Les courbes du jour (nombre de décès quotidiens Italie, Espagne, France) :
Les courbes du jour (nombre de décès quotidiens Italie, Espagne, France) :
personnes en réanimation dans un état grave
30 mars : 5107 (+475)
31 mars : 5565 (+458)
01 avril : 6017 (+452)
02 avril : 6399 (+382)
Si on prend à la valeur 793 le début du #plateau italien, et qu’on est onze jours derrière, on y est, donc on commence à peine le plateau français...
C’est pas automatiquement prédictif, hein. On peut aussi se dire qu’on a commencé le confinement six jours plus tard. Ce qui fait qu’on pourrait espérer qu’on a un début de rupture de la progression exponentielle avec le pic à 365, et les « accidents » de la courbe française depuis une semaine. Mais vraiment c’est pas évident de « voir » dans des choses aussi humaines, et avec en plus un tel décalage entre le moment des contaminations et les décès qui s’ensuivent.
Si j’ajoute les États-Unis :
Pour le coup, aux États-Unis, on a une progression qui semble encore exponentielle.
Si je prends l’outil de @fil et que j’affiche les morts cumulés dans le monde entier, avec une échelle logarithmique :
Je constate que le progression est presque parfaitement logarithmique sur les 18 derniers jours, avec un doublement tous les six jours. C’est assez terrifiant.
(Avec toujours cette remarque : ça n’a pas valeur prédictive à moyen et long terme. Mais ça indique qu’on n’est pas encore dans la phase de contrôle de l’épidémie.)
@arno si dans ton graphique tu mets les États-Unis, il me semble qu’il faut ajouter la courbe Européenne.
Espagne, France, Italie ont des populations comparables. Les États-Unis devraient être comparés avec l’Europe.
Vu les discours ambiants, peut-être vaut-il mieux ajouter l’Allemagne et le Royaume Uni ?
En fait je ne tiens pas particulièrement à suivre les États-Unis :-) À l’origine je suis l’Italie et la France, parce que ce sont deux pays très similaires, qui ont utilisé des méthodes également très similaires, l’Italie précédant la France de plusieurs jours. J’ai ensuite ajouté l’Espagne, pour des raisons similaires, malgré une évolution à l’origine un peu plus rapide apparemment.
Les États-Unis, je ne sais pas si je vais surveiller plus que ça.
Pour les groupements de pays dans tous les sens, il faut passer par l’outil de Fil, qui te donnera énormément d’options facilement :
►https://observablehq.com/@fil/covid-19-derived-chart
@marielle : où trouves-tu les chiffres des « personnes en #réanimation dans un état grave » qui sont, peut-être, plus pertinents que ceux des #morts...
@dror : mais si on en est déjà au stade où l’on trie qui ira ou non (les plus vieux avec d’autres maladies chroniques) en réanimation, ce ne sera pas un chiffre plus pertinent que les décès, puisqu’on expédie du coup une partie des malades à la case « décès » sans passer par la case « réanimation ».
@sinehebdo sur Brèves de presse et par le point quotidien de Jérôme Salomon, directeur général de la Santé.
▻https://twitter.com/Brevesdepresse
il y a trois heures
🔴🇲🇫ALERTE - #Covid19 : 5.387 personnes sont mortes en France au sein des hôpitaux et des établissements sociaux et médico-sociaux, dont les Ehpad, [884] selon un bilan partiel du directeur général de Santé.
Pas mal en effet ce site :
▻https://dashboard.covid19.data.gouv.fr
On peut afficher les Cas confirmés, les #Hospitalisations, les #Réanimations, les #Décès à l’hôpital et les Retours à domicile...
La réa pédiatrique déborde à Necker, Buzyn envoie… l’Igas - Libération
▻https://www.liberation.fr/france/2019/12/05/la-rea-pediatrique-deborde-a-necker-buzyn-envoie-l-igas_1767559
Mais que diable ont-ils dans la tête ? La ministre de la #Santé, Agnès Buzyn, et ses services n’ont trouvé rien de mieux que de lancer une #enquête de l’Inspection générale des affaires sociales (Igas) sur l’hôpital Necker à Paris et son service de #réanimations pédiatriques. Il a été révélé, ces derniers jours, que faute de lits disponibles, les équipes de régulation du #Samu devaient envoyer les enfants à plusieurs centaines de kilomètres de Paris, comme à Reims, Lille ou Tours.
Dans le contexte de tension actuel, cette enquête est perçue comme un #affront. Au point que la quasi-totalité des chefs de service de l’hôpital Necker viennent d’écrire une lettre à la ministre. « L’actuelle épidémie de bronchiolite révèle à l’évidence les insuffisances d’une #structuration hospitalière pédiatrique à bout de souffle… Cette situation est d’abord inacceptable pour les familles concernées et les soignants qui prennent en charge ces enfants, écrivent-ils. Dans un récent courrier, vous nous transmettiez votre volonté d’apporter des actes concrets pour redonner à l’hôpital un avenir et des ambitions. Notre désarroi est grand quand nous apprenons que ces actes ne sont pas des lits ou des moyens supplémentaires, mais une enquête de l’Igas. » Ils martèlent leur « profonde incompréhension […] alors que l’ensemble des professionnels de santé s’épuisent à devoir choisir chaque jour les enfants prioritaires de ceux qui vont être qualifiés de moins prioritaires à leur détriment ».