• Comment les #entreprises_polluantes ont transformé les #quotas gratuits de #CO₂ en un marché de plusieurs milliards d’euros
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2023/05/30/comment-les-entreprises-polluantes-ont-transforme-les-quotas-gratuits-de-co-

    C’est une histoire de trente ans qui se chiffre en milliards d’euros. Trente longues années qui ne resteront pas dans les annales de l’Union européenne (#UE) comme étant les plus glorieuses dans sa lutte contre le réchauffement climatique. Trois décennies au cours desquelles les #industries les plus #polluantes du Vieux Continent – l’acier, le ciment, le pétrole, l’aluminium et d’autres – auront reçu gratuitement des quotas d’#émissions_de_CO2, sortes de « droits à polluer » supposés être réduits dans le temps, afin de les inciter à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre.

    Or, le dispositif a rapidement été détourné de son objet pour devenir un outil financier permettant à ses bénéficiaires d’augmenter leurs profits, grâce à la revente de ces quotas. Rien qu’entre 2013 et 2021, estime le Fonds mondial pour la nature, les plus grosses industries émettrices ont empoché 98,5 milliards d’euros et n’ont consacré qu’un quart de cette somme (25 milliards d’euros) à l’action climatique.

    Le système des #quotas_gratuits, lancé le 1er janvier 2005 et toujours en vigueur, est appelé à disparaître en 2034. Le 18 avril, le Parlement européen a en effet adopté un nouveau plan pour le climat prévoyant son remplacement progressif par un « mécanisme d’ajustement carbone aux frontières » de l’Union, dans le but de verdir, cette fois, les importations des secteurs les plus émetteurs de CO2. L’UE, en optant pour un dispositif plus simple, n’a pas fait officiellement son mea culpa. Mais c’est bien de cela qu’il s’agit.

    Détournement « légal »
    Comme nous le révélons au terme de huit mois d’enquête avec le soutien financier du fonds Investigative Journalism for Europe (IJ4EU), ce système, qui se voulait bienveillant à l’égard des industriels, a été détourné de son but initial. Nous nous sommes intéressés aux sidérurgistes et aux cimentiers de France et d’Espagne, deux secteurs qui font partie des plus gros bénéficiaires.

    L’analyse approfondie des transactions financières enregistrées par ces acteurs sur le système d’échange de quotas d’émissions (SEQE-EU-ETS en anglais) confirme ce que certains supposaient depuis longtemps : les entreprises ont revendu une partie de leurs quotas gratuits pour des centaines de millions d’euros, parfois des milliards. Mais, contrairement à l’énorme fraude à la TVA qui avait ébranlé le dispositif à ses débuts, faisant perdre 6 milliards d’euros aux pays de l’UE et donnant lieu à des condamnations en justice bien des années après, le détournement dont il est question s’opère de façon légale.

  • Police : enquête sur la formation alarmante aux tirs de lance-grenade Cougar
    https://www.youtube.com/watch?v=A_T-fAmL5uE

    La cellule enquête vidéo du Monde a eu accès à des documents de formation internes de la #police nationale. Ils dévoilent comment les policiers français sont formés à effectuer des #tirs dangereux, non-respectueux des normes de conception, et dans un cadre légal problématique.

    Zineb Redouane dans son appartement en 2017, le Gilet jaune Manuel Coisne en 2018, Serge Duteuil-Graziani à Sainte-Soline en 2023. Tous ont été touché par un tir de #lance-grenade Cougar. La première est morte, le second a perdu son oeil et le dernier se trouvait toujours entre la vie et la mort deux mois après sa blessure.

    Arme centrale du #maintien_de_l’ordre en France, le lance-grenade Cougar est pourtant conçu pour éviter des blessures par impact. Il faut pour cela respecter un certain angle de tir, prévu par son fabricant, le français Alsetex.

    L’analyse des documents, des images de 224 tirs réalisés par des policiers, et une modélisation 3D du comportement d’un tir révèle que ce n’est pas le cas de la police française.

    • Au nom du maintien de l’ordre
      https://www.arte.tv/fr/videos/101352-000-A/au-nom-du-maintien-de-l-ordre-1-2

      Comment a-t-on évolué du maintien de l’ordre à un contrôle des foules qui ressemble à une guerre de basse intensité ? Réalisé par le journaliste et reporter Paul Moreira, qui a couvert notamment les manifestations des « gilets jaunes », ce documentaire se penche sur les nouvelles doctrines de maintien de l’ordre en donnant la parole à de nombreux témoins et spécialistes, dont des responsables policiers et des vendeurs d’"armes à létalité réduite". Mêlant leurs propos d’une désarmante franchise et des immersions, parfois rudes, au sein de cortèges en France, en Allemagne ou aux États-Unis, ces deux épisodes livrent une démonstration : cette évolution du contrôle des manifestants, symbolisée par l’usage massif et non contrôlé des armes à balles en caoutchouc, résulte de schémas pensés et assumés par les hiérarchies policières. La peur se répand dans les cortèges et le constat apparaît aussi évident qu’inquiétant : ce glissement répressif menace les libertés publiques.

  • Assises « Vers des Villes sans Voitures »
    http://carfree.fr/index.php/2023/05/26/assises-vers-des-villes-sans-voitures

    En octobre 1997, environ 65 militants provenant de 21 pays différents se sont retrouvés durant une semaine à #lyon en France pour organiser les « Assises Vers des Villes sans Voitures. » Lire la suite...

    #Alternatives_à_la_voiture #Fin_de_l'automobile #Îles_sans_voitures #Marche_à_pied #Quartiers_sans_voitures #Ressources #Transports_publics #Vélo #Vie_sans_voiture #Villages_sans_voitures #Ville_sans_voitures #actions #activisme #conférence #Europe #histoire #ville

  • Démolir des logements pour rénover la ville : un modèle obsolète | Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/politique/210523/demolir-des-logements-pour-renover-la-ville-un-modele-obsolete

    À Pantin, la destruction programmée d’un immeuble HLM au motif d’« améliorer le cadre de vie » provoque la colère des habitants. La démolition comme outil privilégié par l’ANRU pour rénover les quartiers populaires est de plus en plus remise en question pour son coût social et écologique.
    [...]
    Situé face aux ateliers Hermès, entreprise qui a racheté de nombreux immeubles dans cette partie de Pantin collée à Paris, l’immeuble HLM de logements très sociaux fait partie d’un ensemble dessiné par l’architecte Denis Honegger autour d’une dalle. Selon les plans de la ville et de l’ANRU, il doit être remplacé par une circulation verte, plantée de quelques arbres, la dalle étant détruite pour permettre un axe de circulation. La Convention de l’ANRU qu’a pu consulter Mediapart évoque « un désenclavement ambitieux » grâce au « repositionnement des équipements ».
    [...]
    Dans cette partie déjà très gentrifiée de Pantin, tout proche de l’endroit où Chanel a installé il y a dix ans son département de recherche et développement, ces Pantinois ont le sentiment d’être de trop. « Vous avez payé votre logement pendant trente-sept ans et on vous met dehors comme ça », souffle une habitante qui égrène tous les aménagements réalisés à ses frais dans son appartement. « Comme on n’est pas propriétaire, ils pensent qu’ils peuvent nous déplacer comme des pions. » Elle se désole pour sa voisine de 86 ans à qui on demande brutalement de plier bagage.
    [...]
    « Quand l’ANRU est créée en 2003, il y avait l’idée que le logement social massif était un stigmate qui collait aux habitants. Ils ont beaucoup démoli y compris des logements de bonne qualité », rappelle l’urbaniste Gwenaëlle d’Aboville, atterrée par « le gâchis » que représente une telle démolition. La destruction de l’immeuble de la rue Auger et de la dalle attenante correspond pour elle à un dogme « anti-dalle, partagé par de nombreux urbanistes, relayé par l’ANRU alors que certaines fonctionnent bien ».
    [...]
    jusqu’aux années 2010-2011, l’ANRU mettait la pression pour que les villes démolissent au maximum : « L’incitation financière était très forte avec des taux de financement beaucoup plus importants pour la démolition que pour la réhabilitation. En transformant la forme urbaine, on espérait changer la population. La démolition est alors vue par l’ANRU comme le principal levier pour atteindre l’objectif de mixité sociale. »
    [...]
    La frénésie démolisseuse [...] tient aussi parfois du préjugé. « La démolition vient souvent d’un imaginaire collectif qui associe le mal-logement avec tel ou tel type de bâtiment. Mais il faut se sortir cela de la tête. Il y a des tours, des barres qui dans certains quartiers où ne se concentrent pas les difficultés sociales fonctionnent très bien. »

    Si la tendance des vingt-trente dernières années a été à banaliser l’architecture des logements sociaux en évitant les constructions massives et les quartiers monotypes, rayer de la carte des bâtiments emblématiques d’une certaine époque est parfois aberrant. « On prend conscience qu’on a un héritage architectural dans ces quartiers »
    [...]
    L’argument du plus grand confort des habitants n’est pas toujours pertinent pour justifier les démolitions. « Dans les opérations ANRU parfois les habitants disent qu’ils étaient mieux dans leur ancien logement car les normes aujourd’hui sont à des appartements plus petits », relève Christine Leconte.
    [...]
    Après un premier échec à démolir une autre partie de l’ensemble HLM de la rue Auger, le maire de Pantin, qui semble avoir changé d’avis, avait d’ailleurs reconnu qu’« on ne fait pas le bonheur des gens contre leur volonté ».

    Le coût social que représentent ces opérations, avec des habitants souvent très attachés à leurs quartiers, commence à être évalué. « Démolir des immeubles, c’est aussi démolir des bouts de vie où les gens ont vécu » [...]

    https://jpst.it/3dYIj

    #urbanisme #logements_sociaux #quartiers_populaires #réhabilitation #rénovation #démolition #grands_ensembles #NPNRU #Pantin #ANRU #habitat #mixité_sociale #politique_de_la_ville #HLM #locataires

  • Violences académiques ordinaires

    Violences et souffrances académiques : atteintes au #service_public et à la #santé_au_travail

    Ce troisième numéro de Mouvements consacré au champ académique, après ceux de 2008 (« Que faire pour l’Université ? ») et 2012 (« Qui veut la peau de la recherche publique ? »), trouve sa genèse dans un colloque consacré aux violences ordinaires dans les organisations académiques en juin 2022[1]. Lors des deux journées de discussion, les communications ont permis de mesurer à quel point, depuis ces quinze dernières années, le champ de l’enseignement supérieur et la recherche (ESR) a été profondément bouleversé par toute une série de réformes, depuis la #loi_LRU (Liberté et responsabilité des universités) en 2007 jusqu’à la #Loi_de_programmation_de_la_recherche (#LPR) votée en 2020. #Fusions, #précarisation, raréfaction des #postes – alors que les effectifs étudiants progressent –, #managérialisation, #sous-traitance, multiplication des #évaluations (des établissements, des formations, des professionnel·les comme des équipes) et de leurs instances, induisent #pression_psychique et dégradation des conditions de travail et rendent davantage visible et légitime la question de la #souffrance_au_travail.

    Qu’en est-il du #quotidien bouleversé de ces organisations en transformation et de celles et ceux qui y travaillent ? Comment cela se traduit-il sur le plan des décisions, des dispositifs, des activités, des interactions, des engagements et des subjectivités ? C’est cette attention aux « violences ordinaires » dans les #institutions_académiques qui constitue le cœur de ce numéro de Mouvements. Par #violence_ordinaire, nous entendons tout type de #contrainte verbale, morale, psychologique ou symbolique exercée sur les #corps au travail et ressentie comme telle par celles et ceux qui les vivent (et qui essaient – ou non – de s’en défendre). Comme y insiste l’article de Stéphane Le Lay et Olivia Chambard, quelle que soit la forme de ces violences, il importe d’essayer de comprendre leurs liens avec les #rapports_de_domination et d’interroger leur inscription – et la nature de cette inscription – dans des configurations organisationnelles ou des structures sociales ou culturelles propres à l’ESR.

    Ceci est d’autant plus important que se sont multipliées récemment les critiques à l’encontre d’enseignant·es-chercheur·euses supposé·es déconnecté·es du monde réel dans leurs enseignements (en inadéquation avec le marché du travail), et dans leurs recherches (insuffisamment en prise avec les « défis sociétaux » et la « demande sociale »). À celles-ci s’ajoutent désormais des #attaques, internes ou externes au champ académique, contre certaines disciplines et certains travaux suspectés d’être disculpants, politisés, voire contraires aux valeurs de la République[2]. L’université et la liberté consubstantielle à ses activités intellectuelles – l’#indépendance des chercheur·euses et enseignant·es-chercheur·euses étant inscrite dans la loi – sont mises à mal de manière plurielle par manque de moyens, mise au pas organisationnelle et #condamnation_morale. Si des travaux analysent les effets de ces réformes néolibérales sur le travail des chercheur·euses et enseignant·es-chercheur·euses, à l’image des articles de Frédérique Debout, d’Ambre Guichard-Ménard et de l’Observatoire des Conditions de Travail à l’Université de Caen Normandie, ils sont plus rares, voire inexistants, sur les conditions de travail des personnels administratifs ou techniques de l’ESR ou des salarié·es en sous-traitance exerçant dans les établissements académiques. Dans ce numéro, l’article d’Hugo Bret sur le #personnel_de_nettoyage d’une université et celui du collectif C. Noûs-Aussi consacré à l’#édition_scientifique permettent justement de jeter un regard incisif sur ces zones d’ombre.

    Les rapports de domination entre les statuts, les corps et les disciplines constituent de fait une clé d’entrée pour comprendre la spécificité des types de violence dans les organisations universitaires et académiques et leur analyse est ancienne. Plus récemment, des auteur·rices ont néanmoins renouvelé la perspective en s’emparant en particulier de la question des #violences_sexistes_et_sexuelles (#VSS) à l’université, sur lesquelles reviennent trois articles. L’un provient d’une chercheuse militante, sous la forme d’un témoignage anonyme. L’autrice prend appui sur son expérience en tant qu’étudiante, victime et témoin de violences, dans une grande école et évoque les actions collectives qui s’en sont suivies. De son côté, à partir du cas espagnol, Verónica Cala analyse finement les interrelations entre pensée féministe et action militante, expliquant en quoi l’université peut être aussi bien un terreau fertile qu’un système nuisant aux avancées pourtant nécessaires au développement de la pensée transformatrice féministe. Enfin, l’article d’Armelle Andro se penche sur les modalités de prise en charge des VSS spécifiques au monde académique, qui ont notamment fait suite à des médiatisations et des mobilisations importantes. Apportant un cadrage complémentaire, il expose les avancées et les freins au traitement institutionnel des VSS depuis vingt ans, pointant les spécificités et l’hétérogénéité des situations rencontrées dans le champ académique. Traitant aussi, mais de manière différente, la question des #rapports_sociaux (de sexe, hiérarchiques et de race), Morgane Le Guyader se penche sur le concept de #violence_épistémique. Celui-ci s’avère utile pour pointer ce qui, à l’intérieur même des critères de scientificité, vient discréditer certains points de vue indigènes ou subordonnés. Ce texte élabore une critique qui a l’intérêt de proposer d’autres manières de rendre compte de l’expérience sensible qui traverse les enquêté·es aussi bien que les enquêteurs et enquêtrices.

    Plusieurs articles de ce numéro, à l’image de celui de Marina Pietri consacré à une #animalerie_scientifique, cherchent ainsi à rendre compte de la manière dont la #division_du_travail au sein des organisations académiques est productrice de formes de violence, examinées comme étant propres à une activité et un rôle spécifiques, aussi bien que dans leur dimension transversale, lorsqu’elles affectent différentes catégories de personnels (chercheur·euses et enseignant·es-chercheur·euses, doctorant·es, personnels administratifs, techniques, etc.). Ce faisant, peut être interrogée la place des stratégies défensives liées aux cultures de métier et érigées pour lutter contre la souffrance. Plusieurs articles abordent également les manières dont les #inégalités et #discriminations s’activent et se reproduisent, dans des configurations où la hiérarchie bureaucratique peut se superposer aux formes de #domination_académique. Se donne alors à voir en quoi ces inégalités permettent de révéler des formes de #mépris plus ou moins visibles, qui peuvent aller de la délégation systématique du « sale boulot » à l’invisibilisation ou l’appropriation du travail d’autrui, en passant par l’empêchement de travailler et le #harcèlement.

    Pour faire face à l’aggravation de la situation en matière de santé physique et mentale, les établissements du supérieur ont obligation, depuis 2012, de mettre en place un Comité d’hygiène, de sécurité et de conditions de travail (#CHSCT). Très variables selon les établissements, les modalités déployées en faveur de la prise en charge des « #risques_psychosociaux » (#RPS) se font régulièrement timides… ou inexistantes. Dans certains établissements, les fonctions de référent « Égalité, RPS, Handicap » ne sont pas pourvues, tardent à l’être ou encore ne sont dotées d’aucun moyens significatifs pour leur action, qui demeure parfois lettre morte. Nombre d’actrices et d’acteurs de terrain sont pourtant en première ligne et certain·es particulièrement actif·ves pour lutter contre les violences et réguler les dérives : préventeur·rices, médecins du travail, représentant·es du personnel siégeant ou non dans les CHSCT, associations féministes et de personnels précaires, sans oublier les juristes, certain·es cadres administratif·ves et personnes en responsabilité dans les composantes et les laboratoires. L’article de Gwenaël Delaval, Emmanuelle Puissant et Samira Saïdoune, consacré à un « #dispositif_RPS » dans une université, aborde les enjeux de cette prise en charge institutionnelle.

    On le voit, les chantiers ouverts sont nombreux et délicats à mener pour rendre visibles et pour lutter efficacement contre les différentes formes de violence, en desserrant l’étau des rapports de domination. Gageons que les contributions de ce numéro de Mouvements œuvreront dans ce sens, grâce à la réflexion individuelle et aux discussions collectives qu’elles susciteront dans le champ académique, et aux pistes d’action qu’elles ouvrent ainsi.

    https://mouvements.info/edito/violences-et-souffrances-academiques-atteintes-au-service-public-et-a-l
    #ESR #université #violence #violences_ordinaires #souffrance #conditions_de_travail #travail #recherche

    ping @karine4 @_kg_

  • Petit-neveu de Macron « tabassé » ? Analyse d’un déchaînement médiatique et judiciaire - Contre Attaque
    https://contre-attaque.net/2023/05/17/petit-neveu-de-macron-tabasse-analyse-dun-dechainement-mediatique-et

    Les personnes relâchées vont alors expliquer leur version en sortant du commissariat. Des poubelles ont été posées devant l’entrée de la chocolaterie, fermée au moment des faits, à 22h. Aucune dégradation, aucun projectile, comme c’était raconté. « Le neveu de Brigitte Macron a bousculé notre camarade, on est venus pour séparer et, quand on est repartis, une voiture de la BAC est venue ». Un autre homme arrêté confirme cette version : « Jean-Baptiste Trogneux est intervenu, il a plaqué au sol mon collègue. Autant vous dire que mon collègue ne s’est pas laissé faire ». Une personne s’est alors interposée : « un autre collègue est juste intervenu » pour les séparer. Le fait qu’ils aient été relâchés, probablement sur la base de la vidéosurveillance, va dans ce sens plutôt que celle de la version répétée en boucle la veille.

    « On a retenu la personne de la boutique qui voulait frapper un de nos camarades, et c’est lui qui se retrouve en garde à vue pour rien du tout » répètent ces témoins.

    Il s’agit en fait d’une altercation : un commerçant mécontent a bousculé un manifestant, des coups ont été échangés, heureusement sans gravité, avant qu’un autre manifestant ne fasse cesser les tensions. Pas de quoi monopoliser toute l’attention médiatique pendant des jours, ni créer un martyr du macronisme. Des tabassages, des vrais, qui provoquent des blessures graves, il y en a eu des centaines par la police depuis le début du mouvement, sans que les médias n’en parlent.

    • Superbe. Le Canard, Libé ou Mediapart en profitent pour tacler dans les grandes largeurs, ou ils jouent pas le jeu et font les morts ?

    • Alors oui, mais… « un commerçant mécontent », c’est pas si simple non plus :

      Des poubelles ont été posées devant l’entrée de la chocolaterie, fermée au moment des faits, à 22h. Aucune dégradation, aucun projectile, comme c’était raconté.

      Donc certes, il ne s’agit pas d’une bande qui est allée tabasser le neveu de madame Macron. Mais ce n’est pas non plus « un commerçant » au hasard : ce commerce est ciblé justement parce qu’il est le commerce Trogneux. Alors soit on m’explique qu’on a installé des poubelles devant tous les commerces d’Amiens (l’article se garde bien de prétendre une telle chose), soit il va falloir un peu justifier pourquoi tu t’en prends spécifiquement à cette chocolaterie, mais comme chacun le suspecte, c’est uniquement parce qu’elle est de la même famille que Madame. Comme logique de contestation, je trouve ça pas bien glorieux non plus : si tu as une logique d’action confuse et illisible, tu t’étonnes pas trop que la propagande d’en face sur-exploite tes conneries.

    • c’est pas une « logique d’action » à la manière des buzz de Roussel ou d’une intervention XR, c’est une logique de situation. t’es là avec tes potes dans ce que tu peux créer d’espace public (merci d’attendre la fermeture des commerces), un riche qui a tout moyen de déléguer la milice du capital pour ce faire vient t’emmerder, te prendre physiquement à partie, c’est pas sur une casserole que tu tapes.
      un membre de cette bourgeoisie locale dont la fortune commence après l’écrasement de La Commune, liée aux notabilités locales de la droite (De Robien), qui tient la ville ripolinée d’Amiens tout autant que Le Touquet et la compta de la CNAF joue la revanche contre les GJ et tous ceux qui ne sont rien. succès assuré. mille Pravda capitalistes en action. 3 personnes en détention.

      Jean-Baptiste Trogneux est diplômé d’une école d’ingénieur l’Hetec et effectue plusieurs stages d’études en Asie dans l’#industrie_du_luxe

      https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_Trogneux_(entreprise)

      #bourgeoisie #prison #répression

    • Les autorités annoncent même désormais que des policiers vont passer « chaque heure » sur les plages de fermeture de la chocolaterie. Une protection plus rapide et efficace que pour le maire de Saint-Brévin visé par l’extrême-droite.

    • Le monopole bourgeois de l’indignation face à la violence @colporteur @touti @sombre

      "D’un côté nous avons un notable très entouré, bien défendu et soutenu par l’ensemble de la classe politique et de l’autre un salarié syndicaliste, qui semble terrifié par ce qu’il a vécu, et dont personne ou presque ne parle."

      "Le fait que Ford soit devenu un symbole du capitalisme de compromis en dit très long sur la capacité de la bourgeoisie à faire oublier, en permanence, sa propre violence."

      "Non seulement la bourgeoisie peut, de plus en plus, compter sur des alliés violents, mais elle le fait d’autant plus facilement que c’est aussi elle qui dit ce qui est violent et ce qui ne l’est pas."

      "Rappelons-nous toujours que ces gens sont totalement biaisés en matière d’appréciation de la violence, qu’ils appartiennent à un groupe social qui a été le plus violent de tous au cours des siècles, et qu’ils ont un rapport opportuniste à la qualification de la violence : en ce moment, ils ont besoin de criminaliser les manifestants et l’extrême-gauche et d’invisibiliser la violence patronale et d’extrême-droite. En la matière, la réaction de Jean-Luc Mélenchon est assez fine : “ Des commentateurs indifférents aux tentatives de meurtres et agressions racistes contre des insoumis me somment de me prononcer sur l’agression à Amiens contre le chocolatier Trogneux. Je lui exprime ma compassion et je joins ma protestation à la sienne. Je demande à Macron et Madame d’en faire autant pour nos amis agressés ou menacés sans réserver leur sollicitude au seul Zemmour quand il fut molesté ” : bien tenté, mais ça n’arrivera pas."

      Nicolas Framont

      https://seenthis.net/messages/1003495

  • « Ils ont accusé les enfants d’être transphobes » : à l’École alsacienne, une conférence sur les trans scandalise les parents  Paul Sugy - Le figaro

    Une intervention de l’association OUTrans devant des classes de 4ème du prestigieux établissement privé a ému de nombreux parents. Ils dénoncent une prise à partie militante, et même agressive, de leurs enfants.

    Si le but de l’association OUTrans était de se faire connaître un peu mieux du grand public, c’est peut-être réussi - mais il n’est pas certain que cela lui profite. Cette association qui prône la lutte contre la transphobie et l’aide aux personnes trans est intervenue lundi 17 avril devant trois classes de 4ème de l’École alsacienne, prestigieux établissement privé du sixième arrondissement de Paris. Mais la teneur de l’intervention, supposément centrée sur la prévention des LGBTphobies (et finalement consacrée uniquement à la question trans) a scandalisé de nombreux parents d’élèves, obligeant la direction du collège d’empêcher la tenue ultérieure de nouvelles interventions d’OUTrans.

    Choqués et en colère face à ce qu’ils qualifient de « propagande » en faveur du « militantisme trans », des parents se sont par la suite ouverts à « l’Observatoire du décolonialisme », un collectif d’universitaires regroupés autour de la défense de l’universalisme dans l’enseignement . . . . . .

    #lgbt #lgbtq+ #lgbtqi+ #homosexualité #homophobie #queer #lgbtqia+ #transphobie #École_alsacienne (ancien employeur de madame #brigitte_macron ) #École #en_vedette #cancel_culture #beaux_quartiers #mdr

    Source : https://www.lefigaro.fr/actualite-france/ils-ont-accuse-les-enfants-d-etre-transphobes-a-l-ecole-alsacienne-une-conf

  • Ils nient le #changement_climatique et le clament sur Twitter
    https://reporterre.net/Ils-nient-le-changement-climatique-et-le-clament-sur-Twitter

    En France, le réseau social #Twitter connaît un regain de #climatoscepticisme depuis l’été 2022. Publiée le 13 février, une étude indique que près de 10 000 comptes actifs fabriquent et diffusent une multitude de contrevérités sur le changement climatique. Pour ces #twittos, l’objectif est simple : semer le doute et saboter la #diffusion des #connaissances_scientifiques.

    Rattachés à l’#Institut_des_systèmes_complexes Paris Île-de-France, une unité du CNRS, quatre scientifiques ont passé au macroscope deux années d’échanges sur Twitter — une somme d’informations considérable. Au total, plus d’un quart des comptes français abordant les #questions_climatiques sont « dénialistes », c’est-à-dire qu’ils rejettent les faits bénéficiant d’un consensus au sein de la communauté scientifique compétente. S’ils restent minoritaires, leur nombre n’est pas négligeable, d’autant que certains abritent jusqu’à 300 000 #followers. À titre de comparaison, Valérie Masson-Delmotte, #climatologue de renom, en compte à peine plus de 70 000.

    l’étude : ISC-PIF Data Cloud
    https://nextcloud.iscpif.fr/index.php/s/qiA5DJoGYMS2jHS#pdfviewer

  • Extrême droite : le Premier ministre Narendra Modi, l’invité d’honneur de Macron pour le 14 Juillet…

    … cette tendance à mettre tout le monde au pas, et surtout les musulmans, dont l’apport à l’histoire de l’Inde est sérieusement récrit ces temps-ci. Ce sont des chapitres entiers que l’on gomme des programmes scolaires. Les empereurs moghols, deux siècles d’histoire du sous-continent ? Connais pas, c’est vieux tout ça. Les musulmans, Modi, ne les gomme pas seulement des manuels. En 2002, il a soufflé sur les braises d’un affrontement communautaire qui a fait près de 2 000 morts, sans compter le viol généralisé des femmes musulmanes. Un pogrom géant dont il ne s’est jamais expliqué. Pas grave, la justice l’a blanchi, dix ans plus tard. Un documentaire de la BBC l’accusant d’être « directement responsable » de l’affaire a été interdit de diffusion.

    Pogrom géant

    Les chrétiens ? Prière de marcher les yeux baissés. Des lois anticonversion, votées dans 11 Etats sur 29, punissent de la prison à vie ceux qui abandonnent l’hindouisme sans l’accord du préfet, qui refuse systématiquement. Apostats, pas chez moi. Même le cinéma est prié de se mettre aux longs-métrages « patriotiques ». Bollywood résiste encore, mais pour combien de temps ?

    On ne va sans doute pas trop parler droits de l’homme en juillet, pas plus que lors de la dernière visite de Modi à Paris, où un Emmanuel #Macron plus onctueux et tactile que jamais avait offert à son hôte une visite guidée du château de Versailles. Modi s’était montré ravi de tant de délicatesse. Il faut dire que l’Elysée avait pudiquement détourné les yeux des liens l’unissant à un sulfureux homme d’affaires du nom de #Gautam_Adani, devenu la première fortune d’Asie en très peu de temps. « Quand l’Etat indien vend ses bijoux de famille, il les vend à un seul homme, l’oligarque en chef du régime, Adani, soutien de Modi depuis toujours. Total, qui a vite compris qu’Adani était incontournable, a pris le risque de créer plusieurs joint-ventures avec lui », assène Jaffrelot. Rahul Gandhi connaissait bien ce dossier, qu’il instruisait avec ardeur, mais, pas de chance, voilà qu’on va lui passer les bracelets.

    (Le Canard enchaîné, 10 mai 2023)

    #Narendra_Modi #Inde #racisme #islamophobie #persécutions #islam #musulmans #nationalisme #extrême_droite

  • Comment la #France verrouille son #passé_colonial

    La polémique en France sur la notion de #crime_contre_l'humanité du temps de la #colonisation rappelle les vifs débats causés dans ce même pays il y a plus de dix ans par l’adoption de la loi du 23 février 2005 qui ne retenait que le « rôle positif de la présence française outre-mer ». L’« #affaire_Macron » met en exergue le profond malaise lié au passé colonial de la France, souligne la professeure de droit Sévane Garibian.

    Quoi que l’on pense des propos récents d’#Emmanuel_Macron sur la #colonisation_française, il est utile d’observer leurs effets en recourant à une temporalité plus longue, dépassant le court terme médiatico-politique. La #polémique née il y a quelques jours en France rappelle, en symétrie inversée, les vifs débats causés dans ce même pays il y a plus de dix ans par l’adoption de la loi du 23 février 2005 qui ne retenait que le « #rôle_positif de la présence française outre-mer ». La disposition litigieuse (finalement abrogée par décret en 2006), tout comme les rebondissements et double discours dans ladite « affaire Macron », auront eu pour mérite de mettre en acte le profond #malaise lié au passé colonial de la France.

    Ce trouble s’est régulièrement nourri de résistances dont nous trouvons de multiples traces dans le champ du #droit, grand absent des commentaires de ces derniers jours. Abordons donc cette polémique de biais : par ce qu’elle ne dit pas, par ce qu’elle occulte. Rappelons ainsi que la Cour de cassation française eut l’occasion de produire une jurisprudence relative aux #crimes commis en #Algérie (#affaires_Lakhdar-Toumi_et_Yacoub, 1988) ainsi qu’en #Indochine (#affaire_Boudarel, 1993). Une #jurisprudence méconnue, ou tombée dans l’oubli, qui soulevait pourtant directement la question de la qualification ou non de crime contre l’humanité pour ces actes.

    Les précédents

    Plusieurs historiens ont pu souligner dernièrement la distinction entre les usages juridiques, historiques et moraux du concept de crime contre l’humanité, tout en rappelant que ce dernier ne peut se trouver, aujourd’hui en France, au cœur de #poursuites_pénales visant les #crimes_coloniaux. Quelle est donc l’histoire du droit menant à un tel constat ? Afin de mieux comprendre ce dont il s’agit, il est possible d’ajouter deux distinctions à la première.

    D’abord, une distinction entre le problème de la #qualification de crime contre l’humanité (qui renvoie à la question complexe de la #définition de ce crime en #droit_français), et celui de l’#amnistie prévue, pour les crimes visés, par des lois de 1966 et 1968. Ces deux points fondent les justifications discutables du refus de poursuivre par la #Cour_de_cassation dans les affaires précitées ; mais seul le premier constituait déjà le réel enjeu. En l’état du droit, et contrairement à ce qu’affirmaient alors les juges de cassation, la qualification de crime contre l’humanité aurait en effet pu permettre, au-delà du symbole, de constater une #imprescriptibilité (inexistante en France pour les crimes de guerre) défiant l’amnistie.

    Plus tard, la Cour de cassation admettra d’ailleurs en creux le caractère « inamnistiable » des crimes contre l’humanité, non reconnus en l’espèce, dans l’affaire de la manifestation du 17 octobre 1961, en 2000, puis dans l’#affaire_Aussaresses en 2003 – toutes deux en relation avec les « évènements d’Algérie ». Entre les deux, elle confirmera dans l’#affaire_Ely_Ould_Dah (2002) la poursuite, en France, d’un officier de l’armée mauritanienne pour des faits de #torture et des actes de #barbarie amnistiés dans son propre pays : il semble manifestement plus aisé d’adopter une attitude claire et exigeante à l’encontre de lois d’amnistie étrangères.

    Volonté de verrouillage

    En outre, et c’est là que se niche la seconde distinction, une analyse plus poussée du raisonnement de la Cour dans les affaires Lakhdar-Toumi, Yacoub et Boudarel met en lumière une volonté des juges de verrouiller toute possibilité de traitement des crimes coloniaux. Il importe donc de distinguer ici les questions de droit et les politiques juridiques qui sont à l’œuvre. L’historienne Sylvie Thénault écrivait récemment que « toute #définition_juridique est le résultat d’une construction par des juristes et d’une évolution de la jurisprudence » (Le Monde du 16 février). Or il n’existait à l’époque des affaires précitées que des définitions jurisprudentielles, plus (#affaire_Barbie) ou moins (#affaire_Touvier) larges du crime contre l’humanité en France, lequel ne fera son apparition dans le Code pénal qu’en 1994.

    A y regarder de plus près, on comprend que les juges de cassation rejettent la qualification de crime contre l’humanité pour les crimes coloniaux à plusieurs reprises, en choisissant de s’appuyer exclusivement sur la #jurisprudence_Touvier. Celle-ci limite, à l’inverse de la #jurisprudence_Barbie, la définition du crime contre l’humanité aux crimes nazis commis « pour le compte d’un pays européen de l’Axe ». Si la jurisprudence Touvier permit en son temps d’esquiver habilement le problème de la #responsabilité de la France de Vichy, elle bloquera aussi, par ricochet, toute possibilité de répression des crimes perpétrés par des Français pour le compte de la France, jusqu’en 1994.

    Le verrouillage est efficace. Et le #refoulement créé par cette configuration juridique, souvent ignorée, est à la mesure du trouble que suscitent encore aujourd’hui les faits historiques survenus dans le contexte de la #décolonisation. Plus généralement, l’ensemble illustre les multiples formes d’usages politiques de l’histoire, comme du droit.

    https://www.letemps.ch/opinions/france-verrouille-passe-colonial

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  • [Talk From Homografía] Talk From Homografía #21
    https://www.radiopanik.org/emissions/talk-from-homografia/talk-from-homografia-21

    Talk From Homografía s’incruste aux Grands Carmes pour la soirée d’ouverture de la #pride Week avec une émission pleine d’invité.e.x.s ! On parlera de leur actualités et de tout ce qui va se passer pendant la Pride Week. DJ Manuszko se joint à nous pour gérer la sélection musicale de cette émission spéciale. On continuera sur place après l’émission avec une performance de Giu Paluku-Atoka et nos DJs préféré.e.x.s Manuszko et Acid Lily.

    Nos invité.e.x.s :

    Sylvie Aerts (coprésidente Rainbowhouse Corporate & administratrice Rainbow House Brussels) Clémentine Delisse (coordinatrice Espace Grands Carmes) Vulcana absl Yves Aduhire (Wild Kidz Party) Blue Davis Âa Face A toi-même asbl TSFB Les Enfants pas si terribles (Crash Test Your (...)

    #live #queer #lgbtqia+ #talkshow #live,queer,pride,lgbtqia+,talkshow
    https://www.radiopanik.org/media/sounds/talk-from-homografia/talk-from-homografia-21_15863__1.mp3

  • [Les quenouilles] NEUTRALISER
    https://www.radiopanik.org/emissions/les-quenouilles/les-quenouilles-neutraliser

    neutraliser

    verbe transitif Conjugaison

    (latin neutralis, neutre)

    1. Amoindrir, atténuer la force, l’effet de quelque chose : Neutraliser un rouge trop vif en y mêlant du blanc. 2. Annuler l’effet de quelque chose, l’empêcher d’agir par une action contraire : Neutraliser la concurrence.

    Synonymes :

    anéantir - annihiler - combattre - contrecarrer - enrayer - paralyser - torpiller

    3. Paralyser quelqu’un dans ses actes, le maîtriser : Les agents ont mis à terre le forcené pour le neutraliser. 4. Par euphémisme. Abattre une personne dangereuse : Le policier a neutralisé le terroriste qui est décédé sur place. 5. Arrêter momentanément le trafic, la circulation sur une portion de route ou de voie ferrée. 6. Déclarer neutres un État, une ville, un territoire, des personnels, etc. Chimie

    7. Amener le (...)

    ##quenouilles ##chronique ##neutraliser ##débat ##quenouilles,#chronique,#neutraliser,#débat
    https://www.radiopanik.org/media/sounds/les-quenouilles/les-quenouilles-neutraliser_15827__1.mp3

  • 50 033 mentions du #Covid sur les certificats de décès en 2022, soit 32% de plus que les 37 936 déclarés par Santé publique France.
    https://threadreaderapp.com/thread/1654594313693679619.html

    opendata.idf.inserm.fr/cepidc/covid-1… Image
    C’est un peu plus haut que ce qu’on pouvait prévoir, la sous-déclaration des décès ayant pas mal augmenté en décembre.

    Unroll available on Thread Reader
    Décès Covid par mois depuis le début de la pandémie (déclaration SPF / mentions du Covid sur les certificats de décès) : Image
    En cumul depuis le début de la pandémie — on a dû passer les 200 000 mentions du Covid sur les certificats en janvier ou février 2023. Image
    Décès Covid par an

    SPF
    2020 : 64 617
    2021 : 59 108
    2022 : 37 936

    Certificats
    2020 : 77 624
    2021 : 68 902
    2022 : 50 033

    Rapport certificats/SPF

    2020 : ×1,20
    2021 : ×1,17
    2022 : ×1,32 Image
    La grippe a également tué en masse en décembre. À vue de museau il y a eu 12 à 13 000 décès de plus qu’attendu et il y a eu 5000 mentions du Covid sur les certificats. La grippe a dû fournir l’essentiel du reste. Image
    Pour référence, il faut remonter 53 ans en arrière pour trouver un mois plus meurtrier que décembre 2022 en France, avec la deuxième vague de grippe pandémique H3N2 de décembre 1969.

    insee.fr/fr/statistique… Image
    En tout, le Covid, la grippe et les autres virus à transmission respiratoire ont dû tuer autour de 65 000 personnes en 2022. Quelle autre cause majeure de mortalité est aussi radicalement ignorée par les pouvoirs publics alors qu’on connaît parfaitement les moyens de prévention ?

  • Solidaires ? La gauche québécoise et les livraisons d’armes à l’Ukraine

    Peut-on être solidaire avec un peuple dont le territoire est envahi par une puissance étrangère, quotidiennement bombardé, tout en ignorant ses revendications, en s’opposant à ce qu’il puisse se défendre et en exigeant, contre sa volonté, qu’il négocie au plus vite avec ses agresseurs ? En d’autres termes, la solidarité internationale suppose-t-elle aujourd’hui de convaincre certains peuples de capituler et d’accepter leur soumission que ce soit au nom de leur propre intérêt, de l’intérêt général, de la paix internationale, de l’écologie ou d’une révolution socialiste à venir ?

    C’est dans tous les cas la position défendue par la grande majorité des organisations de la gauche québécoise ; cette gauche qui, historiquement, se réclame du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, de la solidarité ouvrière et féministe.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2023/04/29/solidaires-la-gauche-quebecoise-et-les-livrais

    #international #ukraine #québec

  • Quantum Computing Gets Hardware Boost With Spin Glass Breakthrough
    https://www.techrepublic.com/article/quantum-computing-d-wave-spin-glass-advantage

    One of the challenges in quantum computing is overcoming 3D spin-glass optimization limitations, which can slow down quantum simulation meant to solve real-world optimization problems. An experimental solution is D-Wave’s Advantage quantum computer, running spin-glass dynamics (essentially a sequence of magnets) on 5,000 #qubits.
    […]
    The main takeaway for enterprises is that spin-glass computing on a #quantum_annealing device may eventually be able to efficiently solve optimization problems, achieving a goal with as little energy as possible. For example, it could be a relatively efficient way to answer questions such as “Should I ship this package on this truck or the next one?” or the ‘traveling salesman problem’ (“What is the most efficient route a traveling salesperson should take to visit different cities?”), as D-Wave wrote.

    D-Wave is one of the only companies that offers enterprise #quantum_computing space with both gate and annealing programs, which now includes its 5,000 qubit, commercial-grade Advantage quantum computer. There is still some question as to how practical this technology is, but the new paper is proof that further commercial quantum computing optimization can be performed on D-Wave’s hardware.

    #recuit_quantique
    #verre_de_spin
    #ordinateur_quantique

    Quantum annealing - Wikipedia
    (pas de vf)
    https://en.wikipedia.org/wiki/Quantum_annealing

    Quantum annealing (QA) is an optimization process for finding the global minimum of a given objective function over a given set of candidate solutions (candidate states), by a process using quantum fluctuations. Quantum annealing is used mainly for problems where the search space is discrete (combinatorial optimization problems) with many local minima; such as finding the ground state of a spin glass or the traveling salesman problem.

    • Petite confusion dans l’article de techrepublic et dans l’article wikipedia, qui mentionne le problème du voyageur de commerce comme étant un problème d’optimisation. C’est faux. Le problème du voyageur de commerce est un problème de décision (un problème dont la réponse est oui ou non).

      Définition possible (empruntée à l’excellent "complexity zoo") : « Given a set of n cities, and the distance between each pair of cities, is there a route that visits each city exactly once before returning to the starting city, and has length at most T ? »
      https://complexityzoo.net/Complexity_Zoo:N#np

      Alors vous me direz : il y a bien une histoire de longueur à optimiser. Oui et non : répondre au problème ne signifie pas nécessairement exhiber une solution.

      Après ça, à chaque problème de décision on peut associer un problème d’énumération permettant d’énumérer les solutions du problème. Et dans le cas du voyageur de commerce, ça nous donne un problème d’optimisation (j’énumère en essayant de converger vers le minima d’une fonction objectif).

      Bon et sinon sur ces histoires de quantum computing, c’est vachement intéressant mais pour l’instant on reste un peu sur sa faim. Le jour où on résoudra le problème SAT en un claquement de doigt ça commencera à m’intéresser :o).

    • Et moi qui pensait naïvement que les trajets du facteur étaient « optimisés » depuis belle lurette grâce à l’informatique, je réalise que non pas du tout !

  • Posez le crayon
    https://lundi.am/Posez-le-crayon

    Si un supérieur vous questionne, dites que vous êtes épuisé, que votre corps et votre esprit souffrent. Et que pour faire deux ans de plus, vous devez adapter votre rythme et vous préserver. Puis passez à l’attaque : demandez des jours de repos, plus de pauses, des aménagements, du télétravail, plus de rotations (pas d’augmentations car on vous en demandera plus), à rencontrer un psychologue, le médecin du travail. Et le lendemain qu’un collègue demande la même chose ! Puis un autre. Vous n’obtenez rien de cela ? Nul ne s’étonnera que vous soyez encore plus lent.

    On vous demande de faire quelque chose de nouveau ? Dites que vous ne préférez pas car vous devez vous préserver pour votre retraite.

    Demandez, multipliez les réunions, les entretiens avec vos supérieurs pour faire ralentir la machine.

    Posez le crayon !

    « Ne pas faire » est paradoxalement une action. Et très dangereuse de surcroît. Devenez une armée de résistants. Dans l’ombre. Devenez le nombre. Rester invisibles, furtifs, insaisissables, c’est beaucoup plus inquiétant que proférer des menaces non mises à exécution. La police ne peut rien contre un ennemi fantôme.

    Pourquoi rester loyal à l’égard d’un système qui ne vous rend plus le moindre service public ? Qui vous maltraite ? Et qui ne vous laisse aucune perspective de retour à meilleure fortune puisque la France est en faillite sur sa dette sociale à votre égard, et en incapacité d’exécuter sa part du contrat social. Alors pourquoi exécuter la nôtre ?

    Mettez l’Économie à genoux sans perdre votre salaire, vos congés. Et en améliorant votre qualité de vie.

    Posez les crayons, c’est reprendre la main !

  • Le brasseur Anheuser-Busch perd 5 milliards en bourse après un partenariat avec une femme trans Raphaël Dubois - RTS

    Aux Etats-Unis, la bière Bud Light du brasseur américain Anheuser-Busch s’est associée à l’influenceuse transgenre Dylan Mulvaney. Mais son pari de miser sur l’inclusivité a raté : la marque a perdu 5 milliards de dollars en bourse suite à un boycott massif.

    “La violence de sa chute en bourse est effarante, c’est du jamais vu", s’est étonnée l’historienne et chercheuse à l’Université d’Oslo Audrey Millet, qui a décrypté cet échec marketing sur Forum.

    La marque avait conclut un partenariat avec Dylan Mulvaney, une femme transgenre qui documente sa transition de genre sur les réseaux sociaux auprès de millions d’abonnés. L’objectif des publicitaires était de revigorer la marque en se montrant plus inclusive.

    Résultat : sa maison mère, Anheuser-Busch, qui commercialise aussi la célèbre Budweiser aux Etats-Unis, a perdu 5 milliards de dollars en bourse, car la marque a subit un boycott massif par une partie des consommateurs.

    Pas le bon public-cible
    "Cette bière a déjà une histoire. Elle est peu chère, consommée par beaucoup de conservateurs, et elle est notamment la bière qui a été copiée dans l’émission des Simpson”, rappelle l’historienne. Selon elle, la marque a mal estimé qui est le public-cible auquel elle s’adresse.

    "D’autres marques ont subi de lourdes critiques, mais pas à ce point", ajoute Audrey Millet. Après un "bad buzz" comme celui-là, elle estime que "Bud Light risque simplement de changer de publicité, sans personne transgenre, car elle a compris qui est son public."

    Pour l’historienne, la marque aurait franchit une ligne rouge. Même si l’on observe une évolution des moeurs au sujet des revendications sociales, et que l’on voit de plus en plus de femmes trans dans la publicité, par exemple, la visibilisation des personnes transgenres reste très difficile, explique-t-elle.

    La masculinité toxique selon Gillette
    Ce n’est pas la première fois qu’une marque subit d’importants revers en tentant une telle stratégie. "Il y a déjà eu Gillette, la marque de rasoir, fondée en 1901 avec son slogan ’le meilleur qu’un homme puisse obtenir’ [dans le monde anglophone, ndlr] . En 2019, le marketing de Gillette change sa stratégie, après MeToo, et le slogan devient ’le meilleur qu’un homme puisse être’" rappelle Audrey Millet

    A cette occasion, la marque avait alors diffusé un clip dans lequel on voyait principalement des hommes en train de tenir des discours genrés et faire des activité caricaturalement masculines, comme s’occuper d’un barbecue, puis le clip posait la question : "Est-ce vraiment le meilleur qu’un homme puisse être ?"

    "La pub insistait sur la problème de la masculinité toxique", précise l’historienne. "Ce fut un tollé et la marque a essuyé beaucoup plus de ’dislike’ que l’inverse. Tout comme Bud Light, Gillette n’a pas choisi le bon public auquel s’adresser."

    * Polarisation autour du "wokisme"
    "Il y a une tendance aux Etats-Unis qui consiste en une véritable confrontation entre "woke" et "anti-woke". Des marques refusent ouvertement d’être woke, d’inclure plus de personnes noires, plus de femmes" rapporte Audrey Millet. Pour elle, ces marques s’adressent à un public plutôt conservateur.

    "Le combat sur le wokisme est dévoyé depuis plusieurs années. Il y une lutte entre woke et anti-woke, entre conservateurs et progressistes". Elle rappelle que "woke" veut dire "être éveillé", à savoir reconnaître les inégalités sociales et les atteintes à la démocratie, ce qui lui semble être "assez positif".

    Source : https://www.rts.ch/info/monde/13944244-le-brasseur-anheuserbusch-perd-5-milliards-en-bourse-apres-un-partenari

    #marketing à la con #bière #influenceuses #bêtise #boycott #usa #transgenrisme #transgenres #queer #woke #wokisme #bad_buzz #transgenre

  • [Plein la tête pour pas un rond] Fatima Ouassak
    https://www.radiopanik.org/emissions/plein-la-tete-pour-pas-un-rond/fatima-ouassak

    Politologue et activiste, Fatima Ouassak a formulé dans son premier ouvrage (La puissance des mères. Pour un nouveau sujet révolutionnaire, 2020) et avec l’ouverture de la maison Verdragon à Bagnolet, une proposition politique écologiste à partir d’un point de vue apparemment minoritaire et périphérique : celui des mères des quartiers populaires comme sujets politiques.

    Avec son nouvel ouvrage, Pour une #écologie pirate, elle revient plus spécifiquement sur l’instrumentalisation de l’écologie contre les habitants des quartiers populaires, et sur les obstacles politiques et symboliques à renverser pour qu’émergent d’autres trajectoires écologiques, menées à partir de ces territoires.

    Les mondes de nos ancêtres se sont déjà effondrés. Et pourtant nous sommes là, nous rions avec nos enfants. Nous résistons (...)

    #quartier_populaire #justice #migation #justice_environnementale #écologie_populaire #écologie,quartier_populaire,justice,migation,justice_environnementale,écologie_populaire
    https://www.radiopanik.org/media/sounds/plein-la-tete-pour-pas-un-rond/fatima-ouassak_15683__1.mp3

  • « Norte no te cortes ! » Mobilisations contre les coupures d’électricité à Grenade
    https://metropolitiques.eu/Norte-no-te-cortes-Mobilisations-contre-les-coupures-d-electricite-a

    Dans un contexte de précarité énergétique croissante, Céline Véniat a enquêté sur les mobilisations citoyennes et associatives contre les coupures d’électricité dans un quartier populaire de Grenade (Espagne). La précarité énergétique apparaît de manière plus pressante dans l’actualité avec la hausse des prix de l’énergie et les annonces de coupures ciblées face au risque de surexploitation du réseau. À partir d’une enquête sur les mobilisations citoyennes et associatives conduite dans la ville de Grenade, en #Terrains

    / #mobilisation, #quartiers_populaires, #énergie, électricité, #Espagne

    #électricité
    https://metropolitiques.eu/IMG/pdf/met_veniat.pdf

  • « La parole féministe de la France Insoumise devient inaudible » | Le Club
    https://blogs.mediapart.fr/les-invites-de-mediapart/blog/110423/la-parole-feministe-de-la-france-insoumise-devient-inaudible

    En plus de faire fuir les militant⋅es féministes, la parole féministe du mouvement devient inaudible. Il n’est pas admissible dans un mouvement féministe de répondre à deux entretiens dont un télévisé à une heure de grande écoute en utilisant une rhétorique anti-féministe le lendemain même de sa condamnation pour violence conjugales, de venir prendre la parole en hémicycle comme si de rien n’était et de se mettre en avant médiatiquement. Chaque prise de parole publique d’Adrien Quatennens, chaque applaudissement d’une partie d’entre vous, chaque auto-congratulation sur la façon dont vous avez géré l’affaire est une nouvelle occasion manquée de respecter le combat féministe, et provoque le départ d’une nouvelle vague de militant·es qui croient profondément dans notre programme et qui quittent pourtant le mouvement déçu·es.

    • Ça fait désormais la page de garde de Gogole Niouzes. On a des principes ou on n’en a pas. Les machos de droite, c’est sans intérêt. Les machos de gauche, « vas-y coco, c’est du bon papier ».

      Adrien Quatennens, condamné pour violences contre son ex-compagne, est réintégré au groupe LFI à l’Assemblée
      https://www.francebleu.fr/infos/politique/adrien-quatennens-condamne-pour-violences-contre-son-ex-compagne-reintegr

      Les députés La France Insoumise (LFI) ont voté ce mardi en faveur de la réintégration dans leur groupe parlementaire de leur collègue Adrien Quatennens à l’Assemblée nationale. Le député du Nord était suspendu depuis quatre mois après sa condamnation pour violences contre son ex-compagne.

    • Ca me plait pas trop de prendre parti pour Quatennens mais me semble assez aussi. Il a reconnu les faits, été suspendu à LFI et condamné par la justice, sa femme n’est plus exposée à sa violence. Pour la nature des faits reproché c’est suffisant. On est pas dans le cas d’un féminicide comme celui de Trintignan.

      Pour la crédibilité de LFI dans la lutte féministe j’ai trouvé que c’etait bien tenu chez elleux puisqu’il a ete exclu. Le parti ne se résume pas à Quatennens, pour le féminisme il y a d’autres figures que lui pour porter ce combat même si ca ne sera pas Mélanchon non plus.

    • Pas du tout envie de prendre parti pour ce type. Par contre, soutenir Clémentine Autain ou Daniele Obono, dans leur travail d’équilibriste, oui.

      Je viens de rechercher les articles au sujet des femmes de LFI, mots clef « féministes LFI », et je tombe sur des articles en paywall. Les deux premiers paragraphes contiennent les mots féministes ou femmes, puis les noms des deux ou trois males de LFI, et pour ainsi dire aucun nom de femme de ce parti, hormis parfois Clémentine Autain. Rien que ce fait, cette invisibilisation, ce choix de nommer les hommes, et d’invisibiliser les femmes sous le terme générique des « féministes » de LFI... rien que ça devrait nous donner une grosse indication de l’objectif de ces « reportages ».

      La malveillance anti-féministe a de beaux jours, surtout quand il s’agit de médire sur LFI et sur le féminisme.

  • Le printemps est inexorable ! – #RogueESR
    https://rogueesr.fr/20230406-2

    Nous relayons l’#appel de plusieurs associations et #collectifs_scientifiques_engagés sur les #questions_climatiques_et_environnementales :

    https://rogueesr.fr/wp-content/uploads/2023/04/Appel_inter-collectifs.pdf

    Lors des manifestations de ce jeudi 6 avril, nous montrerons une nouvelle fois la force vive du #mouvement_démocratique avec une solidarité et une détermination sans faille, en portant haut l’espoir et les valeurs qui nous animent.

    L’heure est grave. Quiconque se sentirait trop frappé de sidération pour apprécier la situation peut se référer aux écrits des observateurs des libertés publiques et des droits de l’humain, aux comptes-rendus des journaux progressistes, libéraux et démocrates

    Pour l’ONU, deux fois en une semaine,
    pour le Financial Times,
    pour le New York Times,
    pour Bloomberg,
    pour El País,
    pour le Washington Post,
    pour Il tempo,
    pour le Guardian,
    pour la FAZ,
    pour Human Rights Watch,
    pour la Maison Blanche,
    pour la Commission aux Droits de l’Homme (Conseil de l’Europe),
    pour Amnesty International,
    pour la Wirtschaftswoche,
    pour la défenseure des droits,
    l’heure est grave.

    Le contournement du parlement, l’arbitraire et le déchaînement des violences policières, l’usage permanent du mensonge et du choc, la rhétorique de l’ennemi de l’intérieur, la surdité de l’Élysée devant un quasi-consensus démocratique de rejet d’une (contre)-#réforme_des_retraites qui n’est pas nécessaire : tout cela constitue de graves atteintes à la démocratie et aux libertés publiques. C’est à l’aune de cette fuite en avant qu’il convient d’interpréter les menaces proférées ces derniers jours contre la Ligue des Droits de l’Homme (LDH), qui n’ont pas d’équivalent depuis sa reconstitution en 1944. Vous pouvez adhérer à la #LDH en suivant ce lien :

    https://www.ldh-france.org/adherer

    Pour autant, nous ne sommes pas les spectatrices et les spectateurs d’un désastre en cours. L’isolement et la violence du pouvoir disent aussi sa faiblesse. Ce serait une faute de nous laisser intimider et enfermer dans la stratégie de la tension portée, pour le compte du chef de l’État, par un ministre de l’Intérieur d’extrême-droite. Le mouvement social contre la réforme des retraites a cristallisé une multitude d’autres revendications. Il a été rejoint par les scientifiques et les militants qui entendent juguler le réchauffement climatique et l’effondrement du vivant, désormais criminalisés. Bien au-delà, depuis quelques jours, toutes celles et ceux qui sont attachés aux libertés publiques savent attester concrètement leur solidarité. Nous sommes nombreux, unis, déterminés.

    La place de l’Université et de la recherche dans ce grand mouvement est essentielle. Face à la violence, nous devons montrer plus que jamais notre attachement indéfectible à dire le vrai sur le monde. La temporalité dans laquelle nous nous inscrivons n’est pas celle d’un théâtre où tous les coups médiatiques semblent permis, elle n’est pas commandée par une défense réflexe face aux attaques infondées que nous subissons. Obligés par la jeunesse, obligés par les nouvelles sombres qui viennent des sciences du climat et du vivant, nous portons les valeurs de la libre discussion rationnelle, du lent rassemblement des preuves, de la transmission et de la publicité des savoirs.

    En contre-feu puissant aux pulsions mortifères ou même simplement nihilistes qui tentent d’envahir l’espace public, il s’agit aujourd’hui de nous ouvrir un avenir, en poursuivant le travail d’élaboration collective d’un horizon politique initié il y a un an, et synthétisé en 50 propositions. Par ces temps difficiles, le plus grand des dangers est la sirène du renoncement. Face à l’ampleur de l’enjeu et la noirceur des prévisions, jeter l’éponge pour l’avenir collectif n’est pas une option possible. Alors que d’autres secteurs de la société ont fortement contribué aux premières semaines de mouvement, il est temps que l’Université prenne sa part et pèse de tout son poids. Chaque heure de cours débrayée, chaque démission des tâches administratives, chaque Commission d’Examen des Vœux refusant de contribuer aux classements de Parcoursup va peser dans le bon sens. Chacun doit se poser en conscience la question : la gravité de la situation actuelle ne vaut-elle pas quelques semaines de grève totale ?

    « Le printemps est inexorable ! » Pablo Neruda, J’avoue que j’ai vécu.

  • [Les #quenouilles] #flottement
    https://www.radiopanik.org/emissions/les-quenouilles/flottement

    Le mot du jour, c’est FLOTTEMENT

    flottement

    n. m.

    Balancement, mouvement d’ondulation.

    Hésitation, indécision.

    Comlme le sillfle en crolle Quenouille Blister fleg, qui s’y flotte s’effrite. Entre deux injonstion à la rentabilité, on se laisse flotter à plein dans le studio 2 chaud comme un oeuf.

    Le duo Z&T nous explique combien elles aiment profiter des moments d’entre deux pour dégomer le patriarcat à coup de textes de feu.

    Et on se balade tranquilou entre « Les fantômes sont des piétons comme les autres » Aliette Griz, « Au bonheur des morts » de Vincianne Despret coincé dans la bibliothèque de Quenouille Margaux, les poèmes de Babouillec, une listes de mots, un morceau de « Thésaurus de l’Immensité » , des rires complices,les mots-musique des Chronique de l’inutile, une berceuse, des micros (...)

    #poésie #slam #lenteur #sève_qui_remonte #coudes_serrés #poésie,slam,quenouilles,lenteur,flottement,sève_qui_remonte,coudes_serrés
    https://www.radiopanik.org/media/sounds/les-quenouilles/flottement_15633__1.mp3

  • [Les Promesses de l’Aube] Promesses d’Orgasme(s)
    https://www.radiopanik.org/emissions/les-promesses-de-l-aube/promesses-dorgasmes

    Partant du constat que la parole autour du plaisir est encore trop souvent verrouillée ou emplie de clichés, Caroline, Léone et Violette du Canine Collectif ont créé une marionnette qui, dans un univers onirique et sensoriel, part en #quête du plaisir.

    À travers cet être manipulé à six bras, les trois artistes cherchent des réponses dans la multiplicité et la diversité des expériences et témoignages sur le sujet.

    May the Orgasme(s) be with you dans la jeudiniale...

    Interview à retrouver à partir d’ici : [54:20] Merci Léone

    #témoignage #sexualité #plaisir_féminin #transmition #témoignage,sexualité,plaisir_féminin,transmition,quête
    https://www.radiopanik.org/media/sounds/les-promesses-de-l-aube/promesses-dorgasmes_15627__1.mp3

  • Das Programm „Soziale Stadt“ soll armen Kiezen helfen – wie ist die Bilanz?
    https://www.berliner-zeitung.de/mensch-metropole/das-programm-soziale-stadt-laeuft-in-einigen-gebieten-in-berlin-aus

    4.4.2023 von Thomas Kilian - Die Berliner Armutskieze sind um eine Hoffnung ärmer. Bei 32 Fördergebieten von je etwa 20.000 Menschen im Rahmen des Städtebauprogramms „Sozialer Zusammenhalt“ (bis 2020: „Soziale Stadt“) läuft schrittweise die Förderung aus.

    Die Mehrzahl von ihnen wird ab nächstem Jahr verstetigt, d.h., Gebiete wie der Soldiner Kiez in Mitte, die Flughafenstraße in Neukölln, der Mehringplatz in Kreuzberg, das westliche Falkenhagener Feld in Spandau und 15 weitere Gebiete werden ab 2024 zwei Jahre lang auf das Auslaufen der Förderung vorbereitet. Die restlichen Gebiete folgen in spätestens fünf bzw. 10 Jahren.

    Das Förderprogramm war gemeinsam von der Europäischen Union, der Bundesrepublik Deutschland und dem Land Berlin finanziert worden. Es flossen also zeitweise für jeden eigenen Euro zwei weitere nach Berlin, kurbelten dort die Wirtschaft an und ließen die Steuerquellen sprudeln. Insgesamt etwa 30 Millionen Euro im Jahr wurden bis 2020 zur Hälfte von der EU und zu einem Sechstel vom Bund getragen.

    Danach fiel der Zuschuss aus Europa weg und das Land Berlin übernahm zwei Drittel der Kosten, während der Bund ein Drittel beisteuerte. Lange ein gutes Geschäft für die Stadt, selbst wenn in den geförderten Projekten nicht immer alles rund lief. Nun hat nach der EU auch der Bund beschlossen, dass es nicht mehr weitergehen soll. Schließlich sollen solche Bundeszuschüsse laut Grundgesetz keinesfalls zur Dauerförderung gemacht werden.

    In der Berliner Bezirkspolitik fielen die Zuständigen aus allen Wolken, als sie Ende Februar durch Gerüchte aus der Senatsbehörde für Stadtentwicklung über diese Bundesentscheidung informiert wurden. Am 15. März bestätigte Dr. Sandra Obermeyer aus der Senatsbehörde auf einer Sondersitzung des Bezirksausschusses für „Soziale Stadt“ in Mitte die Abwicklung der Förderung, erläuterte den Beschluss des Bundes und die juristischen Hintergründe.

    Die zuständigen Bundespolitiker hatten an den Kommunalpolitikern vorbei entschieden. Scheinbar ist die Bezirkspolitik nicht sonderlich vernetzt. Den engagierten Bürgern in den sogenannten Quartiersmanagementgebieten, den Trägern der Vor-Ort-Büros, der Kommunalpolitik und dem Senat bleiben jetzt nur die Auswertung der Erfahrungen und die Rettung der besten Ideen für die Zeit nach „Soziale Stadt“.
    Die „Soziale Stadt“ weckte große Erwartungen

    Das Programm war 1999 mit großen Hoffnungen gestartet. Es hatte über die bei Städtebauprogrammen üblichen baulichen Maßnahmen wie Verkehrsberuhigungen und Ausbau von Nachbarschaftszentren hinaus zwei attraktive Ziele: Zum einen sollte die Bevölkerung ermächtigt werden, sich vermehrt selbst zu verwalten. Man sprach von Empowerment. Zum anderen wollte man das soziale Abrutschen von Gebieten mit geballter Armut verhindern. Damit weckte das Programm durchaus Erwartungen an Bürgermitbestimmung und Armutsbekämpfung, die es letztlich nicht erfüllen konnte.

    Manche Aktive aus den Kiezen klagen daher darüber, dass die betroffenen Kieze ja immer noch am unteren Ende der sozialen Leiter verblieben seien. Deshalb müsse das Programm bis zur Erfüllung seiner Ziele fortgesetzt werden. In den Kiezen ist es jedoch kaum gelungen, eine breitere Bevölkerung im Sinne des Programms zu aktivieren. Die Obrigkeit träumte nämlich vom „ganz normalen Bürger“, den es zur Selbstbestimmung zu führen gelte.

    Ein ehemaliger Quartiersmanager – wie viele seiner Zunft inzwischen vom halbprekären Sozialarbeiter mit Zeitvertrag zum Landesbeamten aufgestiegen – bekannte sich dazu, dass er mitunter exzentrische Kiezbewohner bremsen musste, um der schweigenden Mehrheit gerecht zu werden. Nur kannte er diese unbekannte Mehrheit vielleicht ebenso wenig wie die von ihm ausgebremsten Aktivisten. Aber er klopfte mit diesem Selbstverständnis eine Hierarchie zu seinen eigenen Gunsten fest. Wie das strukturkonservative Beamtentum wollte er nicht auf Augenhöhe mit der aktiven Minderheit inhaltlich verhandeln.

    Letztlich war der Einfall von „Soziale Stadt“ in die Kieze ein wohlmeinender Kolonialisierungsversuch im Auftrag eines bürgerlichen Establishments. Dieser Zivilisierungsansatz bekam erst dann etwas Entspanntes, als die imperiale Verwaltung ihren Schneid verlor, weil sie zunehmend einsah, dass ihre Rezepte nicht aufgehen. Die Forschung wusste schon seit den 1930er-Jahren einiges über funktionale Teilung von Aufgaben, verschiedene Kompetenzen und unterschiedliches Ansehen in benachteiligten Kiezen. Es ist „Soziale Stadt“ eben nicht immer gelungen, an diese geradezu dörfliche Oligarchie anzuknüpfen, weil viele professionelle Akteure diese gar nicht im Blick hatten.

    Wenn sie an vorstehenden Nägeln hängen blieben, schreckten sie eher zurück. Manchmal versuchten sie auch, den Stahl auf das allgemeine Maß zu kürzen. Bürgerorganisationen aus den Vereinigten Staaten, die an besagte Forschung anknüpfen, suchen hingegen systematisch nach potenziellen „Leadern“ und bilden sie aus. Das zentrale Partizipationsinstrument von „Soziale Stadt“, der sogenannte Quartiersrat zur Entwicklung und Vergabe von Projekten, hat ob seiner bürokratischen Funktion und seiner entsprechenden Arbeitsweise dagegen mehr Bürger verschreckt als aktiviert.

    Zumindest war es immer problematisch, seine ehrenamtlichen Mitglieder bei der Stange zu halten. „Soziale Stadt“ war ein teures und umständliches Programm. Mit einem Vor-Ort-Büro und der zuständigen Aufsicht in der Verwaltung beschäftigte jedes Gebiet an die fünf Menschen, größtenteils mit Bürokratie. Immer wieder sorgten Probleme mit Abrechnungen für Zoff. Das Gehalt dieser Menschen reichte an die in Projekten ausgegebenen Mittel heran, soweit man die Baumaßnahmen außen vor lässt.

    Umfang des Projektes war zu klein

    Die Projekte selbst hatten dabei einen Umfang, der von vornherein überhaupt keine effektive Armutsbekämpfung zuließ. Insgesamt wurden so weniger als fünf Euro pro Monat und Bewohner ausgegeben. Zwar gibt es in einigen Gebieten im Bereich des Stadtzentrums nun Aufwertungstendenzen, aber daran ist weder das Geld aus den Fördertöpfen schuld noch die angesiedelten, selbst mittellosen Künstler. Vielmehr treibt die Konkurrenz auf dem engen Wohnungsmarkt die benachteiligten Bevölkerungsteile an den Stadtrand, etwa nach Spandau oder Marzahn.

    Diese Randwanderung vollzieht sich aber nur langsam, weil angesichts der Wohnungsknappheit gerade die Ärmeren nur umziehen, wenn sie es nicht vermeiden können. Der Quartiersrat im Soldiner Kiez wollte auch etwas gegen die unzureichende Alphabetisierung an den drei Grundschulen im Gebiet unternehmen. Der Etat hätte aber höchstens für eine zusätzliche Lehrkraft für mindestens vier Dutzend Klassen genügt. Man muss dem Gremium eine gewisse Betriebsblindheit unterstellen, weil mit der Zeit eben die Ideen für sinnvolle Projekte ausgegangen waren.

    Kreativere Projekte waren eingegangen, als noch jeder Vorschläge einreichen durfte. Aber irgendwann waren die Behörden – auch bei anderen Projektvergaben in der Stadt – auf den Gedanken verfallen, dass die handverlesenen Bürgergremien die Projektideen nicht nur auswählen, sondern auch noch selbst entwickeln sollten. Die Obrigkeit wollte wohl verhindern, dass sich findige Profiteure selbst einen Auftrag stricken. Nur kam es dann immer häufiger vor, dass sich auf Ausschreibungen überhaupt kein Träger meldete, der sich den Vorstellungen des Vergabegremiums und den erheblichen bürokratischen Anforderungen des Programms gewachsen fühlte.

    Die Aufmerksamkeit von „Soziale Stadt“ in den Bezirken hat nicht zuletzt Gründe im kommunalen Haushalt. Die Bezirke bekommen jeder jährlich eine dreistellige Millionensumme vom Senat. Eigene Einkünfte haben sie nicht. Das allermeiste Geld geht für Pflichtausgaben drauf. Der Bezirk betreibt das Sozialamt, das Bauamt, das Straßen- und Gartenbauamt etc. Frei verfügbar sind vom Gesamtbetrag ein bis zwei Prozent. Nur mit diesem Geld können die Bezirkspolitiker über ihre Funktion als Amtsleiter hinaus Politik machen. Die bescheidene Million von „Soziale Stadt“ für jedes Gebiet ist daher für den Gestaltungswillen der Kommunalpolitiker und auch mancher Gremienfüchse aus der Bürgerschaft ein Segen, gerade wenn sie als Verwaltungschefs oder auch sonst für sich und andere keine befriedigende Figur abgeben.

    Nach dem Programm ist vor dem Programm

    Das Grundproblem für die projektgetriebene Kommunalpolitik gerät häufig aus dem Blick: Einerseits gewährt man den Bezirken und auch Kommunen sonstwo in Deutschland allerlei Projektmittel aus der Kasse von EU, Bund und Land, andererseits schnüren die spendablen Sugardaddys den Kommunen die Finanzen ab, indem sie Gemeinden und Bezirken keinen auskömmlichen Teil der Steuereinnahmen zuteilen. Der Zwang, sich dann der Förderprojekte zu bedienen, lenkt die Kommunen in Richtung der Wünsche der europäischen sowie der bundes- und landespolitischen Eliten.

    Der Stadtbaurat von Mitte, Ephraim Gothe, rechnete etwa auf der besagten Ausschusssitzung vor, dass die Programme zur Gewaltprävention aufgrund der Silvesterereignisse finanziell ziemlich genau das Geld erbrächten, das der Bezirk angesichts aktueller Sparzwänge in der Jugendarbeit hätte streichen müssen. Generell gilt: Nach dem Programm ist vor dem Programm. Denn die Probleme in den armen Kiezen bleiben.

    „Soziale Stadt“ hat für die Säue, die so durchs Dorf gejagt werden, ein langes Leben gehabt. Ein neues Programm hätte den Vorteil, dass es wieder eine gewisse Begeisterung wecken könnte. Wie es heißt, wohnt allem Anfang ein Zauber inne. Der Soziologe denkt an den Hawthorne-Effekt, nach jener Fabrik, wo allein die Anwesenheit der Beobachter die Produktivität steigerte. Nur kommen heute Herausforderungen aus anderer Richtung. So wird in Mitte und einigen anderen Bezirken im Augenblick ein Klimaplan ausgearbeitet, gefördert von einem Bundesprogramm. Zur Umsetzung wird es abermals Zuschüsse bedürfen.

    Die armen Kieze sind häufig vom Klimawandel besonders betroffen. Gleichzeitig werden Kiezblocks zur Verkehrsberuhigung auch von gerade ärmeren Kiezen installiert. Den aufmerksamen Bürgern bleibt also auf jeden Fall etwas zu tun. Es besteht nur die Gefahr, dass die Erfahrungen von „Soziale Stadt“ überhaupt nicht bei den neuen Projekten ankommen. Denn diese setzen andere Akzente. Empowerment ist erst einmal gar nicht mitgedacht, könnte aber als Querschnittsaufgabe gerade in der Kommunalpolitik geläutert fortgesetzt werden.

    Der Soziologe Thomas Kilian zog 1995 in den Soldiner Kiez. Seit 2004 engagiert er sich im Bürgerverein Soldiner Kiez e.V. Der Verein hat vom Städtebauförderungsprogramm „Soziale Stadt“ profitiert, aber manchmal auch unter dessen Schwächen gelitten.

    Das ist ein Beitrag, der im Rahmen unserer Open-Source-Initiative eingereicht wurde. Mit Open Source gibt der Berliner Verlag freien Autorinnen und Autoren sowie jedem Interessierten die Möglichkeit, Texte mit inhaltlicher Relevanz und professionellen Qualitätsstandards anzubieten. Ausgewählte Beiträge werden veröffentlicht und honoriert.

    #Europa #Berlin #Stadtentwicklung #Armut #Quartiersmsnagement