La répétition des violences sexuelles repose sur le silence
Nombreux sont les ‘’incesteurs’’ à être dans le déni, « mécanisme de défense, de protection », précise Mathieu Lacambre. Pour eux, ils n’ont pas fait de mal. Pas violé. Sentiment parfois conforté par le conjoint. Dans le cas de Camille Kouchner, sa mère, épouse de l’agresseur déclare lorsque le secret éclate que son fils n’a pas subi de sodomie mais« des fellations, c’est quand même très différent ». Et plus tard : « Il n’y a pas eu de violence. Ton frère n’a jamais été forcé. Mon mari n’a rien fait. C’est ton frère qui m’a trompée ». Retournement des rôles : la victime devient alors la coupable, celle qui séduit.
Tant qu’ils sont dans le déni, « les agresseurs ne prennent pas conscience de ce qu’ils font », affirme la thérapeute Simone Sabatié (spécialiste psycho-corporel, psychogénéalogie et constellations familiales), formatrice à l’association Stop aux Violences Sexuelles. Ils sont dans l’illusion – se persuadent qu’ils sont amoureux, par exemple.
Leur stratégie pour asseoir le silence varie – de la complicité (‘’c’est notre secret à nous’’) à la menace (‘’si tu parles, ta mère ne le supportera pas’’). En passant par le chantage (‘’si tu viens, je t’aiderai à faire tes maths’’). Parfois, aucun mot n’est nécessaire.
▻https://marcelle.media/2021/01/20/inceste-soigner-agresseurs
]]>#Justice / Portail / Mesurer et comprendre les déterminants de la #récidive
▻http://www.justice.gouv.fr/statistiques-10054/infostats-justice-10057/mesurer-et-comprendre-les-determinants-de-la-recidive-34044.html
La population des personnes condamnées et incarcérées, dont la levée d’écrou définitive intervient en 2016, nommée ci-après « population des sortants de prison », est composée à 96 % d’hommes. A l’entrée en prison, la moitié des détenus de cette population cible a moins de 30 ans, et près des deux tiers ont arrêté leur #scolarité pendant ou avant le collège.
Seuls 14 % des sortants n’ont aucune mention au casier judiciaire avant la condamnation qui les a conduits en détention. L’infraction principale à l’origine de l’incarcération est le plus souvent une atteinte aux biens (35 % des cas). Viennent ensuite les atteintes aux personnes (29 %) et les infractions liées aux stupéfiants (16 %). Quatre sortants sur dix ont été écroués moins de 6 mois et deux sur trois moins d’un an.
]]>L’entretien de Jean-François Delfraissy, président du conseil scientifique avec la Repubblica. Est-ce que vous avez déjà lu ce genre de choses de sa part en France ?
Coronavirus, lo scienziato che consiglia Macron : « Anche noi verso Fase 2 ma gli immuni sono troppo pochi, rischio recidive »
▻https://www.repubblica.it/cronaca/2020/04/12/news/coronavirus_infettivologo_macron-253823225
Se avessimo avuto una capacità giornaliera pari a 100 mila test forse avrei suggerito di agire diversamente. Non era così. Il 10 marzo la capacità della Francia era di 3 mila test al giorno. Il confinamento non era la migliore soluzione. Era la meno peggi.
[…]
Oggi in Francia capacità giornaliera di test è salita a 30 mila al giorno. L’obiettivo è arrivare a 100 mila entro la fine del mese. La carenza iniziale ha dettato la scelta del confinamento e pesa ancora nella durata.
[…]
Si comincia invece a sapere quanti sono i francesi immunizzati?
«Abbiamo i primi studi sierologici e purtroppo non sono incoraggianti. Nelle zone più colpite dall’epidemia vediamo che l’immunità è intorno al 10 per cento. Da quel che so è la stessa cosa in Lombardia. E’ molto meno di quello che ci aspettavamo, e speravamo. Siamo lontanissimi da un’immunità naturale nella popolazione. Ma c’è un altro problema».
Quale?
«Questo virus è davvero particolare. Ci siamo accorti che la durata di vita degli anticorpi protettori contro il Covid-19 è molto breve. E osserviamo sempre più casi di recidiva in persone che hanno già avuto una prima infezione».
Quindi nessuno è davvero protetto contro il coronavirus, neppure chi si è già ammalato?
«Sembra così. E’ per questo che il nostro comitato non raccomanda più la patente immunitaria, una sorta di lasciapassare per chi ha avuto una prima infezione».
[…]
Votre modèle est-il coréen?
«Oui, mais la Corée du Sud a non seulement effectué la traçabilité sur les téléphones portables. Elle a également mobilisé 20 000 personnes qui ont enquêté et rompu les chaînes de transmission. L’innovation technologique doit s’accompagner d’efforts humains.»
[…]
Pensa che al livello europeo si sia data la priorità alla risposta economica?
«Purtroppo è così, e ne subiamo tutti le conseguenze. Fino a qualche giorno fa i Paesi europei litigavano tra di loro per accaparrarsi le mascherine in Cina. Abbiamo deciso il confinamento senza coordinarci tra Paesi europei. Adesso è indispensabile non ripetere lo stesso errore».
[…]
A proposito di mascherine, perché il governo francese continua a non raccomandare di indossarle?
«Sia l’Oms che il governo hanno faticato ad ammettere la verità, ovvero che non c’erano mascherine in quantità sufficienti per tutti. Sono convinto che le mascherine siano uno degli strumenti essenziali per uscire dal confinamento».
Devono essere obbligatorie?
«Qualsiasi francese dovrebbe averle e indossare se lo desidera. Oggi non è così».
[…]
L’estate ci aiuterà?
«Tutte le pandemie dell’ultimo secolo si sono attenuate durante la stagione estiva. Questa volta vediamo che il virus si diffonde anche in zone calde. Quindi prudenza. L’altra cosa che vediamo dalla storia delle epidemie è che bisogna prepararsi a un rimbalzo del virus in autunno».
]]>Coronavirus : le sommet de l’Etat redoute de devoir « rendre des comptes »
►https://www.lemonde.fr/politique/article/2020/03/25/coronavirus-le-sommet-de-l-etat-redoute-de-devoir-rendre-des-comptes_6034430
Par Jean-Baptiste Jacquin, Cédric Pietralunga, Alexandre Lemarié et Olivier Faye
Accusant l’exécutif d’« impréparation » ou de « manque de réaction » face à la crise, responsables de l’opposition et membres du milieu sanitaire annoncent le lancement d’enquêtes parlementaires ou de procédures pénales.
C’est un sujet tabou, qui représente pourtant une source d’inquiétude majeure au sommet de l’Etat : la peur d’éventuelles poursuites judiciaires contre des membres du gouvernement suite à la gestion de la crise du coronavirus. Selon nos informations, le premier ministre, Edouard Philippe, a évoqué le sujet pour la première fois, mardi 24 mars, lors du petit déjeuner de la majorité, qui se déroulait en visioconférence.
Le locataire de Matignon a notamment regretté, selon un participant à la réunion, que les oppositions, Les Républicains (LR) en tête, aient annoncé leur volonté de lancer plusieurs commissions d’enquêtes parlementaires. En parallèle, des médecins et des malades menacent le gouvernement d’éventuelles poursuites pénales. Une véritable épée de Damoclès pour le pouvoir.
Ces derniers jours, plusieurs responsables de l’opposition et une partie des milieux sanitaires ont ainsi accusé l’exécutif d’« impréparation » face à la crise du coronavirus ou de « manque de réaction », pointant notamment du doigt le déficit de masques, de tests ou de lits dans les services de réanimation. Avec un mot d’ordre : le sommet de l’Etat devra « rendre des comptes ».
« Pression supplémentaire »
Le 22 mars, le président des députés LR, Damien Abad, a été le premier à lancer l’offensive, en annonçant au Journal du dimanche (JDD) que son groupe allait créer à l’automne une commission d’enquête parlementaire afin de « tirer toutes les leçons de l’épidémie ». Avec l’objectif « d’identifier les éventuelles défaillances et dysfonctionnements » de la part du gouvernement « pour les corriger et en tirer des leçons ».
Les sénateurs LR prévoient également une commission d’enquête au Palais du Luxembourg, « quand le moment sera venu », a indiqué le même jour leur chef de file, Bruno Retailleau. Mardi, enfin, le vice-président du groupe socialiste au Sénat, Rachid Temal, a annoncé à son tour « avoir demandé », au nom de son groupe, la création d’une commission d’enquête sur la gestion de la pandémie, « une fois la crise passée ». « La transparence devra être faite car des questions se posent », a-t-il expliqué au JDD.
Autant de déclarations qui agacent dans les coulisses du pouvoir. « Sous le vernis de l’unité nationale affichée, ces annonces sont ressenties clairement comme des menaces – elles en sont d’ailleurs – et nuisent au bon fonctionnement de l’Etat dans la lutte contre la crise, en mettant aux ministres et aux services une pression supplémentaire en plus de celle, déjà lourde, qu’ils supportent », explique un responsable de la majorité. Avant de souligner : « Les menaces sont évidentes. Une commission d’enquête peut déboucher sur des sanctions pénales. »
]]>#Meghan_Murphy : La prostitution est déjà déstigmatisée et cela fait partie du problème.
▻https://tradfem.wordpress.com/2020/02/05/la-prostitution-est-deja-destigmatisee-et-cela-fait-partie-du-pro
La semaine dernière, Marylène Lévesque, 22 ans, a été assassinée par un homme de 51 ans, Eustachio Gallese. Lévesque se livrait à la prostitution, pour un « salon de massage » de Québec, où des hommes la payaient pour du sexe. La Montreal Gazette signale que Gallese avait été interdit de cet établissement pour avoir été violent avec d’autres femmes qui y travaillaient. C’est pourquoi Marylène Lévesque a accepté de le rencontrer dans une chambre d’hôtel.
En 2004, Gallese avait été condamné à perpétuité pour avoir tué une compagne, Chantale Deschênes, qu’il a battue à coups de marteau, puis poignardée au visage et à la poitrine. Gallese aurait recouvert son cadavre d’une couette, puis a écrit sur le mur de sa chambre « Plotte un jour, plotte toujours » avant de se rendre à la police. Gallese avait des antécédents de violence conjugale, et avait été condamné pour agression contre une ex-partenaire en 1997.
En raison de sa bonne conduite en prison, la Commission des libérations conditionnelles du Canada a ramené le risque de récidive de Gallese d’« élevé » à « modéré » (NDT : « sauf dans des rapports intimes avec des femmes »), puis lui a accordé une libération conditionnelle de jour dans un foyer de réinsertion en mars dernier.
Mais selon la Montreal Gazette, la visite de femmes prostituées était un élément autorisé du « plan de réinsertion sociale » de Gallese, approuvé par la Commission des libérations conditionnelles du Canada. Même si celle-ci avait reconnu qu’il ne pouvait pas avoir de relations intimes sécuritaires avec des femmes, il a été déterminé que Gallese devait pouvoir « satisfaire ses besoins sexuels ».
Traduction : #Tradfem
Version originale : ▻https://www.feministcurrent.com/2020/01/31/prostitution-is-already-destigmatized-and-its-not-helping
#récidive #justice_patriarcale #système_prostitutionnel #violences_masculines #besoins_sexuels
Pourquoi l’actualité récente rappelle si furieusement l’année #1938 - Les Inrocks
▻https://www.lesinrocks.com/2019/04/19/idees/idees/pourquoi-lactualite-recente-rappelle-si-furieusement-lannee-1938
10 ans après le #krash du #jeudi_noir (sept. #1929)...
Dans un essai subtil, “#Récidive, 1938” (éd. Puf), le #philosophe Michaël #Fœssel enquête sur l’année 1938 en France. Sans forcer le trait, il montre à quel point elle hante le présent, par des #ressemblances_troublantes.
]]>Ouvrez les #prisons !
Le recours en France à la prison en milieu ouvert est encore très rare. Une spécificité française liée à une conception de la prison, comme un lieu de punition et non de réinsertion. La #prison-ouverte présente pourtant de nombreux avantages à commencer par une moindre #récidive chez les détenus.
#prison #France #fermeture #ouverture #punition #intégration #insertion #réinsertion #détention
]]>Pourquoi certaines communes rêvent d’accueillir une #prison (et d’autres en font des cauchemars)
▻http://www.francetvinfo.fr/societe/prisons/enquete-franceinfo-pourquoi-certaines-communes-revent-d-accueillir-une-
A travers le prisme des recherches foncières, c’est une certaine #géographie de la France qui s’est dessinée, avec des territoires aux aspirations et aux destins contrastés. C’est aussi la place de la prison dans notre société qui a été mise en lumière, entre contraintes de politique pénale, relégation spatiale et fantasmes populaires.
[…] Quand un projet de construction est présenté par le préfet, "la première réaction des élus est généralement la réticence, parce que la prison fait peur, et parce que cela représente un risque politique pour le maire, qui ne sait pas comment son conseil municipal et ses élus vont réagir, explique le chercheur à franceinfo. Très rapidement, les maires affinent le sujet, acceptent souvent de recevoir une prison, voire cherchent à l’accueillir."C’est ce qui s’est passé à Fréjus, où la municipalité s’est rendu compte de l’intérêt qu’elle pourrait avoir à exploiter un terrain peu valorisable. Bien souvent, les prisons héritent ainsi des terrains les moins prestigieux, comme a pu le constater Gérald Billard : "La prison de Nancy-Maxéville a été construite dans une zone d’activité en bordure de zone urbaine sensible, celle de Nantes-Carquefou se trouve sur un ancien terrain militaire dans une zone industrielle et celle de Rennes-Vezin a pris la place d’anciens abattoirs coincés entre une ligne ferroviaire et une zone industrielle."Un temps construits en centre-ville, à proximité immédiate des tribunaux, les établissements pénitentiaires sont désormais relégués en périphérie. « La fonction noble de la justice – le jugement et le prononcé de la peine – s’exerce toujours en ville, dans des tribunaux souvent localisés dans de beaux quartiers, note le géographe Olivier Milhaud, maître de conférences à la Sorbonne, dans la revue Urbanités. L’exécution de la peine, en revanche, se fait dans des établissements pénitentiaires qui s’établissent désormais en marge des villes. »
[…] « On a eu tendance à exagérer l’aspect d’image, qui ne se vérifie pas dans la durée », tranche Olivier Milhaud, auteur de Séparer et punir (CNRS Editions, 2017), interrogé par franceinfo. L’universitaire souligne que la maison centrale de Saint-Martin-de-Ré n’empêche pas l’île de Ré (Charente-Maritime) de rester une destination touristique attractive. "L’administration pénitentiaire est le premier employeur de l’île, mais personne de l’extérieur n’est au courant, explique-t-il. Il y a des stratégies ’d’invisibilisation’, comme le fait de ne pas avoir de panneau routier indiquant la présence de la prison."Olivier Milhaud évoque également « des stratégies paysagères ou architecturales » qui permettent de camoufler une prison. Des peupliers, choisis pour leur croissance rapide, peuvent servir de barrière végétale. Des talus le long des routes peuvent masquer un établissement. Enfin, en jouant sur les couleurs, les architectes peuvent fondre les bâtiments de détention dans le décor urbain (par exemple, en reprenant la couleur des briques du quartier).
[…]_Lors de son opération de recherches de terrains ces derniers mois, le gouvernement s’est cassé les dents à plusieurs reprises. Ce fut particulièrement le cas en Ile-de-France, où le peu d’emplacements identifiés a contraint le garde des Sceaux à ordonner une nouvelle phase de prospection. Il a également dû faire le deuil de sa volonté de construction de maisons d’arrêt dans des agglomérations comme Lyon, Marseille, Nancy ou Strasbourg, d’où proviennent pourtant nombre de détenus."Ces #métropoles à forte concentration urbaine ne veulent pas geler 15 hectares pouvant accueillir autre chose, regrette Jean-Jacques Urvoas. Mais derrière, il y a eu des communes super-volontaires pour récupérer le projet." Colmar a ainsi profité des réticences strasbourgeoises pour récupérer une maison d’arrêt de 550 places, tandis que Dommartin-lès-Toul a hérité de l’établissement de 600 places prévu à Nancy.
[…] "Les familles sont souvent dépendantes des #transports_en_commun, qui sont peu efficaces hors des zones urbaines, confirme le géographe Gérald Billard. Quand il faut prendre un TER, puis un bus, puis finir à pied jusqu’à la prison, on se retrouve facilement avec 5 minutes de retard, et on est privé de #parloir. Et pour les détenus en #semi-liberté, être à l’heure au travail et à l’heure pour le retour en prison peut devenir un casse-tête et compromettre une #réinsertion.
[…] "L’argument économique est la principale motivation avancée par les communes. Mais y a-t-il vraiment tant à gagner en accueillant une prison ? « Les choses ne sont pas si évidentes », tempère Isabelle Leroux, maître de conférences en é#conomie à l’université d’Angers (Maine-et-Loire) et co-auteure de l’essai Les nouvelles prisons. Elle promet une belle désillusion aux maires qui s’attendent à un jackpot."Les surveillants vont souvent vivre dans une autre commune, pour respirer un peu et ne pas croiser les détenus en semi-liberté, affirme-t-elle à franceinfo. Du fait du turn-over, certains vont aussi se contenter d’un studio et ne vont pas faire venir leur famille." L’économiste cite en exemple une maison d’arrêt de 400 places inaugurée en 2010, dont seulement 7 des 184 fonctionnaires résidaient finalement dans la commune en 2013. Outre cet effet démographique limité, l’effet sur l’emploi est négligeable, car les fonctionnaires de la prison sont affectés au plan national et non recrutés dans le bassin local. Que répondre à la mairie de Fréjus, qui salive devant un éventuel chantier à 100 millions d’euros ? Prudence. Si la prison est construite en partenariat public-privé, le chantier risque de peu profiter aux entreprises locales du #BTP.
[…] Autre source potentielle de déception : les gains en matière de dotation globale de fonctionnement (#DGF). Cette dotation est versée par l’Etat aux communes en fonction de leur nombre d’habitants. Lorsqu’une prison est construite, chaque détenu compte pour un habitant supplémentaire et permet de gonfler la DGF. L’impact est minime, prévient l’économiste : « Ce supplément représente seulement 0,5% du #budget_communal » pour une ville de 7 500 habitants accueillant un établissement de 400 places. Soit un gain de 40 000 euros par an.
[…] « Ce n’est qu’en menant une réflexion sur le développement autour de la prison qu’on peut échapper à un non-sens économique », conclut Isabelle Leroux. In fine, l’intérêt du détenu doit primer, estime-t-elle, appelant à veiller à développer les liens entre la prison et le tissu économique local pour permettre une bonne #réinsertion et éviter la #récidive.
]]> La contrôleuse des prisons #Adeline_Hazan a fait usage de la procédure d’urgence pour alerter le gouvernement sur l’état accablant des #prisons_françaises.
« ▻https://www.franceinter.fr/embed/player/aod/f8a1e8f1-c2c5-4408-8440-34c0ab060984 »
Pour en parler, #Laurent_Jacqua, ancien #détenu de la prison de #Fresnes, aujourd’hui blogueur et militant, répond aux questions de Pierre Weill sur les #conditions_carcérales actuelles des détenus en France.
▻http://www.franceinter.fr/emissions/itw-societe-civile/itw-societe-civile-18-decembre-2016
#surpopulation_carcérale #récidive #réinsertion
Le blog de L.Jacqua : Vue sur la prison ▻http://laurent-jacqua.blogs.nouvelobs.com/about.html
Prisons surpeuplées : France 2 préconise des constructions et un meilleur rangement | Samuel Gontier
▻http://television.telerama.fr/television/prisons-surpeuplees-france-2-preconise-des-constructions-et-un-m
« Dix mille à seize mille places de prison en plus pour limiter la surpopulation, c’est le plan annoncé par le garde des Sceaux Jean-Jacques Urvoas, claironne David Pujadas mercredi soir. Faut-il y croire ? » J’aimerais tant. « On démêlera le vrai du faux. » Merci. Le reportage qui suit accompagne Jean-Jacques Urvoas dans sa visite de la prison de Fresnes et détaille son plan dont le coût s’établit « entre un milliard et deux milliards et demi d’euros ». Source : Ma vie au poste
]]>#Récidive et illusion rétrospective
▻http://criminocorpus.revues.org/3178#bodyftn35
« La pénitentiaire moud du néant ; son moulin de pénitence engendre en tournant ce qui la fait tourner encore et encore : de la récidive. »
Claude Lucas, Suerte (1995)
#pénitentiaire #néant #prison
Le récidiviste, voilà l’ennemi !, par Laurent Bonelli
►http://www.monde-diplomatique.fr/2014/08/BONELLI/50705
« Un bon délinquant, un homme qui a commis une série de petits vols, de petites escroqueries, de petits attentats aux mœurs (...), quoiqu’il n’ait peut-être encore assassiné personne ni volé sur les grands chemins, un récidiviste en un mot, mérite un traitement privilégié de la part des tribunaux correctionnels. On le punit alors, non à cause de ses délits passés, remarquons-le, mais bien en raison des délits futurs qu’il commettrait si on ne le punissait pas. » Cette citation de Gabriel Tarde, l’un des fondateurs de la #criminologie, date de 1890. Elle aurait aisément pu se glisser dans les débats parlementaires concernant la loi relative à la prévention de la #récidive et à l’individualisation des peines adoptée par le Parlement le 17 juillet 2014.
]]>#réforme_pénale : pourquoi ça coince en #France et pas en #Europe
▻http://fr.myeurop.info/2014/06/04/reforme-penale-taubira-coince-en-france-pas-en-europe-13959
Ludovic Clerima Daniel Vigneron Renaud de Chazournes
Le projet de réforme pénale est en débat à l’Assemblée nationale. Défendu par #Christiane_Taubira, cet ensemble de lois prévoit l’instauration d’une #peine_de_probation pour lutter contre la #surpopulation_carcérale et la #récidive. Deux véritables fléaux en Europe qu’on pourrait résoudre.
C’est le nouveau combat de la garde des Sceaux. lire la (...)
#EUROFOCUS #Institutions #Allemagne #Belgique #Espagne #Italie #Pays-Bas #Royaume-Uni #Suède #Assemblée_nationale #débats #établissement_pénitentiaire #justice #liberté #Manuel_Valls #peine_plancher #prison
]]>L’inénarrable Alain Bauer, dans le non-moins remarquablement constant et réactionnaire Figaro :
▻http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2013/08/27/01016-20130827ARTFIG00430-alain-bauer-on-punit-moins-mais-pas-mieux.php
Tous ces éléments cumulés ont amené à punir, paradoxalement, moins, mais pas mieux. Cela n’a empêché ni la #récidive, ni l’impunité.
Et quinze lignes plus bas :
Mais la #probation, ça marche ?
Il y a quelques études, dont la plupart ont été réalisées par mon collègue Pierre-Victor Tournier. Elles attestent que les bénéficiaires de cette mesure récidivent à peine moins que ceux qui effectuent une peine de #prison. L’écart est de 4 % à 5 % seulement.
Donc ça marche quand même un peu mais pas assez au goût de notre expert pour qui ça reste quand même pire...
]]>La revue des ressources, On ne peut pas améliorer les prisons
►http://www.larevuedesressources.org/on-ne-peut-pas-ameliorer-les-prisons-l-incarceration-a-tout-va
Nous confrontons, à treize décennies d’écart, les constats de Pierre Kropotkine [...] et ceux d’analystes du XXIe siècle [...] sur l’état des #prisons : inhumanité de l’#incarcération, #travail carcéral, rôle des entrepreneurs privés dans le secteur, #récidive, échecs d’hier et d’aujourd’hui de politiques répressives non seulement brutales mais intéressées.
]]>www.lyonne.fr - National - Affaire Agnès Marin : prédire la « dangerosité », exercice aléatoire
▻http://www.lyonne.fr/france-monde/actualites/a-la-une/national/2013/06/26/affaire-agnes-marin-predire-la-dangerosite-exercice-aleatoire-1602897.html
Affaire Agnès Marin : prédire la « dangerosité », exercice aléatoire
L’affaire du Chambon-sur-Lignon a ravivé le débat sur la détection de la dangerosité, avec des appels à renouveler les méthodes des experts, bien que les professionnels de la justice en soulignent le caractère aléatoire.
« Suivi défaillant », « dysfonctionnements » : le procès devant les assises des mineurs de Haute-Loire de Matthieu, 19 ans, accusé du viol et de l’assassinat fin 2011 d’Agnès Marin, 13 ans, a fait resurgir les critiques nées après la découverte du corps de l’adolescente.
Fin 2010, sur la foi d’une expertise favorable, Matthieu avait été remis en liberté après avoir reconnu le viol d’une amie d’enfance, menacée d’un couteau et ligotée. Sous contrôle judiciaire, il avait été admis au collège-lycée Cévenol du Chambon-sur-Lignon, théâtre un an plus tard du meurtre d’Agnès.
Après la première agression, l’adolescent « avait confié une réelle empathie envers la victime », avait relevé Claude Aiguesvives, expert-psychiatre à Montpellier, estimant qu’il ne présentait « pas de dangerosité ». Il doit témoigner ce mercredi devant les assises.
Mais « la dangerosité n’est pas toujours lisible dans la personnalité, si le sujet ne livre rien de son imaginaire », souligne Roland Coutanceau, psychiatre et criminologue, qui milite pour une évaluation « de l’acte et pas seulement de l’homme ».
]]>Les peines plancher seront abrogées selon Taubira
▻http://www.lemonde.fr/politique/article/2013/03/19/les-peines-plancher-seront-abrogees-selon-taubira_1850242_823448.html
Les peines plancher seront abrogées selon Taubira
« Les peines plancher seront abrogées. Si on me donne un ordre contraire, j’aviserai à ce moment-là. Pour l’instant, je ne l’ai pas ! », répond la garde des sceaux à une question sur ce sujet dans un entretien à Libération mardi.
« Les peines plancher sont un automatisme qui réduit la liberté d’appréciation des magistrats. Or les statistiques disponibles, contredites, vérifiées, montrent bien que l’individualisation de la procédure jusqu’aux modalités d’exécution de la peine réduit le facteur de risque de récidive, donc le nombre de nouvelles victimes », explique Mme Taubira.
« C’est cela, mon objectif essentiel », affirme la garde des sceaux qui, concernant la rétention de sûreté, précise que son abrogation « est aussi prévue. Si on me dit le contraire, j’aviserai aussi. »
François Hollande avait promis durant la campagne présidentielle de supprimer « les peines planchers qui sont contraires au principe de l’individualisation des peines » dans ses « 60 engagements ». Votée en 2007, la loi sur la récidive impose des peines planchers ou minimales en cas de récidive.
]]>Contre la récidive, des alternatives à la prison
▻http://www.lemonde.fr/idees/article/2013/02/14/contre-la-recidive-des-alternatives-a-la-prison_1832640_3232.html
L’ambition, légitime, était de dissuader la délinquance et d’éviter la récidive. Le résultat est à l’opposé : la surpopulation carcérale, dans des conditions souvent lamentables, est plus nombreuse que jamais (66 572 personnes incarcérées au 1er janvier, pour 56 992 places de prison). Pis, la récidive a continué d’augmenter entre 2002 et 2010, et le risque de récidive est nettement plus élevé pour les anciens détenus (80 %) n’ayant obtenu ni suivi ni aménagement de peine. Enfin, la prison coûte beaucoup plus cher à la collectivité que les peines alternatives (semi-liberté, bracelet électronique...).
Bref, inefficace et coûteuse, la politique menée pendant dix ans est un échec. Que faire ? C’est tout l’intérêt de la « conférence de consensus » sur la prévention de la récidive, installée en septembre 2012 par la ministre de la justice, et dont les conclusions, ces jours-ci, serviront de canevas à la loi pénale préparée par le gouvernement.
]]>Pourquoi j’ai récidivé après la prison
▻http://www.francetvinfo.fr/pourquoi-j-ai-recidive-apres-la-prison_245995.html
« Tu passes à l’acte parce que tu as un problème d’argent par exemple, et, à ta sortie de prison, ton problème t’attend toujours, démultiplié. La prison a simplement mis ton problème entre parenthèses, et toi avec. »
]]>Le Figaro - France : Comment Taubira veut défaire l’arsenal antirécidive
▻http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2013/02/19/01016-20130219ARTFIG00703-comment-taubira-veut-defaire-l-arsenal-antirecidi
Comment Taubira veut défaire l’arsenal antirécidive
« L’incarcération crée plus de récidive. » C’est par cette affirmation que Christiane Taubira a ouvert la « conférence de consensus » il y a moins de six mois, et c’est par cette idée qu’elle s’achève. « Haro sur la prison » : ainsi pourrait être résumé le fil rouge des travaux des experts choisis pour nourrir le rapport final qui doit être remis mercredi après-midi au premier ministre. Pour beaucoup, y compris au sein de la majorité, ces paroles rappelleront sans doute « l’angélisme de gauche » avec lequel Lionel Jospin voulait rompre jadis et contre lequel Manuel Valls lutte aujourd’hui. « La dissuasion par l’incarcération, ça ne fonctionne pas », explique Christiane Taubira. « On sait avec certitude que les peines exécutées en milieu ouvert favorisent moins la récidive que les peines de prison », renchérit Nicole Maestracci, présidente du comité d’organisation de la « conférence de consensus », cet ovni à mi-chemin entre le groupe de travail et le brainstorming dirigé. Inspirée des méthodes des milieux médicaux, la conférence vise en réalité autant à rendre des propositions au ministre qu’à asseoir dans l’opinion comme vérités scientifiques définitives un certain nombre de données qui étaient jusqu’ici contestées ou contrebalancées.
]]>« Les alternatives à la prison protègent de la récidive »
▻http://www.lemonde.fr/societe/article/2013/02/14/les-alternatives-a-la-prison-protegent-de-la-recidive_1832634_3224.html
« Les alternatives à la prison protègent de la récidive »
Nicole Maestracci, première présidente de la cour d’appel de Rouen, choisie par le chef de l’Etat pour rejoindre le Conseil constitutionnel en mars, est aussi la présidente du comité d’organisation de la conférence de consensus sur la prévention de la récidive, qui devait commencer, jeudi 14 février, ses auditions publiques. Près d’un millier de personnes se sont inscrites pour suivre les deux jours de débats à Paris, présidés par une magistrate belge, Françoise Tulkens, ancienne juge à la Cour européenne des droits de l’homme. Les 20 membres du jury se réuniront ensuite à huis clos avant de présenter, mercredi 20 février, des recommandations au premier ministre et à la garde des sceaux.
A quoi sert une conférence de consensus ?
C’est une méthode mise au point aux Etats-Unis et qui a été importée depuis quinze ans dans le monde médical. Pour qu’une politique publique puisse être installée durablement et qu’elle soit efficace, il faut qu’elle repose sur un consensus suffisant du grand public et de l’ensemble des acteurs, en sortant du cercle des spécialistes. La question de la prévention de la récidive et, au-delà, du sens de la peine concerne la société tout entière.
]]>Récidive : « Les peines alternatives à la prison sont de vraies peines »
▻http://www.rue89.com/2013/02/04/recidive-les-peines-alternatives-la-prison-sont-de-vraies-peines-239076
La question plus générale, c’est celle de la crédibilité des peines alternatives. Elles protègent mieux de la récidive que les peines de prison. Et elles sont assez contraignantes : parfois, devant le tribunal correctionnel, des jeunes refusent les travaux d’intérêt général (TIG) ou le placement sous surveillance électronique (PSE) et préfèrent aller en prison.
Vous parlez de « crédibilité » des peines, mais par rapport à qui ? A la personne condamnée ? A l’opinion publique ?
Une bonne peine est considérée comme juste, à la fois par la personne condamnée, par la victime et par l’opinion publique de manière générale. C’est ça l’idéal. Pour que la peine soit juste, il faut aussi qu’elle soit exécutée.
Souvent, la méconnaissance des peines alternatives fait que la victime se dit : « Cette personne a été interpellée et puis on l’a revue dans le quartier le lendemain ». Mais il peut avoir un TIG à effectuer ou des obligations à respecter. Ces peines sont de vraies peines.
Là vient l’idée de la peine de probation, qui ne serait pas déterminée en fonction d’une durée de prison, mais en fonction d’un contenu adapté à chaque personne. Cela pourrait être des soins, du travail d’intérêt général, de l’indemnisation de la victime, le fait de ne pas récidiver, de s’insérer.
#prison #récidive #PSE #bracelet_électronique #Nicole_Maestracci
]]>Réinsertion, désistance, probation : comment sortir de la délinquance ? - Le Point
►http://www.lepoint.fr/chroniqueurs-du-point/laurence-neuer/reinsertion-desistance-probation-comment-sortir-de-la-delinquance-23-12-2012
Réinsertion, désistance, probation : comment sortir de la délinquance ?
Abandonner la délinquance. Renoncer à « l’agir criminel ». C’est cela, la désistance. Quels sont les facteurs, les méthodes et ce supplément d’alchimie qui conduisent les délinquants à prendre un autre chemin que celui du crime ? Martine Herzog-Evans, professeur de droit et de criminologie à l’université de Reims, codirectrice de l’ouvrage Insertion et désistance des personnes placées sous main de justice (L’Harmattan), répond aux questions du Point.fr.
Le Point.fr : Quel est l’impact de la prison sur la récidive ? Dispose-t-on en France ou ailleurs de chiffres ou de tendances sur ce point ?
Martine Herzog-Evans : On n’a jamais eu de réponse précise sur ce point. En tant que telle, une peine (la prison ou autre) n’a jamais a priori d’impact positif sur la récidive, car tout dépend de ce que l’on met en face de la mesure : une probation molle ? Une probation avec programme ? etc. Par exemple, concernant l’emprisonnement, on sait que les personnes incarcérées récidivent beaucoup. D’un autre côté, c’est peut-être pour cela qu’elles y vont. On sait par ailleurs que la prison peut briser des gens parce que, tout simplement, elle renforce l’acculturation délinquante. Mais des études ont aussi montré que le fait de mettre des tigistes [personnes condamnées à devoir effectuer un travail d’intérêt général, TIG, NDLR] ensemble devient criminogène. L’être humain est par nature perméable à l’environnement dans lequel il se trouve.
]]>Criminologie(s) (Le nouvel Economiste)
►http://www.lenouveleconomiste.fr/criminologies-15977
On veut lutter contre la #récidive ? Bravo. Où sont les études récentes sur la question ? Hors le travail de bénédictin de Pierre-Victor Tournier, que l’#administration pénitentiaire et judiciaire a tenté par presque tous les moyens d’isoler des sources d’information publiques, il n’existe pas grand-chose de sûr, stable, fiable, vérifiable et récent. Mais on se lance des chiffres sans sources à la figure. On veut intervenir à Marseille ? Bravo. Où sont les unités de renseignement opérationnel, quasi disparues de la voie publique depuis la suppression des Renseignements Généraux et si pauvrement dotées en Police Judiciaire ? Où sont les analyses de cartographies criminelles basées sur un outil informatique de suivi des plaintes, des procédures et des mains courantes, réclamées depuis 2003 par l’Observatoire national de la #délinquance, engagées dans le très byzantin dispositif de commande du ministère de l’Intérieur et dont l’installation est repoussée tous les ans depuis 2008 ? On élude alors les études sur le sujet de Xavier Raufer, on noie la critique réelle sur le déficit du renseignement opérationnel, mais on retrouve la réalité sur son chemin. On veut traiter des grandes affaires judiciaires ? Bravo. Les experts (parisiens) sont là. Mais on ne sait toujours pas faire appel à ceux dont la proximité géographique, mais pas l’uniforme, serait marquée au coin du bon sens (et de la bonne gestion des deniers publics).
]]>Breivik : les surprises de la #justice et de la #prison à la norvégienne | Rue89
►http://www.rue89.com/2012/08/25/breivik-et-les-surprises-de-la-justice-et-de-la-prison-la-norvegienne-234839
« Les prisons norvégiennes sont les plus confortables au monde », raconte Diane Berbain, qui tient le blog Chemin du nord sur Rue89, et a vu un de ses amis emprisonné pour violence – « on est très vite jeté en prison, pour un excès de vitesse ou une bagarre en ville le soir » :
« Les caméras à l’entrée ne fonctionnaient pas. Ils avaient droit à des cours de langue, de yoga, à une bibliothèque, une salle de sport... Et de jolis espaces verts !
Au lieu de payer une amende de près de 4 100 euros, on choisit souvent l’enfermement, on sait que ça ne sera pas trop dur.
On peut même lire dans un guide en norvégien sur Paris que j’ai à la maison un avertissement, expliquant qu’il vaut mieux respecter la loi en France, car les prisons y sont surpeuplées et très dures ! »
Un taux de #récidive parmi les moins élevés
Selon Jan Landro, du quotidien Bergens Tidende, « la Norvège a sans doute le pourcentage de récidives le plus bas chez les condamnés d’Europe [moins de 20%, ndlr], ce qui peut indiquer que [le] traitement des criminels est bon » :
« Le procès a été un test pour notre humanisme et notre civilisation. Nous l’avons réussi. Le jugement et ce qu’il va se passer ensuite ne doivent pas nous faire nous comporter de façon moins civilisée. »
]]>Récidive : comment mettre fin au système « un drame, une loi » ? - Libération
►http://www.liberation.fr/societe/2012/08/20/recidive-comment-mettre-fin-au-systeme-un-drame-une-loi_840325
Récidive : comment mettre fin au système « un drame, une loi » ?
Une « conférence de consensus », voilà ce que le ministère de la Justice prévoit d’organiser en septembre pour tenter de régler l’épineuse question de la récidive. Une annonce prévue depuis « plusieurs semaines », explique Pierre Rancé, porte-parole du ministère de la Justice, mais qui intervient quelques jours après l’intervention très ferme de François Hollande à propos de la récidive. Le président de la République avait alors interrompu ses vacances pour rendre hommage à deux gendarmes tuées par balles par un récidiviste venant d’être libéré.
Egalement prononcé après l’arrestation d’un récidiviste soupçonné d’avoir violé des fillettes dans plusieurs campings de l’Ardèche ainsi que peu de temps après les émeutes d’Amiens, le discours du Président a pris un ton sécuritaire. François Hollande a ainsi annoncé « un dispositif de suivi […] des individus les plus dangereux ». « Comment comprendre qu’un condamné, qui vient de purger sa peine, puisse ne pas avoir de suivi, de contrôle alors même que le caractère dangereux est encore évident ? », s’était-il alors interrogé.
Entre ces propos et l’annonce d’une conférence par le ministère de la justice, le grand écart désoriente les acteurs de la justice et du monde pénitentiaire. « J’espère que les politiques ne vont pas céder au tout sécuritaire et être dans le réactionnel face aux faits divers mais plutôt qu’ils prendront le temps de faire le point », confie Sarah Dindo, co-directrice de la section française de l’Observatoire international des prisons (OIP), qui place de nombreux espoirs dans cette conférence de consensus.
]]>Lettre ouverte aux parlementaires
►http://www.oip.org/index.php/actualites/966
Madame, Monsieur,
Vous serez amené dans les semaines à venir à examiner un projet de loi de programmation relatif à l’exécution des peines. Il prévoit la construction de 24 397 nouvelles places de prison pour fin 2017, dans l’optique d’un parc carcéral de 80 000 places. L’OIP se fait aujourd’hui un devoir de vous alerter sur les conséquences d’une politique économiquement coûteuse et contre-productive en termes de prévention de la récidive.
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]]>« L’idée que l’on peut conjurer la récidive est une illusion » - LeMonde.fr
►http://www.lemonde.fr/societe/article/2011/11/21/mort-d-agnes-m-gueant-confond-diagnostic-et-pronostic-psychiatrie-et-crimino
« L’idée que l’on peut conjurer la récidive est une illusion »
Psychiatre à l’hôpital de Ville-Evrard (Seine-Saint-Denis) et expert auprès de la cour d’appel de Paris, Daniel Zagury dénonce la stigmatisation des professionnels du monde judiciaire, médical et éducatif.❞
]]>Aux Etats-Unis, la police prévoit les crimes par ordinateur | Rue89
►http://www.rue89.com/2011/11/13/aux-etats-unis-la-police-prevoit-les-crimes-par-ordinateur-226231
956 : l’écrivain de science-fiction Philippe K. Dick imagine dans « Minority Report » une société dans laquelle les crimes peuvent être prédits et empêchés avant qu’ils ne surviennent.
2011 : aux Etats-Unis, mais aussi en Grande-Bretagne ou au Canada, les logiciels et les ordinateurs sont de plus en plus utilisés par les autorités judiciaires ou policières pour... prévoir et prévenir les crimes.
#police #criminalité #récidive #informatique_partout_justice_nulle_part
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