• Indymedia Nantes | Pourquoi je n’irai pas à l’Alternatiba le 28/09
    http://nantes.indymedia.org/articles/29939

    Depuis quelques mois, plusieurs associations nantaises se sont réunies dans l’optique d’organiser fin septembre un village des alternatives (clic) sous l’étiquette « Alternatiba ». (…)
    Après quelques recherches et plusieurs discussions, j’ai pris la décision de ne pas y participer et je m’en vais vous expliquer pourquoi. Mais d’abord, c’est quoi Alternatiba ?

    #infiltration #greenwashing #récupération_capitaliste #soudoiement #crowdfunding #manipulation #extrême-droite #nddl #développement_durable

    • Ha la la... #indymedia ! c’est bien ce nom, c’est comme anarchie : on peut dire tout et son contraire tant qu’on ne connait pas :p Pour faire un très bref résumé, parce que franchement, le sac de nœud #alternatiba est bien plus passionnant, donc pour résumer : chaque indymedia est indépendant (et certains détestent cordialement les pratiques d’autres :p )
      Pour en revenir aux rebondissement et boniments d’Alternatiba nantes, j’ai lu un autre article depuis : http://nantes.indymedia.org/articles/30073
      Il se dira bien peu d’autre choses : alternatiba a demandé à tout le monde de se taire, les militants sont partagés entre l’envie de montrer et l’envie de démonter, l’acipa et autres apposants officiels à #NDDL peuvent sans doute dire merci à celles et ceux qui l’ont néanmoins ouverte pour dénoncer ces tractations et chantages...
      Je ne sais toujours pas quoi en penser globalement, mais la sensation quand même d’un gros truc qui veut faire le boeuf quitte à prendre quelques hormones qu’il oublie la petite marre nécessaire pour coasser en père peinard...
      Tout le problème tient sans doute dans ce passage d’un communiqué national : « Ce logiciel lie radicalisme et pragmatisme ; sens du travail de masse et recherche des alliances ; non-violence et détermination ; efficacité, organisation et démocratie ; interpellation sur l’urgence et l’ampleur de la crise climatique mais également sociale, économique, énergétique, alimentaire et écologique et création, promotion, renforcement des alternatives permettant de combattre ces crises et de construire une société plus humaine, plus soutenable, plus solidaire, plus juste et plus conviviale. Ce même logiciel rejette les logiques mortifères de polémiques, de division, de courses au plus pur et au plus radical qui détourneraient nos énergies de la bataille centrale dans laquelle nous avons décidé de les investir, à savoir changer le système pour ne pas changer le climat. »

    • @rastapopoulos

      on en parle de lutte des classes, me semble-t-il

      oui oui, il te semble bien. En tout cas dans plusieurs des confs qu’ils ont organisées.

      La question de lier radicalisme et pragmatisme, comme ils disent dans la communiqué, me semble effectivement centrale : comment lier le problème de fond (sortir d’un système inégalitaire, pétrolophage et qui risque de vite, durablement et profondément bousiller le climat global) avec la réussite d’objectifs atteignables en pratique.
      Vu les délais qu’on a au niveau de l’évolution du climat, je crois pas qu’on puisse raisonnablement se fixer comme objectif de sortir de l’économie et vivre dans un autre système de travail et d’échanges matériels dans les 15-20 ans qui viennent. Ce qui bien sûr n’enlève rien à l’importance de cette question et à la nécessité de la creuser dans tous les cas. Mais parallèlement, si on veut garder des chances de vivre sous un climat encore à peu-près stable, une approche dite « réformiste » visant à faire bouger les lignes et rassemblant large me semble indispensable.

      Ou alors on acte le fait que le climat est de toute façons foutu et qu’on va droit au chaos, donc autant être radical tout en prenant son temps pour construire la suite. C’est une autre vision.

      Quand au billet initialement cité je me suis arrêté à

      Ce Village des Alternatives façon beurre blanc ne traite ni plus ni moins que d’aménager le système capitaliste de façon plus vivable pour (au moins) une part de la population.

      qui a fait sonner mon detector de gilipolleces
      https://www.youtube.com/watch?v=L0VyMvb3VAQ

    • Cette critique soulève la problématique de la politique qui use du principe de proximité et de la responsabilité individuelle pour noyer l’écologie politique dans le marketing bio. Parce que si les problèmes écologiques étaient résolus seulement en fabriquant des maisons de paille et en mangeant bio (avec 0,5% d’ogm dedans quand même pour soutenir la croissance), ça éviterait de questionner les inégalités sociales, les modes d’attribution des marchés, l’industrie de l’armement, les paradis fiscaux, les politiques migratoires … de surveillance et de se positionner politiquement.
      Sauf que ce programme là est vachement moins rigolo.
      On peut entendre que la foire des bons sentiments écologiques en famille est censée ramener de l’espoir et du baume au cœur. On en a besoin aussi. Mais ce mode d’action et de récupération, qui évite soigneusement de parler politique, puisqu’il se dit apolitique, peut servir aussi à délégitimer les plus impliqués dans un changement de société en assurant un nouvel élan à la mise en scène du spectacle du capitalisme. C’est toujours Mickey, mais en terre cuite labellisé non toxique.

    • Parce que si les problèmes écologiques étaient résolus seulement en fabriquant des maisons de paille et en mangeant bio (avec 0,5% d’ogm dedans quand même pour soutenir la croissance), ça éviterait de questionner les inégalités sociales, les modes d’attribution des marchés, l’industrie de l’armement, les paradis fiscaux, les politiques migratoires … de surveillance et de se positionner politiquement.

      A ma connaissance personne ne dit que ces quelques mesures seraient suffisantes. Les questions des inégalités sociales, des grand projets inutiles et des PPP, de la finance, des politiques migratoires entre autres étaient par ailleurs très présentes l’an dernier à Alternatiba Bayonne.
      Je me souviens d’ailleurs que quelques jours avant eut lieu une hécatombe dans le détroit de Sicile, dont ils avaient parlé dans le discours de clôture d’Alternatiba, en la reliant aux mêmes inégalités et aux mêmes logiques mortifères qui sont à la source du problème climatique.

    • @koldobika
      J’entends ce que tu dis, et tant mieux si cette position est suivi d’actes.
      Dans la citation que tu reprends, et au-delà d’alternatiba, je me questionne sur les nouvelles formes d’implications sociales et politiques qui sont encore autorisées, c’est à dire qui ne subissent pas de répression et vers lesquelles le citoyen, qui n’a rien à se reprocher, se tourne plus ou moins consciemment.
      On ne peut pas ignorer les violences policières et les accusations systématiquement perpétrés vis à vis des militants, radicaux (qui agissent à la racine) ou pas, et le discrédit médiatique entretenu à leur égard. Si la difficulté à se positionner en groupes créatifs, j’entends hors partis politiques, n’en dépend pas uniquement, l’espace de liberté qui est donné pour agir me parait de plus en plus restreint.
      Je pense qu’il ne faut pas ignorer les critiques et les questionnements induits par ce qui peut apparaitre comme la mise en spectacle de l’écologie.

    • @touti

      On ne peut pas ignorer les violences policières et les accusations systématiquement perpétrés vis à vis des militants radicaux (qui agissent à la racine) et le discrédit médiatique entretenu à leur égard.

      Je te rejoins tout à fait là-dessus. Vivant au Pays Basque et voyant comment y sont traités certains mouvements, ce n’est pas moi qui dirais l’inverse.

      l’espace de liberté qui est donné pour agir me parait de plus en plus restreint.

      Je trouve aussi.

      Je pense qu’il ne faut pas ignorer les critiques et les questionnements induits par ce qui peut apparaitre comme la mise en spectacle de l’écologie.

      Tout à fait. En revanche, pour avoir connu l’Alternatiba de Bayonne, l’extrait que je citais plus haut me semble vraiment de mauvaise foi. On est pas dans du greenwashing pour gentry, c’est vraiment pas la philosophie du truc, ni sa pratique.

    • Hum, y’a mieux comme dialectique, tu es d’accord avec ce que je dis pour m’asséner ensuite que la citation est de mauvaise foi, c’est dur internet comme moyen d’échange ! Je m’exprime surement mal, je dis qu’il ne reste pas vraiment d’espace pour échapper au diktat individualisant portant apparat écologiste. Je vais donc marquer un peu plus le trait ironique : manger bio et se brosser les dents avec de l’argile pour sauver la planète est exactement ce à quoi nous sommes parvenus en 50 ans d’écologie, pas très glorieux.
      Et je ne parlais pas spécifiquement d’Alternatiba, j’y serais bien allée, par curiosité et même avec mon scepticisme et pessimisme réunis, car les rencontres in vivo sont toujours la base d’échanges et de changements.

    • @touti

      tu es d’accord avec ce que je dis pour m’asséner ensuite que la citation est de mauvaise foi

      Oui, tout simplement car les propos que je relevais reprochent à Alternatiba des choses qui ne correspondent pas à ce mouvement, qui est probablement imparfait comme tout mouvement mais qui n’est sûrement pas ce pour quoi le texte initial voudrait le faire passer. C’est ces propos-là qui sont de mauvaise foi. Prendre Alternatiba comme porte-drapeau du greenwashing pour riches, c’est de mauvaise foi.
      Et ça n’enlève rien à ce que tu disais par ailleurs d’un point de vue plus large, et avec quoi je suis d’accord, autant sur les mises à l’index mensongères de mouvements radicaux, la restriction de l’espace pour agir, ou sur la mise en spectacle de l’écologie.

      manger bio et se brosser les dents avec de l’argile pour sauver la planète est exactement ce à quoi nous sommes parvenus en 50 ans d’écologie

      ben oui. c’est justement pour aller au delà de ça qu’on a besoin de choses qui fédèrent sans perdre leur fond et qui arrivent à rassembler des démarches les plus radicales (au sens de prendre les choses à la racine) aux plus « soft » (petits gestes de simplicité volontaire), en permettant par ailleurs aux secondes de connaître les premières. Et ce dans un constat que tous partagent : si dans les 15-20 ans qui viennent on n’arrive pas à faire infléchir le réchauffement du climat, ensuite ça sera définitivement foutu.

    • Arrête s’il te plait de mutiler mon propos, ou relis moi, je vais surtout finir par croire que tu ne veux entendre aucune critique ni question.

      De toute façon, celles-ci ne manqueront pas de surgir pour cet évènement, et tant mieux, ce qui est plus que normal dans le contexte de violence de Nantes.

    • Je vais finir par croire qu’on ne parle pas la même langue.
      Les mises à l’index mensongères de mouvements radicaux je sais très bien comment ça se passe, c’est monnaie courante là où je vis depuis des décennies.
      Critiquer le greenwashing, le #solutionnisme écolo et la mise en spectacle de l’écologie, en ce qu’ils réduisent de 1000 façons le champ de la réflexion et des possibilités d’actions : bien évidemment.
      En revanche quand je lis la phrase « Ce Village des Alternatives façon beurre blanc ne traite ni plus ni moins que d’aménager le système capitaliste de façon plus vivable pour (au moins) une part de la population. » dans le texte initialement cité, pour avoir connu Alternatiba Bayonne c’est une remarque que je ne peux pas tout simplement pas avaler car elle est mensongère. C’est tout.

    • Nous avions mis aussi à l’évidence que le mouvement du NDDL était noyauté par les identitaires qui prennent la forme d’écologistes et pas que...
      Il faut d’abord savoir qui sont les identitaires et ne pas verser dans les travers écologistes qu’ils préconisent et c’est là le challenge pour avoir aussi une société écologique sans que cela devienne un mouvement fasciste.

      Je vis en Suisse où l’écologie fait partie du gène helvète, même si il y a encore quelques unEs qui se baladent en ville avec des tanks 4x4.
      Toutefois, nous avons deux partis écologiques au parlement, un de « gauche » et un qui est « libéral ». Sans compter que l’écologie est une véritable préoccupation nationale, donc les partis du centre et les partis de droite prennent l’écologie à coeur pour se faire des électeurs-trices supplémentaires.

      Quoiqu’il en soit, nous sommes un peu comme nos cousins germaniques qui ont aussi le nucléaire en horreur et les manifestations sont entendues par les élus. C’est ainsi qu’on a réussi à obtenir la fermeture du vieux coucou qu’est Mülheberg. Mais cela n’arrange pas tout.
      Si le tri est une obligation, une taxe au sac à ordures est introduite, où on ne trouve plus une ampoule classique mais que des économiques (qui sont plus difficiles à recycler), si les différentes communes reçoivent des subsides de l’Etat pour que les bâtiments soient rénovés et les isolations refaites afin que les déperditions calorifiques soient moindres, toutes ces décisions et encore d’autres et d’autres à venir sont prises au plus haut niveau. Et tintin pour revenir en arrière ou pour trouver une simple ampoule. Pour cela, il faudra que nous allions chez nos voisins en chercher.
      Mais pas que !
      La voiture a perdu son statut social et les infrastructures ferroviaires, trams, bus sont bien développées, sans compter le réaménagement des villes afin que ce soit de plus en plus difficile pour une voiture d’accéder au centre sans se faire prendre dans un interminable embouteillage.
      La mobilité douce est aussi mise en valeur et des pistes cyclables sont aménagées, y compris des vélos à louer, au cas où. Idem pour les voitures dont on pourrait avoir besoin pendant quelques heures histoire d’accéder dans un endroit qui n’est pas desservi.
      Bref, on en est à en avoir mal aux yeux quand il y a des petits cons qui jettent le carton et la plaque alu de leur pizza dans les bosquets au point même que nous les prenons nous-mêmes pour les mettre dans des poubelles adéquates.
      Les étrangers sont-ils plus sales que les autres ? Que nenni ! Je vois sans arrêt des personnes âgées et étrangères qui ramassent les détritus pour les mettre dans une benne car cela leur fait mal aux yeux autant qu’à nous.
      L’écologie est avant tout une question d’éducation et si avant elle était rémunérée, maintenant, nous ramassons les déchets des autres par respect.
      Il n’y a pas une construction qui se fait sans qu’elle remplisse les conditions sine qua non d’écominergie. Il n’y a pas une bagnole neuve ou non qui ne rentre si elle ne répond pas à certaines conditions écologiques et chacune est passée au crible fin de la FDC. Et cela fâche bien des constructeurs d’automobiles.

      Mais aux USA, j’ai aussi vu un pays bien propre pour la grandeur de ces différents Etats qui sont unis. Cela doit être une responsabilité politique et une volonté politique . Et même si on râle comme des charretiers devant chaque nouvelle contrainte écologique, on s’y plie une fois qu’elle rentre en fonction et on s’aperçoit que ce n’est pas si emmerdant que ça !

      Des exemples, j’en ai à la pelle et nous avons même été les précurseurs avec le lisier de cochon qui était épandu dans les champs et dont les phosphates ou les nitrates ou failli tuer le lac Léman (ou lac de Genève...) avec les algues vertes et cela date depuis plus de 30 ans. Depuis plus de 30 ans, nos lessives sont chaque fois améliorées afin qu’elles nettoient le linge sans y ajouter des phosphates, toutes ces choses-là ont permis au lac Léman de redevenir un lac où il fait bon de se baigner, si on aime le mercure puisqu’on vient de s’apercevoir qu’on a la plus grosse pollution en Valais, faite par la Lonza et ce, depuis plus de 20 ans. Un comble !!!

      Ce que je veux dire par là c’est que l’écologie doit être un mouvement d’un grand tout, et ne pas être une petite cellule autonome noyautée par les identitaires, ou où les gens viennent en bagnole diesel pour acheter des produits bio !

    • Effectivement @koldobika, nous n’avons pas choisi les mêmes valeurs. Personnellement c’est les « silence, personne ne bouge dans les rangs » qui me gênent et réfuter toute critique quand on te donne des preuves comme le mail interne diffusé en commentaire sur indymedia, c’est pas radical comme forme de ...quoi déjà ? A chaque demande d’explication il m’a été dit d’attendre, de me taire, de pas gêner les copains, puis les commentaires ont été purgés des réseaux sociaux. Bref il ne restait que indymedia nantes qui permettait une critique, il ne faut pas s’étonner de l’y trouver. le texte initial n’est pas de moi mais les lièvres qu’il soulève, ainsi que le second que j’ai cité, me font penser qu’alternatiba a tout intérêt à revoir sa notion de transparence et d’indépendance : à ce jour, il n’est nul besoin de faire appel à des collectivités territoriales impliquées dans des #GPII pour organiser une foire à la #vertitude (propale de tag liant vertu + verdure + un soupçon d’autoritarisme déplacé... !)

      Merci @Aude_V de rappeler de quoi on parle ;)

      Quand à @geneghys... heu... comment dire.... #houla !!!

    • Aaah ça change quand même un peu, je ne vais pas défendre des propos tronqués qu’en plus je n’ai pas écrits :-)

      Sans connaitre la situation exacte sur Nantes (les copin·s qui y sont s’interrogent sur la pertinence de cet événement et les subventions allouées par la ville) j’ai effectivement fait le relais de ce texte car je trouve assez juste certaines interrogations dans le contexte écolo politique actuel.

      Si le texte comporte des critiques infondées avec des phrases à l’emporte pièces, je comprends tout à fait que si tu connais bien Alternatiba ça puisse t’énerver, dans tous les cas, ton retour pour contrebalancer sera intéressant.

    • Pour ma part je parle de ce que j’ai connu à Bayonne l’an dernier. Si à Nantes ça se passe comme tu dis @val_k, je comprends mieux le besoin de défouloir qui s’exprime sur indymedia, défouloir qui peut vite glisser dans des déclarations à l’emporte-pièce comme le dit @touti.

      Je trouverais vraiment triste que la dynamique Alternatiba s’embourbe dans des formes autoritaires ou dans de l’#administration_du_désastre, qui justement faisaient partie de ce qui était dénommé « fausses solutions » l’an dernier à Bayonne.

    • juste un truc, @geneghys , parce qu’en fait ça passe vraiment pas : quand tu daigneras voir par toi même Notre-Dame-des-Landes, préviens-moi histoire qu’on rigole avec ton relevé des identitaires. Soyons clairs, il y a eut de tentatives et il reste surement quelques faf et/ou soralien voire même des ... raéliens ? (et que sais-je encore) et beaucoup de râleurs. Mais c’est vraiment une méconnaissance crasse de cette lutte que dire qu’elle est contrôlée par les identitaires. Je t’invite par exemple à la prochaine AG mardi qui vient à la Vacherit : on verra combien de temps tu tiendras pendant que nous nous escrimerons à faire une consensus entre toutes les tendances présentes (agricultures, militances, ...) Les conspi ont peut-être fait quelques dégâts, mais les identitaires n’ont JAMAIS réussi à s’implanter dans une lutte « contre l’aéroport et son monde ».
      Je t’invite à lire « De la ZAD aux #Communaux ? Quelques pistes à explorer pour aller plus loin » : un des derniers texte vraiment collectif de la ZAD et dont parle @zad_poleon dans une de ses publications. L’histoire des communaux m’a beaucoup plus parlé que la fabrication artificielle d’une mouvance commune comme Alternatiba. Il faut dire que le processus n’est pas du tout le même et c’est sans doute ça qui échappe à certain-e-s : l’acceptation que sans conflit abouti sur un consensus, rien ne se construit de valable et je vous comprends, c’est tellement chronophage et énergivore qu’il est bien plus simple de ne pas s’y mettre, je suis la première a avoir du mal ! Il me semble cependant que la lutte d’ #EZLN au #Chiapas a pris ces mêmes chemins et que c’est ce qui en fait un mouvement passionnant...
      http://zad.nadir.org/spip.php?article2586

    • @val_k

      juste un truc, @koldobika, parce qu’en fait ça passe vraiment pas : quand tu digneras voir par toi même Notre-Dame-des-Landes, préviens-moi histoire qu’on rigole avec ton relevé des identitaires.

      je crois que ce passage s’adresse plutôt à @geneghys qui dit plus haut :

      Nous avions mis aussi à l’évidence que le mouvement du NDDL était noyauté par les identitaires qui prennent la forme d’écologistes et pas que...
      Il faut d’abord savoir qui sont les identitaires et ne pas verser dans les travers écologistes qu’ils préconisent et c’est là le challenge pour avoir aussi une société écologique sans que cela devienne un mouvement fasciste.

    • @geneghys, il y a du grabuge avec les identitaires sur la zone du Testet … et les Zadistes demandent de l’aide !

      Je me rappelle une femme partie vivre en pleine nature dans les Alpes avec enfants, maison en paille et potager bio. Au final, grand désespoir, car l’usine XXX déversait des dioxines détruisant leur rêve de vie naturelle.

      @aude_v tout à fait d’accord sur l’administration du désastre, merci pour la lecture prochaine.
      En même temps, j’envie un peu les suisses (ma grand-mère était de Zurich) ici à Toulouse, depuis le changement de maire, c’est la destruction des quelques avancées écolos de l’équipe précédente : zones piétonnes détruites et ouvertes aux autos qui sont beaucoup plus nombreuses partout avec des accidents graves, destruction des espaces de biodiversité, suppression des parkings à vélo ou enlèvement… pas cool.

    • @Aude tu as tout-à-fait raison et ce serait bien pire si il n’y avait pas des lois pour prendre le virage écologique, puisque depuis Fukushima, nous avons décidé de quitter le nucléaire et qu’il va bien falloir compenser si on ne veut pas tirer du nucléaire français en hiver.

      Que ce soit clair, je ne suis pas nationaliste ou quoi que ce soit. Mais je crois que la Suisse est en danger car elle est au coeur de l’Europe et se ramasse toute la saloperie de nanoparticules qui sont bloquées par les Alpes. Les nôtres et celles des autres, évidemment. Mais en tant que petit pays, il peut aussi montrer qu’un virage écologique peut se prendre et ses expériences peuvent être envisagées à plus grande échelle. Cela s’est passé pour l’essence sans plomb, pour les lessives sans phosphates, pour les CFC, du chauffage à distance, et pour bien d’autres choses aussi.

      De même que nous regardons dans d’autres pays des possibilités de faire la même chose ou peut-être l’améliorer pour l’adapter aux conditions du terrain.

      Et si les Verts ont des sièges au Parlement et qu’on peut parfois les traiter de fascistes écolos, il y a un problème de réchauffement climatique que nous ressentons plus que les pays alentours. Nous avons la fonte des glacers, ou des chaleurs anormales, ou des étés tropicaux. Le fait que beaucoup de chercheurs dans beaucoup de domaines nous permet de voir plus rapidement ce que le réchauffement climatique veut dire dans notre pays. Ne serait-ce que pour la fonte du permafrost où là, on rigole moins qu’avec la fonte des glaciers. Ou encore des pics de pollutions où on recommande aux asthmatiques de ne pas sortir. Ce qui n’empêche pas, et là, je te rejoins, de regarder ces conducteurs qui laissent leur diesel tourner pour avoir le chauffage en hiver et ainsi, se bécoter sans avoir à aller, ou chez l’un, ou chez l’autre.

      Cela ne nous empêche pas d’avoir des entreprises qui polluent ailleurs et d’en tirer le bénéfice qui nous permet de vivre, puisque nous n’avons aucune ressource naturelle. Cela montre à quel point nous pouvons être ambivalents et donneurs de leçons sur que faire et ne pas faire, comme dit dans le rapport du GIEC qui est sorti quand même d’une uni à Genève ! Mais l’objectif est quand même de vivre mieux avec les produits du coin, d’où les pubs parfois effarantes qui passent à la téloche. Mais il y a une réelle volonté politique écologique dans tous les cantons et dans la confédération. Et c’est ce qu’il faut dans certains pays. Le virage vers le vert permet aussi une nouvelle économie, de nouvelles recherches, et de ne pas foncer dans le mur en se disant qu’au point où on en est, on laisse tout aller à vau l’eau et qui vivra verra. A ce moment-là, pourquoi avoir fait des enfants ?!

      Et le site NDDL a tellement été noyauté qu’il n’existe plus depuis bien des mois...Quant à Indymedia, ils publient aussi ce qui leur pète ! Expérience faite.

    • « Et le site NDDL a tellement été noyauté qu’il n’existe plus depuis bien des mois... »
      Va falloir étayer, là, parce que je suis abonnée au flux rss du site et je viens de recevoir encore 2 nouvelles publications. Toutes les semaines, un billet des infos est mis à jour au fur et à mesure et l’agenda est plutôt bien remplis. Et le texte sur les communaux cité plus haut est paru cet été. Quand à indymedia, bah... non rien ! En fait, tu n’es peut-être pas nationaliste mais t’as l’air un chouillat borné, non ?

    • @ Val_K je suis bornée sur ce que je crois être bien pour la nature, que cela se passe sur le chantier du NDDL et du Testet. Comme le dit si bien Miguel Benasayag, nous habitons un territoire commun où il nous faut oublier les frontières et les propriétaires et de penser beaucoup plus aux écosystèmes que l’on détruit.

      Mais peut-être, et je te l’accorde, je me trompe de débat et vous n’êtes pas en train de parler d’écologie, mais de phénomènes de société que sont le racisme et autres ségrégations ! Dans ce cas, c’est clair que mes interventions tombent comme un cheveu dans la soupe et je m’en excuse. J’ai peut-être raté le coche !

    • @geneghys là pour l’instant tu parles surtout dans le vide au regard des questions posées : tu as affirmé plusieurs fois une chose que l’on t’a demandé d’argumenter et d’étayer de preuves. Il y a des gens ici qui ont participé et/ou participe encore directement à NDDL, sur place et sur internet, et qui connaissent ce qui s’y passe de l’intérieur. Donc si tu veux affirmer des choses péremptoires comme tu l’as fait plusieurs fois précédemment, va falloir apporter plus que deux phrases à la va-vite…

    • @aude_v
      Tant que nous serons dans l’illusion de la représentation démocratique par le vote, en déléguant nos vies et notre société à quelques tarés psychopathes mégalomanes qui tout les cinq ans fêtent leur prise de pouvoir et croient en légitimer l’établissement dans la destruction des idées qui leurs sont adverses (celles de l’autre), et cela uniquement dans l’optique d’influer sur le prochain vote, nous devrons subir ce cercle de revers absurdes qui se jouent sur le dos des démunis, de l’environnement, de la société sans jamais rien faire avancer de l’intelligence collective.

    • @RastaPopoulos Étayer ce que je dis va me fournir un effort incroyable car le site NDDL sur Wordpress n’existe plus ou ne donne des nouvelles qu’une fois l’an. Mais Steph (des AZA et des Nosotros.Incontrolados overblog.com) est décédé et habitait près du NDDL. Steph est décédé d’un cancer depuis, mais il avait mis en lumière l’auteur du « Breitz Journal » qui était du mouvement GRECE et avait plusieurs fois répondu sur le site des NDDL. De même qu’une certaine Clémentine ou Mandarine qui était complètement facho.
      Des mouvements anti-CRS avaient alors éclaté entre certains opposants du NDDL qui n’étaient pas du coin, mais qui étaient venus à la rescousse. Ils n’ont pas été les bienvenus et ont été violemment pris à partie par les gens locaux.
      Il me semble qu’ils avaient alors écrit à Steph par email de façon à ce qu’il puisse faire un texte pour Indymedia. Et Indymedia ne l’a jamais publié. Steph leur avait alors demandé des explications et il a semblé que ce texte n’était pas conforme aux critères d’Indimédia.
      Lorsqu’on sait le talent d’écriture et les mises au point de Steph, il n’apparaissait pas possible que ce texte soit refusé d’être mis en ligne.
      S’en est suivi d’une foire d’empoigne entre les gens d’Indymedia et les AZA/NI...
      Cela s’est passé fin 2012, début 2013 et depuis, nous ne prenons plus nos références sur ces deux sites.
      Les détails et les échanges de mails ont été malheureusement perdus, ce que je regrette profondément.
      Maintenant, ce sont nos paroles contre leurs paroles, mais nous avons pas mal de grabuge lors de notre enquête sur les réseaux fachos de France que nous avons regroupés là :
      http://lesazas.org/les-themes/extreme-droite/france

      Et on vient de m’envoyer ce lien-là :
      http://lutteaeroportnddl.com/2012/12/31/parce-que-nous-nous-battons-contre-laeroport-mais-aussi-son-monde

    • le rapport, je l’ai mis plus haut, mais je le remets ici :
      http://lutteaeroportnddl.com/2012/12/31/parce-que-nous-nous-battons-contre-laeroport-mais-aussi-son-monde
      Il faudra aussi lire les commentaires, car c’est là que tout se passe. Quant à Steph, il a bien publié sur Indymédia jusqu’à ce qu’on lui refuse un dernier texte.
      Mais je vais te mettre un lien que Steph publiait sur Indymedia jusqu’à cette affaire de NDDL
      Juste que je le recherche dans mon bordel !

    • Je commence à mieux comprendre @geneghys : tu parles d’une même personne pour deux choses différentes, c’est ça ? A la fois les très très très nombreuses publications de nosotros incontrolados sur indymedia, la plupart validées : https://www.google.fr/search?q=nosotros+incontrolados&ie=utf-8&oe=utf-8&aq=t&rls=org.mozilla:fr:off avec une tendance au fur et à mesure à prendre indymedia pour une poubelle qui a fini par saturer l’équipe, on dirait bien : https://www.google.fr/search?hl=fr&as_q=%22nosotros+incontrolados%22&as_epq=&as_oq=&as_eq=&as_nlo=&

      Et un blog tenu par des personnes prétendant parler pour la #ZAD #NDDL qui a été dénoncé par le site zad.nadir.org et par des gens sur indymedia justement parce qu’il foutait la merde entre les différentes composantes de la lutte et colportait souvent de fausses rumeurs (parce que rappelons le, indymedia, c’est ce que les gens y publient) . Mais l’article que tu mentionnes a bien été validé par indymedia malgré ça : http://nantes.indymedia.org/articles/26894

      Bref, avant de lancer des bruits, vérifies tes sources !
      Quand aux tentatives de récupération des luttes par l’extrême droite, j’irai jusqu’à dire que si ça n’existait qu’à nDDL ou au Testet, ça serait cool, parce que là, généralement, y’a du monde qui a du répondant, mais tu n’es pas sans savoir que c’est une chose désormais répandue partout.

    • Le dernier message de Steph est daté de 2013 : http://nantes.indymedia.org/articles/28191
      Sinon, je doute qu’il n’ait pas essayé de publier entre fin 2010 et 2013.
      Nous en avons d’ailleurs parlé entre nous et il était déçu d’Indymédia qui filtrait ses écrits une fois que le site était bien lancé.
      Mais je ne vais pas en chier une pendule tant il est vrai que les fachos de n’importe quelle idéologie infiltrent certains sites et il faut beaucoup de vigilance pour ne pas les laisser entrer par la petite porte.
      Et on parlait du NDDL et d’indymédia en premier abord. Je sais très bien qu’ils sont répandus partout et c’est d’ailleurs pourquoi j’ai dû abandonner le thème qui demeure incomplet sur la page : http://lesazas.org/les-themes/extreme-droite/france
      Et cela ne concerne que la France...Je n’en ai pas fini avec les autres pays. Le réseau identitaire étant tentaculaire.
      Mes sources sont vérifiées plutôt deux fois qu’une. Il est vrai que ce qui est dit par oral ne peut être trouvé sur les sites.
      Mais il y a un certain temps que les AZA/NI ne relaient plus les infos de NDDL et d’indymédia. Nous avons compris la leçon.

  • Près du Mans, 20 000 tonnes de déchets toxiques abandonnés à ciel ouvert - Reporterre
    http://www.reporterre.net/spip.php?article6087

    Des tas de résidus sombres, à même le sol, parfois sous des bâches déchirées. Dans des halles abandonnées, du broyat non trié. Des fûts de produits chimiques inutilisés, laissés à l’extérieur des bâtiments.

    Nous sommes au fond de la zone industrielle de Voivres-lès-Le-Mans (Sarthe). A cet endroit, il y a encore trois mois, l’entreprise Mercure Boys Manufacture traitait les tubes cathodiques, composé principal des écrans de télévision et d’ordinateurs. En liquidation judiciaire, elle a maintenant disparu, laissant derrière elle 20 000 tonnes de #déchets_toxiques.

    Des déchets dangereux

    « Ces déchets dangereux ont des teneurs élevés en plomb, en mercure, en cadmium et contiennent des terres rares très faiblement radioactives » alerte Jacky Bonnemains, de l’association Robin des bois, qui révèle le désastre.

    Normalement, la procédure de traitement des tubes cathodiques est précise, pour éviter toute contamination des employés, de l’air et des sols. Pourtant, les tas de broyat de tubes débordent des aires de stockages, libèrent des poussières diffuses et des eaux de ruissèlement non canalisées.

    #récupération mais pas #recyclage

  • L’ENERGIE AUTREMENT
    http://energie-autrement.blogspot.fr

    Marre de ne trouver que des récipients chers et en pétrole pour vos plantes ? Voila la technique pour découper une bouteille de gaz.

    L’objet utilisé est une simple bouteille de gaz comme il y en a partout en déchèterie.

    On peut aussi la transformer en foyer #rocket_stove cc @vazi http://outils-autonomie.jimdo.com/rocket-stove


    #recupération #diy

    • @raffa a ajouté en commentaire :

      Splendeur et décadence de l’#économie #collaborative, nième. Et je dirais de l’économie du net en général, 20 ans que j’y suis. Le même modèle se répète inlassablement et systématiquement. D’accord avec Baptiste Camille Rabourdin c’est plus une question sociologique qu’autre chose...

      "« qui finance en dernier recours ? » Des banques, des fonds privées, des hedge funds très bientôt ?[...] le billet proposé par Mediapart [raffa : voir extraits plus bas] est quand même révélateur et fort instructif sur les « dérives » naturelles d’une prise de contrôle d’un projet « utopique » par un fonds d’investissement tellement capitaliste. On appelle cela, à défaut d’être précis, la « #récupération par le système ».

      La chose n’est pas si nouvelle et on aurait tort à mon avis d’accuser le capitalisme. C’est une question anthropologique, celle du don et du contre-don. [...]

      La finance a obvieusement tué l’état d’esprit du #covoiturage, comme le covoitureur tue l’auto-stoppeur et Airbnb le couchsurfer. Mais à l’inverse, on peut aussi dire que le covoiturage BlaBlaCar, par ses multiples dispositifs empêchant toute communication entre conducteur et passager a tué la finance… dans son sens étymologique. La #finance, c’est d’abord la confiance ! le fiduciare (fides la foi) et le crédit (credo je crois).

      Et moi, je continue à réfléchir pour savoir qui est le mieux placé pour changer ce monde : les citoyens, les entreprises, l’Etat ? Un peu des trois ?"

      ***********

      "Blablacar, le site N°1 du covoiturage en France a réussi en l’espace de 5 ans à créer un esprit communautaire et humaniste autour du covoiturage et à le détruire, récit d’un inscrit de la première heure qui vomit ce qu’est devenue la dernière. [...] Pionnier et libérateur de l’économie collaborative sur Internet, le site covoiturageest la résultante de plusieurs facteurs économiques et sociologiques qui ont permis l’émergence, dans les années 2007-2008 d’un état d’esprit covoitureur.[...] J’étais heureux de contribuer à ce qui semblait être un pied-de-nez à la société de surconsommation, un pied-de-nez au « tout profit »[...]

      La douceur, c’est le maître mot du passage du site en mode payant. Région par région, mois après mois, le site communautaire à la limite de l’esprit hippie s’est vu cadenassé par des développements de fonctionnalités toutes plus sécuritaires les unes que les autres et la tenue de discours de peur digne des partis extrémistes pour forcer le passage à son mode payant.[...] Aujourd’hui plus que jamais, le volet social a volé en éclat, laissant place à des dérives de la part des conducteurs et des passagers qui font état que le covoiturage n’est plus ce qu’il était.[...] N’en déplaise aux adorateurs de Blablacar comme j’ai pu l’être, le site n’est aujourd’hui plus qu’une « cash machine » détenue par des financiers[...] Que penser aujourd’hui de ce site qui a mis en avant des idéaux collaboratifs, mais qui en réalité, nous considère comme de simple numéros de carte bancaire ?"

  • La chasse aux bouteilles vides : une économie informelle à l’allemande | Monde académie Société
    http://mondeacsoc.blog.lemonde.fr/2014/06/19/la-chasse-aux-bouteilles-vides-une-economie-informelle-a-lal
    Quand j’étais gamine les bouteilles en verre étaient consignées et c’était très bien. Je regrette qu’on supprimé ce principe.

    Les cadavres de bière ont à peine échoué près de la poubelle qu’un homme s’approche pour les glisser dans un grand cabas bleu. D’un coup d’œil, il les compte puis reprend sa route, l’air concentré. À l’heure où s’étirent apéritifs et barbecues à Berlin, nombreux sont les « Pfandsammler » ou « collecteurs de consignes » qui, comme Andréas Müller, écument les parcs pour récolter les bouteilles vides.

    Depuis le 1er janvier 2003, la majorité des boissons allemandes sont consignées : elles sont payées un peu plus cher par le consommateur qui peut ensuite récupérer son dû en rapportant les récipients en magasin. Le tarif est de 8 centimes pour une cannette de bière vide, 15 centimes pour une bouteille en plastique réutilisable et 25 pour tout contenant non recyclable. Accumulées, ces sommes arrondissent les fins de mois de nombreux Berlinois.

    #déchet #consigne #récupération

  • Participez au tour de France des alternatives en tandem et sans dopage
    http://www.bastamag.net/Preparons-des-maintenant-une

    4000 kilomètres en tandem pour mobiliser autour du #Climat ! Après Alternatiba, le grand rassemblement qui a eu lieu à Bayonne en octobre 2013, c’est un tour de France des alternatives qui se prépare pour l’été 2015, quelques mois avant la conférence sur le climat. A chaque étape, l’objectif de ce tour en tandem est de rassembler divers acteurs autour d’un événement commun. Un appel est lancé pour trouver des référents locaux. Un tour en tandem Alternatiba parcourra 4000 kilomètres pendant l’été 2015, (...)

    ça bouge !

    / Climat, #Alternatives_concrètes

    #ça_bouge_ !

    • A chaque étape, l’objectif de ce tour en tandem est de rassembler divers acteurs autour d’un événement commun. Un appel est lancé pour trouver des référents locaux.

      Un tour en tandem Alternatiba parcourra 4000 kilomètres pendant l’été 2015, pour mobiliser des dizaines de milliers de personnes autour des « vraies alternatives » au changement climatique dans la perspective de la COP21, le sommet international sur le climat qui aura lieu à Paris en décembre 2015.

      Ce road-movie climatique passera par 90 territoires de l’hexagone et des pays frontaliers, et pourra associer sur le terrain toutes les associations et antennes locales des diverses organisations environnementales, sociales et syndicales, mais aussi de nombreux autres types de collectifs : des clubs de sport, des groupes de lycéens, des collectifs de pompiers, des groupes du musique, de danse, etc., qui seront tous invités à participer à un événement commun à l’occasion du passage du tandem dans leur territoire.

      Nous visons ainsi à faire de ce tour un processus participatif où chacun pourra trouver sa place, bien au-delà des cercles des militants convaincus. Annoncé un an à l’avance, ce tour "en route vers la COP21" vise à mobiliser des dizaines de milliers de personnes tout au long de son parcours, et sera complété par une centaine de réunions publiques.

      Il s’agira également de faire de ce tandem un objet médiatique, favorisant l’intérêt des médias pour ce type de message sur les alternatives, le climat et la COP21, en une période estivale où il y a moins de sujets à traiter dans l’actualité.

      Parallèlement à la trentaine de nouveaux villages des alternatives Alternatiba qui sont en cours de préparation à Paris, Bruxelles, Genève, Toulouse, Strasbourg, Bordeaux, etc., nous sommes dès aujourd’hui en train de préparer ce tour en tandem 4 places, qui partira de Bayonne le 5 juin 2015, journée mondiale de l’environnement, et arrivera à Paris le 26 septembre 2015, date d’Alternatiba Îlde-de-France.

      Nous appelons toutes les associations et les citoyens concernés par le changement climatique et qui voudraient participer à une étape de ce tour en tandem à nous contacter à tourtandem@alternatiba.eu : nous sommes notamment à la recherche de référents locaux pour chacune des 90 étapes.

      Un kit méthodologique pour l’organisation d’une étape du tour en tandem Alternatiba sera bientôt disponible.

      Vous pouvez retrouver en ligne les informations du tour en tandem ici, et les informations sur les villages des alternatives Alternatiba qui s’organisent sur tout le territoire là.

      La carte ci-dessous est une première version du tracé du tour, qui est en cours d’évolution en fonction des retours que nous recevons de personnes des différents territoires concernés.

      En espérant vous croiser sur la route d’Alternatiba dans les prochains mois, recevez nos salutations amicales, écologistes et solidaires !

      #alternatiba

  • Le #front_de_gauche défend le #Logiciel_libre sponsorisé par #Facebook
    http://reflets.info/le-front-de-gauche-defend-le-logiciel-libre-sponsorise-par-facebook

    C’est très chouette la vision gauchiste de l’informatique : on prend deux ou trois mots-clés, quelques évidences bien connues depuis longtemps, on en fait un slogan, on lance le filet et on essaye de prendre le poisson. Ca donne ça : Whoouuu : trop bien ! Et c’est quoi le pitch ? C’est ça […]

    #On_s'en_fout #Politique #enfumage #FDG #le_libre_pour_les_nuls #récupération_politique

  • Le consumérisme vert : une nouvelle vulgate médiatique

    article d’Acrimed http://www.acrimed.org/article4233.html

    Dans le royaume enchanté du « capitalisme vert », l’argument de la sauvegarde de la planète se mue ainsi en simple recette publicitaire, un argument de vente parmi d’autres et grâce auquel il s’agit de rassurer le consommateur, ou ici la consommatrice, sur les conséquences de ses achats. Or, si Marie-Claire tenait tant à la préservation de l’#environnement, le magazine pourrait commencer par remettre en cause le mode de financement des #magazines_féminins (et d’un nombre croissant de #médias), centré sur les revenus générés par la #publicité. Cette dernière constitue en effet, non seulement une énorme source de #gaspillage, mais un puissant instrument d’intoxication idéologique qu’aucun projet écologique conséquent ne saurait épargner.

    La réappropriation du discours écologique passe parfois par une mise à distance explicite de l’#écologie militante. Ainsi peut-on lire sur le site de Marie-Claire cette profession de foi, qui se prolonge en une profonde interrogation : « Loin de l’image ringarde de l’écolo post 68, les lignes bio s’imposent comme des références mode. Comment se traduit ce discours militant dans nos adresses préférées ? » Suivent quelques couplets relatifs aux « looks écolo » ou aux créateurs « soucieux de l’environnement ». On apprend au passage que « la protection de la planète et le développement durable sont devenus les priorités des industriels du textile », ce qui sans doute amusera ces industriels eux-mêmes, puisqu’en régime capitaliste, c’est la protection et le développement (durable ou non) de leurs profits qui priment et primeront toujours, conditionnant l’ensemble des décisions d’investissement prises par les entreprises privées.

    Le lecteur curieux n’est pas au bout de sa peine puisque ce sont ensuite les « people » qui sont convoqués pour faire la promotion, d’ordre évidemment publicitaire, de ce que Marie-Claire nomme « écologie ». Outre ces écolos devant l’éternel que sont le prince Charles, Arnold Schwarzenegger ou le prince Albert II de Monaco, sont ainsi proposées des interviews avec les acteurs Leonardo DiCaprio et Cameron Diaz ou avec la chanteuse Jenifer, interrogés sur leur «  désir de sauver le monde ». On retiendra cette savoureuse question posée à l’acteur états-unien : « Vous voulez dire que l’environnement est un problème politique ? ». La chose a évidemment de quoi surprendre quand, plus bas sur la page du site et avec la mention « à voir sur le même thème », démarre automatiquement une vidéo intitulée : « Comment porter la jupe fendue cet hiver ? » #Dépolitisation, que ne commet-on pas en ton nom ?

    ça me rappelle un passage de « La Tyrannie de la Réalité » de @mona http://www.peripheries.net/article15.html

    Ce qu’exprime le geste du consommateur lorsqu’il achète un paradis dans un flacon ou dans une pochette plastique, c’est bien un désir éperdu de renouer un contact avec le monde naturel. Mais ce geste, évidemment, est un geste d’impuissance. Il renforce encore l’enfermement dont il procède et qu’il voudrait plus ou moins consciemment secouer. Tout notre système économique repose sur l’indifférence au milieu : on sait que, aveugle à tout ce qui n’est pas lui, il prospère en grande partie grâce aux frais engagés pour pallier les dégâts qu’il cause - lesquels alimenteront la sacro-sainte #croissance. Seul ce qui fait l’objet d’un échange commercial existe : le reste ne fait pas partie de la réalité. Considérée intrinsèquement bonne, la transaction économique éclipse la situation critique qui peut la motiver (en 1970, déjà, Jean Baudrillard, dans La Société de Consommation, citait en exemple l’augmentation des ventes d’ampoules due à une baisse de la luminosité de l’air de 30% en cinquante ans) ou apparaît même comme un moyen de la réparer.
    [...]
    Le Salon de l’agriculture qui se tient chaque année à Paris représente sans doute l’avatar le plus grossier du grand écart entre la réalité et sa représentation : on y célèbre la #nature avec de grands groupes agro-industriels, et on s’y berce d’images bucoliques pour mieux oublier que le productivisme broie les hommes, torture les animaux, pollue la terre et l’eau, que les #campagnes se désertifient et que le monde #paysan se meurt.
    Une fois que l’on a perdu l’échelle, qui seule pourrait permettre de rompre l’enfermement, on devient perméable à toutes les #duperies. Ou, si on n’est pas dupe, on se résigne néanmoins à se contenter d’#ersatz. Sans cet escamotage initial, il serait impossible de transformer chacun en cheval de trait affublé d’oeillères, comme c’est le cas aujourd’hui. Notre environnement est agencé de telle façon que nous ne voyions – et ne désirions – rien d’autre que les produits ; de façon qu’ils occupent tout l’espace et obstruent l’horizon.

    et un vieux commentaire que j’avais mis sur un forum, en espérant me tromper http://www.onpeutlefaire.com/forum/topic/3973-changer-de-travail-de-vie-pour-son-plaisir/#entry44257

    #greenwashing #récupération #marketing

  • Les #Earthships : ces #baraques #post-apocalyptiques de #demain, dès #aujourd'hui
    http://www.vice.com/fr/read/les-earthships-des-baraques-post-apocalyptiques-tres-piedras-michael-reynolds

    Tres Piedras abrite la #Communauté du Monde Meilleur, un #lotissement de 70 #maisons construites pour être entièrement #autonomes. Les maisons, appelées Earthships, sont le fruit de #Michael_Reynolds, un #architecte de 68 ans. Préoccupé par la dévastation de l’#environnement au début des #années_1970, Reynolds a commencé la construction de ces Earthships à partir de matériaux de #récupération tels que les boîtes, les bouteilles et les pneus crasseux.

  • Ghana’s poor eke out a living from toxic e-waste - Voices of Africa
    http://voicesofafrica.co.za/ghanas-poor-eke-living-toxic-e-waste

    More than five million pieces of second-hand electronics arrive in the West African nation annually, mainly from Europe, the United States and China, according to a 2012 report by Ghana’s Environmental Protection Agency (EPA).

    Those not in working condition – about three-quarters of the shipments docking at Accra’s main port – are dumped at Agbogbloshie, the EPA says.

    Over the years, the landfill has morphed into a toxic graveyard containing tens of millions of discarded electronics, or e-waste.

    It has also become a source of income for the poorest of the poor who search for recyclable metals, like aluminium, copper and iron, that they sell to scrap dealers for a few cents.

    Environmental and health risks
    More than a quarter of Ghana’s 25-million people live under the poverty line of 1.25 dollars a day, according to World Bank data.

    About 40 000 of them, including young children, live in the slum next to the dump and eke out a living from toxic e-waste.

    “I lost my job as a security guard five years ago. The only way I can feed my family is by sorting through scrap. My son stopped going to school to help me,” explains Amenume, who hails from the village of Alakple, in the country’s north-east.

    “We know we can get sick from the smoke. But if we stop working here, we won’t have anything to eat,” he adds.

    #déchets_électroniques #déchets_toxiques #décharges #bidonvilles #récupération #pauvreté

  • La Collecterie redonne vie aux objets et crée des emplois - Reporterre
    http://www.reporterre.net/spip.php?article4968

    « Ici, on prend soin des objets brisés, délaissés, déclassés. Et on fait ça avec des gens brisés, délaissés, déclassés. C’est par la médiation des objets qu’on redonne un élan humain à notre territoire ». Léon Wisznia a le sens de la formule. Président de la Collecterie, inaugurée fin octobre par Dominique Voynet, maire de Montreuil, il a aussi l’énergie du militant et les cheveux grisonnant de son expérience dans l’engagement associatif. Ancien soixante-huitard, ce professeur d’économie rêvait depuis plusieurs années de ce projet pour la ville où il vit depuis plus de quinze ans.

    ...

    A l’origine, une rencontre entre deux artisans, Séverine et Giuseppe. Celui-ci, surnommé le ’’danseur-ébéniste’’, raconte : « Nous en avions marre de travailler de manière isolée, chacun de notre côté. J’étais menuisier, elle était tapissière, on se croisait souvent sur les brocantes, et nous nous sommes dit qu’en mutualisant ces compétences et notre débrouillardise, on pouvait monter une structure autour de la récupération ». Des enseignants, des éducateurs et quelques motivés se joignent au projet et, en mars 2012, l’idée prend tournure : le collectif de la Collecterie est né.

    #déchets #recyclage #récupération #économie #société

    • Ca y est, j’ai trouvé pourquoi ça me gave ce genre de trucs.
      J’ai toujours beaucoup de mal avec cet anthropomorphisme qui se veut soit-disant drôle que l’on retrouve dans cette affiche mais ne fait que conforter l’idée qu’on peut aussi nommer déchets des personnes.


      C’est symptomatique d’une société de charité basé sur la reconnaissance par le travail et l’argent ou il faut rentabiliser dans la morale et objets et personnes.
      C’est très joli, bien présenté, ça retourne bien dans le système monétaire, on décroche des subventions, on fait bosser des pauvres, on est loué pour son action planétaire et sociale.
      Et souvent, et là ce sont mes amis de galère qui en parlent, la difficulté à sortir de cette étiquette pauvres=déchets=corvéables dans laquelle personne n’a de profit à les faire sortir.
      Et j’ajouterais, la difficulté à penser réellement la société autrement que dans des schémas capitalistes.

    • Vous avez la dent dure !
      Si c’est un schéma capitaliste à proscrire que de retrouver un sentiment d’utilité sociale grâce à une action à priori vertueuse (pour l’environnement), que pouvons-nous espérer alors ? Je crains que la haine du capitalisme nous fasse tomber dans le nihilisme parfois.

      Je pense que ce genre d’initiative est un schéma d’avenir, et si aujourd’hui il est encore « dégradant » du point de vue social de collecter, réparer et recycler, j’espère qu’un jour le vent tournera. De toutes façons on n’aura pas le choix.
      Viendra un jour, quand les dernières matières premières de la planète se trouveront dans les décharges, où les ingénieurs neuneus et bobos qui comme moi ne savent rien faire de leur dix doigts seront la risée du monde..

    • @petit_ecran_de_fumee
      Je n’ai rien contre la récup, les activités collectives et l’apprentissage des savoirs, voir d’un métier, bien au contraire.

      Ca dépend comment et par qui c’est fait, comme toujours.

      Seulement, comme les pauvres, les déchets sont un secteur porteur sur lequel se greffe des acteurs institutionnels et privés avec bonne conscience et subventions à l’appui.
      Rien qu’un exemple : celui de l’interdiction et la suppression des bennes municipales, tout du moins dans les campagnes, qui a empêché la récupération des déchets de façon autonome. Pour le jeteur, il faut prévenir la mairie pour déposer devant chez lui le jour venu ce qu’il a déclaré vouloir jeter. Une association ou entreprise de revalorisation des déchets vient alors les prendre. Pour ceux qui souhaitent récupérer gratuitement c’est devenu illégal, il faut payer pour pouvoir accéder à cette manne.

      La revalorisation des déchets n’a pas attendu le grenelle pour se faire ! C’était un revenu de subsistance non négligeable pour beaucoup de gens. Une façon de se débrouiller bon an mal an, de se meubler et même d’en faire de la vente.

      A ces mêmes « pauvres » on sert maintenant le discours de l’écologie, de la réinsertion et de la solidarité pour leur bien, pour les sortir de l’état de déchets et qu’ils retrouvent de la dignité, encadrés par des gens qui savent, eux.

      Je trouve ça sacrément dissonant !

    • @aude_v : ce « sentiment d’utilité sociale » est effectivement subjectif, il dépend de notre conscience politique. Pour certains, rendre service à quelqu’un est suffisant et une activité bénévole nous comble. Pour d’autres, plus aliénés je trouve, cela se mesure par un nombre de chiffres sur un compte en banque. J’ai juste la conviction que l’humain est un être malgré tout « social », qui dépérit si son activité n’engendre aucun feedback, même un feedback totalement déshumanisé comme des grandeurs financières. Voilà pourquoi je considère qu’aider les chômeurs à sortir de leur isolement social est une bonne chose à priori, car ils sont les moins bien placés en général pour s’extirper de leur isolement. Bien évidemment, si c’est pour leur faire fabriquer des mines anti-personnel, c’est mal, mais ce n’est pas le cas ici.

    • Je crois qu’on est globalement d’accord de toutes façons, faut juste voir si le diable se cache ou pas dans les détails. Je lutte comme vous contre toute forme de paternalisme, et je considère que toute forme de charité est nocive car c’est la rustine providentielle et narquoise du capitalisme le plus cynique. Il me semble que la Collecterie n’est pas dans ce registre, mais je n’ai pas assez d’éléments pour juger.

      Sur la question de l’auto-gestion, c’est également ma préférence donc, mais dans l’immédiat je ne sais pas me prononcer. L’auto-gestion peut-elle se concrétiser spontanément ou bien doit-elle passer par une phase de gestion autocratique pour se pérenniser ?

      Chez moi comme ailleurs, à côté de la déchetterie y a des campements de Roms (à priori de ma part, je ne sais pas si ce sont des roms) et ils « bossent » de façon non officielle me semble-t-il, mais avec l’aval des employés municipaux à la récup des objets recyclables que les gens déposent en déchetterie (électroménager, appareils electriques..) Si bien que quand un appareil tombe en panne, plutôt que (avoir l’impression de) me faire dépouiller par Darty, j’en rachète un neuf, et je dépose l’ancien à la déchetterie sachant que les gens qui collecte en feront surement un bon usage.
      Ils sont en auto-gestion, et la collectivité profite bien de leur action (sinon elle leur interdirait l’accès à la déchetterie croyez-moi) du coup on est un peu dans le meilleur des mondes libéral où chacun y trouve son intérêt et tant pis pour le statut de ces travailleurs.
      Est-on sur la bonne voie (développement social par la cohabitation de structures sociales parallèles, bref du communautarisme) ou sur un écueil (société de castes) ?

    • Le souci c’est que tu pars du principe que les chômeurs/ses sont désocialisé-e-s. Mais d’où est-ce que ça te vient, comme idée ?

      comme beaucoup de jeunes, mon premier emploi a pas été facile à trouver malgré mon diplôme, et je me suis senti socialement assez esseulé, j’ai passé un an à donner 10h de cours particuliers par semaine en cherchant du boulot et malgré toutes les bonnes idées que j’avais pour me rendre utile, sans aide extérieure je me sentais incapable de les mettre en oeuvre. Je m’appuie aussi sur les témoignages de proches au chômage qui disent leur inconfort 1 de ne pas pouvoir faire de projets, 2 de la culpabilité d’être chômeurs donc assistés, au crochet de la société etc..
      Voilà ce qui peut expliquer l’origine de mes « préjugés », je suis d’accord pour dire que je ne peux pas généraliser, ni penser à la place des autres, ni leur dire ce qu’ils doivent faire.

  • Ne jetez plus ! Réparons ensemble !
    http://fr.myeurop.info/2013/11/04/ne-jetez-plus-r-parons-ensemble-12517

    http://cdn3.myeurop.info/sites/default/files/imagecache/third_thumbnail/media/images/repair+1.JPG

    Delphine Nerbollier

    Votre batteur à oeufs fait des siennes ? Courez aux #Repair_cafés. Dans ces ateliers participatifs, on répare ensemble ce qui ne fonctionne plus. Un moyen de consommer moins tout en créant du lien. Né aux (...)

    #Initiatives #Société #Allemagne #atelier #consommation #DIY #Do_it_yourself #récupération #recyclage

  • Gâteau de #Pain
    http://www.cuisine-libre.fr/gateau-de-pain

    Délicieuse et simple recette de fonds de tiroirs qui consiste à recycler les restes de pain en gâteau. La veille, recouvrez le pain sec de #Lait de telle sorte qu’il gonfle en absorbant tout. Mieux vous en rajouter le lendemain qu’en enlever. Votre base de pain est prête quand vous obtenez en touillant une sorte de bouillie épaisse. Vous parfumez généreusement avec ce que vous aimez en parfum de pâtisserie : rhum, fleur d’oranger, Grand Marnier, Armagnac, etc. Faites fondre le beurre. Dans un bol, (...)

    #Gâteaux #Sans_viande

  • #Ska-P et le fétichisme de la défaite
    http://diffractions.info/2013-10-20-ska-p-et-le-fetichisme-de-la-defaite

    Cet article a été initialement publié en espagnol dans « Kaos en la red » à cette adresse : (http://www.kaosenlared.net/component/k2/item/70398-ska-py-el-fetichismo-de-la-derrota.html) et sous la licence CC-BY. Le texte a été traduit et augmenté pour...

    #culture #politique #société #Espagne #gauche #récupération #révolution #social-traître

  • A Bayonne, le succès d’Alternatiba, une mobilisation joyeuse pour la bataille climatique - Reporterre
    http://www.reporterre.net/spip.php?article4804

    #Alternatiba s’est déroulée dimanche 6 octobre à Bayonne. Dans une ville investie par des dizaines de présentations d’alternatives au système économique dominant, plus de quinze mille personnes ont échangé, réfléchi et discuté. Paradoxe : à la gravité du diagnostic sur le changement climatique s’opposait un sentiment joyeux d’alliance dans une lutte vitale.

    #transition #climat #transports #agriculture #autoproduction #concerts #communs #bricole #recyclage #solidarités #économie #paysannerie #théâtre_de_rue #énergies_renouvelables #radicalités_concrètes #éco-constrution #danse #récup #urbanisme #NDDL #enfance #monnaie_locale #marché #vélo #train #souveraineté_alimentaire #banques

    voir également http://www.scoop.it/t/alternatiba2013

    • rohhh... c’est gentils, mais c’est un peu loin pour mes moyens. En plus je ferai des sauts béarnais la veille avec le groupe ver e blu qui vient sur Montpellier.
      Puis la ça fait plusieurs jours que j’enchaîne pantalon, peiroton, la marianne et la crabe par coeur en solitaire pour les ressortir en chant collectif.

  • Agence Global-Article- Uprisings Here, There, and Everywhere
    by Immanuel Wallerstein
    http://agenceglobal.com/index.php?show=article

    (...)

    The fourth common feature [of the uprisings] is that, in every uprising, many who join it, especially if they join it late, do so not in order to further the initial objectives but to pervert them or bring to political power right-wing groups who are different from those currently in power but by no means more democratic or solicitous of human rights.

    The fifth common feature is that they all get embroiled in the geopolitical juggling. Powerful governments outside the country in which the turmoil is occurring work hard, if not always successfully, to help groups that are favorable to the outside government’s interests come to power. This happens so often that, by now, one of the immediate questions about a particular uprising is always, or should always be, what will be its consequences in terms of the world-system as a whole. This is very difficult, as potential geopolitical consequences may lead one to want to go in directions opposite to the initial anti-authoritarian direction.

    Finally, let us remember in this, as in everything that is happening now, that we are in the midst of a structural transition from a fading capitalist world-economy to a new kind of system. But that new kind of system could be better or worse. That is the real battle of the next 20-40 years, And how we behave here, there, and everywhere must be decided in function of this fundamental and major worldwide political battle.

    #soulèvements #transition #récupération

  • Je ne participerai plus au mouvement de promotion du logiciel libre, et j’invite quiconque s’y active encore et prétend servir le bien commun à cesser.

    Je ne vois vraiment pas pourquoi il faudrait assister dans leur oeuvre un état ayant élevé la stigmatisation au rang de principe de vie en société ou des entreprises démontrant chaque jour que seul le profit compte, quel que soit le prix payé par la collectivité.

    Les puissants sont puissants parce qu’ils savent mieux que les autres s’approprier les avancées de leur époque, dont le logiciel libre. La promotion de cette ingénierie efficiente qu’est le logiciel libre aggrave donc les inégalités, qui sont le malheur de notre époque.

    Contrairement à ce qu’adorent affirmer les idéologues libéraux du Web, la technologie n’existe pas dans l’absolu : elle existe toujours dans un contexte social dans lequel l’institution en réglemente l’usage. A notre époque, seuls les usages renforçant l’emprise de l’institution sur la société sont permis, ce qui fait de chacun des gentils bénévoles du logiciel libre un renfort bénévole du Capital.

    • Tu veux dire, comme les 350 millions d’européens, qui, non contents de n’avoir jamais rien fait pour le logiciel libre, continueront de soutenir de leur vote une europe anti-démocratique ayant tenté de tuer dix fois le logiciel libre depuis les première offensives sur les brevets logiciels en 1999 ?

      A cette époque au moins, on pouvait sereinement croire que les institutions démocrates étaient les alliés objectifs du progrès. Ce n’est plus le cas aujourd’hui, d’où quelques conclusions à tirer.

    • Les 350 millions d’européens ne soutiennent pas l’Europe de leur vote. Je me souviens d’un NON massif à la « constitution européenne » avec lequel l’Europe s’est copieusement torché. Le parlement européen est la proie des lobbies mais c’est les « gentils bénévoles du logiciel libre » que tu attaque. Incompréhensible.

    • Incompréhensible ?

      J’ai toute confiance en l’intelligence des contributeurs pour comprendre le fond du raisonnement : quand l’institution est antisociale, la technologie le devient.

      Quand aux 350 millions d’électeurs qui continuent à se rendre aux urnes pour élire les chevilles ouvrières de la construction européenne, désolé, je ne vois pas comment me sentir solidaires d’eux.

    • Autre chose qui me fait tiquer dans ton raisonnement, tu associe librisme et bénévolat. Pourtant il y a des entreprises qui développent des logiciels en open source et rémunèrent leurs développeurs.
      Sur Wikipédia j’ai trouvé ceci ;

      Si la nature du logiciel libre facilite et encourage son partage, ce qui tend à le rendre gratuit, elle ne s’oppose pas pour autant à sa rentabilité principalement via des services associés. Les rémunérations sont liées par exemple aux travaux de création, de développement, de mise à disposition et de soutien technique. D’un autre coté les logiciels gratuits ne sont pas nécessairement libres, car leur code source n’est pas systématiquement accessible, et leur licence peut ne pas correspondre à la définition du logiciel libre.

    • J’ai toute confiance en l’intelligence des contributeurs pour comprendre le fond du raisonnement : quand l’institution est antisociale, la technologie le devient.

      De quelle institution tu veux parler ? Si tu parle de l’institution « Europe » en quoi la technologie libériste est-t’elle concerné. Et si tu parle de l’institution « les gentils bénévoles du logiciel libre » que viens faire l’institution européenne la dedans et pourquoi l’attitude des uns implique le rejet des autres ? Les « gentils bénévoles du logiciel libre » sont tous membre du parlement européen, c’est cela que tu veux dire ? Et sinon si tu rejette l’outil si corrompu tu devrait éventuellement quitter @seenthis, car il me semble que c’est un outil construit par des « gentils bénévoles du logiciel libre » que tu dénonce ce matin avec toute ta brillante intelligence.

    • C’est vrai qu’il y a de quoi devenir #nihiliste. Toute participation à la société est rapidement transformée en #collaboration, via divers mécanismes de #récupération bien rodés et sans cesse renouvelés. Pour y échapper, il faudrait faire comme Grothendieck et partir vivre dans une cabane dans les Pyrénées. Même #Debord se retrouve à la Bibliothèque nationale…

      Dès lors que tu acceptes de sortir de ta #grotte, tu dois essayer de contribuer au bien commun, soutenir des gens et des causes qui font progresser les choses (cf. mon seen ce matin sur le traité pour les aveugles). Pour moi, ça peut passer par le #logiciel_libre et par sa critique.

    • De l’indignation à la tentation nihiliste, le fil est étroit...
      Si on veut la garantie que toutes nos contributions à l’espace collectif ne seront jamais dévoyées, il vaut mieux effectivement se cloîtrer dans sa solitude... Mais l’enjeu en vaut-il la peine ?

      Et finalement ce faisant, n’est-ce pas là le rêve de l’institution ? Des gens repliés sur eux mêmes qui n’interagissent que pour leurs besoins alimentaires et font ainsi vivre la machine, sans la moindre activité connexe qui pourrait parasiter le système marchand ?

      Ta posture est à l’opposé de celle-ci : http://seenthis.net/messages/150860
      Ok le convivialisme ça fait plus mièvre qu’une posture bien puriste, mais personnellement je trouve ça plus ambitieux..

    • Quelle institution ?

      La soumission à l’ordre capitaliste et financier de l’Europe est inscrite dans l’Acte Unique (Delors/Mitterrand) de 1986, la question ne se pose même plus, elle est constitutive de la technocratie bruxelloise et cette réalité s’impose à niveau constitutionnel.

      Pour s’en convaincre, relire ce qu’était le projet alternatif de l’époque, dit projet Spinelli http://fr.wikipedia.org/wiki/Projet_Spinelli auquel Mitterrand avait déclaré apporter son soutien pour ensuite mieux le couler avec la création du Marché Commun.

      On pouvait jusqu’à il y a encore peu que le virage procapitaliste, sécuritaire et identitaire du gouvernement et des collectivités locales français était un accident de parcours : on sait qu’il est désormais le ciment d’une classe politique qui, en bon capitaliste, organise sa justice de classe et sa succession dans son seul intérêt.

      Il n’est que temps de constater que désormais, c’est l’institution dans son ensemble, c’est à dire, toutes les institutions : de l’école à Pôle Emploi en passant par le gouvernement, la commission européenne, la CNIL et les autorités sanitaires qui sont les principaux ennemis du progrès social.

      L’institution dispose de nombreux monopoles d’usages légitimes : elle se renforce donc par la technologie, donc, par le logiciel libre, ou plutôt par sa banalisation.

      C’est la raison pour laquelle j’appelle les bénévoles du logiciel libre à cesser à présent de servir le Capital et de retourner vaquer à de plus utiles et sociales occupations.

      (Bien entendu, je ne m’imagine pas m’adresser aux capitalistes ordinaires ayant choisi de consacrer leur vie à la vente de services à d’autres capitalistes. Ceux-là se contenteront se vendre leur talent plutôt que leurs seuls muscles pour quelque menue monnaie à qui en voudra)

    • Bon alors tu conseil d’abandonner le logiciel libre mais pas le logiciel propriétaire et pas le logiciel tout court. Je ne comprend toujours pas pourquoi tu t’en prend en particulier aux libristes. Et quelle serait une activité utile et sociale que tu conseil à des programmeurs gentils ou pas, bénévoles ou pas et qui ne serait pas récupérable par les institutions que tu dénonce ?
      Le problème semble être que les institutions utilisent les logiciel libres, mais si les logiciels sont libre c’est possible qu’ils soient utiliser par n’importe qui. Est-ce que tu préférerait que les institutions n’utilisent que des logiciels propriétaires ? Je ne voie pas le probleme avec la banalisation du libre, je le trouve pas si banal perso. J’ai plutôt l’impression que ça serait plus gênant si par exemple l’éducation nationale achetait les programmes Disney ou Apple ou autre plutôt que d’utiliser ou d’acheter les logiciels libres sur lesquels on a au moins la possibilité de parfaire son outil. J’ai probablement pas tous les éléments pour comprendre ce que tu veux dire, tu sort une loi de 1986 c’est tres bien, mais pourquoi ce matin subitement tu dit ces étranges choses aux « gentils bénévoles du logiciel libre » ?

    • Tout d’abord, je motive mon abandon, en rase campagne et sans préavis, des projets auxquels je participe. Et j’invite ceux qui perdront leur temps à me lire à faire de même.

      ça ne fait donc rien aux anciens de Spip ici nombreux à voir quelles causes antisociales sert désormais Spip Agora ? N’y-a-t-il donc aucune conclusion à en tirer ? De quoi peut-on ensuite se plaindre quand on met de son plein gré son talent au service de l’exploitation ?

      Il y a sans doute bien mieux à faire qu’aider l’institution à faire son (sale) travail. Qu’ils emploient les logiciels qui leur conviendront pour cela, ce ne doit plus être l’affaire de quiconque. Et tant mieux si en passant ils se rendent compte être devenus les jouets de plus malins qu’eux : les détails de l’organigramme de nos dirigeants sont des détails sans intérêt pour le peuple qui désormais sait qu’il n’y a plus rien à attendre d’elle. Que l’ostracisme la frappe.

    • Sur le fond, je n’ai aucun doute sur le fait que l’institution fera son travail, avec ou sans SPIP. Qu’elle le fasse avec SPIP produit parfois quelques effets secondaires amusants.

    • #seenthis_bug : quelqu’un qu’on suit favorise un post ; ça le fait remonter dans la TL, super. Mais quand quelqu’un d’autre qu’on suit [aussi] favorise le même post à son tour, m’est avis qu’il n’est pas nécessaire de faire à nouveau remonter le post. Je ne sais pas si ce que j’écris est compréhensible ?

  • Guy-Ernest à la BNF
    http://www.cqfd-journal.org/Guy-Ernest-a-la-BNF

    Guy Debord (1931-1994), classé « trésor national » ! Nul besoin d’être le plus obtus des pro-situs pour savourer l’ironie de la muséification du situationniste qui a lieu en ce moment à travers une exposition de ses archives à la Bibliothèque Nationale de France (BNF). Déjà en juin 2009, lors de la collecte des dons qui allait permettre le rachat de l’intégralité du fonds Debord par la BNF – alors en concurrence avec l’université Yales –, le magazine Point de vue détaillait la liste des mécènes invités au gala : on y trouvait Pierre Bergé, la ministre Christine Albanel, Gonzague Saint-Bris, le prince Gabriel de Broglie, etc. « Dix-huit tables de douze convives à 500 euros le couvert, réservées par Véolia, Total », toute une avant-garde admirant le manuscrit de La Société du spectacle, un verre de Château-Dassault 2001 à la main. La petite sauterie avait permis de récolter 240 000 euros. L’hebdomadaire people des têtes couronnées ironisait alors : « Amusant ! Car peu d’invités devaient adhérer à la pensée anticapitaliste et anticonsumériste du situationniste ».

    #récupération #Guy_Debord #situationnisme

  • Carrefour aime la « femme digitale » | Humanite
    http://www.humanite.fr/societe/carrefour-aime-la-femme-digitale-517013

    Dans une réflexion postée sur le site de l’Observatoire, Louis Maurin va plus loin. «  Les discours qui se réduisent à l’accès des femmes aux postes de direction permettent de combattre les inégalités entre les hommes et les femmes tout en défendant un modèle concurrentiel de société, dont l’archétype est le slogan “travailler plus pour gagner plus”. Un modèle rassurant parce qu’il permet d’éviter de remettre en cause le fonctionnement de nos sociétés.  » A contrario, le directeur de l’Observatoire des inégalités pointe clairement la précarité comme étant «  la priorité des violences à combattre  ».

    De ce modèle de société, Carrefour s’accommode merveilleusement. Il s’offre même le luxe de sponsoriser une autre officine soutenue par le ministère du Travail et de la Famille : l’Observatoire de la parentalité en entreprise. Rien de moins. «  Conformément à ses valeurs, Carrefour met chaque année en œuvre des réalisations concrètes destinées à améliorer la vie du salarié dans l’entreprise  », déclare, sans rire, Jacques Beauchet, directeur général du groupe. «  C’est totalement illusoire, s’étrangle Virginie Cavin. Quand une salariée est enceinte, elle n’est pas aidée, pas plus lorsqu’elle reprend le travail avec un enfant à charge.  » La militante dénonce les plannings gérés de manière totalement arbitraire, obligeant souvent les salariés à trouver des modes de garde coûteux. «  Ce qui pose problème, ce sont les risques psychosociaux engendrés par ces coupures interminables et la difficulté de pouvoir profiter d’une vie de famille équilibrée  », explique une inspectrice du travail. Il faudrait, selon elle, «  revoir les horaires de fermeture qu’impose la grande distribution à ses salariés  ».

    En attendant cette improbable embellie, les employées pourront toujours profiter des tables rondes financées par leur boîte, comme celle «  des hommes que l’on aime  » et qui ont, eux aussi, «  changé leur vie  » grâce au digital. Bonjour l’intérêt…

    Dans le carrouf près de chez moi, les femmes sont caissière (j’ai du voire une fois un caissier), les chefs de rayons sont tous des mecs(il y a 2 ou 3 nanas dans les rayons qui se courent après pour une armée de gars), les gradés des mecs, le boss est un mec, les vigiles des mecs (la plus part du temps noirs, pas que chez carrouf).

    #8marsFAIL #hypocrisie #récupération #bonne_conscience_a_pas_cher

  • Syntec Numérique organise les 1ers états généraux de l’Open Source
    http://www.etatsgenerauxdelopensource.org

    OBJECTIF :
    Mettre en place une concertation la plus large possible afin de recueillir les contributions de tous les acteurs de l’éco-système dans le but d’aboutir à des propositions concrètes en faveur de la consolidation de la filière Open Source en France.

    et là, qui voit on pointer son nez :
    http://www.etatsgenerauxdelopensource.org/sites/default/files/micros_home.png

  • Internet, c’est un truc de hippies » OWNI
    http://owni.fr/2012/12/12/internet-cest-un-truc-de-hippies

    Conçu en pleine période Flower Power par des barbus libertaires, Internet n’a jamais perdu – malgré les tentatives de récupération politiques et commerciales – son esprit profondément lié au partage. Cette prise de conscience doit perdurer et produire un acte de résistance face à la tentative forcenée de nivellement du monde par les inconscients qui nous gouvernent.

    Donc, c’est plutôt bien et veillons à ce qu’internet ne soit pas récupéré par les financiers...

    #internet #hippies #financiers #récupération #lutter

  • Rodez La Rouge - n°8 - Quadrimestriel - Juillet 2012
    http://rodezlarouge.fr/?page_id=19
    Revue de critique sociale d’orientation révolutionnaire

    Éditorial
    J’ÉCRIS CES LIGNES dix jours avant le premier tour de l’élection présidentielle de 2012. Tout autour de moi veut suggérer l’urgence et me communiquer une fièvre pré-électorale. Tout y tend presque machinalement, sans que je puisse dire ce qui menace davantage ma torpeur défensive. http://rodezlarouge.fr/wp-content/uploads/2012/07/%C3%89ditorial.pdf
    _________________________

    D’HIROSHIMA À FUKUSHIMA, 60 ANS DE NUCLÉARISATION
    Une vérité historique

    SI L’ON EN CROIT le discours officiel – ou plutôt désormais l’absence de discours qui fait suite à un emballement médiatique devenu coutumier en pareille occasion –, un an après la catastrophe nucléaire dans la centrale de #Fukushima au Japon, la situation est sous contrôle. http://rodezlarouge.fr/wp-content/uploads/2012/07/DHiroshima-%C3%A0-Fukushima-60-ans-de-nucl%C3%A9arisation.pdf
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    DE LA RÉCUPÉRATION
    À L’ÈRE DE LA DÉCHÉANCE des économies financiarisées, du moralisme vertueux, du capitalisme vert et du prêchi-prêcha éco-participatif, la #récupération est à la mode. Le mot revêt plusieurs acceptions, mais il est essentiellement employé aujourd’hui pour désigner la pratique qui consiste à réutiliser un bien pour en tirer à nouveau un profit. http://rodezlarouge.fr/wp-content/uploads/2012/07/De-la-r%C3%A9cup%C3%A9ration.pdf
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    LE #NÉOSTALINISME À LA FRANÇAISE !
    L‘HISTOIRE N’EST SOUVENT QUE TROMPE L’ŒIL, et le mensonge « l’activité la mieux partagée » (Pierre Miquel) quand on oublie de mesurer quel a été l’enjeu de la lutte, et quels en furent les véritables protagonistes. L’œuvre des partis uniques et des régimes se réclamant du #marxisme n’avait qu’un seul but, et ils l’ont menée avec une obstination et une conscience qui leur venaient de leur fonction d’origine : la destruction du mouvement révolutionnaire au nom des valeurs de la révolution et du communisme, l’éradication de toute pensée d’émancipation du mouvement ouvrier, la terreur contre les opposants érigée en méthode de gouvernement et ciblée de manière à prévenir les récidives. http://rodezlarouge.fr/wp-content/uploads/2012/07/Le-n%C3%A9ostalisme-%C3%A0-la-fran%C3%A7aise.pdf
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    MAÎTRES ET VALETS DE LA DÉMOCRATIE REPRÉSENTATIVE
    LE BOURDONNEMENT n’est donc pas terminé. Il s’est installé depuis si longtemps déjà qu’on serait bien en peine de dater son commencement. Ce bruit de fond qui accompagne chacune de nos journées, c’est celui de la #démocratie en acte : le plein accomplissement de la liberté politique dans le pays qui, mettant fin à l’absolutisme de l’Ancien Régime, a donné au peuple la souveraineté et la libre expression de sa volonté politique en instaurant le suffrage universel. Placé au cœur du système politique de nos sociétés, le vote est en effet le « geste politique » par excellence de la démocratie parlementaire. http://rodezlarouge.fr/wp-content/uploads/2012/07/Ma%C3%AEtres-et-valets-de-la-d%C3%A9mocratie-repr%C3%A9sentative.pdf
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    Bibliothèque de l’émancipation
    CASTORIADIS ET LE PROJET RÉVOLUTIONNAIRE

    L’œuvre de #Cornelius_Castoriadis (1922-1997) est précieuse pour qui veut se confronter à la pensée révolutionnaire. De ce corpus labyrinthique, nous présenterons ici les éléments qui expliquent sa fidélité au projet révolutionnaire.

    QU’ELLES SOIENT CONSTRUITES par des intellectuels ou qu’elles pèsent comme un couvercle sur l’esprit de tout un chacun, les critiques de l’irrationalité de l’action révolutionnaire dominent depuis les années 80 et l’effondrement du bloc de l’Est. Dans le jeu d’écho qui reprend à l’infini cette équation plate : projet révolutionnaire = irrationalité = terreur, rares sont ceux qui font entendre une parole souveraine. Cornelius Castoriadis était de ceux-là et il n’a cessé de penser la transformation de la société en vue de l’accès à l’autonomie politique. http://rodezlarouge.fr/wp-content/uploads/2012/07/Biblioth%C3%A8que-de-l%C3%A9mancipation.pdf

  • Le paligloo, la maison pour ceux qu’on pas de sous
    http://paligloo.free.fr/index.php/component/content/article/42-accueil/49-article-test

    A l’heure où l’on parle de plus en plus des problèmes liés à la recherche d’un logement, à cause entre autre d’une augmentation démesurée des prix de l’immobilier, nous voulions créer un nouveau concept alliant écologie et insertion sociale, accessible aux plus démunis en vue de protéger les générations actuelles et/ou futures. Le but était donc de rentrer dans une démarche de développement durable, avec un faible impact environnemental.

    #habitat #récupération #environnement

  • Indymedia aujourd’hui : la critique en acte du journalisme et les paradoxes de l’open publishing - L’Atelier - médias libres
    http://atelier.mediaslibres.lautre.net/Indymedia-aujourd-hui-la-critique.html#nh20

    Aujourd’hui l’open publishing ne représente plus un danger pour le système. Au contraire. Aussi, défendre l’open publishing sans critiquer la manière dont ses objectifs ont été dévoyés reviendrait-il, pour les médiactivistes, à faire cause commune avec « l’ennemi » qui s’est emparé du concept.

    #internet #critique #indymedia #open-publishing #récupération