• Planter 1 milliard d’arbres : comment le plan de #Macron rase des #forêts

    Le projet du gouvernement de planter #1_milliard_d’arbres est « une #supercherie », dénoncent des associations. D’après des documents obtenus par Reporterre, il servirait à financer des #coupes_rases et à industrialiser la filière.

    L’État plante des arbres pour mieux raser des forêts. C’est la réalité cachée du projet de plantation de 1 milliard d’arbres vanté par Emmanuel Macron. Dix-huit mois après son annonce en grande pompe, au lendemain des incendies de l’été 2022, le plan qui avait pour ambition de « renouveler 10 % de la forêt française » et de « #réparer_la_nature » montre un tout autre visage : les millions d’euros d’argent public déversés dans la filière servent de prime aux coupes rases et transforment des forêts diversifiées en #monocultures_résineuses. Une situation qui inquiète gravement les associations écologistes.

    D’après les documents officiels du ministère de l’Agriculture, que Reporterre a pu consulter, 50 millions d’arbres ont déjà été plantés, sur 35 935 hectares. Dans de nombreuses régions, les conditions dans lesquelles se sont déroulés ces chantiers posent problème.

    Les documents indiquent que 15 millions de plants d’arbres auraient été replantés sur 10 000 hectares de forêts qualifiées de « pauvres » par le gouvernement. Ces forêts rasées étaient en réalité « saines et bien portantes », assure l’association Canopée, qui a enquêté sur le terrain. Des coupes rases sur 6 500 hectares auraient même été réalisées en zone Natura 2000. Sur ces surfaces dévolues d’ordinaire à la protection du vivant, 1 500 hectares auraient été ensuite plantés exclusivement en #pins_douglas, une essence prisée par les industriels.

    Adapter la forêt aux besoins de l’industrie

    « On nage en plein délire, s’emporte Bruno Doucet, chargé de campagnes au sein de l’association. Alors même qu’il y a urgence à préserver les forêts, on les rase pour les transformer en #champs_d’arbres. » Les associations écologistes dénoncent un « coup de communication » et « un projet mégalomane ». Le milliard d’arbres plantés aurait vocation non pas à aider la forêt à affronter le dérèglement climatique, mais à l’adapter aux besoins de l’#industrie. « Si tous les arbres du plan “1 milliard d’arbres” sont plantés dans les mêmes conditions, cela signifierait que 200 000 hectares de forêts saines et vivantes seraient rasés d’ici 2032 », ajoute-t-il.

    « La #biodiversité a peu à peu été rejetée au second plan pour prioriser la #récolte_de_bois et les #fonctions_productives de la forêt », regrette de son côté Christophe Chauvin, pilote du réseau forêt à France Nature Environnement (FNE). En septembre 2023, plusieurs ONG écologistes [1] alertaient déjà sur les dérives en cours. « La stratégie s’est éloignée de l’enjeu qui en a initié l’élaboration », écrivaient-ils dans un rapport. « La restauration des écosystèmes » et le « renforcement de la résilience des forêts » ont été délaissés au profit d’une logique simpliste et comptable qui privilégie « les #plantations_en_plein », c’est-à-dire les #plantations après coupes rases, prévenaient-ils.

    « Plutôt que de protéger les peuplements existants, en les enrichissant et en travaillant avec finesse, les industriels préfèrent tout couper pour les substituer à d’autres essences, du #résineux majoritairement, qu’ils jugent plus résistant et plus intéressant économiquement », observe Christophe Chauvin.

    Plus de 80 % des arbres sont plantés après une coupe rase

    Selon un rapport du Conseil supérieur de la forêt et du bois, un organisme ministériel, les plantations en plein, donc après coupes rases, représenteraient près de 80 % des opérations à effectuer pour atteindre la cible du milliard d’arbres, et donc se feraient en lieu et place d’anciennes forêts. Seuls 7 % des arbres plantés viendraient s’ajouter aux forêts existantes, principalement sur des terres agricoles abandonnées. À TF1, le ministère de l’Agriculture a tenu à préciser que « l’objectif du milliard d’arbres ne visait pas à créer de nouvelles forêts, mais bien à renouveler celles déjà existantes ».

    « #Renouveler », ou plutôt « #transformer » la forêt et « #abattre » des parcelles entières pour y #replanter de jeunes arbres. Ce que le ministère assume auprès de Reporterre : « France Relance s’adresse à des forêts malades ou non adaptées au changement climatique. Il est donc normal que les plantations en plein soient très majoritaires. Les coupes rases sont essentiellement sanitaires », assure-t-il.

    Les grandes #coopératives_forestières en embuscade

    Concrètement, 35 935 hectares ont été replantés de 2021 à 2023 pour un coût de 150 millions d’euros, d’après la Direction générale de la performance économique et environnementale des entreprises (DGPE). Le #pin_maritime et le #douglas ont été les principales essences replantées sur d’anciennes #forêts_feuillues et les plantations après coupes rases ont représenté 32 046 hectares (soit 89 % de la surface totale). Ces chantiers lourds et coûteux ont été portés en grande majorité par les coopératives forestières, des entreprises qui plaident pour l’#industrialisation de la filière.

    « Ce plan favorise une logique prométhéenne »

    Selon le document de la DGPE, les #coopératives ont capté plus du tiers des #subventions totales, le reste est allé aux particuliers et aux propriétaires (parfois eux-même en lien avec des coopératives). « Le #plan a constitué un effet d’aubaine pour asseoir leur #modèle_productiviste. Ces acteurs se sont accaparé l’argent public pour leur business », dénonce Bruno Doucet. La plus grande coopérative, #Alliance_Forêts_Bois, critiquée pour ses méthodes destructrices des écosystèmes, a même perçu 10 % des subventions. C’est en #Nouvelle-Aquitaine, dans la forêt des #Landes — où l’entreprise est hégémonique —, qu’il y a d’ailleurs eu le plus de #reboisements. À l’inverse, les experts et gestionnaires indépendants qui privilégient souvent d’autres méthodes sylvicoles plus proches de la nature n’ont reçu que des miettes. Ils ne représentent que 7 % des dossiers soutenus par les pouvoirs publics.

    « Ce plan favorise une logique prométhéenne, soutient Christophe Chauvin, c’est une négation de l’#écologie et de ses équilibres. On croit à la toute-puissance de l’intervention humaine et à celles des machines. C’est soit naïf, soit complètement opportuniste. »

    « Si une forêt est pauvre, il faut l’enrichir, pas la détruire »

    Au cœur des polémiques résident les critères d’attribution de ces #aides. Pour être éligible aux #subventions et pouvoir replanter sa forêt au nom du milliard d’arbres, il faut que son peuplement soit considéré comme « dépérissant »,« vulnérable » ou « pauvre ».

    Pour l’État, un « #peuplement_dépérissant » est une forêt où 20 % des arbres seraient morts après une catastrophe naturelle ou une attaque de pathogènes. Une forêt « vulnérable » est une forêt que l’on suppose menacée à terme par le réchauffement climatique avec des essences jugées fragiles comme le châtaignier ou le hêtre. Tandis qu’un peuplement est considéré comme « pauvre », lorsque sa valeur économique est inférieure à 15 000 euros l’hectare, soit environ trois fois son coût de plantation.

    Ces définitions font l’objet de vifs débats. Les ONG écologistes jugent trop faible le curseur de 20 % pour un peuplement dépérissant. Par exemple, dans une forêt composée à 80 % de chênes sains et à 20 % d’épicéas attaqués par des scolytes, le propriétaire pourrait légalement tout raser, toucher des subventions et dire qu’il participe au grand projet du milliard d’arbres.

    Les peuplements dits « vulnérables » suscitent aussi des controverses. Sans nier les conséquences du réchauffement climatique sur les forêts — la mortalité des arbres a augmenté de 80 % en dix ans —, la vulnérabilité d’un massif reste très difficile à établir. Elle dépend de multiples facteurs et repose aussi sur le scénario climatique auquel on se réfère, à +2 °C, +4 °C, etc.

    « Il faut être vigilant quant à ces projections, prévient Marc Deconchat, directeur de recherche à l’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (Inrae). On ne sait pas exactement comment les essences vont survivre ou non. On connaît encore mal leur capacité d’adaptation et d’évolution génétiques. »

    Les modèles qui prédisent une migration vers le nord de certaines essences d’arbres indigènes ou leur disparition reposent sur des moyennes générales, avec des échelles parfois très grossières. « Quand on regarde de manière plus subtile, en prenant en compte les variations de pente, le type de sol ou d’orientation au soleil, le risque de disparition est très variable, affirme Marc Deconchat. Ce ne sont d’ailleurs pas uniquement les essences qui sont en cause, mais aussi le mode de #sylviculture qui leur est associé. »

    Un exemple de #maladaptation

    C’est surtout le terme de « #peuplement_pauvre » qui provoque l’ire des écologistes. Cette expression servirait de prétexte pour tout ratiboiser. Selon les calculs de plusieurs forestiers et écologistes, près de 95 % des forêts françaises auraient une valeur sur pied inférieur à 15 000 euros l’hectare. Avec ce critère, quasiment toute la forêt métropolitaine pourrait donc être considérée comme pauvre et être remplacée par des plantations.

    Dans un documentaire, le journaliste Hugo Clément montre comment des parcelles de forêts #feuillues diversifiées considérées comme pauvres ont été rasées, partout à travers la #France, avec ce type d’argumentaire. Le #bois a été transformé en #broyat pour partir ensuite en fumée, nourrir des chaudières ou faire de l’électricité. « C’est une supercherie, un non-sens écologique et climatique. Une forêt pauvre, il faut l’enrichir, pas la détruire », enchérit Christophe Chauvin.

    Les défenseurs de l’environnement craignent que ce plan de 1 milliard d’arbres ne soit finalement qu’un exemple de maladaptation au changement climatique. Ils rappellent que les #monocultures sont plus fragiles que les vieilles forêts face aux aléas naturels. 38 % des plantations de jeunes arbres sont morts l’an dernier à cause de la sécheresse. La coupe rase est aussi décriée pour ses conséquences climatiques. « Elle est à éviter autant que possible et ne doit être utilisée qu’en dernier recours », déclare le climatologue Philippe Ciais. Dans une expertise scientifique commandée par le ministère de la Transition écologique, soixante-dix chercheurs affirment que « les principaux effets des coupes rases sur le milieu physique et chimique sont généralement négatifs et globalement bien documentés, notamment sur la structure, la fertilité et le stockage de carbone des sols, la biodiversité, l’érosion ou encore la qualité des cours d’eau ».

    « Dans une période de restriction budgétaire où le ministre de l’Économie appelle à faire la chasse aux dépenses inutiles, on peut se demander légitimement si ce plan n’en fait pas partie », déclare Bruno Doucet. Jusqu’à 2032, l’État souhaite mobiliser 8 à 10 milliards d’euros pour planter son milliard d’arbres.

    https://reporterre.net/1-milliard-d-arbres-plantes-le-mensonge-de-Macron-Le-milliard-d-arbres-d
    #déforestation

  • Blueberries. Cronache dalle piantagioni saluzzesi

    La raccolta dei mirtilli, nel distretto della frutta saluzzese, si svolge dalla metà di giugno all’inizio di luglio: pochi giorni durante i quali i datori di lavoro hanno bisogno di tanta manodopera tutta insieme. Tra i filari assolati alle pendici del Monviso i carrettini sono spinti da braccianti maliani, gambiani, ivoriani, burkinabé ma anche cinesi, pakistani, albanesi e qualche giovane italiano. In alcune aziende i raccoglitori sono protetti da ombrelloni da spiaggia, in altre no. In media si lavora nove ore al giorno. La paga è tra i 5.50 e gli 8 euro all’ora, a seconda dell’accordo informale che si è riusciti a strappare con il datore del lavoro, i contratti non contano granché vista la sistematicità del lavoro grigio.
    Gli imprenditori sembrano schiacciati tra le esigenze del mercato globale che impone regole e tempi e la difficoltà di reperire manodopera per un periodo così breve.

    “Mentre nell’area mediterranea la stagionalità del consumo del mirtillo è legata al periodo estivo, esiste un mercato britannico che consuma piccoli frutti tutto l’anno. Li importa in inverno dal Sudamerica e poi dai Paesi europei: prima Spagna, poi Italia e quindi Polonia. Nel contesto nazionale il mirtillo delle Alpi è di norma precoce e viene raccolto e distribuito da metà giugno a tutto luglio.
    … il mirtillo ha spesso sostituito gli appezzamenti di pesche e kiwi, diventando nel tempo un investimento redditizio.
    In provincia si coltivano oltre 500 ettari, di cui più della metà nell’area Saluzzese/Pinerolese, da cui proviene il 25% del prodotto nazionale. Sono sorte sotto il Monviso una quarantina di medie aziende. Vi sono poi, specialmente in collina, una miriade di piccoli e medi produttori (quasi 400) che conferiscono a cooperative e organizzazioni di produttori, che a loro volta sono la cintura di collegamento con la grande distribuzione e i mercati europei.” (La Gazzetta di Saluzzo, 4 giugno 2020).

    “…Un ulteriore problema di difficile risoluzione pare essere quello della manodopera, non per quanto riguarda la questione costi, ma per quanto riguarda la reperibilità: “Il costo della manodopera è sempre lo stesso. Il problema è trovarla” afferma un imprenditore di Revello. “Noi crediamo che questa volta sarà necessario rivolgersi alle cooperative, ma anche in quel caso si tratta di un terno al lotto. Per quanto ci riguarda, con altre colture oltre ai mirtilli riusciamo a mantenere gli operatori per periodi più lunghi di una sola campagna di raccolta. Inoltre, in questo modo si stabilisce un rapporto più stretto con il personale che può durare anche più anni”.
    “Abbiamo una cascina con diverse camere da letto, cucina, bagni. Siamo attrezzati per far alloggiare i dipendenti gratuitamente. Se si trovano bene è più probabile che rimangano. Cerchiamo di parlare sempre con i dipendenti, in questo modo si crea un dialogo diretto e ci si accorda sulla durata, sulle tempistiche e sulle modalità del lavoro”.
    “Abbiamo una decina di dipendenti che dal 2016 lavorano con noi. Credo sia normale aspettarsi un ricambio del personale, per svariati motivi, ma devo dire che la maggior parte rimane con noi”.
    (sito Italian Berry, 11 marzo 2023).

    Dunque: la superficie coltivata a mirtilli è notevolmente aumentata negli ultimi anni, anticipando così l’inizio della stagione della raccolta che durerà fino a novembre inoltrato con le mele cosiddette tardive. Nella grande piantagione a cielo aperto del Saluzzese, costitutivamente orientata all’export (l’80% della merce prodotta è destinata al commercio estero), il mirtillo è un prodotto relativamente recente, inserito nel portfolio produttivo degli agricoltori locali per via dell’elevata domanda e buona redditività sul mercato internazionale.

    Di agroindustria si tratta, un comparto che fa girare milioni di euro e quindi i costi di produzione non possono essere lasciati al caso: tra questi la manodopera è il fattore sul quale più facilmente si può giocare per ottenere profitti più alti. Certamente è noto con anticipo il fabbisogno, ma la maggior parte dei braccianti in questo primo periodo non ha un contratto o viene reclutata “last minute” tramite cooperative, agenzie o altre modalità informali di intermediazione. Rigorosamente a chiamata. Che l’apparente scarsa programmazione delle aziende celi una strategia di compressione dei salari? A pensar male si fa peccato, ma chissà…

    A tal proposito si fa un gran parlare di caporalato, il buco nero del discorso dove ogni altra forma di critica tende a collassare. Senza negare che il fenomeno esista e possa avere tratti particolarmente odiosi e anti-solidali, occorrerebbe un inquadramento della questione radicalmente diverso rispetto a quello ideologico dominante. Per esempio: quando il padrone chiede ad Amadou, che ormai da anni ogni estate lavora per lui e col quale si è instaurato un rapporto di strumentale fiducia, di trovare «tra i suoi contatti africani» braccianti disponibili per i giorni della raccolta, Amadou di fatto sta svolgendo una mansione extra per cui non ci sembra scandaloso possa percepire una retribuzione o qualche privilegio. Del resto, anche le tante regolari agenzie di intermediazione del lavoro non sono propriamente delle ONLUS. Se poi Amadou taglieggia i suoi contatti, allora è una persona spregevole, senza se e senza ma. Altrimenti? Amadou sta davvero compiendo chissà quale crimine? Un crimine più grave delle tante giornate di lavoro sistematicamente non segnate dai datori? Delle condizioni di lavoro indegne e logoranti? Delle paghe sempre inferiori a quelle che dovrebbero essere corrisposte in rapporto alle mansioni svolte?

    Certo, anche le pratiche d’intermediazione informali, questa sorta di ‘caporalato soft’, s’inscrivono in una cornice di reclutamento della forza-lavoro fortemente neoliberista: il caporale è solo un (piccolo) imprenditore in un mondo dominato da (grandi) imprenditori. Ma rivalutare la questione in questi termini, più materialisti e meno moralisti, forse, aiuterebbe a spostare il focus sulle cause e non sugli effetti.

    Parliamo allora di sfruttamento. Sfruttamento non in quanto mero reato, ma come motore del processo di accumulazione di capitale. Per accelerare le operazioni e incentivare la produttività, in molti casi ai lavoratori viene proposto di raccogliere a cottimo, un euro a cassetta per quanto riguarda i mirtilli. Alcuni accettano, «perché comunque conviene: se sei veloce guadagni di più che essere pagato ad ora, e poi nelle campagne del sud siamo abituati a lavorare così…quindi perché no». Comprensibile, certamente, specie sul piano individuale. Ma onestamente problematico dal punto di vista collettivo. La produttività della forza-lavoro è infatti essenziale per incrementare i margini di profitto e il Capitale, impersonificato nella figura degli imprenditori agricoli, grandi o piccole che siano le loro aziende, cura questo aspetto con grande attenzione. Non solo e non tanto con un’organizzazione più efficiente del processo produttivo, ma anche e soprattutto a scapito dell’alienazione e della tenuta fisica dei lavoratori spesso trattati come se fossero dei macchinari e non anzitutto degli esseri umani. Ma non si creda che il lavoro vivo subisca sempre passivamente questo disciplinamento! «Pretendono di usare il telefono mentre lavorano, la sera fanno i loro ‘summit’ tra di loro e impongono alle squadre più veloci di rallentare, e così via…», si lamenta un imprenditore agricolo. «Cerchiamo di non andare troppo veloce, di lavorare in modo tranquillo, per respirare un po’» afferma un bracciante. Lo scontro sul ritmo del lavoro è uno dei principali punti di frizione tra salariati e datori di lavoro, il rallentamento della produttività una possibile linea di forza di questa working class, ancora sconosciuto nella sua forza.

    Ai padroni poco importa quanti chilometri percorrono in bicicletta per presentarsi sul campo o se non hanno un posto dove dormire. L’importante è che le preziose bacche non restino sulle piante e giungano in fretta sui mercati. Anche in questo caso però può succedere che i “mediatori” si offrano per risolvere un problema reale garantendo il trasporto o, meno frequentemente, un posto letto (a carico del lavoratore).

    In questo primo scorcio di stagione, le cosiddette accoglienze, coordinate dalla Prefettura di Cuneo (i containers e la casa del cimitero del comune di Saluzzo per circa 230 posti letto) e gestite da una cooperativa, sono in ampissima misura mantenute chiuse. Può sembrare una scelta paradossale visto che, in assenza di alternative, una quota di lavoratori e aspiranti lavoratori, tra i 25 e i 100, è costretta ad accamparsi nei giardini pubblici del Parco Gullino, da qualche anno diventato luogo di approdo e di socialità, sorvegliato giorno e soprattutto notte dalle forze dell’ordine.

    In realtà dietro questa scelta politica ben precisa una logica c’è, per quanto perversa e cinica essa sia. La motivazione ufficiale, buona da sbandierare sulla stampa locale, è che i Comuni aderenti al progetto di accoglienza, ‘al modello Saluzzo’ (sic!), sono tarati sull’inizio della raccolta delle pesche nella seconda metà di luglio e non sono pronti per aprire prima. Storie. La motivazione reale ha invece a che vedere con il timore delle amministrazioni di creare un fattore di attrazione che susciti un’eccedenza di proletari razzializzati presenti sul territorio, persone non gradite se non in quanto risorse produttive immediatamente impiegate nella fabbrica agricola. Si basa inoltre sulle “prenotazioni” di posti letto da parte di alcuni imprenditori per chi più avanti avrà un contratto per tutta la stagione.
    Va da sé che chi non ha un contratto non può accedere alle accoglienze.

    La fantasia governamentale è di disporre just-in-time, né prima né dopo i periodi delle raccolte, della giusta quota di forza-lavoro, né troppa né troppo poca.

    Ormai non c’è più soluzione di continuità tra mirtilli, albicocche, pesche e mele ma quantità diverse di frutta da raccogliere e quindi diverso numero di braccia da impiegare. Tutto chiaro, gli imprenditori e le organizzazioni che li rappresentano conoscono benissimo le dinamiche del mercato del lavoro bracciantile che attraverseranno l’intera stagione fino all’autunno inoltrato.

    https://www.meltingpot.org/2023/07/blueberries-cronache-dalle-piantagioni-saluzzesi

    #Italie #Saluzzo #myrtilles #agriculture #exploitation #petits_fruits #migrations #travail #Pinerolo #main-d'oeuvre #exportation #industrie_agro-alimentaire #caporalato #hébergement #logement #SDF #sans-abris #Parco_Gullino #modello_Saluzzo #modèle_Saluzzo #fruits #récolte #récolte_de_fruits

    • #Golden_Delicious. Cronache dalle piantagioni saluzzesi

      La seconda parte di queste cronache del bracciantato saluzzese è riferita alla raccolta delle mele che è in pieno svolgimento.

      Quando, a Saluzzo e dintorni, si parla di lavoro migrante in agricoltura, in particolare di bracciantato africano, generalmente si finisce per parlare di accoglienza.

      Se, da un lato, viene millantata la bontà del ‘modello Saluzzo’ e delle cosiddette accoglienze diffuse e in azienda, dall’altra parte viene giustamente fatta notare la contraddizione degli insediamenti informali, simboleggiata dalla situazione al Parco Gullino 1. L’impressione, tuttavia, è che la condizione di chi dorme o ha dormito al parco venga generalizzata in modo problematico, prendendo uno specifico spaccato di realtà per il tutto. Senza voler minimizzare l’importanza della questione abitativa, che peraltro è molto più di ampia portata e andrebbe esaminata oltre la dialettica tra insediamenti informali e accoglienze, crediamo sia doveroso parlare anche e soprattutto di lavoro. Perché in fondo le persone a Saluzzo – tutte, dalla prima all’ultima – vengono per lavorare.

      «Quest’anno le mele cuneesi, pur a fronte di un lieve calo produttivo dovuto all’andamento climatico, sono contraddistinte da una qualità estetica e organolettica ovunque buona. E’ quanto evidenzia Coldiretti Cuneo in occasione dell’avvio della campagna di raccolta che si apre con buone prospettive commerciali…

      Le operazioni di raccolta sono iniziate per le mele estive mentre tra fine mese e inizio settembre si passerà alle varietà del gruppo Renetta, dopodiché sarà la volta delle mele a maturazione intermedia dei gruppi varietali Golden Delicious e Red delicious; la campagna di raccolta continuerà fino a dicembre con i gruppi varietali a maturazione tardiva.

      … La Granda, che vanta una produzione di eccellenza a marchio IGP, la Mela Rossa Cuneo, ha conosciuto negli ultimi anni una progressiva espansione degli impianti di melo, con oltre 2000 aziende frutticole coinvolte e una superficie dedicata di quasi 6000 ettari (+ 21% negli ultimi 5 anni), pari all’85% della superficie piemontese coltivata a melo». (Comunicato Stampa Coldiretti, 25 agosto 2023)

      Il problema principale è che la manodopera scarseggia.

      «In provincia di Cuneo, nel 2022, sono state 3232 le aziende assuntrici di manodopera agricola e 13200 i dipendenti in agricoltura , a fronte di 24844 pratiche di assunzione, perché ci sono dei lavoratori che, per via della stagionalità delle operazioni nel settore, hanno lavorato in più aziende…

      L’agricoltura garantisce sempre più occupazione per l’intero anno o una larga parte di questo ma la carenza di manodopera base e specialistica ormai è una realtà; le cause sono diverse ma occorre lavorare per fare diventare più attrattivo il lavoro in agricoltura, specie nei confronti dei giovani. Oggi la manodopera extracomunitaria è sempre più indispensabile ma bisogna semplificare gli iter di rilascio dei permessi di soggiorno per lavoro subordinato, che a volte sono un ostacolo nel fidelizzare i lavoratori stranieri rispetto ad altri paesi europei. In ultimo il costo del lavoro, che incide in maniera eccessiva sulle aziende agricole…Servono urgentemente interventi decontributivi. – lancia l’allarme Confagricoltura Cuneo – Oggi la difficoltà maggiore per le aziende è reperire manodopera ma i tempi di lavorazione in agricoltura non sono decisi dagli imprenditori bensì dalla natura. Lavoratori italiani non se ne trovano più ma calano anche i lavoratori neocomunitari e per gli extra UE permangono molte incertezze legate al decreto Flussi e ai tempi di rilascio dei visti di ingresso… Per le aziende agricole assumere manodopera sta diventando sempre più una corsa ad ostacoli con più regole, contributi e sanzioni». (Comunicato Confagricoltura Cuneo, luglio 2023)

      Ovviamente nessuno parla delle condizioni di lavoro e di salario. Altro che rendere appetibile il lavoro in agricoltura!

      Qual è dunque la cifra costitutiva del lavoro salariato in agricoltura (e forse non solo in agricoltura) nel Saluzzese (e forse non solo nel Saluzzese)?

      Crediamo di poter rispondere, senza timore di smentita, il surplus extra-legale di sfruttamento della forza-lavoro, ovvero la mancata corresponsione di una significativa porzione di salario. Inutile e controproducente utilizzare mezzi termini: si tratta di un vero e proprio furto, perpetrato con la massima naturalezza e serenità dagli imprenditori agricoli in un clima di generale impunità e accondiscendenza. Tanto più quando il lavoratore è straniero ed è strutturalmente più vulnerabile a causa del ricatto del permesso di soggiorno, tanto più quando non conosce abbastanza la lingua italiana ed è inconsapevole dei suoi diritti, tanto più quando ha a disposizione poche opportunità di impiego alternative.

      Non serve essere dei marxisti ortodossi per condividere che la ricchezza è prodotta dal lavoro degli operai ma appropriata dai possessori dei mezzi di produzione. Oggi, in un’epoca dominata dall’egemonia del pensiero capitalistico, questo pilastro non è forse più così in in evidenza, eppure il meccanismo è sempre quello. A partire dal caso del distretto della frutta del Saluzzese, vogliamo sottolineare come i padroni di oggi, oltre al plusvalore frutto dello sfruttamento legalizzato, si avvalgano di tutta una serie di tecniche extra-legali per garantirsi l’accaparramento di un’eccedenza di ricchezza.

      È sconcertante constatare come agli operai africani impiegati nel distretto della frutta non sia praticamente mai corrisposta la retribuzione che spetterebbe loro da contratto, che è comunque vergognosamente bassa rispetto alle condizioni generali di un lavoro del genere, duro e precario per definizione.

      La stragrande maggioranza dei braccianti dichiara infatti di lavorare circa dieci ore al giorno, durante le fasi intense di raccolta anche la domenica. Secondo il Contratto Collettivo Nazionale degli Operai Agricoli e Florovivaisti, dopo le 6.30 ore di lavoro giornaliere (39 ore settimanali su 5 giorni) le ore svolte sono da considerarsi straordinari, e la maggiorazione per ogni ora di straordinario è pari al 30% e per i festivi pari al 60%. I sindacati coi quali abbiamo interloquito ci hanno detto di non avere quasi mai visto una busta paga contenente degli straordinari, mentre i lavoratori di non avere mai ricevuto ‘fuori busta’ paghe orarie superiori alla retribuzione oraria pattuita. Insomma, sebbene lavorare nei campi roventi d’estate e gelidi d’inverno sia già di per sé un lavoro duro e logorante, semplicemente il lavoro straordinario (che è la norma) non è riconosciuto, come se non esistesse tout court. 50/60 euro a giornata devono bastare.

      Un altro aspetto del furto di salario consiste nell’approvvigionamento del materiale di lavoro. Per legge, grazie ai risultati delle lotte del passato che l’hanno imposto anche sul piano legale, il datore di lavoro è tenuto a fornire al dipendente tutti i dispositivi di sicurezza di cui necessita per svolgere le mansioni richieste da contratto. Bene, è sufficiente farsi un giro alla Caritas, oppure al parco Gulino la domenica, per rendersi immediatamente conto di come ciò non avvenga e i lavoratori debbano procurarsi autonomamente i dispositivi di protezione (scarpe anti-infortunistica, guanti, etc.), altrimenti non vengono assunti.

      Se poi guardiamo oltre i picchi della raccolta stagionale e ci concentriamo sui non pochi operai agricoli africani che riescono ad ottenere contratti più lunghi, che magari si estendono sino a dicembre, anche qui si vedrà come raramente il lavoro è pagato il giusto prezzo. Pur svolgendo mansioni qualificate come ad esempio il diradamento o la potatura, spesso l’inquadramento salariale è quello del raccoglitore, a cui corrisponde ça va sans dire un salario inferiore.

      E si potrebbe andare avanti, e più avanti si va più si possono notare comunanze tra la condizione dei braccianti africani e quella di tanti lavoratori, in altri settori, stranieri ma anche italiani.

      I lavoratori africani nel Saluzzese accettano tutto ciò passivamente?

      No, specialmente oggi che il problema del contesto italiano (almeno nel nord del paese) sembra essere meno l’assenza di impiego e più il lavoro povero. La principale manifestazione di contropotere operaio è infatti l’atteggiamento iper-utilitaristico con cui si affrontano i padroni: “non mi paghi in modo soddisfacente, prendo e me ne vado. Immediatamente. Tanto riesco a trovare altro“. Non è sempre stato così, non è detto che sarà sempre così: in alcuni momenti l’offerta di lavoro era così ridotta che un lavoro, per quanto sfruttato e indegno, bisognava tenerselo stretto, perché serviva per mangiare, perché serviva per i documenti.

      Esistono poi molteplici linee di resistenza spontanea che agiscono sotterraneamente, di cui si viene a conoscenza solo creando un rapporto di fiducia e di ascolto reale con i lavoratori.

      Per esempio, la contrattazione informale sulle giornate di lavoro da segnare effettivamente in busta paga, almeno quel tot per raggiungere la soglia necessaria alla disoccupazione agricola, strumento peculiare per garantire continuità reddittuale nei mesi di inattività forzata. Il lavoro grigio, infatti, molto più che la qualità della frutta prodotta nelle piantagioni, è il vero marchio di fabbrica del distretto della frutta del Saluzzese.

      In zona è perfettamente noto a tutti, organi di controllo compresi, che le giornate di lavoro segnate ai braccianti non coincidono con quelle effettivamente svolte. Sebbene le situazioni varino di azienda in azienda, ipotizziamo che le giornate segnate siano meno della metà di quelle svolte. Un grande, enorme risparmio per le tasche degli imprenditori. Per rendersi conto dell’enorme volume di attività lavorativa non contabilizzato – quindi dei soldi risparmiati – sarebbe sufficiente disporre dei dati relativi alle giornate di lavoro necessarie in rapporto alla superficie di terreno coltivato e incrociarlo con le giornate documentate, ma guarda a caso questi dati non sono disponibili e custoditi gelosamente dagli organi di controllo e di rappresentanza delle aziende. (Dati che peraltro sarebbero estremamente utili anche per la programmazione della gestione abitativa della forza-lavoro stagionale, anziché agitare il solito spettro degli insediamenti informali)

      Sorvoliamo sui contributi non versati e sul conseguente mancato introito nelle casse dello Stato, perché il discorso sulla tassazione è lungo e complesso,ma guardiamo le cose dal punto di vista, anche egoistico se vogliamo, ma maledettamente materiale, del lavoratore che si spacca la schiena in campagna. Perché se il padrone risparmia, risparmia solo lui e l’operaio non ne trae alcun beneficio?

      Purtroppo però le linee di resistenza spontanea individuale faticano a comporsi in una forza collettiva organizzata. L’azione sindacale ha fatto pochi passi in avanti e resta schiacciata sull’azione legale piuttosto che sulla pratica di lotta diretta, con il risultato di non fare mai esperienza di un fronte comune ma di vincere o perdere in solitudine.

      Occorrerebbe infine guardare l’evidente diminuzione degli arrivi di braccianti in cerca di occupazione da un punto di vista diverso, diminuzione che si sovrappone e si sostituisce al ricambio pressoché totale di persone che arrivano a Saluzzo stagionalmente già registrato negli anni passati. Anche questo fenomeno andrebbe considerato infatti come una forma di “resistenza”, confermato dai continui appelli per mancanza di manodopera lanciati dalle organizzazioni datoriali e dal veloce passaggio ad altri settori produttivi di molti lavoratori africani che si sono stabiliti nel saluzzese.

      Sarebbe interessante approfondire che cosa intendono i padroni quando parlano di “fidelizzazione” dei propri dipendenti…

      Siamo perfettamente consapevoli che nella congiuntura attuale molti piccoli imprenditori agricoli stiano faticando, schiacciati dalla concorrenza del mercato internazionale, dal potere della grande distribuzione, dall’interdipendenza della distribuzione logistica.

      Alcune aziende sono a rischio fallimento, altre vengono assorbite dai pesci più grandi… ma è l’agriculutral squeeze, baby! Che altrove ha già comportato un cambio di scala nella dimensione aziendale. D’altro canto, è inaccettabile che l’insostenibilità della produzione agricola contemporanea per il piccolo imprenditore sia scaricata sui lavoratori salariati, non a caso persone razzializzate, che l’auto-sfruttamento dei datori di lavoro sia proiettato sui dipendenti. Già, perché a quanto pare il grado di sfruttamento nelle piccole aziende è ancora maggiore che nelle grandi. Ma se, anziché allearsi con le forze vive del lavoro per cambiare le regole del gioco, i contadini compartecipano al sistema di sfruttamento generalizzato, potendo sopravvivere solo grazie allo sfruttamento dell’ultimo anello della catena, allora la scelta di campo è stata fatta.

      https://www.meltingpot.org/2023/09/golden-delicious-cronache-dalle-piantagioni-saluzzesi
      #pommes

    • L’ultimo kiwi. Cronache dalle piantagioni saluzzesi

      Il lavoro stagionale nel distretto frutticolo di Saluzzo, tradizionalmente, si chiude con la raccolta dei kiwi nella seconda metà di novembre. Sei mesi sono trascorsi da quando i mirtilli, colorandosi di blu, avevano dato avvio alla stagione 2023.

      In realtà la produzione locale è notevolmente diminuita negli ultimi anni a causa della batteriosi e della cosiddetta “morìa” che hanno falcidiato ettari di frutteti, poi sostituiti da mirtilli e mele invernali ma anche in relazione a scelte imprenditoriali che hanno portato alla delocalizzazione delle piantagioni, verso il distretto di Latina in particolare. La raccolta, quindi, si concentra in poche giornate dai ritmi di lavoro massacranti, una corsa contro il tempo per sfruttare le ore di luce giornaliera che vanno diminuendo e anticipare le gelate precoci nella pianura ai piedi del Monviso.

      “L’Italia, con 320 mila tonnellate esportate nel 2021 in cinquanta paesi, per un fatturato di oltre 400 milioni di euro, è il principale produttore europeo di kiwi e il terzo nel mondo dopo Cina e Nuova Zelanda. – informa una accurata inchiesta condotta da IRPI Media pubblicata a marzo di quest’anno – La prima regione del nostro paese dove si coltiva la “bacca verde” è il Lazio. Globalmente, un terzo di tutti i kiwi commerciati nella grande distribuzione viene dalla multinazionale Zespri. Nata in Nuova Zelanda, oggi è leader nel settore e presente in sei paesi. Dalla provincia di Latina, arriva una buona parte della frutta venduta con il marchio Zespri (il 10,5%). Un mercato gigantesco, che solo in Italia conta quasi tremila ettari di campi, centinaia di produttori e migliaia di braccianti.” 4

      Anche sugli scaffali dei supermercati saluzzesi le varietà di kiwi sono vendute quasi tutte con il marchio Zespri: Green Premium, origine Italia confezionato in Lombardia, Sun Gold origine Nuova Zelanda e Hayward origine Grecia confezionati chissà dove.

      Alcune aziende locali producono in provincia di Latina i loro kiwi a polpa gialla (i Sun Gold) di cui Zespri detiene il brevetto e l’esclusiva della commercializzazione.

      Un colosso a livello internazionale è il Gruppo Rivoira che controlla Kiwi Uno S.p.A. con sede a Verzuolo, pochi chilometri da Saluzzo: “Da sempre in stretta relazione con il Cile, oggi grazie all’integrazione tra produzione italiana e cilena, abbiamo modo di essere sui mercati europei e d’oltre mare per dodici mesi all’anno” si legge sul sito dell’azienda. Rivoira controlla, tra le altre, anche un’azienda con sede a Cisterna di Latina, la capitale del kiwi italico, che vanta 110 ettari coltivati a kiwi, varietà hi-tech che hanno conquistato una loro nicchia di mercato.

      Ma restiamo a Saluzzo… Nell’annata in cui i lavoratori delle campagne non hanno più fatto notizia, scomparsi dalle cronache locali e nazionali, non più oggetto di studi eruditi in relazione a presunte emergenze ma sempre ben presenti in carne, ossa e muscoli tra i filari a reggere l’economia di questo angolo benestante di nord-ovest, la stagione del lavoro bracciantile si è chiusa mestamente nell’aula di un tribunale. A Cuneo il 23 novembre scorso, infatti, si è svolta l’udienza preliminare del processo a carico del datore di lavoro di Moussa Dembele, maliano, deceduto a Revello il 10 luglio 2022.

      Moussa lavorava in nero (“senza regolare contratto” secondo la fredda dicitura burocratica) presso un’azienda agricola dedita all’allevamento dei bovini.

      L’allevamento di bovini e suini è l’altro grande business della provincia di Cuneo da cui deriva la coltivazione intensiva del mais che, insieme a frutteti e capannoni di cemento, domina il paesaggio della pianura saluzzese.

      Nel settore zootecnico le condizioni di lavoro riescono ad essere forse persino peggiori che in agricoltura. Così almeno sostengono alcuni ex-lavoratori, i quali, stando a quanto ci dicono, ricordano il mestiere con un certo orrore. «Se lo fai troppo a lungo», ci racconta Ousmane, «diventi un vitello anche tu! È massacrante, fisicamente ma soprattutto mentalmente: lavori tutti i giorni, a orario spezzato, da solo, nell’aria pesante che puzza di animale e di merda. Per una paga nemmeno buona devi completamente rinunciare a farti una tua vita personale, eppure il padrone non è mai, mai contento…» Nell’invisibilità garantita dalle stalle diffuse nel profondo della campagna industrializzata il rapporto di forza tra l’azienda e il dipendente, che spesso lavora individualmente, è tutto a favore della prima.

      Quella domenica Moussa trasportava pesanti vasche di plastica colme di mangime insilato per l’alimentazione delle mucche, riempite di volta in volta al cassone di un inquietante macchinario denominato “desilatore portato”, attrezzatura agricola attaccata alla forza motrice di un trattore. Nella richiesta di rinvio a giudizio della Procura di Cuneo, tale attrezzatura viene definita “non idonea ai fini della sicurezza”, priva cioè delle necessarie protezioni, modificata per facilitare le operazioni.

      Giunto ormai al termine del lavoro affidatogli, il manovale si è sporto oltre la sponda del cassone per spingere con una scopa i resti dell’insilato verso la coclea, rimanendo incastrato e schiacciato da un componente del macchinario in funzione. Questa la ricostruzione ufficiale. Moussa è deceduto per “arresto cardiorespiratorio a causa di shock midollare e ipovolemico”, in pratica è morto sul colpo con l’osso del collo fracassato nell’impatto.

      La storia di Moussa è simile a quella di tanti lavoratori e lavoratrici delle campagne, che accettano di lavorare in nero perché non sono in regola con il permesso di soggiorno e non hanno alternative oppure per integrare i contratti a chiamata che non garantiscono un salario sufficiente per sé e per poter aiutare le proprie famiglie nei paesi d’origine.

      «Si trovava in Italia dal 2013 e pare che lavorasse nell’azienda da circa sei mesi. Da più di un anno stava aspettando il rinnovo del permesso di soggiorno… Oltre alla moglie e alle due figlie, Moussa ha lasciato il fratello Makan, di due anni più giovane, che vive a Gambasca e lavora per un’azienda agricola del paese. I due erano arrivati in Italia in momenti diversi. E’ stato lui ad accompagnare la salma in Mali». (L’eco del Chisone, agosto 2023)

      Alla notizia della morte di Moussa un pugno di braccianti aveva manifestato spontaneamente dolore e rabbia per le strade di Saluzzo.

      In generale si dice che a Saluzzo, “a differenza del Sud” – il Sud preso come termine di paragone sempre negativo, il Sud diverso e lontano, il Sud selvaggio e criminale, il Sud che nel Piemonte profondo non ha mai smesso di venire razzializzato – il lavoro nero in agricoltura sia tutto sommato poco diffuso, un’eccezione e non la regola. Come abbiamo scritto qui, la cifra costitutiva degli attuali rapporti lavorativi locali è in effetti il lavoro ‘grigio’, cioè lavoro ‘nero a metà’ per dirla con un grande cantore del Meridione quale Pino Daniele. Tuttavia, a ben vedere, specialmente durante i picchi della raccolta, non sono affatto pochi i raccoglitori non contrattualizzati impiegati anche nel saluzzese.

      Abbiamo persino sentito dire che ci sono datori di lavoro che in quei momenti quando ci si gioca il raccolto di un anno intero, incuranti di un pericolo evidentemente non così temibile, cercano lavoratori disponibili a lavorare in nero, “perché per così pochi giorni, ma che senso ha fare un contratto?” Mera noia burocratica o cosciente risparmio sul costo del lavoro? Chissà, intanto il bracciante ha qualche giorno in meno per il calcolo della disoccupazione agricola e zero tutele dei propri diritti… Agli unici lavoratori che in un certo senso conviene, per il paradossale effetto della violenza strutturale sancita dalla legge Bossi-Fini, sono le persone, come Moussa, sprovviste di regolare permesso di soggiorno a causa delle estenuanti lungaggini burocratiche.

      Per una drammatica coincidenza, ma per chi conosce bene le condizioni di vita dei braccianti non è affatto una sorpresa, poco distante dal luogo del decesso di Moussa, nelle campagne di Revello, grosso comune agricolo dove lavorano centinaia di stagionali e di cui si parla spesso in quanto l’unico del distretto della frutta a non aver aderito al protocollo di accoglienza della Prefettura, nella primavera di quest’anno è morto Dahaba, 40 anni, anche lui maliano. Ma la notizia è passata praticamente sotto silenzio.

      L’uomo ha perso la vita la notte di Pasqua a causa delle esalazioni del monossido di carbonio: per riscaldarsi aveva acceso, nella sua stanza, un braciere ricavato da un secchio di metallo. Ad aprile fa ancora freddo da queste parti, i camini delle cascine fumano e le gelate notturne rischiano di compromettere i raccolti, è questa la preoccupazione maggiore.

      Dahaba era arrivato da Rosarno dove aveva raccolto le arance e si era appena recato in Questura a ritirare il suo permesso di soggiorno per “attesa occupazione”, il documento che viene rilasciato quando il titolare di un permesso per lavoro subordinato ne richiede il rinnovo ma non ha, al momento, un contratto e delle buste paga da esibire. A Revello abitava in un alloggio messo a disposizione dal suo datore di lavoro, a quanto pare non riscaldato adeguatamente. Il martedì seguente il giorno di pasquetta, lo stesso datore di lavoro, non vedendolo arrivare, è andato a cercarlo e ha trovato il cadavere.

      L’uomo era poco conosciuto nella numerosa comunità maliana che vive nel saluzzese.

      L’episodio dovrebbe suscitare una riflessione seria sulle condizioni di vita dei braccianti africani, sul pendolarismo forzato nelle campagne d’Italia alla ricerca di un lavoro, sulla precarietà esistenziale estrema, sulla solitudine di un corpo senza vita rinvenuto solo perché non si è presentato sul posto di lavoro.

      Per non parlare del problema della casa o della tanto invocata accoglienza in azienda, in questi anni considerata la panacea di tutti i mali ma niente affatto sinonimo di dignitosa qualità di vita. L’accoglienza in cascina, anche quando fatta nel migliore dei modi – e non è certo sempre il caso – è infatti problematica sotto molteplici punti di vista: rappresenta un ulteriore ricatto per il lavoratore, il cui datore di lavoro e il padrone di casa sono la stessa persona; è un fattore di isolamento spaziale che ha forti ripercussioni sulla socialità; impedisce una chiara separazione tra tempo di vita e tempo di lavoro; e molto altro. Nel peggiore dei casi, si può dire che rievochi l’organizzazione sociale totale della piantagione coloniale…

      Moussa e Dakar chiedono di non essere dimenticati, di non essere considerati soltanto le note stonate di una narrazione dei fatti appiattita sul paternalismo padronale, ossessionata dal decoro urbano e dalla qualità delle eccellenze del territorio agricolo circostante. La morte che spesso attende in agguato chi lavora, in campagna e altrove, non è una tragica fatalità ma l’espressione più estrema di una condizione di ‘normale’ sfruttamento, che sistematicamente, a gradi variabili, produce sofferenza e afflizioni, fisiche e mentali.

      https://www.meltingpot.org/2023/12/lultimo-kiwi-cronache-dalle-piantagioni-saluzzesi

      #kiwi #kiwis

  • Le système alimentaire mondial menace de s’effondrer

    Aux mains de quelques #multinationales et très liée au secteur financier, l’#industrie_agroalimentaire fonctionne en #flux_tendu. Ce qui rend la #production mondiale très vulnérable aux #chocs politiques et climatiques, met en garde l’éditorialiste britannique George Monbiot.

    Depuis quelques années, les scientifiques s’évertuent à alerter les gouvernements, qui font la sourde oreille : le #système_alimentaire_mondial ressemble de plus en plus au système financier mondial à l’approche de 2008.

    Si l’#effondrement de la finance aurait été catastrophique pour le bien-être humain, les conséquences d’un effondrement du #système_alimentaire sont inimaginables. Or les signes inquiétants se multiplient rapidement. La flambée actuelle des #prix des #aliments a tout l’air du dernier indice en date de l’#instabilité_systémique.

    Une alimentation hors de #prix

    Nombreux sont ceux qui supposent que cette crise est la conséquence de la #pandémie, associée à l’#invasion de l’Ukraine. Ces deux facteurs sont cruciaux, mais ils aggravent un problème sous-jacent. Pendant des années, la #faim dans le monde a semblé en voie de disparition. Le nombre de personnes sous-alimentées a chuté de 811 millions en 2005 à 607 millions en 2014. Mais la tendance s’est inversée à partir de 2015, et depuis [selon l’ONU] la faim progresse : elle concernait 650 millions de personnes en 2019 et elle a de nouveau touché 811 millions de personnes en 2020. L’année 2022 s’annonce pire encore.

    Préparez-vous maintenant à une nouvelle bien plus terrible : ce phénomène s’inscrit dans une période de grande #abondance. La #production_alimentaire mondiale est en hausse régulière depuis plus de cinquante ans, à un rythme nettement plus soutenu que la #croissance_démographique. En 2021, la #récolte mondiale de #blé a battu des records. Contre toute attente, plus d’humains ont souffert de #sous-alimentation à mesure que les prix alimentaires mondiaux ont commencé à baisser. En 2014, quand le nombre de #mal_nourris était à son niveau le plus bas, l’indice des #prix_alimentaires [de la FAO] était à 115 points ; il est tombé à 93 en 2015 et il est resté en deçà de 100 jusqu’en 2021.

    Cet indice n’a connu un pic que ces deux dernières années. La flambée des prix alimentaires est maintenant l’un des principaux facteurs de l’#inflation, qui a atteint 9 % au Royaume-Uni en avril 2022 [5,4 % en France pour l’indice harmonisé]. L’alimentation devient hors de prix pour beaucoup d’habitants dans les pays riches ; l’impact dans les pays pauvres est beaucoup plus grave.

    L’#interdépendance rend le système fragile

    Alors, que se passe-t-il ? À l’échelle mondiale, l’alimentation, tout comme la finance, est un système complexe qui évolue spontanément en fonction de milliards d’interactions. Les systèmes complexes ont des fonctionnements contre-intuitifs. Ils tiennent bon dans certains contextes grâce à des caractéristiques d’auto-organisation qui les stabilisent. Mais à mesure que les pressions s’accentuent, ces mêmes caractéristiques infligent des chocs qui se propagent dans tout le réseau. Au bout d’un moment, une perturbation même modeste peut faire basculer l’ensemble au-delà du point de non-retour, provoquant un effondrement brutal et irrésistible.

    Les scientifiques représentent les #systèmes_complexes sous la forme d’un maillage de noeuds et de liens. Les noeuds ressemblent à ceux des filets de pêche ; les liens sont les fils qui les connectent les uns aux autres. Dans le système alimentaire, les noeuds sont les entreprises qui vendent et achètent des céréales, des semences, des produits chimiques agricoles, mais aussi les grands exportateurs et importateurs, et les ports par lesquels les aliments transitent. Les liens sont leurs relations commerciales et institutionnelles.

    Si certains noeuds deviennent prépondérants, fonctionnent tous pareil et sont étroitement liés, alors il est probable que le système soit fragile. À l’approche de la crise de 2008, les grandes banques concevaient les mêmes stratégies et géraient le risque de la même manière, car elles courraient après les mêmes sources de profit. Elles sont devenues extrêmement interdépendantes et les gendarmes financiers comprenaient mal ces liens. Quand [la banque d’affaires] Lehman Brothers a déposé le bilan, elle a failli entraîner tout le monde dans sa chute.

    Quatre groupes contrôlent 90 % du commerce céréalier

    Voici ce qui donne des sueurs froides aux analystes du système alimentaire mondial. Ces dernières années, tout comme dans la finance au début des années 2000, les principaux noeuds du système alimentaire ont gonflé, leurs liens se sont resserrés, les stratégies commerciales ont convergé et se sont synchronisées, et les facteurs susceptibles d’empêcher un #effondrement_systémique (la #redondance, la #modularité, les #disjoncteurs, les #systèmes_auxiliaires) ont été éliminés, ce qui expose le système à des #chocs pouvant entraîner une contagion mondiale.

    Selon une estimation, quatre grands groupes seulement contrôlent 90 % du #commerce_céréalier mondial [#Archer_Daniels_Midland (#ADM), #Bunge, #Cargill et #Louis_Dreyfus]. Ces mêmes entreprises investissent dans les secteurs des #semences, des #produits_chimiques, de la #transformation, du #conditionnement, de la #distribution et de la #vente au détail. Les pays se divisent maintenant en deux catégories : les #super-importateurs et les #super-exportateurs. L’essentiel de ce #commerce_international transite par des goulets d’étranglement vulnérables, comme les détroits turcs (aujourd’hui bloqués par l’invasion russe de l’Ukraine), les canaux de Suez et de Panama, et les détroits d’Ormuz, de Bab El-Mandeb et de Malacca.

    L’une des transitions culturelles les plus rapides dans l’histoire de l’humanité est la convergence vers un #régime_alimentaire standard mondial. Au niveau local, notre alimentation s’est diversifiée mais on peut faire un constat inverse au niveau mondial. Quatre plantes seulement - le #blé, le #riz, le #maïs et le #soja - correspondent à près de 60 % des calories cultivées sur les exploitations. La production est aujourd’hui extrêmement concentrée dans quelques pays, notamment la #Russie et l’#Ukraine. Ce #régime_alimentaire_standard_mondial est cultivé par la #ferme_mondiale_standard, avec les mêmes #semences, #engrais et #machines fournis par le même petit groupe d’entreprises, l’ensemble étant vulnérable aux mêmes chocs environnementaux.

    Des bouleversements environnementaux et politiques

    L’industrie agroalimentaire est étroitement associée au #secteur_financier, ce qui la rend d’autant plus sensible aux échecs en cascade. Partout dans le monde, les #barrières_commerciales ont été levées, les #routes et #ports modernisés, ce qui a optimisé l’ensemble du réseau mondial. On pourrait croire que ce système fluide améliore la #sécurité_alimentaire, mais il a permis aux entreprises d’éliminer des coûts liés aux #entrepôts et #stocks, et de passer à une logique de flux. Dans l’ensemble, cette stratégie du flux tendu fonctionne, mais si les livraisons sont interrompues ou s’il y a un pic soudain de la demande, les rayons peuvent se vider brusquement.

    Aujourd’hui, le système alimentaire mondial doit survive non seulement à ses fragilités inhérentes, mais aussi aux bouleversements environnementaux et politiques susceptibles de s’influencer les uns les autres. Prenons un exemple récent. À la mi-avril, le gouvernement indien a laissé entendre que son pays pourrait compenser la baisse des exportations alimentaires mondiales provoquée par l’invasion russe de l’Ukraine. Un mois plus tard, il interdisait les exportations de blé, car les récoltes avaient énormément souffert d’une #canicule dévastatrice.

    Nous devons de toute urgence diversifier la production alimentaire mondiale, sur le plan géographique mais aussi en matière de cultures et de #techniques_agricoles. Nous devons briser l’#emprise des #multinationales et des spéculateurs. Nous devons prévoir des plans B et produire notre #nourriture autrement. Nous devons donner de la marge à un système menacé par sa propre #efficacité.

    Si tant d’êtres humains ne mangent pas à leur faim dans une période d’abondance inédite, les conséquences de récoltes catastrophiques que pourrait entraîner l’effondrement environnemental dépassent l’entendement. C’est le système qu’il faut changer.

    https://www.courrierinternational.com/article/crise-le-systeme-alimentaire-mondial-menace-de-s-effondrer

    #alimentation #vulnérabilité #fragilité #diversification #globalisation #mondialisation #spéculation

  • Grothendieck : la moisson | Radio France
    https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/la-methode-scientifique/grothendieck-la-moisson-5643669

    Le grand chef d’œuvre d’Alexandre Grothendieck, « Récoltes et Semailles », rédigé entre 1985 et les années 2000, a enfin été publié. Comment appréhender cet opus énorme et complexe, mêlant mathématiques, physique, autobiographie, réflexions politiques, philosophiques, poétiques et spirituelles ?

    #Grothendieck #récoltes_et_semailles #topos #mathématique

  • Himalaya, Land of Women

    At an altitude of nearly 4,000 meters, #Sking is one of the most isolated villages in the Himalayan region of #Zanskar. In just three months, from August to October, the Zanskaris have to harvest and store all their food for the coming year. All the women-young and old alike-work nonstop, from dawn to dusk, and worry about the arrival of winter.

    Filmed from the point of view of a subjective camera by a young female ethnologist, Land of Women offers a sensitive and poetic immersion in the life of four generations of women during harvesting season. We share their rare intimacy and gradually grow attached to them.

    https://www.youtube.com/watch?v=NPic_MsN-y8

    #film #film_documentaire #film_ethnographique
    #Marianne_Chaud #montagne #Himalaya #femmes #récolte #été #moisson #Inde

  • #Coronavirus : manquant de bras, l’Italie va régulariser 200.000 sans-papiers

    Des secteurs essentiels comme celui de l’#agriculture souffrent du manque de #main-d'oeuvre qui menace les #récoltes. Un #décret va permettre la régularisation d’environ 200.000 clandestins qui pourront obtenir un contrat dans des #entreprises_agricoles. Cela déclenche des attaques de la Ligue de Matteo Salvini.
    L’agriculture italienne manque de bras. Environ 300.000 travailleurs saisonniers, essentiellement en provenance de l’Est de l’Europe, qui sont restés bloqués chez eux à cause du coronavirus. Confagricoltura et Coldiretti, les principaux représentants du secteur agricole transalpin, demandent la régularisation d’une partie des 600.000 sans-papiers présents en Italie. Beaucoup travaillent déjà de manière illégale dans les champs. La proposition est soutenue par les ministres de l’Intérieur, du Mezzogiorno, du Travail et de l’Agriculture. Un décret sera prochainement adopté pour régulariser environ 200.000 clandestins qui auront la possibilité d’obtenir un contrat de travail dans la filière agricole. Cela représenterait la plus importante régularisation depuis plus d’une décennie en Italie.
    La survie du secteur agricole est en jeu

    La ministre de l’Agriculture Teresa Bellanova la réclamait depuis le mois de janvier, avant l’épidémie de coronavirus qui a provoqué dans certaines régions une baisse de 50 % des récoltes. L’Italie, deuxième producteur de fruits et légumes en Europe avec un chiffre d’affaires de 13 milliards d’euros, ne peut se le permettre. Selon la Coldiretti, 40 % des produits de la terre pourraient ne pas être récoltés cette année. La prolongation des permis de séjour et l’instauration prochaine de « couloirs verts » pour faire venir de Roumanie près de 110.000 travailleurs saisonniers et leur garantir un contrat jusqu’au mois de décembre sont des mesures nécessaires mais insuffisantes.

    « Il y va de , insiste la ministre qui rappelle que l’urgence, déterminée par l’absence de main-d’oeuvre, met en danger les produits, le travail, les investissements, la nourriture. La régularisation des sans-papiers est une question économique mais aussi sociale et humanitaire. Dans le sud, ils vivent dans des bidonvilles et sont exposés à la faim, aux risques sanitaires et à . »

    Polémique sur les clandestins

    La Ligue de Matteo Salvini s’insurge et dénonce « un nouvel appel d’air pour une invasion de migrants avec un retour des débarquements sur les côtes italiennes ». Les chiffres du ministre de l’Intérieur offrent un démenti avec 2.800 arrivées au cours du premier trimestre 2020 et des frontières qui restent fermées. L’économiste et ancien président de la Sécurité sociale italienne Tito Boeri propose quant à lui d’aller plus loin en régularisant la totalité des clandestins. La moitié est constituée de femmes d’Europe de l’Est et d’Amérique du Sud travaillant comme aides aux personnes âgées mais aussi de nombreux ouvriers des travaux publics. Autant de secteurs indispensables pour surmonter la crise et envisager la relance de l’économie.

    https://twitter.com/LesEchos/status/1252181051889332231

    #régularisation #sans-papiers #Italie #travailleurs_étrangers #travail

    Ajouté à la métaliste agriculture / coronavirus :
    https://seenthis.net/messages/836693

    ping @karine4 @isskein

    • L’appello di economisti, giuristi e virologi : « Regolarizzare gli immigrati in tutti i settori economici »

      La proposta di una sanatoria per dare un permesso di soggiono agli invisibili, potenziale bacino di manovalanza per la criminalità organizzata.

      Un appello con 360 firmatari - tra economisti, immunologi, virologi, giuristi ed esperti di immigrazione - per sollecitare la regolarizzazione degli immigrati irregolari non solo in agricoltura ma anche in tutti gli altri settori economici del Paese. Gli «invisibili», infatti, rischiano di essere uno dei maggiori fattori di rischio nella nascita di nuovi focolai dell’epidemia di coronavirus. Inoltre rappresentano un potenziale bacino di manovalanza per la criminalità. La via legislativa potrebbe essere quella di una sanatoria tramite dichiarazione di un datore di lavoro, che consente di ottenere un permesso di soggiorno e lavoro temporaneo che, finita la fase di emergenza, sarà sottoposto all’iter previsto per questi tipi di permesso.

      «Sta circolando in questi giorni nelle commissioni parlamentari la bozza di un disegno di legge per la regolarizzazione degli immigrati irregolari in agricoltura - si legge nel documento - In questo nostro appello vogliamo sottolineare l’opportunità di estendere la proposta agli irregolari che lavorano in tutti gli altri settori economici del Paese (e, in primis, in quelli cruciali dei servizi alla persona, dell’artigianato, dell’industria e dei servizi ad essa collegati). Non soffermandoci sulle evidenti motivazioni umanitarie ma su quelle di carattere sanitario, di sicurezza, economico e sociale».

      I firmatari espongono poi le motivazioni e i contenuti della proposta.
      Motivazioni
      "I costi psicologici, sociali ed economici della paralisi della vita sociale ed economica a cui siamo stati costretti per combattere il coronavirus sono drammatici e sotto gli occhi di tutti. E’ urgente passare il prima possibile alla fase 2 ma dopo 6 settimane di distanziamento sociale il declino dei nuovi positivi, e soprattutto dei decessi, appare ancora troppo lento, soprattutto nella regione Lombardia, che è il cuore produttivo del paese e anche, di gran lunga, la regione più colpita con più del 50 percento dei decessi.

      E’ stato sottolineato di recente come la presenza di centinaia di migliaia di migranti irregolari e «invisibili» possa essere un problema serio in questo frangente. Secondo le stime più recenti (ISPI, 2020) i migranti irregolari sono circa 600mila vivono in genere occupando in molti piccole abitazioni e, anche in caso di malattia, ritardano il contatto coi medici a meno di versare in condizioni veramente gravi. Un’indagine ISFOL (2014) sottolinea come gran parte di essi lavora fuori dal settore agricolo (13.6% sono artigiani, operai specializzati o agricoltori e 72,6% svolgono professioni non qualificate che includono badanti, colf e piccolo commercio in grandi centri urbani). Non si hanno stime della loro distribuzione regionale ma è del tutto presumibile che siano concentrati in misura maggiore nelle regioni a maggiore attività economica del paese che sono anche le più colpite (in Lombardia, applicando le percentuali di migranti regolari gli irregolari sarebbero almeno 100mila). E’ del tutto evidente dunque che la presenza di un gran numero di irregolari nelle aree oggi più a rischio rende di fatto altamente aleatorie le probabilità di successo di attività di somministrazione di test sanitari, tracciamento e monitoraggio di massa necessarie per assicurare il successo della fase due. In parallelo, con la graduale riapertura delle attività economiche gli irregolari rischiano di essere uno dei maggiori fattori di rischio nella nascita di nuovi focolai".

      "Oltre a queste dirimenti motivazioni di carattere sanitario - continua il testo - è ben noto che gli irregolari costituiscono un potenziale bacino di manovalanza per la criminalità con rischi che aumentano quando, in momenti come questi, condizioni di vita decente sono ulteriormente precluse. Da un punto di vista economico è stato sottolineato più volte come lavoratori immigrati irregolari e poco qualificati sottrarrebbero opportunità occupazionali a lavoratori italiani e determinerebbero una concorrenza al ribasso sul costo del lavoro che finisce per peggiorare dignità del lavoro e condizioni di vita anche dei lavoratori italiani a bassa qualifica. L’improvvisa scarsità di stagionali stranieri a seguito della chiusura delle frontiere per la pandemia ha evidenziato come i mercati del lavoro non siano in realtà così flessibili da ipotizzare una facile sostituzione tra lavoratori italiani e stranieri, lontani per mansioni e localizzazione. La regolarizzazione dei lavoratori stranieri avrebbe in questo caso un potenziale doppio beneficio. Rendere più facile lo spostamento tra diverse aree di chi già si trova nel nostro paese e, attraverso la sanatoria e la regolarizzazione, ridurre quelle condizioni di scarsa dignità e precarietà che rendono purtroppo il lavoro degli immigrati irregolari più «competitivo» rispetto a quello di lavoratori italiani che non accettano quelle condizioni.

      In linea di principio, come sostenuto da forze politiche del nostro Paese, gli irregolari potrebbero essere espulsi. I dati recenti insegnano però che, neanche nella stagione politica nella quale il ministro dell’interno ha sostenuto con forza questa strategia, i «risultati» delle politiche di rimpatrio sono stati significativi. L’espulsione di massa degli irregolari si è dimostrata non praticabile per diversi motivi (onerosità dei costi complessivi di identificazione e trasferimento nei paesi di origine, difficoltà di stipulare accordi con i paesi di origine). Tanto meno si può pensare sia praticabile per sventare i rischi sanitari di cui sopra in breve tempo e in un momento difficile come questo.

      In conclusione, motivazioni non soltanto umanitarie, ma anche sanitarie, di sicurezza, economiche e sociali suggeriscono l’opportunità della regolarizzazione degli irregolari seguendo una via già tracciata dal governo portoghese".
      Contenuti e forma legislativa
      «Trovando fondamento in queste motivazioni - sostengono ancora i firmatari - proponiamo dunque di estendere a tutti gli altri settori produttivi oltre quello agricolo la regolarizzazione dei migranti irregolari. La via suggerita è quella di una sanatoria tramite dichiarazione di un datore di lavoro che consente di ottenere un permesso di soggiorno e lavoro temporaneo che, finita la fase di emergenza, sarà sottoposto all’iter previsto per questi tipi di permesso. In questo modo, seppure in misura limitata, la regolarizzazione potrà contribuire con il versamento di contributi al finanziamento dell’ingente impegno di spesa pubblica necessario per superare questa crisi.

      Per rendere operativa la nostra proposta sarebbe necessario modificare la proposta di decreto legge attualmente in discussione in Commissione Lavoro che limita questa possibilità ai settori dell’agricoltura, della pesca e della silvicoltura estendo la misura agli altri settori produttivi. Inoltre dato che la regolarizzazione è innanzitutto per ragioni di salute pubblica, occorre rilasciare a tutti gli stranieri in condizioni di soggiorno illegale un permesso di soggiorno per asilo, in base ad art. 11 DPR 394/1999 e art. 10 Cost., prevedendo che sia utilizzabile da subito per iscriversi al SSN e al Centro per l’impiego e per accedere alle provvidenze di assistenza sociale. Le motivazioni umanitarie spesso non bastano a convincerci a realizzare passi avanti verso il progresso civile. Sarebbe però un grave errore per la nostra classe politica non fare quei passi quando queste s’incontrano, come in questo caso, con ragioni di convenienza ed opportunità».

      https://www.repubblica.it/politica/2020/04/25/news/appello_regolarizzazione_immigrati_agricoltura-254873997

      –--------

      @karine4 et @isskein —> faits intéressants :
      – il y a aussi des virologues qui ont signé
      – on met en avant le fait que la régularisation réduit les #risques liés à la #sécurité (et notamment le #risque que ces personnes appelées dans l’appel « invisibles » risquent de tomber dans les mains de la #criminalité (et notamment la #criminalité_organisée)
      – le fait de souligner que "en théorie les irréguliers pourraient être expulsés, mais dans les faits il ne le sont pas (et ils expliquent les raisons qu’on connaît)

      Mais... la proposition se base sur des permis de séjours temporaires temporaires en un premier temps, mais au-delà du secteur de l’agriculture comme d’autres propositions le suggèrent :

      Per rendere operativa la nostra proposta sarebbe necessario modificare la proposta di decreto legge attualmente in discussione in Commissione Lavoro che limita questa possibilità ai settori dell’agricoltura, della pesca e della silvicoltura estendo la misura agli altri settori produttivi. Inoltre dato che la regolarizzazione è innanzitutto per ragioni di salute pubblica, occorre rilasciare a tutti gli stranieri in condizioni di soggiorno illegale un permesso di soggiorno per asilo, in base ad art. 11 DPR 394/1999 e art. 10 Cost., prevedendo che sia utilizzabile da subito per iscriversi al SSN e al Centro per l’impiego e per accedere alle provvidenze di assistenza sociale.

    • Italy to give 600,000 migrants the right to stay

      Ministers thank unregistered workforce that proved essential during lockdown.

      More than half a million illegal migrants in Italy will be given permits to stay and work under plans put forward by the government, which said they had proved essential for caring for the elderly and picking crops in recent weeks.

      https://www.thetimes.co.uk/article/italy-to-give-600-000-migrants-the-right-to-stay-n3l8935bj

      #paywall

    • La grande bufala della regolarizzazione

      Permettere ai migranti già presenti in Italia di rimanerci solo per spaccarsi la schiena corrisponde ad una visione del mondo opposta rispetto a quella di chi chiedeva una sanatoria.

      Nella mattinata di mercoledì 13 maggio la battaglia portata avanti dalla Ministra delle politiche agricole, alimentari e forestali Teresa Bellanova ha finalmente sortito qualche effetto, facendo trovare a Partito Democratico e Movimento Cinque Stelle un accordo che per settimane era sempre stato rinviato: quello sulla regolarizzazione dei migranti.

      Il motivo per cui la Ministra la stessa sera nell’annunciarlo era quasi in lacrime non è l’aver riconosciuto a tante persone la possibilità di vivere legalmente su territorio italico, ma il fatto di aver in cuor suo abbandonato la lotta per l’uguaglianza che l’aveva portata nei lontani anni Ottanta ad essere in prima fila nella lotta al caporalato. La scelta di indicare Bellanova lo scorso settembre per un ministero che ha così tanto a che fare con il mondo del lavoro era stata accolta positivamente da molti, perché per quanto abbia come titolo di studio la terza media avrebbe potuto compensare con l’esperienza diretta, essendo stata una bracciante a partire dai 14 anni, poi una sindacalista della CGIL e solo in seguito una deputata dei Democratici di Sinistra prima e del Partito Democratico poi, per passare infine a Italia Viva.

      Nonostante i suoi trascorsi, negli ultimi anni il suo interesse per le tematiche delle migrazioni e del lavoro ha definitivamente cambiato segno: ha sostenuto convintamente sia il Jobs Act (contestato persino dai sindacati confederali di cui era stata paladina), sia l’abolizione dell’articolo 18 dello Statuto dei lavoratori, ossia la legge sui licenziamenti, scontrandosi più volte con i lavoratori in qualità di vice ministra dello Sviluppo economico tra il 2016 e il 2018. Per tutti questi motivi, quando a metà aprile Bellanova ha rilanciato sulle pagine del Il Foglio la proposta di una regolarizzazione, gli attivisti per i diritti dei migranti hanno appreso con moderato entusiasmo la notizia e hanno continuato a ritenere quella della sanatoria l’unica soluzione percorribile.

      Questo naturalmente non certo per la scelta singolare della ministra di intervenire su un quotidiano di destra (a bassa diffusione e di cui non è nemmeno nota la tiratura) e non solo per l’uso di espressioni quali “dare risposte al presente per mettere a dimora il futuro” che allontanano la Ministra dai giorni in cui rimproverava a Bersani di utilizzare termini vaghi o incomprensibili. Senza contare che mentre a fine marzo il Portogallo votava un’ordinanza per dare maggiori tutele alle persone in attesa di regolarizzazione (cioè non una regolarizzazione a tutti gli effetti come alcuni hanno scritto, ma un decisivo passo avanti in termini di tutele), Bellanova faceva pubblicare sul sito del suo ministero un appello alla Grande Distribuzione Organizzata in vista della Pasqua che diceva: «Acquistate ancora più prodotti italiani, assicurate anche la presenza nei vostri negozi dei prodotti della tradizione pasquale».

      Non esattamente le stesse priorità degli attivisti (Legal Team Italia, Campagna LasciateCIEntrare, Progetto MeltingPot Europa e Medicina Democratica in primis) che poco dopo l’inizio dell’emergenza avevano chiesto una sanatoria subito, senza fare distinzioni legate all’esercizio o meno di una professione, e senza avere come riferimento un datore di lavoro (cosa che invece era stata richiesta da altre realtà). Giorno dopo giorno questa idea raccoglieva consensi e gli attivisti si incontravano virtualmente, fornendo riflessioni e analisi che sarebbero state molto utili al Governo, ma anche ai tanti che non sanno che il migrante irregolare, tanto per fare un esempio pratico, non può proprio iscriversi al Sistema Sanitario Nazionale, e non ha di conseguenza un medico di base cui rivolgersi, e se va al Pronto Soccorso c’è l’eventualità di un controllo che può portare alla sua espulsione o ad essere recluso in un CPR. Ma in realtà tutti noi rischiamo la salute per il suo silenzio forzato, dunque c’è un valido motivo in più per regolarizzare la sua presenza. E poi ci sono i tanti migranti che sono stati regolari per un po’, ossia finché hanno avuto un lavoro, ma poi l’hanno perso e sono così divenuti irregolari. Moltissimi lavoratori originari dell’Europa Orientali sono infatti usciti dall’Italia allo scoppio della pandemia e non sono potuti tornare a causa della chiusura delle frontiere

      Colpevolmente la ministra non ha mai condiviso queste informazioni necessarie per arrivare ad una valutazione, e forse ha fatto leva prodotta sulla confusione creata da anni di allarmismi ingiustificati in tema di immigrazione quando nel suo intervento sul Foglio il 14 aprile ha delineato due urgenze: «la salute, in primis, e poi fronteggiare l’urgenza, determinata dall’assenza di manodopera, che sta investendo in modo pesantissimo l’agricoltura del nostro paese e che mette a repentaglio prodotti, lavoro, investimenti, cibo. Che rischia di mandare in enorme sofferenza le nostre aziende agricole e che nelle prossime settimane, quando saranno arrivati a maturazione molti raccolti, può determinare l’irreparabile. Mentre la filiera alimentare è impegnata con enormi sforzi a garantire cibo al paese, non si può, allo stesso tempo, lasciare marcire i prodotti nei campi e fare i conti con l’emergenza alimentare che sta investendo parti sempre più ampie della popolazione». Insomma: «siano i migranti a spaccarsi la schiena per noi: regolarizzare conviene!».

      E aggiungeva una sentenza: «Sia ben chiaro. Non esistono filiere sporche».

      Filiere che invece sono ben documentate. Ne hanno scritto numerose ong e associazioni nei loro report, e poi autori come Stefano Liberti, Yvan Sagnet, Antonello Mangano, Francesco Caruso, Stefania Prandi e il compianto Alessandro Leogrande. Ne hanno parlato attraverso il cinema Andrea Segre, Andrea Paco Mariani, Stefano Liberti ed Enrico Parenti. Con la legge 199/2016 di cui la ministra va fiera il caporalato non è certo defunto, anzi; come sintetizza il sindacalista Giovanni Minnini sul Manifesto è “inapplicata proprio nella parte che oggi sarebbe più necessaria, cioè: l’incontro della domanda e offerta di lavoro (il collocamento) e l’accoglienza dignitosa per i lavoratori stagionali.” Ed è un altro sindacalista la persona che più si è spesa sul campo per una degna regolarizzazione, Aboubakar Soumahoro (USB), che dando conto quotidianamente delle condizioni nei campi si è sempre rivolto tanto alle istituzioni, quanto ai consumatori. Così siamo arrivati ad una concessione fatta dal governo solo a chi si trova già sul territorio con un permesso scaduto, o con un lavoro irregolare, previa domanda del datore di lavoro, che dovrà autodenunciarsi rivolgendosi poi all’Inps o alla Questura e pagare 400 euro a domanda (soldi che magari vorrà farsi ridare poi dal lavoratore, come già successo in casi analoghi), più altri costi che non sono ancora chiari.

      Di tutto questo dibattito conclusosi male ieri sera con la ministra che non spiega tali limiti dell’accordo (o scambio?) con i Cinque Stelle non resta che una distanza incolmabile, quella tra due visioni opposte sulla regolarizzazione, e in definitiva due visioni opposte del mondo.

      Da un lato il discorso opportunista della ministra, che annuncia al paese la sua vittoria personale, un provvedimento di cinque pagine compreso all’interno di un decreto contenente essenzialmente misure economiche. Bellanova presenta infatti i migranti come corpi destinati irrimediabilmente - e indipendentemente dalle qualità personali - al lavoro fisico, minus habentes che proprio a causa dei loro deficit trovano un collocazione nei termini della locuzione do ut des: non bisogna far marcire i prodotti nei campi, si è ripetuto, perciò ora nella Fase 2, possiamo integrarvi nella norma, includervi temporaneamente in ragione di una condizione eccezionale, sempre se rispettate le regole e rimanete confinati nel vostro ruolo di oppressi. Il messaggio è che non vi vogliamo, ma adesso ci servite per raccogliere frutta sotto il sole e pulire il sedere agli anziani, costituite una scelta economica che va fatta in fretta per salvarci e per dare una risposta agli imprenditori che non vogliono che il paese si fermi nemmeno per un attimo. Ma poi, più o meno tra la Fase 3 e la 4, finita la pandemia o comunque scaduti i sei mesi concessi, tutti illegali come prima, senza alcuna soluzione giuridica prevista, pronti a farvi umiliare dalle peggiori destre e a rappresentare un problema di difficile risoluzione per quel che resta della sinistra. I profitti prima delle persone.

      Dal lato opposto c’è invece il discorso umanitario, quello degli attivisti che hanno sì esposto tutte le ricadute positive che una sanatoria slegata dalla volontà dei datori di lavoro avrebbe avuto, ma che sono legati da ragioni più profonde. Per indole si schierano dalla parte di tutti i subalterni, hanno costruito le proprie relazioni nel corso delle mobilitazioni in nome dell’antirazzismo e contro le guerre che causano migrazioni. Muovono da considerazioni basilari, come quelle alla radice del principio di uguaglianza tra tutti gli esseri umani. Principio che può essere condiviso da chi conosce bene la Storia, anche quella violenta e coloniale dell’Italia. In questo specifico caso, le persone prima dei profitti.

      Ma in tempi di antipolitica Bellanova ha gioco facile e con le sue lacrime ne esce meglio di tutti, e così tanti le scrivono su Twitter che in quel momento di commozione hanno visto quello che non avevano ancora trovato dall’inizio lockdown: un comprensibile crollo dovuto ad una grande impresa, un’ammissione della paura di prendere decisioni prima impensabili. Le emozioni vincono sempre, ed è curioso che già un’altra ministra, Elsa Fornero, abbia singhiozzato proprio mentre annunciava le misure rispetto ad un’altra questione del mondo del lavoro, quella degli esodati nel 2011 e sia ricordata anche per questo. «Lo Stato è più forte del caporalato» e «gli invisibili saranno meno invisibili» sono gli slogan con cui Bellanova ha chiuso la partita. E tra lei e la società civile c’è la stessa distanza che c’è tra sfruttamento e dignità.

      https://www.globalproject.info/it/in_movimento/la-grande-bufala-della-regolarizzazione/22780

    • Italy’s coronavirus amnesty: Migrant rights or economic self-interest?

      ’The systematic use of this tool has always postponed the bigger problem: a long-term legalisation solution.’

      The Italian government passed a law on 13 May paving the way for around 200,000 undocumented workers to apply for six-month legal residency permits. But just a few weeks later, the initial atmosphere of hope has quickly faded to a lukewarm welcome.

      The amnesty was one measure in a 55 billion euro ($59.6 billion) stimulus package meant to support Italy’s economy as the country struggles with the effects of the coronavirus. Italy has had one of the most severe outbreaks in the world, with nearly 230,000 confirmed cases and more than 32,500 deaths as of 25 May.

      The new regularisation law was initially greeted as a major step forward for migrant rights and as an example of good migration policy during the coronavirus pandemic. “From now on, the invisible will be a bit less invisible,” Italy’s minister of agriculture, Teresa Bellanova, said at a press conference announcing the law.

      Supporters still say the new law is an important, if tentative, improvement. But critics argue that it amounts to little more than a temporary amnesty that puts economic interests ahead of human rights and will do little to address the rampant exploitation of migrant labour, especially in Italy’s agricultural industry.

      Italy’s fields have long attracted migrant workers from eastern Europe, hundreds of thousands of whom flock to the country to work the harvest every year. They are joined in the fields by thousands of Africans and other non-Europeans who have crossed the Mediterranean to apply for asylum or to seek better lives in the EU. Nearly 500,000 people have made the journey since 2015. Many intended to move on to northern Europe but found themselves stuck with little choice but to try to find work in Italy’s informal economy.

      “[The law] is not exactly what we were hoping for because it is a very limited regularisation. But at this point, after decades of total invisibility, anything is better than nothing. It is a starting point,” Francesco Piobbichi, a social worker with the migrant support organisation Mediterranean Hope, told The New Humanitarian.

      Not everyone agrees.

      The Unione Sindacale di Base (USB), an Italian trade union that represents agricultural workers, called a national strike on 21 May to protest the law’s shortcomings. The union argues that the law is too limited in scope and will do little to protect exploited migrant agricultural workers. “Legal papers don’t necessarily protect you from exploitation,” said Michele Mililli, a USB representative in Sicily. “This is a structural problem that should not have been addressed during a healthcare emergency, but much earlier.”
      Exclusions, and only temporary

      There are an estimated 560,000 undocumented migrants in Italy. But the new law only applies to people working in agriculture or as domestic helpers, leaving out people who work in other sectors of the economy that rely heavily on undocumented labour, such as construction and food services.

      To regularise their status, undocumented migrants need the support of an employer or proof they were working in one of the eligible sectors prior to October 2019. “There is no guarantee that many [employers] will do it,” Enzo Rossi, a professor of migration economics at Tor Vergata University in Rome, told TNH. “And when the six months… expire, these people will be faced with the same dilemma as before the pandemic.”

      The amnesty also excludes people who were stripped of humanitarian protection or legal status by a series of anti-migrant security decrees issued in late 2018 by former far-right interior minister Matteo Salvini that Human Rights Watch said “eviscerated Italy’s asylum procedure and reception system”.

      The law focuses instead on people working in sectors of the economy deemed to be “essential” during the coronavirus crisis, such as undocumented agricultural workers who account for about 25 percent of Italy’s agricultural workforce, about double the amount of other economic sectors, according to Italy’s National Institute of Statistics.

      Portugal’s decision in March to treat people with pending immigration applications as residents for the duration of the coronavirus crisis has been regarded as an effort to guarantee that undocumented migrants have access to healthcare and social services during the pandemic. But Italy’s regularisation is seen by USB and other trade unions and humanitarian groups as a more cynical attempt to plug its labour gap – an estimated 250,000 worker shortfall stemming from coronavirus-related travel restrictions and fears.

      It’s also not the first time Italy has offered a path toward temporary regularisation for undocumented workers, mainly in agriculture. Over the past 35 years, there have been at least five amnesties, but they’ve never led to a comprehensive solution, according to Rossi.

      “The systematic use of this tool has always postponed the bigger problem: a long-term legalisation solution,” Rossi said. “That’s why the numbers of undocumented workers have always been so high.”
      Exploitation in Italy’s south

      Every week, Monday through Saturday, Bachir Ahmed Ali wakes up at the crack of dawn in the tented slum near the village of Cassibile in eastern Sicily and quickly runs to a nearby road where his employer waits for him in a truck with a dozen other migrant workers.

      In less than an hour, they are dropped at the edge of one of the many fruit and vegetable fields in the province of Syracuse where migrant workers pick produce, mostly strawberries and potatoes, from 6am to 2pm, earning 35 euros (about $38) per day.

      This is the daily reality for more than 430,000 migrants working irregularly in Italy’s agricultural sector who are at risk of exploitation. Many of them live in makeshift encampments close to Italy’s agricultural fields, especially in the country’s south.These informal settlements consist of improvised tents or derelict buildings and often lack access to running water and electricity. The people who live in them are caught in what is known as the caporalato system, a 17 billion euro ($18.45 billion) a year industry of illegal employment and labour exploitation run by organised criminal groups and agricultural speculators.

      In #Cassibile, Ali shares his tent with eight other farmworkers from Senegal, Gambia, Sudan, and Burkina Faso. He doesn’t complain about the overcrowding. During the Muslim holy month of Ramadan, which ended on 24 May, he appreciated having the company. “They make me feel part of a family. I haven’t seen my real one since I was 14,” he told TNH.

      Ali is now 30 years old. Originally from a village in Chad, bordering Sudan, he fled his home in 2006 when the country was on the brink of civil war and settled in Libya where he scraped by as a day labourer until the Libyan revolution erupted in 2011.

      “I decided to leave, like many other African migrants, because it was no longer safe for us there,” he said. “We all embarked on boats heading to Europe, so overwhelmed with fear that we couldn’t fully grasp what was happening. But I thought… I could at least get an education, maybe a job.”

      But none of that happened. Ali didn’t receive any guidance on how to rebuild his life at the migrant reception centres in Sicily he stayed in after he arrived. Eventually, the only job he could find was in the agricultural fields outside of Rome. “I worked there for four years then I returned to Sicily. I just couldn’t find anything else,” he explained.

      Ali was granted political asylum and has legal residency. Nonetheless, he has been living in the makeshift camp of Cassibile, home to around 300 people, since 2015. Even during the coronavirus crisis, he has continued harvesting potatoes in Syracuse’s fields. “For me, the virus is not as scary as war or hunger. But I think our conditions should get more attention,” he said.

      Staying afloat

      Ali’s story highlights the limitations of Italy’s new regularisation law: if people with refugee status and legal residency have no choice but to work in the caporalato system, how will the new law help undocumented migrants escape exploitation?

      Employers know that undocumented migrants are desperate for jobs and use that as leverage to continue explotative practices. “[Migrants] accept whatever gig and conditions that keep them afloat and allow them to send money home,” Mililli, the labour organiser from USB, said.

      Most of the migrants working in Sicily’s fields have been in Italy for an average of 10-12 years, according to Mililli. Salvini’s security decrees made them even more vulnerable and, in certain cases, made it more difficult for them to access healthcare.

      The 5,500 farms in the southeastern area of Sicily, home to southern Italy’s biggest wholesale produce market, employ about 30,000 workers. Sixty percent of them are foreigners making as little as 15 euros ($16.35) per day, according to USB. More than half of the migrant labourers continued to work throughout the coronavirus crisis – despite the health hazards and intensified police checks – because they had no access to financial relief from the government.
      ‘Health hazard’

      While the coronavirus has intensified the situation, health risks are nothing new for Italy’s exploited migrant labourers. In the past six years, around 1,500 agricultural workers have died due to the living conditions in the informal camps, from suffocating in overcrowded trucks used to transport undocumented workers or from car accidents on the way to the fields, according to the Italian NGO Doctors with Africa.

      When potato harvesting season ends at the beginning of summer, Ali heads for the tomato fields in Apulia, a region covering the heel of Italy’s boot. Seven informal settlements close to the town of Foggia host up to 6,500 people during the summer months.

      “These places are a health hazard. They were before the virus came, and [they] became a reason of great concern during the pandemic,” Alessandro Verona, the leader of a medical team for the Italian NGO Intersos, told TNH. “If one person gets sick here, it can turn the whole ghetto into a mass slaughter.”

      “Paradoxically, it took a pandemic to improve the situation here. We were granted more water access and toilets,” Verona continued. “But to tame what we consider no less than a humanitarian crisis, these ghettos need to disappear completely. And that will only happen when all undocumented workers are recognised and can rent real places to live [in] decently.”

      In opting for a temporary amnesty, Verona added, Italy lost a great opportunity to promote human dignity.

      On 18 May, five days after Italy’s regularisation law passed, a 33-year old Indian migrant working in a field outside of Rome was fired after asking his employer for a face mask for protection while at work. When the worker requested his daily wage, he was beaten up and thrown in a nearby canal.

      https://www.thenewhumanitarian.org/feature/2020/05/25/Italy-coronavirus-migrant-labour

    • ’Cynical’: Critics slam Italy’s amnesty for undocumented migrants

      New measure that grants temporary permits to migrants in agriculture and care work is act of ’cynicism’, activists say.

      A partial six-month amnesty for Italy’s undocumented migrants was announced this month in a move described by some as “a watershed moment” in the country’s migration policy and “an act of cynicism” by others.

      “Thanks to the choice made by this government, the invisible will become less invisible,” said Teresa Bellanova, Italy’s agriculture minister, in her emotional announcement speech on May 13.

      The former trade unionist was referring to people working in the agriculture and fishing industries, as well as care workers who have been without a residency permit.

      The measure, which grants a six-month residency, has been praised by CGIL-FLAI, the country’s biggest farmworkers’ union, as an “historic achievement”.

      But migrant activists have criticised the limited nature of the amnesty, which will affect only about 200,000 people, according to the Italian government’s estimates.

      The total number of undocumented migrants in the country ranges between 560,000 to 700,000, according to various estimates.
      ’Farcical scene’

      “The tears of the minister provided a really farcical scene,” said Abdel El Mir, a spokesperson of Movement of Migrants and Refugees of Naples (MMRN) - a group of migrants and Italians of foreign origin with up to 300 members, based in the southern city of Naples.

      The group held some of the first street protests in the city after the recent easing of the coronavirus lockdown.

      “If there are about 700,000 undocumented people in Italy and you choose to regularise only a small fraction of them, that is not an act of courage, but of cynicism. You’re only giving papers to the workforce you need, not caring at all about people’s health,” El Mir told Al Jazeera.

      Italy made it clear that its provision was only intended to fill gaps in the labour market as the coronavirus pandemic hit the country.

      Agriculture lobbies had warned the government that Italy would have to throw away huge amounts of fruit and vegetables because there was nobody to pick them, worsening the effects of a shutdown costing the food sector seven billion euros ($7.58bn).

      “We are not making a favour to immigrant citizens by giving them a residence permit,” said Bellanova. “We are simply addressing our need for additional workforce.”

      Under her scheme, the power to regularise migrants lies predominantly with landowners, who will be able to request residence permits for their workers by providing an employment contract and paying a 500-euro ($548) fee.

      In response, the country’s migrant agriculture workers went on a nationwide strike on May 21, protesting against employment sponsorship being the basis for residency permits.

      Aboubakar Soumahoro, the strike organiser, accused the government of “putting fruit and vegetables above people’s lives”.

      The strike was not endorsed by any major union.

      “In Italy, immigration is only ever understood as permissible when it is seen as having economic utility,” said Camilla Hawthorne, an assistant professor of sociology at the University of California Santa Cruz, who has studied migrant activism in Italy.

      The country passed its first comprehensive immigration legislation in 1990, in the wake of the racially motivated murder of Jerry Masslo. He was an asylum seeker from apartheid South Africa who worked as an undocumented agriculture labourer in the region of Naples.

      ‏According to Hawthorne, the current situation resembles the 1990 case, because a humanitarian rhetoric was used to pass immigration laws at the time, but “every subsequent law linked residence permits to work contracts”.
      More vulnerable

      El Mir said the recession caused by the coronavirus pandemic was likely to produce a spike in the number of undocumented people as the employment rates fall, leaving them more vulnerable.

      “Lacking a document means lacking every right, including ordinary access to healthcare,” he said.

      The group of migrants and refugees El Mir is associated with run a free legal help desk, a small health surgery and an Italian language school in Naples. They are providing assistance to more than 4,000 people.

      During the coronavirus lockdown, the group set up a mutual aid network that delivered food and other essential goods to 120 migrant households.

      Their activities also serve as a point of inquiry into the challenges faced by migrants, and informs the political strategy of the movement.

      A citizen of Bangladesh, who has asked not to be identified, requested their assistance shortly after the amnesty was introduced.

      He has been living and working in Italy without a permit for fours years, but as a shoe factory worker he is excluded from the regularisation initiative.

      “An employer asked me to pay 5,000 euros (about $5,487) for a work contract in agriculture. But where am I going to get that money?” he wrote in a text message to El Mir.

      El Mir said such cases were frequent, and were a direct result of the government’s discriminatory provision, but even before the pandemic, foreigners in Italy were under major stress.

      He pointed to the so-called “security decrees”, a set of measures passed last year by the former Interior Minister Matteo Salvini that restricted access to asylum and drastically cut public services available to migrants.
      Salvini’s legacy

      After the far-right leader was removed from office in September last year, the new government failed to deliver on an initial pledge to reverse his most controversial anti-migrant legislation.

      In a further blow to the expectations of human rights groups, Italy renewed a much-criticised deal with Libya to curb migration, and closed its ports to asylum seekers during the pandemic.

      “Too many people think that not having a minister that shouts against migrants means that migration policy has changed. Reality says otherwise,” El Mir said.

      The fact that “even after the fall of Salvini the government has continued many of the same right-wing policies” has pushed migrant activists “to create autonomous political spaces, away from the more traditional sights of political organising in Italy”, said Hawthorne.

      “What gets lost in mainstream anti-racist activism - with its emphasis on tolerance and inclusivity as the antidote to the far-right rhetoric - is the structural critique of racism that is not just about populist leaders saying really racist things,” Hawthorne said.

      “It is part of a broader system of capitalist globalisation and border fortification and militarism that work together to produce a racist system that disadvantages Black people across the spectrum, whether they were born in Italy, or they migrated to Italy,” she added.

      In their demonstrations, the Naples activists tried to address the daily issues affecting migrants’ lives, such as the delay in issuance of residence permits or access to healthcare while also pointing at what they see as the structural causes of racism in Italy.

      “We can’t skip over the fact that Italy openly sells arms to dictators and deals with criminal organisations in Africa; or that ENI [Italy’s state-owned oil and gas company] ravages entire African regions,” El Mir said.

      He said such criticism does not always go down well with the wider anti-racist movement.

      “They tell us that these issues are divisive. But what for them is divisive in terms of political consent, for us is a matter of life,” he said.

      https://www.aljazeera.com/news/2020/05/critics-slam-italy-amnesty-undocumented-migrants-200526104154789.html

    • Il gioco crudele della regolarizzazione 2020

      Il provvedimento del governo sui migranti senza permesso di soggiorno è confuso e iniquo. Abbiamo perso una grande occasione. La rubrica di Gianfranco Schiavone dell’Associazione per gli studi giuridici sull’immigrazione

      Olga è ucraina, fa la badante di una anziana malata; è arrivata in Italia quasi per caso ormai quattro anni fa, per sostituire per un mese una sua amica. È arrivata regolarmente non avendo obbligo di visto. Poi ha trovato un lavoro in nero e ha deciso di rimanere. Il lavoro è pesante ma lei ha bisogno di soldi da mandare a casa e c’è poco da discutere. Tutti conoscono Olga e tutti possono attestare che vive con quella anziana donna alla quale si è affezionata. Olga ha saputo della sanatoria e pensa che finalmente si metterà in regola. Non sa ancora che non sarà così perché non è mai stata fotosegnalata e neanche espulsa (sulla carta) ed essere stati fotosegnalati, o almeno disporre di una attestazione di presenza rilasciata da organismi pubblici, è condizione essenziale per “fare” la regolarizzazione. Olga è, per così dire, troppo invisibile, come lo sono quasi tutte le donne straniere che nel nostro Paese fanno un lavoro di cura.

      Abdul è un richiedente asilo con ricorso pendente contro il diniego della domanda; da quando, nel 2018, è stata abrogata la protezione umanitaria dal primo decreto (in)sicurezza, sono tante le domande come le sue che sono finite così.
      Ma Abdul ha già da un anno un lavoro regolare e con contratto a tempo indeterminato; è disponibile ad abbandonare il suo ricorso per un permesso di soggiorno per lavoro; crede che sia arrivato il momento giusto ma non sa che non è così perché è, per così dire, troppo regolare e non è possibile la conversione da richiesta asilo a lavoro. Abdul resterà in Italia con il suo lavoro a tempo indeterminato fino al momento della decisione sul ricorso; se, come probabile, lo perderà, diventerà un “clandestino”, dopo avere vissuto e lavorato in Italia per anni.

      Asif è pakistano, un tempo aveva un permesso di soggiorno ma poi non è riuscito a rinnovarlo. Gestisce un albergo; il suo datore di lavoro sa che lui parla quattro lingue e con i turisti ci sa fare. Asif ha deciso che è la volta buona: il padrone non può dirgli di no. Ma Asif ancora non sa che la regolarizzazione è solo per i settori agricoli e il lavoro domestico e di cura. Per lui non c’è niente da fare neanche questa volta.

      Mohammed è un bracciante agricolo, vive da dieci anni in Italia ed è stato espulso, sempre sulla carta, già tre volte. Ogni anno, per tre mesi raccoglie i pomodori, poi per altri due raccoglie le olive, per altri due ancora le arance e poi fa lavori qua e là. Nessuno lo mai assunto e non vive da nessuna parte e nello stesso tempo ovunque in giro per la penisola, sempre in qualche baracca vicino al campo di raccolta. Ha sentito che questa è la sanatoria dei braccianti, proprio la sua, “Stavolta è fatta”. Chiederà a tutti i suoi padroni che l’hanno sfruttato in questi anni per 25 euro al giorno (dieci ore al giorno di lavoro) di fargli un contratto; anche brevissimo, solo per avere finalmente quel maledetto documento, e poi, s’intende, l’ammenda la paga lui. Nessuno dei suoi molti padroni lo farà, perché mai dovrebbero? Per due mesi di lavoro all’anno non se ne parla neanche; che se ne vada pure al diavolo e avanti un altro senza pretese.

      Olga, Abdul, Asif, Mohammed sono nel gioco crudele della regolarizzazione 2020, che non è né aperta né restrittiva ma divide i migranti salvati da quelli sommersi senza alcuna ragionevolezza trattando le persone come merce a disposizione. Il testo di legge afferma, non senza solennità, che il fine della norma è quello di “garantire livelli adeguati di tutela della salute individuale e collettiva in conseguenza della contingente ed eccezionale emergenza sanitaria connessa alla calamità derivante dalla diffusione del contagio da Covid-19 e favorire l’emersione di rapporti di lavoro irregolare”. Intenzioni annunciate ma non realizzate. Neppure questa volta, nell’anno della pandemia, abbiamo infatti scelto di fare emergere gli stranieri senza permesso di soggiorno sulla base della loro semplice presenza, con semmai poche e nette esclusioni connesse a seri profili penali, dando loro un permesso per “ricerca lavoro”. Per permettere di cercarlo o di tenerlo o ancora di cambiarlo e soprattutto di liberarsi dallo sfruttamento di chi li ricatta. Per permettere a loro, e a noi, di vivere in una società migliore.

      https://altreconomia.it/il-gioco-crudele-della-regolarizzazione-2020

    • La protesta di #Aboubakar_Soumahoro

      Si è incatenato vicino a #Villa_Pamphilj e alla fine è stato ascoltato da Conte, chiedendogli una riforma della filiera agricola, un «piano nazionale emergenza lavoro» e una modifica delle politiche migratorie

      Martedì 16 giugno, il sindacalista dell’USB Aboubakar Soumahoro si è incatenato vicino a Villa Pamphilj, a Roma, dove sono in corso gli “Stati generali dell’economia”, una serie di incontri organizzati dal governo tra il governo stesso, istituzioni internazionali, sindacati e associazioni di categoria. Accompagnato da altri attivisti del sindacato, Aboubakar Soumahoro ha anche iniziato uno sciopero della fame e della sete, chiedendo al presidente del Consiglio Giuseppe Conte di essere ascoltato. Alla fine, dopo oltre otto ore di presidio, il sindacalista è stato ricevuto nel pomeriggio da Conte alla presenza del ministro dell’Economia Gualtieri e della ministra del Lavoro Catalfo. Il colloquio è durato circa mezz’ora.

      Aboubakar Soumahoro, impegnato attivamente da anni per le persone migranti e i braccianti, ha presentato al governo tre richieste in particolare: una riforma della filiera agricola, un “piano nazionale emergenza lavoro” e una modifica delle politiche migratorie.

      Sul primo punto: l’USB vuole l’approvazione della cosiddetta “patente del cibo” per dare cioè alle persone, ha spiegato Aboubakar Soumahoro, un cibo «eticamente sano». La “patente del cibo” prevede che vengano esplicitate una serie di informazioni che dicano dove quel cibo è stato prodotto e che garantiscano che sia stato prodotto senza sfruttamento. Il “piano nazionale emergenza lavoro” è stato spiegato per ora in modo piuttosto generico: l’obiettivo è comunque quello di tutelare «coloro che rischiano di perdere il posto di lavoro a causa della crisi sanitaria». Le richieste legate al terzo e ultimo punto, sulle politiche migratorie, sono invece più definite: «Regolarizzazione di tutti gli invisibili con rilascio di un permesso di soggiorno per emergenza sanitaria convertibile per attività lavorativa», cancellazione degli accordi con la Libia, dei decreti sicurezza, riforma radicale per le politiche dell’accoglienza, abolizione della legge Bossi-Fini e cittadinanza per chi è cresciuto o nato in Italia. «Si tratta di una lotta di civiltà», ha spiegato Aboubakar Soumahoro.

      Nel cosiddetto “decreto rilancio“, che contiene decine di nuove misure per sostenere l’economia dopo il picco della pandemia da coronavirus, il governo aveva inserito anche una procedura per regolarizzare una parte dei migranti irregolari che vivono in Italia, legando il provvedimento al problema della raccolta della frutta nei campi agricoli. Aboubakar Soumahoro e l’USB chiedono invece che la regolarizzazione non venga legata alla raccolta della frutta, ma alla crisi sanitaria e che il permesso sia poi convertibile per attività lavorativa.

      All’inizio di febbraio il governo italiano aveva rinnovato il controverso Memorandum d’intesa (PDF) firmato nel 2017 con il governo di unità nazionale libico guidato da Fayez al Serraj, servito soprattutto ad addestrare e fornire mezzi alla cosiddetta Guardia costiera libica, formata da milizie private spesso in combutta coi trafficanti di esseri umani, e finanziare quelli che il documento chiama «centri di accoglienza» in Libia, dove i migranti sono sistematicamente torturati, stuprati e al centro di richieste di riscatto per essere liberati. Aboubakar Soumahoro ne chiede la cancellazione, così come dei “decreti sicurezza”.

      I cosiddetti “decreti sicurezza“ sono le due leggi molto restrittive sull’immigrazione fortemente volute dall’ex ministro dell’Interno Matteo Salvini e approvate durante il governo precedente. Il primo “decreto sicurezza” è entrato in vigore il 5 ottobre 2018 e interviene soprattutto sul sistema di accoglienza italiano. La principale misura contenuta nel decreto è l’abolizione del permesso di soggiorno per motivi umanitari, una forma di protezione molto diffusa della durata di due anni, sostituita da altri permessi più specifici e quasi impossibili da ottenere. Il secondo “decreto sicurezza” modifica invece le norme che riguardano gli sbarchi dei migranti soccorsi in mare attraverso la cosiddetta politica dei “porti chiusi”, ingenti multe per i comandanti delle navi che ignorano il divieto di ingresso, e nuovi fondi per il rimpatrio dei migranti irregolari, cioè senza alcun tipo di permesso per rimanere in Italia.

      Entrambi hanno peggiorato le condizioni del sistema di gestione e accoglienza dei migranti: non hanno portato alla diminuzione degli sbarchi né dei morti in mare, non hanno portato alla riduzione del numero di irregolari né del numero dei rimpatri. Aboubakar Soumahoro chiede la cancellazione anche della legge Bossi-Fini del 2002, che rende impossibile trovare un lavoro regolare per quasi tutti gli stranieri extracomunitari.

      Dopo l’incontro con Conte, Aboubakar Soumahoro ha spiegato che l’idea della “patente del cibo” ha trovato grande riscontro nel governo: «Il presidente Conte ha detto che è un’idea bellissima, un’idea geniale e che si attiverà per metterla in pratica». Sul piano del lavoro, Conte ha chiesto “proposte articolate in merito” che l’USB presenterà dunque al più presto. La risposta più deludente è stata sui “decreti sicurezza”: «Ci ha detto che il programma di governo prevede di riformarli, non ha mai parlato di cancellarli come noi chiediamo». Il sindacalista ha infine detto di aver informato Conte che stanno lavorando «alla convocazione degli Stati popolari. Loro hanno fatto gli Stati generali, noi faremo gli Stati popolari nelle prossime settimane a Roma: chiameremo a parlare giovani, precari, disoccupati».

      https://www.youtube.com/watch?v=_z5xME3T7WM&feature=emb_logo

      https://www.ilpost.it/2020/06/17/protesta-aboubakar-soumahoro

    • Regolarizzazioni, le Acli: «Migliaia di pratiche gestite, ma poca chiarezza»

      Ci sono casi di lavoratori che emergono, poi i datori scompaiono (si pensi ai badanti di anziani) e loro restano nel limbo

      Migliaia di pratiche gestite per la regolarizzazione degli stranieri prevista dal decreto Rilancio che è legge da metà luglio, ma ancora tante incertezze a riguardo.

      E’ quel che emerge dai Patronati dell’Acli, in prima fila nella vicenda. «Abbiamo gestito finora circa 6000 pratiche» racconta Marco Calvetto, Capo Area dei Nuovi Servizi di Tutela del Patronato Acli «e devo dire che una buona percentuale sta andando avanti senza problemi però ci sono anche tante domande che si scontrano con criticità e ambiguità che la norma non ha affrontato. Parliamo in percentuale di un quinto delle domande, quindi non sono poche quelle che aspettano dei chiarimenti, prima di tutto da parte del Ministero dell’Interno che da giorni ha preannunciato la pubblicazione di una circolare che dovrebbe dirimere una serie di questioni sollevate da parte di tutte le associazioni coinvolte nella regolarizzazione. A poche settimane dalla scadenza dei termini per presentare le domande di emersione, che rimane il 15 agosto, desta un po’ di sconcerto che non siano ancora chiare e certe le normative e le procedure che a cui dovranno attenersi datori di lavoro e cittadini stranieri».

      Tra gli stranieri che si sono rivolti al Patronato Acli per chiedere la regolarizzazione, si conta la stessa percentuale nazionale di un 90% di stranieri categorizzabili nel lavoro domestico e 10% di stranieri che invece fanno parte del mondo agricolo.

      «Ai dubbi relativi all’invio dell’istanza si aggiunge anche - continua Calvetto - l’incertezza sull’esito e, spesso, la gestione degli eventi che possono incidere sul regolare soggiorno o sul rapporto di lavoro instauratosi fra il momento dell’invio dell’istanza e la convocazione in prefettura per il rilascio del permesso di soggiorno. Purtroppo la verità è che si tratta di almeno 5-6 mesi prima che le parti vengano chiamate per la firma definitiva e in questi mesi, si sta già verificando, il datore di lavoro purtroppo può morire, visto che spesso si tratta di persone anziane affette da qualche malattia grave, con il risultato che lo straniero è ormai emerso, perché ha fatto richiesta di regolarizzazione, però non ha più la possibilità di continuare l’attività lavorativa collegata con l’istanza di emersione e non sa bene come potrebbe essere assunto da altro datore di lavoro, non avendo ancora il titolo di soggiorno, o come si dovrebbe regolare il datore di lavoro in caso di infortunio del lavoratore, visto che il contratto di lavoro sarà comunicato agli enti solo in fase di presentazione allo Sportello Unico. Ad oggi non abbiamo nessuna risposta in merito, abbiamo sollecitato sia le amministrazioni che il Ministero degli interni affinché diano a tutti delle linee guida chiare con delle FAQ che rispondano a tutti i dubbi e le criticità che stanno insorgendo in queste settimane».

      Certo, sono situazioni limite, ma non si tratta certo di casi isolati. «Spesso, i datori di lavoro sono molto anziani o comunque non sono autosufficienti, - aggiunge Giamaica Puntillo, Segretaria Nazionale Acli Colf - non è scontato che possano presentarsi in procura per la firma delle parti. Quando ci sono queste sacche di disinformazione non si fa che alimentare la paura di fare qualsiasi passo in avanti e in qualche modo si scoraggiano persone magari ben intenzionate.»

      Il decesso del datore di lavoro durante l’iter dell’istruttoria di regolarizzazione non è il solo caso limite che è arrivato agli sportelli delle Acli in queste settimane: per esempio ci sono molti stranieri titolari di permesso di soggiorno diversi da quello per motivi di lavoro, permessi «deboli» o che a breve andranno a scadere (come ad esempio permesso per attesa asilo o per studio...), che stanno svolgendo un regolare rapporto di lavoro, ma che vorrebbero usufruire della regolarizzazione per avere maggiori garanzie a livello di stabilità , ma ancora non sanno se potranno collegare quel lavoro, anche se in uno dei settori coinvolti dalla regolarizzazione, con l’istanza di emersione. Oppure c’è il caso di un minore che ha un permesso di soggiorno non rinnovabile e non convertibile il cui datore di lavoro attuale sarebbe disponibile a mettere in regola, ma cosa succede in questo caso? Non è chiaro insomma se è possibile procedere con una novazione del contratto, ad oggi, che permetterebbe al datore di tenere in piedi lo stesso tipo di contratto o bisogna per forza far cessare il vecchio rapporto di lavoro.

      «Anche nel settore agricolo - sottolinea Gianluca Mastrovito Vicepresidente di Acli Terra - c’è poca chiarezza. Ad esempio i datori di lavoro fanno fatica a capire qual sia il minimo economico richiesto per poter accedere alla regolarizzazione. Si tratta di piccoli imprenditori agricoli che non fanno neanche il Modello unico perché spesso sono coltivatori da soli, oppure sono realtà familiari di poche persone, senza una vera struttura. In questa incertezza legislativa, con interpretazioni che variano anche da territorio a territorio, hanno gioco facile i faccendieri».

      Stupisce, inoltre, viste le finalità della regolarizzazione strettamente connesse a ragioni sanitarie, che non sia ancora stato esplicitato come sia possibile per i soggetti coinvolti dall’emersione, possessori di una mera istanza di regolarizzazione, ottenere un Codice Fiscale e iscriversi al Servizio Sanitario Nazionale.

      «Fra tante incertezze e dubbi colpisce che in fase di conversione a legge del Decreto Rilancio siano stati accolti auna serie di emendamenti e modifiche in materia di bonus e di politica fiscale, per esempio, ma non sia stato accolto nemmeno un emendamento sulla norma delle regolarizzazioni, ed erano centinaia , compresi i nostri e soprattutto compresi quelli presentati dalla maggioranza stessa - dichiara Emiliano Manfredonia, Presidente del Patronato Acli - è chiaro che ci troviamo di fronte ad uno scontro politico. Così perdiamo una grande occasione, il decreto si poteva e andava migliorato, dopo una risposta iniziale dettata anche dall’emergenza.»

      L’altro problema, a cui la legge di conversione non ha posto rimedio, riguarda il fatto che la norma sia applicabile solo agli stranieri irregolari che lavorino in tre settori specifici: agricoltura, assistenza alla persona, lavoro domestico. «Dai dati resi noti dal Ministero dell’Interno emerge che molti lavoratori domestici coinvolti dalla regolarizzazione appartengono a nazionalità che tradizionalmente vedevano bassi indici di coinvolgimento nel settore. O ci troviamo di fronte ad un positivo superamento dell’etnicizzazione che caratterizza il lavoro domestico del nostro Paese o forse ad un vincolo legislativo che genera delle distorsioni.... » - ha aggiunto Calvetto - e d’altronde più la normativa è stringente più si fa il gioco di chi non ha peli sullo stomaco. Basti pensare che le istanze di emersione le possono inviare giustamente i singoli, ma forse un po’ più di perplessità le suscita il fatto che ogni soggetto privato può inviare fino a 5 istanze per altri. Facile capire come si possa trasformare in un’occasione di lucro per la criminalità organizzata e anche per la microcriminalità delle comunità straniere presenti nel nostro Paese: si illudono persone bisognose, in situazioni di fragilità, chiedendogli magari i risparmi di una vita o facendoli indebitare, creando legami di subalternità che rischiano di alimentare l’illegalità invece di processi di autonomia e partecipazione a cui l’emersione dovrebbe tendere. E non sono poche le domande che gli operatori Acli non accolgono perché palesemente in contrasto con i requisiti. «Chiediamo maggiore chiarezza, mancano ormai pochi giorni, visto che si avvicina anche la chiusura estiva - ha concluso Manfredonia - e crediamo che sia una questione di rispetto sia per chi ha intenzione di regolarizzare uno straniero ma anche per gli operatori dei patronati che si trovano a non poter dare le giuste risposte a persone che magari ne avrebbero il diritto.»

      https://www.repubblica.it/economia/miojob/lavoro/2020/08/04/news/regolarizzazioni_le_acli_migliaia_di_pratiche_gestite_ma_poca_chiarezza_-

    • Migrants in Italy: 220,000 workers applied for regularization

      Since a new decree went into effect in Italy this summer, 220,000 migrants have applied to get temporary papers, according to Deputy Interior Minister Matteo Mauri. Meanwhile, he also said that the exploitation of undocumented farmworkers in the Foggia region had to be stopped.

      Deputy minister Mauri announced the numbers on October 13 after a meeting at the prefecture of Foggia in the region of Puglia.

      “207,000 people applied for the regularization, in addition to 13,000 who asked for a permit to look for a job, so we are talking about 220,000 people,” Mauri said. “In the report we drafted before the start of the regularization, we wrote on a piece of paper that we would probably regularize 220,000 people, which is exactly what happened.”

      Permit extension for migrant workers

      The decree that allowed these people to apply for temporary papers came into force on June 1: Foreigners who had a stay permit that expired after October 31, 2019 could apply for a new six-month-long permit. The decree applied to migrant workers employed in specific sectors, including agriculture and domestic work, as well as unemployed migrants who previously worked in these sectors.

      “More legality, more regularity and as a consequence more benefits for all, because producing conditions for high-quality integration is in everybody’s interest,” deputy minister Mauri said.

      He said his administration was actively fighting the exploitation of undocumented migrants in agriculture in the Foggia region. “We have met with law enforcement, the prefecture, unions and associations. Unfortunately, we are not dealing with an emergency but with a problem that has existed for a very long time,” he said.

      Exploitation of farmworkers

      The Foggia region is known for makeshift migrant camps where gangmasters look for workers. Living conditions in these shanty towns are poor. This summer, several inhabitants caught COVID-19, and one migrant died in a fire.

      Mauri said that “a different, dignified living solution must be found” for migrant workers, and that ending exploitative work situations was key to this.

      “At the center of everything there is always the problem of exploitation, because if a person is not paid for what he or she does but is underpaid and in some cases enslaved, these situations become inevitable,” he said.

      https://www.infomigrants.net/en/post/27936/migrants-in-italy-220-000-workers-applied-for-regularization

  • Farmers charter flights to bring fruit-pickers to UK as travel shutdown causes shortage of foreign workers

    Farmers charter flights to bring fruit-pickers to UK as travel shutdown causes shortage of foreign workers

    Nearly 200 Romanian agricultural workers flown from Bucharest to London Stansted in first of series of flights to plug gap in workforce

    With scheduled aviation almost completely shut down due to the coronavirus pandemic, UK farmers are chartering planes to bring in workers to pick fruit and vegetables.

    Nearly 200 Romanian agricultural workers will fly from Bucharest to London Stansted on Thursday aboard the first of a series of charter flights.

    The Country Land and Business Association (CLA) claims travel restrictions and illness could leave a shortage of up to 80,000 agricultural workers. While some of those posts will be filled by British workers, the CLA said it is “almost impossible for farmers to access the labour they need”.

    Scheduled flights between Romania and the UK have been suspended since 5 April, and terrestrial journeys are impossible because of closed frontiers across Europe.

    So with crops ripening and a shortage of seasonal labour, a group of farmers approached the London firm Air Charter Service (ACS) to lay on special flights.

    Matt Purton, the firm’s commercial director, said: “There’s still a need for people from eastern Europe to come to do that work.

    ”It’s impossible to get here by normal means.”

    Passengers booked on the first flight from Romania will undergo health checks before departure. Anyone who displays symptoms of Covid-19 will not be allowed on board.

    To limit the spread of coronavirus onboard planes, the aviation industry is studying the concept of “de-densification” – leaving the middle seat empty in each row.

    On a Boeing 737-800 such as the one being used for the first charter, that would reduce the maximum capacity from 189 to 126.

    But The Independent understands that the Boeing 737 being used for the first flight has every seat booked. The cost per person is around £200 for the one-way flight.
    Daily coronavirus briefing

    No hype, just the advice and analysis you need

    On arrival at the Essex airport, the workers will be bussed to farms in the east of England.

    Further missions from Romania and Bulgaria are planned by ACS.

    The company has also organised missions from the two Balkan countries to a range of German airports.

    Meanwhile, the Scottish airline Loganair is operating charters to and from Poland and Latvia on behalf of the oil industry based northeast Scotland.

    The airline is using an Embraer regional jet to connect Aberdeen, Gdansk and Riga.

    Loganair chief executive Jonathan Hinkles said: “There are still a lot of essential oil workers who need to move.”

    The carrier is also operating “lifeline” flights to Scotland’s islands, as well as Royal Mail services and a new passenger link between Heathrow and the Isle of Man on behalf of British Airways.

    “With half the fleet flying, we’re probably flying more of our aircraft than any other UK airline,” said Mr Hinkles.

    https://www.independent.co.uk/news/uk/home-news/coronavirus-farmers-charter-flights-fruit-pickers-foreign-workers-rom

    #UK #Angleterre #charter #travailleurs_étrangers #agriculture #Roumanie #migrations #travail #coronavirus #covid-19 #récolte

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    Ajouté à la métaliste migrations et coronavirus:
    https://seenthis.net/messages/836693

    ping @thomas_lacroix @karine4

    • Eastern Europeans to be flown in to pick fruit and veg

      Eastern European farm workers are being flown to the UK on charter flights to pick fruit and vegetable crops.

      Air Charter Service has told the BBC that the first flight will land on Thursday in Stansted carrying 150 Romanian farm workers.

      The firm told the BBC that the plane is the first of up to six set to operate between mid-April and the end of June.

      Government department Defra said it was encouraging people across the UK “to help bring the harvest in”.

      British farmers recently warned that crops could be left to rot in the field because of a shortage of seasonal workers from Eastern Europe. Travel restrictions due to the coronavirus lockdown have meant most workers have stayed at home.

      Several UK growers have launched a recruitment drive, calling for local workers to join the harvest to prevent millions of tonnes of fruit and vegetables going to waste. However, concerns remain that they won’t be able to fulfil the demand on farms.

      One of the UK’s biggest fresh food producers, G’s Fresh, based in Cambridgeshire, confirmed it chartered two out of the six flights carrying Eastern European farm workers from Romania.

      Derek Wilkinson, managing director of G’s Fresh’s Sandfield Farms division, told the BBC that the 150 workers arriving at Stansted from eastern Romania on Thursday will be taken by bus to farms in East Anglia to pick lettuce.

      The firm said the group will be screened on arrival in the UK, will be socially distanced, and anyone found to have a temperature will be quarantined.

      Mr Wilkinson said his business needed 3,000 seasonal workers, with the greatest need in May at the start of the spring onion harvest, followed by the pea and bean crop in June.

      He added that the company had had a good response to a recruitment campaign aimed at local workers. So far, 500 British people have registered their interest.

      The Air Charter Service, a private firm, has already arranged flights for seasonal workers in other countries. It flew 1,000 farm workers to Germany from Bulgaria and Romania in recent weeks.

      The workers will board in Iasi, eastern Romania, after having their temperatures taken and filling out a health questionnaire. The BBC understands that they will be taken from the airport by minibuses to farms in the South East and the Midlands.
      Seasonal worker shortage

      The National Farmers’ Union (NFU) said up to 70,000 fruit and vegetable pickers were needed. It is calling for a modern-day “land army” of UK workers.

      NFU vice president Tom Bradshaw told the BBC: “Growers that rely on seasonal workers to grow, pick and pack our fresh fruit, veg and flowers are extremely concerned about the impact coronavirus restrictions may have on their ability to recruit this critical workforce this season.”

      “In the meantime, I would encourage anyone who is interested in helping pick for Britain this summer to contact one of the approved agricultural recruiters.”

      A national campaign is appealing to students and those who have lost their jobs in bars, cafes and shops to help with the harvest.

      Several schemes have been set up to recruit new workers. They include one by the charity Concordia, which typically helps young people arrange experiences abroad, and another by the industry bodies British Summer Fruit and British Apples and Pears.

      Data released to the BBC last week by job search engines suggested that those recruitment efforts might be paying off.

      Totaljobs said it had seen 50,000 searches for farming jobs in one week alone. It added that searches for terms such as “fruit picker” or “farm worker” had surged by 338% and 107% respectively.

      Indeed.co.uk said that there had been a huge spike in interest for fruit picker jobs in particular. Between 18 March and 1 April, there was an increase of more than 6,000% in searches for these roles on its website.

      Meanwhile, Monster said the number of UK users searching for “farm” or “farm worker” jobs had nearly tripled.

      https://www.bbc.com/news/business-52293061

    • The only frequent flyers left: migrant workers in the EU in times of Covid-19

      In a bizarre twist of fate, migrant workers from eastern Europe have remained the only mobile segment of Europe’s population.

      As many European countries have closed their borders and imposed stringent quarantine measures, there is a group of people that continues crossing borders, exposing themselves to risk, often because they hardly have another choice – migrant workers from eastern Europe.

      “Immediate departure - England”, “The Netherlands – Picking up Asparagus”, “Soft Fruits – Scotland”, “Germany Bochum, factory”. These are the titles of some of the 60 job ads published in April, amidst the Corona lockdown, on a Bulgarian jobs website for working abroad. As Romanian workers gather at crowded terminals waiting for their charter flights to Germany, the persistent inequalities within the EU are exposed more clearly than ever. We are all in this together, but some are more in than others.
      “De-facto quarantine with simultaneous work opportunity”

      Governments and businesses in western Europe have pushed for travel exemptions for eastern Europeans, in order to tackle the dire shortages of seasonal labour for planting and harvesting crops at this time of the year. On March 30, the European Commission released new “practical advice” to ensure that cross-border and frontier workers within the EU, in particular those with critical professions, can reach their workplace. The definition of “critical professions” is extremely flexible: “This includes but is not limited to [emphasis added] those working in the health care and food sectors, and other essential services like childcare, elderly care, and critical staff for utilities”.

      Germany is making plans to fly in tens of thousands of eastern Europeans for harvesting – keeping the system of seasonal work alive despite the crisis. It is illustrative that, in Frankfurt, incoming Romanians were welcomed with chocolate Easter bunnies by the German agricultural minister – not an accolade they normally receive. In Austria, care-workers were flown in from Bulgaria, Croatia, and Romania, and more are supposed to follow – even though the Romanian government recently prevented another flight. Whereas two years ago the then right-wing Austrian government introduced measures that reduced the family allowance of many of these eastern European workers, now there are even bonus payments for those care-workers who stay longer. Two Austrian regions have also flown in agricultural workers from Romania.

      The economic logic is clear. While for western standards, eastern Europeans provide cheap labour, the wages these workers receive in the West are still much higher than what they would get for the same work at home. In addition, long hours of gruelling and low-paid work under the spring and summer sun is not something many westerners are keen on doing. It is telling that, despite soaring unemployment rates at home, western and southern European governments, from Spain to Sweden, are nonetheless alarmed over the shortages of farm workers. This has included calling on local citizens to help in the fields. But it should come as no surprise if these calls fall short of expectations, in light of the dire working and living conditions of farm work, on top of the current health hazard.
      No choice

      For many eastern Europeans, though, this is their only way to make ends meet. Lack of proper health care insurance, social protection, and adequate working conditions for eastern European workers have already been a serious problem in the past. But these problems have been exacerbated even further by the pandemic. According to a recent ad for warehouse work in the UK, workers are expected to work 12-hours day and night shifts and receive between 8.35 and 12 GBP per hour depending on achieving set targets. The costs for travel are paid by the workers themselves, in addition to up to 85 GBP per week for accommodation. Workers are also expected to pay two weeks of rent in advance upon arrival and a tax for the housing agency.

      In the meantime in Germany, eastern European agricultural workers are expected to undergo a “de-facto quarantine with simultaneous work opportunity”. That is, they should stay in quarantine while working and sharing accommodation with half-as-many people as usual. Taking into account that accommodations sometimes house up to a dozen workers, this is hardly a strict protection measure. On April 11, a 57-year old Romanian agricultural worker was found dead in German Baden-Württemberg. He had gotten infected with Covid-19 while harvesting asparagus, one of German’s favourite veggies.

      In an open letter from of March 31, the Bulgarian trade union Podkrepa demanded that the Bulgarian government either stops workers from leaving the country – by providing them with minimal basic income during the crisis – or pressurises receiving countries into protecting the economic rights and health of workers, and not sending them back to Bulgaria before the crisis ends. So far, neither of these routes has been taken.
      Open borders without proper social protection serve the interest of employers

      The number of infections in many eastern European countries is still low, in part due to the quick introduction of restrictive measures of “social distancing”. Still, any potential increase could be fatal, given the austerity-stricken decrepit state of the health systems of many of these countries. The municipal hospital of the small town Bulgarian town of Provadia, for example, has no ventilators and counts on an 84-years old pulmonologist and a 60-years old anaesthesiologist, – in a country where many young medical graduates have emigrated to the West and are now helping to tackle the pandemic elsewhere.

      Yet, this should not be interpreted in simplistic moral frames pitting the exploitative West versus the innocent East. Instead of increasing the wages of workers in Bulgaria, Bulgarian employers lobbied actively in the past to “import” cheap labour from third countries such as Moldova and Ukraine. Many of the Bulgarian job ads for work abroad in fact advertise jobs in Czechia, another Central and Eastern European country.

      There has been an important debate on workers’ rights taking place also within southern European countries that have long relied on the inflow of seasonal cheap labour from eastern Europe but also from north and sub-Saharan Africa. The Italian Agriculture Minister recently sparked debate when suggesting that undocumented immigrants from third countries should be given work permits to fill those gaps. This would at the same time provide greater protection to a highly vulnerable sector of the population and avoid shortages of fresh food and the rise in prices. Unsurprisingly, her proposal has been met with fierce resistance by the far right.

      What all this comes to show is that the underlying problem is a systemic one concerning the way employers exploit wage differences across borders. Open borders without proper social protection serve first and foremost the interest of employers. The labour force of sending countries becomes nothing but a labour reserve for receiving countries, contributing to social dumping abroad and labour shortage at home.

      In practical terms, now is the moment to push for unionization of migrant workers and legal measures to guarantee their rights, not only now, when it is urgent to have them, but also in the future. In addition, more cooperation between eastern European trade unions and trade unions in western countries such as Germany and the UK is direly needed.

      Now, it is more important than ever to focus on the consequences of emigration, especially seasonal and short-term labour, both on the individual health and wellbeing of workers and on the economy and public health in the sending countries. Behind the asparagus and strawberries that we eat this spring, while self-isolating, there are the lives of those who cannot afford to stay home, including those who have to take charter flights to work in “semi-quarantine” conditions in foreign countries, at their own risk.

      https://www.opendemocracy.net/en/can-europe-make-it/only-frequent-flyers-left-migrant-workers-eu-times-covid-19

  • EU urges countries to open borders to seasonal farm workers

    EU countries should allow the hundreds of thousands of seasonal migrant workers who plant or harvest crops to cross borders despite national measures to contain the coronavirus, the European Commission said on Monday.

    Countries across the 27-nation European Union have set up border controls to stem the spread of the virus, but with the side effect of delaying food and medical supplies, as well as cross-border workers.

    The EU executive last week urged EU countries to limit to 15 minutes the time it takes for goods traffic to cross a border, reporting some success on Monday, although some crossings into and out of Hungary had jams of up to 4 km (2.5 miles).

    The Commission said on Monday countries should establish simple and fast procedures to ensure smooth passage for essential workers with proportionate health screenings. Some 1.5 million people live in one EU country and work in another.

    Essential workers, the EU executive said, include healthcare professionals, police and transport workers. In Luxembourg, for example, most people working in hospitals live in Belgium or France.

    The Commission also highlighted the issue of seasonal workers, particularly in farms, who it said should be categorized as essential and able to travel. It encouraged EU countries to exchange information on their different needs.

    France and Germany together take in around 500,000 seasonal farm migrant workers each year and have been considering how to get fruit and vegetables picked in changed times. French Agriculture Minister Didier Guillaume last week issued a rallying cry to a “shadow army” of other workers laid off by the crisis to help.

    However, Europe’s leading farming association has expressed doubt that such people would be willing or able to fill the gap.

    https://www.reuters.com/article/us-health-coronavirus-eu-workers/eu-urges-countries-to-open-borders-to-seasonal-farm-workers-idUSKBN21H27X
    #UE #EU #Europe #récolte #frontières #ouverture_des_frontières #migrations

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    https://seenthis.net/messages/836693

  • Les olives amères de Palestine
    https://visionscarto.net/les-olives-ameres-de-palestine

    Chaque année, aux mois d’octobre et de novembre, a lieu la récolte des olives en Palestine. À l’occasion de la cueillette, la violence de certains colons israéliens à l’égard des paysan·nes redouble d’intensité. Pour protéger un tant soit peu les familles de ces agressions, des bénévoles de la terre entière viennent les assister. Cette saison, la violence a eu pour cible les bénévoles mêmes. Voici quelques éléments pour tenter de comprendre une situation très problématique. par Johanna Schreiner L’olive en (...) #Billets

  • Sangria des récoltes
    https://cuisine-libre.fr/sangria-des-recoltes

    Mélanger tous les ingrédients — sauf la limonade et les glaçons — dans un récipient assez grand. Remuer. Couvrir et laisser reposer pendant quelques heures. Au moment de servir, dans une grande carafe, ajouter la limonade et des glaçons.

    #sangria #récoltes #Canneberge, #Myrtille, #Vin_rouge, #Vins_et_cocktails / Végétalien vegan, #Sans_lactose, #Sans_œuf, #Sans_viande, #Végétarien, #Sans_gluten
    #Végétalien_vegan_

  • Ce que #récolte #Google : revue de détail
    https://framablog.org/2018/11/14/ce-que-recolte-google-revue-de-detail

    Le temps n’est plus où il était nécessaire d’alerter sur la prédation opérée par Google et ses nombreux services sur nos #données personnelles. Il est fréquent aujourd’hui d’entendre dire sur un ton fataliste : « de toutes façons, ils espionnent tout » Si … Lire la suite­­

    #Dégooglisons_Internet #G.A.F.A.M. #Internet_et_société #Adwords #Analytics #Android #Chrome #collecte #DoubleClick #étude #Framalang #Publicité #recherche #Schmidt #Traduction #Vanderbilt

  • La #récolte mondiale de #céréales s’annonce abondante
    http://www.lemonde.fr/economie/article/2014/05/12/la-recolte-mondiale-de-cereales-s-annonce-abondante_4415143_3234.html

    Les fortes tensions entre la Russie et l’Ukraine, et les intempéries aux Etats-Unis, alimentent la #spéculation sur les matières premières agricoles. Les #cours du #blé et du #maïs ne cessent de grimper depuis le début de l’année.

    Pourtant, selon les premières prévisions pour 2014, livrées jeudi 8 mai par l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), les récoltes mondiales de céréales s’annoncent plantureuses (...) il s’agirait là de la deuxième meilleure performance de l’histoire.

    #faim #économie

  • Un esercito di schiavi, nelle campagne italiane 35mila vittime del caporalato
    –-> une armée d’esclaves, dans les campagnes italiennes, 35’000 victimes du «caporalato»

    La denuncia della Cgil: arrivano dall’Africa e dall’Europa dell’est per la stagione di raccolta. Senza contratto, vivono in condizioni disumane in balia di organizzazioni criminali.

    http://www.globalist.ch/Detail_News_Display?ID=46740&typeb=0&Un-esercito-di-schiavi-nelle-campagne

    #esclavage_moderne #agriculture #étrangers #migration #récolte #Italie