• Cittàslow : les villes lentes contre la frénésie
    http://carfree.free.fr/index.php/2008/03/04/cittaslow-les-villes-lentes-contre-la-frenesie-automobile
    via "Le changement par la consommation" #aménagement #territoire #urbain #qualité-de-vie

    En 1986, Carlo Petrini fondait l’association Slowfood, pour promouvoir une nourriture respectueuse de la biodiversité et des traditions locales. En 1999, dans la foulée de ce concept né en Italie et dont le logo représente un escargot, a été créée Cittaslow (villes lentes), l’association soeur de Slowfood, qui étend cette philosophie à toutes les facettes de la vie en société. Ainsi, en plus du volet gastronomique, le mouvement Cittaslow implique toute une réflexion autour des traditions locales, de l’aménagement du territoire, de la mobilité, de l’hospitalité et du bien-être en général. Autant de critères d’excellence auxquels doivent répondre les villes qui s’engagent dans ce processus en signant le protocole d’adhésion au Cittaslow.

    • En 7 ans, de nombreuses avancées sont à enregistrer…aussi bien d’un point de vue économique (avec très souvent, le développement d’un tourisme responsable) qu’en matière d’environnement. Le réseau qui regroupe plus de 100 villes de moins de 60.000 habitants réparties dans 10 pays, permet de partager des idées et des expériences.

      Ainsi, à Orvieto (Italie), le réseau de bus a été densifié, des parkings ont été construits aux bords de la ville et des zones piétonnes et pistes cyclables ont également vues le jour. A Waldkirch, en Allemagne, c’est un parc d’activité, mixant aussi bien des habitations que des bureaux, qui est sorti de terre avec une approche bioclimatique : orientation des bâtiments, toitures végétales, récupération des eaux de pluie, géothermie, isolation renforcée, matériaux « propres »…

      En Espagne, à Palafrugell, c’est un programme ambitieux de sensibilisation des citoyens à la gestion des déchets et au compost qui a été mis en place. En Nouvelle Zélande, c’est une communication pratique orientée vers les citoyens pour lutter contre le réchauffement climatique qui a été mise en place !

      Au final, ces villes, tout en ayant parfaitement conscience du monde dans lequel elles vivent, ont réussi à se développer de manière harmonieuse et beaucoup plus en phase avec leur environnement.

      A l’approche des élections municipales, en France, j’espère que certains prétendants auront comme ambition de rejoindre ce mouvement des « villes lentes » car au final, l’économie locale est renforcée, les habitants se sentent mieux dans leur environnement et des projets ambitieux peuvent être lancés.