• « Ils ont accusé les enfants d’être transphobes » : à l’École alsacienne, une conférence sur les trans scandalise les parents  Paul Sugy - Le figaro

    Une intervention de l’association OUTrans devant des classes de 4ème du prestigieux établissement privé a ému de nombreux parents. Ils dénoncent une prise à partie militante, et même agressive, de leurs enfants.

    Si le but de l’association OUTrans était de se faire connaître un peu mieux du grand public, c’est peut-être réussi - mais il n’est pas certain que cela lui profite. Cette association qui prône la lutte contre la transphobie et l’aide aux personnes trans est intervenue lundi 17 avril devant trois classes de 4ème de l’École alsacienne, prestigieux établissement privé du sixième arrondissement de Paris. Mais la teneur de l’intervention, supposément centrée sur la prévention des LGBTphobies (et finalement consacrée uniquement à la question trans) a scandalisé de nombreux parents d’élèves, obligeant la direction du collège d’empêcher la tenue ultérieure de nouvelles interventions d’OUTrans.

    Choqués et en colère face à ce qu’ils qualifient de « propagande » en faveur du « militantisme trans », des parents se sont par la suite ouverts à « l’Observatoire du décolonialisme », un collectif d’universitaires regroupés autour de la défense de l’universalisme dans l’enseignement . . . . . .

    #lgbt #lgbtq+ #lgbtqi+ #homosexualité #homophobie #queer #lgbtqia+ #transphobie #École_alsacienne (ancien employeur de madame #brigitte_macron ) #École #en_vedette #cancel_culture #beaux_quartiers #mdr

    Source : https://www.lefigaro.fr/actualite-france/ils-ont-accuse-les-enfants-d-etre-transphobes-a-l-ecole-alsacienne-une-conf

  • Ils nient le #changement_climatique et le clament sur Twitter
    https://reporterre.net/Ils-nient-le-changement-climatique-et-le-clament-sur-Twitter

    En France, le réseau social #Twitter connaît un regain de #climatoscepticisme depuis l’été 2022. Publiée le 13 février, une étude indique que près de 10 000 comptes actifs fabriquent et diffusent une multitude de contrevérités sur le changement climatique. Pour ces #twittos, l’objectif est simple : semer le doute et saboter la #diffusion des #connaissances_scientifiques.

    Rattachés à l’#Institut_des_systèmes_complexes Paris Île-de-France, une unité du CNRS, quatre scientifiques ont passé au macroscope deux années d’échanges sur Twitter — une somme d’informations considérable. Au total, plus d’un quart des comptes français abordant les #questions_climatiques sont « dénialistes », c’est-à-dire qu’ils rejettent les faits bénéficiant d’un consensus au sein de la communauté scientifique compétente. S’ils restent minoritaires, leur nombre n’est pas négligeable, d’autant que certains abritent jusqu’à 300 000 #followers. À titre de comparaison, Valérie Masson-Delmotte, #climatologue de renom, en compte à peine plus de 70 000.

    l’étude : ISC-PIF Data Cloud
    https://nextcloud.iscpif.fr/index.php/s/qiA5DJoGYMS2jHS#pdfviewer

  • [Talk From Homografía] Talk From Homografía #21
    https://www.radiopanik.org/emissions/talk-from-homografia/talk-from-homografia-21

    Talk From Homografía s’incruste aux Grands Carmes pour la soirée d’ouverture de la #pride Week avec une émission pleine d’invité.e.x.s ! On parlera de leur actualités et de tout ce qui va se passer pendant la Pride Week. DJ Manuszko se joint à nous pour gérer la sélection musicale de cette émission spéciale. On continuera sur place après l’émission avec une performance de Giu Paluku-Atoka et nos DJs préféré.e.x.s Manuszko et Acid Lily.

    Nos invité.e.x.s :

    Sylvie Aerts (coprésidente Rainbowhouse Corporate & administratrice Rainbow House Brussels) Clémentine Delisse (coordinatrice Espace Grands Carmes) Vulcana absl Yves Aduhire (Wild Kidz Party) Blue Davis Âa Face A toi-même asbl TSFB Les Enfants pas si terribles (Crash Test Your (...)

    #live #queer #lgbtqia+ #talkshow #live,queer,pride,lgbtqia+,talkshow
    https://www.radiopanik.org/media/sounds/talk-from-homografia/talk-from-homografia-21_15863__1.mp3

  • [Les quenouilles] NEUTRALISER
    https://www.radiopanik.org/emissions/les-quenouilles/les-quenouilles-neutraliser

    neutraliser

    verbe transitif Conjugaison

    (latin neutralis, neutre)

    1. Amoindrir, atténuer la force, l’effet de quelque chose : Neutraliser un rouge trop vif en y mêlant du blanc. 2. Annuler l’effet de quelque chose, l’empêcher d’agir par une action contraire : Neutraliser la concurrence.

    Synonymes :

    anéantir - annihiler - combattre - contrecarrer - enrayer - paralyser - torpiller

    3. Paralyser quelqu’un dans ses actes, le maîtriser : Les agents ont mis à terre le forcené pour le neutraliser. 4. Par euphémisme. Abattre une personne dangereuse : Le policier a neutralisé le terroriste qui est décédé sur place. 5. Arrêter momentanément le trafic, la circulation sur une portion de route ou de voie ferrée. 6. Déclarer neutres un État, une ville, un territoire, des personnels, etc. Chimie

    7. Amener le (...)

    ##quenouilles ##chronique ##neutraliser ##débat ##quenouilles,#chronique,#neutraliser,#débat
    https://www.radiopanik.org/media/sounds/les-quenouilles/les-quenouilles-neutraliser_15827__1.mp3

  • Solidaires ? La gauche québécoise et les livraisons d’armes à l’Ukraine

    Peut-on être solidaire avec un peuple dont le territoire est envahi par une puissance étrangère, quotidiennement bombardé, tout en ignorant ses revendications, en s’opposant à ce qu’il puisse se défendre et en exigeant, contre sa volonté, qu’il négocie au plus vite avec ses agresseurs ? En d’autres termes, la solidarité internationale suppose-t-elle aujourd’hui de convaincre certains peuples de capituler et d’accepter leur soumission que ce soit au nom de leur propre intérêt, de l’intérêt général, de la paix internationale, de l’écologie ou d’une révolution socialiste à venir ?

    C’est dans tous les cas la position défendue par la grande majorité des organisations de la gauche québécoise ; cette gauche qui, historiquement, se réclame du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, de la solidarité ouvrière et féministe.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2023/04/29/solidaires-la-gauche-quebecoise-et-les-livrais

    #international #ukraine #québec

  • Le brasseur Anheuser-Busch perd 5 milliards en bourse après un partenariat avec une femme trans Raphaël Dubois - RTS

    Aux Etats-Unis, la bière Bud Light du brasseur américain Anheuser-Busch s’est associée à l’influenceuse transgenre Dylan Mulvaney. Mais son pari de miser sur l’inclusivité a raté : la marque a perdu 5 milliards de dollars en bourse suite à un boycott massif.

    “La violence de sa chute en bourse est effarante, c’est du jamais vu", s’est étonnée l’historienne et chercheuse à l’Université d’Oslo Audrey Millet, qui a décrypté cet échec marketing sur Forum.

    La marque avait conclut un partenariat avec Dylan Mulvaney, une femme transgenre qui documente sa transition de genre sur les réseaux sociaux auprès de millions d’abonnés. L’objectif des publicitaires était de revigorer la marque en se montrant plus inclusive.

    Résultat : sa maison mère, Anheuser-Busch, qui commercialise aussi la célèbre Budweiser aux Etats-Unis, a perdu 5 milliards de dollars en bourse, car la marque a subit un boycott massif par une partie des consommateurs.

    Pas le bon public-cible
    "Cette bière a déjà une histoire. Elle est peu chère, consommée par beaucoup de conservateurs, et elle est notamment la bière qui a été copiée dans l’émission des Simpson”, rappelle l’historienne. Selon elle, la marque a mal estimé qui est le public-cible auquel elle s’adresse.

    "D’autres marques ont subi de lourdes critiques, mais pas à ce point", ajoute Audrey Millet. Après un "bad buzz" comme celui-là, elle estime que "Bud Light risque simplement de changer de publicité, sans personne transgenre, car elle a compris qui est son public."

    Pour l’historienne, la marque aurait franchit une ligne rouge. Même si l’on observe une évolution des moeurs au sujet des revendications sociales, et que l’on voit de plus en plus de femmes trans dans la publicité, par exemple, la visibilisation des personnes transgenres reste très difficile, explique-t-elle.

    La masculinité toxique selon Gillette
    Ce n’est pas la première fois qu’une marque subit d’importants revers en tentant une telle stratégie. "Il y a déjà eu Gillette, la marque de rasoir, fondée en 1901 avec son slogan ’le meilleur qu’un homme puisse obtenir’ [dans le monde anglophone, ndlr] . En 2019, le marketing de Gillette change sa stratégie, après MeToo, et le slogan devient ’le meilleur qu’un homme puisse être’" rappelle Audrey Millet

    A cette occasion, la marque avait alors diffusé un clip dans lequel on voyait principalement des hommes en train de tenir des discours genrés et faire des activité caricaturalement masculines, comme s’occuper d’un barbecue, puis le clip posait la question : "Est-ce vraiment le meilleur qu’un homme puisse être ?"

    "La pub insistait sur la problème de la masculinité toxique", précise l’historienne. "Ce fut un tollé et la marque a essuyé beaucoup plus de ’dislike’ que l’inverse. Tout comme Bud Light, Gillette n’a pas choisi le bon public auquel s’adresser."

    * Polarisation autour du "wokisme"
    "Il y a une tendance aux Etats-Unis qui consiste en une véritable confrontation entre "woke" et "anti-woke". Des marques refusent ouvertement d’être woke, d’inclure plus de personnes noires, plus de femmes" rapporte Audrey Millet. Pour elle, ces marques s’adressent à un public plutôt conservateur.

    "Le combat sur le wokisme est dévoyé depuis plusieurs années. Il y une lutte entre woke et anti-woke, entre conservateurs et progressistes". Elle rappelle que "woke" veut dire "être éveillé", à savoir reconnaître les inégalités sociales et les atteintes à la démocratie, ce qui lui semble être "assez positif".

    Source : https://www.rts.ch/info/monde/13944244-le-brasseur-anheuserbusch-perd-5-milliards-en-bourse-apres-un-partenari

    #marketing à la con #bière #influenceuses #bêtise #boycott #usa #transgenrisme #transgenres #queer #woke #wokisme #bad_buzz #transgenre

  • Le printemps est inexorable ! – #RogueESR
    https://rogueesr.fr/20230406-2

    Nous relayons l’#appel de plusieurs associations et #collectifs_scientifiques_engagés sur les #questions_climatiques_et_environnementales :

    https://rogueesr.fr/wp-content/uploads/2023/04/Appel_inter-collectifs.pdf

    Lors des manifestations de ce jeudi 6 avril, nous montrerons une nouvelle fois la force vive du #mouvement_démocratique avec une solidarité et une détermination sans faille, en portant haut l’espoir et les valeurs qui nous animent.

    L’heure est grave. Quiconque se sentirait trop frappé de sidération pour apprécier la situation peut se référer aux écrits des observateurs des libertés publiques et des droits de l’humain, aux comptes-rendus des journaux progressistes, libéraux et démocrates

    Pour l’ONU, deux fois en une semaine,
    pour le Financial Times,
    pour le New York Times,
    pour Bloomberg,
    pour El País,
    pour le Washington Post,
    pour Il tempo,
    pour le Guardian,
    pour la FAZ,
    pour Human Rights Watch,
    pour la Maison Blanche,
    pour la Commission aux Droits de l’Homme (Conseil de l’Europe),
    pour Amnesty International,
    pour la Wirtschaftswoche,
    pour la défenseure des droits,
    l’heure est grave.

    Le contournement du parlement, l’arbitraire et le déchaînement des violences policières, l’usage permanent du mensonge et du choc, la rhétorique de l’ennemi de l’intérieur, la surdité de l’Élysée devant un quasi-consensus démocratique de rejet d’une (contre)-#réforme_des_retraites qui n’est pas nécessaire : tout cela constitue de graves atteintes à la démocratie et aux libertés publiques. C’est à l’aune de cette fuite en avant qu’il convient d’interpréter les menaces proférées ces derniers jours contre la Ligue des Droits de l’Homme (LDH), qui n’ont pas d’équivalent depuis sa reconstitution en 1944. Vous pouvez adhérer à la #LDH en suivant ce lien :

    https://www.ldh-france.org/adherer

    Pour autant, nous ne sommes pas les spectatrices et les spectateurs d’un désastre en cours. L’isolement et la violence du pouvoir disent aussi sa faiblesse. Ce serait une faute de nous laisser intimider et enfermer dans la stratégie de la tension portée, pour le compte du chef de l’État, par un ministre de l’Intérieur d’extrême-droite. Le mouvement social contre la réforme des retraites a cristallisé une multitude d’autres revendications. Il a été rejoint par les scientifiques et les militants qui entendent juguler le réchauffement climatique et l’effondrement du vivant, désormais criminalisés. Bien au-delà, depuis quelques jours, toutes celles et ceux qui sont attachés aux libertés publiques savent attester concrètement leur solidarité. Nous sommes nombreux, unis, déterminés.

    La place de l’Université et de la recherche dans ce grand mouvement est essentielle. Face à la violence, nous devons montrer plus que jamais notre attachement indéfectible à dire le vrai sur le monde. La temporalité dans laquelle nous nous inscrivons n’est pas celle d’un théâtre où tous les coups médiatiques semblent permis, elle n’est pas commandée par une défense réflexe face aux attaques infondées que nous subissons. Obligés par la jeunesse, obligés par les nouvelles sombres qui viennent des sciences du climat et du vivant, nous portons les valeurs de la libre discussion rationnelle, du lent rassemblement des preuves, de la transmission et de la publicité des savoirs.

    En contre-feu puissant aux pulsions mortifères ou même simplement nihilistes qui tentent d’envahir l’espace public, il s’agit aujourd’hui de nous ouvrir un avenir, en poursuivant le travail d’élaboration collective d’un horizon politique initié il y a un an, et synthétisé en 50 propositions. Par ces temps difficiles, le plus grand des dangers est la sirène du renoncement. Face à l’ampleur de l’enjeu et la noirceur des prévisions, jeter l’éponge pour l’avenir collectif n’est pas une option possible. Alors que d’autres secteurs de la société ont fortement contribué aux premières semaines de mouvement, il est temps que l’Université prenne sa part et pèse de tout son poids. Chaque heure de cours débrayée, chaque démission des tâches administratives, chaque Commission d’Examen des Vœux refusant de contribuer aux classements de Parcoursup va peser dans le bon sens. Chacun doit se poser en conscience la question : la gravité de la situation actuelle ne vaut-elle pas quelques semaines de grève totale ?

    « Le printemps est inexorable ! » Pablo Neruda, J’avoue que j’ai vécu.

  • [Les #quenouilles] #flottement
    https://www.radiopanik.org/emissions/les-quenouilles/flottement

    Le mot du jour, c’est FLOTTEMENT

    flottement

    n. m.

    Balancement, mouvement d’ondulation.

    Hésitation, indécision.

    Comlme le sillfle en crolle Quenouille Blister fleg, qui s’y flotte s’effrite. Entre deux injonstion à la rentabilité, on se laisse flotter à plein dans le studio 2 chaud comme un oeuf.

    Le duo Z&T nous explique combien elles aiment profiter des moments d’entre deux pour dégomer le patriarcat à coup de textes de feu.

    Et on se balade tranquilou entre « Les fantômes sont des piétons comme les autres » Aliette Griz, « Au bonheur des morts » de Vincianne Despret coincé dans la bibliothèque de Quenouille Margaux, les poèmes de Babouillec, une listes de mots, un morceau de « Thésaurus de l’Immensité » , des rires complices,les mots-musique des Chronique de l’inutile, une berceuse, des micros (...)

    #poésie #slam #lenteur #sève_qui_remonte #coudes_serrés #poésie,slam,quenouilles,lenteur,flottement,sève_qui_remonte,coudes_serrés
    https://www.radiopanik.org/media/sounds/les-quenouilles/flottement_15633__1.mp3

  • [Les Promesses de l’Aube] Promesses d’Orgasme(s)
    https://www.radiopanik.org/emissions/les-promesses-de-l-aube/promesses-dorgasmes

    Partant du constat que la parole autour du plaisir est encore trop souvent verrouillée ou emplie de clichés, Caroline, Léone et Violette du Canine Collectif ont créé une marionnette qui, dans un univers onirique et sensoriel, part en #quête du plaisir.

    À travers cet être manipulé à six bras, les trois artistes cherchent des réponses dans la multiplicité et la diversité des expériences et témoignages sur le sujet.

    May the Orgasme(s) be with you dans la jeudiniale...

    Interview à retrouver à partir d’ici : [54:20] Merci Léone

    #témoignage #sexualité #plaisir_féminin #transmition #témoignage,sexualité,plaisir_féminin,transmition,quête
    https://www.radiopanik.org/media/sounds/les-promesses-de-l-aube/promesses-dorgasmes_15627__1.mp3

  • Au Québec, une nouvelle loi va encadrer le travail des enfants
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2023/04/02/au-quebec-une-nouvelle-loi-va-encadrer-le-travail-des-enfants_6167953_3234.h

    Le texte fixe à 14 ans l’âge minimal pour occuper un emploi et à 17 heures le nombre maximal d’heures hebdomadaires.

    [...]
    Imprégnés de la culture nord-américaine qui valorise l’autonomisation des enfants à travers le travail, les jeunes Québécois, tous milieux sociaux confondus, sont depuis longtemps habitués à ces petits jobs leur permettant de gagner un peu d’argent de poche, mais aussi, assurent certains parents, d’« acquérir un savoir-être et savoir-vivre » qui leur seront utiles à l’heure de leur entrée définitive dans la vie active. Cependant, la pénurie de main-d’œuvre, qui s’est accrue depuis la pandémie de Covid-19, avec 240 000 postes vacants dans la province, et un taux de chômage de 3,9 % (en janvier) ont accentué la pression des employeurs sur cette main-d’œuvre bon marché.

    [...]
    Selon la dernière « Enquête québécoise sur la santé des jeunes du secondaire », datée de 2017, 46 % des élèves en classe de 5e, soit âgés d’environ 12 ans, travaillent pendant l’année scolaire. Aux risques de décrochage scolaire régulièrement dénoncés notamment par la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse du Québec sont venus s’ajouter des chiffres inquiétants sur les conditions de travail des plus jeunes. De 2017 à 2021, le nombre de lésions professionnelles reconnues par la Commission sur la sécurité du travail est passé de 10 à 64 par année pour les enfants de 14 ans et moins, soit une augmentation de 540 %.

    La saison touristique approchant, le secteur de la restauration s’inquiète, lui, de l’impact de ces nouvelles restrictions sur son activité. « Selon un sondage que nous venons d’effectuer auprès de nos adhérents, un tiers des restaurateurs emploient actuellement des jeunes de moins de 14 ans, qui effectuent en moyenne sept heures de travail hebdomadaire, explique Martin Vézina, vice-président de l’Association Restauration Québec. Sans cette force d’appoint, nos établissements seront sans doute contraints de restreindre leurs horaires d’ouverture. »

    #travail #Québec #travail_des_enfants

  • Rinchiusi e sedati: l’abuso quotidiano di psicofarmaci nei Cpr italiani

    Nei #Centri_di_permanenza_per_il_rimpatrio le persone ristrette vengono “tenute buone” tramite un uso dei medicinali arbitrario, eccessivo e non focalizzato sulla presa in carico. Dati inediti mostrano la gravità del fenomeno. Da Milano a Roma

    “Mentre sono addormentati o storditi, le loro richieste diminuiscono: così le persone trattenute nel Centro di permanenza per il rimpatrio (Cpr) non mangiano, non fanno ‘casino’, vengono rimpatriate e non pretendono i propri diritti. E soprattutto l’ente gestore risparmia, perché gli psicofarmaci costano poco. Il cibo e una persona ‘attiva’, invece, molto di più”. Il racconto di Matteo, nome di fantasia di un operatore che ha lavorato diversi mesi in un Cpr, è confermato da dati inediti ottenuti da Altreconomia e che fotografano un utilizzo elevatissimo di questi farmaci all’interno dei centri di tutta Italia. Una “macchina per le espulsioni” -dove “l’essere umano scompare e restano solo i soldi”, racconta Matteo- a cui il Governo Meloni non vuole rinunciare. Nell’ultima legge di Bilancio sono stati previsti più di 42,5 milioni di euro per l’ampliamento entro il 2025 della rete dei nove Cpr già attivi e il nuovo decreto sull’immigrazione licenziato a marzo 2023, appena dopo i fatti di Cutro, prevede procedure semplificate per la costruzione di nuove strutture, con l’obiettivo di realizzarne almeno una per Regione. Questo nonostante le percentuali dei rimpatri a seguito del trattenimento siano bassissime mentre incalcolabile è il prezzo pagato in termini di salute dalle oltre cinquemila persone che nel 2021 sono transitate nei centri.

    Per confrontare i dati ottenuti sulla spesa in farmaci effettuata dagli enti gestori delle strutture, abbiamo chiesto le stesse informazioni al Centro salute immigrati (Isi) di Vercelli, il servizio delle Asl che in Piemonte prende in carico le persone senza regolare permesso di soggiorno (non iscrivili quindi al sistema sanitario nazionale) e segue una popolazione simile a quella dei trattenuti del Cpr anche per età (15-45 anni), provenienza e condizione di “irregolarità”. A Vercelli la spesa in psicofarmaci rappresenta lo 0,6% del totale: al Cpr di via Corelli a Milano, invece, questa cifra è 160 volte più alta (il 64%), al “Brunelleschi” di Torino 110 (44%), a Roma 127,5 (51%), a Caltanissetta Pian del Lago 30 (12%) e a Macomer 25 (10%).

    Numeri problematici non solo per l’incidenza degli psicofarmaci sul totale ma anche per la tipologia, all’interno di una filiera difficile da ricostruire e che coinvolge tre attori: l’azienda sanitaria locale, la prefettura e l’ente gestore a cui è affidata, tramite bando, la gestione del centro. “A differenza della realtà carceraria, nel Cpr la cura della salute non è affidata a medici e figure specialistiche che lavorano per il sistema sanitario nazionale, bensì al personale assunto dagli enti gestori il cui ruolo di monitoraggio si è dimostrato carente, se non assente”, spiega Nicola Cocco, medico ed esperto di detenzione amministrativa.

    Grazie ai dati raccolti dall’Associazione per gli studi giuridici sull’immigrazione (Asgi) e dall’associazione di volontariato Naga relativi ai farmaci acquistati per il Cpr di Milano tra ottobre 2021 e febbraio 2022, sappiamo però che in cinque mesi la spesa in psicofarmaci è superiore al 60% del totale, di cui oltre la metà ha riguardato il Rivotril (196 scatole): farmaco autorizzato dall’Agenzia italiana del farmaco (Aifa) come antiepilettico ma usato ampiamente come sedativo.

    Nel primo caso necessiterebbe una prescrizione ad hoc ma le visite psichiatriche effettuate alle persone trattenute nei mesi che vanno da ottobre 2021 a dicembre 2022 sono solo otto. In alternativa, un utilizzo del farmaco diverso rispetto a quello per cui è stato autorizzato dovrebbe avvenire solo previo consenso informato della persona a cui viene somministrato. “Chiedevano a me, operatore, di darlo, ma io mi rifiutavo perché non potevo farlo, non sono né un medico né un infermiere: i più giovani non sanno neanche che cosa sia questo medicinale ma no, non ho mai visto nessuna acquisizione del consenso”, racconta Matteo. A Torino la spesa in Clonazepam (Rivotril) dal 2017 al 2019 è di 3.348 euro, quasi il 15% del totale (22.128 euro) mentre a Caltanissetta tra il 2021 e il 2022 sappiamo che sono state acquistate 57.040 compresse: 21.300 solo nel 2021, a fronte di 574 persone trattenute. Significa mediamente 37 a testa. “L’utilizzo degli psicofarmaci all’interno dei Cpr è troppo spesso arbitrario, eccessivo e non focalizzato sulla presa in carico e sulla cura degli individui trattenuti, concorrendo ad aggravare la patogenicità di questi luoghi di detenzione”, osserva Cocco.

    Si registra inoltre un elevato consumo di derivati delle benzodiazepine, che dovrebbero essere utilizzate quando i disturbi d’ansia o insonnia sono gravi. A Roma in tre anni (2019, 2020 e 2021) sono state acquistate 3.480 compresse di Tavor su un totale di 2.812 trattenuti, cui si aggiungono, tra gli altri, 270 flaconi di Tranquirit da 20 millilitri e 185 fiale intramuscolo di Valium. Gli stessi farmaci li ritroviamo a Caltanissetta: 2.180 pastiglie di Tavor (più 29 fiale) tra il 2021 e il 2022; Zoloft (antidepressivo, 180 compresse); Valium e Bromazepam. Simile la situazione a Milano: tra ottobre 2021 e febbraio 2022 sono state acquistate, tra le altre, 27 scatole di Diazepam e 32 di Zoloft. Una “misura” del malessere che si vive nei centri è dato anche dall’alta spesa in paracetamolo, antidolorifici, gastroprotettori e farmaci per dolori intestinali. Un esempio su tutti: a Roma, in cinque anni, sono state acquistate 154.500 compresse di Buscopan su un totale di 4.200 persone transitate. In media, 36 pastiglie a testa quando un ciclo “normale” ne prevede al massimo 15.

    Un quadro eloquente in cui è fortemente problematica la compatibilità tra la permanenza della persona nel centro e l’assunzione di farmaci che prevedono precisi piani terapeutici. Qui entrano in gioco anche i professionisti assunti dall’ente gestore, che devono effettuare lo screening con cui si valuta lo stato di salute della persona trattenuta e l’eventuale necessità di visite specialistiche o terapie specifiche.

    A Milano gli psicofarmaci pesano per il 64% sul totale della spesa sanitaria. A Torino per il 44%, a Roma per il 51%. All’Isi di Vercelli appena per lo 0,6%

    Infatti, come previsto dallo schema di capitolato che disciplina i contratti d’appalto legati alla gestione dei Cpr italiani, “sono in ogni caso assicurati la visita medica d’ingresso [screening, ndr] nonché, al ricorrere delle esigenze, la somministrazione di farmaci e altre spese mediche”. Non è chiaro però, né dal capitolato né dalla nuova direttiva che regola diversi aspetti del funzionamento dei centri siglata il 19 maggio 2022 dal Dipartimento per le libertà civili e l’immigrazione, in seno al ministero dell’Interno, quali siano le modalità con cui avviene la somministrazione di farmaci e chi effettivamente si faccia carico dei relativi costi.

    Dunque ogni Cpr (e quindi ogni ente gestore e ogni prefettura) adotta le proprie prassi, anche in virtù dell’esistenza o meno di protocolli con le Asl che gli uffici del governo sarebbero obbligate a stipulare. Una disomogeneità che genera scarsa trasparenza. Un altro caso di scuola: a Milano la prefettura chiarisce come “i farmaci acquistati dall’ente gestore sono prescritti da personale sanitario dotato di ricettario del Servizio sanitario nazionale, in capo al quale ricadono i relativi costi”. L’Asl a sua volta, ricordando l’esistenza di un protocollo d’intesa stipulato con la Prefettura, riporta che i medici del Cpr possono avvalersi del ricettario regionale per tutto un elenco di prestazioni, ma “non per la prescrizione di farmaci ai cittadini stranieri irregolari”. Un cortocircuito.

    Se anche i farmaci venissero forniti seguendo attente prescrizioni e piani terapeutici il problema sarebbe comunque la compatibilità del trattenimento con le patologie delle persone. I “trattenuti” accedono infatti nei Cpr solamente dopo una “visita di idoneità alla vita in comunità ristretta”, che dovrebbe sempre essere svolta da un medico della Asl o dall’azienda ospedaliera. Secondo quanto stabilito dalla citata direttiva del maggio 2022 la visita di idoneità serve a escludere “patologie evidenti come malattie infettive contagiose, disturbi psichiatrici, patologie acute o cronico degenerative che non possano ricevere le cure adeguate in comunità ristrette”.

    La presenza tra le “spese” di antipsicotici, antiepilettici o di creme e gel che curano, ad esempio, la scabbia, sembra quindi un “controsenso”. “Se non si può arrivare a parlare di incompatibilità assoluta è perché il regolamento è un riferimento normativo secondario -sottolinea Maurizio Veglio, avvocato di Torino e socio dell’Asgi specializzato in materia di detenzione amministrativa-. Se una prescrizione legislativa specifica che persone con determinate patologie non possono stare nel centro e poi abbiamo percentuali di spesa così alte per farmaci ‘congruenti’ con quel profilo c’è una frizione molto forte”.

    “Nel Cpr la cura della salute non è affidata a medici e figure specialistiche che lavorano per il Ssn, bensì al personale assunto dagli enti gestori” – Nicola Cocco

    Una frizione che si traduce, concretamente, nella presenza di farmaci acquistati in diversi Cpr come Quetiapina, Olanzapina o Depakin, indicati nella terapia di schizofrenia e disturbo bipolare; Pregabalin (antiepilettico); Akineton, utilizzato per il trattamento del morbo di Parkinson (30mila compresse in due anni a Caltanissetta), piuttosto che il Rivotril. A Macomer, in provincia di Nuoro, l’ente gestore Ors Italia in una comunicazione rivolta alla prefettura il 9 settembre 2020 di cui abbiamo ottenuto copia scrive che la “comunità di persone trattenute è caratterizzata da soggetti con le più svariate criticità […]: tossicodipendenza, soggetti con doppia diagnosi (dipendenza e patologia psichiatrica, ndr), pazienti affetti da patologie dermatologiche”. Uomini e donne per cui non è problematizzato l’ingresso o meno nel centro. E il Servizio per le dipendenze patologiche territoriale (Serd), dal canto suo, ci ha fornito i piani di trattamento degli ultimi tre anni.

    Il metadone è presente anche nelle spese di Torino (circa 1.150 euro in quattro anni). Sempre nel capoluogo piemontese, nello stesso periodo, la spesa per la Permetrina, un gel antiscabbia, è di quasi 2.800 euro; una voce che si ritrova anche a Milano e Caltanissetta dove, nel 2022, sono stati acquistati 109 tubetti di Scabianil mentre a Roma, nel 2020, troviamo un farmaco per la tubercolosi (50 compresse di Nicozid). In tutti i Cpr in analisi troviamo anche antimicotici, legati a infezioni fungine (dermatologiche o sistemiche). “Se non c’è incompatibilità assoluta, l’idoneità non può essere valutata su una ‘normale’ vita comunitaria, ma va ‘calibrata’ sulla specificità di quello che sono quelle strutture -conclude Veglio-. A Torino, prima della sua momentanea chiusura a inizio marzo 2023 dormivano sette persone in 35 metri quadrati”. Luoghi definiti eufemisticamente come “non gradevoli” dal ministro dell’Interno Matteo Piantedosi a metà marzo 2023 a commento delle nuove regole sull’ampliamento della rete dei centri rispetto a cui le informazioni sono spesso frammentate o mancanti.

    Un tema che ritorna anche rispetto alla spesa sui farmaci. Due esempi: a Palazzo San Gervasio, struttura situata in provincia di Potenza e gestita da Engel Italia, secondo l’Asl nel 2022 la spesa totale è pari ad appena 34 euro (un dato costante dal 2018 in avanti) senza la presenza di psicofarmaci o antipsicotici. Un quadro diverso da quello descritto dai medici operanti all’interno del Centro che, secondo quanto riportato dall’Asgi in un report pubblicato nel giugno 2022, dichiaravano un “massiccio utilizzo di psicofarmaci (Rivotril e Ansiolin) da parte dei trattenuti”. Un copione che si ripete anche per il centro di Gradisca d’Isonzo, in provincia di Gorizia, già finito sotto i riflettori degli inquirenti. A metà gennaio 2023 è iniziato infatti il processo per la morte di Vakhtang Enukidze, 37 anni originario della Georgia, avvenuta il 18 gennaio 2020.

    Vakhtang Enukidze è morto nel Cpr di Gradisca d’Isonzo il 18 gennaio 2020 per edema polmonare e cerebrale causato da un cocktail di farmaci e stupefacenti

    Come ricostruito sul quotidiano Domani, l’autopsia ha accertato che la causa della morte è edema polmonare e cerebrale per un cocktail di farmaci e stupefacenti. Pochi mesi dopo, il 20 luglio 2020, Orgest Turia, 28enne originario dell’Albania, è morto per overdose di metadone. Due morti che danno ancor più rilevanza all’accesso ai dati. Ma sia l’Azienda sanitaria universitaria Giuliano Isontina (Asugi) sia la prefettura di Gorizia riferiscono ad Altreconomia di non averli a disposizione. In particolare, l’ufficio del governo sottolinea che “l’erogazione dei servizi non avviene tramite rendicontazione delle spese mediche affrontate”. Citando la “documentazione di gara” si specifica che le spese per i farmaci sono ricomprese “nell’ammontare pro-capite pro-die riconosciuto contrattualmente”. Buio pesto anche a Brindisi, Trapani e Bari.

    Qualche tribunale inizia però a fare luce. È il caso di Milano, dove a fine gennaio 2023 la giudice Elena Klindani non ha convalidato il prolungamento della detenzione di un ragazzo di 19 anni, rinchiuso in via Corelli da cinque mesi, perché “ogni ulteriore giorno di trattenimento comporta una compromissione incrementale della salute psicofisica per il sostegno della quale non è offerta alcuna specifica assistenza, al di fuori terapia farmacologica” e la salute del giovane “è suscettibile di ulteriore compromissione per via della condizione psicologica determinata dalla protratta restrizione della libertà personale”. Altro che “luogo non gradevole”.

    https://altreconomia.it/rinchiusi-e-sedati-labuso-quotidiano-di-psicofarmaci-nei-cpr-italiani
    #rétention #détention_administrative #Italie #CPR #asile #migrations #sans-papiers #médicaments #psychotropes #données #chiffres #cartographie #visualisation #renvois #expulsions #coût #Rivotril #sédatif #Clonazepam #benzodiazépines #Tavor #Tranquirit #Valium #Zoloft #Bromazepam #Buscopan #Quetiapina #Olanzapina #Depakin #méthadone #Permetrina #Scabianil #Nicozid #Ansiolin

    • Condizioni di detenzione nei Centri per il Rimpatrio - Conferenza stampa di #Riccardo_Magi
      https://webtv.camera.it/evento/22168

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      “Rinchiusi e sedati” alla Camera dei deputati grazie a @riccardomagi e @cucchi_ilaria che chiedono “spiegazioni urgenti” al ministro Piantedosi sull’abuso di psicofarmaci all’interno dei Cpr denunciato dall’inchiesta: “La verità è una sola, questi luoghi vanno chiusi”

      https://twitter.com/rondi_luca/status/1644003698765381632

    • “Perché i Centri di permanenza per il rimpatrio devono indignare”

      L’avvocata Giulia Vicini, socia dell’Associazione per gli studi giuridici sull’immigrazione, conosce bene i Cpr e le condizioni di vita di chi vi è trattenuto. In particolare in quello di via Corelli a Milano. Luoghi di privazione della libertà, con garanzie inferiori a quelle della custodia in carcere. Stigmi cittadini. Il suo racconto

      Cpr. A dispetto del nome e dei nomi che lo hanno preceduto -Centro di permanenza temporanea (Cpt), Centro di identificazione ed espulsione (Cie), e ora l’acronimo sta per Centro di permanenza per il rimpatrio- si tratta di un luogo di privazione della libertà personale. La stessa struttura di questi centri lo dimostra: alte mura, filo spinato e telecamere sul perimetro. Presidio costante di almeno quattro corpi di forze dell’ordine: esercito, carabinieri, polizia di Stato e Guardia di Finanza.

      I francesi hanno trovato un nome per diversificare la privazione della libertà personale dei cittadini stranieri in attesa di rimpatrio dalla detenzione nelle carceri ed è “retention”. In Italia si parla di trattenimento amministrativo. Come lo si voglia chiamare, si tratta della stessa privazione della libertà personale a cui sono sottoposti coloro che sono stati condannati per avere commesso dei reati. Chi sta nel Cpr non può andare da nessuna parte e risponde a regole che sono proprie del carcere, nonostante siano diversi i presupposti per il trattenimento e anche le garanzie e le tutele del trattenuto.

      I trattenuti nel Cpr sono cittadini stranieri in attesa dell’espletamento delle procedure di esecuzione di un rimpatrio forzato. Tra i presupposti (quantomeno quelli previsti dalla legge) per il trattenimento presso il Cpr vi è quindi anzitutto di non avere o non avere più un titolo per soggiornare regolarmente nel territorio nazionale, un permesso di soggiorno. Prendendo in prestito uno degli alienanti nomi in voga nel dibattito pubblico, chi può essere trattenuto al Cpr è “irregolare”. O, peggio ancora, “clandestino”. Ma, sempre in forza delle norme di legge, l’irregolarità non è sufficiente perché si possa applicare la misura del trattenimento presso il Cpr. È anche necessario che lo straniero sia “espellibile”, che possa essere destinatario di un provvedimento di rimpatrio. Questo perché l’ordinamento nazionale prevede delle ipotesi in cui il cittadino straniero, pur non avendo un permesso di soggiorno, non può essere allontanato dal territorio nazionale. È il caso dei minori, delle donne in stato di gravidanza e -quantomeno fino alla recente riforma della protezione speciale- di coloro che avevano maturato in Italia dei legami famigliari o sociali significativi e degni di protezione.

      Ulteriore presupposto perché le autorità di pubblica sicurezza possano ricorrere al trattenimento è che il provvedimento di rimpatrio comminato possa essere eseguito con la forza. L’uso della forza e il trattenimento sono infatti previsti come ultima ratio per garantire l’esecuzione del rimpatrio. L’ordinamento disciplina delle misure alternative, meno afflittive della libertà personale, quali ad esempio l’obbligo di firma e il ritiro del passaporto.

      Questi i presupposti di legge. L’esperienza però ci mostra che nei Cpr vengono spesso trattenute persone inespellibili o che potrebbero avere accesso a misure alternative. Quello che è certo è che chi è trattenuto presso il Cpr non ha commesso alcun reato, o quantomeno non è trattenuto per avere commesso un reato. Il suo trattenimento è unicamente finalizzato a consentire alle autorità di pubblica sicurezza di rimuoverlo forzatamente dal territorio.

      Che il trattenimento nel Cpr non sia conseguenza di alcun reato è tanto più evidente se si considera che anche chi vi è trattenuto dopo avere espiato una pena in carcere non lo è per “pagare” una pena -appunto già pagata altrove- ma per essere identificato, in un sistema che si rivela incapace, o forse disinteressato a procedere all’identificazione e al riconoscimento durante la (spesso lunga) permanenza in carcere.

      Per riassumere, della popolazione del Cpr fanno parte coloro che entrano nel territorio senza un titolo per l’ingresso o il soggiorno o che entrano con un titolo trattenendosi però oltre la sua scadenza. Coloro che perdono un titolo di soggiorno spesso per cause non a loro imputabili, quali la perdita dell’occupazione. Ma anche i richiedenti asilo. Coloro che chiedono protezione internazionale perché in fuga da persecuzioni e guerre.

      Il decreto legge 20/2023 convertito in legge 50/2023 ha peraltro reso il trattenimento del richiedente asilo la norma ogni qualvolta la domanda è presentata “in frontiera”. Dove il concetto di frontiera si amplia a dismisura ricomprendendo territori scelti senza alcuna apparente ragione (si pensi ad esempio Matera) con la conseguenza che alla domanda di protezione presentata in questi territori seguirà un trattenimento. Le direttive europee prescrivono che il trattenimento del richiedente protezione debba rappresentare una misura eccezionale e che si debbano distinguere i luoghi di trattenimento perché diversi sono i presupposti e diverse le procedure e le garanzie. Nondimeno i richiedenti asilo possono essere trattenuti fino a dodici mesi negli stessi luoghi dei cittadini stranieri in attesa di esecuzione del rimpatrio.

      Quando e quanto si può essere trattenuti nel Cpr? Sul quando, si è già detto, lo straniero che viene portato al Cpr non è solo quello che è appena entrato in Italia ma anche quello che si trova nel territorio da moltissimi anni e che nel territorio ha costruito un percorso di vita. Sul quanto vale la pena interrogarsi perché la disciplina degli stessi termini del trattenimento dimostra l’esclusiva funzionalità alla conclusione di un procedimento -quello di espulsione- che molto spesso le autorità non portano a termine. La proroga del trattenimento, dopo i primi trenta giorni, può infatti essere consentita dal Giudice di pace solo se “l’accertamento dell’identità e della nazionalità ovvero l’acquisizione di documenti per il viaggio presenti gravi difficoltà”. Il trattenimento può essere prorogato per altri trenta giorni solo se risulta probabile che il rimpatrio venga eseguito. Il trattenimento non solo è funzionale all’esecuzione del rimpatrio ma anche spesso determinato da inefficienze o ritardi della Pubblica amministrazione.

      Dove si consuma il trattenimento ai fini del rimpatrio? Nonostante le nostre preoccupazioni e la nostra indignazione riguardino spesso, legittimamente, i Cpr, gli stranieri destinatari di misure di rimpatrio vengono trattenuti anche negli aeroporti. In quella Malpensa in cui i titolari di passaporto italiano transitano senza alcun ostacolo e in cui i cittadini stranieri a cui si contesta di “non avere i documenti in regola” al momento del loro arrivo vengono trattenuti anche fino a otto giorni, in aree sterili, senza vedere la luce del giorno e senza avere accesso ai loro oggetti personali, e poi vengono “accompagnati” all’aereo che li riporta a casa. Dall’entrata in vigore del decreto legge 113/2018 è inoltre possibile trattenere presso dei locali all’interno delle questure in attesa di rimpatrio. E negli uffici di via Montebello della questura di Milano questi locali esistono e vengono comunemente utilizzati.

      Infine, quello che forse più deve indignare è come si svolge il trattenimento. Ai trattenuti nel Cpr sono riconosciute garanzie inferiori a quelle della custodia in carcere, tanto nel procedimento che porta alla privazione della libertà, quanto nelle condizioni materiali di tale privazione. Il caso dell’utilizzo della forza pubblica per l’esecuzione del rimpatrio di cittadini stranieri è l’unico per cui -in alcune ipotesi- la legge nazionale esclude la necessità di una convalida giudiziaria. Questo vale per i respingimenti “immediati” ai valichi di frontiera e anche, con l’entrata in vigore del decreto legge 20/2023, per chi è destinatario di misure di espulsione di carattere penale. Anche dove una convalida giudiziaria è prevista, la stessa è molto al di sotto degli standard del giusto processo, con udienze che si svolgono da remoto, senza concedere ai legali adeguato tempo per conferire con l’assistito, e hanno una durata complessiva di poco più di un quarto d’ora. Nel procedimento di convalida, inoltre, opera spesso un’inversione de facto dell’onere della prova in cui lo straniero deve offrire prova documentale di tutto quello che deduce mentre sulle dichiarazioni rese dalla Questura, parte istante, si fa cieco affidamento.

      Quanto alle condizioni, l’ampia reportistica risultante dai sopralluoghi effettuati presso i Cpr è più che eloquente. Lo straniero trattenuto non riceve alcuna informativa sui diritti e sui servizi a cui ha titolo. Significativo è che lo stesso venga identificato e arrivando nella sala colloqui con l’avvocato si identifichi con un numero. Quando si iniziano a identificare le persone con i numeri la storia ci insegna che non si arriva mai a nulla di buono.

      https://altreconomia.it/perche-i-centri-di-permanenza-per-il-rimpatrio-devono-indignare

    • Abuso di psicofarmaci nei Cpr: perché la versione del ministro Piantedosi non sta in piedi

      Intervistato da Piazzapulita sulle terribili condizioni dei trattenuti nei Centri, il titolare del Viminale ha provato a confutare i risultati della nostra inchiesta “Rinchiusi e sedati”. Ma le sue tesi non reggono: dalla presunta richiesta dei reclusi all’ipotizzata presenza solo di persone con reati commessi durante la loro permanenza in Italia

      Giovedì 25 maggio su La7 la trasmissione Piazzapulita (https://www.la7.it/piazzapulita/video/inchiesta-esclusiva-di-piazzapulita-violenze-e-psicofarmaci-ai-migranti-dentro-a) il servizio di Chiara Proietti D’Ambra ha mostrato immagini inedite sulle condizioni di vita delle persone recluse nei Centri di permanenza per il rimpatrio italiani (Cpr). Il lavoro si è concentrato sulle strutture di Gradisca d’Isonzo (Gorizia) e palazzo San Gervasio (Potenza) dando conto anche dei risultati dell’inchiesta “Rinchiusi e sedati” pubblicata da Altreconomia ad aprile e che per la prima volta ha quantificato, dati alla mano, l’abuso di psicofarmaci in cinque delle nove strutture detentive attualmente attive in Italia.

      Le immagini e i dati sono stati mostrati anche al ministro dell’Interno Matteo Piantedosi che ha risposto alle domande della giornalista Roberta Benvenuto (https://www.la7.it/piazzapulita/video/piantedosi-se-cpr-gestiti-da-privati-in-modo-insoddisfacente-possibilita-di-gest). Risposte lacunose, giunte tra l’altro prima in televisione rispetto alle quattro interrogazioni parlamentari presentate più di un mese fa da diversi senatori e deputati e tuttora rimaste inevase.

      Il ministro ha spiegato di “escludere nella maniera più categorica che vi sia un orientamento della gestione dei Centri finalizzata alla sedazione di massa. C’è una richiesta da parte degli ospiti. Fare il confronto tra le prescrizioni all’esterno e all’interno delle strutture non ha senso perché è più facile che nei Cpr si concentrano persone per cui quel tipo di prescrizioni si rivela normale”. Come descritto nella nostra inchiesta, presentata alla Camera dei Deputati a inizio aprile con Riccardo Magi e Ilaria Cucchi, l’utilizzo di psicofarmaci rispetto a un servizio dell’Asl che prende in carico una popolazione simile è però spropositato: 160 volte in più a Milano, 127,5 a Roma, 60 a Torino e così via.

      Il confronto è nato esattamente dalla necessità di quantificare un utilizzo di cui neanche le prefetture hanno contezza per partire da un dato di realtà che vada oltre le testimonianze dei reclusi. Piantedosi dichiara che non è significativo questo confronto perché il “sovrautilizzo” è dovuto al fatto che all’interno dei centri vi sono delle persone per cui quei farmaci sono necessari. Ma nell’inchiesta abbiamo riscontrato un largo utilizzo di Quetiapina, Olanzapina o Depakin, indicati nel­la terapia di schizofrenia e disturbo bipolare; Pregabalin (antiepilettico); Akineton, utilizzato per il trattamento del morbo di Parkinson (30mila compresse in due anni a Caltanissetta); Rivotril.

      Se questi farmaci sono forniti tramite prescrizioni e non somministrati al di fuori di quanto previsto dal foglio illustrativo, significa nei centri si trovano persone con patologie psichiatriche gravi. Ma nel maggio 2022 una direttiva dello stesso ministero dell’Interno aveva specificato che la visita d’ingresso nel Centro per valutare l’idoneità alla “vita” in comunità ristretta nella struttura deve escludere “pato­logie evidenti come malattie infettive contagio­se, disturbi psichiatrici, patologie acute o croni­co degenerative che non possano ricevere le cure adeguate in comunità ristrette”. Delle due l’una: o le persone non possono stare nei Centri per la loro condizione sanitaria, oppure i farmaci vengono forniti off-label, senza cioè seguire un preciso piano terapeutico.

      Nel centro di via Corelli a Milano, nonostante il 60% delle scatole di farmaci acquistate in cinque mesi sia stato di psicofarmaci, le visite psichiatriche svolte in quasi due anni (quindi un periodo più lungo) sono state appena otto. Un altro segnale inquietante sulle modalità di utilizzo di questi psicofarmaci.

      Va ricordato inoltre che all’interno dei Cpr la cura della salute non è affidata a medici che lavorano per il Sistema sanitario nazionale ma da personale assunto dagli enti gestori sulla base di convenzioni ad hoc con prefetture e aziende sanitarie locali. “Il ruolo del monitoraggio si è dimostrato carente se non assente. Il ricorso a specialisti psichiatri e centri di salute mentale, per quanto garantito dalla normativa vigente, risulta spesso difficoltoso dal punto di vista burocratico e poco utilizzato -ha spiegato ad Altreconomia il dottor Nicola Cocco, esperto di detenzione amministrativa-. L’utilizzo degli psicofarmaci all’interno di molti Cpr è appannaggio del personale medico dell’ente gestore, che quasi sempre non ha alcune esperienza di presa in carico della patologia mentale e della dipendenza, tanto più in un contesto complesso come quello della detenzione amministrativa per persone migranti”.

      Questo aspetto è problematico anche rispetto alla “giustificazione” avanzata dal ministro Piantedosi rispetto alla richiesta da parte delle stesse persone recluse della somministrazione di questi farmaci. “Dal punto di vista medico la eventuale ‘richiesta’ dei trattenuti non giustifica nulla: gli psicofarmaci vengono somministrati a discrezione del personale sanitario. Sempre”, ricorda Elena Cacello, referente sanitaria del Centro salute immigrati di Vercelli (VC).

      La presunta richiesta dei reclusi -presentata come giustificazione risolutiva- conferma in realtà l’inefficienza del sistema. “Vi è spesso una gestione improvvisata di eventuali quadri di patologia mentale dei trattenuti -ribadisce Cocco-. Tale improvvisazione si manifesta attraverso la prescrizione arbitraria di psicofarmaci da parte dei medici degli enti gestori, in mancanza spesso di un percorso di presa in carico e cura, ma solo per la risoluzione del sintomo”. Un sintomo che, considerando che non può essere presente già all’ingresso nel Centro (che quindi dovrebbe escludere il trattenimento), insorge a causa delle pessime condizioni di vita nelle strutture -dove non è prevista alcuna attività, spesso neanche nella disponibilità del proprio telefono cellulare- e dettato anche dalla necessità di “tenere buoni” i reclusi. “Un altro aspetto può ‘spiegare’ questo sovrautilizzo di psicofarmaci a scopo sedativo o tranquillizzante funziona: la somministrazione funziona come una vera e propria ‘camicia di forza farmacologica’ nei confronti delle persone trattenute, al fine di evitare disordini e, non meno importante, l’intervento diretto delle forze di polizia; è evidente come in questo caso l’utilizzo degli psicofarmaci non ha una rilevanza clinica per le persone interessate, bensì di sostegno all’apparato di polizia”.

      Il ministro ha dichiarato poi che “all’interno dei Cpr tutte le prestazioni sanitarie sono nella normalità garantite, controllate e monitorate”. Un dato smentito da diverse testimonianze di avvocati e attivisti che si occupano di detenzione amministrativa ma soprattutto da sentenze di tribunali.

      Partiamo da quella della giudice Elena Klindani che a fine gennaio 2023 non ha prorogato il trattenimento di un ragazzo di 19 anni rinchiuso in via Corelli a Milano da cinque mesi perché “ogni ulteriore giorno di trattenimento comporta una compromissione incrementale della salute psicofisica per il sostegno della quale non è offerta alcuna specifica assistenza, al di fuori terapia farmacologica” e la salute del giovane “è suscettibile di ulteriore compromissione per via della condizione psicologica determinata dalla protratta restrizione della libertà personale”. Per avere una panoramica completa di quello che succede è utile leggere, tra gli altri, “Il Libro nero del Cpr di Torino”, a cura dell’Associazione per gli studi giuridici sull’immigrazione (Asgi) che racconta “quattro casi di ordinaria ferocia” di persone trattenute nel Cpr da Torino che danno conto dell’insufficiente garanzia rispetto alle cure sanitarie di cui necessitano i trattenuti e il lavoro di denuncia dell’Associazione Naga, con sede a Milano, che da diversi anni segnala la scarsa tutela della salute all’interno del centro di via corelli. E poi i lavori della rete Mai più Lager-No ai Cpr e di LasciateCIEntrare.

      Moussa Balde, Wissem Abdel Latif, Vakhtang Enukidze sono solo alcuni dei nomi delle oltre 30 persone morte nei Cpr. Sul suicidio di Balde e di Enukidze sono tutt’ora in corso procedimenti penali, rispettivamente a Torino e a Trieste, per accertare le responsabilità di chi aveva in custodia i due giovani. Di fronte a questo quadro il titolare del Viminale ha parlato di “salute garantita” e dichiarato, solo a seguito dell’insistenza della giornalista, che è “possibile, probabile” che siano necessari più controlli.

      https://www.youtube.com/watch?v=OQF1F1lyFRY&embeds_referring_euri=https%3A%2F%2Faltreconomia.it%2F&

      Infine il ministro ha sottolineato che nei Cpr sarebbero presenti solamente persone con reati commessi durante la loro permanenza in Italia per una “prassi che si è consolidata negli anni”. “L’articolo 32 sul diritto alla salute è garantito a tutti, a prescindere dal loro passato”, ha giustamente risposto in studio lo psicoterapeuta Leonardo Mendolicchio.

      Ma il punto è che quanto detto da Matteo Piantedosi è falso. Secondo dati ottenuti da Altreconomia, e forniti proprio dal ministero dell’Interno, nel 2021 sono state 987 le persone che hanno fatto ingresso nei Cpr direttamente dal carcere: il 19% del totale di 5.174 trattenuti. Una percentuale a cui vanno certamente aggiunti coloro che hanno precedenti penali e vengono rintracciati sul territorio successivamente alla loro scarcerazione ma che comunque smentisce la versione governativa.

      Il ministro dichiara che non voler “rinforzare il sistema di espulsione e rimpatrio” sarebbe “omissivo” da parte di qualsiasi governo. Negli ultimi quattro anni la percentuale delle persone trattenute effettivamente rimpatriate ha superato il 50% solo nel 2017: questi centri non raggiungono quindi nemmeno l’obiettivo per cui sarebbero stati creati, sulla carta. La presunta omissione non passa dall’esistenza di queste strutture.

      Piantedosi ha poi paradossalmente auspicato una “collaborazione da parte degli ospiti” perché terribili scene come quelle mostrate nel servizio non avvengano più. Quasi a dire che i diritti fondamentali fossero materia da elargire, a mo’ di premio al merito, e non invece da garantire punto e basta. “Il Cpr è psicopatogeno di per sé e come sistema -conclude Cocco-. Le proteste sono legittime, sono un diritto. Chiedere più collaborazione è quasi come impedire a qualcuno di poter fare lo sciopero della fame: utilizzare il proprio corpo è la extrema ratio che si ha per manifestare il proprio malessere. Tocca allo Stato evitare che le persone si facciano male o muoiano. Non certo ai reclusi”. Che il ministro, nella lunga sequela di falsità, chiama “ospiti”.

      https://altreconomia.it/abuso-di-psicofarmaci-nei-cpr-perche-la-versione-del-ministro-piantedos

    • Pioggia di ansiolitici al Cpr di #Palazzo_San_Gervasio per rendere innocui i reclusi

      Oltre 2.800 pastiglie in appena sei mesi per poco più di 400 trattenuti transitati: i dati inediti sulla struttura in provincia di Potenza. La Procura intanto indaga sulla gestione di Engel Italia. Gli psicofarmaci sarebbero serviti a “neutralizzare ogni possibile lamentela per le condizioni disumane in cui spesso si trovavano a vivere le persone”

      Una scatola di psicofarmaci per ogni persona che è entrata al Cpr di Palazzo San Gervasio tra gennaio e luglio 2022. I dati inediti ottenuti da Altreconomia fotografano l’abuso dell’antiepilettico Rivotril e di benzodiazepine all’interno della struttura, su cui sta indagando anche la Procura di Potenza. “Le situazioni di degrado e non conformità al rispetto della persona umana e dei diritti in cui si trovavano a vivere i reclusi -scrivono gli inquirenti nell’ordinanza applicativa di misure cautelari di fine dicembre 2023 rivolta, tra gli altri, ad Alessandro Forlenza amministratore di fatto della Engel Italia Srl, che ha gestito il centro dal 29 ottobre 2018 al 23 giugno 2023- venivano lenite dall’uso inappropriato di farmaci sedativi volti a rendere gli ospiti innocui e quindi neutralizzare ogni loro possibile lamentela per le condizioni disumane in cui spesso si trovavano a vivere”.

      In sei mesi di spesa, da gennaio a luglio 2022, il 38% delle 791 scatole di farmaci acquistati erano psicofarmaci, per un totale di oltre 2.800 tra compresse e capsule e 1.550 millilitri in fiale o flaconi. Numeri esorbitanti se si considera che, secondo i dati della prefettura, la presenza media in struttura è stata di 70 persone con circa 400 transiti in sei mesi. Tra i farmaci acquistati troviamo soprattutto sedativi e ansiolitici come il Diazepam (65 scatole), l’Alprazolam (45), Tavor (14) ma anche Rivotril (77 confezioni), un antiepilettico con importanti effetti secondari di stordimento. “Tale farmaco veniva acquistato sistematicamente in quantità tali da non rimanere mai senza copertura -ha spiegato una delle operatrici sentite dalla Procura di Potenza-. Senza Rivotril sarebbe scoppiata la rivolta”.

      Gli inquirenti hanno così focalizzato la loro attenzione, rispetto all’operato della Engel Italia Srl, società madre di Martinina Srl, sotto indagine a Milano per presunte frodi nella gestione del Cpr di via Corelli, anche sull’utilizzo smodato degli psicofarmaci. Per diversi motivi. L’antiepilettico “Rivotril” dovrebbe essere utilizzato off-label, quindi al di fuori dei casi in cui la persona soffre di epilessia, solo laddove non vi siano “valide alternative terapeutiche” e in ogni caso con l’acquisizione del consenso della persona di cui, però, secondo la Procura, non vi sarebbe “alcuna traccia”.

      “Risulta che l’uso del medicinale -come si legge nell’ordinanza di custodia cautelare- prescindeva dalla volontà del paziente e corrispondeva alla specifica necessità di controllare illecitamente l’ordine pubblico interno da parte della Engel”. Che per la gestione del centro ha ricevuto oltre 2,8 milioni di euro dalla prefettura di Potenza.

      Un problema di quantità ma anche di modalità di somministrazione e prescrizione. La direzione dell’ente gestore, sempre stando alle ricostruzioni degli inquirenti, avrebbe richiesto “a seconda delle esigenze” di ridurre le dosi “per risparmiare sui costi del farmaco” allungando i flaconi con l’acqua. Ma non solo. Due medici operanti all’interno del Cpr sarebbero indagati per la redazione di “false ricette per la dispensazione dei predetti farmaci a carico del Servizio sanitario nazionale”.

      Con riferimento sempre agli psicofarmaci, “su 2.635 confezioni dispensate tra gennaio 2018 e agosto 2019 dai due medici ben 2.235 erano destinati a pazienti identificati con Stp (codice fiscale per chi non ha un permesso di soggiorno, ndr) e quindi presumibilmente ospitati presso il Cpr di Palazzo San Gervasio”. Con un dettaglio non di poco conto. Diverse prescrizioni sarebbero state destinate a soggetti, ordinanza alla mano, che erano già usciti dal Cpr. Un modo, presumibilmente, per continuare ad acquistare scatole di farmaci gravando sul sistema sanitario nazionale e non sull’ente gestore.

      I dati ottenuti da Altreconomia sui farmaci comprati dalla Engel Italia Srl potrebbero quindi essere solo una fetta di quelli somministrati perché riguardano quelli per cui la società ha chiesto rimborso dalla prefettura. Ma escludono quelli “passati” dall’azienda sanitaria. Rispetto a cui, però, i conti non tornano: nella nostra inchiesta “Rinchiusi e sedati” pubblicata ad aprile 2023 si è dato conto del riscontro dell’Asl territoriale che ha dichiarato importi bassissimi. Nei primi dieci mesi del 2022 in totale 19 prescrizioni e 34,7 euro di farmaci destinati al Cpr. Qualcosa, stando anche ai dati della Procura, non torna.

      Oltre agli psicofarmaci -tra cui troviamo anche la Quetiapina, antipsicotico prescrivibile per gravi patologie psichiatriche- nei farmaci acquistati dalla Engel si trovano diverse tipologie di farmaci acquistati che raccontano della presenza all’interno della struttura di persone dalla salute precaria. Due esempi su tutti: la Spiriva, prescrivibile per la broncopneumopatia, una malattia dell’apparato respiratorio caratterizzata da un’ostruzione irreversibile delle vie aeree e il Palexia, usato per il trattamento del dolore cronico grave in adulti che possono essere curati adeguatamente solo con antidolorifici oppioidi.

      Dal 20 giugno 2023 Engel Italia Srl non è più l’ente gestore del Cpr di Palazzo San Gervasio. Ad aggiudicarsi il nuovo appalto per 128 posti, con importo a base d’asta di 2,2 milioni di euro, è stata #Officine_Sociali, cooperativa di Priolo Gargallo in provincia di Siracusa. Officine Sociali ha partecipato a diverse gare per la gestione di Cpr e grandi strutture di accoglienza nel corso degli anni, finendo per aggiudicarsi la gestione dell’hotspot di Taranto e Pozzallo; per quest’utimo ha incassato, da inizio dicembre 2021 a giugno 2023, oltre 1,3 milioni di euro. Pochi mesi prima della gara indetta dalla prefettura di Potenza per la gestione del Cpr, Officine sociali costituiva un “raggruppamento temporaneo di imprese” con Martinina Srl, la nuova “creatura” di Forlenza, per aggiudicarsi la gara per la gestione del Cpr di Gorizia. Un anno prima, le due società avevano gareggiato insieme per vincere l’appalto di Torino. Una sinergia di intenti.

      Tornando alla gestione di #Engel_Italia Srl “il livello di assistenza e di cura”, secondo la Procura, sarebbe stato “insufficiente a garantire loro le modalità di trattenimento idonee ad assicurare la necessaria assistenza ed il pieno rispetto della dignità umana”. Il servizio medico sarebbe stato garantito 4.402 ore in meno di quanto, quello infermieristico di più di 11mila in meno nel periodo compreso tra febbraio 2021 al 31 ottobre 2022. “Nell’ambulatorio è sempre mancata l’acqua corrente”, si legge nell’ordinanza. Per la gestione del Cpr di Potenza sono indagati anche dottori, due albergatori della zona, un commissario e due ispettori di polizia. “Gli ospiti apparivano infatti molto provati proprio dal contesto in cui si trovavano a vivere -ha raccontato un’operatrice sentita dalla Procura-. Dopo qualche settimana di permanenza alcuni di loro cominciavano a sviluppare comportamenti ossessivi come il camminare in cerchio”.

      A Milano intanto si verificano nuove proteste e violenze sui trattenuti nonostante il commissariamento, così come a Caltanissetta, dove la condizione di vita nelle strutture è insostenibile (un video dall’interno lo dimostra) fino ad arrivare Trapani, con la condanna del governo italiano da parte della Corte europea per i diritti dell’uomo per trattamenti inumani e degradanti a danni di un recluso nel Cpr. Tutto questo a meno di una settimana di distanza dal suicidio di Ousmane Sylla che ha acceso i riflettori sull’attuale gestione da parte di Ors Italia della struttura di Ponte Galeria a Roma. Intanto il ministero dell’Interno resta in silenzio: a “camminare in cerchio” sembra non essere solamente chi è trattenuto. Perché il sistema Cpr non va messo in discussione.

      https://altreconomia.it/pioggia-di-ansiolitici-al-cpr-di-palazzo-san-gervasio-per-rendere-innoc

  • #Québec veut fixer à 14 ans l’âge minimal pour travailler Le Devoir - Florence Morin-Martel à Quebec
    Le ministre du Travail, Jean Boulet, a déposé mardi un projet de loi pour fixer à 14 ans l’âge minimal pour travailler, sauf exception.

    Avec ce texte législatif, le ministre Boulet souhaite favoriser la persévérance scolaire des jeunes dans un contexte de pénurie de main-d’oeuvre. « C’est la relève de demain », a dit M. Boulet.

    Pour les Québécois de moins de 16 ans, le projet de loi 19 veut aussi restreindre à 17 le nombre d’heures de travail par semaine — incluant la fin de semaine — durant l’année scolaire. Les heures travaillées entre le lundi et le vendredi seraient limitées à 10 à compter du 1er septembre prochain.


    Des exceptions sont prévues à l’interdiction de travailler avant l’âge de 14 ans, notamment pour le gardiennage, la livraison de journaux et le tutorat. Il sera aussi possible pour l’enfant d’un propriétaire — ou du conjoint ou de la conjointe de celui-ci — de travailler au sein de l’entreprise familiale si elle compte moins de 10 employés.

    « Ces exceptions-là sont véritablement le prolongement de la vie familiale et scolaire des enfants », a affirmé M. Boulet.

    À l’heure actuelle, il est permis de travailler au Québec avant l’âge de 14 ans à condition d’avoir une autorisation parentale. Pour une personne de 16 ans et moins sans diplôme, il est interdit de se rendre au boulot durant les heures de classe.

    Très attendu, le texte législatif du ministre Boulet reprend les grandes lignes du rapport du Comité consultatif du travail et de la main-d’oeuvre (CCTM), rendu public en décembre dernier.

    M. Boulet a souligné qu’il déposait ce projet de loi dans un contexte où les accidents du travail touchant les Québécois de moins de 16 ans ont bondi de 36 % en 2021.

    Le projet de loi 19 veut aussi augmenter le montant des amendes en cas d’infraction aux dispositions concernant le travail des enfants. La somme passera de 600 $ à 1 200 $ pour une première infraction et de 6 000 $ à 12 000 $ en cas de récidive.

    D’autres détails suivront.

    #enfants #filles #garçons #travail #capitalisme #néo-libéralisme #libéralisme #néo_libéralisme #accidents #conditions_de_travail

    Source : https://www.ledevoir.com/politique/quebec/787026/le-projet-de-loi-pour-encadrer-le-travail-des-enfants-depose-mardi-a-l-ass

  • Cyberattaque de la mairie de Lille : « on apprend à travailler sans ordinateur » Alice Rougerie

    Retour au papier et au crayon à la mairie de Lille. Les ordinateurs restent éteints, les systèmes informatiques sont désactivés depuis la cyber attaque qu’a subi la ville mardi soir. Et cela pourrait durer.

    Ecran noir toujours sur les ordinateurs de la ville. A la mairie de Lille, une nouvelle organisation se met en place et cela pourrait durer plusieurs semaines. Trois, au moins. « Mais 95% des services fonctionnent normalement pour les usagers, rassure Audrey Linkenheld, première adjointe au maire de Lille, les plus touchés sont l’administratif et le support, cela ne change rien pour les Lillois. » Certes, le standard de la mairie restera coupé jusqu’à lundi mais les services courants fonctionnent : état civil, cantine, etc.

    Par mesure de précaution, tous les ordinateurs des employés restent éteints donc, jusqu’à nouvel ordre. « On se voit, on se parle, on va d’un bureau à l’autre, ça marche bien aussi », ironise l’élue. Une autre mesure, encore plus contraignante, a même été prise :

    Maintenir hors ligne tous les systèmes informatiques : une mesure décidée dès mercredi matin, quelques heures après la cyberattaque. Pas d’informatique, cela veut dire, plus de billetteries pour les services payants de la ville comme le zoo, les piscines ou les musées. Pas question pour la mairie de fermer ces lieux. Mais pas moyen non plus de payer par carte bancaire, seuls les chèques et espèces pourraient être acceptés. Alors sans parler de « gratuité » , la mairie parle pour l’instant de lieux « ouverts ». « Nous réfléchissons à un plan de continuité pour ces activités, précise l’adjointe au maire, il pourrait être présenté en début de semaine prochaine ». 
    . . . . .
    La suite : https://france3-regions.francetvinfo.fr/hauts-de-france/nord-0/lille/cyberattaque-de-la-mairie-de-lille-c-est-une-source-de-

    #dématérialisation des #services_publics #Cyberattaque #mairie #Lille #administration

    • #Quebec La transition informatique à la SAAQ tourne au cauchemar pour certains commerçants Stéphane Bordeleau - Stéphane Bordeleau - Radio Canada

      Les perturbations entourant l’implantation du système SAAQclic à la Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ) causent de sérieux maux de tête à des commerçants du secteur automobile, dont certains se retrouvent dans l’incapacité complète de livrer des véhicules aux clients.

      C’est notamment le cas de Stéphane Laframboise, président d’Unik Auto Import, une entreprise d’importation de véhicules automobiles, dont les opérations sont paralysées depuis des jours faute de pouvoir mener à bien les processus d’immatriculation à la SAAQ.

      Lorsqu’ils achètent des véhicules à l’extérieur du Québec, les concessionnaires ou les entreprises doivent d’abord les faire intégrer à la banque des véhicules du Québec via les services de la SAAQ. Ils doivent ensuite faire subir une inspection mécanique obligatoire au véhicule et finalement le faire immatriculer au nom du client.

      Tout cela nécessite en moyenne trois rendez-vous à la SAAQ pour un petit commerçant comme Stéphane Laframboise. Du moins avant l’arrivée du nouveau système informatique SAAQclic, qu’il a rebaptisé “le crash”.

      En ce moment, il y a plein de mes véhicules qui sont pris au CN “. Je suis obligé de les laisser là. J’ai aussi un entrepôt que j’ai loué à Lachine [3500 $ par mois] qui est complètement plein de véhicules et j’en ai huit chez nous depuis hier. Ça n’a aucun sens !”

      “J’ai un petit marché. C’est 100 véhicules par année. Ça demande tout l’effort du monde. En ce moment, j’ai 100 000 $ en inventaire, je fais quoi avec ça ? Je ne suis pas Lexus”, s’inquiète l’importateur.

      Tout naturellement, Stéphane Laframboise s’est tourné vers la ligne téléphonique de soutien aux commerçants de la SAAQ, où il a passé des heures sans jamais parler à un humain. La ligne raccroche automatiquement après 3 h 20 d’attente. (#IA)

      Dans l’incapacité de faire intégrer, inspecter et immatriculer les véhicules qu’elle achète, l’entreprise de Stéphane Laframboise est complètement paralysée. “On est foutu, sincèrement […] qu’est-ce que tu veux que je fasse”, se demande le commerçant.

      La situation est aussi problématique dans les plus gros commerces et les concessionnaires de grandes marques, confirme Ian P. Sam Yue Chi, PDG de la Corporation des concessionnaires automobiles du Québec.

      “Oui, on vit des difficultés à l’échelle de tous les concessionnaires du Québec. Vous savez, on en a 890”, explique M. Sam Yue Chi.

      Or, pour les concessionnaires, qui doivent déjà composer avec des délais de livraison en raison des perturbations de la chaîne d’approvisionnement, l’ajout de délais supplémentaires dus aux problèmes informatiques à la SAAQ n’était pas envisageable.
      . . . . .
      La suite : https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1960499/saaq-concessionnaires-commercants-delais-majeurs

      #voitures #immatriculation nouveau #logiciel #dématérialisation des #services_public #informatisation

    • #Canada : Hélicoptères militaires : Ottawa devra payer pour résoudre un problème de logiciel La Presse canadienne - Radio Canada

      Un problème logiciel toujours non résolu, défini comme la principale cause d’un accident mortel d’hélicoptère militaire au large des côtes grecques en 2020, sera éventuellement réglé, mais aux frais d’Ottawa − à un coût et dans un délai encore à déterminer.

      Le ministère de la Défense et le constructeur américain Sikorsky Aircraft ont déclaré qu’ils avaient convenu d’un plan pour résoudre le problème du pilote automatique, qui permet à l’ordinateur du CH-148 Cyclone de prendre la place des humains dans certaines situations. Mais près de trois ans après que cet ennui technique a provoqué la chute d’un Cyclone dans la mer Ionienne, tuant les six militaires canadiens à bord, on ne sait toujours pas à quel moment cette solution sera mise en oeuvre


      La porte-parole du ministère de la Défense, Jessica Lamirande, a indiqué dans un courriel qu’il était trop tôt pour discuter des coûts et du calendrier. Une chose a cependant été finalisée : c’est le fédéral qui paiera la note.

      Mme Lamirande a précisé que les mises à niveau prévues des logiciels ne sont pas couvertes par le contrat de 9 milliards de dollars conclu par le gouvernement canadien avec Sikorsky en 2004 pour la livraison et l’entretien de 28 hélicoptères Cyclone.

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      La suite : https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1960670/sikorsky-aircraft-helicoptere-militaire-canada-logiciel

  • « En Serbie, le nombre de #réfugiés recensés par les autorités a doublé en un an ». Dans Les Échos, un reportage « à Pirot où Afghans, Syriens et Tunisiens reprennent leur souffle avant de tenter de rejoindre l’Union européenne. » (Les Échos)

    La ville de #Pirot est à l’image de la Serbie : un lieu de transit pour les exilés qui rêvent d’Union européenne. La localité de 38.000 habitants est située à 25 kilomètres de la frontière avec la #Bulgarie, sur l’axe qui relie les capitales Sofia et Belgrade. Depuis l’été et l’afflux de réfugiés sur la #route_migratoire des Balkans, elle est devenue l’une des principaux points d’entrée en Serbie. En cette fin janvier, un groupe de huit Syriens vient d’arriver dans la petite gare routière de la ville. Ils tentent de se reposer sur les chaises qui jouxtent le gros radiateur. Mohammed, le seul homme du groupe qui parle anglais, raconte par bribes le trajet qui l’a fait quitter sa famille un an auparavant. Après sept ans à vivre comme réfugié au Liban, il décide de partir à la recherche d’un pays plus sûr, où son fils, malade, pourra se faire soigner. « Là-bas, le système de santé ne fonctionne plus », soupire ce père de 33 ans, qui a un oeil gonflé et des petites griffures sur le visage.

    […] Alors qu’ils discutent, plusieurs hommes entrent dans le hall de la gare, une pièce modeste d’une trentaine de mètres carrés. En tout, ils sont une quinzaine, venus d’Afghanistan, qui s’assoient sur les quelques chaises restantes puis sur le sol. Leurs pantalons mangés par la boue jusqu’aux genoux témoignent de plusieurs jours à crapahuter dans les montagnes qui marquent la frontière Bulgarie-Serbie. « Ça fait sept jours qu’on marche dans la forêt, souffle un jeune homme de 21 ans qui se fait surnommer SK Afghan. Je n’ai rien mangé depuis trois jours et j’ai de la fièvre depuis deux jours. »

    Malgré cela, il répète qu’il est soulagé d’être arrivé en Serbie. « En Bulgarie, on était traité comme des animaux », déplore SK. Il raconte avoir passé dix-sept jours dans un camp fermé. « C’était comme une prison. La nourriture était immonde, il n’y avait aucun médicament, pas d’installations de couchage, pas de possibilité de se laver. Une fois j’ai demandé à aller aux toilettes après 22 heures, l’heure limite pour sortir des cellules, alors les gardiens m’ont tabassé », déroule le jeune Afghan, le regard noir. Tous les hommes rencontrés dans la gare ce jour-là racontent les mêmes mauvais traitements en Bulgarie et s’inquiètent de s’y faire renvoyer par la #police serbe. #harcèlement #tabassage #violence #torture

    […] L’écrasante majorité vient de Syrie ou d’Afghanistan, mais on y compte aussi des ressortissants du Maroc, de Tunisie, du Burundi, du Pakistan, d’Iran ainsi que des Kurdes d’Irak. « Environ 30.000 personnes sont passées par la gare entre août et novembre », estime la directrice depuis son petit bureau décoré de quelques posters d’icônes orthodoxes. Il n’y a alors aucune structure pour les accueillir.

    […] Le Commissariat serbe aux réfugiés et pour la #migration a compté plus de 124.000 réfugiés dans ses centres au cours de l’année 2022. Près du double de l’année précédente, 68.000. « Au vu du nombre de personnes, la situation s’apparente à un corridor ouvert, comme ce qui a pu exister en 2015-2016. Cependant, la différence est que la route est beaucoup plus dangereuse, les #violations_de_droits_humains sont systématiques », commente Stevan Tatalovic, un autre salarié de l’ONG Info Park, installé à Belgrade.

    […] « On assiste à une politique d’externalisation de la #question_migratoire de la part de l’#Union_européenne avec la volonté de repousser les personnes exilées toujours plus loin », analyse Morgane Dujmovic, chercheuse à l’EHESS. En témoignent par exemple les accords récents pour renforcer le #contrôle_migratoire en Macédoine du Nord. Ainsi, l’agence européenne Frontex a signé un nouvel accord de coopération avec Skopje en novembre. Un accord tripartite a également été conclu dans la foulée entre la Hongrie, la Serbie et la Macédoine qui prévoit de renforcer la #frontière entre les deux voisins balkaniques.

    Au fil des ans, la chercheuse Morgane Dujmovic a vu le contrôle migratoire se durcir dans les pays de l’UE. Désormais, en comparaison, la police serbe est souvent considérée comme très clémente par rapport aux pays voisins, ce qui n’était pas le cas auparavant. « Ces politiques européennes ont provoqué un déferlement de violences qui était inimaginable il y a cinq ou dix ans. C’est un glissement assez frappant », commente Morgane Dujmovic.

    #barbarie #racisme

  • Le mouvement communiste et la question nationale

    Conférence du Cercle Léon Trotsky du 4 février 2018
    https://www.lutte-ouvriere.org/publications/brochures/le-mouvement-communiste-et-la-question-nationale-103360.html

    Le mouvement communiste et la #question_nationale
    – Le mouvement démocratique et le mouvement communiste au 19e siècle
    – L’#oppression_nationale au début du 20e siècle
    – 1905, le réveil des nationalités dans la #Russie tsariste
    – Le droit des nations à disposer d’elles-mêmes

    La #Révolution_russe et la question nationale
    – La question nationale en #Ukraine
    – L’exemple bachkir
    – La #fédération, une politique volontariste
    – La #Troisième_internationale et les mouvements nationaux
    – Le #stalinisme et l’abandon de l’#internationalisme_prolétarien

    Les luttes nationales après la Seconde Guerre mondiale
    – La lutte des Palestiniens
    – La crise de la direction révolutionnaire
    – Le #mouvement_noir

    Conclusion

    #question_palestinienne #nationalisme #impérialisme #lutte_de_classe

  • a FTQ aux devants – Déclaration de politique sur la pandémie de COVID-19

    Dans le cadre de son 33e congrès qui se tient du 16 au 19 janvier 2023, la FTQ publie une déclaration de politique sur la pandémie de COVID-19. Cette déclaration de la FTQ est un texte important à lire et à discuter. Elle fait un bilan étoffé de la gestion que les partis au pouvoir ont fait de la pandémie de la COVID-19. Elle pointe ce qui doit être changé dans la société québécoise pour en faire une société plus juste et plus solidaire. Elle met en discussion des résolutions militantes sur les différentes tâches qui sont devant la Centrale et l’ensemble des mouvements sociaux militants au Québec. [PTAG]

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2023/01/24/la-ftq-aux-devants-declaration-de-politique-su

    #québec #santé

  • 6 décembre : quand la haine perdure

    Le 6 décembre 1989, 14 femmes sont assassinées par un misogyne à l’école Polytechnique de Montréal, parce qu’elles ont choisi, en toute liberté, d’aller là où les confrères sont plus nombreux que les consœurs. Celles qui aspiraient à travailler en génie ne pourront finalement jamais réaliser leur rêve d’un monde différent. Il suffit de repenser à cette terrible journée pour avoir des frissons. Et pas seulement pour le traumatisme collectif que nous a causé cette tragédie, non : parce que la haine des femmes est de plus en plus décomplexée.

    Le 25 novembre est la Journée internationale qui inaugure les 12 jours d’action pour l’élimination des violences à l’égard des femmes, qui culminera le 6 décembre. Il convient d’abord de prendre le temps de se recueillir, de se remémorer les victimes de Polytechnique et d’avoir une pensée pour leurs proches. Mais ce n’est pas suffisant. Pour que la société change durablement, les réflexions doivent aboutir à des gestes concrets pour contrer les violences faites aux femmes et aux filles.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2022/12/15/6-decembre-quand-la-haine-perdure

    #international #canada #quebec #féminisme

  • L’affaire Julien Lacroix : #Metoo, pour en finir avec le mythe des monstres

    Un agresseur, c’est souvent un proche. C’est un ami, un conjoint, un parent, un professeur, un collègue de travail, une connaissance. Au Québec, plus de 95% des auteurs d’agression sexuelle connaissent leurs victimes. Les deux tiers des infractions sexuelles sont commis dans une résidence privée et 78% des victimes d’agressions à caractère sexuel sont des femmes et des filles.

    Un agresseur a rarement les traits d’un monstre sorti tout droit de l’enfer. De toute façon, on ne laisse pas entrer les monstres chez soi. On ne fait pas confiance aux monstres. On déteste les montres.
    Et pourtant, le mythe persiste. Celui des victimes qui mentent aussi.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2022/12/06/laffaire-julien-lacroix-metoo-pour-en-finir-av

    #féminisme #québec

  • Suspendue pour avoir mangé une rôtie, une infirmière retourne au travail Radio-Canada - Avec les informations de Sébastien Bovet et de La Presse canadienne
    https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1938936/residence-infirmiere-rotie-suspension-annulation

    L’infirmière travaillant au CHSLD Chevalier-De Lévis, à Longueuil, et qui avait été suspendue, la semaine dernière, après avoir mangé une rôtie au beurre d’arachides sur son lieu de travail, retrouve ses fonctions. Son employeur, le Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) de la Montérégie-Est, annule la sanction disciplinaire et présente aussi ses excuses.

    Dans un communiqué publié lundi après-midi, le CISSS convient que la mesure “était trop sévère pour le geste commis”.


    L’infirmière avait été suspendue pendant trois jours pour avoir mangé une rôtie au beurre d’arachides sur son lieu de travail. Photo : Radio-Canada / Sébastien Naïs

    Ce renversement de la décision survient après une demande de la part du gouvernement du Québec : la ministre déléguée à la Santé et aux Aînés, Sonia Bélanger, a indiqué avoir “demandé des explications au CISSS, et le PDG [de l’organisation] a convenu que la mesure était trop sévère”.

    “Cet incident ne représente pas les valeurs de notre établissement ni la façon dont nous souhaitons traiter nos employés” , mentionne encore le CISSS dans son communiqué.

    « Le mécanisme de traitement des mesures disciplinaires sera analysé et révisé afin qu’une telle situation ne se reproduise plus. »
    Une citation de Communiqué du CISSS de la Montérégie-Est

    L’affaire est aussi disparue du dossier disciplinaire de l’employée en question.

    Les dirigeants de cet établissement de la Rive-Sud ont par ailleurs été convoqués à une rencontre au sujet de cette affaire qui a fait les manchettes.

    Un manquement aux “obligations de loyauté et d’honnêteté”
    Selon ce qui avait d’abord été rapporté par Le Journal de Montréal , l’infirmière, qui a mangé, sans autorisation, une rôtie en se servant dans la nourriture destinée aux résidents du CHSLD, avait d’abord été suspendue pour une période de trois jours.

    Au moment des faits, au début du mois d’octobre, l’employée disait ne pas avoir eu le temps de déjeuner avant d’aller travailler.

    Sur le coup, le CISSS avait qualifié le geste de l’infirmière de “manquement grave [aux] obligations de loyauté et d’honnêteté”.

    #violence au #travail #Quebec #management #petit_déjeuner #femmes

  • Évènement : Écoféminisme et résistance à Lyon - Floraisons
    https://floraisons.blog/ecofeminisme-et-resistance

    Conférence annulée et qui a failli ne pas se faire, donc vraiment censurée, suite à un mouvement coordonné pour faire pression sur le lieu d’accueil.

    Ma foi pourtant du contenu extrêmement intéressant utile et dense, théorique, mais bien vulgarisée, mais sans concession et sans paillettes.

    https://d3ctxlq1ktw2nl.cloudfront.net/staging/2022-10-21/3002b7ff-211d-f333-764f-cef96970be40.mp3

    👉 Cette conférence s’adresse aux femmes en cheminement, aux curieuses, aux écofeministes en herbe, à toutes celles qui en ont marre de faire leur lessive maison et qui sont à la recherche d’outils théoriques et stratégiques.

    🌾 De la naissance de l’agriculture jusqu’à la civilisation industrielle, l’analyse radicale des différentes représentations de la femme et de la nature et la dégradation de leurs conditions matérielles, permet de poser le principe fondateur du mouvement : la destruction de la nature et l’exploitation des femmes sont intrinsèquement liées.

    Porté par le travail d’autrices et activistes telles que Maria Mies, Vandana Shiva, Françoise d’Eaubonne, Lierre Keith, Carolyn Merchant, Ynestra King et tant d’autres, l’écoféminisme reste aujourd’hui dévoyé de son sens initial et vidé de sa substance.

    Le détail de l’opération d’annulation est dans le texte sous le podcast, dont une mise au point :

    Nous proposons une analyse radicale des systèmes de domination, c’est-à-dire que nous cherchons à remonter à leurs origines pour mieux en comprendre les mécanismes. Cette approche est en opposition directe avec une idéologie qui a noyé tous les débats intellectuels : la théorie queer. Selon la grille d’analyse queer, le sexe serait une construction sociale oppressive « assignée » à la naissance, tandis que le genre serait un mode d’expression libérateur des individus. Les politiques identitaires viennent remplacer les schémas d’oppression. Il n’est plus possible de désigner matériellement une classe d’opprimées ni les conditions de l’oppression.

    – Nos détracteurs nous disent transphobes parce que nous disons que le sexe existe, qu’il n’est pas une pure construction sociale (bien que le social influence le biologique, et vice versa), qu’il est immuable et qu’une femme est un être humain adulte de sexe féminin. Ils nous disent également transphobes parce que nous nous opposons à la médicalisation systématique des enfants « non conformes au genre ».

    – Ils nous disent validistes parce que nous soulignons que le capitalisme industriel détruit la planète en asservissant les êtres humains, et parce que nous disons qu’il nous faut donc en sortir.

    – Ils nous disent putophobes parce que nous luttons contre le proxénétisme, parce que nous estimons que la prostitution est un produit de la phallocratie, qui devrait être aboli avec elle, et que les personnes en situation de prostitution devraient être aidées à en sortir.

    – Ils nous disent eugénistes parce qu’ils ne savent pas ce qu’est l’eugénisme (s’ils savaient, peut-être réaliseraient-ils que ce sont eux qui sont eugénistes, étant donné leur soutien irréfléchi de la PMA, de la GPA et du technologisme en général). Ils nous disent eugénistes tandis qu’ils soutiennent activement la stérilisation des enfants non conformes aux stéréotypes sexistes (les bloqueurs de puberté empêchent le processus de puberté, c’est à dire, le développement et la maturation du cerveau, des organes génitaux et du système reproducteur, de manière irréversible).

    – Ils nous disent essentialistes parce qu’ils ne savent pas non plus ce qu’est l’essentialisme, eux qui considèrent qu’un homme faisant état d’un « sentiment » (ou « ressenti ») de féminité, d’une sorte d’essence prétendument féminine, est une femme.

    – Ils emploient des méthodes indignes pour défendre des idées qui le sont tout autant, en affirmant fièrement qu’il ne doit surtout pas y avoir de débat. Au moyen de sophismes grossiers et en recourant à une manipulation émotionnelle, ils prétendent que le débat menacerait l’existence de divers individus, cependant que leurs idées et leur lobbying institutionnel produisent des changements législatifs et sociétaux dont les effets concrets menacent un grand nombre de vies, notamment de femmes et d’enfants.

    Tous ces procédés malhonnêtes visent à décrédibiliser et faire taire les femmes qui luttent pour leurs droits et les hommes qui les soutiennent. Nous appelons donc au soutien de notre rencontre écoféministe.

    ping @mad_meg, un podcast long à écouter en travaillant :p
    #femmes #féminisme #écologie #écoféminisme #théorie #censure #genre #sexisme #queer #essentialisme #matérialisme

    • Je suis un vieux libertaire révolutionnaire et je découvre depuis quelques mois à quel point les positions au sein des mouvements radicaux peuvent être clivants. Cela me rappelle un peu le ton et l’ambiance des années 60 – 70 à l’époque du délire marxiste-léniniste (ML) pro-chinois, même si chaque période est caractéristique de son propre contexte historique.
      Je constate qu’il y a toujours autant de volontaires pour défendre la bonne cause, confondant la radicalité avec le sectarisme et le fanatisme. Toujours des personnes pour justifier la censure, alors qu’il est nécessaire et vital que la contradiction et le débat s’inscrivent dans la construction même de l’alternative au capitalisme.
      Des clivages violents il y en a au sein des mouvements féministes / LGBT+ mais on en trouve ailleurs, par exemple chez les antifas.
      Le seul intérêt de tout ceci est qu’il permettra à des gens comme moi, n’étant pas familier des ces milieux, de comprendre quelles sont les positions défendues. Pour les dépasser ?
      En complément, ce lien (parmi d’autres) qui m’a permis d’avoir un point de vue contradictoire et de comprendre au moins quelques argumentaires du problème :
      https://www.youtube.com/watch?v=BBZ6A0ukR70

      J’ai suivi et écouté ce sujet jeudi à partir d’un message de PMO :
      https://seenthis.net/messages/981713
      Lesquels PMO, du point de vue de la critique anti-industrielle, je me sens très proche, bien qu’ils aient défendu des positions sur le fond et sur la forme que je ne rejoins pas, notamment :
      https://seenthis.net/messages/965494
      https://www.piecesetmaindoeuvre.com/spip.php?page=resume&id_article=1680

    • Psychatriser le débat n’est pas non plus une bonne méthode, et ça relève aussi d’une forme de censure ("t’es débile donc on débat pas"), donc aussi pourri que les actions sus-citées. C’est souvent une manière de militer pour le status quo et ne pas remettre beaucoup de choses en question (il y a un chapitre sur ce point dans le très bon « Q comme Qomplot » de Wu Ming)

    • @O.A de façon générale, la question de la santé mentale, quand on y est confronté personnellement – et je pense qu’on y a tous été confronté, d’une façon ou d’une autre, par les temps présents - est difficile et plutôt lourde à traiter. Elle bouscule violemment nos repères et remet aussi en cause notre propre normalité.

      Dans son rapport avec le « militantisme », il est vrai que c’est un sujet qui revient assez souvent sous différents aspects : soit comme facteur aggravant de personnes socialement fragilisées, soit, comme tu l’indiques, en tant que ressort psychologique du militantisme, mais dans ce cas, on n’en reste qu’au niveau de l’interprétation, donc, avec une valeur politique, de mon point de vue, assez faible, car peu objectivable. Par contre, il est vrai que le fonctionnement d’un collectif composé en partie de personnes, psychologiquement fragiles, peut s’avérer particulièrement difficile, voire insupportable.

      Je suis d’accord avec @RastaPopoulos sur le fait que l’appréciation quant à l’état de santé mentale de telle ou telle personne, en rapport avec son positionnement politique, conduit sur un terrain glissant.

    • @O.A Merci à toi aussi

      « le niveau de nos implications sont liés à notre structure psychologique » 
      Sans aucun doute mais si on est bien obligé de prendre en compte cette réalité (alors que parfois on aimerait s’en passer) la question reste entière de savoir comment la traiter, sur le plan politique.

      Je n’ai pas de réponse à cette question.

      La seule chose que je constate c’est que la plupart des conflits politiques d’hier d’aujourd’hui et probablement de demain, buttent à un moment donné sur cette problématique (cela ne veut pas dire qu’ils se résument à cela). Mais je le répète : comment cela peut être traité politiquement ? Mystère.

      « ce que tu fais qui est condamnable mais ce que tu es »
      Oui, j’ai vécu des situations politiques ou de rapport de pouvoir où, sans que cela soit dit forcément en ces termes, on retrouvait exactement ce sens comminatoire du propos ou du rapport de force. Généralement quand on en ai rendu à ce niveau d’argumentaire – la remise en cause de la personne pour ce qu’elle est - alors il n’y a plus d’autres solution que la rupture irréversible (ou la soumission).

      Au moment de la première internationale, le conflit idéologique et politique s’est rapidement gangrené autour d’une animosité personnelle entre le « juif » et le « gros russe ». Le clivage était irréversible. D’un camp à l’autre on a échafaudé des hypothèses et des représentations qui se sont avérées en partie erronées. Même si les divergences politiques étaient réelles et profondes, il ne faut pas sous-estimer le contexte personnel et psychologiques dans la tournure de ce conflit. Cafiero, qui avait rompu depuis longtemps avec Engels et Marx pour rejoindre, comme disait ce dernier, le camp des « alliancistes » ou des « bakounistes », a rédigé un ouvrage de vulgarisation marxiste, alors qu’il était emprisonné après l’insurrection foireuse du Matese. Cafiero est ensuite devenu fou mais il n’y a aucun doute que la rédaction de ce petit livre avait du sens pour lui, sans pour autant qu’il renie ses convictions anarchistes. On est complètement dans le psy, là encore, mais dans une dimension plus positive.

      Pour revenir à notre sujet, effectivement il y a probablement une dimension psy dans le clivage féministes/LGBTQ+, quand on voit le niveau de violence des échanges, y compris, de violence physique. C’est probablement le même genre de ressort qui anime les groupes rivaux des antifas quand ils se battent entre eux ou quand on assiste médusé à une baston entre gilets jaunes et CGT (même si on comprend tout à fait comment ça peut s’allumer), etc.

      Dans ce genre de situations, l’explication rationnelle et le discours est alors sans effet.

      On a beau se dire qu’il y a quelque chose qui ne tournent pas vraiment dans le bon sens dans les têtes à ces moment-là (et là je n’évoque pas les problématiques de fonctionnement de groupes), mais une fois qu’on a dit ça on est bien obligé de se dire qu’il faut serrer les fesses pour éviter que ça s’aggrave en espérant que la niaque s’oriente, pour converger, finalement, contre les instances dominantes de pouvoir.

      Cordialement

  • Santé Canada envoie 229 pages blanches en réponse à une demande d’accès à l’information Radio Canada - Thomas Gerbet

    Le demandeur voulait comprendre l’idée d’Ottawa d’autoriser plus de pesticides dans les aliments en 2021.

    « Ridicule », « perte de temps »... L’organisme Vigilance OGM ne comprend pas pourquoi le gouvernement canadien lui a envoyé 229 pages blanches à la suite de sa demande d’accès à l’information, après un an d’attente. Le demandeur cherchait à obtenir les études qui avaient convaincu Santé Canada de vouloir autoriser plus de traces de pesticides dans les aliments l’an dernier.


    hibault Rehn montre les documents vides qu’il a reçus. Photo : Radio-Canada

    L’affaire du glyphosate dans les légumineuses avait créé une controverse à l’été 2021. Radio-Canada avait révélé que le gouvernement fédéral voulait rehausser les quantités de résidus d’herbicide permises sur plusieurs denrées alimentaires comme les lentilles, les haricots ou les pois. Le Canada serait ainsi devenu moins exigeant que les États-Unis et la Chine.

    Devant le tollé provoqué par cette affaire, Ottawa avait reculé et mis son projet sur pause. Le gouvernement Trudeau s’était aussi engagé à changer la loi pour plus de transparence et d’indépendance dans le processus. Cette réforme se fait toujours attendre.

    Entre-temps, il avait été révélé que c’est Bayer, multinationale qui fabrique et commercialise le glyphosate, qui avait demandé au fédéral de faire ce changement.

    Un an d’attente pour obtenir du vide
    Le coordonnateur de Vigilance OGM Thibault Rehn, qui a reçu les 229 pages blanches, y voit la preuve que « le gouvernement canadien n’est pas transparent là-dedans ».


    « C’est dommage que les fonctionnaires perdent leur temps à nous envoyer ça », ajoute-t-il. « Ils auraient pu nous envoyer un courriel pour nous dire que l’information n’était pas accessible. »

    Des études de l’industrie derrière les pages blanches
    Sur chacune des pages blanches, Santé Canada a recopié les deux articles de la Loi sur l’accès à l’information qui justifient de masquer l’ensemble du contenu.

    Le premier article spécifie que les documents contiennent des informations personnelles et le second article indique qu’ils constituent « des renseignements financiers, commerciaux, scientifiques ou techniques fournis à une institution fédérale par un tiers, qui sont de nature confidentielle et qui sont traités comme tels de façon constante par ce tiers ».

    Pour Thibault Rehn, « c’est vraiment problématique » que le fédéral se soit appuyé uniquement sur des études de l’industrie qui, selon lui, se retrouve “juge et partie” dans le processus.
    . . . . .
    En 2021, Radio-Canada avait aussi révélé que Santé Canada voulait permettre plus de traces de pesticides dans les petits fruits. Nous avions ensuite découvert que la demande de réforme venait du géant des pesticides Syngenta et d’Agriculture Canada.

    En entrevue, une cadre de Santé Canada nous avait expliqué que les compagnies de pesticides « nous donnent des données scientifiques, on les évalue, puis on propose des limites maximales de résidus à la suite de cette évaluation ».

    Ottawa affirmait que sa réforme ne représentait aucun risque pour les Canadiens, parce que même en triplant les limites permises, la dose demeurait inoffensive.

    La controverse avait toutefois poussé le fédéral à promettre de s’adjoindre des scientifiques indépendants dans son processus d’évaluation. Actuellement, la vaste majorité des études sur lesquelles s’appuie le gouvernement pour prendre ses décisions sont produites par les fabricants de pesticides eux-mêmes.

    Ottawa avait aussi annoncé vouloir investir 50 millions de dollars dans l’Agence de réglementation de la lutte antiparasitaire de Santé Canada pour, entre autres, améliorer « la disponibilité de données indépendantes » venant d’universités, d’ONG et des gouvernements.

    Le mois dernier, Radio-Canada révélait que l’Agence canadienne d’inspection des aliments, qui dépend de Santé Canada, avait présenté une réforme sur les nouveaux OGM en utilisant les fichiers d’un lobby agrochimique. Une partie de la réforme visant à instaurer une “transparence volontaire” pour l’industrie plutôt qu’obligatoire avait été abandonnée suite à la controverse qu’elle a créée.

    Source : https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1926878/sante-canada-pages-blanches-acces-information-pesticides

    #ogm #pesticides #glyphosate #justin_trudeau #bayer #Syngenta #santé #santée #alimentation #quelle_agriculture_pour_demain_ #multinationales #agrochimie #agriculture #environnement #foutage_de_gueule

  • Derrière les murs d’un centre de « réhabilitation » pour #mineurs
    https://metropolitiques.eu/Derriere-les-murs-d-un-centre-de-rehabilitation-pour-mineurs.html

    Offrant une plongée derrière les murs du centre Cité-des-Prairies à #Montréal, l’adaptation en #bande_dessinée d’une recherche ethnographique conduite par Nicolas Sallée met en cases les paradoxes du traitement pénal des déviances juvéniles. La bande dessinée est en passe de devenir un médium classique pour la diffusion de la sociologie, comme en témoignent les nombreuses initiatives qui ont fleuri ces dix dernières années. Au-delà des réalisations individuelles, comme le fameux Riche, pourquoi pas toi ?, #Commentaires

    / bande dessinée, #délinquance, #justice, #prison, mineurs, #protection_de_la_jeunesse, Montréal, #Canada, (...)

    #Québec
    https://metropolitiques.eu/IMG/pdf/met-lancelevee.pdf

  • Company Documents Show Meta’s Flagship Metaverse Falling Short - WSJ
    https://www.wsj.com/articles/meta-metaverse-horizon-worlds-zuckerberg-facebook-internal-documents-1166577896
    https://images.wsj.net/im-643696/social

    Nearly a year after Mark Zuckerberg rebranded Facebook as Meta Platforms Inc. META -2.71% in a bet-the-company move on the metaverse, internal documents show the transition grappling with glitchy technology, uninterested users and a lack of clarity about what it will take to succeed.

    While Mr. Zuckerberg has said the transition to a more immersive online experience will take years, the company’s flagship metaverse offering for consumers, Horizon Worlds, is falling short of internal performance expectations.

    Meta initially set a goal of reaching 500,000 monthly active users for Horizon Worlds by the end of this year, but in recent weeks revised that figure to 280,000. The current tally is less than 200,000, the documents show.

    Most visitors to Horizon generally don’t return to the app after the first month, and the user base has steadily declined since the spring, according to the documents, which include internal memos from employees.

    #vr #ar #réalité_virtuelle #facebook #meta #mark_zuckerberg #horizon_worlds #succès #échec #meta_quest #vr_chat #second_life #tiktok #instagram #quest_pro #microfoft #apple #vrdirect #métavers #audience