• Ces nouveaux maires qui réintroduisent la #voiture en ville | Les #réacs reviennent aux manettes !
    http://transports.blog.lemonde.fr/2014/07/20/ces-nouveaux-maires-qui-reintroduisent-la-voiture-en-ville

    On notera que toutes les collectivités qui réintroduisent la voiture en ville ont été conquises par la droite au détriment de la gauche en mars dernier. La droite, bras droit de l’automobile, contre la gauche, qui défendrait les piétons et les cyclistes ? Voire. Bordeaux, Nice ou même Marseille, toutes détenues par l’UMP depuis de longues décennies, poursuivent, à des degrés divers, les politiques limitant l’espace alloué à la voiture en ville, afin d’encourager le « report modal » en direction des modes moins encombrants et moins polluants. Ces choix sont portés par le Groupement des autorités responsables des transports (GART). Louis Nègre, sénateur-maire (UMP) de Cagnes-sur-Mer (Alpes-Maritimes), qui sera selon toute vraisemblance élu président du GART en septembre, assure que l’organisation continuera à délivrer le même message. Les nouveaux maires « n’ont pas compris que le stationnement était un outil d’#urbanisme et de #transport », déplore en outre le président (UMP) d’une grande agglomération, influent dans son département.

  • Une petite interface de lancement de #scripts faite avec #node-webkit :
    https://github.com/0gust1/Scriptface

    J’ai fait ça à mes heures perdues, et je me suis dit que ça pouvait faciliter le boulot dans mon équipe.
    Ça peut aider les travailleurs du web qui ne sont pas familiers avec la ligne de commande et/ou nodeJS.

    C’est une appli desktop (qui s’installe) multiplate-forme :
    – On lance l’appli
    – On fait un drag & drop du dossier de son projet sur la fenêtre de l’application.
    – L’application génère une interface (avec des boutons) sur les tâches et scripts utilisés par le projet.

    Pour l’instant, lorsqu’on « drop » un dossier sur l’application, elle essaie de trouver et de lire :
    – un fichier package.json (nodeJS)
    – un fichier gruntfile.js (grunt)
    – un fichier commands.json (fichier propre à l’appli)
    – un fichier gulpfile.js (dans la branche de dev).

    C’est un POC (proof of concept) qui marche, le code et l’interface sont encore vilains. Il manque encore beaucoup d’amour :)

    Pour l’installer : https://www.dropbox.com/sh/vehbwf22hy6upqs/AAAvZJzOsyDwbMfbU46StMwMa

    (le fichier .app et pour Mac, le zip pour Windows, le répertoire, pour Linux)

    Je prévois éventuellement d’utiliser autre chose que #Angular (j’ai pas encore choisi entre #vueJS et #reactJS).

    On peut imaginer que l’appli essaie de découvrir d’autres types de fichiers (git, Makefile ou autres) et fasse des trucs avec.

    Si vous avez des idées, n’hésitez pas, ouvrez des issues sur github :)

    #javascript

  • L’homme qui a construit un réacteur nucléaire dans son jardin
    http://www.vice.com/fr/motherboard/lhomme-qui-a-construit-un-reacteur-nucleaire-dans-son-jardin

    Doug Coulter est un ingénieur à la retraite passionné d’armes qui vit reclus dans le fin fond de la Virginie. Après avoir passé sa carrière à fabriquer des machines et des gadgets pour les services de renseignements américains, il a décidé de construire un réacteur nucléaire dans son jardin. Son but ultime est de créer une nouvelle source d’énergie propre et abondante dont le monde entier pourra bénéficier, à commencer par les passionnés comme lui réunis sur le forum internet qu’il a lancé.

    #Arme_à_feu #DIY #Libertarianisme #Open_source #Réacteur_nucléaire #Énergie #États-Unis

    • Bof, c’est clairement de mauvaise foi sur le coup du « Hello world » qui nécessiterait 10000 trucs. Angular est à la fois simple et complexe, on peut faire des trucs tout bête sans se prendre la tête et en même temps on peut fabriquer des machineries incroyables et plutôt efficaces à condition de bien maîtriser la bête. Que trouve tu de mieux dans reactJS car au premier abord ça me branche beaucoup moins qu’Angularjs ?

    • Bof, c’est clairement de mauvaise foi sur le coup du « Hello world » qui nécessiterait 10000 trucs.

      Oui, carrément caricatural :) Mais il n’a pas tort sur certains aspect « sur-ingéniérés ». Il se fait aussi bien remettre à sa place dans le premier commentaire (Nathan).

      J’ai posté le lien car ça m’intéresse, j’aime avoir la propagande et la critique. Je « n’achète pas tout » dans l’article et l’auteur a des opinions très tranchées (mais pas inintéressantes).

      Très vite (pas le tps de tout détailler) :

      Ce que je reproche à Angular :
      – Courbe d’apprentissage très plate puis ’falaise’ : c’est magique pour faire très très vite un POC, mais dès qu’il faut factoriser, généraliser, et faire des choses un peu avancées, il faut mettre les mains dans la machine et en comprendre une bonne part des tréfonds (la façon dont sont gérés les scopes, le binding, le dirty-checking, etc...). C’est pas progressif du tout.
      – Très mauvaise documentation et exemples (cf plus haut)
      – Coté UI, on se retrouve avec un HTML très sale, très pénible à travailler, surtout si les précédents développeurs se sont « amusés » avec les directives. (disclaimer, je suis « webdesigner/dev front » plutôt que « dev back qui s’est mis au front »)
      – On y retrouve beaucoup d’idiomes et de patterns issus de JAVA, je ne vois pas l’intérêt en JS, et ça me file des boutons, désolé :)

      Ce qui m’attire dans ReactJS :
      – Périmètre très restreint : ça gère des composants, c’est tout. Contrairement à Angular où on a : vues + routeur + binding + composants + contrôleurs + services + tests.
      – Fait pour la performance.
      – ça ne pousse pas un modèle d’architecture ou d’organisation en particulier (défaut ou avantage ? ça dépend des contextes, plutôt avantage pour moi).
      – je suis plus dubitatif sur le JSX, mais c’est à tester.

      Je n’ai pas encore ’vraiment’ testé React (les tuto du web ça compte pas ^^). Je suis impatient, mais là où il faudra bosser, je pense, c’est dans l’organisation du code et des vues lorsque le projet grossira.

      Bref, je pense que Angular est très adapté à certaines situations et projets, mais j’avoue que sur certains point j’ai été assez déçu.

      Ce qui m’énerve également, c’est la tendance à vouloir en mettre partout, sans comprendre ce que c’est et pourquoi c’est fait ; comme c’est un peu la mode actuellement (javascript = AngularJS pour certains).

    • Actuellement on charge tout en html : le formulaire principal, les 25 messages, leurs formulaires de réponse, les boutons « modifier, supprimer », etc. Ça fait circuler beaucoup de code inutilement, et puis ça ne permet pas de gérer facilement l’ajout d’un commentaire, le temps réel et tout ça.

  • Une liste, et après ? - JHLP
    http://jehaisleprintemps.net/blog/fr/2014/01/19/une-liste-et-apres

    Dans cet article, il relate sa mission auprès de la ministre Fleur Pellerin, destinée à établir une cartographie des talents du numérique. Ce que je trouve de très positif, c’est qu’il adresse un éloge aux développeurs. Les laissés pour compte de l’industrie, la chair à canon des SSII , la plèbe dont l’ensemble des acteurs du numérique dépend, et qui est souvent exploitée jusqu’à la dernière synapse, jusqu’au dernier neurone.

    Je pèse mes mots, c’est réellement un point sur lequel peu de critiques ont appuyé, et il faut remercier Tariq Krim d’avoir rendu à César ce qui appartient aux développeurs. [...]

    Mais au lieu de se contenter de redorer le blason des développeurs, Tariq Krim pousse le bouchon... Il a décidé de dresser une liste. la liste de Tariq est devenue depuis un horrible sujet de conversation.

    #réaction #débat #tariq_krim

  • Les 100 meilleurs développeurs préférés des français - Crafting Labs : le blog
    https://blog.crafting-labs.fr/?post/2014/01/17/les-100-meilleurs-developpeurs-preferes-des-francais

    Donc la solution pour valoriser le travail de ces 150 000 personnes[3], c’est d’en prendre 100 et de les mettre sur un podium...

    100 qui ont d’ailleurs déjà été élus par l’auteur, mais qui, dans un souci d’exhaustivité a demandé à ses amis de compléter. Les fameux 100 développeurs de talents que l’on montrera en exemple seront donc, ce que laisse penser l’article en tout cas, majoritairement connus de Tariq. Des amis et connaissances. C’est malheureusement le seul critère de sélection abordé. Rien sur la qualité de leur travail, le pragmatisme, l’aide apporté aux autres...

    #réaction #débat #tariq_krim

  • La #Chine approuve la #construction de 2 nouveaux #réacteurs #nucléaires

    Depuis la catastrophe de #Fukushima et l’instauration d’un examen obligatoire pour tout nouveau projet nucléaire en Chine, #Pékin a approuvé six nouvelles installations nucléaires.

    Le nucléaire sera-t-il la fuite en avant pour éponger les ravages des émissions de gaz à effet de serre sur tout le territoire ?

    http://www.paperblog.fr/7043914/la-chine-approuve-la-construction-de-2-nouveaux-reacteurs-nucleaires/#0zx0vVBPAL6ZxOBU.99

    Revue de Presse Hebdomadaire sur la Chine du 10/03/2014

  • Le démantèlement de la santé publique : Nathalie Coutinet on Vimeo
    http://vimeo.com/88404522

    L’ Institute Nikos Poulantzas en collaboration des economistes atterrés et des economistes Européens pour une Politique Financière Alternative en Europe organise un débat sur :

    Le démantèlement de la santé publique : Crise, Austérité, Réactions

    Marica Frangakis, membre de l’Institut Nikos Poulantzas et du Comité de Coordination d’EuroMemo Group
    Nathalie Coutinet , Professeur de l’Économe, Université Paris-Nord
    Giannis Baskozos, responsable de santé, Secrétariat Politique de SYRIZA
    Nikitas Kanakis, Vice-Président des Médecins du Monde

    #santé-Publique
    #démantèlement
    #Crise
    #Austérité
    #Réactions

  • Nuit de rage contre le FN à Rennes - Paris-Luttes.info
    http://paris-luttes.info/nuit-de-rage-contre-le-fn-a-rennes

    À croire que la pire bourgeoisie financière, spéculative et immobilière, dont les enseignes qui colonisent le centre ville ont été prises pour cible ce soir, n’aurait pas un rôle déterminant dans la montée de l’extrême droite en France et en Europe...

    #droitesextrêmes #frontnational #actiondirecte #rage #antifascisme #réaction

    • Soyons les 49,7% !

      Le vote de dimanche a provoqué une onde de choc dans notre pays (et au-delà). Certains compliments font un peu mal au ventre, par exemple quand une Marine Le Pen applaudit des deux mains.
      Pour l’heure, les lamentations viennent surtout des milieux économiques. Et encore, la parole se libère ; tous ne sont pas catastrophés. A l’instar d’un Nick Hayek, patron, de Swatch Group, qui pérore et pour qui toute cette agitation doit être relativisée1. On sent bien que certains vont s’adapter très vite à la nouvelle donne. Et, surtout, il y a quelque chose d’indécent dans ces jérémiades des milieux économiques qui se crispent à l’idée de gagner moins d’argent. Il n’y a pas que la croissance du PIB dans la vie.
      Pour notre part, nous pensons plus urgent de nous préoccuper d’une partie de la population qui a aujourd’hui peur. Peur de devoir peut-être quitter le pays. Peur de ne plus être acceptée. Peur du regard que l’on porte sur elle et de l’image que l’on dresse d’elle à longueur de placards outranciers et stigmatisants.
      A ces milliers d’anonymes, disons qu’ils ne sont pas seuls. Qu’il se trouvera toujours des gens pour se dresser contre les injustices et le mépris. Et que c’est ensemble que nous mènerons cette lutte contre les tendances xénophobes que ce vote ne manquera pas d’attiser.
      Et à celles et ceux qui ne sont pas directement concernés car suisses mais qui évoquent des sentiments de honte ou de découragement, nous proposons au contraire de ne pas baisser les bras. La lutte paie, les mauvais jours finiront et, qui sait, in fine, le scrutin de dimanche peut aussi être porteur de perspectives progressistes parce que le prix à payer d’un isolement politique sera trop élevé. Ou parce que la dynamique du moins d’Etat aura conduit dans une telle impasse sociale que la mobilisation deviendra une évidence.
      Lançons ce débat. Le Courrier propose pendant quelques jours aux personnes intéressées de poster leurs réactions sous ce texte sur la page internet de notre journal2. Une synthèse de ces réflexions permettra peut-être de dégager quelques pistes et de mettre des mots sur l’ambiance un peu plombée de ces derniers jours.

      http://www.lecourrier.ch/118496/soyons_les_49_7

  • FINKIELKRAUT ET LES «FRANCAIS DE SOUCHE» | Camp - Volant
    http://campvolant.wordpress.com/2014/02/11/finkielkraut-et-les-francais-de-souche

    Dans une récente émission de télé, on a pu entendre Finkielkraut demander au ministre Valls de « ne pas oublier les Français de souche », validant du même coup le slogan xénophobe selon laquelle « il n’y en a que pour les immigrés ». Se défendant avec énergie et une fois de plus de tout racisme après cette émission dans le Figaro, il eut cette phrase terriblement révélatrice : « « Mes parents sont nés en Pologne, j’ai été naturalisé en même temps qu’eux en 1950 à l’âge de un an, ce qui veut dire que je suis aussi Français que le général de Gaulle mais que je ne suis pas tout à fait Français comme lui. »(6)

    C’est tout simplement la vision de l’extrême-droite que s’applique à lui-même Finkielkraut. C’est la théorie de l’immonde Alain Soral, par exemple, selon lequel, puisque Français de Souche il y a, les autres ne sont que des « Français de branche ». Des Français de « papiers » seulement, comme on dit au FN ou à l’UMP. Il se l’applique à lui-même, mais on voit bien que c’est pour s’en prendre à d’autres.

    #racisme #xénophobie #antisémitisme #Finkielkraut #extrêmedroite #réaction

    • oui on en a parlé ici, http://seenthis.net/messages/226416, mais alors ce qui suit c’est tout aussi édifiant.. Franchement Dieudonné c’est un épouvantail bien pratique pour Zemmour et Finkielkraut...

      Si l’on veut bien débarrasser la pensée de Finkielkraut (..) de ses précautions de Sioux pour éviter l’accusation de xénophobie et de racisme, la thèse que défend le philosophe est en effet très simple et trop bien connue : l’immigration menace de mort l’ « identité française ». Une identité imaginaire qu’il s’arroge le droit de définir comme étant celle dont il regrette la « disparition ». Ce qui l’amène à comprendre, nous dit-il, « la France de Maurice Barrès et d’Amélie Poulain, la France qui regrette le bon vieux temps où les Français de souche ne croisaient que leurs pareils(sic), la France sépia qui pleure son homogénéité perdue (..)

    • Je laisse de côté, pour le moment, les mesures très nombreuses que nous avons prises ou qui sont déjà envisagées pour rouvrir à la France meurtrie les portes de l’avenir : épuration de nos administrations, parmi lesquelles se sont glissés trop de Français de fraîche date , répression de l’alcoolisme, qui était en train de détruire notre race ; encouragement à la famille, cellule essentielle de la société et de la patrie ; réforme de l’instruction publique, en vue de la ramener à sa fonction éducatrice et à son rôle national.

      Philippe Pétain, Appel du 13 août 1940

  • La contre-révolution pour tous
    http://authueil.org/?2014/02/03/2229-la-contre-revolution-pour-tous

    Le gouvernement prend acte du fait que la droite réac (que je ne confonds pas avec l’extrême-droite, même si les passerelles existent) pèse réellement quelque chose en France. On peut ne pas être d’accord avec leurs positions (c’est mon cas) et reconnaitre néanmoins qu’ils sont une force politique avec laquelle il faut compter. Que le mouvement soit, un an après les grandes manifestations contre le mariage pour tous, encore capable de mobiliser 80 000 personnes sur un épouvantail aussi peu crédible que la « théorie du genre », c’est un signe important. La droite réac est de retour en France, et ce n’est pas un épiphénomène, c’est un mouvement de fond, sans doute né il y a déjà quelques années, et qui risque encore de durer un peu.

    #réactionnaire

  • Contre Dieudonné, l’éditocrate Philippe Tesson rétablit la peine de mort !
    http://www.acrimed.org/article4251.html

    Mais que dire du silence quasi-complet qui a entouré l’appel au meurtre lancé par Philippe Tesson le 9 janvier sur Radio Classique, à propos de Dieudonné : « Il n’y a pas de pitié pour ça. Ce type, sa mort par exécution par un peloton de soldats me réjouirait profondément. Je peux aller jusque-là. Pour moi, c’est une bête immonde, donc on le supprime et c’est tout.(...) Je signe et je persiste. »

    #baltringue #réactionnaire

  • 2014/01/17 > BE Japon 676 > Exploration des processus cérébraux de réponse à la frustration

    http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/74875.htm

    Des chercheurs de l’Université d’Osaka et de l’Université de Kyoto ont publié dans le journal PLOS One les résultats d’une étude sur les comportements agressifs face à des situations contrariantes. Ils ont cherché à déterminer comment le cerveau des individus traite les différentes situations de frustration selon que les individus aient tendance à être extra-punitifs (punir l’environnement extérieur) ou auto-punitifs (se punir soit même).

    #frustrations #réactions

  • A propos de Stiegler (cf http://seenthis.net/messages/213006)
    Passé du braquage à l’amour de la loi (cf son récit bio : Passer à l’acte), #Stiegler est un ignoble gros con de repenti. Tout son baratin #philosophique si modasse - lui aussi, comme Finkelkraut, et bien que plus #technolâtre que technophile, est dans la déploration constante et le c’était mieux avant « civilisationnel »… - se présente comme une offre de service destinée à un capitalisme qu’il propose de rénover.

    #réaction #conseiller_du_prince #poubelles_de_l'histoire

    Par ailleurs, pour ce qui est d’un dépassement de l’opposition producteur/consommateur, c’est pas parce qu’ils en causent que c’est pour autant absurde ou idéologique. Marx analysait déjà la production en termes de consommation productive (et pas seulement de « demande » keynésienne, comme on le dira plus tard). Si on accorde quelque valeur analytique à la notion de capital fixe , on doit bien constater que, pas plus que le travail, ce dernier ne reste enfermé dans l’entreprise. Plutôt que se centrer sur « ’la #technique » on peut partir de la socialisation de la production (l’usine sociale) pour analyser dans ce contexte les techniques et les dispositifs, en tant que formes de contrôle de l’activité… Dans l’aveuglement général, l’absence d’horizon d’émancipation, il est légitime de prendre le risque de la myopie, et de chercher ce qui pourrait avoir un rôle central dans le devenir de nos sociétés. Sauf que la conscience du désastre (et le small is beautiful autarcique qui va souvent avec des survivalistes aux alternativistes) ne peut à elle seule servir de point d’appui.

    Bon, c’est encore trop vite dit et mal, grossier et fainéant, tant pis.

    • Ce gros con de repenti, comme tu dis, prêche la restauration de la libido du capital.... mission dévolue aux artistes bien sur. Et je suis sure qu’il se considère comme l’un d’eux et non comme un éhonté marchand d’art-gens.
      Et j’arrête là itou !

  • Et si la #fiction facilitait le passage à l’#action ?
    http://transportsdufutur.typepad.fr/blog/2013/11/et-si-la-fiction-facilitait-le-passage-%C3%A0-laction-.htm

    Les fictions participent à assouplir nos #imaginaires, à nous projeter, à faciliter la #création. Ces #futurs sont possibles car prolongeant des dynamiques actuelles, mais ils ne sont pas forcément souhaitables. Ces univers ont été conçus pour susciter la #réaction, soit pour faire qu’ils se réalisent, soit le contraire.

  • Apologie de l’#humour
    http://uneheuredepeine.tumblr.com/post/66774789648/apologie-de-lhumour

    « Parce que reconnaître que l’humour est une arme de domination, qu’il peut servir à écraser, à détruire, à exclure, à blesser, est la condition indispensable pour comprendre que l’humour est aussi une arme pour se libérer et s’émanciper. Si l’humour ne compte pas, alors l’humour ne peut pas aider ceux qui souffrent à se sentir mieux, il ne peut pas aider à mettre à bas la domination et le pouvoir, il ne peut pas redéployer les rapports de pouvoir pour montrer que d’autres sont possibles. Affirmer la (...)

    #f #t

  • Ousted General in Egypt Is Back, as Islamists’ Foe
    http://www.nytimes.com/2013/10/30/world/middleeast/ousted-general-in-egypt-is-back-as-islamists-foe.html

    A year after the ouster of President Hosni Mubarak, the man responsible for rooting out government corruption, Gen. Mohamed Farid el-Tohamy, faced a very public barrage of allegations that he had deliberately covered up years of cronyism and self-dealing.

    President Mohamed Morsi promptly fired the general, prosecutors opened an investigation, the news filled the papers and his career appeared to end in disgrace.

    But now the general is back, and more powerful than ever. His protégé and friend, Gen. Abdul-Fattah el-Sisi, ousted Mr. Morsi about four months ago, and virtually the first move by the new government was to rehabilitate General Tohamy and place him in charge of the general intelligence service, one of the most powerful positions in Egypt.

    #Egypte #réaction #junte_militaire

  • ppfff.. la chouannerie ne veut pas nous lâcher la grappe..

    L’école, nouveau terrain de bataille des anti-mariage pour tous

    http://www.20minutes.fr/article/1215449/ynews1215449?xtor=RSS-176

    « On ne va pas mettre des robes aux petits garçons ! », explique-t-on à la Mairie de Paris, dénonçant les « fantasmes » et les « outrances » du collectif. Le dispositif, qui va d’abord être testé dans dix crèches, a une visée « très pragmatique », selon la Ville : « Faire en sorte que filles et garçons aient les mêmes chances dans la vie ». « Ce n’est pas une expérimentation sur les enfants », assène la mairie, qui affirme par ailleurs ne se référer en aucun cas « à une quelconque théorie du genre ». « Il s’agit de déterminer quelles sont les pratiques éducatives pouvant être le ferment de l’inégalité fille/garçon, puis de former les personnels, en lien avec les parents. »

    #genre #sexisme #homophobie #réactionnaire #tea-party

  • On peut dire sans hésitation que le vrai fascisme, c’est le pouvoir de cette société de consommation

    Pier Paolo Pasolini

    http://www.dailymotion.com/video/xt5e47_pasolini-fascisme-et-societe-de-consommation_webcam


    Une excellente analyse par Max Leroy
    http://ragemag.fr/pasolini-et-le-fascisme-de-la-consommation-25786

    Le régime instauré par le Parti national fasciste était, à l’image de son Guide, bouffon, grotesque et obscène : quincailleries antiques, aigles en feuilles d’or, parades de carnaval et gestuelle pathétique d’un chef d’orchestre sans génie. Et #Pasolini d’estimer que les deux décennies de tyrannie n’eurent au final qu’un impact réduit sur le peuple italien : l’âme du pays n’en fut pas transformée dans ses profondeurs. « Les différentes #cultures particulières (#paysannes, #sous_prolétariennes, #ouvrières) continuaient imperturbablement à s’identifier à leurs modèles, car la répression se limitait à obtenir leur adhésion en paroles. » Le #consumérisme, qu’il identifiait donc à une nouvelle forme de #fascisme (en ce qu’il pénètre les cœurs du plus grand nombre et ravage durablement, sinon irrémédiablement, les #sociétés qui lui ouvrent les bras), se montra en réalité bien plus destructeur : « Aucun #centralisme_fasciste n’est parvenu à faire ce qu’a fait le centralisme de #la_société_de_consommation. Le fascisme proposait un #modèle #réactionnaire et monumental mais qui restait lettre morte. De nos jours, au contraire, l’adhésion aux modèles imposés par le centre est totale et inconditionnée. On renie les véritables modèles culturels. L’abjuration est accomplie. On peut donc affirmer que « la tolérance » de l’#idéologie_hédoniste voulue par le nouveau #pouvoir est la pire des #répressions de l’histoire humaine. »

    Sous couleur de #démocratie, de #pluralité, de tolérance et de bien-être, les #autorités #politiques, #inféodées aux #pouvoirs #marchands, ont édifié un système #totalitaire sans nul autre pareil. L’Histoire est facétieuse lorsqu’elle se rit des paradoxes : Mammon réalisa le rêve de Mussolini. En #uniformisant tout un peuple, le premier mena à bien les desseins les plus fous du second, qui ne sut ni ne put aplanir l’Italie sous les bottes d’un Empire. « Le fascisme, je tiens à le répéter, n’a pas même, au fond, été capable d’égratigner l’âme du peuple italien, tandis que le nouveau fascisme, grâce aux nouveaux moyens de #communication et d’#information (surtout, justement, la #télévision), l’a non seulement égratignée, mais encore lacérée, violée, souillée à jamais. »

    (...)

    L’ouvrage #Divertir pour #dominer (2010) a justement mis en relief « l’ampleur et la sophistication des procédés mis en œuvre par les #industries dites #culturelles pour forger les consciences aux valeurs de l’#hypercapitalisme » : #massification_des_désirs (via l’#endoctrinement_publicitaire), grégarisation sous couvert d’#individualisme, appauvrissement du #lien #social, #mimétisme collectif, #aliénation des #consciences… Ce #dressage généralisé est notamment rendu possible par la #télévision, que Pasolini percevait comme un instrument « #autoritaire et répressi[f] comme jamais aucun moyen d’information au monde ne l’a été » (à l’évidence, le téléviseur n’asservit pas en soi et il serait sans doute possible d’en faire un usage émancipateur s’il ne se trouvait pas « au service du Pouvoir et de l’#Argent »).

    (...)

    Le succès du #régime_consumériste tient en ce qu’il n’a pas recours aux matraques, chères aux gouvernements autocratiques (des monarchies à l’URSS), pour #dresser ses #domestiques. La mise au pas est assurée sans que le sang ne soit versé. #Servitude_volontaire, ou presque : le #capitalisme à la papa, #bourgeois et bedonnant, cigare d’une main et fouet de l’autre, sent la naphtaline ; le voici lifté et relooké, hype et in, cherchant à susciter partout le #désir de ses #sujets. « La fièvre de la #consommation est une fièvre d’obéissance à un ordre non énoncé », énonçait Pasolini en 1974. Un ordre qui, pour reprendre la formulation de Dufour, « réduit l’humanité à une collection d’individus calculateurs mus par leurs seuls intérêts rationnels et en concurrence sauvage les uns avec les autres » (Le Divin Marché) : les églises se sont vidées au profit des centres commerciaux, le salut individuel passe par les biens matériels et les peuples cèdent la place aux troupeaux…

    (...)

    Pasolini s’étonnait, dans ses Lettres luthériennes (sous-titrées Petit traité pédagogique), de l’absence de réactions des #communistes et des #antifascistes, au cours des années 60 et 70, face à l’#hégémonie_marchande et à la #standardisation de l’espèce humaine – #mutation_anthropologique à ses yeux historiquement unique. Cette évolution, que l’on prenait soin de nommer « développement », le répugnait tant qu’il alla jusqu’à utiliser, de façon polémique et nécessairement ambiguë, le terme de « génocide » afin de mettre en évidence le caractère criminel d’un tel #système #économique. Le torrent #ultralibéral et #productiviste charrie l’#éradication des #cultures, des modes de vie, des #particularismes et des #valeurs #millénaires, transformant ainsi les #humains en « #automates laids et stupides, adorateurs de fétiches ». Il signe la mise à mort du petit #peuple cher à l’#écrivain – ce peuple des faubourgs et des champs, des nippes reprisées et des mains râpées, ce peuple qu’il conviait à sa table, autour d’une rime ou d’un tournage.

    Bibliographie :

    –Les écrits corsaires (lecture indispensable) collection Champs-Flammarion

    –Les lettres luthériennes collection Points

    #Capitalisme #Libéralisme #Fascisme #Pier_Paolo_Pasolini #Livres #Vidéo #Italie

    • Je pense pas qu’on puisse dire que le consummérisme est une nouveau fascisme. Le pouvoir des industries culturelle est grand, et il peu être au service de différentes idéologies. Point. Il n’en reste pas moins que ce n’est pas l’hédonisme le coupable, ou le fait que les gens consomme (car ils ont des besoins, ou qu’on leu fait croire), mais bien, qu’il y a des gens qui empêche d’accéder a ce qu’on a besoin par d’autres moyens que la consommation (comme le partage du travail et de la production) et que des gens organise des besoins a partir d’une « bonne capacité » à gérer notre environnement en faveur de leurs intérêts.
      Je crains qu’il y est en fait bcp d’aspect réactionnaire dans ces confusions sur le « consummérisme ».

  • « Un petit garçon ramené du Cambodge »
    http://lmsi.net/Un-petit-garcon-ramene-du-Cambodge

    « Oui, dans les années 60 il y avait une télévision d’Etat qui était aux ordres de De Gaulle, mais il y avait ’Les Perses’ d’Eschyle à 20h30. Aujourd’hui le pouvoir est diffus, on a l’impression qu’il y a la liberté, il y a les syndicats les machins etcétéra etcétéra, et qu’est-ce que vous avez à 20h30 ? Un transexuel qui s’est fait opérer, qui vient d’épouser un petit garçon qu’il a ramené du Cambodge, et avec lequel il veut un enfant qui leur permettrait de faire hériter quelqu’un qui est mort et dont le sperme a été congelé. Est-ce que c’est mieux ?. »

    D’un autre côté, on savait déjà depuis un moment qu’au mieux, Onfray est un gros #réactionnaire

  • Entretien avec le philosophe Alain Brossat sur la question de la figure de l’étranger en France et le discours politique qui l’accompagne.
    http://www.lesinrocks.com/2013/07/17/actualite/la-france-a-peur-11409641

    Pourquoi la question de « l’étranger parmi nous » obsède-t-elle aujourd’hui, de manière démesurée, le discours politique ?

    #Alain_Brossat - Le geste philosophique dont je me sens proche s’attache davantage au « comment » qu’au « pourquoi », je veux dire aux causes ultimes ou à l’origine première des #objets ou #phénomènes sur lesquels nous travaillons. Dans ce #travail, je pars de ce #constat : d’une part, la question de l’#étranger, telle qu’elle est non seulement mise en #discours mais aussi mise en pratique par nos #gouvernants, est le domaine par excellence où les éléments de rationalité, les #stratégies, l’art de #gouverner, etc., sont constamment envahis et contaminés par les #fantasmagories. C’est, par opposition à « l’imagination au #pouvoir », le basculement et la fuite perpétuels dans l’#imaginaire, un imaginaire #réactif peuplé d’une multitude de #menaces disparates et de projections fantastiques sur les parois de la caverne du présent – le spectre du terrorisme islamique, l’insoutenable envahissement de nos cités par les #Roms, insupportables #parasites, etc.

    Un indice très sûr de cette dérive de la #politique de l’étranger de nos gouvernants dans les eaux de l’imaginaire #sécuritaire est son écart croissant avec les analyses produites par les corps de spécialistes disposant d’une expertise sur ces questions et incarnant, disons, un certain #principe de #réalité#démographes, #sociologues, #historiens, etc. Ce n’est pas par hasard que ceux qui inspirent les ministres de l’Intérieur en la matière (ceux-là mêmes qui donnent le la de la #politique de l’étranger réduite, symptomatiquement, aux conditions d’une politique de l’#immigration) sont des exaltés de la #défense #sociale repeints aux couleurs de la #criminologie comme Alain Bauer plutôt que des historiens ou des démographes respectés comme #Gérard_Noiriel ou #Hervé_Le_Bras… Ce que vous appelez la démesure en rapport avec cette question, c’est tout simplement pour moi le fait que le discours et les pratiques des gouvernants soient, en la matière, émancipés de toute prise en compte des éléments majeurs constitutifs du réel – voir la façon dont cette politique met en avant une supposée lutte contre l’ »immigration clandestine » et le « travail au noir » dont les promoteurs ne peuvent ignorer qu’ils constituent des éléments structurels dans des secteurs d’activité économique aussi importants que le #bâtiment, la #restauration, la #confection, etc.

    En quoi le sort réservé à l’étranger s’inscrit selon vous dans la longue histoire des persécutions liées au déploiement de l’Etat moderne ?

    Question essentielle à tous égards. Dans son cours au Collège de France intitulé « Il faut défendre la société », #Michel_Foucault énonce une thèse forte : le racisme, dit-il en substance, ce n’est pas en premier lieu une question d’#idéologie dévoyée, de mauvais héritage, de relations entre communautés virant à l’aigre, c’est une #technologie de pouvoir. Pour lui, le racisme devient le problème perpétuel de la politique moderne et une arme de destruction massive dès lors qu’il entre en composition dans les mécanismes de l’#Etat ; c’est qu’il est l’un des gestes décisifs par lesquels s’affirme la capacité de gouverner une #population, le geste consistant à fragmenter cette population, à produire et reconduire la coupure entre cette part des gouvernés qui a vocation à être placée sous le signe de la prise en charge de la vie et une autre, placée sous un signe de mort. Pour Foucault, ce partage (au sens de séparation) est un élément fondateur de l’exercice du pouvoir dans nos #sociétés ; il est très visible dans un temps où les massacres et le #travail #forcé accompagnent la #colonisation tandis qu’en métropole on installe le tout-à-l’égout dans les villes et on met en place la médecine sociale. Il est moins exposé aujourd’hui mais n’en demeure pas moins opérant en tant que matrice, opérateur fondamental du #biopouvoir. Comme l’a montré #Didier_Fassin dans un récent ouvrage, La Force de l’ordre, les #habitants des #quartiers #défavorisés sont soumis à un régime de police (celui qu’imposent les brigades anticriminalité) totalement différent de celui qui prévaut dans les #centres-villes ; la bavure policière, comme action homicide sans crime, telle qu’en font les frais en règle générale des sujets #postcoloniaux, est un autre exemple probant de la perpétuation de ce partage implacable entre cette part de la population (que j’appelle « l’#autochtone_imaginaire ») et cette autre qui se trouve exposée à cette violence du pouvoir dont l’abandon constitue la ligne d’horizon.

  • Un très long et argumenté article du #MAUSS de 2008, qui fait une vraie critique de certaines idées de la #droite non-libéral (#Alain-de-Benoist) lorsqu’elle s’approche de certaines idées de #gauche. Le tout à base de #Castoriadis.

    On remarquera l’absolue bonne foi de l’auteur, et sa prise en compte des réponses de de Benoist.

    La #Décroissance est-elle #réactionnaire ? | Revue du Mauss permanente
    http://www.journaldumauss.net/spip.php?page=imprimer&id_article=333

    À noter un paragraphe brûlant d’actualité :

    Comme je ne sais rien de ses pensées secrètes, et ne pratique pas ce que Dali nommait la « méthode paranoïaque-critique », je m’en tiens aux pensées formulées dans des textes, seul moyen d’établir si l’ouvrage dont je cherchais à rendre compte n’était qu’une entreprise de « récupération » - terme qui, bien souvent, n’exprime qu’un fantasme, décrit par Castoriadis, il y a quarante ans : « Celui qui a peur de la récupération est déjà récupéré. Récupéré dans son attitude, car bloqué. Récupéré dans sa mentalité la plus profonde, car cherchant des garanties contre la récupération et par là déjà pris dans le piège idéologique réactionnaire : la recherche d’un talisman, d’un fétiche anti-récupérateur. » (Mai 68, la Brèche).

    Les malheureux que dévore cette hantise ne se demandent plus si un livre peut leur apporter quelque chose, si ses thèses sont justes et bien argumentées, mais s’il est « dangereux », dès lors que son auteur serait infréquentable, « trouble » ou « ambigu ». Aussi bien, quand ils lisent un livre dangereux, c’est pour y repérer les traces, ou les stigmates, d’une perversité qu’ils pourront signaler à leurs propres lecteurs.

    • Sérieusement, vu le nombre croissant de gens de plusieurs bords complètement différents, ayant échangé récemment avec lui, sur ses idées actuelles (tout en étant pas d’accord), qui disent qu’il est effectivement de droite mais plus d’extrême droite... je n’en suis plus si sûr. Cela fait maintenant déjà des années qu’il a clairement exprimé des opinions non racistes, contre le nationalisme, contre toute forme de dictature et d’homme providentiel, contre le capitalisme, etc. Ce qui ne l’empêche évidemment pas d’avoir des idées de droite ! (par exemple une critique non-socialiste des Lumières), mais il renie désormais la majorité des choses qui composent le corpus idéologique de ce qu’on appelle l’extrême droite.

      As-tu lu l’article en question ? Parce que là, ta première réaction correspond mot pour mot à ce que critique Jean-Louis Prat en introduction de son article. Ce qui ne l’empêche pas d’argumenter contre les idées ensuite.

    • Je l’ai lu, et ce texte ne me convaincs en rien. DeBenoist a fait beaucoup de dégats au cours des années. Et ses revirements périphériques ne rattraperont pas ce temps passé à revigorer le socle théorique de l’extrême-droite. Par ailleurs, la contagion est une stratégie qu’on aurait appelé entrisme chez d’autres. Quitte à réfléchir, pourquoi ne pas chercher ailleurs les idées non alignées, que chez des anciens thuriféraires de l’apartheid et de l’OAS ? Et ce n’est pas comme si il avançait masqué, voir par exemple son hommage vibrant à Dominique Venner après son suicide. Je ne comprends pas cette propension à se compromettre dans des échanges ou analyses du type « il ne dit pas que des conneries » avec des auteurs ou polémistes de cette veine.

    • @supergeante : on est donc prévenu, on s’en méfiera donc, mais faut il donc le mettre « en quarantaine » ?
      Un mec qui a eu des idées d’extreme-droite est il pollué, contaminé, contagieux à vie ?
      Ne peut-il pas garder des copains fachos même si lui s’est éloigné des idées fachos ?
      Je n’arrive pas à comprendre la pertinence de la mise en place de "cordon sanitaire"autour de nous. J’y attribue même une des causes du déclin de notre rayonnement. A refuser de se frotter aux autres, à suspecter les traîtres, la duplicité, l’entrisme, ça oui on est resté purs, mais de plus en plus isolés... De moins en moins influents.

    • Ça me paraissait pourtant assez clair que le MAUSS n’est absolument pas en train (ni n’était) de « chercher ailleurs des idées non alignés », et encore moins dans le GRECE !

      Ils ont leur propre références intellectuelles, un peu beaucoup cohérentes quand même, et ils critiquent très clairement les idées de de Benoist, mais sans pour autant le traiter de facho.

      Je ne saisis pas ce qu’il y a d’ambigu dans leur position, ni surtout où est la compromission ! : les auteurs du MAUSS sont apparemment sûrs des valeurs qu’ils portent, ce qui ne les bloquent donc pas pour discuter intellectuellement avec des idées opposées si ça se présente.

      Ça fait répétition mais la phrase de Castoriadis citée est assez claire sur les intentions de Prat (qui ne sont donc pas de se compromettre) :

      Celui qui a peur de la récupération est déjà récupéré. Récupéré dans son attitude, car bloqué. Récupéré dans sa mentalité la plus profonde, car cherchant des garanties contre la récupération et par là déjà pris dans le piège idéologique réactionnaire : la recherche d’un talisman, d’un fétiche anti-récupérateur.

      Et moi non plus je ne cherche aucune idée intéressante dans Éléments. Merde à la fin !

    • Mais pour revenir à « Demain la décroissance », les idées de ce livre doivent être discutées, comme si nous ne savions pas qui les a émises

      Non. On ne doit pas faire ça. S’affranchir de l’histoire, et du contexte, pour considérer un texte, c’est une erreur grossière qui pourrait amener par exemple à considérer avec bienveillance un programme politique.

      Et sinon, rasta, tu peux bien t’énerver tant que tu veux, la question de @supergeante reste sans réponse :

      Je ne comprends pas cette propension à se compromettre dans des échanges ou analyses du type « il ne dit pas que des conneries » avec des auteurs ou polémistes de cette veine.

    • @baroug

      1) Mais tu parles de ça de manière complètement abstraite ! Après l’universalisme abstrait : l’anti-fascisme abstrait ! Sans jamais parler de propos concret ou d’écrits précis. En vrai, dans la réalité : où as-tu vu une quelconque bienveillance ou validation d’un programme politique de facho de la part de Serge Latouche, Alain Caillé, Paul Ariès, ou autre ? T’as confondu Serge Latouche et Serge Ayoub ? :D

      2) Pour la question : il n’y a pas de question puisque la phrase part déjà du principe qu’il y a compromission alors que je conteste ce postulat de départ. Faudrait déjà prouver que le MAUSS (pour cette affaire ci) s’est compromis en quoi que ce soit.

    • @fil

      Perso j’espère dépasser un jour l’anti-fascisme de pré-ado qui traite de facho un prof parce qu’il est de droite. Très clairement de Benoist est un intellectuel et universitaire de droite, avec un passé plus extrême, et le MAUSS a fort peu de choses en commun avec lui, ni moi, ni toi, ni grand monde ici. Et je ne dis pas qu’on doit tous se mettre à lire ça : il y a des gens qui ont du temps pour ça et dont c’est le métier, et qui ensuite arrive même à écrire des textes où ils précisent les points de divergences essentielles (comme ici avec la métaphysique de la Nature entre autre). Donc justement heureusement qu’il y a des gens de gauche qui ont le temps et le courage de faire ça.

      Perso je vois une différence entre lire et faire la critique précise d’un théoricien comme de Benoist, qui en plus est apparemment honnête, et appeler à discuter d’égal à égal avec un psychopathe comme Soral. Si tu brouilles ces différences, tu fais du confusionnisme aussi à mon avis.

    • Je réagissais simplement à

      Mais pour revenir à « Demain la décroissance », les idées de ce livre doivent être discutées, comme si nous ne savions pas qui les a émises

      Je n’ai jamais dit que Latouche ou Aries étaient soupçonnables de quoi que ce soit. Et loin de moi cette idée.
      Quand à la question, elle implique que la compromission se situe précisément dans le fait « d’avoir des échanges ou analyses du type « il ne dit pas que des conneries » avec des auteurs ou polémistes de cette veine. » La question est, compromission ou pas, pourquoi faire cela ?

    • Mais parce que c’est le principe même du débat intellectuel ! Ça sert à quoi de débattre uniquement avec des gens du même bord ? (ce qu’il faut faire aussi évidemment, mais pas que) Pour critiquer un livre ou une pensée en acceptant que l’autre réponde et que tu répondes à sa réponse, etc. Évidemment ça ne peut se faire qu’entre gens partageant un même langage, et étant à peu près honnêtes (je ne vois pas comment on peut débattre sérieusement avec un LePen ou un Soral). C’est quand même fou de finir par se poser la question de ça sert à quoi de débattre avec des gens qui n’ont pas du tout les mêmes idées.

    • « D’avoir des échanges ou analyses du type “il ne dit pas que des conneries” avec des auteurs ou polémistes de cette veine. » ça a un sens précis : il ne s’agit pas de n’importe quel échange ou de n’importe quelle analyse, mais de ceux qui amènent l’idée que l’interlocuteur a des idées valables que le reste, éventuellement nauséabond, de son corpus idéologique ne dément pas.
      Alain de Benoist n’est pas n’importe qui : que des types, fréquentables eux-mêmes, estiment qu’il « renie désormais la majorité des choses qui composent le corpus idéologique de ce qu’on appelle l’extrême droite » ne suffit pas à l’entériner. Le GRECE existe toujours, et toutes les évolutions que l’on voudra lui accorder ne le rendront jamais légitime… Je suis loin d’en être un spécialiste mais la dénonciation d’un « terrorisme intellectuel » de la gauche est un discours que le GRECE tient depuis sa création, et il me semble que de ce point de vue, toute éructation de son fondateur doit être entendue avec une extrême vigilance.

    • @rastapopoulos : En premier lieu, j’ai tenu à préciser que je ne suis pas d’accord avec le fait de dire que DeBenoist est juste de la droite non-libérale, comme tu l’as présenté. Il fait partie d’une des familles de l’extrême-droite, qui ne sont pas toutes racistes, ou toutes catholiques, royalistes, libérales puisque certaines tendances sont païennes, d’autres facistes, d’autres républicaines par exemple. L’extrême-droite est une famille politique traversée par différents courants dont chacun a une généalogie, des dissenssions et débats. C’est dans ce cadre que s’inscrit depuis toujours les théories de DeBenoist. On peut ergoter sur l’évolution de sa pensée, le fait qu’il se distingue de x ou de y sur tel aspect, ça ne change rien. Et ce n’est pas de l’antifacisme adolescent que de le dire. Fin du premier point.

      Que Prat ait le temps de réfuter des points particuliers de certaines positions de DeBenoist, qui profite de la montée du concept de biorégionalisme pour proposer sa version de la décroissance, grand bien lui fasse, au moins il ne fait pas juste, comme d’autres une critique élogieuse du bouquin de DB, comme des singes savants, c’est vrai. Sauf qu’ il le fait sous contrainte parce qu’il a été critiqué tout comme Latouche de s’intéresser un peu trop près à ce que fait le GRECE. Le vert est donc dans le fruit et Prat est dans la justification de ses choix, comme celui de ne pas inviter à son colloque de réels spécialistes à la fois de la critique du concept de biorégionalisme et de la pensée de la « nouvelle droite » qui seraient plus à même, sans circonvolutions expertes douteuses de tirer les choses au clair. C’est de ça dont il s’agit. Et les tournures réthoriques et les citations érudites qui consistent à d’avance disqualifier les critiques n’y changeront rien. Donc Prat ne me convaincs pas. Fin du second point.

      Pour finir, je dis aussi que ses précautions ne me convainquent pas car il y a aussi d’autres façons de critiquer ces concepts, puisque la tendance réactionnaire de l’écologie est présente chez d’autres auteurs et que ce concept de biorégionalisme est quelque chose qui mérite d’être discuté, afin de savoir ce que recouvre cette notion, au fond, et chez qui. En passer par la fréquentation du GRECE, en opérant ainsi un travail de respectabilisation du mouvement, sous prétexte qu’on trouve tel point interessant tout en précisant qu’on réfute le reste, est tout simplement pitoyable. End of story.

    • @baroug : justement si on avait écouté le GRECE plus tôt, on aurait effectivement pris conscience qu’on fait parfois preuve de « terrorisme intellectuel », qu’on manque d’humilité et je pense qu’on en paie aujourd’hui le prix, car on ne sait plus « convaincre ».

      @supergeante : le terme de « travail de respectabilisation du mouvement » que tu utilises illustre parfaitement notre divergence.
      Pour moi ce n’est pas à nous qu’il incombe de décerner des brevets de respectabilité ou des autorisations de bonnes fréquentations.
      Cette stratégie de diabolisation a montré ses limites : la gauche a perdu le combat idéologique, la population a basculé à droite, ouvrons les yeux !!!
      Combattons de toutes nos forces les idées des mecs d’en face, démontons leurs arguments, mettons leurs discours en pièces.. Mais arrêtons de les diaboliser. C’est tentant, mais je pense que cela révèle surtout qu’on a peur d’eux, on ne s’oppose pas efficacement à leur propagande et au final on perd du terrain...

    • @petit_ecran_de_fumee tu peux choisir de prendre la responsabilité de dédiaboliser ; le FN, qui aujourd’hui d’ailleurs a idéologiquement rejoint la Nouvelle droite sur de nombreux points, profite depuis des années de tentatives similaires.
      C’est précisément ce qui amène des gens respectables à devenir les petits copains de crapules notoires. Je le dis clairement : oui, j’ai peur de ces gens, peur qu’il prenne un ascendant irrémédiable sur nos mouvements déboussolés et éclatés. Il faut être bien orgueilleux pour croire pouvoir rentrer dans une relation « normale » avec des fascistes et que celle-ci ne brouillerait pas les cartes, pour penser qu’on est capable de leur opposer une rhétorique suffisante à les faire changer d’opinion quand ceux dont on parle sont des maîtres en la matière.

    • @baroug : oui je suis d’accord avec ton analyse. Et ça me rassure. Cela montre qu’on s’étripe sur des questions stratégiques et non idéologiques, sur des questions de perception (peur/pas peur) , d’estimation du danger.
      Je ne crois pas être orgueilleux, simplement il me semble qu’en face non seulement ils ne sont pas plus intelligents, ni malins que les autres, mais ils ne sont pas moins divisés et déboussolés que nous.

      Oui ils sont redoutables, et pour moi c’est une effet collectif, que je résumerai juste à un aspect : ils ont actuellement « le vent en poupe » contrairement à nous. L’analogie avec une confrontation sportive et frappante. On est sur la défensive. On ne pense plus que par rapport à eux, on ne bouge plus que par rapport à eux. Oublions les, et développons nos propres offensives (dis-je optimiste)

      La suprématie intellectuelle de la gauche, datant environ de mai 68 et tombée en 1989 à Berlin a laissé la place à celle de la droite.
      C’est un fait aujourd’hui la droite est décomplexée, la gauche est complexée. Y a des histoires de cycles, à nous de les perturber.

    • ils ne sont pas plus intelligents, ni malins que les autres

      Pas tous, évidemment, ça dépend de qui on parle. Mais si l’un des thuriféraires du dialogue pacifié, ici, veut aller discuter avec De Benoist par exemple, il se fera massacrer, ou pire.

    • Ça me fatigue tous ces gens qui veulent aller lire les petits marquis de l’extrême-droite. Ils ont épuisé toutes les bibliothèques de la pensée anarchiste, socialiste, écologiste, féministe, toute la sociologie et ont du temps à revendre ?

      C’est pour s’encanailler ?

      Quand je sais qui est quelqu’un -ou parfois ce qu’il est devenu-, je ne perds plus mon temps avec lui. Tellement d’autres manières de le faire.

      De Benoist est un facho de la pire espèce, celle qui ne se salit pas les mains. Depuis Éléments , sa stratégie a TOUJOURS été d’entretenir la confusion pour amener les gens discuter sur son terrain. On a plus de 40 ans de recul sur ses pratiques et ses tactiques.

  • #espionnage: «Les USA se transforment en Etat policier»
    http://fr.myeurop.info/2013/07/02/espionnage-les-usa-se-transforment-en-etat-policier-11334

    Christelle Granja

    Les #révélations sur l’espionnage américain ont provoqué un concert d’indignations en #Europe. Réelles ou feintes ? Pour Eric Denécé, directeur du centre français de recherche sur le #renseignement, « on se trompe de combat ». La mise sous écoute de la société "transformerait peu à peu #Washington en régime (...)

    #Parole_d'expert #INFO #Allemagne #France #Royaume-Uni #Union_européenne #Américains #Francois_Hollande #NSA #réactions #Sécurité #Snowden #UE