• La professeure Lieutenant-Duval soutient qu’elle ignorait le caractère délicat du mot en n Boris Proulx et Étienne Lajoie - Le Devoir
    https://www.ledevoir.com/societe/751533/la-professeure-lieutenant-duval-plaide-qu-elle-ignorait-la-sensibilite-du-

    Faute de suivre l’actualité, la chargée de cours Verushka Lieutenant-Duval n’était pas au courant du caractère délicat du mot en n avant de le mentionner en classe en septembre 2020, dit-elle. L’Université d’Ottawa l’a ensuite prestement suspendue sans prendre la peine de visionner l’enregistrement de la discussion.

    « J’étais concentrée sur mon objet d’étude. Je n’écoute pas la télévision. J’écoute la radio, mais je ne suis pas les réseaux sociaux. Je n’ai pas d’enfant, donc je ne suis pas trop au courant de ce qui se passe chez les jeunes. […] Je suis dans un milieu fermé, dans ma petite bulle », s’est défendue Mme Lieutenant-Duval mercredi.


    Archives iStockphoto Des étudiants sur le campus de l’Université d’Ottawa

    Elle comparaissait lors d’une séance publique d’arbitrage organisée dans le sous-sol d’un hôtel de la capitale fédérale. Les six journalistes présents à la séance étaient tous francophones.

    La professeure à temps partiel — il s’agit du titre donné aux chargés de cours en Ontario — a déposé deux griefs contre l’Université d’Ottawa en raison des commentaires formulés par l’établissement et la suspension qu’on lui a imposée.

    « Je suis sincère quand je dis ça, je ne savais pas », a-t-elle répété, soulignant que son milieu, en français, « n’avait pas l’habitude de censurer certains mots ».

    La chargée de cours et étudiante au doctorat de 45 ans a notamment raconté son parcours universitaire sans faute, où elle a cumulé les succès jusqu’à ce qu’elle prononce en entier — et en anglais — le mot en n, qui, en rendant certains étudiants mal à l’aise et en provoquant un scandale, compromet maintenant son rêve de décrocher un véritable poste de professeure d’université.

    Les événements se sont rapidement bousculés entre cette première déclamation du mot honni, lors du deuxième cours de la session d’automne 2020 sur la plateforme Zoom, le 23 septembre, et sa suspension avec solde le 2 octobre. Entre-temps, la professeure avait envoyé un courriel d’excuses à une étudiante choquée par ses propos et avait suggéré d’avoir une discussion approfondie concernant l’utilisation du mot lors du cours suivant, le 30 septembre.

    Critiquée sans avoir fourni sa version des faits  
    Au moment de la suspension, une seule plainte officielle avait été déposée par une étudiante, en plus d’une dénonciation sur Twitter par une autre. La professeure a été critiquée pour avoir dit que d’autres professeurs blancs faisaient usage du mot.

    Cette défense a choqué au moins 6 étudiants sur les 47 inscrits au cours, dont les deux premières dénonciatrices. Ils ont cosigné une déclaration à la faculté selon laquelle ils se sentaient « inconfortables » et « en danger » en cas de retour en classe de Mme Lieutenant-Duval après sa suspension.

    Bien que la discussion du 30 septembre sur Zoom fût enregistrée, l’Université d’Ottawa n’a jamais cru bon faire la demande des fichiers vidéo pour les examiner avant dimanche dernier. L’enregistrement, diffusé lors de l’audience publique d’arbitrage, témoigne d’un débat d’idées bref et poli sur la question de la pertinence de l’utilisation du mot en n dans un contexte pédagogique.

    Après la publication d’un article sur l’affaire dans le journal étudiant anglophone de l’Université d’Ottawa, cette dernière a publiquement dénoncé le choix de mots de Mme Lieutenant-Duval, le qualifiant de « langage offensant et complètement inacceptable dans nos salles de classe et sur le campus », et ce, avant même d’avoir obtenu sa version des faits.

    « Je n’en crois pas mes yeux, j’ai l’impression d’être dans un cauchemar, je n’ai pas l’impression d’être au Canada. […] Encore aujourd’hui, je n’arrive pas à comprendre pourquoi on ne m’a pas, au minimum, appelée pour me demander [ce qui s’est passé] », a indiqué la professeure.

    Avant même le début de la session universitaire, Verushka Lieutenant-Duval avait écrit dans son plan de cours que des sujets délicats allaient être abordés en classe, a-t-elle raconté mercredi.
     
    Elle avait invité ses étudiants à s’exprimer en cas de malaise, et avait même annulé la première séance pour permettre à ses étudiants de participer à une manifestation de Black Lives Matters qui tombait ce jour-là.

    Elle a détaillé devant l’arbitre Michelle Flaherty et les avocats de l’Université d’Ottawa comment, dans un cours sur le sujet de la représentation du genre dans les arts visuels, elle a voulu expliquer la réappropriation de certains mots, comme « queer ». Elle dit avoir fait la comparaison avec le mot en n, comme l’avait fait un chercheur dont elle a demandé de taire le nom « parce qu’il n’a pas encore été victime de la culture de l’annulation ».

    « Rectifier les faits »
    Il s’agissait de la deuxième journée de plaidoirie dans le dossier. Lundi, l’Université a maintenu qu’elle n’avait pas porté atteinte à la liberté universitaire.

    Deux griefs ont été déposés par la professeure Lieutenant-Duval. Dans le premier, elle soutient avoir été condamnée par l’établissement postsecondaire de façon prématurée, sans qu’une enquête soit faite. Le second porte sur des commentaires faits par l’établissement et son recteur, Jacques Frémont.

    L’objectif de ses démarches est d’obtenir une compensation financière pour « les souffrances » qu’elle a subies, en plus d’une « rectification des faits » qui lui permettrait de continuer sa carrière universitaire.

    D’après Luc Angers, le vice-président de la mobilisation des membres de l’Association des professeurs et professeures à temps partiel de l’Université d’Ottawa (APTPUO), les griefs ont une « importance capitale ».

    Tant devant le comité d’arbitrage que par voie de communiqué en novembre 2020, l’Université soutient que Verushka Lieutenant-Duval, qui est actuellement chargée de cours à l’UQAM et à l’Université de Sherbrooke, « n’a jamais été suspendue à des fins disciplinaires » et qu’elle avait plutôt été suspendue de manière administrative, avec salaire, pendant une journée ouvrable.

    « L’Université d’Ottawa a été en mesure d’envoyer un communiqué de presse au journal étudiant, de répondre aux courriels des étudiants condamnant la professeure en question avant même de lui avoir parlé. Après, l’Université a laissé croire qu’elle avait contribué à la tempête médiatique », a dénoncé l’avocat de l’APTPUO, Wassim Garzouzi, qui représente Mme Lieutenant-Duval.

    Les événements entourant la suspension de la professeure — en plus des commentaires sur les réseaux sociaux de son collègue Amir Attaran — ont mené à la formation en avril 2021 d’un comité sur la liberté universitaire à l’Université d’Ottawa. Dans un rapport d’une quarantaine de pages déposé en novembre dernier, le comité avait déclaré ne pas être favorable « à la censure institutionnelle ni à l’autocensure quand elle est susceptible de compromettre la diffusion des savoirs ».

    Les parties devraient être de retour devant l’arbitre au plus tard le 1er décembre.

    #violences et #débilité dans les #universités du #canada à #ottawa #censure #autocensure #savoirs #harcèlement #chasse_aux_sorcières pseudo #antiracisme #art_négre #réseaux_sociaux

    • Pour se re faire une virginité suite aux massacres des peuples autochtones qu’elle n’a jamais vu, l’université canadienne va réhabiliter les bûchers, de préférence pour les femmes, en cas d’utilisation du mot « nègre » , le mot en N. interdit.

    • Des professeurs de l’Université Laval dénoncent des « abus » des comités d’éthique Anne-Marie Provost
      - Le Devoir

      https://www.ledevoir.com/societe/education/753498/universite-laval-des-professeurs-denoncent-des-abus-des-comites-d-ethique

      Des dizaines de professeurs de l’Université Laval (UL) affirment être victimes de restrictions abusives de la part des Comités d’éthique de la recherche de l’Université Laval (CERUL). Ils dénoncent devoir attendre très longtemps avant d’avoir le feu vert pour mener leurs projets de recherche, et estiment que l’approche « rigide et tatillonne » nuit aux possibilités de découverte, à l’avancement des connaissances, à la créativité et à la liberté universitaire.

      « Le désarroi des collègues, il est criant, laisse tomber Madeleine Pastinelli, responsable du dossier au Syndicat des professeurs et professeures de l’Université Laval (SPUL). Les comités iraient plus loin que ce que les règles demandent, et tout ce qui est original comme approche serait susceptible de coincer lors de l’évaluation éthique. »

      Le syndicat, qui représente près de 1300 professeurs, a mené une consultation récemment sur le sujet après avoir noté une hausse des plaintes dans les deux dernières années. Plus de 50 professeurs et directeurs de centres de recherche et de départements ont décrit de façon détaillée les embûches qu’ils vivent, dans un rapport qui fait état d’une situation « particulièrement alarmante et problématique ».

      Les professeurs et les étudiants des cycles supérieurs doivent déposer une demande à un CERUL quand leur recherche implique, par exemple, des sorties sur le terrain, la tenue d’entrevues ou l’utilisation d’animaux. Ces comités évaluent la méthodologie et appliquent les lois et cadres réglementaires en matière d’éthique, dans le but que soit atteint un équilibre entre les avantages de la recherche et la protection des participants.

      « Ce qui se dégage des témoignages, c’est que les comités éthiques semblent particulièrement tatillons et rigides, détaille Madeleine Pastinelli. Comme s’ils étaient dans une démarche qui visait uniquement à mettre l’université à l’abri de toute procédure. » Certains renoncent à des approches « qui sont pourtant reconnues comme scientifiquement valables, pertinentes, importantes et tout à fait acceptables sur le plan éthique ».

      Dans le rapport, une chercheuse rapporte avoir vu son projet de recherche bloqué parce qu’il comportait « des éléments qui pourraient causer des réactions politiques et pourraient nuire à l’image de l’Université Laval ». Presque tous ceux qui ont témoigné ont demandé l’anonymat, de peur que leurs confidences nuisent à leurs projets de recherche ainsi qu’à ceux de leurs étudiants.

      Denis Jeffrey, professeur titulaire et directeur du Centre de recherche interuniversitaire sur la formation et la profession enseignante, a été le seul à accepter de témoigner à visage découvert au Devoir . Il rencontre des problèmes pour la recherche sur le terrain, a-t-il expliqué dans un échange de courriels alors qu’il se trouvait à l’extérieur du pays.

      « On leur demande [aux comités] de jouer le jeu de douaniers scrupuleux. Et plusieurs jouent ce rôle sans distance critique », dénonce-t-il. Au point où il oriente ses étudiants vers des recherches sans terrain.

      Le fédéral interpellé
      Le SPUL a envoyé une lettre fin août aux présidents des trois conseils subventionnaires du gouvernement fédéral, responsables de l’Énoncé de politique qui balise le travail des comités d’éthique des universités, ainsi qu’aux directions des Fonds de recherche du Québec (FRQ).

      « Ce qu’on espère, c’est qu’ils interviennent en faisant un rappel à l’ordre », souligne Madeleine Pastinelli.

      Contactés par Le Devoir , les FRQ ont indiqué ne pas avoir de commentaires à faire, mais suivre le dossier de près. Les organismes fédéraux répondront quant à eux au syndicat dans les prochaines semaines.

      De son côté, une porte-parole a indiqué que l’UL était ouverte « au dialogue avec toutes les parties prenantes » et qu’elle accordait au rapport « toute l’attention nécessaire ». Les membres des comités « disposent des formations nécessaires au bon exercice de leurs fonctions », souligne Andrée-Anne Stewart.

      Elle rappelle que les CERUL sont dirigés par des professeurs actifs en recherche, et que plusieurs autres participent aux comités en tant que membres scientifiques.
       
      « L’application des règles éthiques est donc en grande partie entre les mains de professeurs, qui sont appuyés dans leurs tâches par un personnel administratif compétent et professionnel », dit-elle.

      #restrictions #éthique #conformisme #contrôle #Recherche #contrôle des #chercheurs et des #chercheuses #Quebec #censure

  • Le cardinal Marc Ouellet visé par des allégations d’agression sexuelle Stéphanie Marin - Le Devoir
    https://www.ledevoir.com/societe/745620/le-cardinal-marc-ouellet-vise-par-des-allegations-d-agression-sexuelle

    Le cardinal québécois Marc Ouellet est visé par des allégations d’agression sexuelle, qui ont été détaillées par une femme dans le cadre d’une action collective dirigée contre le diocèse de Québec.

    Cette action civile, commencée en 2020, a été autorisée par la Cour supérieure en mai dernier https://www.ledevoir.com/societe/713655/la-cour-autorise-une-action-collective-contre-le-diocese-de-quebec , ce qui signifie qu’elle pouvait dès lors franchir toutes les étapes requises pour se rendre jusqu’à un procès.

    C’est la première fois que le nom du cardinal y apparaît.


    Gregorio Borgia Associated Press Le cardinal Marc Ouellet (à droite), en compagnie du pape François, en février au Vatican

    S’il est le plus connu et le plus influent en raison de sa fonction, il n’est toutefois pas le seul membre de l’Église visé : la procédure, qui a été déposée mardi au palais de justice de Québec, contient les témoignages de plusieurs personnes — dont certaines étaient mineures au moment des faits reprochés — qui allèguent avoir été victimes d’au moins 85 prêtres, abbés, vicaires, évêques et diacres. Certains auraient fait plus d’une victime.

    L’action en justice vise une vaste période, couvrant des décennies, à partir de 1940.

    Elle est plus précisément dirigée contre la Corporation archiépiscopale catholique romaine de Québec et l’Archevêque catholique romain de Québec, qui sont tenus responsables pour ces agressions qui auraient été commises par divers religieux ou encore par des employés laïques sur un vaste territoire : le diocèse de Québec couvre de nombreuses villes outre la capitale, dont Baie-Saint-Paul, Plessisville et Thetford Mines.

    En plus de leur responsabilité pour des personnes sous leur égide, on reproche aux deux entités de n’avoir rien fait pour que les agressions cessent ni pour en prévenir d’autres. Elles n’ont pas non plus dénoncé les agresseurs aux autorités laïques et ne sont pas venues en aide aux victimes, est-il souligné dans l’action en justice.

    Un puissant cardinal
    L’une d’elles est une jeune femme désignée sobrement par la lettre « F. ». Elle témoigne avoir été agressée sexuellement par le puissant cardinal Marc Ouellet, maintenant âgé de 78 ans, et dont le nom a déjà été évoqué pour devenir pape.

    « F. » rapporte avoir été engagée en 2008 comme stagiaire au poste d’agente de pastorale au diocèse de Québec alors qu’elle avait 23 ans.

    Dans la procédure, elle décrit divers événements, dont l’un lors duquel Marc Ouellet lui a massé les épaules et caressé le dos, ou encore l’a embrassée « familièrement » en la retenant contre lui pour lui caresser le dos. À une autre occasion, elle soutient avoir l’impression d’être « pourchassée », alors qu’il traverse une salle entière pour aller s’asseoir près d’elle, alors qu’elle avait pris soin de s’installer loin de lui.

    « F. est inquiète, car son poste de stagiaire au Diocèse de Québec et son avenir professionnel dépendent du Cardinal Marc Ouellet. »

    À une autre occasion, en février 2010, lors de l’ordination d’un collègue, la jeune femme dit avoir croisé Marc Ouellet qui l’a embrassée de nouveau en lui disant « il n’y a pas de mal à se gâter un peu », des paroles qu’elle a jugées « inappropriées ». Elle ajoute qu’il a ensuite glissé sa main dans son dos jusqu’à ses fesses.

    « Ce geste surprend F., qui ne sait pas comment réagir. Ce jour-là plus que lors des rencontres précédentes, F. comprend qu’elle doit fuir le Cardinal Marc Ouellet autant que possible, le malaise qu’elle ressent est plus présent que jamais », est-il écrit dans la procédure.

    Le cardinal ne fait pas l’objet d’accusations criminelles. Quant au Diocèse de Québec, il a fait savoir mardi qu’il n’allait pas commenter les allégations visant Marc Ouellet.

    Le pape ordonne une enquête
    En janvier 2021, après des démarches auprès du Comité-conseil pour les abus sexuels envers mineurs et personnes vulnérables de l’Église catholique de Québec, « F. » écrit une lettre au pape François concernant le cardinal Marc Ouellet.

    Le mois suivant, elle est informée par courriel que le pape a nommé le père Jacques Servais pour enquêter.
     
    Or, est-il allégué dans la procédure, « le père Jacques Servais semble avoir peu d’information et de formation sur les agressions sexuelles en plus d’être possiblement un collaborateur du cardinal Marc Ouellet ».

    Aucune conclusion concernant sa plainte contre le cardinal Marc Ouellet n’a encore été transmise à « F. », soutient-elle dans la procédure.

    Selon le cabinet d’avocats Arsenault Dufresne Wee, qui pilote l’action collective http://adwavocats.com/pdf20/2022-08-16-Demande-introductive-dinstance-QC-vf.pdf , plus de 100 personnes lui ont confié avoir été victimes d’agressions de la part d’au moins 85 membres du clergé et d’employés laïques sous leur gouverne. Certains sont depuis décédés.

    Les témoignages détaillés dans la procédure ne sont pas des « cas isolés », font-ils valoir, et démontrent même le « caractère systémique » des agressions.

    Aucune des allégations des procédures n’a encore été prouvée devant un tribunal, et le dossier suit son cours. Des dommages compensatoires et punitifs sont réclamés pour tous les traumatismes, séquelles, angoisses et humiliations subis par les plaignants. Un procès devrait avoir lieu ultérieurement.

    Cette action est parmi les nombreuses ayant été intentées ces dernières années contre des congrégations religieuses au Québec.

    #religion #catholicisme #pape #domination #marc_ouellet #viol #culture_du_viol #femmes #viols #sexisme #violences_sexuelles #violence #misogynie #Quebec #Italie

    • Sept nouvelles plaintes pour abus déposées contre l’Archevêché de Montréal Hugo Prévost - Radio Canada
      https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1906011/eglise-catholique-montreal-archeveche-plaintes-abus

      Sept nouvelles plaintes pour abus ont été transmises à l’ombudsman de l’Archevêché de Montréal, révèle le plus récent rapport trimestriel de l’institution religieuse, qui couvre la période du 1er avril au 31 juillet de cette année.

      Le rapport en question, le quatrième du genre depuis l’arrivée en fonction de l’ombudsman, Me Marie Christine Kirouac, couvre la période allant du 1er avril au 31 juillet dernier.

      Le document précise que des sept plaintes pour abus, six ont été transférées au Comité consultatif à des fins d’enquête et de suivi.


      En tout, depuis le début des travaux de Me Kirouac, 58 plaintes d’abus ont été soumises audit comité, qui présente ensuite des recommandations à l’archevêque, Mgr Christian Lépine. De ce nombre, 33 concernent des abus sexuels.

      À ce total, précise le rapport trimestriel, il convient aussi d’ajouter 11 plaintes découlant d’anciens dossiers qui étaient sous la responsabilité du juge à la retraite André Denis, qui a présenté, au printemps dernier, les résultats d’un audit externe.

      L’audit en question portait sur de possibles abus sexuels à l’encontre de mineurs, sur une période allant de 1940 à ce jour.

      Toujours dans son rapport, l’ombudsman précise devoir consacrer “une bonne part de [ses] énergies actuelles à traiter des dossiers de plaintes qui, parfois, n’ont pas été traités du tout ; ont été traités, mais sans sanction ou même suivi ; ont été détruits, mais avec une mention expresse des abus qu’ils contenaient”.

      Si son mandat consiste à traiter les plaintes pour abus dans leur ensemble, et non pas seulement les allégations de nature sexuelle , Me Kirouac indique avoir “priorisé les cas où des abus sexuels ont été reprochés à des personnes encore en poste ou ayant toujours des facultés, afin de m’assurer de la sécurité de la communauté en premier lieu”.

      Au dire de l’ombudsman, les 11 plaintes liées aux anciens dossiers ayant été transmises au Comité consultatif viseraient autant de membres du clergé, qui auraient fait 22 victimes.

      Plusieurs abus récents
      Selon les plaintes reçues par l’ombudsman, dans le cadre de ce quatrième rapport trimestriel, la grande majorité des faits reprochés se seraient produits dans la décennie 2020 ; on note aussi des cas dans les années 1950 et 1960, même s’ils sont peu nombreux.

      Me Kirouac s’est intéressée à des cas liés à des abus psychologiques – abus de pouvoir, misogynie, etc. –, financiers, physiques, spirituels et sexuels.

      La quasi-totalité des plaintes, pour la période du 1er avril au 31 juillet de cette année, concernent des cas d’abus psychologique. On retrouve également une plainte pour abus financier, deux plaintes pour abus physique et une plainte pour abus sexuel, notamment.

      Pour l’ensemble des plaintes pour abus transmises au Comité consultatif, cependant, soit un total de 69, y compris les plaintes découlant de l’audit interne, les abus de nature sexuelle en viennent à représenter le tiers des cas, avec 33 plaintes.

      Suivent les abus psychologiques (26 cas) et physiques (10 cas), entre autres.

      L’ombudsman précise que dans les cas d’abus de nature sexuelle, près d’une victime sur deux (42,5 %) a été abusée à répétition. Ce taux passe à 80 % pour les victimes d’abus physiques.

      Toujours pour les cas d’abus sexuels dénoncés depuis le début du mandat de l’ombudsman, la plupart des faits se seraient produits dans les années 1950 et 1960, mais une bonne partie aurait aussi eu lieu depuis le début des années 2020.

      “Les abus, qu’ils soient sexuels, physiques ou psychologiques perpétrés durant les années cinquante et soixante l’ont été majoritairement par des membres des communautés religieuses”, indique l’ombudsman dans son rapport.

      Dans la conclusion de celui-ci, Me Kirouac estime que puisque les faits dénoncés sont de plus en plus contemporains, il s’agit d’une “preuve que le virage amorcé avec l’instauration du présent système fonctionne et qu’ensemble, nous pourrons mettre fin à toutes les formes d’abus”.

  • Meta dévoile ses prototypes futuristes de casques de réalité virtuelle | Les Echos
    https://www.lesechos.fr/tech-medias/hightech/meta-devoile-ses-prototypes-futuristes-de-casques-de-realite-virtuelle-1414

    Le groupe de Menlo Park a présenté une série de casques de réalité virtuelle (VR) sur lesquels travaillent ses ingénieurs. Chacun doit résoudre un problème précis pour avoir, à terme, un affichage impossible à distinguer de la réalité.

    #vr #réalité_virtuelle #mark_zuckerberg #meta #business #finance #reality_labs #test_de_turing #virtuel #casque_vr #casque_de_réalité_virtuelle #présentation #butterscotch #3d #résolution #quest_2 #écran #half_dome #starbust #holocake #mirror_lake #batterie #project_cambria #cambria #prototype #recherche_et_développement #rnd

  • Mark Zuckerberg dévoile plein de prototypes de casques VR pour piéger votre cerveau - Numerama
    https://www.numerama.com/tech/1010412-mark-zuckerberg-devoile-plein-de-prototypes-de-casques-vr-pour-pie

    Lors d’une table ronde avec plusieurs journalistes, Mark Zuckerberg et d’autres représentants de Meta ont présenté plusieurs prototypes de casques de réalité virtuelle. L’entreprise a plusieurs idées pour rendre son « métaverse » aussi réaliste que le vrai monde.

    #vr #réalité_virtuelle #mark_zuckerberg #meta #quest_2 #casque_vr #casque_de_réalité_virtuelle #présentation #butterscotch #3d #luminosité #écran #hololake_2 #prototype #cambria

  • #PHP Annotated – June 2022 | The PhpStorm Blog
    https://blog.jetbrains.com/phpstorm/2022/06/php-annotated-june-2022

    Welcome to the June installment of PHP Annotated, where we’ll catch up on the most interesting things that have happened in the PHP world over the last month, including curated news, articles, tools, and videos.

    Morceaux choisis...

    https://github.com/php-fig/per-coding-style

    PER Coding Style 1.0.0 is the same as PSR-12. This recommendation will now evolve much faster to keep up with all the new features that we’re getting in the PHP language.
    Congratulations to the whole working group!

    If you don’t know what a #PER is, it’s similar to a# PSR but it’s not set in stone, it’s meant to evolve rapidly over time, so the coding style is the perfect example where a PER is the best way to go.

    https://github.com/minicli/minicli

    A minimalist, dependency-free framework for building #CLI centric PHP applications.

    https://github.com/crwlrsoft/url

    A Swiss Army knife for URLs. It allows you to create, access, and manipulate #query_strings for HTTP requests very conveniently.

  • #Quebec : Effondrement des cryptos : un partenaire de la Caisse de dépôt dans l’eau chaude Brigitte Noël - Jeff Yates - Radio Canada
    https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1890606/celsius-cdpq-retraits-crypto-effondrement

    Le bas de laine des Québécois avait investi 150 M$ US dans Celsius Network en octobre 2021.
    Celsius Network, un partenaire de la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ), a subitement cessé de permettre à ses clients de retirer les cryptomonnaies qu’ils ont placées sur sa plateforme dimanche soir alors que l’entreprise est secouée par de nouveaux remous dans le marché de la cryptomonnaie.

    L’annonce est survenue huit mois jour pour jour après que la Caisse de dépôt et placement du Québec eut investi 150 M$ US dans Celsius, une entreprise qui offre des services de prêts dans l’univers de la cryptomonnaie.


    En sept mois, soit d’octobre 2021 à mai 2022, les cryptoactifs sous gestion de Celsius sont passés de 27 à 12 milliards de dollars.

    “En raison de conditions extrêmes dans le marché, nous annonçons aujourd’hui que Celsius met sur pause tous les retraits, les échanges et les transferts entre comptes”, a écrit l’entreprise dans un communiqué https://blog.celsius.network/a-memo-to-the-celsius-community-59532a06ecc6?gi=a3ad76376e6e envoyé à ses clients peu avant 23 h, dimanche.

    “Nous comprenons qu’il s’agit de nouvelles difficiles, mais nous croyons que notre décision [...] est l’action la plus responsable que nous pouvons entreprendre pour protéger notre communauté”, poursuit le communiqué.

    Comme Radio-Canada le rapportait fin mai, https://ici.radio-canada.ca/recit-numerique/4095/caisse-depot-cryptomonnaie-celsius-quebec Celsius avait été durement frappée par un effondrement des prix des cryptoactifs ayant eu lieu dans la semaine du 9 mai. Certains clients de la plateforme s’étaient plaints d’avoir tout perdu après avoir obtenu des prêts en cryptomonnaie auprès de Celsius.

    Depuis, Celsius peine à se relever. Selon les statistiques de l’entreprise, l’entreprise a perdu près de 2 G$ US en dépôts de ses clients depuis un mois. Celsius affirmait en octobre gérer 27 G$ de cryptoactifs pour le compte de ses clients. Ce chiffre avait baissé à 12 G$ en mai. Depuis, l’entreprise ne publie plus sur son site le total des actifs qu’elle gère.
    La valeur du CEL, la cryptomonnaie qui a été créée par l’entreprise et qu’elle encourage ses clients à utiliser, s’est effondrée, passant d’environ 3 $ US en avril à 0,20 $ US aujourd’hui. Au moment de l’investissement de la CDPQ , le prix du CEL s’établissait à 5,60 $ US.

    Effondrement des prix des cryptomonnaies
    Les conditions actuelles du marché de la cryptomonnaie indiquent que Celsius n’est probablement pas au bout de ses peines. La plupart des cryptomonnaies majeures ont piqué du nez au cours du week-end dans un vent de panique qui a soufflé le marché, porté en partie par des indicateurs économiques inquiétants frappant l’économie mondiale.

    Lundi matin, le S&P 500 perdait plus de 3 % de sa valeur, tandis que Dow Jones perdait un peu plus de 2,5 %. Ces deux indices connaissent une année difficile : ils ont reculé respectivement de 21,4 % et de 16,3 % depuis le début de 2022.

    Le prix du bitcoin, la cryptomonnaie la plus populaire, avait chuté de près de 16 % en 24 heures, lundi matin. D’un sommet de plus de 67 000 $ US en novembre 2021, le prix du bitcoin, très volatil en temps normal, atteint maintenant un peu plus de 23 000 $ US.

    Pour Hilary J. Allen, professeure de droit au Washington College of Law et experte en réglementation de la cryptomonnaie, il n’est guère étonnant de voir le marché de la cryptomonnaie s’effondrer dans les circonstances économiques actuelles.

    “Il n’est pas surprenant que, dans un environnement où les taux d’intérêt augmentent, l’argent facile quitte le système. Il y a moins d’argent à investir dans les cryptoactifs”, juge-t-elle.

    Mme Allen explique que des investisseurs qui ont placé des cryptoactifs du côté de Celsius pourraient être durement affectés si l’entreprise s’effondre.

    “Pour les gens qui ne disposaient pas de beaucoup de moyens pour investir là-dedans, c’est potentiellement dévastateur. Nous avons vu avec [l’effondrement des cryptomonnaies Terra et Luna à la mi-mai] qu’il y a eu au moins un suicide. Les gens publiaient des lignes de prévention du suicide dans les groupes sur Reddit et ainsi de suite. Je suspecte que nous verrons la même chose avec Celsius, parce que beaucoup de gens ont investi beaucoup d’argent qu’ils ne pouvaient pas se permettre de perdre”, ajoute Mme Allen.

    Un modèle d’affaires critiqué


    Le PDG de Celsius, Alex Mashinsky

    Au moment d’investir dans Celsius, la CDPQ avait vanté le modèle d’affaires de l’entreprise. “La technologie des chaînes de blocs présente un potentiel perturbateur pour plusieurs secteurs de l’économie traditionnelle”, avait déclaré Alexandre Synnett, premier vice-président et chef des technologies à la CDPQ, dans un communiqué.

    L’enquête de Radio-Canada https://ici.radio-canada.ca/recit-numerique/4095/caisse-depot-cryptomonnaie-celsius-quebec recensait les inquiétudes soulevées par des experts du domaine de la cryptomonnaie, qui soulignaient que Celsius utilise des pratiques financières semblables à celles ayant mené à l’implosion du système financier en 2008. Plusieurs États américains avaient d’ailleurs allégué que l’entreprise vendait des valeurs mobilières non enregistrées et ont forcé l’entreprise à limiter ses activités aux États-Unis.

    Le ministère fédéral des Finances, qui n’avait pas offert de commentaire précis concernant Celsius, avait toutefois statué que les entreprises qui agissent de façon non réglementée – comme c’est le cas de Celsius – font affaire illégalement au Canada.

    Le reportage révélait également que Celsius compte dans son orbite plusieurs individus qui se retrouvent au cœur de controverses dans le monde de la cryptomonnaie, dont une personne liée à des sites que les autorités financières canadiennes ont à l’œil.

    En réponse à des questions découlant de notre enquête https://ici.radio-canada.ca/recit-numerique/4095/caisse-depot-cryptomonnaie-celsius-quebec , qui soulevait des inquiétudes quant aux activités de Celsius, la CDPQ avait réitéré son soutien à l’entreprise. Tous les investissements de la Caisse “font l’objet d’un processus d’analyse rigoureux afin de prendre des décisions avisées dans l’intérêt de nos déposants”, nous avait répondu une porte-parole.

    Jointe lundi matin, une porte-parole de la CDPQ a assuré que la Caisse “suit de très près” ce qui se passe chez Celsius.

    “Celsius a été affectée par des conditions de marché très difficiles dans les dernières semaines, plus particulièrement par le fort volume de retraits des dépôts des clients. Celsius agit de façon proactive pour s’acquitter de ses obligations auprès de ses clients [la communauté Celsius] et a honoré ses engagements auprès de ses clients jusqu’à présent.”

    Consternation chez les clients *
    L’annonce de dimanche soir a causé de la consternation chez les clients de Celsius. En réponse au gazouillis de l’entreprise concernant le gel sur les transactions, de nombreux clients ont fustigé la décision. Le silence radio du PDG de l’entreprise, Alex Mashinsky, a aussi fait réagir.

    “Alex tweete constamment, il se vante que Celsius est une entreprise magnifique, il critique les autres plateformes. Et maintenant, quand nous attendons désespérément de l’entendre, il est silencieux. Il n’a offert aucune mise à jour, alors que la communauté vit cette dure épreuve. C’EST DÉGOÛTANT”, a écrit un client dans un groupe Telegram de la communauté Celsius.

    En réponse à un gazouillis d’un client, samedi, Alex Mashinsky avait répondu : “Connaissez-vous une seule personne qui a eu du mal à retirer ses fonds de Celsius ? Pourquoi partagez-vous de la peur et de la désinformation ?”

    Celsius n’a pas donné suite à nos questions.

    #casino #jeux #spéculation #tulipes #finance #escroquerie #gogos #crédulité #communauté #investissement #entreprise #CEL #cryptomonnaie #bitcoin #cryptomonnaies #blockchain #libra #monnaie #finance #nft #économie #cryptage #monnaielibre #crypto-monnaie #bigdata

    • On aime : Le courtier Charles Schwab paie 187 millions de dollars pour avoir induit en erreur des clients
      https://www.lefigaro.fr/societes/le-courtier-charles-schwab-paie-187-millions-de-dollars-pour-avoir-induit-e

      La SEC reproche à trois filiales de l’entreprise « de ne pas avoir révélé qu’elles allouaient les fonds de clients d’une manière qui était moins rentable pour leurs clients dans la plupart des conditions du marché. »

      Le courtier en ligne Charles Schwab a accepté lundi de verser 187 millions de dollars pour solder des poursuites de l’autorité américaine des marchés financiers (SEC), qui l’accusait d’avoir induit en erreur certains clients sur l’allocation de leurs investissements. La SEC reproche à trois filiales de l’entreprise « de ne pas avoir révélé qu’elles allouaient les fonds de clients d’une manière qui, selon leurs propres analyses internes, était moins rentable pour leurs clients dans la plupart des conditions du marché », détaille un communiqué.

      Entre mars 2015 et novembre 2018, l’entreprise assurait que le montant d’argent conservé en espèces dans leurs portefeuilles gérés automatiquement par des #robots-conseillers était décidé selon « une méthodologie disciplinée » afin de dégager « des retours optimaux ». Mais il a été déterminé que « dans la plupart des conditions de marché » , l’argent gardé en espèces leur aurait rapporté plus s’il avait été investi autrement, indique la SEC. Charles Schwab a en revanche dégagé des profits en utilisant l’argent pour le prêter à d’autres clients et empocher la différence entre les intérêts gagnés sur les prêts et les intérêts versés aux propriétaires de portefeuilles à la gestion automatisée.

      52 millions de dollars en restitution d’intérêts aux clients et une amende de 135 millions de dollars
      « La conduite de Schwab a été indigne et l’action d’aujourd’hui signale clairement aux conseillers qu’ils doivent être transparents avec les clients sur les frais cachés et sur la façon dont ces frais affectent leurs rendements », a commenté Gurbir Grewal, un responsable de la SEC, dans le communiqué. Charles Schwab, qui n’a ni admis ni nié les accusations de la SEC, a accepté de payer 52 millions de dollars en restitution d’intérêts aux clients et une amende de 135 millions de dollars. Le groupe s’est dit « satisfait de mettre [cette affaire] derrière [lui] ». « Nous pensons que résoudre le problème de cette manière est dans le meilleur intérêt de nos clients, de notre société et de nos actionnaires, car cela nous permet de rester concentrés » sur l’aide aux clients, est-il ajouté dans un communiqué. Charles Schwab avait déjà mis de côté 200 millions de dollars pour régler cette affaire.
      . . . . . . .

  • #Luttes autochtones et recherches collaboratives - les #Innus de #Pessamit

    Cet épisode de Contresons est consacré aux collaborations de recherche réalisées par des géographes et des Peuples autochtones, en particulier les Innus au #Québec, et aux enjeux de savoir et de pouvoir qui les traversent.

    https://spectremedia.org/report/?episode=809&playing=809
    #résistance #autochtones #peuples_autochtones #recherche_collaborative #recherche_action-participative #Amériques #recherche-action_participative

    #audio #podcast

  • #Sncf : La contrebasse est un objet dangereux et encombrant L’Asymptomatque

    Curieux monde ou un instrument de musique est un objet “dangereux et encombrant”.

    “Avant, par tolérance, exception, esprit, culture, sagesse, considération et civilisation, les instruments de musique, c’était gratuit ! Stupide imbécile époque !” (Xavier Löwenthal VI)

    Source : https://www.asymptomatique.be/11940-2/?share=email

    #France #Transports #musique #instrument_de_musique #spectacles_&_musique #contrebasse

  • Non-lieu pour le haut-fonctionnaire Benoît Quennedey, accusé d’espionnage au profit de Pyongyang — RT en français

    Benoît #Quennedey, haut fonctionnaire, a bénéficié d’un non-lieu pour l’accusation de « trahison » dont il faisait l’objet depuis 2018. Il était soupçonné d’intelligence avec une puissance étrangère, en l’occurrence la #Corée du Nord.

    https://francais.rt.com/france/98886-non-lieu-pour-haut-fonctionnaire-benoit-quennedey-accuse-espionna


    https://www.youtube.com/watch?v=B_1l8TdUjZw

    https://www.youtube.com/watch?v=P3rBnc1ZLO8

    https://www.youtube.com/watch?v=GnZ5HcsjKYs

  • Les études au Canada attirent de plus en plus de jeunes français
    https://www.lemonde.fr/campus/article/2022/06/02/les-etudes-au-canada-attirent-de-plus-en-plus-de-jeunes-francais_6128683_440

    Les études au Canada attirent de plus en plus de jeunes français
    Les université du Canada ne recrutent pas sur Parcoursup mais recrutent énormément de jeunes français. En treize ans, leur nombre au sein de ces établissements a été multiplié par trois.

    Par Florian Mestres
    Publié aujourd’hui à 16h00, mis à jour à 16h00
    (...). Le Canada est désormais la destination la plus prisée des jeunes français qui souhaitent suivre leurs études à l’étranger, devant la Belgique. En 2018, 17 030 Français étaient inscrits dans les établissements canadiens, selon les données les plus récentes de l’organisme public Campus France. En seulement treize ans, ce chiffre affiche une augmentation de 356 %.La plupart de ces Français s’inscrivent dans des universités du Québec, très actives en France pour attirer les lycéens, à coups de salons étudiants, de partenariats avec des universités hexagonales, de campagne de communication sur les réseaux sociaux. La langue et la proximité culturelle sont autant d’arguments qui rassurent les étudiants français en quête d’un dépaysement nord-américain, rappelle Jean-Christian Pleau, vice-recteur à la vie académique de l’université du Québec à Montréal (UQAM).Les universités du Québec proposent aussi, par rapport à leurs consœurs nord-américaines ou britanniques, des tarifs attractifs : pour la licence, les droits de scolarité payés par les Français sont alignés sur ceux des étudiants issus des autres provinces du Canada (les Québécois paient moins cher). A l’UQAM, le montant annuel de ces frais s’établit ainsi à 9 200 dollars canadiens (6 752 euros). Pour le deuxième cycle (équivalent du master), les Français paient 3 450 dollars canadiens (2 534 euros) par an.Ainsi, les Français représentent la moitié du total des étudiants étrangers à l’UQAM (2 112 au total à l’automne 2021) et même 57 % à l’université de Montréal, qui, avec ses écoles affiliées – HEC et Polytechnique –, rassemble 5 786 étudiants français. Dans la célèbre université anglophone montréalaise McGill, la France est le troisième contingent d’étudiants internationaux (environ 15 %), juste derrière les Etats-Unis et la Chine.Les restrictions sanitaires durant la pandémie de Covid-19 ont légèrement affecté l’attractivité des universités canadiennes auprès des Français. Mais les établissements s’attendent à une reprise des flux dès cet automne.Les bonnes perspectives professionnelles ne sont pas étrangères à la venue des jeunes français. En avril 2022, le taux de chômage pointait à 3,9 % au Québec. Dans l’ensemble du Canada, ce chiffre s’élevait à 5,2 %. Il s’agit des niveaux les plus bas jamais enregistrés depuis 1976, année où l’on diffusait ces données pour la première fois. La démographie québécoise ne suffit plus à pourvoir les besoins.

    #Covid-19#migrant#migration#canada#france#quebec#sante#pandemie#etudiant#economie#fluxmigratoires

  • Une partie du bétail suisse pourra de nouveau être nourri de farines animales RTS - ami
    https://www.rts.ch/info/suisse/13135293-une-partie-du-betail-suisse-pourra-de-nouveau-etre-nourri-de-farines-an

    Le Conseil des Etats a suivi lundi le Conseil national en décidant tacitement d’autoriser les farines animales pour nourrir les volailles et les porcs. Ces aliments avaient été bannis à la suite du scandale sanitaire de la vache folle au tournant du millénaire.

    L’idée n’avait déjà pas fait de vagues au Conseil national l’automne dernier. Les motions acceptées émanent du camp UDC et socialiste et relevaient que les farines animales sont à nouveau autorisées au sein de l’Union européenne.


    Les farines animales sont à nouveau autorisées dans l’agriculture et l’élevage / 19h30 / 2 min. / hier à 19:30

    L’interdiction de nourrir les animaux de rente par des protéines animales est un héritage de la crise de la « vache folle » (1986-2001), ou encéphalopathie spongiforme bovine (ESB), dont le variant Creutzfeldt-Jakob, pouvait se transmettre à l’homme. En 2001, le Conseil fédéral avait interdit les farines animales pour toutes les bêtes.

    Bovins pas concernés
    Interrogé dans Forum peu avant la décision du Conseil des Etats, Loïc Bardet, le directeur d’AGORA, l’organisation faîtière de l’agriculture romande, a expliqué que la situation actuelle a évolué depuis la crise de la « vache folle ». A ce moment-là, des bovins avaient été nourris avec des sous-produits carnés issus de leur propre espèce.

    « Ce qui est actuellement débattu au Parlement est limité aux omnivores qui sont monogastriques, les porcs et la volaille », a-t-il indiqué. « Et, surtout, on ne veut pas qu’il y ait de la nourriture interne à l’espèce. L’idée c’est de valoriser de la protéine animale, par exemple des porcs pour nourrir la volaille », a-t-il souligné. Les boeufs ne sont pas concernés par le projet, en raison du risque lié à la « vache folle ».

    Selon Loïc Bardet, l’utilisation de ces farines permettra aussi de se passer d’importations de nourriture de l’étranger, comme du soja ou des compléments alimentaires.

    « Un petit plus »
    « C’est un petit plus, mais ce n’est certainement pas déterminant pour l’ensemble de l’affouragement des porcs en Suisse », tempère dans le 19h30 Pascal Rufer, le responsable de la production animale de Prométerre, l’association vaudoise de promotion des métiers de la terre. « Les 20’000 tonnes de potentiel de ces protéines animales transformées représenteraient moins de 3% », estime-t-il.

    Également interrogé dans le 19h30, l’agriculteur vaudois Jean-Daniel Roulin est sceptique : « On a pu s’en passer pendant plus de vingt ans. Je ne vois pas pourquoi on reprendrait le risque de remettre ça dans les rations. »

    #prions #farines animales #vache_folle #encéphalopathie_spongiforme bovine #ESB #Creutzfeldt-Jakob #agriculture #élevage #alimentation #quelle_agriculture_pour_demain_ #vaches #viande #agro-industrie #Suisse #ue #union_européenne

  • Pénurie de main-d’œuvre oblige, des enfants de 11 ans sont déjà au travail au Québec Radio-Canada / Alexis Gacon
    https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1886852/travail-enfant-quebec-loi-convention-normes-adolescence

    Si certains jeunes s’épanouissent, d’autres voient leurs droits bafoués.

    Le ministère du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale dit ne pas disposer des données nécessaires pour établir un décompte des travailleurs âgés de 14 ans et moins.


    À la cantine La Grande Gueule, à Saint-Alphonse-de-Granby, sept employés sur 32 sont âgés de 11 à 15 ans. - Photo : Radio-Canada / Alexis Gacon

    Au Québec, un nombre croissant de préadolescents occupent des postes laissés vacants par la pénurie de main-d’œuvre, notamment dans les épiceries et dans le secteur de la restauration rapide. Face à ce nouveau contexte et compte tenu du risque de décrochage scolaire, plusieurs experts réclament des changements pour mieux encadrer le travail des enfants.

    “Qu’est-ce que vous souhaitez commander ?” C’est Amanda, 11 ans, une petite blonde aux yeux bleus pétillants, qui pose cette question. Sa tête dépasse à peine le comptoir.

    Amanda, c’est la petite nouvelle de la cantine La Grande Gueule, à Saint-Alphonse-de-Granby. Derrière elle, les friteuses fonctionnent à plein régime. Amanda travaille en cuisine entre 12 et 18 heures par semaine. Ici, près du quart des 32 employés sont âgés de 11 à 15 ans.

    Au départ, le patron d’Amanda, Pascal Lamarche, n’était pas sûr de pouvoir embaucher des employés si jeunes. “Des gens m’avaient dit : "As-tu le droit ?" J’ai eu un doute. [...] Mon comptable m’a envoyé l’information de la CNESST”
    “ : il n’y a pas d’âge !”

    Au Québec, contrairement à la plupart des provinces canadiennes, il n’existe pas d’âge minimum pour travailler. En Colombie-Britannique, par exemple, cet âge est passé de 12 à 16 ans l’an dernier. Mais ici, seule une autorisation parentale écrite doit être demandée par l’employeur si la jeune personne que celui-ci veut embaucher a moins de 14 ans. Or, plusieurs interlocuteurs à qui nous avons parlé soutiennent que les employeurs ne la demandent pas toujours.

    “Elle a été gérée comme une adulte”
    Dans la cuisine du restaurant, Amanda semble insensible à la pression. “Je sais ce que c’est que les rushs . Souvent, le midi ou à l’heure du souper, on a beaucoup de commandes […]. J’aime l’ambiance.” Pourquoi a-t-elle commencé si jeune ? “Parce que j’aime travailler et je trouvais que c’était une bonne place.”

    La jeune équipe semble en effet se serrer les coudes et travailler dans la bonne humeur. Il en faut, car les tâches ne sont pas si simples et le rythme est soutenu. “Le plus difficile, c’est de supporter la chaleur et de blanchir les frites. Si tu peux blanchir un après-midi par semaine, tu vas être capable de tout faire dans la cantine, parce que les paniers sont pesants et il fait chaud”, explique Pascal Lamarche.

    Au restaurant, Amanda est une employée comme les autres, dit son patron. “Pour l’instant, elle fait des journées de six heures, car je ne connais pas encore sa capacité à travailler. Ses parents me disent qu’elle serait capable de faire des journées pleines. On analyse ses points forts, ses points faibles, l’endurance qu’elle va avoir. […] Tant qu’elle veut travailler, on le fait !”

    Même si elle est très jeune, Amanda n’a pas reçu un encadrement adapté à son âge, détaille le propriétaire. Même constat chez Marianne, qui a commencé à 12 ans à servir dans un restaurant à Saint-Jean-sur-Richelieu l’année dernière : “On m’a montré les bases et on m’a dit : "vas-y !"”

    C’est elle qui a demandé à travailler, explique son père, Sylvain. “Elle a de bonnes notes, on sait qu’elle adore apprendre. Si les notes en pâtissent, elle arrête. Mais là, elles n’ont pas baissé.” Elle avoue sa joie de gagner en autonomie et d’apprendre de nouvelles choses. Elle a aussi appris à faire abstraction des remarques de certains clients qui n’hésitent pas à commenter son air juvénile ou sa taille. “Il y a un client qui m’a dit que la table était trop haute pour moi !”

    Cette expérience lui semble bénéfique, même si le stress peut la gagner, raconte son père, comme cette fois où elle a échappé un plateau en verre par terre. “Elle a pleuré. Le patron lui a dit : "Si tu pleures trop, tu t’en retournes à la maison !" Elle a été gérée comme une adulte, puis on l’a vue, elle a bien répondu, elle a essuyé ses larmes et […] elle y est retournée.”

    “Sans jeunes, je ne suis pas capable d’avancer”
    Dans son restaurant, Pascal Lamarche évoque le “fort potentiel” d’Amanda. Ce potentiel sied aussi à un contexte : celui de la pénurie de main-d’œuvre. Actuellement, le chômage est sous la barre des 4 % au Québec. “Sans les jeunes, je ne suis pas capable d’avancer, car les adultes qui veulent travailler les week-ends, c’est difficile à trouver maintenant”, explique le patron du restaurant.


    Roxane Larouche, représentante nationale aux TUAC, section du Québec - Photo : Radio-Canada / Alexis Gacon

    Roxane Larouche, représentante nationale au syndicat des Travailleurs unis de l’alimentation et du commerce (TUAC Canada), se rend bien compte que l’âge ne compte plus au moment de recruter dans le secteur de l’alimentation. “Notre plus jeune membre a 11 ans. Le représentant de service a été très surpris.”

    Elle observe que les jeunes adolescents sont de plus en plus nombreux à travailler dans les épiceries de la province. C’est une tendance que semble confirmer la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST), qui a vu le nombre de blessures subies par des moins de 16 ans au travail plus que doubler entre 2018 et 2021, passant de 85 à 203.

    « On voit plus de jeunes, donc le risque de blessures existe et ça pose plein d’autres défis. C’est une toute nouvelle réalité. On pensait avoir des textes de conventions qui pouvaient répondre à toutes sortes de situations, mais force est de constater que non. […] Comment encadrer ces jeunes-là ? Il faut trouver des solutions maintenant, car le problème, c’est maintenant qu’il arrive ! […] On est dans une situation de jamais vu. »

    Cependant, le nombre de travailleurs de 14 ans et moins est difficile à mesurer. Le ministère du Travail du Québec ne fait pas le décompte de ces employés. En effet, le décompte, basé sur les informations de Statistique Canada, commence à l’âge de 15 ans.

    D’après l’Enquête québécoise sur la santé des jeunes du secondaire 2016-2017, 22 % des jeunes du secondaire avaient un employeur qui les rémunérait. Cette proportion passe de 6 % en première année du secondaire à 47 % en cinquième secondaire.

    “Est-ce que tu penses que l’école, ça va être son plan A ou D ?”
    Roxane Larouche s’inquiète du risque de décrochage quand elle observe la concurrence des entreprises qui s’arrachent les services des très jeunes, particulièrement à l’extérieur de Montréal.

    « Un employeur qui a engagé un jeune d’environ 12 ou 13 ans se l’est fait voler par la scierie qui l’a embauché pour balayer à 26 dollars de l’heure. […] La question qu’on se pose, c’est : est-ce qu’on a ouvert la voie à un décrochage ? [...] Ces questions doivent être analysées, car c’est un problème de société. »
    Une citation de Roxane Larouche, représentante nationale au syndicat des Travailleurs unis de l’alimentation et du commerce

    Mme Larouche fait observer que certains parents envoient leur enfant travailler dans une épicerie comme si c’était “un camp de jour” qui ne “coûte rien”.

    À l’école Amos, à Montréal, l’enseignante Marie-Betty Desrouillères questionne ses élèves, âgés de 16 à 20 ans, sur le sujet du travail des jeunes. Beaucoup sont entrés sur le marché du travail dès le début de leur adolescence.

    “Le jeune qui commence à travailler à 11 ans […], est-ce que tu penses que l’école, ça va être son plan A ou D ?” Un des élèves s’exclame : “Son plan C !”

    Parmi ceux qui l’écoutent, certains travaillent de nuit et arrivent en classe sans avoir dormi, comme Assitan, 19 ans, tressée et cernée. Elle occupe un emploi depuis déjà six ans.

    Ces jours-ci, elle finit son quart dans un dépanneur à 7 h, puis elle marche une demi-heure pour se rendre à l’école. Elle n’a pas commencé à travailler par choix ; elle l’a fait pour aider sa mère. “On est quatre enfants, elle est toute seule. Il y a des choses à acheter, mais elle n’a pas assez [d’argent].”

    Au Québec, jusqu’à l’âge de 16 ans, les employeurs doivent veiller à ce que l’école passe avant le travail. Ils ne peuvent pas demander à leurs employés de manquer l’école pour travailler et doivent s’assurer que les jeunes puissent être à leur domicile de 23 h à 6 h, sauf quelques exceptions (le gardiennage, notamment).

    Toutefois, Assitan, depuis qu’elle a commencé à travailler, n’a pas souvent senti beaucoup de compréhension de la part de ses différents patrons. “Les employeurs vont te manipuler. Ils vont te faire sentir à l’aise. Il n’y avait pas un jour où mon téléphone ne sonnait pas. Ils vont dire "on t’aime" juste pour que tu fasses plus d’heures.”

    Jemima, une autre élève de l’école Amos, travaille depuis ses 14 ans et déplore le manque de considération des gérants d’établissements de restauration rapide où elle a été employée. “Tout ce qui est fast food, les boss ne sont pas compréhensifs. Moi, quand je disais que je ne pouvais pas rentrer au travail et que je devais étudier, ils me coupaient tous mes autres quarts. Je n’avais pas de quarts la semaine suivante.”

    “On ne peut pas laisser aux enfants la responsabilité de leur propre bien-être”
    Selon Sarah Denenne, une avocate spécialisée en droits des enfants, il est temps que le Québec revoie sa copie dans le domaine. “Il doit y avoir place à une réforme. Là, en ce moment, l’état du droit actuel, c’est qu’on doit déléguer la responsabilité de la protection au bon jugement de l’employeur et de l’enfant lui-même. [...] Dans la loi, il est écrit qu’il ne doit pas avoir un travail disproportionné qui nuise à son développement ; c’est très vague. Et ça, c’est une chose à laquelle il faut s’attaquer.”

    Le Québec est lié à la Convention des Nations unies relative aux droits de l’enfant, ratifiée par le Canada en 1991. Celle-ci stipule qu’il faut fixer un âge minimum pour travailler https://www.ohchr.org/fr/instruments-mechanisms/instruments/convention-rights-child. Selon Sarah Dennene, le Québec est en retard sur cette question.
    « On est dans un système pensé pour l’adulte et l’enfant a des besoins spécifiques : il faut protéger le développement spécifique de l’enfant. Qu’est-ce qui va être dans son intérêt ? Dans le contexte actuel, est-ce que l’impératif économique ne va pas prendre le dessus sur la protection de l’enfant ? […] On ne peut pas laisser aux enfants la responsabilité de leur propre bien être. […] Ils ne peuvent pas tenir tête à leurs employeurs. Plus on est jeune, plus c’est difficile. »
    Une citation de Sarah Denenne, avocate spécialisée en droits des enfants

    D’après l’Enquête québécoise sur la santé des jeunes du secondaire 2016-2017 https://statistique.quebec.ca/fr/fichier/enquete-quebecoise-sur-la-sante-des-jeunes-du-secondaire-2016-201 , parmi les élèves qui occupent un emploi durant l’année scolaire, ceux qui travaillent de 11 à 15 heures par semaine ou 16 heures et plus étaient proportionnellement plus nombreux à présenter un niveau élevé de détresse psychologique que ceux qui consacraient moins de 11 heures par semaine à leur emploi (34 % et 37 % contre 29 %).

    Le ministère du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale a décliné nos demandes d’entrevue. Dans un courriel, les communications du ministère soutiennent que les lois du travail au Québec encadrent déjà le travail des adolescents.

    #enfants #travail #exploitation #enfance #inégalités #Quebec #droits_des_enfants #préadolescents #préadolescentes #statistiques

  • Des ratios et des femmes

    À l’heure où l’on se parle, être professionnelles en soins est tout un défi, que ce soit en raison de la surcharge de travail, du manque de main-d’œuvre, des conditions difficiles ou de la non-reconnaissance de notre expertise et de l’importance de notre rôle pour la société. Les quelques centaines d’arrêtés et de décrets, adoptés depuis 2 ans par le gouvernement, en sont un bon exemple. En bafouant les conventions collectives de façon aussi importante et pendant aussi longtemps, on voit bien que le gouvernement préfère s’arroger des pouvoirs exceptionnels et temporaires plutôt que de s’attaquer au problème de fond. Les décideurs s’en remettent aux anges gardiennes, en majorité des femmes, qui ont le cœur sur la main et qui feraient ce métier par « vocation ». Ils comptent sur ce dévouement pour que les professionnelles en soins en fassent toujours plus, malgré des conditions de travail qui se dégradent constamment.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2022/05/26/des-ratios-et-des-femmes

    #féminisme #québec

  • Mietskasernenstadt Berlin: Als Wohnen todkrank machte
    https://www.berliner-zeitung.de/b-history/wohnen/mietskasernenstadt-berlin-als-wohnen-todkrank-machte-li.224536

    21.5.2022 von Dr. Michael Brettin - Ein Gefühl der Beklemmung beschleicht den Journalisten Albert Südekum, als er an einem Augusttag Mitte der 1890er-Jahre mit einem Arzt ein Hinterhaus in #Wedding betritt. Seine „erste Forschungsreise in das dunkle Land der Berliner Armenwohnungen“ – so umschreibt er den Besuch in dem „Massenmietshaus“ im Buch „Großstädtisches Wohnungselend“ 1908 – führt ihn in den dritten Stock, zu einer Familie, die das einzige Zimmer ihrer Wohnung notgedrungen untervermietet hat und in der Küche lebt.

    „Nur wenig ärmlicher Hausrat fand sich in dem unwohnlichen Raum“, schreibt Südekum. „Auf der kleinen eisernen Kochmaschine standen ein paar Töpfe, die nach dem letzten Gebrauch noch nicht gereinigt waren; den einzigen Tisch bedeckten ein paar Teller und Gläser, Zeitungsblätter, Kamm, Bürste und Seifenschale, eine Schachtel mit Salbe zum Einreiben, Teller mit Speiseresten und andere Gegenstände. Der geringe Kleidervorrat der Familie hing an den Wänden; ein paar halbverblaßte Familienbilder und ungerahmte Holzschnitte aus einer illustrierten Zeitung bildeten den einzigen Schmuck.“ Es gibt noch eine Kommode, einen Korblehnstuhl und zwei Holzschemel sowie ein Bett, „das eigentlich nur aus einem Haufen zerrissenen Zeuges auf einer knarrenden, buckligen Matratze bestand“.

    Es ist ein Urbedürfnis des Menschen: ein Dach über dem Kopf. Darunter findet sich Geborgenheit aber nicht von allein. „Ein Haus wird gebaut, aber ein Zuhause wird geformt“, wie das Sprichwort besagt. Ein Zuhause in Berlin war schon immer in vielerlei Hinsicht besonders.

    Fünf Menschen leben in dieser Küche: ein Ehepaar, seine 14-jährige Tochter und seine etwa sieben und vier Jahre alten Söhne. Die Frau liegt in dem Bett; sie ist, als sie Zeitungen austrug, auf einer Treppe umgeknickt, hat sich dabei einen Fuß verstaucht und eine Sehne gezerrt. Bettruhe kann sie sich nicht leisten. Ihre Familie ist auf das Geld, das sie als Zeitungsausträgerin verdient, angewiesen. Ihr Mann ist Gelegenheitsarbeiter und derzeit als Flaschenspüler bei einem Bierverlag (Getränkegroßhandel) tätig, sein Lohn ist dürftig. Der Unfall ist für die Eheleute ein Schicksalsschlag.

    „Jedesmal, wenn es schien, als ob es ihnen dauernd etwas besser gehe“, schreibt Südekum, „waren sie durch eine Krankheit oder durch ein, manchmal verfrühtes, Wochenbett – die Frau hatte im ganzen deren sechs durchgemacht – oder einen Todesfall wieder zurückgeworfen worden.“

    Berlin war zu jener Zeit dem Stadtbauexperten Werner Hegemann zufolge die größte „Mietskasernenstadt“ der Welt. Sie erwuchs aus dem „Bebauungsplan der Umgebungen Berlins“ vom 18. Juli 1862. Der aus der Feder von Regierungsbaumeister James Hobrecht stammende Plan sollte die stetig größer werdende #Wohnungsnot lindern. Die #Industrialisierung lockte immer mehr Menschen vom Land in die Stadt. Die Bevölkerung Berlins vergrößerte sich von etwas mehr als 170.000 im Jahr 1801 auf fast 550.000 im Jahr 1861. Über 15 Prozent der Bewohner mussten sich mit acht, neun oder gar zehn Personen ein Zimmer teilen.

    Der „#Hobrecht-Plan“ sah ein weitmaschiges Straßennetz und große Baublöcke vor. Die Grundstücke zogen sich tief in das Blockinnere; die Bauordnung erlaubte es, die fünfgeschossigen Häuser sehr nah beieinander zu errichten. Innenhöfe mussten nur 5,34 mal 5,34 Meter groß sein. Das entsprach der Fläche, die ein von Pferden gezogenes Feuerlöschfahrzeug zum Wenden benötigte.

    Die dichte Bauweise glich der einer Kaserne. Die Mietskaserne wiederum entsprach der Klassengesellschaft. Im Vorderhaus lockten großzügig angelegte und gut ausgestattete Wohnungen. Ihre Fläche erstreckte sich in den #Seitenflügel, ein Durchgangszimmer (#Berliner_Zimmer) führte dorthin. Im Hinterhaus (#Quergebäude) versteckten sich kleine, minderwertig gefertigte, sonnenlichtarme bis -lose Bleiben, die in der Regel aus einer Stube, einer Küche und einer Kammer bestanden.

    Die Wohnqualität nahm nach oben und unten sowie nach hinten ab. „An den beiden Endpunkten der räumlichen Einheit #Mietskaserne, im Keller und unterm Dach, finden wir die Ärmsten der Armen, die nur die geringstmögliche Miete bezahlen konnten“, schreibt die Historikerin Rosmarie Beier, „chronisch Kranke und Invalide, Tagelöhner, den schon sprichwörtlich gewordenen armen Schuster, abgearbeitete, verhärmte Näherinnen, Lumpensammlerinnen und Zeitungsfrauen, Witwen, die sich mit ihren Kindern mühselig durchs Leben schlugen.“
    Der Tod lauerte im Hinterhaus

    Eine Extremform des Wohnungselends war das „#Trockenwohnen“. Neubauten mussten etwa drei Monate lang austrocknen, bevor sie bezugsfertig waren. Die zeitweilige Vermietung der feucht-kalten Wohnungen an besonders arme Haushalte beschleunigte den Vorgang. „Trockenwohner“ umgingen die Obdachlosigkeit, ruinierten jedoch ihre Gesundheit.

    Wobei: Die Mietskaserne machte auch spätere Bewohner krank. Die Wohndichte, Licht- und Luftmangel, Feuchtigkeit und Schimmelbefall förderten Infektionskrankheiten wie #Tuberkulose und #Ruhr. Frauen, die hausindustriell beschäftigt waren, litten unter Augenbeschwerden, Kopfschmerzen, Durchblutungsstörungen, Bleichsucht (Blutarmut), Magenbeschwerden durch Stress. Und das täglich stundenlange Treten einer Nähmaschine führte zu Früh- und Fehlgeburten.

    Eine Statistik aus dem Jahr 1905 legt nahe, dass der Krankheitsverlauf eines Menschen davon abhing, ob er in einem Vorder- oder einem Hinterhaus wohnte. Demnach starben Mieter in einem Hinterhaus öfter an Diphtherie oder auch Kindbettfieber. Die Gefahr einer tödlich verlaufenden Masernerkrankung war dort dreimal so. Die Säuglingssterblichkeit lag in jenem Jahr im armen Wedding bei 42 Prozent, im wohlhabenden Tiergarten bei 5,2 Prozent.

    Nachteile seines Bebauungsplans sah James Hobrecht selbst schon 1868. „Mehr Raum für die Höfe!“, forderte er. „Das Vierfache der Dimensionen, welche die Berliner Baupolizeiordnung verlangt, ist nicht zu viel, ist kaum genug, wenn wir für unsere Hinterzimmer noch Sonne, Licht und Luft in genügender Qualität und Güte behalten wollen.“ Seine Forderung fand kein Gehör, die Wohnungsbauwirtschaft, komplett in privater Hand, stellte sich taub, allen voran die „Terraingesellschaften“: Deren Geschäft bestand darin, große Grundstücke zu kaufen, sie zu parzellieren und zu erschließen und die Parzellen gewinnträchtig zu verkaufen.

    Wohnungsnot und -elend nahmen mit der Hauptstadtwerdung Berlins infolge der Gründung des Deutschen Reichs zu. Die Stadt entwickelte sich zum Industrie- und Finanzzentrum Mitteleuropas. Die Zahl ihrer Bewohner wuchs von 825.000 im Jahr 1871 auf eine Million 1877 und auf 1,7 Millionen 1895. Mietskaserne auf Mietskaserne entstand.

    Die neuen Viertel zogen sich sichelförmig um die Innenstadt: vom Nordwesten bis in den Süden – von #Moabit über #Gesundbrunnen und #Wedding, Oranienburger und #Rosenthaler_Vorstadt, #Königsviertel und #Stralauer_Viertel bis #Luisenstadt. „Die Hauptmasse der Stadt macht den Eindruck, als wäre sie erst vorige Woche erbaut worden“, schrieb der Schriftsteller #Mark_Twain nach einem Besuch im Winter 1891/92. Berlin sei „das Chicago Europas“.

    Mitte der 1890er-Jahre bewohnten 43,7 Prozent der Berliner nur ein beheizbares Zimmer. Eine Gemeinschaftstoilette auf dem Treppenhauspodest (halbe Treppe) oder im Hof nutzten mitunter 40 Personen. Zahlen seien wenig aussagekräftig, schreibt Albert Südekum. Außenstehende könnten nicht ermessen, was es bedeute, wenn bis zu zehn Menschen zugleich „in sogenannten ,Wohnungen‘ hausen müssen, die nur aus einem jammervollen Loche bestehen, zu schlecht, als daß ein weichherziger Tierhalter seinen Gaul oder seine Kuh, ja seine Schweine hineinsperren möchte.“

    Meyers Hof in der #Ackerstraße 132/133 in Wedding gilt als Inbegriff der Mietskaserne: sechs Hinterhöfe, in denen auch mal Musiker aufspielen (hier 1932), 257 Wohnungen, in denen zeitweise 2100 Menschen lebten. Der letzte Block wurde 1972 gesprengt.

    Das Ehepaar, das der Journalist Südekum an jenem Augusttag aufsucht, kam Mitte der 1880er-Jahre aus einem Dorf in Pommern nach Berlin. Es ist seitdem durchschnittlich alle sechs Monate umgezogen, wegen der häufig wechselnden Gelegenheitsarbeitsstellen, bei denen der Mann mal mehr, mal weniger verdient. Dieses Schicksal teilt die Familie mit ungezählten anderen. Der Volksmund spottet: „Zehnmal umziehen ist wie einmal abgebrannt.“

    Das einzige Bett der Familie ist zu klein, als dass alle fünf darin schlafen könnten. Die drei Kinder nächtigen auf dem Küchenfußboden, auf ausgebreiteter Kleidung. Die Tochter kümmert sich tagsüber um den Haushalt und verdient als „Ausläuferin“ (Botengängerin) etwas Geld.

    Der Mann weilt nach Feierabend selten zu Hause. Es ist nicht bekannt, ob er sich in einer der zahlreichen Kneipen herumdrückt, wie so viele andere Männer, denen die leidende Familie auf die Nerven geht. Seine Frau hat wie alle Frauen, die Ehe- und Hausfrau, Mutter und Erwerbstätige in einer Person sind, nie Zeit für sich. Sie ist mit ihren Kräften am Ende, körperlich wie seelisch. Der Herr Doktor möge sie, fleht sie, in ein Krankenhaus schaffen und ihre Kinder in ein Waisenhaus bringen; sie fürchte, „den Verstand zu verlieren und sich aus dem Fenster zu stürzen“.
    Eine Familie haust zu elft im Keller

    Die Not der Arbeiterfamilien rückte in den 1890er-Jahren in das Blickfeld der Öffentlichkeit. Der Vorwärts, die #SPD-Zeitung, bei der Albert Südekum 1895 volontierte, veröffentlichte bis in das Jahr 1903 hinein fast wöchentlich Mitteilungen der Arbeiter-Sanitätskommission über menschenunwürdige und gesundheitswidrige Wohnungszustände.

    Und die „Wohnungs-Enquete“ der Ortskrankenkasse für den Gewerbebetrieb der Kaufleute, Handelsleute und Apotheker (ab 1914 hieß sie Allgemeine Ortskrankenkasse/AOK) dokumentierte von 1901 bis 1920 den Zusammenhang zwischen Wohnelend und Erkrankungen. Die Ortskrankenkasse wollte Politiker und andere Verantwortliche aufrütteln, wollte, dass sie gegen das Wohnungselend vorgehen, im Interesse der „#Volksgesundheit“, aber auch aus Eigennutz, bedeuteten doch mehr Kranke mehr Ausgaben.

    Die Enquete sammelte Daten über Bodenflächen, Höhenmaße und Kubikmeter Luftraum, über die Anzahl der Personen pro Raum und Bett sowie der Fenster, den Zustand der Zimmer, die Verfügbarkeit von Heizung und Toilette. Die fotografische Dokumentation durch die Firma Heinrich Lichte & Co. setzte 1903 ein; der erste Jahrgang erschien 1904, der letzte 1922.

    Die Aufnahmen sollten nicht Mitleid erregen, sondern Veränderung hervorrufen. Da ist das unter Blutarmut leidende 16-jährige Mädchen in der #Große_Hamburger_Straße: Die Wände ihrer Bleibe sind so feucht, dass Tapete von der Wand lappt und Holz der Fensterbretter fault. Oder der von Ekzemen geplagte 65-jährige Mann in der #Britzer_Straße: Das Klo über seiner Wohnung ist oft verstopft; wird das Rohr durchstoßen, sickern Fäkalien durch die Decke. Oder die elfköpfige Familie in einer Kellerwohnung in der #Friedrichsberger_S#traße: Der Vater ist an Tuberkulose gestorben; ein Mädchen, 15, ist wegen eines Lungenleidens erwerbsunfähig, ein anderes Mädchen und ein Junge sind ebenfalls lungenkrank.

    „Es ist nur ein ganz geringer Teil dessen, was wir an Wohnungselend kennen lernen“, schreibt Albert Kohn, Geschäftsführer der Ortskrankenkasse. Besonders bemerkenswert sei, dass „unsere Erhebungen bei Leuten gemacht wurden, welche zum grösseren Teile noch keine Armenunterstützung bezogen haben, sie erstrecken sich auch nicht auf die Arbeiterviertel allein.“ Zahlreiche Menschen würden „förmlich vegetieren“.

    Das Wohnungselend hielt an. Die 1895 einsetzende Hochkonjunktur, die bis 1913 die Reallöhne verdoppelte, kam un- und angelernten Arbeitern nicht zugute, auch weil sich die Lebensmittelkosten in jener Zeitspanne verdreifachten. „Sparsamkeit, das Rechnen mit dem Pfennig, selten eine Möglichkeit, finanzielle Rücklagen zu bilden, Verpfändung, Verschuldung und Mietrückstände im Falle von Krankheit und Erwerbslosigkeit – kurzum, Einschränkung, Entbehrung und Not kennzeichnen das Leben der Unterschichtsfamilien“, schreibt die Historikerin Rosmarie Beier. Die Mitarbeit von Frauen und Kindern sowie die Aufnahme von Untermietern („Schlafburschen“) habe das Leben „in vielen Fällen nicht wesentlich“ verbessert.

    Der Beginn der Weltwirtschaftskrise führte zu einer extremen Verelendung vieler Berliner Arbeiterhaushalte. Die Not trieb Familien 1932 in einen #Mietstreik. Es war nach 1919 der zweite in der Stadt. Ein Symbol für die hauptsächlich von Frauen getragene Streikbewegung wurde das zu einem Mietshaus umfunktionierte ehemalige Stadtgefängnis am #Molkenmarkt, genannt „Wanzenburg“. Die Monatsmiete für eine verwanzte Wohnzelle, knapp zwei Meter breit und viereinhalb Meter lang, betrug 21,50 Mark. Das entsprach etwa einem Drittel des Einkommens der dort Hausenden.

    Die Bewohner vieler Mietskasernen organisierten sich in Hausgemeinschaften, gaben die Parole „Erst Essen, dann Miete!“ aus und forderten, Mieten zu senken, Mietrückstände zu streichen, Klagen auf Exmission (Zwangsräumung) aufzuheben, Gebäude zu renovieren. Einige Proteste hatten Erfolg.

    Das Gefühl der Beklemmung beim Betreten der Mietskaserne in Wedding lässt Albert Südekum nicht los. Als Kommunalpolitiker und Reichstagsabgeordneter der SPD widmet er sich der #Wohnungspolitik. Er wünsche sich, schreibt er 1908, „eine helle Empörung über das furchtbare Wohnungselend der Großstadt mit all seinen Neben- und Folgeerscheinungen auszulösen“. Ein Vorwort zu seinem Buch soll dabei helfen, ein Spruch, der irrtümlich dem sozialkritischen Zeichner, Maler und Fotografen Heinrich Zille zugeschrieben wird: „Man kann einen Menschen mit einer Wohnung geradeso gut töten wie mit einer Axt.“

    Der Bau von Mietskasernen kam erst zu Beginn des Ersten Weltkrieges zum Erliegen. Die Weimarer Republik anerkannte die Wohnungs- und Krankenfürsorge als staatliche und kommunale Aufgabe. Berlin verbot 1925 den Bau von Mietskasernen mit Seitenflügeln und Quergebäuden in den Randbezirken.

    Das weitere Schicksal der fünfköpfigen Familie, die Albert Südekum an jenem Augusttag besucht hatte, ist nicht bekannt.

    #Berlin #Geschichte #Wohnen #Stadtentwicklumg #Kaiserzeit #Gründerzeit

  • Un Québec branché, mais à quel prix ? Alex Boissonneault - Radio Canada
    https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1881709/internet-haute-vitesse-branchement-regions-quebec-couts

    À Saint-François-Xavier-de-Viger, dans le Bas-Saint-Laurent, les contribuables ont dû débourser 30 000 $ pour brancher un seul foyer au réseau haute vitesse. À quelques kilomètres de là, à Notre-Dame-des-Neiges, Québec et Ottawa ont investi ensemble environ 4,32 millions de dollars pour le branchement de 368 clients.

    Il aura fallu 20 ans et les efforts d’au moins quatre gouvernements successifs pour y arriver, mais il semble que tous les Québécois qui le souhaitent pourront se brancher à Internet haute vitesse d’ici le 30 septembre, soit à quelques jours des prochaines élections générales. C’était d’ailleurs une promesse électorale de la Coalition avenir Québec (CAQ) en 2018, une promesse qui aura coûté son pesant d’or.


    Radio-Canada a colligé les données relatives au financement des programmes Éclair I, II et III pour procéder au branchement de l’ensemble du territoire. En tout, les contribuables québécois ont investi à eux seuls 1,3 milliard de dollars pour brancher un peu moins de 250 000 clients. À cela s’ajoutent plus de 450 millions investis par Ottawa.

    Pour respecter son engagement dans un premier mandat, le premier ministre Legault n’a pas ménagé ses efforts. Les exemples foisonnent de clients branchés individuellement à fort prix, avec des sommes investies dépassant fréquemment 10 000 $ par résidence et atteignant parfois 25 000 $ pour un seul client.

    Les programmes Éclair I et Éclair II
    Source : Ministère du Conseil exécutif

    Branchement de municipalités
    Source : Ministère du Conseil exécutif
    Les tableaux en clair sur l’article de radio Canada

    Il s’agit d’une manne pour plusieurs entreprises. Bell, par exemple, a reçu 1 million de dollars pour “sécuriser la desserte des foyers déjà desservis aux îles de la Madeleine”. Avec Cogeco, Vidéotron et Telus, elle fait partie des entreprises qui ont récolté la plus grande part des investissements.

    Ces joueurs ont aussi investi dans l’opération, mais à des niveaux bien en deçà de ceux des gouvernements fédéral et provincial. Par exemple, dans le Bas-Saint-Laurent, la part des entreprises était de 3 millions de dollars sur les 29 millions nécessaires pour brancher les nouveaux clients.

    Elon Musk en renfort
    Selon nos informations, en plus des grandes entreprises de télécommunications présentes au Québec, la promesse de la CAQ
    profitera à une figure bien connue de la haute finance internationale : Elon Musk.

    L’adjoint parlementaire du premier ministre, aussi responsable du dossier Internet, Gilles Bélanger, devrait annoncer lundi en conférence de presse que le gouvernement compte sur la constellation satellitaire Starlink, une propriété de SpaceX, pour compléter le branchement.

    Lors de l’étude des crédits budgétaires, il a confirmé que de 180 000 à 190 000 foyers ne sont pas encore desservis, mais sont sur le point de l’être, à raison d’une cadence de 30 000 branchements par mois.

    Ce qui laisse 8000 foyers dits “orphelins”, dont le branchement serait beaucoup trop onéreux par des moyens traditionnels, selon une source. Or ces clients ne seront pas abandonnés à leur sort : Québec devrait leur fournir l’équipement, dont la coupole, pour se brancher au réseau satellite du nouveau propriétaire de Twitter.

    Le foyer devrait par la suite assumer au moins une partie de l’abonnement mensuel, de façon à avoir accès à un service équivalent, et au même prix, que celui qu’il recevrait en milieu urbain.

    Le Québec à l’avant-garde
    Lors de son annonce lundi, Gilles Bélanger, député d’Orford, devrait aussi révéler une carte interactive pour permettre aux Québécois de mesurer l’avancement du projet.

    Il sera donc possible de savoir où se trouvent les endroits dont l’accès au réseau haute vitesse est encore difficile et où se trouvent les derniers foyers orphelins.

    Malgré les investissements énormes et le travail qui reste à faire, le premier ministre François Legault voit déjà dans l’opération une raison de célébrer. “C’est intéressant de dire qu’au moment où on se parle, on est à 94 % branchés au Québec, alors que l’Ontario est à 88 %, et l’Alberta, à 87 %.”

    En commission parlementaire, il s’est félicité que le Québec soit devenu un chef de file du branchement haute vitesse au Canada.

    Un investissement nécessaire
    Pour le président de la Fédération québécoise des municipalités, Jacques Demers, il ne fait aucun doute que le jeu en vaut la chandelle.

    « Dites-moi à quel prix il aurait fallu arrêter de brancher ? Il y a eu un temps où on mettait de l’électricité au Québec ; on ne s’est pas arrêté parce qu’une ferme était située deux kilomètres plus loin. »
    -- Une citation de Jacques Demers, président de la Fédération québécoise des municipalités

    Non seulement s’agit-il pour lui d’une question d’équité, dans un Québec qui a décidé d’occuper ses régions, mais il rappelle que ce branchement aura aussi des retombées économiques positives.
    Avec la collaboration d’Hugo Lavallée

    #internet #surveillance #business_&_internet #web #politique #médias #numérique #économie #gafam #internet_et_société #finance #argent_gratuit

  • Lecture d’un extrait du livre « Mouron des champs » de Marie-Hélène Voyer paru aux éditions La Peuplade en 2022.

    http://liminaire.fr/radio-marelle/article/mouron-des-champs-de-marie-helene-voyer

    Mouron des champs, suivi de Ce peu qui nous fonde, de Marie-Hélène Voyer, rend hommage à sa mère disparue, ainsi qu’à toutes les femmes « nées pour être effacées femmes fades et navrantes secouées d’étranges tristesses ». Elle dresse le portrait de « femmes embaumées d’ombres », des « petites reines de rien couronnées d’épinettes », des « mères braves et vives dans leurs odeurs d’épuisement » et de « gouailleuses pleines d’entrain ». (...) #Radio_Marelle / #Écriture, #Quotidien, #Langage, #Livre, #Lecture, #Femme, #En_lisant_en_écrivant, #Biographie, #Création, #Podcast, #Voix, #Canada, #Québec, (...)

    http://liminaire.fr/IMG/mp4/en_lisant_mouron_des_champs_marie-he_le_ne_voyer.mp4

    https://lapeuplade.com/archives/livres/mourons-des-champs

  • #Canada : Des mauvaises herbes « génétiquement modifiées » Catherine Mercier
    https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1879912/mauvaises-herbes-genetiquement-modifiees-champ

    L’arrivée de plantes génétiquement modifiées dans les champs a créé un nouveau phénomène de résistance aux herbicides. Mais des pistes de solution existent.

    Dans cette ferme du Centre-du-Québec, des fleurs jaunes parsèment un champ de soya. La moutarde des oiseaux est désormais résistante au glyphosate. Photo : Radio-Canada

    À la ferme Givany au Centre-du-Québec, un champ de soya est constellé de fleurs jaunes. Ici, l’indésirable s’appelle la moutarde des oiseaux. Si cette plante se dresse entre les rangs de #soya en cette fin de juillet, c’est qu’elle a survécu aux herbicides.

    Le producteur Raphaël Vachon a remarqué le problème pour la première fois en 2015. “Après nos passages d’arrosage, la moutarde est restée là. Avec les années [...] le petit rond de vingt pieds s’est agrandi.”

    La moutarde des oiseaux est répertoriée comme #mauvaise_herbe au Québec depuis 1908.

    La plante pique la curiosité de l’agronome Isabelle Bernard. En 2017, elle envoie des échantillons de feuilles au Laboratoire d’expertise et de diagnostic en phytoprotection du MAPAQ.

    « C’est là qu’ils ont découvert que la plante était résistante au glyphosate. Non pas une résistance qui se développe par une mauvaise utilisation, une utilisation répétée d’un produit, mais bien un #gène qui était dans le canola qui s’est transféré dans la moutarde des oiseaux. Donc c’est comme une mauvaise herbe #OGM. »
    -- Une citation de Isabelle Bernard, agronome

    La moutarde des oiseaux (Brassica rapa), à gauche sur l’image, est très semblable au canola (Brassica napus) à droite. - Photo : Radio-Canada

    La moutarde des oiseaux, une plante sauvage, ressemble à s’y méprendre à une autre plante, abondamment cultivée au Canada : le canola. Au milieu des années 90, la compagnie Monsanto obtient le feu vert pour commercialiser du #canola #transgénique au Canada.

    Le canola #RoundUp Ready, d’après son nom commercial, a été modifié génétiquement pour tolérer les arrosages d’herbicide à base de #glyphosate. Quand on pulvérise le produit, toutes les mauvaises herbes meurent et le canola, lui, survit.

    La moutarde des oiseaux à la ferme Givany se comporte exactement de la même manière. “Si on applique seulement un glyphosate, ça ne fait rien : elle est totalement résistante, elle a le #gène de résistance”, explique Isabelle Bernard.

    Comme les deux plantes sont de proches parentes, le canola peut facilement polliniser la moutarde des oiseaux.

    Au #Québec, on a répertorié en 2005 un premier cas de moutarde des oiseaux qui avait intégré le #transgène de résistance au glyphosate. C’était dans la région de Chaudière-Appalaches. Aujourd’hui, 30 populations de cette mauvaise herbe sont connues, surtout au Centre-du-Québec, une région où on cultive pourtant peu de canola.

    Le Québec compte désormais 30 populations de moutarde des oiseaux résistante au glyphosate. Photo : Radio-Canada

    Même des producteurs agricoles qui n’ont jamais semé de canola se retrouvent avec le transgène issu de cette culture chez eux. “La moutarde prend la place du soya, illustre Raphaël Vachon, ça étouffe les plants et quand ça étouffe les plants, il y a moins de rendement.”

    Contrairement à l’amarante tuberculée, il n’existe pas de soutien financier pour les agriculteurs aux prises avec la moutarde des oiseaux. Pour Isabelle Bernard, qui voit de plus en plus de moutarde des oiseaux dans les champs de sa région, la situation est préoccupante : “Là, on a des images d’un champ qui a des lignes avec un peu de moutarde, mais imaginez ce même champ-là, s’il y avait de la moutarde à la grandeur du champ, ça occasionnerait des méchantes pertes de rendement.”

    Qui est responsable ?
    Ironiquement, la propriété intellectuelle du gène de tolérance au glyphosate a déjà fait l’objet d’une longue bataille judiciaire. En 2004, après des années de poursuites, le plus haut tribunal du pays donne raison à Monsanto dans son procès contre un agriculteur de la Saskatchewan https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1116341/20-ans-bataille-juridique-monsanto-percy-schmeiser-fier-canola . Le géant de l’agrochimie accusait Percy Schmeiser, un fermier, d’avoir fait pousser du canola transgénique sans avoir payé les redevances liées à l’utilisation des semences.

    Le fermier a toujours soutenu que ses champs avaient été accidentellement contaminés entre autres par du #pollen de canola génétiquement modifié, transporté par le vent. Très fin, ce pollen peut voyager sur plusieurs kilomètres.

    Alors que ces mêmes gènes se retrouvent dans des plantes qui nuisent aujourd’hui aux agriculteurs, on peut se demander s’ils sont toujours la #propriété du fabricant.

    Professeure à l’Institut des sciences de l’environnement de l’UQAM, Élisabeth Abergel a travaillé pendant de nombreuses années pour les industries pharmaceutiques et biotechnologiques. Elle est catégorique : “Les développeurs devraient continuer à être responsables de ces produits-là quand ils commencent à s’échapper et quand il y a une contamination génétique.”

    L’avocat de Percy Schmeiser, Terry Zakreski, croit aussi que Bayer, qui a racheté Monsanto en 2018, a une responsabilité. “La compagnie devrait-elle nettoyer tout ça ? Bien sûr qu’elle devrait. Le problème consiste à obtenir d’un tribunal qu’il lui ordonne de le faire !”

    L’un des problèmes qu’il soulève, c’est que les droits revendiqués par les compagnies sont des droits de #propriété_intellectuelle, “ce ne sont pas des droits de #propriété_physique. La compagnie revendique le droit de reproduire [les #semences], d’en tirer profit, mais elle ne revendique pas la propriété de l’objet physique, où qu’il apparaisse [...]”

    En 1995, l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA) a autorisé la commercialisation des semences de canola génétiquement modifié. Son rapport d’évaluation des risques se basait sur des documents fournis par Monsanto. Déjà à l’époque, l’ACIA envisageait la possibilité que le canola s’hybride avec des plantes sauvages, qui deviendraient à leur tour tolérantes au glyphosate. Mais le rapport concluait que cela “n’aggraverait pas [...] la capacité d’envahissement de ces [mauvaises herbes] (Nouvelle fenêtre)”. https://inspection.canada.ca/varietes-vegetales/vegetaux-a-caracteres-nouveaux/approuves-cours-d-evaluation/documents-des-decisions/dd1995-02/fra/1303706149157/1303751841490#a9

    Selon l’avocat Terry Zakreski, le fait que “le gouvernement ait autorisé la dissémination dans l’environnement donne vraiment une défense à la compagnie. [...] Une fois que cette autorisation est donnée, c’est très difficile pour quelqu’un de poursuivre la compagnie en justice”.

    La compagnie Bayer n’a pas voulu se prononcer sur la propriété du transgène que l’on retrouve dans la moutarde des oiseaux chez les agriculteurs québécois. Dans un échange de courriels, l’un de ses représentants a toutefois invité les producteurs aux prises avec cette mauvaise herbe résistante à contacter #Bayer.

    Le cercle vicieux de l’utilisation des herbicides
    Pour contourner le problème de la résistance, l’industrie propose depuis quelques années de nouvelles semences génétiquement modifiées pour tolérer plus qu’un herbicide. Cette technique s’appelle l’empilement de gènes.

    Dans les catalogues de semences, on peut désormais choisir des cultures qui tolèrent à la fois le glyphosate, par exemple, et d’autres herbicides beaucoup plus toxiques, comme le #dicamba, ou encore le #2-4D, l’une des molécules actives de l’ #agent_orange utilisé comme défoliant lors de la guerre du Vietnam.

    Mais alors que développer ces nouvelles semences peut prendre dix ans, certaines mauvaises herbes sont déjà résistantes à ce cocktail au bout de cinq ans à peine. “On peut faire de l’empilement de gènes avec des variétés qui sont tolérantes à cinq herbicides, explique Élisabeth Abergel, mais à un moment donné, quand ces cinq herbicides n’auront plus aucun effet, il va falloir trouver des molécules encore plus toxiques. Donc ce n’est vraiment pas la solution, ce n’est pas durable.”

    « On sait ce qu’il faut faire pour éviter d’avoir des mauvaises herbes résistantes. Ça prend une rotation, ça prend une agriculture diversifiée le plus possible. Si on reste dans une agriculture qui est simplifiée, la nature va nous rattraper. C’est une question de temps. »
    -- Une citation de David Girardville, agronome

    Des pistes de solutions
    Tous les spécialistes consultés abondent dans le même sens. Pour freiner la résistance aux herbicides, il faut ramener de la biodiversité aux champs et ne plus dépendre seulement de la chimie pour contrôler les mauvaises herbes.

    Cela veut dire, entre autres, ne pas cultiver seulement du #maïs et du #soya. Ces deux plantes rapportent gros et sont de loin les deux plus cultivées dans la province. Mais ces monocultures contribuent à accélérer le phénomène de la résistance.

    L’agronome Stéphanie Mathieu, en Montérégie, rappelle l’importance de sortir de l’alternance maïs-soya. “Le maïs et le soya, ce sont des plantes qui sont semées au même moment, qui ont les mêmes espacements, qui ont des cycles de vie qui se ressemblent beaucoup. Et on travaille avec les mêmes herbicides aussi”. Facile dans ce contexte pour les mauvaises herbes, soumises aux mêmes produits année après année, de développer la résistance.
    . . . . .
    Ajouter des céréales à la rotation est une excellente solution. Elles couvrent rapidement le sol au printemps, ce qui empêche les mauvaises herbes de prendre racine. Et comme on les récolte plus tôt que le maïs et le soya, la moisson permet de faucher aussi la mauvaise herbe avant qu’elle ne puisse monter en graines.

    Entre les engrais verts, les #cultures intercalaires, le foin… les solutions ne manquent pas pour occuper le sol et contrôler les mauvaises herbes autrement qu’avec les seuls traitements chimiques. Et il faudra désormais rester aux aguets, car l’ère des solutions simples et rapides que promettaient les herbicides est bel et bien révolue.

    « Si on ne se questionne pas sur pourquoi il y a tel type de mauvaises herbes dans nos champs et qu’on ne s’y intéresse pas, on va multiplier le problème très, très rapidement. Que ça soit pour les mauvaises herbes ou les insectes ou les maladies, il faut connaître les champs. Il faut savoir à qui on a affaire. »
    -- Une citation de David Girardville

    #Santé #multinationales #agrobusiness #environnement #lobbying #quelle_agriculture_pour_demain_ #lobby

  • #Journal du #Regard : Avril 2022
    http://liminaire.fr/journal/article/journal-du-regard-avril-2022

    https://youtu.be/R78Rb5tlP5o

    Chaque mois, un film regroupant l’ensemble des images prises au fil des jours, le mois précédent, et le texte qui s’écrit en creux. « Une sorte de palimpseste, dans lequel doivent transparaître les traces - ténues mais non déchiffrables - de l’écriture “préalable” ». Jorge Luis Borges, Fictions Nous ne faisons qu’apparaître dans un monde soumis comme nous au pouvoir du temps. Dans le silence qui suit la fin du signal de départ. Dans un seul et unique instant. Non pas suites sans principe de (...) #Journal / #Vidéo, #Architecture, #Art, #Écriture, #Voix, #Sons, #Paris, #Montréal, #Québec, #Canada, #Paysage, #Ville, #Journal_du_regard, #Regard, #Dérive, #Ciel, #Voyage, (...)

  • Diminuez le salaire des commissaires européens !

    https://www.youtube.com/watch?v=0UQZSUHp03A

    Pour la guerre, l’Union européenne trouve toujours de l’argent.
    Pour les travailleurs, c’est toujours un problème.
    Le député européen du PTB Marc Botenga, qui vit – lui – avec un salaire moyen de travailleur, a donc proposé de diminuer les salaires des commissaires européens pour les reconnecter à la vie réelle.

    Ce qui ne leur a pas plu.

    #privilégiés #privilèges #inégalités #politique #ue #union_européenne #commission_européenne #commissaires_européens #europe bonne #soupe et belle #gamelle #députés #corruption #PTB #guerre #ukraine #Marc_Botenga

    • Un multimillionnaire russe et sa famille retrouvés morts dans leur villa
      https://www.lessentiel.lu/fr/story/un-multimillionnaire-russe-et-sa-famille-retrouves-morts-dans-leur-villa-

      Le corps de Sergey Protosenya, ancien vice-président du géant gazier russe Novatek, a été découvert à son domicile de la Costa Brava. Sa femme et sa fille sont également décédées.

      Que s’est-il passé dans la maison de Sergey Protosenya ? En séjour en France, le fils adolescent de l’oligarque russe s’inquiétait de ne pas pouvoir joindre sa famille. Il a donc alerté la police catalane, qui s’est rendue au domicile que le multimillionnaire partage avec sa femme et leur fille de 18 ans à Lloret de Mar, sur la Costa Brava. Une fois arrivées sur les lieux mardi, les forces de l’ordre ont retrouvé le corps pendu de Sergey Protosenya dans le jardin. Elles ont ensuite découvert les cadavres des deux femmes, qui avaient été poignardées.

      Les premiers éléments de l’enquête indiquent que l’homme d’affaires aurait tué son épouse Natalia et sa fille Maria avant de se donner la mort. Mais pour l’heure, les autorités n’écartent aucune piste. Certains éléments sèment en effet le doute : l’oligarque n’a laissé aucune lettre de suicide et les deux femmes ont été tuées de manière extrêmement violente. Or, aucune trace de sang n’a été retrouvée sur le corps de Sergey Protosenya.

      Pour les enquêteurs, il s’agit désormais d’analyser les derniers échanges téléphoniques et SMS des victimes et d’entendre le témoignage du seul survivant de la famille. Les trois armes potentielles du crime retrouvées dans la chambre de l’épouse de l’homme d’affaires seront, elles, soumises à une analyse d’éventuelles empreintes digitales ou traces d’ADN. Des traces de sang ont été retrouvées sur un couteau et une hache. Les images de vidéosurveillance de la villa devraient également fournir de précieuses informations aux autorités.

      Ex-directeur financier de la compagnie pétrolière russe Tarkosaleneftega, Sergey Protosenya a aussi été le vice-président du conseil d’administration de Novatek, le plus grand producteur indépendant de gaz naturel de Russie. Lui et sa famille avaient un train de vie luxueux, qu’ils affichaient volontiers sur les réseaux sociaux. La fortune de l’ingénieur et économiste était de 440 millions d’euros en 2011, précise abc.es https://www.abc.es/espana/catalunya/abci-doble-crimen-lloret-mar-y-moscu-202204211508_noticia.html . La propriété de Lloret de Mar était la résidence secondaire de la famille Protosenya, qui habitait principalement en France.

      Une affaire similaire à Moscou
      Un jour plus tôt, la police moscovite a découvert les corps sans vie de Vladislav Avayev, de sa femme et de leur fille de 13 ans dans leur luxueux appartement. Les trois personnes avaient été tuées par balles. Pour l’heure, les autorités privilégient la thèse du double meurtre suivi d’un suicide. Avayev, 51 ans, est l’ancien vice-président de Gazprombank.

      #gaz #Novatek #Gazprombank #oligarques #oligarchie #multinationales #corruption #vol

    • Wilk va pouvoir produire du lait humain et animal cultivé sans recours aux animaux Ricky Ben-David - Time of israel
      https://fr.timesofisrael.com/wilk-va-pouvoir-produire-du-lait-humain-et-animal-cultive-sans-rec

      L’entreprise, qui était connue, par le passé, sous le nom de Biomilk, espère dorénavant s’attaquer au marché mondial du lait infantile

      La firme spécialisée dans le lait cultivé Wilk (elle s’appelait Biomilk par le passé) a récemment obtenu un brevet américain pour ses méthodes et technologies de recherche pour la production de lait cultivé et de lait maternel à partir de cellules ce qui positionne fermement la compagnie sur un marché qui a été évalué à plus de 800 milliards de dollars en 2020 et dans une industrie mondiale du lait infantile qui devrait dépasser les 100 milliards de dollars en 2026.

      La firme va pouvoir aussi améliorer de manière importante ses activités de développement grâce à ce brevet.

      Photo d’illustration : Un biberon rempli de lait maternel et des poches remplies de lait maternel congelé. (Crédit : (NegMarDesign via iStock by Getty Images)

      Ce brevet exclusif, octroyé au mois de février par le Patent and Trademark Office américain, protège la propriété intellectuelle de la compagnie. Il couvre aussi les méthodes et les systèmes développés par Wilk pour son mode de culture et ses processus de séparation des composantes des cellules cultivées du lait – au moment où la compagnie tourne son attention vers les procédés qui lui permettront d’augmenter ses volumes de production, a commenté Tomer Aizen, directeur-général de Wilk.

      Pour le lait cultivé d’origine animale, Wilk utilise des cellules mammaires « qui se développent et qui sont cultivées » dans des bioréacteurs en combinaison avec « une sauce secrète », a commenté Aizen auprès du Times of Israel au cours d’un entretien en visioconférence qui a lieu au mois de février, se référant à des processus basés sur une décennie de recherches effectuées par les docteures Nurit Argov-Argaman et Maggie Levy de l’Université hébraïque de Jérusalem.

      Argov-Argaman et Levy avaient cofondé Wilk (qui s’appelait alors Biomilk) en 2018. L’entreprise est entrée à la bourse de Tel Aviv l’année dernière dans le cadre d’un accord de fusion de type SPAC (société d’acquisition à vocation spécifique).

      Les processus de traitement de Wilk s’appliquent également à la production en laboratoire de lait maternel – le gras et les protéines qui constituent une partie importante de sa valeur nutritionnelle sont ensuite ajoutés – en utilisant des cellules obtenues à l’issue d’interventions de chirurgie de réduction mammaire, a expliqué Aizen.

      Le brevet comprend également le processus de sécrétion développé par la firme de manière à ce que les cellules se comportent « comme chez les mammifères », a-t-il ajouté, notant que la compagnie se concentrait dorénavant sur un système qui permettra de créer du volume.


      Le laboratoire de Wilk à Rehovot. (Autorisation)

      Wilk veut « fournir des composants uniques aux industries qui en ont besoin, de manière à ce qu’elles puissent les intégrer dans leurs produits », a continué Aizen.
      Et l’année dernière, Wilk a signé un accord stratégique avec la Central Bottling Company, également connue sous le nom de Coca-Cola israel , qui permettra de développer des produits sur la base de sa technologie de lait cultivé. Coca-Cola Israel est propriétaire de la coopérative laitière Tara, la deuxième structure de production laitière israélienne, forte d’environ 12 % de parts de marché.

      Dans le cadre de l’accord, Coca-Cola Israel a accepté d’investir un total de deux millions de dollars dans Wilk.

      Aizen explique que son entreprise passera rapidement de l’étape de la Recherche & Développement à l’étape pilote, et qu’elle espère pouvoir entrer sur le marché « avec un fromage ou un yoghourt qui contiendra nos composants de lait cultivé » à l’horizon 2024.

      Concernant le travail à faire pour développer du lait humain, cela sera certainement plus long, estime Aizen, les démarches en termes de régulation étant significatives « et les différentes étapes à franchir étant nombreuses ».

      Wilk est l’une des compagnies spécialisées dans les technologies alimentaires qui développent un lait cultivé, sans avoir recours aux animaux – chacune étant à un stade différent de développement. Remilk, une firme de Rehovot, par exemple, a récemment soulevé 120 millions de dollars pour produire du lait, du fromage et du yoghourt sans avoir recours aux vaches, avec des capacités de production qui ont déjà démarré.

      Toutefois, Wilk fait partie des rares entreprises du secteur du lait maternel cultivé sur la scène mondiale.

      Une compagnie américaine, Biomilq, avait déclaré l’année dernière qu’elle avait été « la première dans le monde » à créer un lait à partir de cellules mammaires humaines en-dehors du corps humain. Cette firme de Caroline du Nord, fondée en 2019, prélève des cellules des glandes mammaires, les nourrit de nutriments de manière à ce que ces dernières prolifèrent avant de les transférer dans un bioréacteur où elles continuent à se multiplier de manière à créer un processus de fabrication de lait. Mais les produits développés par Biomilq ne sont pas identiques biologiquement au lait maternel, précise la firme.

      Biomilq a soulevé 21 millions de dollars de fonds lors d’une Série A de financement avec la firme d’investissement de Bill Gates, Breakthrough Energy Ventures, et d’autres soutiens, alors que la firme tente d’offrir une alternative au lait infantile fabriqué à partir de soja ou de lait de vache, espérant pouvoir commercialiser ce type de produit à l’horizon 2025.

      À Singapour, TurtleTree a développé un ingrédient du lait, la lactoferrine, qui est utilisée dans le lait infantile pour réguler l’absorption du fer dans le corps et qui était, jusqu’à présent, fabriqué à partir de cellules de vache. La firme TurtleTree explique être parvenue depuis à produire de la lactoferrine à partir du corps humain et la compagnie a fait savoir qu’elle abordait actuellement la phase commerciale pour créer un lait proche du lait maternel au niveau nutritionnel.

      Aizen remarque que si « rien ne peut remplacer l’allaitement » pour ses bénéfices significatifs et pour sa valeur nutritionnelle complexe – avec notamment des anticorps déterminants qui sont transmis au bébé – Wilk « est la première firme à s’approcher autant du lait maternel dans la mesure où nous ne travaillons que sur le lait humain », sans nutriments ou composants ajoutés.



      Wilk développe du lait animal cultivé et du lait maternel dans ses bureaux de Rehovot. (Autorisation)

      Les produits offerts par Wilk pourraient devenir une alternative bienvenue pour les mères qui préfèrent nourrir un bébé avec du lait maternel mais qui ont des difficultés avec l’allaitement, pour les bébés prématurés et pour les bébés qui ne peuvent pas consommer le lait infantile habituellement vendu dans le commerce.

      Mais Wilk ne cherche pas nécessairement à remplacer le lait infantile, et Aizen suggère que les autres entreprises qui travaillent dans le même secteur peuvent devenir des alliées.

      « C’est une situation gagnant-gagnant pour tout le monde. Nous voulons travailler avec l’industrie et nous cherchons des partenaires qui peuvent nous accompagner. Les opportunités sont innombrables », a-t-il déclaré, ajoutant que l’objectif était d’obtenir un produit plus riche au niveau nutritionnel et concurrentiel en matière de coût.

      Wilk est une firme basée à Rehovot qui compte une vingtaine de salariés dans ses divisions de lait animal et de lait humain. Aizen précise que les équipes échangent leurs connaissances et qu’elles collaborent lors des recherches, précisant que les systèmes sont similaires.

      #coca-cola #lait #technologies_alimentaires #lait_cultivé #bébé #vaches #alimentation #agro-industrie #quelle_agriculture_pour_demain_ #végétalien_vegan_

  • Pour les droits de toutes les femmes !

    Au Québec, des dizaines de milliers de personnes n’ont pas accès au système de santé. Ce sont les personnes migrantes à statut précaire qui, même si elles résident, travaillent et paient des impôts au Québec, n’ont accès ni au régime d’assurance maladie ni à l’assurance médicaments publique. Elles n’ont pas, non plus, accès au réseau de garderies subventionnées, au logement subventionné, ni aux mesures d’aide en employabilité.

    https://entreleslignesentrelesmots.blog/2022/04/22/pour-les-droits-de-toutes-les-femmes

    #féminisme #québec

  • « Je ne me sens pas en sécurité à l’UQAM » - Le devoir - Marco Fortier
    https://www.ledevoir.com/societe/education/700803/education-je-ne-me-sens-pas-en-securite-a-l-uqam

    Menaces, intimidation, local vandalisé : des étudiants en science politique de l’Université du Québec à Montréal (UQAM) disent être la cible d’une campagne de harcèlement de la part de militants extrémistes. Ébranlés, une demi-douzaine d’étudiants ont décidé de quitter l’UQAM pour continuer leurs études dans une ambiance plus paisible.

    Selon ce que Le Devoir _ a appris, des tensions entre une association étudiante de l’UQAM et des militants qui se qualifient de « woke » ont dégénéré au cours des derniers jours. Le local de l’Association étudiante du module de science politique (AEMSP) a été vandalisé durant la nuit de mardi à mercredi, la semaine dernière. Une enquête interne est en cours pour trouver les auteurs du saccage. La police a aussi été avisée.


    Le Bureau d’intervention et de prévention en matière de harcèlement (BIPH) de l’UQAM est aussi intervenu dans l’espoir de mettre fin à des gestes d’intimidation contre des membres de l’AEMSP.

    « Je suis stressé. J’ai peur pour mon intégrité physique et personnelle. Je n’ai plus envie de mettre les pieds à l’UQAM parce que je ne me sens plus en sécurité », dit Jérôme Dufour, qui a démissionné de son poste de coordonnateur général de l’AEMSP.

    Tout comme une demi-douzaine de ses collègues, il a décidé de quitter l’UQAM après avoir été la cible de harcèlement au cours des derniers mois. Le saccage du local de l’AEMSP, la semaine dernière, a été la goutte de trop : porte défoncée, ordinateur et imprimante jetés par terre, meubles renversés, graffitis sur les murs. « Fuck la CAQ », « fuck QS », « vive les woke », « fuck toute », « vandalisme », « ACAB » (All cops are bastards), ont notamment écrit les visiteurs non invités.


    « Je ne me sens pas en sécurité à l’UQAM ces temps-ci. La violence est banalisée dans l’institution, c’est ce que je trouve le plus préoccupant dans cette histoire », affirme Marie-Audrey Bernier, qui a démissionné elle aussi du bureau de l’AEMSP. Elle a décidé de continuer ses études dans une autre université.

    « On veut que ça bouge, ajoute-t-elle. J’aimerais que mes amis qui continuent au bac l’année prochaine n’aient plus peur de se promener dans les corridors et de se faire crier des choses. On a beau être de gauche, pour des extrémistes, on n’est jamais assez à gauche. Je vote pour QS, comme beaucoup d’étudiants à l’UQAM, mais je ne suis pas extrémiste. »

    Une minorité bruyante
    La jeune femme dit avoir constaté qu’une minorité d’étudiants qu’elle considère comme « extrémistes » font la pluie et le beau temps à l’UQAM. Avant même son engagement dans le mouvement étudiant, des signes lui avaient mis la puce à l’oreille.

    À l’été 2021, elle et ses collègues de science politique organisaient des 5 à 7 au parc Laurier. Certains membres de la communauté étudiante avaient protesté : l’alcool « n’est pas inclusif » dans les soirées étudiantes, selon eux. Marie-Audrey Bernier s’est aussi fait reprocher de faire partie « d’un groupe d’hommes blancs hétérosexuels ». Le cercle d’amis était pourtant représentatif de la diversité montréalaise, souligne l’étudiante : « juif, communiste, gauchiste, droitiste, conservateur, féministe, Colombien, Algérien, Québécois de souche, séparatiste, fédéraliste, homosexuel, queer. Bref, j’en passe. Ce qu’il y avait de magnifique, c’était l’ouverture qui nous unissait. »

    Une fois élus au bureau de l’AEMSP, à l’automne 2021, Marie-Audrey et ses collègues ont vécu d’autres difficultés. Les anciens membres du bureau ont refusé de donner les clés du local aux nouveaux élus. Des gens venaient faire le party et laissaient alcool et restes de nourriture sur place. Il a fallu changer la serrure.

    Un événement visant à célébrer la Journée internationale des droits des femmes a créé du mécontentement. Trois étudiantes sont venues invectiver Marie-Audrey Bernier, en lui reprochant d’avoir « exclu les personnes non binaires » (ce dont elle se défend). Un 5 à 7 où les femmes auraient droit à un verre gratuit a aussi provoqué un « malaise » : « On me dit que j’encourage la culture du viol, que je suis fasciste et que l’association étudiante est misogyne. Lorsqu’elles sortent du local, j’ai peur. L’angoisse reprend. »


    Une fête étudiante sur le thème hautement ironique de l’assaut du Capitole par les partisans de Trump a semé la discorde. Le bureau de l’AEMSP a eu beau préciser que l’événement se voulait sarcastique, que l’Association n’approuve aucunement les mouvements antidémocratiques et violents, une poignée d’étudiants a dénoncé le bureau comme un repaire de fascistes.

    Le lendemain, le local étudiant a été vandalisé une première fois. Par la suite, des membres de l’AEMSP disent se faire intimider et insulter à tout moment dans l’UQAM. Dans les corridors, au café étudiant, au local de l’association. Marie-Audrey Bernier, Jérôme Dufour et leurs collègues se sentent abandonnés par la direction de l’université.

    Enquêtes en cours
    Jean-Christian Pleau, vice-recteur à la vie académique de l’UQAM, assure que l’établissement prend la situation « très au sérieux ». « Pour moi, c’est une situation d’intimidation et de harcèlement entre des personnes étudiantes. Il est clair que c’est complètement à l’opposé du climat que nous souhaitons voir sur le campus et des valeurs que nous préconisons », dit-il au Devoir.

    Il affirme que la sécurité dans le secteur du local vandalisé sera renforcée à compter de mardi matin. En plus de l’enquête policière, le Service de prévention et de sécurité de l’UQAM mène son analyse. Les responsables du vandalisme risquent d’être traduits devant le comité de discipline de l’établissement. La sanction peut aller jusqu’à l’expulsion de l’UQAM.

    « Dans un passé qui n’est pas si lointain, il arrivait que le discours politique serve de prétexte ou de paravent à des formes d’intimidation. Ce n’est pas un phénomène nouveau, je crois. C’était une façon d’excuser beaucoup de choses, de dire c’est normal, c’est de la politique. Je pense que cette excuse-là n’est plus admise aujourd’hui. Nous allons déployer tous nos mécanismes d’intervention pour essayer de résoudre la situation. On ne souhaite pas que les choses en restent là », précise le vice-recteur.

    Des activités dérangeantes
    L’Association facultaire étudiante de science politique et de droit (AFESPED), montrée du doigt par des étudiants pour certains gestes d’intimidation, se défend d’avoir commis tout geste déplacé. « L’AFESPED a toujours adopté une attitude cordiale et bienveillante envers l’AEMSP, notamment au sein des instances de collaboration entre associations », indique une déclaration transmise au Devoir par le bureau de l’AFESPED.

    Des membres de la communauté étudiante « se sont plaints de comportements, de propos et d’activités de la part du bureau de l’AEMSP jugés inappropriés » au cours des derniers mois. Des références à Donald Trump et à Vladimir Poutine ont été mal reçues, d’autant plus que « des mandats féministes, antiracistes et contre la montée de l’extrême droite au Québec et en Occident ont été adoptés en assemblée générale par les membres de l’AEMSP eux-mêmes », rappelle l’AFESPED.

    #woke #wokisme #violence #harcèlement #université #menaces #intimidations #agression #intimidation #extrémisme #inclusif #diversité #queer #binaires #culture_du_viol #féminisme #antiracisme #Quebec #uqam

    • La malbouffe se répand chez les végans et serait pire pour la santé RTS - Charlotte Onfroy-Barrier, Feriel Mestiri
      https://www.rts.ch/info/economie/12950435-la-malbouffe-se-repand-chez-les-vegans-et-serait-pire-pour-la-sante.htm

      Etre végétarien ou végan n’est plus forcément synonyme d’esprit sain dans un corps sain. La malbouffe s’est propagée au sein d’une population qui voulait faire la part belle au bien-être animal comme environnemental.

      Dans les grandes surfaces ou dans les restaurants, les choix en matière de malbouffe s’étoffent. Saucisses, burgers, nuggets, cordons verts et même crevettes ou thon végétal existent désormais en version végan, c’est-à-dire qu’ils ne contiennent aucun produit d’origine animale.

      Pour les personnes qui souhaitent arrêter la viande, toutes ces alternatives doivent permettre de remplacer les produits d’origine animale. Au niveau de l’aspect et du goût, la ressemblance avec de la vraie viande est parfois troublante.

      Du côté de la diététique, en revanche, mieux vaut miser sur le tofu, les lentilles ou autres légumineuses riches en protéines. Selon la nutritionniste Tessa Ang, qui a épluché les étiquettes de plusieurs marques de burgers et de nuggets végan, « ces produits sont riches en protéines, mais en termes de nutriments, ils sont très pauvres ».

      Dangereux mélange
      Entre 11 et 25 ingrédients sont nécessaires pour composer ces aliments, du fécule de maïs au stabilisant en passant par le sel et autres huiles et farines. Souvent plus gras et plus salés que la viande, ces produits sont aussi gavés d’additifs. Des épaississants, émulsifiants et stabilisants qui créent l’illusion, mais qui peuvent être dangereux pour la santé. Surtout lors qu’ils passent sur le grill.

      « Certaines vitamines sont fragiles à haute température. Dans l’industrie alimentaire de ce genre de produits, les ingrédients sont généralement chauffés avant d’être transformés et de passer par des machines. C’est ce mode de surchauffe qui va dénaturer les aliments et leur faire perdre leurs nutriments », explique Tessa Ang.

      Ce déficit de nutriments dans le produit peut, à terme, dénaturer la flore intestinale et avoir des conséquences sur la santé, telles que la dépression, la fatigue, des pertes de mémoires ou de l’anémie. Quant à la trop forte quantité d’ingrédients, elle peut provoquer ballonnements, flatulences, inconforts digestifs ou des réactions sur le transit.

      L’économie de 12’100 litres d’eau
      L’an dernier, la Fédération romande des consommateurs (FRC) a passé au crible 39 burgers, hachis et escalopes végan. Le résultat est sans appel : seul un quart des références obtient une bonne appréciation.

      Le responsable des produits culinaires chez Nestlé suisse Jérôme Bonvin rappelle, lui, l’argument écologique d’un repas végétalien : « Il faut 13’000 litres d’eau pour produire un kilo de boeuf, alors qu’il en faut 900 pour produire un kilo de soja », a-t-il argué dans le 19h30 de la RTS.

      Pas tous les jours
      Le gérant du restaurant Envie Vegan à Genève voit surtout dans ces alternatives à la viande l’occasion de rassembler adeptes et opposants au véganisme. Il admet d’ailleurs multiplier les sauces et les graisses en cuisine : « Il ne faut pas venir manger nos menus tous les jours. On ne se prive pas au niveau des graisses. Et les simili carne qu’on utilise contiennent quand même du gras, donc on ne va pas dire aux gens que c’est bon pour la santé, alors que ça ne l’est pas. »

      Pour la nutritionniste Tessa Ang, il n’est pas nécessaire pour autant de tirer un trait définitif sur ces aliments. Ceux qui souhaitent prendre soin de leur santé comme de leur environnement pourront toujours manger de la malbouffe végan. Mais seulement de temps en temps, pour le plaisir.

      #vegan #végétarien #malbouffe #viande #véganisme #graisse #additifs #beurk

    • Varsovie refuse d’accepter et de payer de nouvelles livraisons de vaccins Le Figaro
      https://www.lefigaro.fr/sciences/covid-19-la-pologne-refuse-d-accepter-et-de-payer-de-nouvelles-livraisons-d

      La Pologne refuse de recevoir et de payer de nouvelles livraisons de vaccins anti-Covid, a déclaré mardi le ministre de la Santé, indiquant que son pays disposait toujours de 25 millions de doses non-utilisées.


      « À la fin de la semaine dernière, nous avons eu recours à la clause de force majeure et informé à la fois la Commission européenne et le principal fabricant de vaccins (Pfizer, ndlr) que nous refusions de recevoir ces vaccins et que nous refusions également d’effectuer les paiements », a déclaré Adam Niedzielski à la télévision d’informations en continu TVN24. « Cette situation entraînera un conflit juridique. En fait il a déjà lieu », a-t-il ajouté en indiquant que le contrat portant sur les vaccins avait été signé « entre la Commission et les producteurs » et que son pays ne fait pas directement partie de ce contrat.

      Selon lui, la Pologne, pays de 38 millions d’habitants, dispose toujours de 25 millions de doses de vaccins, alors que 67 à 70 millions d’autres ont été commandées. Actuellement, environ 51% des Polonais ont été entièrement vaccinés, 59% ont reçu une seule dose, et le taux de vaccination a fortement baissé, selon les données du ministère de la Santé.

  • Pour un regard féministe matérialiste sur le queer. | Cairn.info
    https://www.cairn.info/revue-mouvements-2002-2-page-44.htm

    Ces courants trouvent une inspiration philosophique centrale dans l’analyse foucaldienne du discours, en ce qu’il norme et fixe les comportements (hétéro)sexuels, et produit du pouvoir. Celle-ci s’appuie sur le rejet d’une conception du pouvoir comme « opposition binaire et globale entre les dominateurs et les dominés  » et incite à « l’autocritique des identités et discours que nous adoptons comme partie de nos luttes  ». Plus largement, je place le queer dans un vaste contexte idéologique marqué par le rejet de l’analyse en termes de rapports sociaux et qui présuppose la fin de la modernité, des classes, des utopies, du travail, et maintenant : du genre ! Ce n’est pas un hasard si le queer se distingue des études gays et lesbiennes et des « politiques de l’identité », qui ont mis l’accent depuis le début des années soixante-dix sur la défense des droits des homosexuel-le-s, et passe à l’analyse du langage et des discours qui produisent un savoir et des pratiques autour du sexe.

    […]

    La pensée queer par contre ne me renvoie pas vers une position privilégiée mais incite par l’accent qu’elle met sur la performativité, la sexualité, le discursif, à se croire indépendant des structures sociales. Comme si je pouvais aller vers où bon me semblait, et que quasi toute transgression de l’ordre symbolique hétéronormatif était politiquement pertinente. Comme si nous étions tou-te-s des atomes libres survolant genre, hétérosexualité et oppression des femmes par les hommes. Ça ne risque pas trop de faire comprendre aux hommes que c’est plutôt une restriction de notre pouvoir et marge de manœuvre qui serait nécessaire…

    #Sabine_Masson #Léo_Thiers-Vidal #queer #féminisme #féminisme_matérialiste #genre #sociologie #philosophie