• Le #capitalisme, ou l’humanité précipitée dans l’abîme.

    La Banque mondiale s’alarme de la dégradation de la conjoncture internationale et voit la #croissance mondiale ralentir à 2,1 % cette année.

    L’économiste en chef de la Banque mondiale est on ne peut plus explicite. Pour #Indermit_Gill, « l’économie mondiale est dans une position précaire ». La hausse généralisée des taux d’intérêt dans la foulée des resserrements monétaires de la Réserve fédérale américaine en est l’une des causes.

    Hormis dans les pays de l’Asie de l’Est et du Sud, la croissance ne sera pas assez forte pour éliminer la pauvreté et lutter contre les effets du #changement_climatique, avance la Banque mondiale

    .
    Comme si la croissance des profits de la classe capitaliste avait déjà servi à “éliminer la pauvreté et lutter contre les effets du changement climatique”…

    Aujourd’hui, les taux d’intérêt élevés ne freinent pas seulement la croissance des pays en développement, mais également l’investissement.

    Or les besoins de financement pour atteindre les objectifs de développement durable sont bien plus importants que même les projections les plus optimistes d’investissement privé, s’alarme la Banque.

    Pour ses nouvelles prévisions, l’institution multilatérale prévoit en effet un net ralentissement. La croissance mondiale devrait s’établir à seulement 2,1 % cette année contre 3,1 % en 2022.

    Bref, si vous attendez encore du système capitaliste des solutions contre le #réchauffement_climatique, c’est mort. Vous entendrez encore beaucoup de discours volontaristes, vous verrez encore des tas d’experts et de politiciens en conférence pour nous baratiner sur la #transition_écologique, mais sachez-le : cela ira de pire en pire, et bien pire que tout ce qu’on peut imaginer.

    Soit on carbonise le capitalisme, soit c’est lui qui nous incinèrera vivants.

    Récession étendue

    Il n’y a guère que la Chine dont le produit intérieur brut (PIB) devrait croître de 5,6 % cette année après 3 % l’an dernier qui voit un net rebond de son activité. Les Etats-Unis enregistreraient un maigre 1,1 % tandis que la zone euro parvient à peine à afficher une croissance de 0,4 %.

    Une solution pour Biden et sa classe sociale : une Troisième guerre mondiale.

    Pour les pays émergents, les déceptions sont à venir. Même l’Inde va ralentir avec une croissance de 6,3 % cette année après 7,2 % en 2022. L’Argentine (-2 %) comme la Russie (-0,2 %) seront en récession et le Brésil ne verra qu’une progression de 1,2 % de son PIB. « L’optimisme qui s’est manifesté avec la fin du confinement en Chine plus tôt cette année s’est avéré éphémère. Dans les pays émergents et en développement, en excluant la Chine, une récession prononcée est en cours. La croissance devrait ralentir à 2,9 % en 2023, contre 4,1 % en 2022 », avance Indermit Gill en préambule du rapport de la Banque.

    Pour cette dernière, jusqu’à présent, la plupart des pays émergents et en développement n’avaient subi que « des dommages limités » dus aux récentes turbulences bancaires dans les pays industrialisés (faillites bancaires aux Etats-Unis, chute de Credit Suisse). Mais « ils naviguent maintenant dans des eaux dangereuses ». La succession des crises depuis plusieurs années (pandémie de Covid-19, invasion russe de l’Ukraine, #hausse_des_taux_d'intérêt) a généré « des revers durables au développement des #pays_émergents et en développement. Cela persistera dans un avenir prévisible », écrit la Banque. Cette dernière observe en particulier une hausse des rendements payés par ces pays. Pis, environ un quart de ces pays ont perdu l’accès aux marchés obligataires internationaux.

    Le surendettement inquiète

    « D e nombreuses économies en #développement ont du mal à faire face à une faible croissance, à une #inflation constamment élevée et à des niveaux d’#endettement record », souligne Ayhan Kose, économiste en chef adjoint de la Banque mondiale.

    Pour les pays les plus fragiles, la situation est désespérée. La hausse des taux d’intérêt a détérioré leur situation budgétaire au cours de la dernière décennie. La dette publique s’y élève désormais en moyenne à environ 70 % du PIB. Les paiements d’intérêts engloutissent une part croissante des maigres recettes publiques. La #Banque_mondiale recense ainsi 14 pays en situation de surendettement ou présentant un risque élevé de #surendettement.

    (Les Échos)

  • La forêt française, un puits de carbone en péril
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2023/06/06/la-foret-francaise-un-puits-de-carbone-en-peril_6176474_3244.html

    La capacité de stockage du CO₂ par les écosystèmes forestiers a été divisée par deux en dix ans. Une tendance inquiétante alors que la France doit réviser sa stratégie visant à atteindre la neutralité carbone.


    Une photographie aérienne par infrarouge couleur (IRC) d’une forêt dans le département de la Marne, en 2022, qui donne à l’Institut national de l’information géographique et forestière des indications relatives à la végétation arborée. IGN 2022

    Et si la forêt française n’absorbait plus de CO₂ ? Et si, au lieu de constituer un précieux puits de carbone, elle contribuait elle aussi à réchauffer le climat ? Cette perspective inquiétante n’est pas aussi irréaliste qu’elle en a l’air. La tendance est en effet clairement à la baisse : la forêt française absorbe deux fois moins de carbone qu’il y a une décennie. Alors que le gouvernement doit publier, d’ici à l’été, les grandes lignes de la troisième édition de sa feuille de route visant à atteindre la neutralité carbone en 2050, cette diminution du puits de carbone forestier est un enjeu majeur.

    Lundi 5 juin, à l’occasion de la publication d’un inventaire des émissions des gaz à effet de serre, les ministères de la transition écologique et énergétique ont pointé « la situation préoccupante » du secteur des terres et forêts.

    Une absorption en nette diminution

    Selon les dernières données officielles, la forêt française a absorbé, en 2021, 31,2 millions de tonnes équivalent CO₂ (Mt CO₂ éq), soit environ 7,5 % des émissions nationales. Mais c’est deux fois moins que dix ans plus tôt (57,7 Mt CO₂ éq). Et depuis 1990, hors tempêtes, ce chiffre n’a été plus faible qu’à une seule reprise, en 2019 (– 30,1 Mt CO₂ éq). Le Haut conseil pour le climat est l’un des premiers organismes à s’être alarmé, dans son rapport de juin 2022, de la « dégradation significative de la capacité des forêts à capter du carbone », qui restent malgré tout le principal puits naturel du pays.
    https://justpaste.it/9yoo9

    #Sécheresse #réchauffement_climatique #forêt #carbone #puit_de_carbone #climat

  • #renault sort un nouveau #SUV baptisé Rafale
    http://carfree.fr/index.php/2023/05/17/renault-sort-un-nouveau-suv-baptise-rafale

    Les dernières données pour 2022 montrent que le #climat européen est toujours plus chaud, sec et ensoleillé. C’est pourquoi, le constructeur Renault annonce en fanfare la sortie d’un nouveau SUV Lire la suite...

    #Destruction_de_la_planète #Fin_de_l'automobile #Réchauffement_climatique #4x4 #avions

    • Rappelons que le journaliste américain James Howard Kunstler prédisait dès 2008 que les gens de la classe moyenne conservatrice, celle des lotissements périurbains et de la multimotorisation, seraient prêts à élire des psychopathes au pouvoir si le pétrole venait à manquer ou devenait trop cher. On pourrait étendre l’analyse aux inquiétudes concernant le réchauffement climatique dont cette classe sociale littéralement accro au pétrole ne veut probablement rien savoir.

      Depuis quelques années, force est de constater que le réchauffement climatique est accompagné par des mouvements autoritaires qui dénient ce phénomène et nourrissent de puissants élans racistes et misogynes. Plutôt que de considérer de manière séparée chacun de ces trois types de ressentiments différents, Cara Daggett propose d‘approcher leurs combinaisons à travers le concept de #pétro-masculinité

      Une variante du concept de beauf, je suppose.

      Il y a quelques années, un autre concept était apparu, mais que j’ai malheureusement complètement oublié, et qui désignait ces sales types qui non seulement polluaient sans modération et se comportaient en vrais connards alpha, mais revendiquaient leur droit de le faire avec fierté — sans complexe. Vous vous rappelez ? C’était un terme tiré d’un autre, celui-ci positif en revanche (je crois)…

  • Les incertitudes du GIEC
    https://laviedesidees.fr/Les-incertitudes-du-GIEC

    Climatologue, Hervé Douville explique en quoi consiste le travail du GIEC, quelles sont ses certitudes - le #réchauffement_climatique et ses causes anthropiques - mais aussi la difficulté à travailler sur des modèles prévisionnels en vue de préparer l’avenir. Loin d’être un frein, ces incertitudes doivent servir de leviers pour l’action. Cet entretien s’inscrit dans le cadre du cycle de conférences organisé par Dario Mantovani au Collège de France, Lire les rapports du GIEC pour comprendre le monde qui (...) #Entretiens

    / #science, réchauffement climatique, #avenir, #Sciences

  • Sécheresse en Espagne : des paroissiens défilent pour convoquer la pluie

    Pour la première fois depuis 1949, des catholiques ont défilé dans le sud de l’Espagne pour implorer le retour de la pluie. Environ 60 % des terres agricoles espagnoles sont actuellement « asphyxiées » par le manque de précipitations.

    https://www.liberation.fr/environnement/climat/secheresse-en-espagne-des-paroissiens-defilent-pour-convoquer-la-pluie-20

  • Nécro(techno)logie : Claude Lorius n’a rien vu en Antarctique
    https://www.piecesetmaindoeuvre.com/spip.php?article1831

    Toujours en librairie : Le Règne machinal (la crise sanitaire et au-delà). Voir ici

    Le glaciologue Claude Lorius est mort le 21 mars. Nous ne sommes pas du genre à gifler les cadavres, comme le firent les surréalistes à la mort d’Anatole France en 1924. Quoique la main vous démange à la lecture de la presse éplorée. Le Figaro salue le « pionnier de la climatologie moderne », Le Daubé le « lanceur d’alerte précoce », Libération le « géant des glaces », Le Monde le « héros légendaire ». Qu’a donc fait Claude Lorius (à part mourir) pour mériter de telles louanges ? Il a établi, en 1987, le lien entre la teneur en gaz à effet de serre dans l’atmosphère et l’évolution climatique. D’un point de vue scientifique, s’entend. Ses études ont vérifié les observations des montagnards : « ils ont détraqué les saisons ». Ce (...)

    #Nécrotechnologies
    https://www.piecesetmaindoeuvre.com/IMG/pdf/lorius_n_a_rien_vu.pdf

    • Lorius prétend nous livrer la cause du désastre en reprenant le terme d’Anthropocène, forgé au début des années 80 par le biologiste Eugène Stoermer. Celui-ci le popularise en 2002 dans un article de Nature corédigé avec Paul Crutzen, prix Nobel de Chimie 1995. Pardon de rabâcher, mais les nécrologies servent aussi à ça. Stoermer et Crutzen ne font pas remonter les causes du bouleversement géo-climatique à l’apparition de l’anthropos – à « l’ère des humains », comme le prétend Lorius - voici trois millions d’années, ni même à l’émergence du capitalisme. Ils situent le début de cette ère en 1784, année du perfectionnement de la machine à vapeur11 . C’est-à-dire le début de l’usage des énergies fossiles : la révolution thermo-industrielle. Leur terme englobant d’Anthropocène est abusif et commode pour dissimuler la vraie rupture, celle du Technocène. La société industrielle, motorisée par les progrès technoscientifiques, a détruit les équilibres climatiques et écologiques. Point.

      […]

      Remonter à la racine des maux signifie regarder en arrière. Les causes, par définition, sont dans le passé. Lorius le savait bien, qui lisait dans ses carottes de glaces polaires les différentes étapes des dégâts industriels sur notre biotope. Mais ses conclusions, 30 ans plus tard, étaient celles d’un aveugle : « Comment encourager la croissance qui est nécessaire, en respectant l’environnement ?14 »
      La croissance de quoi ? Des températures ? Du niveau des mers ? De la sécheresse ? Bref, Lorius n’avait rien vu dans l’Antarctique. C’était bien la peine d’aller si loin et de brûler tant de kérosène.
      Il est trop tard pour les glaciers. Et pour nous, simples anthropoïdes ?

      #anthropocène #capitalocène #technocène #climat #réchauffement_climatique #écologie #technocratie #Grenoble #science #recherche #Claude_Lorius #glaciers

    • Finalement, les héros légendaires sont des scientifiques comme les autres.

      Oui, et la connaissance de la nature ne garantit pas d’avoir des idées politiques particulièrement intéressantes.

      Qu’a donc fait Claude Lorius (à part mourir) pour mériter de telles louanges ? Il a établi, en 1987, le lien entre la teneur en gaz à effet de serre dans l’atmosphère et l’évolution climatique. D’un point de vue scientifique, s’entend. Ses études ont vérifié les observations des montagnards : « ils ont détraqué les saisons ». Ce que chacun constatait en levant le nez,

      D’un point de vue scientifique… Quel autre point de vue y aurait-il ? Le montagnard qui lève son nez a-t-il accès à des centaines de milliers d’années d’évolution du climat ? Renifle-t-il des concentrations de co2 ? Sa peau sent-elle des augmentations moyennes de température sur le globe ? Ses oreilles détectent-elles des changements d’orbite de la Terre ?

  • En France, des nappes phréatiques quasiment vides et toujours une agriculture intensive dédiée à une plante tropicale (le maïs).

    Ou de la rationalité du capitalisme en matière agricole.

    LE GOUVERNEMENT n’a pas fini de patauger dans les bassines. La dernière manif antimégabassines, qui a eu lieu ce week-end dans les Deux-Sèvres, a de nouveau fait le plein, avec près de 8 000 opposants remontés comme des coucous.

    L’occasion de se pencher sur le grand siphonnage de la flotte en France. Première surprise avec 3,5 milliards de mètres cubes pompés tous les ans dans les #nappes_phréatiques et les cours d’eau, nos agriculteurs sont parmi les moins assoiffés. Comptez 6 milliards de mètres cubes annuels pour l’eau potable et 15 milliards de mètres cubes soit la moitié du volume global siphonné chaque année rien que pour refroidir les centrales électriques. Tout irait donc pour le mieux dans les champs sans le #réchauffement_climatique. Selon les dernières projections des climatologues, le thermomètre va grimper particulièrement fort dans l’Hexagone, avec 4 °C de plus à la fin du siècle. De quoi s’éponger le front, vu qu’un degré supplémentaire c’est 7 % de flotte en plus dans l’atmosphère, ce qui fait autant d’eau en moins en surface et en sous-sol. Un gros pépin à venir pour les 10 % des terres cultivées qui ont besoin d’être irriguées à gogo, comme les grandes #cultures_intensives de #céréales, d’oléagineux et de protéagineux. De toutes ces plantes boit-sans-soif, la pire est le maïs, qui a besoin d’ eau en été, au plus mauvais moment. D’où la solution magique des mégabassines, prônée par la #FNSEA, syndicat agricole chantre du productivisme, avec le soutien du gou vernement. De gigantesques trous, dont la surface peut atteindre jusqu’à 8 ha, creusés dans les champs pour stocker l’eau pompée l’hiver dans les nappes phréatiques. Ces « réserves de substitution », comme on les appelle également, sont financées à 70 % par de l’argent public.

    Dans les Deux-Sèvres, la moitié de l’eau des deux #mégabassines prévues devrait ainsi servir a arroser le maïs. Et ce bien que le dé partement affiche des précipitations en moyenne deux fois inférieures à celles enregistrées dans le reste du pays. Comme le pointe un ingénieur agronome, « pour garder notre rang de premier producteur européen de maïs, dont on exporte 38 % de la production, on s’entête sur une culture inadaptée au #changement_climatique, alors que dans le même temps on importe 28 % de nos légumes et 71 % de nos fruits ». Les mauvaises langues écolos diront que c’est (méga)aberrant.

    (Le Canard Enchaîné)

    #agriculture #capitalisme

  • Nous sommes au bord du précipice
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2023/03/20/le-rapport-de-synthese-du-giec-un-guide-pratique-pour-desamorcer-la-bombe-a-

    Je vous donne directement le scenario catastrophe prévu (« le très émetteur ») — ce qui arrivera donc : la température mondiale s’élèvera, lors de la période 2081-2100 de 2,5 à 4,4 °C « en cas de poursuite des politiques actuelles ».

    La poursuite des émissions entraînera des perturbations plus importantes du cycle de l’eau, une accélération de la débâcle des glaces, de l’#acidification et de la #désoxygénation des #océans, des baisses de #productions_agricoles, ainsi qu’une moindre efficacité des puits de carbone (forêts, océans, etc.), qui absorbent actuellement la moitié des #émissions_de_CO2. Avec, à la clé, encore davantage de #mortalité, de pénuries, de pauvreté, de famines ou de conflits. Ces impacts seront non seulement « de plus en plus complexes à gérer », mais ils se produiront souvent simultanément, avec parfois des conséquences « en cascade » d’une région à l’autre.

    Certains changements sont irréversibles. L’#élévation_du_niveau_des_mers va par exemple se poursuivre pendant des siècles ou des millénaires, sous l’effet de leur réchauffement et de la #fonte_des_calottes_glaciaires, qui vont également perdurer sur des échelles de temps très longues.

    Il ne reste que ça d’essentiel une fois retirées les passages utiles sur les causes et les implorations inutiles à destination des agents politiques du capitalisme mondiale, du genre (jeu : trouvez l’intrus — attention, c’est difficile) :

    Pourtant, l’humanité peut encore reculer et éviter le grand saut.

    … cependant, le Père Noël existe.

    … il reste une chance de limiter le réchauffement planétaire à 1,5 °C par rapport à la période préindustrielle.

    … on peut freiner le désastre

    La fenêtre pour éviter les pires effets de la #crise_climatique « se ferme rapidement », mais on peut encore s’y faufiler…

    … les chances de limiter le #réchauffement à 1,5 °C, à condition d’un sursaut international…

    Tous les pays doivent « appuyer immédiatement sur l’accélérateur », résume #Antonio_Guterres, qui demande aux économies développées d’avancer l’atteinte de la neutralité carbone au plus vite…

    La seule solution est entre les mains des producteurs eux-mêmes — la classe des travailleurs. Tous les discours nous enjoignant d’espérer des États aux ordres des possédants, les véritables prédateurs, ne sont sur des diversions mortifères.

    #GIEC #rapport #capitalisme #capitaloscène #réchauffement_climatique #catastrophes #désastre_climatique

  • Haute mer : un traité entre pirates

    https://journal.lutte-ouvriere.org/2023/03/08/haute-mer-un-traite-entre-pirates_540010.html

    Samedi 4 mars, un #traité de #protection_de_la_haute_mer a été signé sous l’égide de l’#ONU. Après quinze ans de négociations et alors que le #changement_climatique et la #pollution des océans deviennent toujours plus inquiétants, les représentants des grandes puissances comme ceux des #ONG y ont vu un pas en avant décisif pour la #protection_du_climat, de la #biodiversité et de la planète.

    On peut évidemment douter que l’ONU protégera plus la #haute_mer, soit 60 % de la surface de la planète, qu’elle ne protège la paix et les peuples. La pollution de l’océan et son #réchauffement viennent de l’activité humaine terrestre, régie par la course au profit, face à laquelle l’ONU n’a que des phrases, et encore, à proposer.

    Le traité envisage de transformer un tiers des #océans en #Aires_maritimes_protégées (#AMP), ce qui en ferait des sanctuaires de biodiversité d’où toute activité humaine serait proscrite. Or les AMP existent déjà dans des zones sous contrôle étatique et sont au mieux un affichage politique ou touristique, au pire une privatisation de l’océan. Ainsi, la mer d’Iroise, bordant le Finistère, est une zone protégée dans laquelle des algues vertes reviennent chaque année, sans qu’aucune mesure sérieuse ne soit prise. La Grande-Bretagne quant à elle a transformé en 2010 l’#archipel_des_Chagos, dans l’océan Indien, en AMP, y interdisant toute activité humaine… sauf celle de la #base_militaire américaine de #Diego_Garcia, avec ses milliers d’hommes, ses navires de guerre, ses bombardiers et jusqu’à sa prison secrète. La France a institué en 2016 une AMP de 2500 km² autour de l’#île_de_Clipperton dans le #Pacifique. Elle est entourée d’une zone de 4,5 millions de km² dédiée à la recherche de nodules polymétalliques, la zone où on peut polluer est donc près de 2 000 fois plus étendue que la zone dite protégée.

    La concurrence entre les grandes puissances et les entreprises privées qu’elles représentent compte bien plus que la protection de la nature. Les fosses océaniques recèlent en effet des espèces vivantes dont la découverte donne lieu à des brevets en #chimie, #biologie et même en cosmétique. Le traité indique simplement que 1 % du profit tiré de l’#exploitation de ces #brevets, qui ne peut être le fait que de grands groupes capitalistes occidentaux, devra revenir aux pays pauvres. Quant aux #métaux_rares qui reposent au fond des mers, on commence déjà à aller les chercher. 14 tonnes de #nodules_polymétalliques ont été extraites en décembre, par plus de 4 000 mètres de fond, dans la zone de Clipperton. L’impact de cette opération sur l’#environnement est inconnu à ce jour, celui d’une éventuelle exploitation industrielle encore plus. Quoi qu’en disent les scientifiques, elle risque pourtant d’être lancée et l’#Autorité_internationale_des_fonds_marins doit en décider avant la fin de l’année. L’ONG américaine très influente #Pew_Charitable_Trusts, en pointe dans la constitution d’AMP, se contente de demander qu’un tiers des fonds soient épargnés. C’est à de telles ONG, étroitement liées au grand patronat et aux États, que seront confiées les AMP si elles voient le jour.

    Tous les pays impérialistes sont aux aguets. Ainsi, le Sénat français, qui visiblement ne s’emploie pas seulement à démolir les retraites, a commandé en 2022 un rapport à ce sujet. Il conclut que l’exploitation des #fonds_marins peut rapporter gros et qu’en conséquence l’État doit prendre les mesures administratives, financières et diplomatiques permettant à la cinquantaine de sociétés françaises intéressées de ramasser le pactole. Le rapport enrobe bien sûr tout cela de considérations écologiques, mais recommande que dorénavant la #Marine_nationale soit plus présente sur les zones concernées et que ses frégates soient équipées de drones sous-marins capables de travailler en grande profondeur.

    En fait de #protection de la nature, les États impérialistes préparent des Aires maritimes protégées de la #concurrence, par la force des armes s’il le faut.

    #impérialisme #réchauffement_climatique

  • Un blé destiné aux terres arides mis au point par des scientifiques.
    http://www.argotheme.com/organecyberpresse/spip.php?article4438

    Des pays fortement peuplés, comme l’Inde, le Pakistan, le Mexique, le Brésil ou Bolivie ainsi que ceux d’Afrique ou bien du Moyen-Orient sont de grands consommateurs de farine de blé. Avec la crise climatique leur production devait de blé devait disparaitre et à moindre risque diminuer, voilà qu’advient cette réalisation scientifique qui a déjà été déjà effectué des essais... Ecologie, environnement, #Réchauffement_climatique

    / #Ecologie,_environnement,_nature,_animaux, Sciences & Savoir, économie , Réchauffement climatique

    #Ecologie,environnement,_réchauffement_climatique #Sciences_&_Savoir #économie_

  • « L’origine humaine du #réchauffement fait officiellement consensus depuis au moins 15 ans » | CNRS Le journal
    https://lejournal.cnrs.fr/articles/lorigine-humaine-du-rechauffement-fait-officiellement-consensus-depui

    À l’occasion de la parution prochaine de la synthèse du sixième rapport d’évaluation du #Giec, Hélène Guillemot, historienne des sciences, retrace l’évolution des connaissances sur le climat depuis le XIXe siècle et la manière dont se sont forgées les certitudes sur le dérèglement en cours.

  • Wall Street Consensus a la Française | Phenomenal World
    https://www.phenomenalworld.org/analysis/wall-street-consensus-a-la-francaise

    By Daniela Gabor & Ndongo Samba Sylla. In Libreville, the One Planet Summit presented its three-pillar strategy for forest protection: unlocking innovative sources of funding via (voluntary) nature markets, fostering sustainable value chains, and promoting scientific cooperation on rainforests. It is in the first pillar—promoting biodiversity-positive carbon credits and nature certificates—that Macron’s African agenda reveals itself for what it is: the French arm of the Wall Street Consensus, the derisking-as-development paradigm. In partnership with a choir of derisking evangelists that includes multilateral development banks like the World Bank, conservationists, philanthropists like the Bezos Earth Fund, lobby organizations like Nature Finance, and (French) financiers like Meridiam and Mirova, Macron is promising delivery from deforestation, biodiversity loss, and even sustained fossil fuel consumption. His plan aims to meet these ambitions through innovative market instruments that promote private investment in nature, turning it into an asset class in an ‘investability’ partnership with the state.

    #Afrique #France #Gabon #One_Planet_Summit #Financiarisation #Environnement #Réchauffement_climatique #Crédits_carbone #Marché

  • Gabon’s rainforest carbon credits set a dangerous precedent that could worsen climate change - Rainforest Foundation UK

    As world leaders including Emmanuel Macron gather in Libreville for the ‘One Forest Summit’, convened jointly by the governments of Gabon and France, a new investigation by the Rainforest Foundation UK has found that the recent issue by Gabon of more than 90 million carbon credits for supposedly saving its forests are likely worthless.

    #Afrique #Gabon #Forêt #Réchauffement_climatique #Crédits_carbone

  • Escalade de métal lourd
    http://carfree.fr/index.php/2023/03/01/escalade-de-metal-lourd

    Un article récent du journal Le Monde fait état de l’inflation galopante du nombre et de la taille des #SUV (sport utility vehicles) sur la voie publique et de la Lire la suite...

    #Destruction_de_la_planète #Fin_de_l'automobile #Insécurité_routière #Pollution_automobile #Réchauffement_climatique #4x4 #action_directe #actions #critique #dégonflisme

  • El Niño : un retour qui inquiète. Les prévisionnistes anticipent de nouveaux #records_de_chaleur sur la planète.

    El Niño est de retour. Après trois ans d’absence, cette anomalie météorologique s’apprête à souffler les températures les plus élevées enregistrées sur Terre depuis l’ère préindustrielle, anticipent les prévisionnistes du Met Office britannique. « La température moyenne mondiale pour 2023 devrait se situer entre 1,08 °C et 1,32 °C (avec une estimation centrale de 1,20 °C) au-dessus de la moyenne observée depuis un siècle », rapporte Nick Dunstone, qui a dirigé cette étude notée avec un degré de certitude de 66 %. Si ces prévisions se confirment, les #catastrophes climatiques pourraient connaître leur apogée avec notamment « des vagues de chaleur sans précédent ». […]

    Le retour d’#El_Niño tombe au plus mauvais moment car les scientifiques craignent qu’il se conjugue avec le ralentissement brutal du #Gulf_Stream, un des principaux moteurs de régulation climatique. Une étude du Potsdam Institute for Climate Impact Research, publiée en 2021, s’est alarmée du possible effondrement de ce système. […]

    « Nos résultats confortent l’hypothèse que le déclin de l’#AMOC (’#Atlantic_meridional_overturning_circulation ’) n’est pas juste une fluctuation ou une réponse linéaire à l’augmentation des températures, mais signifie plutôt que l’on s’approche d’un seuil critique après lequel le système de circulation de l’eau peut s’effondrer », estime Stefan Rahmstorf qui a dirigé cette étude. […]

    Ce dérèglement est sans doute le fruit d’un emballement diabolique. Avec le réchauffement planétaire, la fonte des grands glaciers s’accélère. « L’apport d’eau douce du Groenland et la hausse des #précipitations dans cette région diluent l’eau de mer et grippent le système », explique Stefan Rahmstorf. En analysant des carottes sédimentaires collectées dans le golfe de Guinée, une équipe de paléoclimatologues a pu reconstituer un épisode similaire qui s’est produit sur terre il y a 125.000 ans. « La cascade d’effets que nous avons mis en lumière augure le pire ». […]

    « Ce changement conduira probablement à ce que la #température_mondiale en 2023 soit plus chaude qu’en 2022 ». […]

    Les conséquences pourraient être dévastatrices : assèchement de la #forêt_amazonienne, fournaise en Australie et aux Etats-Unis, #hiver plus intense au nord de l’Europe, déluges au Sud, accélération des émissions de méthane…

    (Les Échos)

    #réchauffement_climatique

  • #Crise_climatique : renverser le #capitalisme pour offrir un avenir à l’humanité | lutte de classe n°199 - mai 2019
    https://mensuel.lutte-ouvriere.org/2019/04/21/crise-climatique-renverser-le-capitalisme-pour-offrir-un-ave

    Le #réchauffement_climatique : un révélateur de l’irresponsabilité du capitalisme | #conférenceLO #archiveLO (Cercle Léon Trotsky, 23 décembre 2015 n°143)
    https://www.lutte-ouvriere.org/publications/brochures/le-rechauffement-climatique-un-revelateur-de-lirresponsabilite-du-ca

    Sommaire

    Une préoccupation fondamentale du #marxisme
    – La machine climatique
    – Les facteurs du #climat ont beaucoup changé au cours du lointain passé de la Terre
    – Les changements climatiques des trois derniers millions d’années

    Les changements depuis la #révolution_industrielle
    – Les conséquences actuelles du réchauffement
    – Canicules et sécheresses
    – Quel futur peut-on prévoir ?

    Vingt-trois ans de grands-messes internationales... pour accoucher du #protocole_de_Kyoto
    – Un protocole qui n’impose rien aux grands trusts
    – La conférence de Paris (#COP21)
    – Un sous-investissement général
    – L’épineuse question de l’#énergie
    – La démarche des grands groupes  : faire financer les futurs investissements par la collectivité et les consommateurs
    – « Chacun peut faire un petit geste »  ou  comment exonérer les responsabilités du capitalisme
    – La multiplication des déplacements inutiles de #marchandises
    – Le #transport routier encouragé par les gouvernements
    – Rationaliser les échanges et les déplacements de marchandises

    Le #communisme est aussi l’avenir de l’#écologie

  • Taxer les plus #riches permettrait à la fois de lutter contre le #réchauffement climatique et de réduire la pauvreté, assure une étude
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2023/01/31/climat-taxer-les-plus-riches-permettrait-a-la-fois-de-lutter-contre-le-recha

    « Le changement climatique est en réalité une grande défaillance de marché », avance Lucas Chancel. Le rapport suggère la création d’une taxe surnommée « 1,5 % pour 1,5 °C », qui taxerait à hauteur de 1,5 % le patrimoine des millionnaires gagnant plus de 100 millions de dollars par an (soit 0,001 % de la population mondiale). Les recettes estimées se chiffrent à 295 milliards de dollars par an, ce qui correspond aux besoins pour limiter les impacts du changement climatique.

    Taxer les plus riches permettrait à la fois de lutter contre le réchauffement climatique et de réduire la pauvreté, assure une étude
    Selon une étude du Laboratoire sur les inégalités mondiales, le 1 % le plus riche de la population de la planète génère plus de rejets carbonés que la moitié la plus pauvre.

    Par Audrey Garric
    Publié aujourd’hui à 06h01, mis à jour à 10h29

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    https://www.lemonde.fr/planete/article/2023/01/31/climat-taxer-les-plus-riches-permettrait-a-la-fois-de-lutter-contre-le-recha

    La crise climatique est profondément une crise des inégalités. Alors que l’essentiel des émissions de gaz à effet de serre est généré par les plus aisés, les plus pauvres et moins responsables sont les plus touchés par les impacts grandissants du dérèglement climatique. Revoir la fiscalité mondiale, notamment en taxant les plus riches, permettrait à la fois d’accélérer la lutte contre le réchauffement et celle contre la pauvreté. Telles sont les conclusions d’une vaste étude sur les inégalités climatiques publiée mardi 31 janvier. Elle a été menée par le Laboratoire sur les inégalités mondiales (World Inequality Lab), un institut de recherche rattaché à l’Ecole d’économie de Paris et à l’université de Californie à Berkeley.

    L’aggravation de la crise climatique est alimentée en grande partie par la fraction de la population mondiale la plus aisée. Comme le rappelle le rapport, les 10 % les plus riches sont responsables de la moitié (48 %) des émissions mondiales. Le 1 % le plus nanti entraîne même à lui seul 17 % des rejets carbonés, soit davantage que la moitié la plus pauvre de la population, qui est responsable de 12 % des émissions. Ce top 1 % est responsable d’un quart de la croissance des émissions entre 1990 et 2019.

    Inégalités entre pays mais surtout au sein des pays
    D’autres chiffres permettent de mesurer encore davantage les écarts abyssaux entre les catégories de revenus : le 1 % le plus privilégié émet 101 tonnes d’équivalent CO2 par personne et par an, et le top 10 %, 29 tonnes, contre 6 tonnes pour les classes intermédiaires et 1,4 tonne pour la moitié la plus pauvre, selon les chiffres avancés par Lucas Chancel, qui prennent en compte à la fois la consommation de biens et services et les investissements. Il faudrait réduire l’empreinte carbone à 1,9 tonne par personne en 2050 pour conserver une chance de limiter le réchauffement climatique à 1,5 °C à la fin du siècle.

    Les inégalités historiques entre pays restent importantes. Ainsi, l’empreinte carbone moyenne d’un Américain est environ dix fois supérieure à celle d’un Indien. Mais ce prisme national masque une réalité : ce sont aujourd’hui les inégalités au sein des pays qui expliquent les deux tiers des inégalités climatiques mondiales ; une situation inversée par rapport à 1990, quand la majorité provenait des inégalités entre pays. L’empreinte carbone du top 10 % en Amérique du Nord est, de très loin, la plus élevée du monde, avec 69 tonnes d’équivalent CO2 par personne et par an, contre 10 tonnes pour la moitié la plus pauvre. Les riches Chinois, eux, émettent 38 tonnes, treize fois plus que la moitié chinoise la moins aisée (3 tonnes).

    Pour clore le tableau des inégalités, la moitié la plus pauvre de la population mondiale endure 75 % des pertes de revenus liées aux impacts du changement climatique, tout en ayant le moins la capacité financière pour agir : seulement 3 % des capacités de financement, alors que les trois quarts sont concentrées dans les mains des 10 % les plus aisés.

    « Une grande défaillance de marché »
    Ce rapport bat également en brèche l’idée selon laquelle la lutte contre le réchauffement dans les pays riches n’aurait pas de poids dans la mesure où l’essor des classes moyennes dans les pays en développement aggraverait considérablement les émissions de gaz à effet de serre. « C’est faux, et c’est une manière de se déresponsabiliser et de se déculpabiliser », assure Lucas Chancel.

    Selon l’étude, éradiquer la pauvreté en permettant à tous de vivre avec au moins 3,20 dollars (2,95 euros) par jour entraînerait une hausse des émissions de 5 % seulement. Ce chiffre grimperait à 18 % dans le cas d’une politique plus ambitieuse, qui allouerait un minimum de 5,50 dollars et améliorerait la vie de 3 milliards de personnes. Il s’agit du même ordre de grandeur que les émissions du 1 % le plus riche ou qu’un tiers des émissions des 10 % les plus riches. « Réduire l’empreinte carbone du sommet permettrait ainsi de libérer un budget carbone pour sortir les gens de la pauvreté », conclut le rapport.

    « Le changement climatique est en réalité une grande défaillance de marché », avance Lucas Chancel. Le rapport suggère la création d’une taxe surnommée « 1,5 % pour 1,5 °C », qui taxerait à hauteur de 1,5 % le patrimoine des millionnaires gagnant plus de 100 millions de dollars par an (soit 0,001 % de la population mondiale). Les recettes estimées se chiffrent à 295 milliards de dollars par an, ce qui correspond aux besoins pour limiter les impacts du changement climatique.

    Les économistes suggèrent aussi de réformer la taxation sur les multinationales (qui prévoit un impôt minimal de 15 % sur leurs bénéfices) afin qu’une partie abonde des fonds climat. Ils proposent que les pays riches aident financièrement les pays à bas ou moyens revenus pour moderniser leurs administrations fiscales, afin de générer des recettes par la création d’impôts sur le revenu, sur le patrimoine ou sur l’héritage. Et ils envisagent des recettes supplémentaires avec des taxes sur le secteur aérien, maritime ou sur les énergies fossiles. « Cela permet de connecter le climat, le développement et la fiscalité, qui doivent aller de pair », conclut Lucas Chancel.

  • Le réchauffement climatique fait rétrécir la stratosphère
    https://www.futura-sciences.com/planete/actualites/rechauffement-climatique-rechauffement-climatique-fait-retrecir-str

    Alors que l’augmentation de la concentration des gaz à effet de serre réchauffe la basse atmosphère, la stratosphère se trouve, quant à elle, affaiblie et prise en sandwich entre les couches intérieures et supérieures. Un amincissement qui pourra aboutir à la perturbation des systèmes GPS et faire exploser le nombre de débris spatiaux actuellement en orbite.

    #stratosphère #réchauffement_anthropique #GES

  • Cash Investigation - Superprofits : les multinationales s’habillent en vert en streaming - Replay France 2 | France tv
    https://www.france.tv/france-2/cash-investigation/4498144-superprofits-les-multinationales-s-habillent-en-vert.html

    Ces derniers mois, certaines #multinationales ont engrangé de #superprofits. #Total, par exemple, gagne actuellement 73 millions d’euros par jour. Des bénéfices qui financeraient notamment la #transition_énergétique et la lutte contre le #réchauffement_climatique. Mais qu’en est-il de ces belles promesses vertes ? Elise Lucet et l’équipe de Cash Investigation ont enquêté sur le méga projet de la compagnie pétrolière française en #Ouganda et en #Tanzanie. Pour développer sa production d’#hydrocarbures, la multinationale peut compter sur le soutien financier d’un autre fleuron français : la #BNP-Paribas qui a réalisé en 2021 un bénéfice record de 9,5 milliards d’euros. La banque promet à ses clients d’investir dans des solutions d’épargne responsable. Les journalistes de Cash Investigation ont passé au crible les #fonds_verts de la banque.
    publié le 26/01/23 à 23h00 disponible jusqu’au 25/11/23

  • Si l’#Afrique contribue de façon marginale aux émissions de gaz à effet de serre, elle n’en sera pas moins dévastée…

    Entre 1960 et 2018, le #Maroc a ainsi subi une réduction de 20 % de ses précipitations. Le taux de remplissage des barrages est passé d’un peu plus de 60 % en 2018 à moins de 30 % l’an passé. « Si la population dispose de 600 mètres cubes d’eau par personne, à horizon 2050, le niveau pourrait être abaissé à 350 », craint-elle. […]

    « Les #ressources en #eau renouvelable superficielle et souterraine sont déjà en moyenne en dessous ou proches du seuil de pénurie absolue, fixé à 500 mètres cubes par personne », indique l’#Agence_française_de_développement (#AFD) dans son ouvrage « l’Economie africaine 2023 » paru récemment. […]

    A ce stress hydrique va s’ajouter l’augmentation des températures extrêmes. En Afrique de l’Ouest par exemple, le nombre de jours avec une température supérieure à 40,6 degrés pourrait plus que doubler pour passer d’environ 60 jours par an constatés entre 1985 et 2005 à une fourchette de 105 à 196 jours d’ici à la fin du siècle, avance l’AFD.

    Selon les scénarios climatiques en vigueur, une hausse de la #température terrestre de 4,3 degrés serait catastrophique pour l’ensemble des pays riverains du golfe de Guinée, où le nombre de jours de chaleur potentiellement mortelle pourrait s’établir entre 250 et 350 jours an. « Certaines régions risquent de devenir inhospitalières pour les populations humaines dans le courant du siècle pour les pays côtiers d’#Afrique_de_l'Ouest, du #Sénégal au Nigeria », relate l’AFD.
    A ces dégâts s’ajoutent les risques posés par la surélévation du niveau de la mer. Ce dernier a déjà augmenté de 20 centimètres. […]

    (Les Échos)

    #réchauffement_climatique #pénurie #précipitation

  • « Une forme de doute subsiste dans l’esprit des Français au sujet du dérèglement climatique »
    https://www.20minutes.fr/planete/4018746-20230121-forme-doute-subsiste-esprit-francais-sujet-dereglement-cl

    Oui, je ne m’attendais pas à voir un tel effet négatif : l’usage des réseaux sociaux désinforme, fait baisser en compétences sur ces questions. Je ne m’y attendais pas pour deux raisons, la première, c’est que, dans le sondage, je n’ai pas opposé les canaux d’information : une personne pouvait déclarer s’informer régulièrement sur le climat sur les réseaux sociaux et, en même temps, via les médias généralistes.

    Et la deuxième raison, c’est que sur les réseaux sociaux, on peut aussi trouver de très bonnes informations sur le climat comme, par exemple, le compte Twitter de Valérie Masson-Delmotte, climatologue au Giec, qui fait de la vulgarisation. Je m’attendais à ce que cela modère l’effet potentiellement négatif, mais ce n’est pas le cas. C’est une question de probabilité statistique : si vous vous informez sur le climat via les réseaux sociaux, vous augmentez votre probabilité de vous trouver confronté à des contenus de mauvaise qualité, trompeurs ou manipulateurs. Alors qu’aujourd’hui, dans les médias généralistes en France, vous avez très peu de probabilités de tomber sur des propos clairement climatosceptiques ou qui nient l’effet humain.

    Et ça, c’est nouveau, car les médias généralistes n’ont pas toujours été bons sur la question. Les journalistes avaient aussi l’impression de bien faire leur travail en donnant la parole à tous les camps. On avait un phénomène, qu’on constate encore aujourd’hui sur d’autres débats, où une position minoritaire d’un point de vue scientifique avait la même représentativité dans les débats médiatisés que l’opinion consensuelle sur la question. Et, donc, le public avait une représentation biaisée de la connaissance puisqu’on donnait la parole à tous les camps de la même façon. Là-dessus, les médias ont progressé et sont montés en compétence sur les questions climatiques. On le voit avec l’apparition de journalistes spécialisés sur ces questions.

    • Habituellement c’est la réaction que j’ai avec ce genre de propos, mais pour le coup j’ai trouvé que le bonhomme s’exprimait avec précaution (j’ai inclus la partie « les médias généralistes n’ont pas toujours été bons sur la question » justement pour faire ressortir ça).

    • Je pense qu’il manque aussi (dans l’interview en tout cas) la mention du monde politique, qui pour le coup me semble très largement responsable. Sur l’aspect politique, il mentionne ceci, mais dans l’interview ça ne va pas plus loin :

      Quels sont les profils des climatosceptiques ?

      Ce sont plutôt des personnes plus âgées, politiquement qui se situent à droite ou à l’extrême droite du cercle politique.

      Alors que bon, on a tout de même un gouvernement qui se démène pour qu’on ne sache pas qu’il est multi-condamné pour inaction climatique, encore pour la « date-butoir » du 31 décembre dernier :
      https://reporterre.net/Le-gouvernement-n-a-plus-que-sept-jours-pour-repondre-de-son-inaction-cl
      Et donc le jour-même de cette « date-butoir », notre cheffissime s’est fendu de son fameux :

      Qui aurait pu prédire la crise climatique ?

      Du coup, ne pas évoquer le rôle du gouvernement français dans le climatoscepticisme, c’est passer à côté du fait qu’une bonne partie du négationnisme des réseaux sociaux, « à droite du cercle politique », en fait ça consiste justement à assurer la défense du gouvernement lui-même (et on sait que le macronard est un crevard sur les RS).

    • C’est comme d’habitude le choix du titre par la rédaction qui nous enduit de perplexitude et trahit finalement la finesse des propos réels :-)

      Pourquoi ces doutes subsistent-ils ?

      D’un côté, il y a peut-être un peu un effet de sondage , c’est assez courant que les gens n’aiment pas donner des réponses trop extrêmes. Mais je pense qu’il y a une tradition en France de climatoscepticisme, qui a eu voix au chapitre dans les grands médias et qui avançait beaucoup cet argument de la naturalité du dérèglement climatique. Claude Allègre , qui avait une bonne image publique, a beaucoup fait passer ce message.

      Aujourd’hui, sur les réseaux sociaux, cet argument du phénomène naturel continue d’être régulièrement exposé sous des formes parfois anodines. Par exemple, pendant la canicule, on voyait beaucoup de posts de gens qui s’inquiétaient des températures extrêmes et dessous, d’autres répondaient : « oui, il fait chaud c’est l’été » pour ramener ce qu’on était en train de vivre à quelque chose de normal et naturel.

      Le propos c’est : « effet sondage » puis « les politiques », et enfin, « les commentaires des crétins sur les réseaux sociaux ».

      Ne retenir que « les commentaires des crétins sur les réseaux sociaux », c’est un petit peu vite dédouaner ceux qui font les sondages, puis les politiques qui profitent de leur rôle public pour déblatérer leur inculture.

  • La fonte des glaciers s’arrêtera dès réduction des gaz à effet de serre.
    http://www.argotheme.com/organecyberpresse/spip.php?article4406

    Ce qui peut apporter une atténuation plausible du #Réchauffement_climatique est l’objectif de la cop-21 de Paris et qui n’a pas de rival plus ambitieux. La situation actuelle est que la grande majorité des glaciers de la planète fondent. Ils rétrécissent suite aux températures plus élevées, à des précipitations plus importantes et à des températures océaniques accrues, qui, elle, entame les plates-formes de glace flottantes des glaciers marins. Editorial, opinion, point de vue, déclaration, paix, pertinente, monde, histoire, population, société,

    / Sciences & Savoir, #calamités_naturelles, #Ecologie,_environnement,_nature,_animaux, Réchauffement climatique, Data - (...)

    #Editorial,opinion,_point_de_vue,_déclaration,_paix,_pertinente,_monde,_histoire,_population,_société, #Sciences_&_Savoir #Data_-_Données