Un autre problème se pose avec la Wikipédia, celui du pillage du web. De nombreux contributeurs considèrent que copier-coller du contenu accessible gratuitement sur un autre site web est légitime. Or, ce n’est rien d’autre que de la contrefaçon.
En cas de plainte des ayants droits, le contenu est retiré pour être paraphrasé, puis paraphrasé de nouveau, puis encore et encore. Au final, ça reste toujours de la contrefaçon, mais dont la démonstration devient difficile.
Par ailleurs, un défaut grave se pose avec l’application systématique de liens « nofollow » vers les sources. C’est censé éviter le spam. Dans la pratique, ça ne change pas grand chose, notamment pour ce qui est de l’e-réputation, dont les agences produisent des quantités de spam web parfois affolantes pour faire du « noyage » ou du « nettoyage » web.
Je veux dire que le « nofollow » sur les liens indique aux moteurs de recherche que les liens ne sont pas dignes de confiance et ne doivent pas, en conséquence, être pris en compte dans le calcul de la popularité des pages liées. mais dans ce cas, si les liens ne sont pas de confiance, pourquoi les mettre en premier lieu ? Et que vaut un article qui se base sur des sources que lui-même juge ne pas être de confiance ?
Enfin, les geeks qui ont produit bon nombre de contenus de l’encyclopédie libre ont peut-être d’autres préoccupations, comme gagner leur vie. Et rédiger le même contenu hébergé sur leurs propres sites, financé par la publicité ou des accès payants, le tout en y associant leur nom, et donc en engageant leur réputation, ce qui donne peut-être plus de poids qu’un contenu que n’importe qui peut modifier n’importe quand pour y mettre n’importe quoi...
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