• Note périmétrique I : Lambersart comme collection de lotissements
    http://onpk.net/index.php/2021/04/05/806-note-perimetrique-i-lambersart-comme-collection-de-lotissements

    Lambersart serait une ville de la banlieue lilloise. Je dis serait parce qu’il s’agit plutôt d’une collection de lotissements, un patchwork urbain où chaque quartier a été grignoté successivement sur des terrains agricoles. Préservé de l’industrie qui l’entourait (plutôt située à Lomme ou...

    #Quarantaine_2021

  • Covid-19 : malgré la quarantaine, des passagers d’un vol international à l’origine de multiples chaînes de contamination – Réalités Biomédicales
    https://www.lemonde.fr/blog/realitesbiomedicales/2021/03/22/covid-19-malgre-la-quarantaine-des-passagers-dun-vol-international-a-lorigin

    L’histoire se déroule en Nouvelle-Zélande, pays qui pratique une stratégie d’isolement et de mise en quatorzaine à ses frontières dans le but d’éliminer le coronavirus SARS-CoV-2. Le 18 septembre 2020, un cas de Covid-19 est identifié. Le patient est un des passagers d’un vol international en provenance d’Inde.À sa descente d’avion, cet homme (G) avait pourtant été soumis à une période de 14 jours d’isolement dans un hôtel de Christchurch et avait été testé négatif à deux reprises à un test PCR, en l’occurrence trois et douze jours après son arrivée. À la fin de la quatorzaine, le 11 septembre, il prend un vol intérieur pour se rendre à Auckland. C’est là, après qu’il ait présenté des symptômes, que l’on découvre qu’il est infecté par le SARS-CoV-2. Ce passager (G) fait partie d’un groupe de 149 ressortissants néo-zélandais, ou résidents permanents, de retour au pays le 27 août 2020. Il a voyagé à bord d’un Boeing 747 de New Delhi (Inde) à Christchurch (Nouvelle-Zélande) avec escale à Nadi aux îles Fidji.
    Cet homme n’est pas le seul passager du vol international à destination de Christchurch à avoir été testé positif pour le SARS-CoV-2. Au total, huit personnes sont dans ce cas, dont trois passagers ayant voyagé de New Delhi à Nadi à seulement deux rangées les uns des autres. Nous les désignerons par les lettres A, B et C. Tous les passagers ont observé une distanciation physique dans cet avion dont le taux d’occupation avoisinait 35 %, les passagers étant régulièrement espacés dans la cabine. Le voyageur C a été testé positif le 8 septembre 2020, deux jours après avoir présenté des symptômes, soit une dizaine de jours après son arrivée en Nouvelle-Zélande. Cette chronologie laisse donc à penser qu’il a été contaminé lors du vol d’Inde vers la Nouvelle-Zélande par le passager A ou le passager B. Ces derniers ont eux-mêmes pu être contaminés avant ou durant le vol. Tous les passagers étaient tenus de porter un masque durant le vol, l’équipage respectant les mesures barrières.À leur arrivée à Christchurch, les passagers ont été débarqués par groupes de dix afin de respecter la distanciation physique dans le terminal de l’aéroport. Chacun d’eux a alors reçu un masque chirurgical. Tous les passagers ont ensuite été transférés par autobus dans l’hôtel Crowne Plaza servant de centre d’isolement et de mise en quarantaine. Chaque chambre avait une salle de bain et ne possédait pas de balcon. Lorsque le passager C est détecté positif pour le SARS-CoV-2, cela fait douze jours qu’il est confiné dans sa chambre d’hôtel. Il est alors placé dans une section à part de l’établissement. Avant cela, sa chambre était mitoyenne de celle qu’occupaient un adulte et un enfant, également passagers du vol en provenance d’Inde et donc eux aussi maintenus en quarantaine. Ces deux personnes, baptisées D (adulte) et E (enfant), qui ont été testées négatives pour le SARS-CoV-2 à deux reprises, n’ont pas présenté de symptômes lorsqu’elles étaient encore dans l’établissement hôtelier. Un test PCR effectué sur chacune d’elles après leur quarantaine est cependant revenu positif. L’adulte et l’enfant ont probablement été infectés durant leur séjour à l’hôtel, estiment les auteurs de cette enquête épidémiologique publiée le 18 mars 2021 dans la revue en ligne Emerging Infectious Diseases.

    #Covid-19#migrant#migration#sante#contamination#voyageaerien#circulation#frontiere#epidemiologie#confinement#quarantaine#depistage

  • Covid-19 : l’Allemagne va classer la France en « zone à haut risque » et mettre en place des restrictions aux frontières
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/03/26/coronavirus-l-allemagne-va-classer-la-france-en-zone-a-haut-risque_6074494_3

    Covid-19 : l’Allemagne va classer la France en « zone à haut risque » et mettre en place des restrictions aux frontières « Lorsqu’on observe les taux d’incidence, c’est une nécessité », a dit Angela Merkel. Pour se rendre en Allemagne, il faudra au minimum un test négatif. L’Allemagne va classer la France en « zone à haut risque » face à la pandémie de Covid-19, ce qui devrait entraîner des restrictions à l’entrée sur son territoire, a rapporté, jeudi 25 mars au soir, Angela Merkel. « Lorsqu’on observe les taux d’incidence, c’est tout simplement de fait une nécessité (…), un processus pratiquement automatique », a déclaré la chancelière allemande, lors d’une conférence de presse à Berlin dans le cadre d’un sommet de l’Union européenne (UE) en visioconférence consacré à la lutte contre le Covid-19. « Il ne s’agit pas ici d’une décision politique, mais on constate l’évolution du taux d’incidence, et lorsque ce taux – comme c’est ici le cas – dépasse pendant longtemps le seuil des 200, alors cela entraîne un classement en zone à haut risque. »
    Jusqu’ici, seul le département de la Moselle, frontalier de l’Allemagne, est classé par l’Allemagne en « zone à haut risque ». La France était déjà en « zone à risque », mais ce niveau supérieur – qui a été créé par l’institut de santé Robert-Koch il y a quelques semaines avec l’émergence des variants – implique d’importantes restrictions de circulation, allant de l’obligation de présenter un résultat de test négatif (de moins de quarante-huit heures) à l’entrée sur le territoire allemand à la mise en quarantaine en Allemagne pendant dix jours, voire à l’imposition de contrôles stricts aux frontières. De tels contrôles ont été mis en place par l’Allemagne tout dernièrement avec la Pologne et, avant cela, avec la République tchèque et le Tyrol autrichien.En revanche, pour la Moselle, département frontalier des régions allemandes de Sarre et Rhénanie-Palatinat, les deux pays se sont mis d’accord pour un système plus souple de contrôles aléatoires et de tests antigéniques pour les travailleurs frontaliers. Et Mme Merkel avait laissé entendre que la France pourrait bénéficier de ce traitement de faveur et éviter des contrôles aux frontières stricts.
    Le ministre des affaires étrangères français, Jean-Yves Le Drian, a annoncé, vendredi matin, sur Franceinfo que le dispositif prévoyait « des contrôles aléatoires sanitaires plus renforcés que ce qui existait jusqu’à présent, avec tests obligatoires et quarantaine conseillée ». Pour les travailleurs frontaliers, des discussions sont en cours avec les régions concernées pour « essayer d’adapter le mieux possible [ces mesures] et faire en sorte que ces salariés soient le moins pénalisés possible ». « Mais il y aura obligation de tests sanitaires », a-t-il tout de même noté.L’inquiétude, de part et d’autre de la frontière, grandit. Des députés français et allemands ont demandé dans le même temps de « convoquer le plus rapidement possible (…) une réunion extraordinaire du Comité franco-allemand de coopération transfrontalière » face au durcissement en vue « des règles restrictives dans les bassins de vie transfrontaliers entre la France et l’Allemagne ».

    #Covod-19#migrant#migration#france#allemagne#frontiere#test#tauxincidence#restrictionsanitaire#travailleurmigrant#travailleurfrontalier#quarantaine

  • Covid-19 : l’Australie veut établir une « bulle de voyage » avec Singapour
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/03/14/covid-19-l-australie-veut-etablir-une-bulle-de-voyage-avec-singapour_6073066

    Covid-19 : l’Australie veut établir une « bulle de voyage » avec Singapour
    Le tourisme international, qui représentait 30 milliards d’euros par an pour l’économie australienne, a été réduit à néant par la crise sanitaire.
    L’Australie « travaille avec Singapour » à l’établissement d’une « bulle de voyage » entre les deux pays pour le mois de juillet, afin de relancer le secteur du tourisme, anéanti par l’épidémie de Covid-19. Le vice-premier ministre australien, Michael McCormack, a annoncé ce plan dimanche 14 mars à la télévision publique ABC : « Au fur et à mesure que le vaccin sera déployé, non seulement en Australie mais dans d’autres pays, nous rouvrirons davantage de bulles », a-t-il assuré.L’Australie avait fermé ses frontières dès le début de la pandémie afin d’empêcher toute flambée épidémique sur son territoire. Les personnes ne détenant pas la citoyenneté australienne ne pouvaient entrer dans le pays, sauf exception.
    L’accord devrait permettre aux Australiens et aux Singapouriens qui ont été vaccinés contre le Covid-19 de voyager entre les deux pays sans avoir à observer de quarantaine, selon The Sydney Morning Herald. Canberra espère que des visiteurs de pays tiers, voyageant pour les études ou les affaires, et des citoyens rentrant au pays puissent passer leurs deux semaines de quarantaine à Singapour avant de s’envoler vers l’Australie.
    De son côté, Singapour, qui a déjà ouvert sa frontière à quelques pays qui ont maîtrisé l’épidémie, y compris l’Australie, a confirmé être en « pourparlers avec l’Australie » à ce sujet ; la cité-Etat a tenu à préciser qu’elle n’était « pas en discussion [pour devenir] un centre de quarantaine ou un centre de vaccination ».L’Australie a déjà mis en place une « bulle de voyage » à sens unique avec la Nouvelle-Zélande, permettant aux Néo-Zélandais de se rendre en Australie sans quarantaine, même si ce programme a été suspendu à plusieurs reprises lors des résurgences épidémiques. Avant la pandémie, le tourisme international représentait environ 45 milliards de dollars australiens (30 milliards d’euros) par an pour l’économie australienne.

    #Covid-19#migrant#migration#australie#nouvellezelande#singapour#bullevoyage#sante#quarantaine#vaccination#tourisme#economie#frontiere#passeportvaccinal

  • Protection des migrants en Méditerranée : le Conseil de l’Europe s’alarme des politiques migratoires de l’UE
    https://www.lemonde.fr/international/article/2021/03/09/protection-des-migrants-en-mediterranee-le-conseil-de-l-europe-s-alarme-des-

    Protection des migrants en Méditerranée : le Conseil de l’Europe s’alarme des politiques migratoires de l’UE. Dans un rapport publié mardi, l’instance européenne épingle le « manque de volonté des Etats européens » d’établir des politiques de protection, qui cause la perte de « milliers de vies humaines ».Refoulements d’embarcations, naufrages plus fréquents…, la situation des migrants qui traversent la Méditerranée s’est détériorée en 2020, aggravée par la crise sanitaire. Le Conseil de l’Europe a vilipendé mardi 9 mars le « manque de volonté des Etats européens » d’établir des politiques de protection, qui cause la perte de « milliers de vies humaines ».
    « Depuis des années, les pays d’Europe se sont engagés dans une course vers l’abîme, pour maintenir hors de nos frontières les personnes ayant besoin de notre protection, avec des conséquences désastreuses », déplore Dunja Mijatovic, commissaire aux droits de l’homme du Conseil de l’Europe, en introduction d’un rapport publié mardi. « Leur réponse est l’un des exemples les plus flagrants de la façon dont les mauvaises politiques migratoires portent atteinte aux droits humains et coûtent la vie à des milliers d’êtres humains. »
    Le document dresse le bilan de la mise en place des recommandations publiées en 2019, dans un précédent rapport, par le Conseil de l’Europe. Et le constat est sans appel : « La situation des droits humains dans la région méditerranéenne reste déplorable », et s’est « encore détériorée ». Sur la période observée, entre juillet 2019 et la fin de 2020, plus de 2 600 décès ont été recensés par l’Organisation internationale pour les migrations (OIM). Le rapport rappelle que ce chiffre est sans doute sous-estimé, les noyades se produisant bien souvent hors des radars. « Les naufrages en Méditerranée demeurent tragiquement fréquents. » Le Conseil de l’Europe énumère plusieurs raisons à la détérioration de la situation, notamment « le retrait progressif des navires affrétés par les Etats », en même temps que les entraves, administratives et judiciaires, posées aux opérations de sauvetage menées par les organisations non gouvernementales (ONG). « L’approche des Etats consiste encore à limiter le travail vital des ONG, plutôt que de considérer qu’elles comblent les lacunes laissées par leur propre désengagement. »
    L’institution estime que ce désengagement des Etats européens vise à « accroître la possibilité » que les personnes en mer soient interceptées par les garde-côtes libyens et reconduites dans ce pays, malgré les « graves violations des droits humains » qui y sont commises contre les migrants. Certains pays n’ont d’ailleurs pas hésité à signer ou renouveler des accords avec Tripoli, et à « externaliser » certaines responsabilités.
    « Développer des voies de migration sûres et légales » Elle dénonce également la pratique, « en augmentation », des refoulements d’embarcations de migrants, documentée dans le cas des autorités maltaises, grecques et chypriotes, et suspectées de la part de l’agence Frontex. Le Conseil de l’Europe souligne que le contexte d’épidémie de Covid-19 a encore dégradé la situation : ainsi, en novembre 2020, un navire a été utilisé pour maintenir 1 195 migrants en quarantaine au large de la Sicile, et les délais de débarquement ont été allongés pour d’autres bateaux, quand les ports n’étaient pas tout simplement rendus inaccessibles.
    Le rapport invite les Etats européens à « développer des voies de migration sûres et légales », par exemple en généralisant les « visas humanitaires », encore « sous-utilisés », ou en assouplissant les règles permettant le regroupement familial. De telles réformes permettraient de limiter les « trafics et la traite d’êtres humains ».En conclusion, Mme Mijatovic appelle les pays membres du Conseil de l’Europe, tous signataires de la Convention européenne des droits de l’homme, à prendre des mesures pour préserver la vie des migrants tentant de traverser la Méditerranée. « Il s’agit là d’une question de vie ou de mort – et il en va de la crédibilité de l’engagement des pays européens en faveur des droits humains », prévient-elle.

    #Covid-19#migrant#migration#UE#conseildeleurope#politiquemigratoire#pandemie#politiquemigratoire#sante#mortalité#traite#regroupementfamilial#droit#visahumanitaire#quarantaine

  • Hotel quarantine rollout in England ’an absolute joke’, says border official | World news | The Guardian
    https://www.theguardian.com/world/2021/feb/15/hotel-quarantine-rollout-in-england-an-absolute-joke-says-border-offici
    https://i.guim.co.uk/img/media/3fbd3de72fc39d8b28973da340f56c9a8adc7e0c/0_458_3450_2071/master/3450.jpg?width=1200&height=630&quality=85&auto=format&fit=crop&overlay-ali

    Border staff received guidelines on how to execute England’s new “red list” quarantine rules in an email two and a half hours before they came into force in a rollout that one worker described as “an absolute joke”.
    British and Irish nationals or UK residents arriving from a list of 33 countries are now required to book a 10-day quarantine package costing £1,750 per adult, as the government seeks to limit the spread of new and potentially more dangerous coronavirus variants arriving from abroad.Border Force sources told the Guardian that all immigration control staff had received a lengthy email with five attachments, detailing official guidance for carrying out the new checks at the border, at 9.25pm on Sunday. The rules came into effect at midnight.Significant numbers of staff would not have seen the email when they started their shifts on Monday, the sources said. One Border Force operative on duty at Heathrow airport during the first day of the checks described the process as “an absolute joke”. The Home Office has been approached for comment.
    Arrivals who have been in a red-list country in the last 10 days queue in a separate lane from other travellers at one of five airports. The significant majority on Monday arrived at Heathrow.Immigration control staff must check each traveller’s completed passenger locator form, hotel quarantine booking, a confirmed negative Covid test and evidence of two additional test bookings for while they are in quarantine

    #Covid-1ç#migrant#migration#grandebretagne#sante#frontiere#quarantaine#depistage#hotelquarantaine#variant

  • « Viser l’objectif zéro Covid constitue un moyen clair de traverser la pandémie en minimisant les dégâts »
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2021/02/15/viser-l-objectif-zero-covid-constitue-un-moyen-clair-de-traverser-la-pandemi

    Nous faisons partie d’un groupe de scientifiques internationaux qui approuvent cette stratégie, comprenant aussi bien des épidémiologistes et des immunologues que des politistes, des sociologues et des économistes, et dont certains ont récemment publié un appel similaire dans The Lancet ou sont à l’origine de « No Covid », une initiative allemande qui prépare déjà des outils permettant de l’appliquer efficacement. Eliminer le virus sur l’ensemble du continent européen peut sembler impossible. Nous pensons pourtant être capables d’y parvenir en définissant des mesures et des normes communes de santé publique pour instaurer puis protéger des « zones vertes » où le virus y est maîtrisé. Plus ces zones seront de taille réduite, plus vite elles pourront retrouver un fonctionnement normal et éviter des mesures contraignantes.
    Toutefois, ce zonage doit être politiquement et socialement acceptable, et il faut disposer des moyens de le faire respecter localement : chaque pays devra donc l’établir de façon pragmatique. La France pourra, par exemple, opter pour un zonage par département ou par région, l’Allemagne par Landkreis ou par Land, tandis qu’un pays comme le Danemark pourra choisir d’être considéré comme une seule zone. De façon encore plus fine, une métropole pourra, quand c’est possible, être considérée comme une zone. Une zone devient verte lorsque le taux de transmission en son sein est proche de zéro. Elle est alors en mesure de revenir progressivement à la normale : les écoles, les restaurants, les lieux culturels et les autres entreprises peuvent rouvrir complètement. Les voyageurs peuvent circuler librement entre les zones vertes ; en revanche, il faudra veiller, par des restrictions sur les déplacements, à éviter la réintroduction du virus et, en cas de reprise des infections, déclencher des mesures préventives ciblées, rapides et cohérentes.
    Les voyageurs en provenance de zones non vertes seront tenus à leur arrivée de présenter un test négatif et d’observer une quarantaine. Il faudra en outre un système efficace de dépistage-traçage à l’intention des personnes ayant un motif impérieux de se déplacer, et porter une attention particulière aux lieux accueillant un grand nombre de visiteurs. Plus il y aura de zones vertes, plus le soutien pourra se concentrer vers les autres zones afin de leur permettre de devenir vertes à leur tour. On imagine ainsi une Europe parsemée de zones vertes où les résurgences sont rapidement maîtrisées par des mesures locales.

    #Covid-19#migrant#migration#UE#zonage#frontiere#circulation#sante#depistage#quarantaine#trancking#zerocovid

  • Covid-19 : comment l’Australie et la Nouvelle-Zélande réussissent à éradiquer le virus sur leur territoire
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/02/15/covid-19-comment-l-australie-et-la-nouvelle-zelande-reussissent-a-eradiquer-

    Viser un taux d’incidence faible de l’ordre de 10 cas pour 100 000 habitants, très peu pour la Nouvelle-Zélande et l’Australie. Les deux pays océaniens estiment que, pour garder le contrôle sur l’épidémie, il faut tendre vers un objectif zéro. Wellington suit une politique « d’élimination » du Covid-19. Canberra de « neutralisation agressive ». Sous ces différences sémantiques se cache une même stratégie : empêcher toute circulation du virus sur le territoire national en écrasant la moindre flambée épidémique. Fin janvier, l’Institut Lowy de Sydney, qui a évalué la qualité de la gestion de la pandémie par une centaine de pays sur la base de six critères, a classé la Nouvelle-Zélande première, l’Australie huitième et la France soixante-treizième.
    Pierre angulaire de ce succès des antipodes : la fermeture des frontières aux étrangers non résidents et la mise en quatorzaine obligatoire de toute personne entrant dans le pays. Un système instauré précocement, dès le mois de mars 2020, et particulièrement étanche. Les voyageurs, qui pendant les premières semaines avaient été autorisés à s’auto-isoler, ont rapidement été envoyés dans des « hôtels de quarantaine » surveillés par la police et l’armée. « C’est un élément fondamental de notre politique de neutralisation, explique l’infectiologue australien Paul Griffin. Ces établissements agissent comme des barrières de protection vis-à-vis de notre population. Evidemment, le système n’est pas parfait. Il y a parfois des fuites. Mais, dès lors qu’elles sont rares, nos services sanitaires peuvent déployer efficacement nos autres outils de défense comme les technologies de traçage. »
    Pendant leur quatorzaine, les voyageurs sont testés à deux reprises. Depuis l’apparition des nouveaux variants, les fonctionnaires et salariés en contact avec ces personnes doivent se plier à des tests quotidiens. Grâce à ce cordon sanitaire frontalier, la plupart des habitants de ces pays n’ont subi qu’un confinement de quelques semaines depuis le début de la pandémie.
    « Coupe-circuits » En Nouvelle-Zélande, c’est le 23 mars que la première ministre, Jacinda Ardern, a donné quarante-huit heures à ses concitoyens pour se préparer à la fermeture de tous les magasins non essentiels et des écoles. L’archipel n’enregistre alors pourtant que quelques dizaines de cas quotidiens. Il faut « frapper vite et fort », martèle l’élue travailliste, qui vient de faire le pari de l’élimination, à contre-courant des autres pays occidentaux, qui misent soit sur un « contrôle de la courbe », soit sur l’immunité collective. Ce confinement strict durera un peu plus d’un mois avant d’être levé à pas comptés. Entre-temps, le virus a effectivement été éradiqué du sol « kiwi ». De l’autre côté de la mer de Tasman, Canberra a opté pour un confinement plus souple, mais a atteint pratiquement le même résultat. En mai, le Covid-19 a quasiment disparu sur l’île-continent. Depuis, les cas d’infection acquise localement sont rares et ils proviennent systématiquement de brèches dans le dispositif frontalier.

    #Covid-19#migrant#migration#australie#nouvellezelande#sante#frontiere#depistage#quarantaine#insularité#confinement#cordonsanitaire

  • Nouvel An lunaire : à Shanghaï, le Covid-19 et les mesures sanitaires privent les familles de retrouvailles
    https://www.lemonde.fr/international/article/2021/02/12/maman-quand-est-ce-que-tu-rentres-a-shanghai-le-nouvel-an-lunaire-sans-joie-

    Liang Yuzhi a l’œil triste quand elle pense au Nouvel An lunaire qu’elle s’apprête à passer sans ses enfants. Originaire du Henan, une province pauvre du centre de la Chine, elle travaille de nuit dans un petit restaurant de fondue épicée, à Shanghaï. Ses trois enfants sont élevés par sa belle-mère, à 700 kilomètres au nord-ouest, dans leur village du Henan. Elle les appelle tous les jours en visio, sur WeChat, le réseau social dominant en Chine. « Ma plus grande me demande à chaque fois : “Maman, quand est-ce que tu rentres ?” C’est vraiment dur. J’espère pouvoir passer les voir après la fête du printemps, ou en mars peut-être. » Car pour l’instant, rentrer dans son village relève du parcours du combattant : tests PCR obligatoires au départ de Shanghaï, à l’arrivée sur place, et quatorze jours de quarantaine au village.
    Pour éviter de nouvelles contaminations, la Chine a décidé d’imposer des restrictions préventives, à l’approche du Nouvel An lunaire, le vendredi 12 février, plus grande migration humaine au monde. Chaque année, la Chine enregistre 3 milliards de voyages pendant cette période. En janvier 2020, 5 millions d’habitants de Wuhan avaient déjà quitté la ville lors de l’annonce du confinement, deux jours avant le Nouvel An lunaire, favorisant la diffusion du virus aux quatre coins de la Chine et du monde. Depuis, Pékin a largement contrôlé l’épidémie grâce à des mesures drastiques incluant confinement et tests massifs dès l’apparition de nouveaux foyers. Mais en janvier, plusieurs milliers de cas dans la capitale chinoise, à Shanghaï, dans le Hebei ou le nord-est de la Chine, ont poussé les autorités à confiner à nouveau des dizaines de millions de personnes. Dans la foulée, Pékin a imposé des restrictions pour les sept jours de congé de la fête du printemps (Chunjie, en chinois), du 11 au 17 février.
    Mme Zhu, 50 ans, balayeuse dans le district de Baoshan, au nord de Shanghaï, a reçu un appel du chef du village fin janvier. « Il m’a dit de ne même pas essayer de rentrer, témoigne cette femme originaire de l’Anhui, une province pauvre à l’ouest de Shanghaï. Je ne gagne déjà pas beaucoup, alors prendre plus d’un mois de congés pour faire la quarantaine, je ne pouvais pas. Et il aurait encore fallu dépenser de l’argent pour ces tests. » Non remboursés, ils coûtent 120 yuans (15 euros) dans les hôpitaux publics de Shanghaï. Outre les coûts difficiles à assumer pour les plus pauvres, les restrictions sont aussi plus sévères dans les campagnes. La Commission nationale de la santé a imposé une quarantaine à la maison pour tous ceux qui rentrent dans des villages, alors qu’un test négatif suffit pour les villes. Certaines provinces ont même renforcé ces règles en imposant un isolement surveillé à l’hôtel. Une approche justifiée officiellement par la difficulté à contrôler l’application des règles et à tracer la population dans les zones rurales, mais qui frappe plus durement les travailleurs migrants ruraux (les nong mingong), déjà les plus précaires en Chine.

    #Covid-19#migrant#migration#chine#religion#circulation#migrationinterne#test#quarantaine#travailleurmigrant#restrictionsanitaire#rural#sante#contamination

  • « Ceci n’est pas un complot »…
    L’exploitation politicienne d’une “crise sanitaire”

    Pendant 9 mois, le réalisateur Bernard Crutzen a observé ce que des médias belges disent – ou taisent – à propos du Covid. Avec, pour résultat, un documentaire qui dérange. Celui-ci peut être visionné gratuitement via le lien repris à la fin de cet article.

    https://vimeo.com/504845318

    Initialement, l’avant-première mondiale du film était programmée pour la 11e édition du Tournai Ramdam Festival dont on sait qu’elle a, comme tant d’autres activités, été, elle aussi, sacrifiée sur l’autel des mesures imposées dans le cadre de la crise sanitaire.

    La sortie sur grand écran se fera attendre mais tout un chacun peut désormais visionner le docu sur la Toile, via les plateformes Youtube ou Vimeo. Il serait dommage de s’en priver car la qualité de la réalisation est à la hauteur du travail déployé durant 36 semaines par le journaliste-réalisateur.

    Le verviétois Bernard Crutzen connaît bien la ville de Tournai pour avoir étudié à l’IHECS, alors que l’école avait encore ses quartiers à Ramegnies-Chin. Il y effectua deux années entrecoupées, de 1981 à 1982, par sa participation à la Course autour du monde qui l’amena à découvrir de nouveaux horizons et à s’ouvrir à d’autres cultures.

    Comme beaucoup d’Ihecsiens à l’époque, c’est dans la Cité du Doudou qu’il a terminé ses études.
    Depuis, il n’arrête plus de tourner, autour du monde toujours, mais aussi avec sa caméra qui reste son moyen d’expression de prédilection. Il a réalisé un nombre assez impressionnant de films et documentaires dont l’un d’entre eux – « Malaria Business » – avait été présenté lors d’un précédent Ramdam Festival à Tournai, il y a quatre ans.

    L’idée de son dernier documentaire lui est venue alors qu’il projetait d’aller rendre visite à ses parents fin mars, lorsque la pandémie était déjà à la une de tous les médias. Sa maman lui avait adressé u
    n message l’incitant à renoncer à son projet de l’emmener, elle et son mari, faire le tour du quartier à pied car « cela pourrait être dangereux et… incivique ».
    « Incivique, un mot qu’elle a dû entendre à la télé… » , pensa Bernard. Celui-ci s’est aussi inquiété de constater à quel point son père – médecin à la retraite – perdait tout sens critique face au matraquage médiatique opéré par la télévision. Il décida alors d’écrire une lettre ouverte à ses amis et connaissances journalistes. C’est suite à la réponse de l’un d’eux, ironisant sur un possible complot, qu’il s’intéressa à la manière dont certains médias disqualifient toute pensée critique en la qualifiant de complotiste.

    Durant 9 mois, il a observé la manière dont des médias belges francophones « racontent » la crise du Covid : ce qu’ils disent, comment ils le disent, mais aussi ce qu’ils taisent. Des silences que met en exergue le réalisateur dans ce documentaire entièrement financé sur fonds propres mais aussi grâce à une opération de crowdfunding lancée en octobre et à laquelle ont répondu plus de 1480 contributeurs.

    « À travers ce film, je voudrais donner la parole à celles et ceux qu’on n’entend pas, ou plus, explique Bernard Crutzen. Ouvrir le débat sur les plateaux et dans les rédactions. Interpeller les juristes sur les entorses à l’état de droit. Réveiller nos élus pour remettre de la démocratie là où je ne constate plus qu’autoritarisme, menaces, chantage. J’aimerais aussi partager cette inquiétude, trop lourde à porter seul : le coronavirus ne serait qu’un écran de fumée qui masque une crise beaucoup plus systémique, à laquelle les gouvernements nous préparent sous couvert de crise sanitaire. »

    Le réalisateur n’hésite pas à tendre le micro à des personnalités qui, parce qu’elles ont osé ouvrir le débat en tenant des propos (trop) différents des discours officiels, ont été purement et simplement écartées des antennes. Bernard Crutzen a également retrouvé le papa de « la plus jeune victime du Covid en Belgique ». Un père qui, dans le documentaire, explique, de quoi est réellement décédé son enfant…

    Bernard Crutzen ne cherche pas à convaincre et ne verse pas non plus dans les thèses « complotistes ». À l’issue de 9 mois d’observation, et d’investigation, il s’interroge et nous invite, si nous en sommes encore capables, à faire de même. ..

    Ceci n’est pas un complot produit par la srl ZISTOIRES est diffusé sur Vimeo et YouTube : https://linktr.ee/CNPC_2020

    #complot #complotisme #théorie_du_complot #politique #censure #médias
    #covid-19 #coronavirus #santé #sante #confinement #quarantaine #pandémie

  • Covid-19 : le Danemark va lancer un « coronapas » numérique pour voyager, aller au restaurant ou à un concert
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/02/04/covid-19-le-danemark-va-lancer-un-coronapas-numerique_6068704_3244.html

    Un sésame pour voyager, manger au restaurant, assister à un concert ou à un match de foot. Mercredi 3 février, le ministre danois des finances par intérim, Morten Bodskov – qui remplace Nicolai Wammen pendant son congé paternité – a annoncé le développement d’un « coronapas » : un permis immunitaire qui devrait permettre de lever progressivement les restrictions sanitaires dans le pays.En attendant son lancement « dans trois ou quatre mois », le Danemark va délivrer, dès la fin février, un certificat aux personnes ayant reçu les deux doses du vaccin contre le Covid-19. Il pourra être téléchargé sur le portail de santé électronique « Sundhed », où chaque Danois dispose d’un compte sécurisé, lui permettant de gérer son dossier médical, de s’inscrire pour un test et d’y recevoir ses résultats.
    Dans l’immédiat, ce document devrait permettre aux Danois d’effectuer des voyages pour le travail, en échappant aux contraintes sanitaires, telles que les tests à répétition et la quarantaine exigée en rentrant de certains pays.
    Depuis la mi-janvier, l’Islande en propose déjà un à ses ressortissants. Reykjavik autorise également les touristes européens, munis d’un certificat vaccinal, à entrer sur son territoire sans passer par l’isolement.
    Copenhague veut aller plus loin, avec une application pour téléphone portable, qui permettra aux habitants du pays de confirmer leur statut immunitaire. Les personnes vaccinées ne devraient pas être les seules à pouvoir en profiter. Le « coronapas » pourra être délivré aux porteurs d’anticorps, ainsi qu’aux personnes testées négatives.
    « Ces informations sont importantes, car il va falloir attendre avant que toute la population soit vaccinée, ce qui n’arrivera d’ailleurs peut-être jamais, si certains s’y opposent », remarque Lars Ramme Nielsen, chargé de l’économie du tourisme et des loisirs, à la Chambre danoise de commerce. Or, le temps presse : « Si la santé passe avant tout, il faut revenir à la normale aussi vite que possible, si on veut limiter la casse pour les entreprises. » (...) Selon une enquête réalisée par la Chambre de commerce, au moins sept entreprises sur dix dans le secteur des loisirs affirment qu’une telle application pourrait leur permettre de reprendre leur activité en toute sécurité. Les voyagistes, ainsi que l’hôtellerie et la restauration, applaudissent. « C’est la lumière au bout du tunnel pour de très nombreuses sociétés », estime le directeur de la chambre de commerce, Brian Mikkelsen.Son organisation, ainsi que la Confédération des industries, et le secteur de la culture sont associés au projet, qui va mobiliser plusieurs entreprises danoises, dont les noms n’ont pas encore été dévoilés. « Nous pouvons être les premiers et montrer [la voie] au reste du monde », a estimé avec emphase le ministre Morten Bodskov.
    Le Danemark dispose de plusieurs avantages. Ultraconnectés, ses habitants possèdent tous une signature électronique sécurisée depuis 2000. Ils sont habitués à consulter leur dossier médical sur Internet et à utiliser leur téléphone portable pour des gestes du quotidien. Depuis la fin novembre 2020, ils peuvent ainsi y télécharger leur permis de conduire numérique. « 20 % l’ont fait la première semaine », précise Lars Ramme Nielsen, qui y voit un bon signe pour le « coronapas ». Jusqu’à présent, le principe d’un passeport vaccinal s’était heurté aux craintes de voir émerger une division entre les vaccinés et les autres, qui n’auraient pas eu les mêmes droits. La possibilité d’obtenir un permis immunitaire en se faisant dépister régulièrement devrait rassurer les plus récalcitrants, d’autant que les Danois peuvent facilement se faire tester.

    #Covid-19#migrant#migration#danemark#islande#sante#test#passeportvaccinal#coronopass#isoldement#quarantaine#economie#tourisme

  • Scientist calls for curbs on UK arrivals to halt South African Covid variant | World news | The Guardian
    https://www.theguardian.com/world/2021/feb/02/scientist-calls-for-curbs-on-uk-arrivals-to-halt-south-african-covid-va
    https://i.guim.co.uk/img/media/aa3b7579911469c975c4eaf88b936c9e0b2acb6b/0_98_4413_2648/master/4413.jpg?width=1200&height=630&quality=85&auto=format&fit=crop&overlay-ali

    One of the UK government’s scientific advisers has said there must be a “significant reduction” in people coming into the country to combat the South African coronavirus variant, but closing borders completely was impractical.Prof Calum Semple, who sits on the Scientific Advisory Group for Emergencies (Sage), was speaking after Downing Street denied Boris Johnson had been told by Sage scientists two weeks ago to halt all travel or enforce mandatory hotel quarantines on arrivals from all countries to stop new variants. After the health secretary, Matt Hancock, announced that cases of the South African variant had been found across England, Labour said it bolstered the argument for closing UK borders or enforcing hotel quarantine for all new arrivals.Semple, a professor of child health and outbreak medicine at the University of Liverpool, said it was “incredibly important” to “snuff out” the South African variant but there were limits to what could be done.“It’s much easier if you’re a small island such as the Isle of Man to close the borders,” he told BBC Radio 4’s Today programme. “Britain is a complex transit country and it’s a much harder decision to make there. But, in general, I do support restricting movement, particularly of people in this time. You can’t do it altogether when you get a country that’s dependent on imports for food and other essential processes, it’s just not practical, but yes a significant reduction in the movement of people is incredibly important at present.”

    #Covid-19#migrant#migration#grandebretagne#variant#sante#frontiere#insularité#quarantaine#paystransit

  • L’Australie et la Nouvelle-Zélande craignent les nouveaux variants du Covid-19
    https://www.lemonde.fr/international/article/2021/01/31/en-australie-et-en-nouvelle-zelande-la-peur-des-nouveaux-variants-du-covid-1

    Le gouvernement de l’Etat d’Australie-Occidentale n’a pas attendu les résultats du séquençage génomique : dimanche, il a immédiatement décidé de confiner la ville de Perth pour cinq jours, quand il a appris qu’un agent de sécurité, travaillant dans un hôtel reconverti en centre d’accueil pour voyageurs en quarantaine, avait été testé positif au SARS-CoV-2. L’homme était affecté à l’étage où séjournait un malade porteur du variant britannique.Ce nouveau variant, plus contagieux, inquiète les autorités australiennes et néo-zélandaises qui ont réussi à limiter la propagation du coronavirus sur leur territoire en fermant leurs frontières aux étrangers non-résidents et en instaurant un système de quatorzaine obligatoire dans des hôtels. C’est la troisième fois, en quelques semaines, qu’une personne est contaminée à l’intérieur même de ces établissements.
    « Des dizaines de milliers de personnes ont transité par ces structures avec succès, mais nous cherchons comment rendre le système encore plus étanche », avait déclaré, jeudi 28 janvier, la première ministre néo-zélandaise, Jacinda Ardern, après la découverte de trois cas, porteurs du variant sud-africain, infectés dans un hôtel d’Auckland et diagnostiqués seulement plusieurs jours après leur sortie. Si le virus ne semble pas s’être propagé dans la population, l’incident a provoqué une onde de choc dans ce pays qui n’a connu que deux flambées épidémiques très rapidement éradiquées grâce à des confinements stricts (l’un national, l’autre local) : fermeture des magasins non essentiels et des établissements scolaires. Depuis le 18 novembre, les seules personnes testées positives l’avaient été dans ces hôtels où sont isolés tous les voyageurs revenant de l’étranger, érigés comme des remparts face à la pandémie.
    Pour s’assurer de leur étanchéité, la Nouvelle-Zélande et l’Australie ont multiplié les mesures de précaution : les confinés sont surveillés par la police ou l’armée, toute interaction avec les employés leur est interdite – les plateaux-repas sont livrés devant les portes et le ménage n’est pas fait – et ils ne doivent pas sortir de leurs chambres, sauf en Nouvelle-Zélande pour prendre brièvement l’air. Après l’émergence du variant britannique, les deux pays ont renforcé leur dispositif, exigeant des voyageurs qu’ils fournissent un test négatif avant même de monter dans l’avion. Canberra a également imposé au personnel navigant de se faire tester à l’arrivée sur l’île-continent et a provisoirement réduit, de 6 000 à moins de 4 000, le nombre de personnes autorisées à entrer dans le pays chaque semaine.
    « Ces nouveaux variants, plus contagieux, représentent un défi majeur. Ils peuvent se propager plus facilement dans les hôtels et, s’ils parviennent à s’échapper, le risque épidémique est évidemment accru », souligne l’épidémiologiste australien Tony Blakely. Mi-janvier, Sydney a noté que le nombre de confinés infectés par ces variants avait doublé en une semaine.

    #Covid-19#migrant#migration#australie#nouvellezelande#variant#frontiere#isolement#insularite#test#quarantaine#personnelnavigant

  • Instrumentaliser la crise sanitaire. 1/3. Le Petit Nationiste (L’actualité de la nation politique)
    https://www.youtube.com/watch?v=NIAXb6nLB14

    Cette crise sanitaire semble avoir créé un effet d’aubaine pour une partie des classes dominantes qui l’instrumentalise afin d’obtenir des sociétés occidentales, désormais plus difficilement « gouvernables », des avancées stratégiques qu’elles auraient du mal à arracher aussi vite et aussi loin dans un contexte normal. L’Etat d’exception semble ainsi être la voie privilégiée par le néolibéralisme 2.0 promu à l’occasion de cette crise du Covid...

    Mais une telle instrumentalisation resterait néanmoins une stratégie beaucoup trop risquée et aventureuse pour elles, étant donnée l’ampleur de la crise économique et sociale inhérente à cette stratégie, si on n’est pas capable d’expliquer comment le découplage de l’économie réelle d’avec l’économie monétaire, bancaire et financière s’est mis en place depuis 2007/2008.

    Mais avant de pouvoir avancer de telles hypothèses, encore faut-il démontrer que le confinement et la distanciation sociale sont devenus des objectifs en soi, et non pas une solution désespérée de gouvernements incapables de faire mieux que de déployer une solution médiévale face à un virus dangereux mais pas exceptionnel...

    4 Etudes internationales importantes sur l’inutilité des confinements :
    https://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1111/eci.13484
    https://www.lelibrepenseur.org/covid-19-une-etude-recente-prestigieuse-stanford-demontre-linutilite
    https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2020.07.22.20160341v3
    https://francais.rt.com/france/80885-forte-baisse-cas-covid-19-france-confinement-impact
    https://covidinfos.net/wp-content/uploads/2020/05/Confinement-strict-surcharge-hospitalie%CC%80re-et-surmortalite%CC%81.pd
    https://www.frontiersin.org/articles/10.3389/fpubh.2020.604339/full

    Efficacité des traitements ambulatoires (càd hors hôpital) sur la Covid qui invalide la stratégie axée sur confinements et vaccins expérimentaux :
    https://covexit.com/une-nouvelle-etude-sur-le-traitement-ambulatoire-montre-un-risque-hospitali
    https://covexit.com/une-nouvelle-etude-confirme-quune-prophylaxie-efficace-contre-le-covid-19-e
    https://covexit.com/perspectives-sur-les-traitements-ambulatoires-precoces-pour-le-covid-19-par
    https://www.francesoir.fr/societe-sante/au-senat-americain-le-retour-fracassant-dune-medecine-qui-soigne-verbatim
    Notamment, efficacité de l’Ivermectine :
    https://covid19criticalcare.com/wp-content/uploads/2020/11/FLCCC-Ivermectin-in-the-prophylaxis-and-treatment-of-COVID-19.p
    https://www.youtube.com/watch?v=EpxDQUA5h5o


    https://covexit.com/nous-savons-que-cest-soignable-cest-plus-facile-que-de-traiter-la-grippe-se
    https://www.aimsib.org/2021/01/03/covid-19-un-simple-changement-de-methode-et-cest-fini

    La grande étude chinoise établissant que les asymptomatiques ne transmettent quasiment pas le virus, ce qui compromet les mesures de confinement généralisé des personnes bien portantes :
    https://www.nature.com/articles/s41467-020-19802-w#disqus_thread
    https://www.francesoir.fr/opinions-tribunes/les-bien-portants-dits-asymptomatiques-ne-transmettent-pas-le-covid19-etu

    Les prophéties ubuesques des épidémiologistes modélisateurs :
    https://www.francesoir.fr/societe-sante/chronique-covid-ndeg2-les-propheties-ubuesques-des-epidemiologistes-model

    La manipulation des statistiques officielles pour exagérer l’ampleur de la pandémie :
    https://covidinfos.net/covid19/les-hopitaux-seraient-deux-fois-moins-occupes-que-ne-laffirme-sante-publique-france-selon-nice-matin/2943

    Le scandale des tests PCR, inadaptés pour évaluer le nombre de malades du Covid :
    https://cormandrostenreview.com/retraction-request-letter-to-eurosurveillance-editorial-board
    https://principia-scientific.com/latest-lockdown-lawsuits-update-by-top-international-lawyer

    D’autres liens seront rajoutés sur le site du Petit Nationiste :
    https://lepetitnationiste.fr

    #covid-19 #coronavirus #santé #sante #france #confinement #quarantaine #pandémie #crise #virus #politique #Information #aubaine

    • Instrumentaliser la crise sanitaire. 2/3. Les gagnants du confinement. Le Petit Nationiste. (L’actualité de la nation politique)
      https://www.youtube.com/watch?v=V9L_YBiv5FE

      Les confinements répétés et l’éloignement social généralisé induisent de profonds bouleversements économiques. Beaucoup d’activités économiques en pâtissent dramatiquement, et en premier lieu bien sûr les cafés, la petite restauration et les petits commerces, petits acteurs économiques indépendants pourvoyeurs d’innombrables emplois non délocalisables, et lieux de proximité sociale quotidienne. Mais comme toujours dans les changements de paradigme, certains acteurs économiques sont idéalement placés pour en profiter.

      D’autres part, l’Etat d’exception que permet une crise sanitaire présentée comme majeure, est un environnement institutionnel rêvé pour imposer hors de toute contrainte démocratique gênante des « réformes » impopulaires...

    • Instrumentaliser la crise sanitaire. 3/3. Une crise économique sans crise financière ? Le Petit Nationiste (L’actualité de la nation politique)
      https://www.youtube.com/watch?v=de1dQgUcuLM

      Si on estime que les confinements ne sont en rien indispensables pour faire face à ce virus, et qu’ils sont voulus en tant que tels, il faut disposer d’une hypothèse permettant de comprendre comment les classes dominantes favorables à une telle stratégie ne craignent pas l’effet domino possiblement dévastateur d’une crise économique mondiale, en particulier la possibilité normalement logique d’une vaste crise monétaire, bancaire, et surtout financière qui découlerait de cette crise de l’économie réelle. C’est donc là-dessus qu’il faut se pencher pour rendre crédible et compréhensible la rationalité éventuelle d’une stratégie du type « Big Reset » du club de Davos, voyant la crise de la Covid comme une historique opportunité pour renouveler le capitalisme néolibéral...

  • Covid-19 dans le monde : par peur des variants, plusieurs pays renforcent les restrictions aux frontières
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/01/29/covid-19-dans-le-monde-par-peur-des-variants-plusieurs-pays-renforcent-les-r

    Covid-19 dans le monde : par peur des variants, plusieurs pays renforcent les restrictions aux frontières. L’Allemagne va restreindre dès samedi les entrées sur son territoire aux voyageurs en provenance du Brésil, du Royaume-Uni, d’Irlande, du Portugal et d’Afrique du Sud.Alors que la diffusion de variants plus contagieux du SARS-CoV-2 inquiète, plusieurs pays ont renforcé les restrictions pour les voyageurs, vendredi 29 janvier.
    La pandémie a fait plus de 2,19 millions de morts dans le monde, depuis la fin de décembre 2019, selon un bilan établi par l’Agence France-Presse (AFP) à partir de sources officielles. Plus de 101,4 millions de cas d’infection ont été diagnostiqués. Le nombre de victimes à l’échelle mondiale reste globalement sous-évalué. Il se fonde sur les bilans quotidiens des autorités nationales de santé.L’Allemagne va restreindre dès samedi les entrées sur son territoire par voie terrestre, maritime et aérienne aux voyageurs en provenance du Brésil, du Royaume-Uni, d’Irlande, du Portugal et d’Afrique du Sud. Des pays où des variants plus contagieux du coronavirus original circulent très activement. Les autorités sanitaires sont de plus en plus préoccupées par ces variants, qui, avec leur vitesse de propagation plus élevée, risquent de conduire les systèmes de santé au bord de la rupture.
    Le Canada va imposer aux voyageurs arrivant dans le pays un test obligatoire et une quarantaine « à leurs frais » dans un hôtel pendant trois jours en attendant le résultat, a annoncé vendredi, le premier ministre canadien, Justin Trudeau. En outre, dès dimanche, les vols entre le Canada et des « destinations soleil », comme les Caraïbes et le Mexique, seront suspendus jusqu’au 30 avril. Depuis 14 heures vendredi, le Royaume-Uni a fermé ses frontières aux personnes arrivant des Emirats arabes unis – dont Dubaï très prisé des touristes –, du Burundi et du Rwanda, afin d’éviter l’importation de nouveaux variants.En Norvège, la fermeture des frontières aux non-résidents est aussi entrée en vigueur vendredi.

    #Covid-19#migrant#migration#sante#bresil#grandebretagne#’irlande#norvege#portugal#afriquedusud#variant#frontiere#propagation#quarantaine#test

  • Novavax’s Vaccine Works Well Except on Variant First Found in South Africa - The New York Times
    https://www.nytimes.com/live/2021/01/28/world/covid-19-coronavirus

    China cancels Lunar New Year celebrations for millions of migrants.
    Hankou Station in Wuhan, China, last week. A year ago, the station was among the first places to be closed after the coronavirus outbreak.
    Hankou Station in Wuhan, China, last week. A year ago, the station was among the first places to be closed after the coronavirus Every winter, Pang Qingguo, a fruit seller in northern China, makes the 800-mile trip to his ancestral home to celebrate the Lunar New Year, the biggest holiday of the year in China, with his family.The coronavirus ruined the festivities last year, stranding Mr. Pang in the northern city of Tangshan as many Chinese cities imposed lockdowns. Now, as China confronts a resurgence of the virus, the pandemic is set to spoil the holiday again, with the authorities announcing onerous quarantine and testing rules to dissuade migrant workers like Mr. Pang from traveling for the new year, which begins this year on Feb. 12.
    Mr. Pang, who describes his home in the northeastern province of Heilongjiang as the “happiest place,” is anguished by the rules. He has taken to social media in recent days to express frustration about his situation and post photographs of his 7-year-old daughter, whom he has not seen in more than a year. “Society is so cruel,” he wrote in one post.
    Many of China’s roughly 300 million migrant workers face a similar reality as the government tries to avoid a surge in cases during what is typically the busiest travel season of the year. The authorities have demanded that people visiting rural areas during the holiday spend two weeks in quarantine and pay for their own coronavirus tests. Many migrants, who endure grueling jobs for meager wages in big cities, say those restrictions make it impossible to travel.The rollout of the rules has drawn widespread criticism in China, with many people calling the approach unfair to migrant workers, who have long been treated as second-class citizens under China’s strict household registration system. The workers have been among the most deeply affected by the pandemic, as the authorities have carried out scattered lockdowns to fight the virus and employers have reduced hours and pay.In a regular year, hundreds of millions of people travel by plane, train and car to be with their families for the Lunar New Year. The holiday, which typically includes big festive banquets and fireworks, is normally the only time that many workers can return to their hometowns to see loved ones. This year, many are making plans to spend the holiday alone.
    China has added restrictions, offered incentives and appealed to a sense of filial and national responsibility to urge people not to travel.

    #Covid-19#migrant#migration#chine#sante#religion#deplacement#quarantaine#test#travailleurmigrant

  • Face aux variants du Covid-19, l’UE veut encore davantage réduire les déplacements en Europe
    https://www.lemonde.fr/international/article/2021/01/25/face-aux-variants-bruxelles-veut-encore-davantage-reduire-les-deplacements-e

    Restreindre encore la circulation en Europe mais éviter que les frontières se ferment, comme en mars 2020, aux débuts de la pandémie de Covid-19. C’est ce que la Commission recommande en espérant ainsi protéger le marché intérieur de l’embolie, malgré la propagation du virus, la progression de ses variants et la tentation de certains, à commencer par l’Allemagne, de s’isoler à nouveau. Lundi 25 janvier, l’exécutif communautaire a détaillé ses nouvelles préconisations, après celles que les Vingt-Sept avaient adoptées le 13 octobre. Bruxelles veut affiner ce qui est censé permettre aux Etats membres d’avoir une approche commune de la situation sanitaire, c’est-à-dire la définition de seuils à partir desquels une mesure peut être prise.
    Aujourd’hui, les pays européens compilent, chaque semaine et selon les mêmes critères, les statistiques qui leur permettent d’évaluer la diffusion du virus en fonction de son taux d’incidence. Et à partir desquelles l’ECDC (le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies, chargé de la surveillance de l’épidémie) cartographie l’Union européenne en trois zones (verte, orange et rouge), dotant ainsi les Vingt-Sept d’une même base de données pour prendre leurs décisions.
    La Commission propose d’y ajouter une catégorie « rouge foncé », au-delà de 500 cas de Covid-19 pour 100 000 habitants sur quatorze jours, qui concernerait des régions situées dans « dix à vingt pays », dont l’Espagne, le Portugal, la France et l’Italie, explique le commissaire européen, Didier Reynders. Pour ces zones, Bruxelles « décourage fortement les déplacements non essentiels » et préconise que les personnes qui en viennent soient soumises à un test avant leur arrivée et à une quarantaine une fois à destination. De telles pratiques sont déjà très répandues quand il s’agit de passer d’un pays à l’autre en Europe, mais l’exécutif communautaire veut aller plus loin. Elles devraient aussi, juge-t-il, s’appliquer entre régions. Et surtout, ne pas se limiter, comme c’est souvent le cas, au tourisme et autres voyages non essentiels. Les déplacements essentiels (personnel de santé, personnes qui se déplacent pour des motifs familiaux et professionnels) devraient aussi y être soumis, même si une certaine souplesse peut être plaidée pour les transfrontaliers et les transporteurs routiers. Entre deux régions de la même couleur, aucun test ne devrait être imposé, ajoute la Commission. Les Vingt-Sept doivent maintenant se prononcer sur les recommandations de la Commission. « Elles vont dans le bon sens mais on pourrait les appliquer aux zones rouges. Pourquoi ajouter une zone rouge foncé, si ce n’est pour définir des “zones variant” ? », s’interroge un diplomate. Mais même si les Européens se mettent d’accord, rien ne les obligera à suivre ces nouvelles règles, car les frontières et la santé sont des compétences nationales. D’ailleurs, plus de trois mois après les avoir adoptées, ils ne se sont pas encore approprié les premières recommandations de la Commission. Certes, les Vingt-Sept se sont enfin entendus, après de longues discussions, sur une reconnaissance mutuelle de leurs tests, mais ils restent très jaloux de leur souveraineté. Selon les pays, la durée de la quarantaine varie de sept à quatorze jours, les tests demandés à l’entrée doivent avoir été réalisés entre vingt-quatre et soixante-douze heures plus tôt. Et même s’ils envoient tous leurs données épidémiologiques à l’ECDC chaque semaine, ils sont une infime minorité à se servir de cette carte pour déterminer leur action : quatre − l’Espagne, l’Allemagne, la Croatie et l’Irlande −, à en croire le site communautaire « Re-Open EU ». « Jusqu’ici, certains pays comme la France, le Portugal ou le Luxembourg n’imposaient aucune restriction et ne tenaient donc pas compte de cette carte », explique un diplomate, « il ne faut pas y voir une désobéissance civique généralisée ». Reste que la coordination n’est pas spontanée en Europe.

    #Covid-19#migrant#migration#ue#sante#voyageessentiel#test#quarantaine#epidemiologie#cartographie#politique

  • A #Saint-Moritz, exil doré pour clients fortunés

    Deux grands #hôtels de cette station huppée helvétique ont été placés en #quarantaine cette semaine en raison de cas de Coronavirus. Début janvier, un journaliste allemand était allé enquêter dans cette région où les milliardaires des pays voisins n’hésitent pas à se réfugier.

    https://www.courrierinternational.com/article/suisse-saint-moritz-exil-dore-pour-clients-fortunes

    #Suisse #riches #richesse #covid-19 #coronavirus #Cresta_Palace #tourisme #Celerina #pandémie

    #paywall

  • Face au variant britannique du Covid-19, la Belgique interdit les voyages à l’étranger à ses citoyens
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/01/23/face-au-variant-anglais-du-covid-19-la-belgique-opte-pour-la-fermeture-total

    Il n’y aura pas de ski et pas de farniente à la plage pour les Belges lors de ce qu’ils appellent leurs « vacances de carnaval » : une concertation entre le gouvernement fédéral et les régions a abouti, vendredi 22 janvier, à une interdiction de franchir les frontières du pays entre le 27 janvier et le 1er mars.« Nous ne construisons pas de mur autour du pays », a déclaré, lors d’une conférence de presse tenue dans la soirée, le premier ministre Alexander De Croo. Il n’empêche : ses concitoyens, qui partent habituellement en masse lors de cette période de congés scolaires, devront se contenter d’un séjour au bord de la mer du Nord ou dans les forêts des Ardennes s’ils veulent s’aérer. Seuls les séjours jugés « essentiels » seront autorisés : pour des raisons de décès, de soins médicaux, de coparentalité, de nécessités professionnelles impératives, etc. Mais ceux qui passeront une frontière devront prouver la raison de leur déplacement. Et s’ils passent plus de quarante-huit heures dans un autre pays, ils devront alors se soumettre à une quarantaine de dix jours (au lieu de sept actuellement) et, à leur retour, se soumettre à un test PCR, au premier et au septième jour.
    Les transfrontaliers seront, eux aussi, autorisés à se déplacer, mais munis d’une autorisation ou d’une déclaration. Les visiteurs arrivant en Belgique devront, quant à eux, être munis d’un double test PCR négatif, effectué au départ et à l’arrivée. Tests et quarantaine seront au menu pour ceux qui arriveront du Royaume-Uni, d’Afrique du Sud ou d’Amérique latine.
    Pourquoi cette interdiction de quitter le pays, qui est presque une première européenne, puisque seule la République tchèque l’avait brièvement expérimentée jusqu’ici ? « Le virus voyage avec les populations, et on trouve plus de variants du virus chez les gens qui voyagent que chez les autres », a justifié M. De Croo. Les autorités ont, en fait, retenu la leçon de février 2020 : à l’aube de la pandémie, de nombreux Belges avaient quitté le pays pour se rendre en vacances et il s’en était suivi une vague d’infections qui allait entraîner un confinement strict de quatre semaines, à partir de la mi-mars. Le taux d’infection devait alors s’avérer l’un des plus importants au monde, le système hospitalier atteignait ses limites, on enregistrait un nombre record de décès dans les maisons de retraite.

    #Covid-19#migrant#migration#belgique#frontiere#sante#controle#restrictionsanitaire#test#quarantaine

  • Coronavirus: Hong Kong set to hit aircrew on long-haul flights with strictest quarantine measures from next week in bid to contain surge of infections | South China Morning Post
    https://www.scmp.com/news/hong-kong/health-environment/article/3118657/hong-kong-fourth-wave-airline-sector-braces

    Hong Kong is set to announce the strictest quarantine measures for aircrew on long-haul flights from next week as it seeks to contain a surge of Covid-19infections, which could plunge the struggling aviation industry into a fresh crisis. Sources said pilots and cabin crew from Hong Kong, after a layover in any country, would be required to undergo quarantine in a hotel for 14 days upon returning to the city. The impact would hit flagship carrier Cathay Pacific Airways the hardest as the biggest operator of such flights in the city.“The quarantine plan will affect local aircrew who operate a flight with an overseas layover – and it doesn’t matter if it’s a passenger or cargo flight – and it means those flights which do long-haul or air cargo will be affected,” a source familiar with the plan said. Health authorities confirmed 70 new infections on Thursday, with much of the focus still on an expanding outbreak in the densely populated Yau Tsim Mong district, where the government has ramped up mandatory testing for residents

    #Covid-19#migrant#migration#hongkongsante#quarantaine#frontiere#circulation

  • Liste d’attente Suisse : 10 jours de quarantaine, test négatif ou pas, et obligation de déclaration spontanée d’arrivée - sous peine d’amende >9000 euros

    La Suisse a mis la région française de Provence-Alpes-Côte d’Azur ainsi que Monaco sur sa liste rouge et les voyageurs se rendant dans le pays alpin devront donc -sauf exceptions- se soumettre à une quarantaine obligatoire de 10 jours.

    Parmi les pays frontaliers de la Suisse, le Land de Thuringe en Allemagne, de Salzbourg en Autriche ainsi que les régions italiennes d’Emilie-Romagne et du Frioul-Vénétie Julienne ont également été ajoutées à la liste publiée par le ministère helvétique de la santé.

    Parmi les nouveaux pays ajoutés au document on trouve aussi Chypre, l’Espagne, l’Estonie, Israël, la Lettonie, le Liban, Malte, le Portugal et la slovaquie.

    A leur arrivée, les voyageurs en provenance de ces régions ou pays devront rentrer chez eux ou aller dans un hébergement adapté, et y rester pendant 10 jours. Ils devront également signaler leur présence aux autorités du canton où ils résident sous peine d’une amende qui peut atteindre 10.000 francs suisses (environ 9.300 euros), souligne le site du ministère de la santé.

    Un test Covid-19 négatif ne permet pas de lever l’obligation de quarantaine, précisent les autorités.

    L’obligation de quarantaine ne concerne pas les personnes en voyage d’affaires pour une raison importante et dont le déplacement ne peut être reporté, les personnes voyageant pour des motifs médicaux importants et dont le déplacement ne peut être reporté ou encore des passagers en transit qui ont séjourné moins de 24 heures dans un État ou un territoire à risque élevé d’infection.

    AFP 21.01.2021

    https://www.mediapart.fr/journal/fil-dactualites/210121/suissevirus-la-region-paca-et-monaco-sur-la-liste-rouge-de-quarantaine-obl

  • Australia unlikely to open border in 2021 – Asia Times
    https://asiatimes.com/2021/01/australia-unlikely-to-open-border-in-2021

    Australia’s international borders are unlikely to open to travelers this year despite the rollout of coronavirus vaccines, a top health official said Monday.Health department secretary Brendan Murphy, a key adviser in Australia’s virus response, said free-flowing travel to and from the country was not expected to resume in 2021.“I think that we’ll go most of this year with still substantial border restrictions,” he told public broadcaster ABC.
    “Even if we have a lot of the population vaccinated, we don’t know whether that will prevent transmission of the virus. “And it’s likely that quarantine will continue for some time.”

    #Covid-19#migrant#migration#australie#sante#vaccination#frontiere#propagation#quarantaine

  • Un variant brésilien du Covid-19 inquiète le Japon
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/01/13/un-variant-bresilien-du-covid-19-inquiete-le-japon_6066096_3244.html

    Confronté à une forte hausse des contaminations, le Japon s’inquiète de la découverte d’un nouveau variant du Covid-19, venu du Brésil. Le ministère de la santé cherche à déterminer si ce variant détecté sur quatre voyageurs, deux adultes et deux enfants, est plus contagieux, potentiellement plus grave et s’il peut remettre en cause l’efficacité des vaccins ou des tests. « Il est difficile de dire quand nous aurons les résultats », précise l’administration, avouant que cela pourrait prendre des semaines, voire des mois.L’Institut national des maladies infectieuses a pour l’instant établi que le nouveau variant présentait des similitudes avec ceux récemment découverts au Royaume-Uni et en Afrique du Sud, beaucoup plus contagieux que les souches précédentes du coronavirus.
    Les quatre voyageurs ont atterri le 2 janvier à l’aéroport d’Haneda à Tokyo. Ils ont été testés, le Japon effectuant un dépistage systématique des personnes arrivant de l’étranger. « La positivité a été confirmée. Nous les avons placés en quarantaine puis nous avons analysé le génome et découvert la nouvelle souche », explique-t-on au ministère.Peinant à respirer, l’homme, d’une quarantaine d’années, a été hospitalisé. La femme, âgée elle d’une trentaine d’années, souffre de maux de tête et a la gorge sèche. Le garçon a de la fièvre et la fille ne présente aucun symptôme. Les trois sont isolés en quarantaine dans un hôtel de l’aéroport. Les quatre personnes n’ont pas quitté Haneda, ce qui fait espérer au ministère que le virus ne s’est pas propagé dans Tokyo. Les voyageurs arrivaient de l’Amazonas. Cet Etat du nord-ouest du Brésil est particulièrement touché par la pandémie et la situation s’y serait fortement dégradée au moment des fêtes de fin d’année. La capitale de l’Etat, Manaus, enregistre un pic d’hospitalisations depuis le début de 2021 et a décrété l’état d’urgence pour six mois. Les autorités brésiliennes ont demandé au Japon de leur communiquer les détails du voyage des quatre personnes pour établir les cas contact.Informé de la découverte faite au Japon, le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a qualifié les nouvelles souches de « hautement problématiques », notamment pour les systèmes de santé, déjà sous forte pression. « Plus le virus se propage, plus il y a de risques de nouvelles mutations », a-t-il rappelé.

    #Covid-19#migrant#migration#japon#bresil#sante#virusmutation#sante#circulationn#cascontact#quarantaine

  • Variante du coronavirus en Afrique du Sud : quels sont les risques ? - BBC News Afrique
    https://www.bbc.com/afrique/region-55544553

    Il s’agit déjà de la variante dominante du virus dans les provinces du Cap-Oriental et du Cap-Occidental en Afrique du Sud. D’autres pays, dont l’Autriche, la Norvège et le Japon, ont également trouvé des cas. Le Royaume-Uni a détecté deux personnes présentant la variante sud-africaine, l’une à Londres et l’autre dans le nord-ouest de l’Angleterre. Toutes deux étaient des contacts de personnes ayant voyagé en Afrique du Sud. Le Royaume-Uni a imposé une interdiction des vols directs en provenance d’Afrique du Sud et des restrictions sur les vols vers ce pays. Toute personne qui s’y est rendue récemment, et toute personne avec laquelle elle a été en contact, est immédiatement mise en quarantaine.
    Les autorités de santé publique et les scientifiques étudient la variante et feront bientôt part de leurs conclusions. Le Dr Susan Hopkins, conseiller médical en chef sur le Covid-19 auprès de la santé publique anglaise, déclare : « nous sommes très heureux de pouvoir vous aider. Nous menons en priorité des travaux pour comprendre le risque potentiel que cette variante peut entraîner ». « Il est important de dire qu’il n’y a actuellement aucune preuve que cette variante provoque une maladie plus grave, ou que le vaccin réglementé ne protégerait pas contre elle, » précise-t-elle.

    #Covid-19#migrant#migration#afriquedusud#grandebretagne#sante#mutationvirus#restrictionsanitaire#santepublique#quarantaine

  • Another lockdown was inevitable. We have to get this one right | Coronavirus | The Guardian
    http://www.theguardian.com/commentisfree/2021/jan/05/vaccines-pandemic-covid-variant-lockdown
    https://i.guim.co.uk/img/media/ccc68d13ed82ff7c64195eed215e9366e9c64871/0_137_4104_2462/master/4104.jpg?width=1200&height=630&quality=85&auto=format&fit=crop&overlay-ali

    A third lockdown for England was inevitable. Pressure on the NHS is growing as it deals with new infections from a variant of the coronavirus that scientists estimate is 50-70% more transmissible. New infections continue to climb past 50,000 each day, and daily deaths are in the hundreds. A few weeks ago, many felt optimistic that vaccines could return England to normal by the spring. Instead, it seems we are entering a dangerous new chapter of this pandemic. It’s easy to feel frustrated by the government’s response to this pandemic, and wonder why it hasn’t acted sooner. Ministers wasted an opportunity to suppress the virus in the summer when cases were low, and instead chose to open up quickly and recklessly after the first national lockdown. The government subsidised people to eat out in restaurants and bars, and encouraged holidays abroad via “travel corridors” without any kind of testing or quarantine restrictions for when travellers returned. It was always likely that, if uncontrolled, the virus that causes Covid-19 would mutate. High prevalence created more opportunities for a variant to emerge that now appears to be spreading at a worrying pace.

    #Covid-19#migrant#migration#grandebretagne#sante#confinement#corridor#circulation#bullevoyage#test#quarantaine#virusmutant