• #Marielle_Franco

    –-> une présentation de Marielle Franco sur wikiradio (#audio).
    https://www.raiplayradio.it/audio/2019/12/WIKIRADIO---Marielle-Franco-ecfb8a18-984a-4790-ac5a-f188a3ffb1c2.html

    #biographie

    Et dans cette présentation, une partie dédiée à la #toponymie :

    A partir de la minute 17’05 on parle de la toponymie liée à Marielle Franco.
    On parle de l’initiative de Anne Hidalgo de dédier le nom d’un jardin à Marielle Franco (#Paris, #France).
    Et un nom de rue à #Cologne, en #Allemagne (#Köln).
    A #Buenos_Aires (#Argentine), une station de métro.

    Minute 17’20 :
    A #Rio_de_Janeiro, la préfecture lui dédie le #Quarteirão_Cultural :


    Rio de Janeiro dédie aussi une rue à son nom.
    Dans l’audio on explique qu’à ce moment là on est en pleine campagne électorale qui sera gagnée par Bolsonaro.

    Retranscription de l’extrait concernant l’histoire de la plaque mise en son nom, puis vandalisée et reproduite et distribuée en 1000 exemplaires par un anonyme pour être affichée partout à Rio et dans le monde :

    «Marielle diventa il punto cruciale del conflitto. Anche da morta diventa un simbolo e anche un obiettivo di guerra. Con un atto vandalico, i sostenitori di Bolsonaro spezzano in due la placca stradale con il suo nome e la esibiscono come un trofeo alla folla minacciando anche chi la pensa come Marielle di fare la stessa fine. Dopo qualche giorno arriva la risposta e in piazza durante una manifestazione arrivano decine e decine di pacchi che vengono aperti, contengono mille targhe identiche a quella spezzata con la scritta di Marielle. Sono il regalo di un sostenitore anonimo. Monica Beniso le distribuisce alla folla che le tiene a due mani sulla testa a braccia tese. L’impatto è molto impressionante. Le placche con il nome di Marielle Franco occupano tutta la piazza e poi si sparpaglieranno per la città a indicare una nuova geografia. Ora quella placca si può addirittura scaricare da internet e può essere appesa in ogni dove. Qualcuno l’ha persino rifatta all’uncinetto, con gli stessi colori e l’ha inchiodata all’angolo della sua via, nella favela. Politica con cariño, con affetto, questo diceva Marielle Franco.»

    #noms_de_rue #Brésil #toponymie_politique

    ping @isskein

    • Cet événement a déjà été signalé sur le blog @neotoponymie
      Rua Marielle Franco, du Brésil aux villes monde : quand le symbole de la lutte se multiplie et circule

      Le 1er Avril 2019, le Conseil de Paris a voté à l’unanimité le projet de nomination d’une rue en l’honneur de Marielle Franco. Ceci à l’initiative du Réseau Européen pour la Démocratie au Brésil. Il s’agit d’un hommage à la conseillère municipale élue du Parti du socialisme et de la liberté (PSOL), sauvagement assassinée avec son chauffeur Anderson Gomes le 14 Mars 2018 dans le centre de Rio de Janeiro. Marielle était une femme noire, lesbienne et issue de la favela Maré. Avec courage et acharnement, elle menait un combat quotidien pour lutter contre différentes formes de discriminations au Brésil, notamment les violences policières qui continuent d’être exercées massivement à l’encontre des jeunes noir.es des favelas au nom de la “guerre contre la drogue”. Marielle était également sociologue et elle s’était battue à ce titre, et en tant qu’“amie du funk”, pour donner une nouvelle visibilité à cette musique brésilienne. Ce courant musical du funk carioca, développé dans les années 1990 et associé à la jeunesse des favelas, continue d’être fortement marginalisé et décrié par les médias et les pouvoirs publics. Marielle était membre du mouvement Apafunk créé en 2008, suite à la demande d’approbation d’une loi fédérale reconnaissant le funk comme mouvement culturel et musical de caractère populaire, et allant ainsi à l’encontre de la criminalisation du mouvement.

      L’assassinat de Marielle ne représente pas seulement une atteinte à la démocratie, mais également une tentative de faire taire les voix dissidentes qui s’élèvent pour dénoncer avec fermeté les injustices sociales au sein de la scène politique brésilienne, désormais aux mains d’un président d’extrême droite nostalgique de la dictature. Depuis le 14 Mars 2018, des voies se sont élevées, non seulement au Brésil où des manifestations ont rassemblé des milliers de Brésiliens et Brésiliennes dans toutes les grandes villes du pays, mais aussi partout dans le monde, pour que justice soit rendue. Cet hommage et le combat pour obtenir justice se sont matérialisés dans le symbole d’une plaque de rue, du nom de Marielle Franco, apposée devant la chambre des députés à Rio.

      Dans une vidéo postée sur les réseaux sociaux en Octobre dernier, deux députés du parti PSL, parti de l’actuel président, se félicitaient d’avoir retiré et détruit la plaque au nom de Marielle, installée en hommage à celle-ci. Cet acte a suscité la colère de millions de brésiliens et brésiliennes et la riposte a été immédiate. Une cagnotte de plus de deux mille reais s’est constituée en 24 minutes, permettant ainsi la création de mille plaques qui ont été brandies le 14 octobre 2018, lors d’une manifestation intitulée “mille plaques pour Marielle”.

      Cette plaque est rapidement devenue, au Brésil et bien au-delà, un signe de ralliement au souvenir et au combat de Marielle. Différents mouvements en apposent dans les rues de grandes villes, comme ci-dessous à Berlin, ou réclament des nominations officielles comme c’est le cas à Paris, à Buenos Aires et à Lisbonne où ces initiatives ont été relayées officiellement avec des engagements de nominations en 2019.

      Par ailleurs, de très nombreux murals représentent Marielle dans des quartiers centraux comme périphériques au Brésil et parfois ailleurs. La tentative extrêmement violente symboliquement d’éradication de la figure iconique de Marielle, sorte de second assassinat, a amplifié et internationalisé le mouvement pour sa mémoire et son combat qui s’incarne désormais dans sa figure et dans la plaque à sa mémoire infiniment reproduite.

      Si les deux auteurs présumés de l’assassinat ont enfin pu être identifiés un an après le meurtre, la question de savoir qui a commandité cet acte reste en suspens. La lutte continue aussi et surtout sur ce front, et de nombreux.ses Brésilien.nes exigent une réponse, comme en témoigne la circulation du désormais fameux ashtag #Quem matou Marielle ? sur les réseaux sociaux.

      En cette période où le Brésil semble s’enfoncer vers une forme de chaos politique et social, les mouvements de résistance s’organisent et la contestation est bien visible. Le carnaval de mars 2019, et notamment la fameuse école de samba Estação primeira de Mangueira, ont rendu hommage à Marielle, n’en déplaise au président Bolsonaro.
      Membros do Amigos da Onça levantam placas com o nome da vereadora Marielle Franco, assassinada em março do ano passado Foto : Gabriel Paiva / Agência O Globo

      De même, le débat sur les violences policières a été ravivé en février dernier après la mort par étouffement d’un jeune homme noir dans un supermarché, qui a donné lieu au #VidasNegrasImportam (les vies noires comptes).

      Le combat contre les discriminations et pour la justice sociale s’étend donc au-delà du Brésil. La confirmation de l’inauguration prochaine d’une rue au nom de Marielle Franco à Paris marque un moment inédit de commémoration transnationale. C’est également un symbole fort dans un contexte actuel de regain de politiques identitaires et liberticides dans de nombreux pays.

      PS : En avril 2019, une décision aurait été prise pour nommer d’après Marielle Franco un nouveau jardin public suspendu à Paris aux alentours de la gare de l’Est.

      Au cours de l’année 2019 d’autres initiatives sont prises hors du Brésil, notamment à Buenos Aires et à Lisbonne.

      https://neotopo.hypotheses.org/2025

  • China Warship Collided With Taiwan Freighter, Coast Guard Says - Bloomberg
    https://www.bloomberg.com/news/articles/2019-08-01/china-warship-collided-with-taiwan-freighter-coast-guard-says


    The damaged freighter. Source: Coast Guard

    A Chinese warship collided with a Taiwanese freighter Wednesday evening, damaging the bulk carrier, Taiwan’s Coast Guard Administration said.

    The collision occurred around 20 nautical southeast of Taiwan-controlled Kinmen island off China’s southeast coast, according to a statement from the coast guard. No injuries were reported.

    The statement identified the Chinese vessel as a People’s Liberation Army warship. The coast guard said they managed to make contact with the Chinese ship suspected of being involved in the crash but the captain declined to assist in an investigation into the incident.

    • Mysterious Chinese warship slams into Taiwane... | Taiwan News
      https://www.taiwannews.com.tw/en/news/3756295


      In a press release issued today by the Coast Guard Administration, Ocean Affairs Council, the Kinmen-Matsu-Penghu Branch reported that at 8 p.m. on Wednesday, the Yutai No. 1 was slammed into by a Chinese warship 19.5 miles southeast of Liaoluo Port in Kinmen, according to CNA. The Taiwanese ship sustained damage but none of its crew were injured, according to the report.
      […]
      A source familiar with the situation told China Times that the Chinese warship involved in the accident was one of two PLAN ships that were prowling in the Taiwan Strait near the island of Kinmen on Wednesday night. One of them has never been exposed to the media before.

      The Type 071 amphibious transport dock “Longhushan” was commissioned late last year, the tonnage of which is only rivaled by China’s aircraft carrier “Liaoning” in the PLAN fleet. The other ship is believed to an unknown cruiser.

      According to the report, it is not known which of the two ships is the one that caused the accident. Based on the size and the tonnage of the Yutai No. 1, it is speculated that the damage could have been inflicted by the mysterious cruiser, but the actual situation remains to be clarified by an investigation.

    • China Warship Collision Led to Standoff, Freighter Captain Says - Bloomberg
      (on notera l’âge du commandant du vraquier : 72 ans,…)
      https://www.bloomberg.com/news/articles/2019-08-07/china-warship-collision-led-to-standoff-freighter-captain-says

      • Taiwan cargo ship collided with Chinese navy vessel last week
      • Navy vessel tried to divert freighter to mainland Chinese

      […]
      The Taiwanese-registered bulk carrier Yutai No. 1 collided with a Chinese naval vessel around 20 nautical miles southeast of Taiwan-controlled Kinmen Island late on July 31, Fu Shih-hour, the cargo ship’s captain, told Bloomberg News on Tuesday. Fu said he had called the Taiwanese coast guard for assistance after the captain of the Chinese warship tried to persuade him to divert to the mainland port of Xiamen.

      When they arrived, the coast guard told the Chinese captain very clearly that we were in international waters and that we were under no obligation to follow their orders,” Fu said in a telephone interview from the southern Taiwanese port of Kaohsiung. “It’s not as if we were in Chinese waters and had to listen to them. The other captain wasn’t happy about it, but had to begrudgingly accept it.
      […]
      The identity of the Chinese ship has been a topic of debate since the incident. The Taipei-based China Times reported last Friday it may have been the Longhushan, China’s newest amphibious transport dock. The vessel is designed to transfer helicopters, hovercraft and several hundred troops to shore during an attack.

      China’s Taiwan Affairs Office and ministries for national defense and foreign affairs didn’t return faxed requests for comment on the incident.

      Fu said he was unable to clearly identify the ship in the dark and it didn’t appear to have its automatic identification system (AIS) turned on. He said only it was definitely a military ship and was traveling very fast. He estimated the ship to be at least 100 meters (330 feet) in length.
      […]
      Fu, 72, was keen to play down any potential political ramifications from the incident.

      This was just a simple incident at sea. It shouldn’t be blown out of proportion. Neither of us meant to collide with each other,” he said. “I don’t blame the other captain for not having the AIS turned on because navy ships don’t usually use it. It wasn’t on purpose.

  • China Conducts War Games, and Taiwan Is the Target - The New York Times
    https://www.nytimes.com/2018/04/18/world/asia/china-war-games-taiwan-.html

    China carried out live-fire military drills in the Taiwan Strait on Wednesday, its state news media reported, an exercise intended to show the growing strength of its navy and deliver a message to self-governed Taiwan, which China claims as its territory.

    The war games were the first in the Taiwan Strait since 2016, Chinese state television reported. They were held in a two-square-mile area that includes two islets off the city of Quanzhou in Fujian Province. That area is about 125 miles west of the city of Hsinchu on Taiwan’s west coast.

  • Une pièce de fusée s’échoue sur l’île de #Quéménès en Bretagne - France 3 Bretagne
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/bretagne/finistere/piece-fusee-s-echoue-ile-quemenes-bretagne-1460171.html

    C’est une surprise à laquelle ils ne s’attendaient pas en se portant volontaires pour être les nouveaux locataires de l’île de Quéménès. Alors qu’ils sont arrivés en janvier dernier sur leur petit îlot de 26 hectares dont ils sont les seuls habitants, Amélie Goossens et son compagnon, Étienne Menguy ont fait une découverte plus qu’inattendue mercredi 12 avril.

    « Étienne, qui a été le premier à découvrir cette coque ou cône en carbone a tout d’abord pensé qu’il s’agissait d’une pièce de bateau ou d’un élément d’engin aérien mais c’est en découvrant une petite plaque à l’intérieur siglée #SpaceX que l’on s’est douté que c’était une pièce d’une fusée ou d’un engin spatial » explique Amélie.

    Le couple a aussitôt prévenu le CROSS Corsen de la présence de cet objet qui s’était échoué sur l’estran au milieu des rochers.

    https://www.thelocal.fr/userdata/images/1506689230_Ile%20Quemenes.PNG

  • Sortir du camp - Paris-luttes.info via @paris
    https://paris-luttes.info/sortir-du-camp-3479

    Le texte qui suit a été écrit la veille de l’expulsion des jardins d’Éole. Il devait être finalisé, traduit et distribué aux soutiens et aux migrant-e-s : il s’agissait de réfléchir à la place et à la forme que doit ou ne doit pas prendre la #solidarité. D’autres #campements existent, et d’autres sont à venir : ce texte reste donc encore d’actualité.

    À l’attention des soutiens, personnes solidaires, voisins...

    Pendant plusieurs mois, des migrant-e-s dormaient sous le métro aérien de la ligne 2. Ils dormaient dans des tentes, fournies par des associations, ils étaient nourris, par des associations, ils étaient comptés, par des associations.

    Le 2 juin, à l’aube, ils furent expulsés par la préfecture… et des associations (France Terre d’Asile et Emmaüs). Alors même qu’un syndicat de travailleurs sociaux s’indignait que celles et ceux dont le boulot est de permettre l’accès aux droits élémentaires deviennent des supplétifs de la police, ces associations ont continué dans le mensonge. Ce sont ces mêmes associations qui sont chargées par la mairie « d’accueillir » et d’accompagner les migrants « hébergés » de l’occupation de la caserne. On sait avec quels résultats.

    Après l’expulsion du campement de la Chapelle, les migrant-e-s se sont retrouvés, avec des voisins, à proximité de l’Église St-Bernard. Lorsqu’ils ont décidé, faute de solution, de pénétrer dans l’église, c’est une autre association, Entraides Citoyennes, qui a balancé le projet aux flics et au curé. Cette même association qui vient le soir-même fournir des sandwichs jambon-fromage à des personnes qui, majoritairement, et pour des raisons religieuses ou culturelles, ne mangent pas de porc ou sont végétaliennes. L’asso se donnait le droit de trier les migrant-e-s selon leurs besoins supposés.

    Entraides Citoyennes encore, le vendredi 5 juin, aidait les flics à pousser les migrants-e-s dans le métro de la Chapelle, sur les quais. Lorsqu’une voisine, outrée, a tiré la sonnette d’alarme pour bloquer le métro, c’est une personne de cette association qui l’a dénoncée publiquement, devant les flics.

    « Ce n’est pas une coïncidence si pour nommer les bidonvilles où vivent maintenant des Rroms, la presse, le gouvernement, et même trop souvent les acteurs de la société civile utilise le nom de camp. Le bidonville est un instrument du racisme d’État entretenu par l’administration à des fins de gouvernement. »

    Extrait d’une déclaration, le 16 mai 2015, à la fête de l’Insurrection Gitane.(...)

    Aujourd’hui, à Éole, les associations ont disparues. Le PCF considère le campement comme « ingérable » et ce serait un aveu d’échec de leurs négociations que d’y remettre les pieds (c’était pourtant leur projet avant que l’assemblée migrants/solidaires bouscule le service d’ordre du PCF pour se diriger vers la caserne de Chateau Landon). La plupart des associations – pas si indépendantes – n’y passent plus.

    Aujourd’hui les associations ont disparu, et pourtant un comportement similaire est parfois reproduit.

    Tant au niveau de la nourriture, de l’accès à l’eau, aux vêtements, aux informations, les migrant-e-s sont maintenus dans une situation de #quémandeurs.
    Cette file de personnes attendant son sandwich est insupportable. Ne sont-ils pas capables de se faire à manger à partir du moment où on leur propose les moyens matériels de le faire ? L’excuse de la fatigue ne tient pas : il n’y a rien de plus fatiguant que de se faire déposséder de tout.

    Il y a là une gestion de camp, avec toute sa dimension carcérale. Les soutiens, majoritairement blancs, gèrent les migrant-e-s comme une population à risque, comme des sujets non-politiques, comme des enfants à qui il faudrait donner la béquée.

    Ces derniers jours des efforts considérables ont été faits. Une volonté d’intégrer les #migrant-e-s aux processus de décisions et d’#organisation. Nous devons soutenir une telle démarche. C’est un premier pas allant dans le bons sens. Mais nous devons rester alerte : nos réflexes sont bien souvent empreints de paternalisme.

    Sortir du camp, c’est déjà rompre avec la logique de charité. Les laisser exprimer leurs volontés, les laisser développer leur lutte et leurs moyens d’organisation.

    En brisant ces logiques nous ne pourrons qu’ouvrir des perspectives pour sortir réellement du camp (d’Éole ou d’ailleurs).

    En tant que soutien, évidemment, nous pouvons les aider : faire le point sur les démarches administratives, leur apporter une aide logistique, mobiliser nos connaissances et nos réseaux pour l’accès à du matériel, leur donner un aperçu du droit et de ses limites, du danger et des possibilités face à la police, leur raconter les expériences passées des luttes de sans-papiers et une idée du rapport de force dans le contexte actuel, leur décrire sans tabou les forces en présence.

    La liberté de circulation n’est pas une distribution de sandwichs au kiri.

    Rue Pajol : Ian Brossat, chef du PCF parisien, n°1 du logement à la Ville et à la tête d’un des plus gros bailleurs parisien, tartine des sandwichs

    #égalité