville est en outre organisée autour d’étroites ruelles et « sabats », ces passages en partie couverts qui protègent du soleil. Le contraste est saisissant avec les avenues de la ville moderne, larges et rectilignes.


    Un homme montre une carte du qanat (aqueduc souterrain) de Zarch accrochée sur le site de la ville centrale de Yazd, en Iran, le 3 juillet 2023. (Crédit : ATTA KENARE / AFP)

    « Malheureusement, l’héritage transmis par nos ancêtres a été oublié », surtout depuis l’apparition des climatiseurs, regrette Majid Oloumi. « Aujourd’hui, l’architecture des maisons, venue d’autres pays, et les méthodes de construction, à base de ciment, ne correspondent pas au climat de Yazd. »

    A l’international, M. Dehghan Kamaraji constate que nombre de projets d’architecture bioclimatique restent entravés « par les exigences économiques et les normes établies par l’industrie », qui privilégie encore majoritairement l’utilisation de matériaux gourmands en énergies fossiles.

    Assèchement
    Les spécialistes s’intéressent aussi à une autre spécialité de Yazd : les « qanats », ces étroites galeries souterraines qui acheminent l’eau des montagnes ou des nappes souterraines vers les lieux de vie.


    Cette photo prise le 3 juillet 2023 montre une vue d’un couloir de la citerne Bagh Gandom Ab-Anbar, datant de l’époque safavide (15011736), dans la ville de Yazd, au centre de l’Iran.L’une des caractéristiques architecturales durables de l’ancienne ville iranienne de Yazd est son système d’aqueducs souterrains appelés qanats, qui transportent l’eau depuis des puits souterrains, des aquifères ou les montagnes. On estime que l’Iran compte aujourd’hui environ 33 000 qanats opérationnels, ce qui représente une baisse significative par rapport aux 50 000 qanats utilisés au milieu du XXe siècle.Selon l’UNESCO, le déclin des qanats est en partie dû à l’assèchement des sources d’eau souterraines causé par la surconsommation. (Crédit : ATTA KENARE / AFP)

    Construits il y a plus de 2 000 ans pour certains, « ces aqueducs souterrains constituent une source d’approvisionnement en eau et permettent de rafraîchir les habitations et de conserver la nourriture à une température idéale », explique Zohreh Montazer, spécialiste des qanats de Yazd.

    Le nombre de qanats en Iran est estimé à 33.000, contre 50.000 au milieu du XXe siècle, une baisse liée en partie à l’assèchement des nappes phréatiques en raison de la surconsommation d’eau, selon l’Unesco.

    Soucieux de préserver cet héritage, l’Etat iranien a réhabilité le plus long et ancien qanat du pays, celui de Zarch, qui s’étend sur plus de 70 km dans la province de Yazd.

    Cet étroit boyau est partiellement ouvert à la visite, une façon de sensibiliser les habitants aux défis à venir. « Le jour où les énergies fossiles s’épuiseront, nous devrons retourner vers les méthodes » qui ont déjà fait leurs preuves à Yazd, avertit Mme Montazer.

    #Iran #Yazd #vent #climatisation #badguirs #Bagdad #climatisation #climatiseurs #architecture_bioclimatique #qanats #aqueducs #eau #nappes_phréatiques

    Source : https://fr.timesofisrael.com/face-aux-canicules-les-lecons-bioclimatiques-dune-ville-antique-di

  • Shimon Pères, coupable des crimes de Qana au Liban en 1996
    samedi 15 mars 2008 | Association France Palestine Solidarité
    https://www.france-palestine.org/Shimon-Peres-coupable-des-crimes

    L’armée israélienne sur ordre de Shimon Pères, a bombardé le 18 avril 1996 l’abri de l’ONU, tuant 102 civils principalement des enfants, des femmes et des personnes âgées, et faisant de nombreux blessés.
    Robert Fisk, journaliste, témoignait un an plus tard.

    Le 18 avril 1996, alors que les troupes israéliennes occupaient le Sud Liban, Shimon Pères était premier ministre. En plein milieu d’une campagne pour se faire réélire premier ministre, et pour changer son image politique de « colombe » qui semblait lui porter préjudice dans un pays où les extrémistes religieux et politiques avaient le vent en poupe et que les « colombes » sionistes étaient de moins en moins respectées, Pères a pris une décision à l’origine du massacre de Qana. Il a donné l’ordre de lancer « l’Opération Grapes of Wrath » - Opération Raisins de la Colère. Cette opération a provoqué la fuite de 400 000 civils libanais du Sud Liban, dont presque 800 se sont réfugiés dans la base de l’ONU à Qana. (...)

    18 Avril 1996 : Massacre à Qana ... Article du Palestine Times de 1997
    Voici le reportage du massacre de Qana qui eut lieu le 18 avril 1996.

    Robert Fisk fut le premier journaliste à pénétrer l’enceinte des Casques Bleus du Fidji après qu’elle fut attaquée par des obus de proximité au plus fort des bombardements israéliens du Sud Liban l’année dernière.

    Au cours de sa description très détaillée et émouvante, qui fit couler les larmes de plusieurs membres du public, il raconta la scène alors qu’il entrait dans le camp.

    "Le sang coulait à flots depuis les portes de l’enceinte des Nations Unis, dans laquelle ces pauvres gens avaient trouvé refuge. C’était les portes de l’enfer. Alors que je pénétrai à l’intérieur, je vis une petite fille entourant de ses bras le corps d’un homme d’âge mûr, berçant le corps de droite à gauche et gémissant et pleurant sans cesse "mon père, mon père" Il y avait des bébés sans tête, des femmes sans bras. Je n’oublierai jamais ce que j’ai vu. J’ai tout décrit dans le quotidien qui m’emploie."

    Il raconta ensuite toute l’histoire du massacre de Qana. Le fait qu’il parlait le 18 avril, exactement un an après l’attaque d’Israël, rendit sa présentation d’autant plus poignante.

    "Pour nous reporters de l’époque - et pour les Nations Unis - la vérité ou autre de l’explication d’Israël - qu’ils n’avaient jamais eu l’intention d’attaquer la base Onusienne, ni les civils musulmans qu’elle protégeait - reposait sur leur affirmation qu’ils ne pouvaient pas voir où tombaient les obus. Mais les survivants, des soldats de l’ONU comme les réfugiés, ont tous témoigné avoir vu un avion israélien sans pilote capable de prendre des photos de reconnaissance, survoler le camp pendant le massacre. Et si c’était vrai, alors la conclusion était évidente : les Israéliens savaient très bien ce qu’ils faisaient."

    Après avoir interrogé les réfugiés et les soldats des Nations Unies, Robert Fisk entendit des rumeurs à plusieurs reprises qu’un soldat de l’ONU d’une base proche avait filmé tout à fait par hasard le bombardement de Qana ainsi que l’avion de reconnaissance israélien. Sa recherche du film mystérieux resta sans succès. On lui dit que les personnels de l’ONU avaient reçu les ordres strictes de ne pas parler de son existence à qui que ce soit. Deux jours après les funérailles communes des victimes du massacre de Qana, la sonnerie du téléphone de Fisk retentit dans son appartement de Beyrouth. Une voix anonyme lui donna une référence sur une carte et ajouta : "13h".

    L’audience de Fisk restait captivée par son récit émouvant, peut-être l’événement principal de la soirée, et mérite d’être reproduit mot à mot. La référence de carte indiquait un carrefour à l’extérieur de Qana.

    « Je n’ai jamais conduit aussi vite jusqu’au Sud Liban. A 13h, dans mon rétroviseur, je vis une Jeep de l’ONU s’arrêter derrière moi. Un soldat de l’ONU en tenue de combat et portant le béret bleu s’approcha de moi, me serra la main et dit : "J’ai fait une copie de la vidéo avant que les Nations Unies ne la saisissent. On y voit l’avion. J’ai pris une décision personnelle. J’ai deux enfants en bas-âge. Du même âge que ceux que j’ai portés, morts, dans mes bras à Qana. C’est pour eux que je le fais." Et de sa chemise kaki, il sortit une cassette vidéo et la jeta sur le siège passager de ma voiture. C’était, je pense rétrospectivement, l’acte individuel et personnel le plus dramatique que j’ai jamais vu faire un soldat. Les grands pouvoirs peuvent parfois essayer de cacher des choses, mais les petites gens peuvent parfois gagner. »

    Le film à l’état brut, sans coupures, montrait clairement la base des Nations Unies de Qana sous les bombardements avec l’avion sans pilote au-dessus. Fisk commenta la projection de la vidéo au public, montrant la trajectoire et la direction des obus qui venaient de l’extérieur. Un hélicoptère israélien était également visible au-dessus de Qana au moment de l’attaque, larguant des balises lumineuses pour éviter les missiles à tête chercheuse thermique. Qana était recouverte de fumée tandis que les obus d’artillerie tombaient du ciel. A un moment, les flammes étaient clairement visibles dans la base de l’ONU. Fisk annonça en montrant l’écran,

    "Ici, c’est la salle de conférence en feu. Il y a environ 50 personnes qui sont en train d’être brûlées vives en ce moment. Cette fumée, continua-t-il, montrant une autre section proche sur l’écran, provient en fait de la crémation de ces gens alors que les murs prennent feu."

    Le public restait immobile et silencieux comme des jurés dans un tribunal, tandis que Fisk présentait ses preuves avec la précision méticuleuse et le sang-froid d’un avocat de l’accusation démolissant de façon convaincante l’argument principal des avocats de la défense. Après que la vidéo fut arrêtée, il retourna sur le podium et finit son discours sur les phrases suivantes :

    "C’est ici, je crois, que le travail du journaliste doit s’arrêter et que les faits historiques doivent prendre la relève. Pour votre gentillesse ce soir, mesdames et messieurs, et pour votre gentillesse de m’avoir invité à Ottawa pour vous faire cette présentation, je vous remercie beaucoup."

    Massacre in sanctuary
    Eyewitness | Robert Fisk | Thursday 18 April 1996 23:02
    https://www.independent.co.uk/news/massacre-in-sanctuary-1305571.html

    Qana, southern Lebanon - It was a massacre. Not since Sabra and Chatila had I seen the innocent slaughtered like this. The Lebanese refugee women and children and men lay in heaps, their hands or arms or legs missing, beheaded or disembowelled. There were well over a hundred of them. A baby lay without a head. The Israeli shells had scythed through them as they lay in the United Nations shelter, believing that they were safe under the world’s protection. Like the Muslims of Srebrenica, the Muslims of Qana were wrong.

    In front of a burning building of the UN’s Fijian battalion headquarters, a girl held a corpse in her arms, the body of a grey-haired man whose eyes were staring at her, and she rocked the corpse back and forth in her arms, keening and weeping and crying the same words over and over: “My father, my father.” A Fijian UN soldier stood amid a sea of bodies and, without saying a word, held aloft the body of a headless child.

    “The Israelis have just told us they’ll stop shelling the area,” a UN soldier said, shaking with anger. “Are we supposed to thank them?” In the remains of a burning building - the conference room of the Fijian UN headquarters - a pile of corpses was burning. The roof had crashed in flames onto their bodies, cremating them in front of my eyes. When I walked towards them, I slipped on a human hand.

    So why did the Israelis kill all these refugee civilians - more than 70 at the latest count - and go on sending 25 shells into the survivors and the bodies around them for up to 10 minutes after the first round had landed? A Fijian soldier, looking at a dead woman lying at his feet, her neck encircled with blood, said simply: “The guerrillas fired six Katyushas from near our position. The shells came in two minutes later. But the Israelis know we’re here. This has been a UN battalion headquarters for 18 years. They knew we had 600 refugees here.”

    "Indeed they did. The Israelis know that 5,200 penniless civilians - too poor to flee to Beirut - are crowded into the compounds of the 4,500- strong UN force. The Fijian battalion headquarters is clearly marked on Israel’s military maps. The UN buildings were plastered with white and black UN signs. They are lit up at night. Not a soul in southern Lebanon is ignorant of their location. Nor is the Hizbollah. It is not the first time the guerrillas have fired their missiles at Israel from beside a UN building; when a Fijian officer tried to prevent the Hizbollah from firing rockets close to his position on the coast road two days ago, a Hizbollah man shot him in the chest.

    But does a Hizbollah target of opportunity justify the nightmare scenes which confronted us yesterday? Are Lebanese civilians worth so little on the immoral scales of war that armies can write them off as “collateral damage” while following the hopeless goal of eradicating “terrorism” by gunfire and blood? True, the Hizbollah should bear a burden of guilt, though they will refuse to do so.

    But Israel’s slaughter of civilians in this terrible 10-day offensive - 206 by last night (- has been so cavalier, so ferocious, that not a Lebanese will forgive this massacre. There had been the ambulance attacked on Saturday, the sisters killed in Yohmor the day before, the 2-year-old girl decapitated by an Israeli missile four days ago. And earlier yesterday, the Israelis had slaughtered a family of 12 - the youngest was a four- day-old baby - when Israeli helicopter pilots fired missiles into their home.

    Shortly afterwards, three Israeli jets dropped bombs only 250 metres from a UN convoy on which I was travelling, blasting a house 30 feet into the air in front of my eyes. Travelling back to Beirut to file my report on the Qana massacre to the Independent last night, I found two Israeli gunboats firing at the civilian cars on the river bridge north of Sidon.

    Every foreign army comes to grief in Lebanon. The Sabra and Chatila massacre of Palestinians by Israel’s militia allies in 1982 doomed Israel’s 1982 invasion. Now the Israelis are stained again by the bloodbath at Qana, the scruffy little Lebanese hill town where the Lebanese believe Jesus turned water into wine.

    The Israeli Prime Minister Shimon Peres may now wish to end this war. But the Hizbollah are not likely to let him. Israel is back in the Lebanese quagmire. Nor will the Arab world forget yesterday’a terrible scenes.

    The blood of all the refugees ran quite literally in streams from the shell-smashed UN compound restaurant in which the Shiite Muslims from the hill villages of southern Lebanon - who had heeded Israel’s order to leave their homes - had pathetically sought shelter. Fijian and French soldiers heaved another group of dead - they lay with their arms tightly wrapped around each other - into xblankets.

    A French UN trooper muttered oaths to himself as he opened a bag in which he was dropping feet, fingers, pieces of people’s arms.

    And as we walked through this obscenity, a swarm of people burst into the compound. They had driven in wild convoys down from Tyre and began to pull the blankets off the mutilated corpses of their mothers and sons and daughters and to shriek “Allahu Akbar” (God is Great") and to threaten the UN troops.

    We had suddenly become not UN troops and journalists but Westerners, Israel’s allies, an object of hatred and venom. One bearded man with fierce eyes stared at us, his face dark with fury. “You are Americans,” he screamed at us. “Americans are dogs. You did this. Americans are dogs.”

    President Bill Clinton has allied himself with Israel in its war against “terrorism” and the Lebanese, in their grief, had not forgotten this. Israel’s official expression of sorrow was rubbing salt in their wounds. “I would like to be made into a bomb and blow myself up amid the Israelis,” one old man said.

    As for the Hizbollah, which has repeatedly promised that Israelis will pay for their killing of Lebanese civilians, its revenge cannot be long in coming. Operation Grapes of Wrath may then turn out then to be all too aptly named.

    Yaniv Cogan
    @yanivcogan· 18 avr. 2022
    https://twitter.com/yanivcogan/status/1516000967807967234


    oeuvre de Mustafa Haider
    #Qana #Cana #Liban

  • #Ray_Charles - A Peace That We Never Before Could Enjoy (Love & Peace, 1978)
    https://www.youtube.com/watch?v=cPqNmxLtLco

    Ecrite par Joel Webster et Mable John, elle contient la phrase « And over in the Middle East they need peace, they ought to stop the war ! », qui est peut-être la première allusion à la situation en Palestine dans une chanson américaine...

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    #Patti_Smith - Qana (Coral Sea Sessions concert, Queen Elizabeth Hall, London, 11 September 2006).
    https://www.youtube.com/watch?v=ZLoseOSrpgo

    Première version live d’une chanson consacrée au village libanais bombardé par l’armée israélienne en juillet 2006, et le massacre de douzaines de civils innocents, la moitié étant des enfants. Elle a par la suite publié les paroles et d’autres versions de cette chanson sur sa page web :
    http://www.pattismith.net/news_2006archive.html

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    #Sonia_Montez - Climbing Fences : The Occupation Song (Demo, 17 August 2014)
    https://www.youtube.com/watch?v=YcJNlo7XL1o

    Chanson écrite et publiée pendant les bombardements sur Gaza par l’armée israélienne en été 2014

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    #Maimas - Ila Bassel (Pour Bassel al-Araj, 2017)
    https://www.youtube.com/watch?v=n_iEK-4g7nU

    Maimas est un groupe palestinien de Gaza dont le chanteur est Haidar Eid. Cette chanson est écrite pour Bassel al-Araj, un activiste et écrivain palestinien, assassiné par l’armée israélienne le 6 mars 2017.

    #Musique #Musique_et_politique #Palestine #Liban #Qana #Gaza #Bassel_al-Araj

  • El canto del agua

    Documentary about the #acequia water system in #Andalusia in Spain, 25:30 min. spanish/english

    http://www.creatmosfairy.tv/wp-content/Filme/Documentaries/elcantodelagua_full.mov?width=480&height=360

    http://en.wikipedia.org/wiki/Acequia

    This is evident in the fact that Prior Appropriation considers water to be a commodity owned by private individuals while acequia systems treat water as a community resource that irrigators have a shared right to use, manage, and protect

    #Andalousie #Eau

  • Looking back at #Lebanon’s #2006_war
    http://english.al-akhbar.com/content/looking-back-lebanon%E2%80%99s-2006-war

    A man carries the body of a young girl killed in an Israeli bomb attack on #Qana, South Lebanon, on July 30, 2006. (Photo: AFP-Nicolas Asfouri) A man carries the body of a young girl killed in an Israeli bomb attack on Qana, South Lebanon, on July 30, 2006. (Photo: AFP-Nicolas Asfouri)

    ”We not only have the right but also the obligation to defend our land and our existence from any aggression.” - Abu Hassan Musulmani On July 12, 2006, #Hezbollah conducted an operation code named “True Promise” during which the party killed eight Israeli soldiers and abducted two in a cross border operation. Claiming to be acting in retaliation, #Israel unleashed hell across Lebanon with 33 days of aerial bombings and heavy shelling of civilian (...)

    #Culture_&_Society #Articles #Palestine #Resolution_1701 #UN

  • An open letter from the Campaign to Boycott Supporters of #Israel in #Lebanon welcoming Massive Attack
    http://english.al-akhbar.com/content/open-letter-campaign-boycott-supporters-israel-lebanon-welcoming-

    Robert Del Naja of Massive Attack. (Photo: AFP-Stephane de Sakutin) Robert Del Naja of Massive Attack. (Photo: AFP-Stephane de Sakutin)

    Dear #Robert_Del_Naga and #Grant_Marshall, On behalf of the Campaign to Boycott Supporters of Israel in Lebanon, we are delighted to welcome you to Lebanon for your forthcoming performance on July 29 at the Byblos International Festival, and to salute Massive Attack’s commitment to justice for #Palestine and the Palestinian people. read more

    #Culture_&_Society #Articles #Massive_Negative #Qana