Champ contre-champ, les images des camps - Ép. 1/4 - “Ils étaient vingt et cent, ils étaient des milliers...” 75e anniversaire de la libération des camps
▻https://www.franceculture.fr/emissions/le-cours-de-lhistoire/ils-etaient-vingt-et-cent-ils-etaient-des-milliers-75e-anniversaire-de
Le film dure 32 minutes. Ce n’est pas long 32 minutes sur une heure de cours, le temps que les élèves entrent dans la classe, qu’ils s’installent, le temps de faire l’appel et d’accueillir un retardataire.
32 minutes, cela permet de dire quelques mots de présentation du film : il a été réalisé par Alain Resnais en 1955, c’est-à-dire seulement dix ans après la fin de la Seconde Guerre mondiale. Il faut expliquer que les textes sont de Jean Cayrol, un écrivain qui a été résistant, arrêté, déporté pendant la guerre. Disposer d’un peu de temps avant de lancer la projection, permet de mettre en garde : le film débute par des images en couleurs puis viennent les archives, en noir et blanc, des images souvent insoutenables. Le film commence, avec la voix de Michel Bouquet qui explique que « même un paysage tranquille ; même une prairie avec des vols de corbeaux, des moissons et des feux d’herbe ; même une route où passent des voitures, des paysans, des couples ; même un village pour vacances, avec une foire et un clocher, peuvent conduire tout simplement à un camp de concentration ».
Le film Nuit et Brouillard, d’Alain Resnais, dure 32 minutes. Ce n’est pas long 32 minutes sur une heure de cours, le temps de laisser place au silence après le générique de fin.
#nuit_et_brouillard #holocauste #mémoire #shoah #historiographie #réconstitution_historique