• En repoussant à 64 ans l’âge légal de départ à la retraite, et en accélérant le passage à 43 annuités requises pour une pension à taux plein, le gouvernement attaque frontalement la condition ouvrière. Cette réforme choque d’autant plus dans le monde du travail que ce sont les catégories les plus exploitées qui sont les plus directement concernées  : les auxiliaires de vie, les aides-soignantes, les ouvriers des usines et des abattoirs, les agents de sécurité, les travailleurs du bâtiment et des travaux publics, les chauffeurs- livreurs, autant de #métiers_pénibles, où on est souvent usé à 50 ans, ou licencié par son entreprise bien avant d’avoir atteint l’âge légal de la retraite.

    Nul ne connaît l’avenir des caisses de retraite, mais l’objectif annoncé, économiser 150 milliards d’euros en dix ans, est clair. Il s’agit, pour la bourgeoisie, que le moins d’argent possible aille aux retraites ouvrières, et que la plus grande part du #budget de l’État puisse être réservée aux aides aux grandes entreprises et aux plus riches. La bourgeoisie rogne déjà sur ce que l’État consacre aux hôpitaux, à la santé, aux transports publics, à l’éducation, aux collectivités locales, etc. Les retraites sont un poste supplémentaire sur lequel elle veut rogner. Dans la continuité des gouvernements Sarkozy et Hollande, les gouvernements Macron ont supprimé depuis 2017 des dizaines de milliards de recettes fiscales, à la suite de mesures favorisant les plus hauts patrimoines (impôt sur la fortune) et les entreprises (impôts de production, etc.). De nouvelles subventions sont également venues les aider. Pendant la crise du Covid, l’État aurait déboursé 200 milliards d’euros. Chaque année, quelque 160 milliards seraient distribués aux entreprises sous forme de subventions, d’aides et d’exonérations diverses. Et puis, pourquoi est-ce aux travailleurs en activité de payer pour les retraités  ? Pourquoi n’est-ce pas à la #bourgeoisie, qui tire ses fortunes du labeur des travailleurs  ? Faire payer 15 milliards supplémentaires annuels par les salariés n’est pas une décision de bon sens («  on vit plus longtemps, on travaille plus longtemps  »), mais un choix de classe. […]

    Pour les retraites et les salaires, pour une véritable riposte ouvrière https://mensuel.lutte-ouvriere.org/2023/01/23/pour-les-retraites-et-les-salaires-pour-une-veritable-ripost

    #réforme_des_retraites #lutte_de_classe

  • Résumé de la situation — inspiré par Les Échos du jour :

    Les maux qui minent le capitalisme de l’intérieur lui sont consubstantiels. Putrescible, le #capitalisme, donc, pourrit :

    Mais la bourgeoisie est aussi aveugle aujourd’hui, aussi perdue devant la crise de son propre système, aussi désarmée qu’elle l’était dans la crise qui a conduit à la 2e Guerre mondiale. «  La bourgeoisie elle-même ne voit pas d’issue  », commentait Trotsky en 1938, dans le Programme de transition, à propos de l’attitude de la #classe_capitaliste face à la précédente grande crise de son économie celle commencée en 1929  : «  Tous les partis traditionnels du capital se trouvent dans une situation de désarroi qui frise par moment la paralysie de la volonté  », écrivait-il à une époque où, comme aujourd’hui, «  Les crises conjoncturelles dans les conditions de la crise sociale de tout le système capitaliste accablent les masses de privations et de souffrances toujours plus grandes. La croissance du #chômage approfondit à son tour une crise financière de l’État et sape les systèmes monétaires ébranlés.  » Le seul domaine où il n’y a pas de «  paralysie de la volonté  », c’est la distribution des dividendes, qui ont battu tous les records cette année.

    Pas de paralysie non plus pour s’attaquer aux conditions d’existence des masses exploitées, en commençant par le chômage, la généralisation de la #précarité et la destruction insidieuse ou brutale de tout ce qui dans les services publics concerne les exploités (la #réforme_des_retraites fait partie de cette ensemble de prédations).

    Pas de paralysie non plus pour répondre à la crise par l’option de la #guerre. C’est du reste la seule solution dont ce système dispose : plonger le monde dans un chaos sanglant. L’analyse de classe (marxiste) nous l’a appris depuis longtemps : tant que le système capitaliste et sa phase sénile, l’#impérialisme, ne seront pas détruits, l’état de paix ne sera jamais qu’une période intermédiaire entre deux #guerres_mondiales.

    C’est donc naturellement que la crise du capitalisme entraine les domestiques de la classe possédante à intégrer la course aveugle vers l’incendie mondial comme une forme d’existence permanente de la vie sociale :

    La destruction, c’est la perspective de la reconstruction. Une perspective qui a naturellement de quoi redonner le moral à celles et ceux qui ont toujours fait leurs profits sur la dévastation des exploités et la décomposition de leurs structures collectives :

  • Editorial de LO du 16 janvier 2023
    https://www.lutte-ouvriere.org/editoriaux/contre-la-demolition-de-nos-retraites-pour-nos-salaires-tous-en-grev

    Cela devait mettre les travailleurs KO. Eh bien, l’annonce de la retraite à 64 ans a eu l’effet inverse : des millions de travailleurs sont remontés et en colère contre cette nouvelle attaque et ils se préparent à faire grève et manifester jeudi prochain.

    C’est une très bonne chose ! Il faut que nous soyons le plus nombreux possible à dire notre opposition à ce nouveau coup.

    Dès qu’il s’agit des besoins des travailleurs, on nous explique qu’il n’y a plus d’argent. Il n’y a pas d’argent pour les salaires. Il n’y a pas d’argent pour les hôpitaux. Il n’y a pas d’argent pour l’école ni pour les transports en commun… Et maintenant il en manquerait pour les retraites. Le gouvernement et le patronat se moquent de nous !

    Pour traverser la crise sanitaire, Macron et Le Maire, son trésorier en chef, ont trouvé plus de 200 milliards d’euros. Pour assurer la fameuse compétitivité des entreprises, chaque année, ils leur font cadeau de 160 milliards d’exonérations. Le dernier plan de relance prévoit de mettre 100 milliards sur la table en deux ans… Bref, profits et aides de l’État, l’argent coule à flot pour la grande bourgeoisie. Et pour un déficit des retraites qui oscillerait entre 10 et 15 milliards annuel, il n’y aurait pas de solution ?

    Le problème du financement des retraites n’est pas une question démographique. Est-il gravé dans le marbre que les retraites doivent être payées par les actifs, c’est-à-dire par les travailleurs ? Pourquoi ne pas puiser dans les profits et dividendes toujours astronomiques ? Ce serait cela, la véritable justice.

    Notre labeur et notre sueur assurent des fortunes à la bourgeoisie. Ils garantissent le train de vie de familles entières de privilégiés et de leurs rejetons pendant des générations. Eux disposent de tout cet argent du berceau au tombeau et ils n’ont pas de problème de retraite. La moindre des choses est que ces richesses servent aussi à assurer un repos mérité aux travailleurs qui les ont produites.

    Le problème de financement des retraites, c’est que la grande bourgeoisie ne veut pas payer. Dans la plupart des entreprises, le patronat a même refusé d’augmenter le salaire de base à la hauteur de l’inflation !

    Les bourgeois déboursent des dizaines de millions pour s’acheter des jets, des yachts et des palaces. Mais mettre de l’argent pour assurer les vieux jours des travailleurs qu’ils ont exploités, c’est non. Tant qu’ils pourront écraser la condition ouvrière, intensifier l’exploitation et supprimer des droits à la population laborieuse, ils le feront.

    Beaucoup de travailleurs n’auront pas la force de travailler jusqu’à 64 ans ou ne pourront pas cotiser 43 annuités. Ils n’auront donc pas une retraite pleine. Macron et ses sous-fifres le savent. Comme ils savent que l’âge de 64 ans correspond à l’espérance de vie en bonne santé et que 30 % des plus pauvres sont déjà morts à cet âge-là.

    Mais ils n’ont aucun scrupule. Ils repartent en guerre contre les retraites car c’est une règle dans cette société : il faut que le magot des capitalistes grossisse, toujours et encore. Le maximum d’argent doit aller aux plus gros, aux plus riches, aux actionnaires, à la grande bourgeoisie, même si une bonne partie atterrit dans la spéculation.

    Pour intimider ceux qui s’apprêtent à se mobiliser, ministres et patronat dénoncent les blocages et la pagaille qui pourraient en découler. Comme s’ils n’étaient pas, eux-mêmes, à l’origine d’un chaos grandissant en laissant les mains libres aux affairistes et aux spéculateurs !

    Alors jeudi, il faut se lever en nombre contre cette nouvelle attaque et engager le bras de fer ensemble, le privé avec le public, les travailleurs les plus jeunes avec les plus âgés.

    Certains, des jeunes en particulier, se disent que la planète aura brûlé ou que la guerre la ravagera avant qu’ils ne partent à la retraite. Il est vrai que des crises et des dangers plus graves encore nous menacent. Mais c’est aussi en s’opposant pied à pied à chacune des attaques et des injustices que les travailleurs retrouveront la force de contester l’ensemble de cet ordre social.

    La bataille qui s’engage nécessitera plus d’une journée de mobilisation. Pour l’emporter, ce doit être un mouvement massif qui frappe les capitalistes au portefeuille et leur fasse craindre un embrasement général. Pour l’heure, toutes les organisations syndicales sont unies. Mais nous ne pouvons pas nous en remettre aveuglément à elles.

    Pour se développer, la mobilisation doit être propagée et contrôlée par les travailleurs de la base. Le succès de cette première journée doit donc être l’affaire de tous. Si nous, travailleurs, réussissons à mobiliser toutes nos forces, nous forcerons Macron à reculer.

    #réforme_des_retraites #lutte_de_classe

    • ni chômage ni chômeurs. alors que tout le monde a bien pigé que c’est aussi une histoire de chômeurs âgés et sans revenu qui se joue là. et pour aller plus loin, que le chômage est indissociable de l’emploi depuis déjà 40 piges, qu’il n’y a plus de travailleurs, mot tant et plus répété sans rien dire de ce qu’il en est ! qui ne passe pas par le chômage, et que large par des chômeurs sont des « chômeurs en activité à temps réduit » c’est à dire en emploi, à un moment ou un autre, que ce soit à l’entrée sur le marché du travail, ou à répétition, pour des durées brèves ou longues. vive le socialisme !

      en fait une idéologie aveugle au réel, et dans une version « populiste » répétitive qui ne se soucie pas de proposer une analyse concrète de la situation concrète, comme avait autrefois dit un barbu assez connu. arrivé à ce point on peut dire que certains marxistes se sont transformés en anti marxistes de premier rang.

      #idéologie_du-travail

  • La #réforme_des_retraites, dans la version Macron-Borne 2023, n’est pas seulement la continuation d’une politique poursuivie depuis 1993, elle est un élément de l’offensive générale poursuivie, elle aussi de façon continue, contre la classe travailleuse .

    Cette politique est à l’œuvre sous d’autres noms et d’autres modalités partout dans le monde. Elle s’est traduite par la mise en chômage permanent d’une fraction de la classe ouvrière, par la précarisation d’une autre et par les bas salaires pour tous. Les États y ont ajouté la baisse continue des budgets sociaux, l’abandon des services publics et des infrastructures, les attaques contre les retraites et la remise en cause des indemnités de #chômage. Elle prend des formes encore plus brutales dans les pays pillés par l’impérialisme, qu’ils soient ravagés par la faillite, la guerre, la famine ou les trois à la fois.

    Ces attaques multiformes ne cesseront pas d’elles-mêmes ou sous l’effet de quelque miracle politique car elles correspondent aux besoins vitaux du #grand_capital . Ce dernier, véritable et unique maître de la société, a besoin d’exploiter de plus en plus durement la classe travailleuse, il ne peut subsister sans lui extorquer ses économies dans les quelques pays où elle avait pu en faire. Les bourgeoisies les plus puissantes et leurs États respectifs se préparent même manifestement à aller plus loin encore en militarisant la société, en augmentant les crédits de guerre, en se donnant les moyens d’aller chercher leurs profits à coups de canons . La guerre d’Ukraine et les multiples conflits qui ensanglantent le monde comme la multiplication des catastrophes climatiques préfigurent ce que peut devenir une planète dominée par les capitalistes.

    Derrière la question des retraites, il y a donc celle de l’ensemble des attaques menées contre les travailleurs et, au-delà, celle du #capitalisme, un système qu’il faut renverser dès que possible . Il reste que la classe ouvrière ne peut choisir ni le moment ni le terrain sur lequel elle a à combattre. Si le gouvernement et le grand patronat mènent l’attaque sur les retraites, il faut répondre sur ce terrain. D’abord parce qu’ il n’y a aucune raison que les travailleurs salariés, la seule classe productive de la société, se laissent dépouiller comme au coin d’un bois par des rentiers parasites . Ensuite parce que les #travailleurs, légitimement révoltés par cette attaque, peuvent en la combattant, voire en faisant reculer le gouvernement, retrouver confiance en leurs forces. Enfin parce que la question des retraites est liée à celles des salaires, des emplois, de toute l’organisation sociale.

    Alors, si l’épisode actuel n’est qu’un pas de plus dans l’offensive du capital, il peut devenir un premier pas dans la contre-offensive des travailleurs.

    https://journal.lutte-ouvriere.org/2023/01/19/face-loffensive-generale-du-patronat-et-du-gouvernement_4703

    #lutte_de_classe #guerre_sociale #réaction_sociale

    • L’union européenne a pour objectif la retraite à 67 ans.
      Décision avalisée par les présidents de la république depuis jacques chirac.

      Elle le sera aussi par les suivants, si nous les laissons faire.

    • La bourgeoisie française et ses agents n’ont pas besoin de l’UE pour saccager la société et amplifier les transferts du travail vers le capital. En revanche, pour faire diversion (en s’appuyant sur des sentiments nationalistes mortifères), il ne l’aurait pas qu’il l’inventerait… Bref : l’ennemi est d’abord intérieur — dans notre propre pays. Avoir une analyse de classe, c’est sur ce point ne pas en démordre.

  • La guerre des chiffres ça saoule. Au doigt mouillé il y avait, à Paris, vraiment beaucoup de monde : une partie du cortège était encore au point de départ quand l’autre arrivait au point d’arrivée, signe qu’il s’agissait d’une manif de grande ampleur. Pour mettre tout le monde d’accord il faut continuer. Grève générale !


    Brassard du jour.

  • Contre la démolition de nos retraites, pour nos salaires, tous en grève le 19 janvier !
    https://www.lutte-ouvriere.org/editoriaux/contre-la-demolition-de-nos-retraites-pour-nos-salaires-tous-en-grev (éditorial des bulletins d’entreprise #LO du 16 janvier 2023)

    Cela devait mettre les travailleurs KO. Eh bien, l’annonce de la #retraite à 64 ans a eu l’effet inverse : des millions de travailleurs sont remontés et en colère contre cette nouvelle attaque et ils se préparent à faire grève et manifester jeudi prochain.

    C’est une très bonne chose ! Il faut que nous soyons le plus nombreux possible à dire notre opposition à ce nouveau coup.

    Dès qu’il s’agit des besoins des travailleurs, on nous explique qu’il n’y a plus d’argent. Il n’y a pas d’argent pour les salaires. Il n’y a pas d’argent pour les hôpitaux. Il n’y a pas d’argent pour l’école ni pour les transports en commun… Et maintenant il en manquerait pour les retraites. Le gouvernement et le patronat se moquent de nous !

    Pour traverser la crise sanitaire, Macron et Le Maire, son trésorier en chef, ont trouvé plus de 200 milliards d’euros. Pour assurer la fameuse compétitivité des entreprises, chaque année, ils leur font cadeau de 160 milliards d’exonérations. Le dernier plan de relance prévoit de mettre 100 milliards sur la table en deux ans… Bref, profits et aides de l’État, l’argent coule à flot pour la grande bourgeoisie. Et pour un déficit des retraites qui oscillerait entre 10 et 15 milliards annuel, il n’y aurait pas de solution ?

    Le problème du financement des #retraites n’est pas une question démographique. Est-il gravé dans le marbre que les retraites doivent être payées par les actifs, c’est-à-dire par les #travailleurs ? Pourquoi ne pas puiser dans les profits et dividendes toujours astronomiques ? Ce serait cela, la véritable justice.

    Notre labeur et notre sueur assurent des fortunes à la #bourgeoisie. Ils garantissent le train de vie de familles entières de privilégiés et de leurs rejetons pendant des générations. Eux disposent de tout cet argent du berceau au tombeau et ils n’ont pas de problème de retraite. La moindre des choses est que ces richesses servent aussi à assurer un repos mérité aux travailleurs qui les ont produites.

    Le problème de #financement des retraites, c’est que la grande bourgeoisie ne veut pas payer. Dans la plupart des entreprises, le patronat a même refusé d’augmenter le salaire de base à la hauteur de l’inflation !

    Les bourgeois déboursent des dizaines de millions pour s’acheter des jets, des yachts et des palaces. Mais mettre de l’argent pour assurer les vieux jours des travailleurs qu’ils ont exploités, c’est non. Tant qu’ils pourront écraser la condition ouvrière, intensifier l’exploitation et supprimer des droits à la population laborieuse, ils le feront.

    Beaucoup de travailleurs n’auront pas la force de travailler jusqu’à 64 ans ou ne pourront pas cotiser 43 annuités. Ils n’auront donc pas une retraite pleine. Macron et ses sous-fifres le savent. Comme ils savent que l’âge de 64 ans correspond à l’espérance de vie en bonne santé et que 30 % des plus pauvres sont déjà morts à cet âge-là.

    Mais ils n’ont aucun scrupule. Ils repartent en guerre contre les retraites car c’est une règle dans cette société : il faut que le magot des capitalistes grossisse, toujours et encore. Le maximum d’argent doit aller aux plus gros, aux plus riches, aux actionnaires, à la grande bourgeoisie, même si une bonne partie atterrit dans la spéculation.

    Pour intimider ceux qui s’apprêtent à se mobiliser, ministres et patronat dénoncent les blocages et la pagaille qui pourraient en découler. Comme s’ils n’étaient pas, eux-mêmes, à l’origine d’un chaos grandissant en laissant les mains libres aux affairistes et aux spéculateurs !

    Alors jeudi, il faut se lever en nombre contre cette nouvelle attaque et engager le bras de fer ensemble, le privé avec le public, les travailleurs les plus jeunes avec les plus âgés.

    Certains, des jeunes en particulier, se disent que la planète aura brûlé ou que la guerre la ravagera avant qu’ils ne partent à la retraite. Il est vrai que des crises et des dangers plus graves encore nous menacent. Mais c’est aussi en s’opposant pied à pied à chacune des attaques et des injustices que les travailleurs retrouveront la force de contester l’ensemble de cet ordre social.

    La bataille qui s’engage nécessitera plus d’une journée de mobilisation. Pour l’emporter, ce doit être un mouvement massif qui frappe les capitalistes au portefeuille et leur fasse craindre un embrasement général. Pour l’heure, toutes les #organisations_syndicales sont unies. Mais nous ne pouvons pas nous en remettre aveuglément à elles.

    Pour se développer, la mobilisation doit être propagée et contrôlée par les travailleurs de la base . Le succès de cette première journée doit donc être l’affaire de tous. Si nous, travailleurs, réussissons à mobiliser toutes nos forces, nous forcerons Macron à reculer.

    #mobilisation_sociale #manifestation #réforme_des_retraites #confédérations_syndicales #capitalisme #saccage_social #réaction_sociale #lutte_de_classe #grève

  • Retraites : la guerre est déclarée ! | #éditorial des bulletins d’entreprise #LO (9 janvier 2023)
    https://www.lutte-ouvriere.org/editoriaux/retraites-la-guerre-est-declaree-466960.html

    Le nouveau chantier de #démolition des #retraites est officialisé ce mardi. Mais on sait déjà que Macron et Borne ont décidé de faire tomber le couperet à 64 ans, avec l’augmentation accélérée de la durée de cotisation.

    En 2019, Macron avait enrobé son attaque de propositions de la #CFDT pour la rallier à sa cause. Cette fois, il a passé un marché avec la droite pour s’assurer d’une majorité à l’Assemblée.

    Alors, c’est sans fioritures. Enterrée, l’histoire des points ! Fini le cinéma autour d’un âge pivot et d’un prétendu choix de l’âge de départ ! Tous les travailleurs devront travailler au moins deux ans de plus, point final. Ceux qui n’y sont pas forcés par l’allongement de la durée de la cotisation y seront contraints par l’âge légal.

    Toutes les confédérations syndicales sont forcées de le reconnaître : la réforme est brutale. Elle frappe de plein fouet le monde ouvrier, ceux-là mêmes qui ont commencé à travailler tôt, font les métiers les plus pénibles, les plus difficiles et les plus mal payés. Et elle sera menée au pas de charge, car Macron souhaite qu’elle s’applique dès la fin de l’été. La génération de 1961 serait donc la première à faire du rabiot.

    Quand le #gouvernement_Borne se pose en sauveur du système des retraites, il ment comme un arracheur de dents. Le #conseil_d’orientation_des_retraites l’a écrit noir sur blanc : le système n’est pas menacé sur le long terme. Il faut dire qu’une bonne partie du sale boulot a été faite par les socialistes, sous le #gouvernement_Hollande. C’est la #réforme_Touraine qui impose aux générations nées après 1973 de cotiser 43 ans.

    Alors, pourquoi un tel acharnement ? Parce qu’il manquerait 10 milliards dans les caisses de retraite, et ce, pendant quelques années. Mais quand il s’agit de trouver 10 milliards pour subventionner le grand patronat, ça ne fait ni une ni deux. Ce n’est pourtant pas l’argent qui manque de ce côté-là.

    Cette année, les actionnaires du CAC 40 vont empocher 80 milliards. Ces 80 milliards sont le fruit de notre travail, mais ils vont aller à ceux qui sont nés avec une cuillère d’argent dans la bouche, à des rentiers, à des retraités de naissance !

    Tant que nous ne nous faisons pas respecter, tant que notre sort est entre les mains du grand patronat et de ses pantins du genre de Macron, il ne faut pas nous attendre à être traités autrement.

    Ils se moquent de savoir si les ouvriers, les caissières, les infirmières, les aides à domicile ou les techniciens tiendront le coup.

    De plus en plus de travailleurs termineront leur carrière à Pôle emploi, en invalidité ou au RSA. Et ils le savent pertinemment. Mais de leur point de vue, cela fera toujours moins d’argent à sortir que de verser une pension complète. Et ce sera autant de gagné pour arroser la bourgeoisie.

    Encore une fois, ne nous étonnons pas ! #Macron ne gouverne pas pour empêcher les crises ou les guerres. C’est chose impossible dans un système aussi fou que le capitalisme. Il dirige pour faire respecter une de ses lois fondamentales : tout ce qui va dans les coffres forts des exploiteurs – bénéfices, plus-values, dividendes – doit croître toujours et encore. Pour ça, il faut en faire baver toujours plus aux travailleurs, il faut écraser leurs salaires, leur enlever des droits.

    Sans rire, avec cette #réforme, Macron explique préparer l’avenir et assurer 2040 ! Mais l’avenir qu’il nous réserve n’est pas seulement un avenir sans retraite. C’est une société où des spéculateurs peuvent prendre toute la société à la gorge en faisant flamber les prix. C’est une société où la recherche du profit détruit tout : du système de santé à l’approvisionnement en électricité en passant par les transports et l’éducation.

    Et qui sait si dans quelques mois, nous ne serons pas, nous aussi, rattrapés par la guerre et les bombes ? Et là, il ne sera plus seulement question de notre droit à la retraite, mais de notre droit à la vie.

    Non, l’avenir n’appartient pas à ces irresponsables qui sont en train de tout sacrifier sur l’autel de leurs capitaux. L’avenir appartient aux travailleurs et à leurs luttes. Il se joue dès aujourd’hui dans notre capacité à défendre nos #salaires et nos retraites. Et rien n’est joué d’avance !

    Les confédérations prétendent vouloir mener la lutte. Mais le simple fait qu’elles attendent mardi soir pour annoncer ce qu’elles comptent faire montre que leurs dirigeants sont de bien piètres généraux.

    L’essentiel va donc dépendre des travailleurs eux-mêmes. Il faut trouver en nous-mêmes l’énergie et la détermination pour faire reculer Macron.

    Pour l’instant, l’opposition massive à cette attaque n’est mesurée qu’au travers des sondages. Eh bien, il va falloir l’exprimer dans les entreprises au travers des grèves et dans la rue avec des manifestations de masse !

    #confédération_syndicale #riposte #lutte_de_classe #réforme_des_retraites #guerre_sociale #capitalisme #mensonge

    • Retraites : Borne sonne la charge
      https://journal.lutte-ouvriere.org/2023/01/11/retraites-borne-sonne-la-charge_467540.html

      Mardi 10 janvier 2023, la Première ministre, Élisabeth Borne, a exposé son plan d’attaque contre les retraites. Après avoir reculé à plusieurs reprises, cherché des soutiens dans les directions syndicales, négocié celui de la droite parlementaire, tenté de dorer la pilule aux travailleurs par une propagande mensongère, le gouvernement dévoile ses batteries.

      Dans ce plan, le nombre d’annuités nécessaires pour bénéficier d’une retraite à taux plein sera porté à 43 dès 2027. C’est une accélération de la loi Touraine de 2014 – ministre socialiste d’un président socialiste, faut-il le rappeler – qui avait programmé ce mauvais coup pour 2035.L’âge légal de départ sera de 64 ans dès 2030, au lieu de 62 aujourd’hui, et, pour y arriver, il augmentera d’un trimestre par an dès l’automne prochain.

      Ces deux mesures, conjuguées avec la baisse de la durée d’indemnisation du chômage et au fait que les patrons licencient les travailleurs trop âgés et trop fatigués, vont en pousser des millions vers la misère. En effet, aujourd’hui, la moitié des travailleurs qui arrivent à l’âge de la retraite sont au chômage, en maladie ou en invalidité. Ceux-là, ceux qui ont eu les travaux les plus durs, seront les plus touchés. Ils risquent de passer des années au RSA en attendant de toucher, à 64 ans, une pension amputée. De plus, lier la retraite au fait d’avoir eu une carrière complète garantit une décote généralisée. Qui donc n’aura jamais connu de période d’interruption d’activité ?

      La machine à mouliner les retraites, déjà souhaitée par Rocard et Mitterrand, inaugurée par Balladur en 1993 et poursuivie sous tous les présidents et tous les Premiers ministres, devrait donc faire un tour de plus. Borne y ajoute ce mépris particulier, cet aplomb antiouvrier caractéristique des macronistes. La décote serait annulée à condition de partir en retraite à 67 ans, car c’est ainsi que Borne « pense aux femmes et à ceux qui ont des carrières hachées ». Des millions de mères de famille, ouvrières d’usine, travailleuses du nettoiement, caissières, aides à domicile… apprécieront, qui devraient donc serrer les dents jusqu’à 67 ans.

      Par souci de justice car, dit-elle, « la justice est le deuxième pilier de cette réforme », Borne exigerait du patronat une contribution supplémentaire. Mais, ne voulant pas augmenter le « coût du travail », elle diminuerait en même temps les cotisations accidents de travail et maladie professionnelle. Faire payer les patrons consiste donc pour elle à se servir dans les caisses de secours des travailleurs ! Et puisqu’elle « ne peut pas se résoudre à ce que le travail puisse abimer tant de nos compatriotes », la Première ministre dit qu’elle va insister sur le suivi médical et créer un fonds de recherche sur le sujet. Ce n’est certes pas ce qui fera peur aux patrons, qui resteront maîtres chez eux, libres de pressurer les travailleurs jusqu’à l’accident, l’invalidité ou pire encore.

      Borne a évidemment glissé dans son discours quelques appels du pied lamentables aux moins regardantes des directions syndicales : des larmes sur la pénibilité, le mystérieux fonds sur la santé au travail, des mesures pour les salariés qui auraient commencé à 16 ans et travaillé sans discontinuer jusqu’à 58 et auraient le droit de partir si leur travail a été assez pénible, etc. Elle a évoqué une pension minimum de 85 % du smic « pour ceux qui ont eu une carrière complète au niveau du smic », ce qui est une condition quasiment impossible à satisfaire. Borne a fini par une gifle aux travailleurs et un clin d’œil démagogique à la droite, en annonçant que les régimes dits spéciaux, sauf ceux des policiers, militaires et pompiers, seraient désormais fermés à tous les nouveaux embauchés.

      Ce projet est la poursuite d’une politique bien connue, une attaque qui s’ajoute à bien d’autres, sur l’emploi, les salaires, la santé, le logement. Mais les travailleurs ont la force de l’empêcher de passer.

  • Comment démonter les 4 arguments en faveur de la retraite à 65 ans
    https://www.frustrationmagazine.fr/retraite-65-ans

    La réforme des retraites, qui se résume à ce stade au recul de l’âge de départ à la retraite, est l’obsession de Macron qui en a fait une affaire personnelle. C’est aussi l’étendard de la bourgeoisie et de toutes les forces politiques conservatrices depuis plusieurs décennies. La majorité des Français s’y oppose et pourtant ce […]

  • L’objectif du gouvernement, entend-on en boucle, serait « l’équilibre du système de retraite à l’horizon 2030 »…

    Tout cela n’est qu’un tissu de mensonges. Il est certes avéré que c’est là un mode de communication habituel des gouvernements. Ils endossent l’un après l’autre le rôle de gestionnaires au service des intérêts de la #bourgeoisie en faisant mine d’être au-dessus de la mêlée. Mais, cette fois, prétendre que cette #réforme serait une nécessité pour « sauver le #système_des_retraites par répartition » potentiellement en déficit dans l’avenir relève du matraquage idéologique.

    Non, le système des retraites n’est pas en #déficit. Le très officiel #Conseil_d’orientation_des_retraites, le #COR, l’a affirmé dans son rapport annuel, la caisse est bénéficiaire de 3,2 milliards en 2022, et si un déficit se creuse dans les années à venir, il sera minime et fonction de la manière de calculer. Et surtout, comme cela s’est immédiatement vu depuis la reprise d’après-Covid, il suffit pour que les caisses se remplissent que des chômeurs soient embauchés, les salaires augmentés, ce qui ferait croître les cotisations, salariales comme patronales. Mais #Élisabeth_Borne s’est défendue de vouloir « augmenter le coût du travail » en touchant si peu que ce soit aux cotisations. Et, malgré les déclarations sur l’égalité femmes-hommes, le salaire toujours inférieur des premières constitue lui aussi un manque à gagner pour les caisses de retraite.

    Il n’y a rien qui justifie cette réforme, pas plus que les précédentes qui ont déjà aggravé les conditions de départ et le niveau de pension en instituant des décotes. Des milliers de manifestants ont déjà montré dans les rues leur colère face à chaque projet s’attaquant aux retraités futurs et actuels. Les sondages confirment que l’opposition de la population travailleuse se maintient et augmente.

    Le vrai « totem » est dans la volonté explicite de Macron, et derrière lui de la classe capitaliste, de prendre sur la part des richesses consacrée aux vieux travailleurs pour financer la bonne santé des financiers, malgré les crises économique ou sanitaire. Sous forme d’aides au #grand_patronat, qu’elles se nomment CICE, « quoi qu’il en coûte » ou suppression des impôts de production, cette logique de vases communicants est inacceptable.

    Le #financement de la retraite des travailleurs, qui ont créé de longues années durant les richesses de la société et les profits des capitalistes, devrait être à la charge de ces derniers, d’une manière ou d’une autre. Des organisations ouvrières dignes de ce nom, loin de chercher à négocier le moindre mal, devraient d’abord rappeler ce principe, et appeler à s’opposer, par tous les moyens, à cette #contre-réforme. Si elles ne le font pas, car leur attitude jusqu’à présent tient de l’attentisme passif, c’est en tout cas aux travailleurs qu’il revient de relever le gant face à cette attaque contre l’ensemble de la classe ouvrière.

    https://journal.lutte-ouvriere.org/2023/01/04/retraites-une-riposte-indispensable_465047.html

    #lutte_de_classe

    • Catastrophe dans l’hôpital du ministre de la santé. Les urgences du site de Thionville confrontées a de multiples arrêts de maladie envoient les malades sur Metz où des tentes ont été montées pour accueillir les malades !


      https://twitter.com/PrudhommeChri10/status/1609153909117026304
      Prudhomme Christophe @PrudhommeChri10

      Des soignants « à bout », les urgences de Thionville sont en crise
      https://www.lessentiel.lu/fr/story/des-soignants-a-bout-les-urgences-de-thionville-sont-en-crise-80075969796

      Les urgences de l’hôpital de Thionville (Moselle) fonctionnent de manière très dégradée samedi, la quasi-totalité des soignants, « épuisés », ont été placés en arrêt maladie.

      Selon des sources syndicales, 55 infirmiers et aide-soignants sur 59 ont été placés en arrêt maladie, souvent sur décision des médecins des urgences eux-mêmes.
      « On en arrive là parce que malgré leur engagement, les équipes sont à bout, épuisées, et incapables d’assurer une prise en charge de qualité, ce qui est insupportable pour eux », indique à l’AFP Clarisse Mattel, infirmière et secrétaire générale du syndicat MICT-CGT. « C’est une problématique qui dépasse la situation d’un hôpital, c’est tout l’hôpital public qui est en crise : on ne peut plus prendre correctement en charge les patients. »
      .... Plusieurs soignants font état d’un patient de 90 ans resté « plus de 90 heures » sur un #brancard, et qui n’a « été changé qu’une seule fois » au cours de cette période. « C’est devenu extrêmement compliqué d’assurer les besoins élémentaires tels que l’hygiène, les repas, en plus dans un contexte de promiscuité », indique Patricia Schneider, représentante du syndicat Sud-Santé au CHR. Le pôle des urgences du CHR était dirigé par #François_Braun jusqu’à sa nomination en juillet comme ministre de la Santé. « Les problématiques, il les connaît depuis longtemps », souligne une infirmière. « J’espère qu’on pourra bientôt échanger avec lui sur l’évolution de la situation ».

      #infirmières #aide_soignantes

    • Crise des urgences : 31 personnes sont mortes de manière « inattendue » au mois de décembre Jeanne Sénéchal - Le Figaro
      https://www.lefigaro.fr/actualite-france/crise-des-urgences-31-personnes-sont-mortes-de-maniere-inattendue-au-mois-d

      Certains patients sont décédés seuls sur un brancard dans les couloirs, d’autres à la suite d’un manque de moyens disponibles... Pour SAMU-Urgence France, le système de santé n’est plus « sécuritaire », il devient même « dangereux ».

      Aujourd’hui en France, « il y a des personnes qui décèdent dans des conditions qui ne devraient pas exister » . Marc Noizet, président de SAMU-Urgence France, a établi ce constat fin décembre après que son syndicat a comptabilisé le nombre des personnes mortes de manière « inattendue » aux urgences. Et le chiffre est alarmant : du 1er au 31 décembre 2022, 31 personnes seraient mortes seules sur des brancards dans les couloirs des urgences, ou parce qu’un SMUR n’a pas pu être engagé assez rapidement, apprend le successeur de François Braun au Figaro. « Si on était exhaustif, on pourrait envisager qu’il y en ait beaucoup plus », assure-t-il.

      Face à la dégradation du service des urgences, ce décompte inédit était nécessaire, explique Marc Noizet : « On avait déjà connu des morts dans les couloirs, mais jamais comme cela. La situation est devenue insécuritaire pour les soignants et les patients » . Le syndicat a donc mis à disposition dès novembre un formulaire en ligne, qui prend la forme d’un questionnaire : le soignant fait part de la situation, raconte ce qu’il s’est passé, laisse son nom et son mail, et peut demander à être rappelé.

      Toutefois, ces morts ne sont pas « inattendues » parce que ces personnes n’allaient pas mourir, mais parce qu’elles n’auraient pas dû mourir dans de telles circonstances, précise le médecin : « L’objectif n’est pas de rechercher la cause de la mort. Nous alertons sur ces morts brutales dans des couloirs d’urgence alors que rien ne laissait présager. Pour nous, c’est un dysfonctionnement grave. C’est une mise en danger ».

      Des profils assez âgés
      Sur les 31 situations rapportées, le profil des personnes décédées est assez âgé : « Il tourne autour de 75 ans ». « On a des personnes de 92 ans, 81 ans, 76 ans, 61 ans, 74 ans.. » , détaille Marc Noizet en consultant son fichier. Il prend alors l’exemple d’une personne âgée, qui est arrivée dans un CHU après une mauvaise chute. « Elle n’avait pas de lésion apparente, il n’y avait pas d’inquiétude à son sujet. » Quatre heures plus tard, elle allait bien. Huit heures plus tard, l’équipe l’a retrouvée morte sur son brancard, dans un couloir.

      Pour qu’un décès puisse être comptabilisé dans cette liste, il faut qu’il corresponde à l’une de ces deux catégories :
      • Le patient est décédé sur un brancard aux urgences alors qu’il était en période d’attente de soins, et son décès n’était pas attendu.
      • Le patient est décédé en pré-hospitalier, les moyens adaptés n’ayant pas pu être engagés assez rapidement : « Par exemple, on n’est pas en capacité de déclencher un SMUR suffisamment vite et la victime décède ».

      La femme décédée à Saint-Cyr d’une crise cardiaque après avoir été refusée aux urgences, n’entre pas forcément dans cette catégorie. « On ne connaît pas encore les circonstances. Beaucoup de questions sont en suspens, une enquête doit y répondre. Pour moi, en l’état, elle ne répond pas à notre définition » , affirme l’urgentiste.

      Deux à trois jours sur un brancard
      Son syndicat a décidé de lancer ce décompte dans l’objectif d’alerter l’opinion publique et les politiques « de la dangerosité actuelle » de la situation et « montrer que le système est à bout de souffle ». Des patients peuvent attendre plusieurs heures, voire plusieurs jours sur un brancard avant d’être hospitalisés. Il a été possible de l’observer récemment dans un reportage de l’AFP au CHU de Strasbourg, le 29 décembre. À cause des conditions de travail, du manque de moyens et de la triple épidémie (Covid-19, bronchiolite et grippe), certains patients n’ont pas d’autre choix que d’attendre deux ou trois jours sur des brancards, fait savoir un des infirmiers sur place.

      Il y a un tabou derrière ces morts.
      Marc Noizet, président de SAMU-Urgence France

      Si quelques morts sont médiatisées dans la presse, la plupart d’entre elles restent dissimulées. Cela peut s’expliquer par deux raisons, selon Marc Noizet. D’abord, parce que les soignants se sentent coupables. « Nous faisons face à la mort tous les jours. Nous sommes soignants. Mais quand un décès inattendu se passe dans un service, nos équipes portent forcément une forme de culpabilité » , explique l’urgentiste. Ensuite, parce qu’ils ne veulent pas endosser « la responsabilité d’un dysfonctionnement global de santé ». La responsabilité est une « responsabilité du système, elle doit être collective et non individuelle , avance le Dr Noizet. Mais il y a un tabou derrière ces morts ».

      Un dernier point est important : « La responsabilité médico-légale du soignant » , poursuit Marc Noizet. Si la famille d’une de ces victimes venait à se retourner contre l’hôpital, « la responsabilité reviendrait au médecin qui était présent ce jour-là » , ce qui pourrait ouvrir une « procédure judiciaire à son encontre ». Et de déplorer : « Personne ne dira que c’est un dysfonctionnement général du système de santé. Il devrait expliquer qu’il a un service avec 100 patients qui ne peut en accueillir que 50. Mais je ne suis pas sûr que cela soit pris en considération. »

      Aujourd’hui, le président du syndicat demande un « système plus sécurisé ». « Les conditions dans lesquelles on travaille actuellement sont exécrables pour les soignants mais surtout pour les patients. » Pour lui, « l’équation est simple : combien vous avez de lits dans un hôpital, combien de personnel pour vos lits, comment vous gérez vos lits. C’est uniquement de la gestion de flux. Il faut recentrer la disponibilité de l’offre de soin qui existe aujourd’hui autour des besoins urgents de la population. » Contacté par Le Figaro , le ministère de la Santé n’a pas donné suite à nos sollicitations.

      #Hôpital #Santé #Sante #décès #morts #EnMarche #réforme #macron de la #santé_publique

  • Guerre sociale contre les chômeurs : nouvelle offensive du gouvernement. Vers une descente aux enfers pour les plus vulnérables…

    Baisse de 40 % de la durée d’indemnisation des allocations si le taux de #chômage passe sous la barre des 6 %. Le capital, c’est la guerre permanente contre l’humain.

    Quelques réactions de chômeurs dans Libération (28 décembre 2022) :

    Cette énième réforme, passée en douce comme d’habitude, c’est leur manière de nous faire culpabiliser nous, les chômeurs, encore et toujours. J’ai peur des conséquences. Pour ma part, je suis inscrite à #Pôle_Emploi depuis septembre car mon contrat saisonnier dans la restauration a pris fin. Et tant mieux. L’ambiance post-Covid a laissé des séquelles sur le #relationnel. Les clients sont de plus en plus agressifs et exigeants, ça m’a convaincue d’entamer une reconversion professionnelle. Pour l’instant, je me cherche encore. Je sors d’un entretien Pôle Emploi avec mon conseiller qui m’a permis de faire un premier point sur mes compétences. Mais cette nouvelle baisse de la durée d’indemnisation, c’est un coup dur. Ça va me mettre la pression pour ne pas perdre mes allocations. J’ai peur de me sentir acculée, de me précipiter et de faire un mauvais choix. Si ça arrive, il ne faudra pas qu’ils s’étonnent que je retombe en dépression car j’ai pris un job par défaut. Ils auront tout gagné car la Sécu me paiera un arrêt maladie aux frais du contribuable. C’est fou ! On dirait que l’humain ne compte plus…
    « J’ai peur pour les futures générations, il va encore y avoir de la #casse_sociale. C’est dans la lignée de tout ce que fait ce gouvernement. J’ai encore en tête l’image d’#Emmanuel_Macron qui fanfaronne et parade au Qatar, un aller-retour qui a dû coûter aussi cher qu’il a généré de pollution. Et après on vient nous dire qu’il faut faire attention à l’électricité, attention au gaz... Qu’il faut empêcher les "assistés" de gaspiller les allocs. Facile à dire depuis son palais doré. Qu’on échange un moment nos vies, on verra comment il s’en sort.

    (témoignage dans Libération)
    #lutte_de_classe #prédation #capitalisme #gouvernement_Borne #capitalisme #réforme #régression_sociale

    Ôter 40 % d’une indemnisation lorsqu’elle est déjà faible, cela revient à donner l’équivalent d’un #RSA… Et c’est oublier que l’indemnisation d’un chômeur n’est pas une marque de générosité ou une quelconque faveur, mais un droit pour nous qui avons toujours cotisé. Au-delà, cette annonce rajoute pour nous de l’incertitude dans une période de notre vie déjà incertaine, d’autant que le calcul de l’allocation de retour à l’emploi s’avère très difficile à comprendre. Une telle mesure nous met encore davantage sous #pression. On cherche à pousser les chômeurs à accepter n’importe quel travail dans les derniers mois d’#indemnisation, quitte à les placer dans des situations de mal-être. Cette vision purement libérale met les individus en danger pour les obliger à travailler. Elle porte aussi une image uniformisée du territoire, en oubliant que chercher un poste s’avère très différent si l’on habite à Paris, dans la Creuse ou en Aveyron… »

    (Olivier, enseignant-chercheur en philo)

    Sonia Paccaud, CFDT Lyon-Rhône :

    Je ne sais pas si tout le monde comprend ce qui est en train de se passer. On met le chômage à distance quand on n’est pas concernés, mais cette nouvelle mesure est vraiment catastrophique pour les #demandeurs_d’emploi. Nous sommes très inquiets. Cette réforme de l’assurance chômage et ce nouveau décret renvoient à cette manière discriminante de voir le chômage, comme si c’était un choix de ne pas travailler, comme si les gens ne faisaient rien pour retrouver un emploi, comme s’il n’y avait que des abus. Cette réforme n’a pas provoqué jusqu’ici de grandes réactions car elle frappe surtout les précaires. La majorité des temps partiels sont occupés par des femmes et le plus souvent ils ne sont pas choisis. Comment on fait avec des horaires découpés, des problématiques de mobilité, de garde d’enfants ? La réalité, c’est que de nombreuses personnes sont contraintes de refuser des offres de Pôle Emploi parce qu’elles n’ont pas de solutions de garde.
    Avec la crise énergétique, l’inflation qui explose sur l’alimentation, ça va être la triple peine pour les plus précaires. Car ce sont les mêmes qui vivent dans des passoires énergétiques, qui sont au chômage et qui ont du mal à remplir le frigo. Ça risque d’être la dégringolade pour celles et ceux qui arrivaient jusque-là tout juste à rester à flots. On va les retrouver à faire des demandes de RSA, et encore, si les personnes le demandent.
    « Ce nouveau tour de vis de l’#assurance_chômage est dramatique car il va surtout peser sur les gens au #smic et à temps partiel. Il y aura plus de travailleurs pauvres. On va nous répondre qu’il y a des tensions de recrutement dans certains secteurs, mais il faut voir quelles sont les conditions de travail et les salaires proposés ! Ça va être la descente aux enfers pour les plus vulnérables.

  • Les attaques pleuvent, préparons la riposte de l’ensemble des travailleurs ! (#éditorial des bulletins d’entreprise #LO du 26 décembre 2022)
    https://www.lutte-ouvriere.org/editoriaux/les-attaques-pleuvent-preparons-la-riposte-de-lensemble-des-travaill

    La #grève des contrôleurs de la SNCF a sans doute gêné de nombreux voyageurs pendant le week-end de Noël et a donné lieu à un déchaînement anti grévistes du gouvernement et des journalistes. On ne les entend pas autant le reste de l’année, quand les retards et les suppressions de train dus aux économies réalisées par la direction de la #SNCF entraînent la galère quotidienne pour des millions d’usagers. C’est que la gêne des usagers, durant ce week-end de fêtes comme le reste de l’année, est le cadet des soucis du gouvernement.

    Face à des #travailleurs en grève, salariés des #raffineries de #Total, #éboueurs, travailleurs des transports ou de #GRDF, le refrain de la « prise d’otage » est un réflexe chez ces dirigeants. Par contre, face à l’envolée du prix du caddie, aux factures d’électricité ou de gaz qui doublent ou triplent, il n’est pas question de prise d’otage, pas plus que quand le patronat fait pression sur les #salaires et les #conditions_de_travail ! Ils choisissent leur vocabulaire selon les intérêts de la #classe_capitaliste qu’ils servent.

    Macron a saisi l’occasion pour dire qu’il faudrait interdire le #droit_de_grève à certaines périodes, au nom du droit à la libre circulation. Comme si ce n’étaient pas les mesures prises par ce gouvernement en faveur du capital qui entravent la liberté de millions de travailleurs de circuler, de se chauffer, de se loger et de vivre dignement !

    Les #contrôleurs ont mille fois raison de se battre. Ils dénoncent non seulement l’aggravation de leurs conditions de travail, mais aussi des salaires insuffisants, malgré des primes qui ne compensent pas des salaires qui démarrent sous le Smic, sautent en cas d’absence et ne comptent pas pour la retraite. Même s’ils l’ont exprimé de manière catégorielle, le problème posé par les contrôleurs est celui de tous les travailleurs aujourd’hui : des salaires qui ne suffisent pas pour vivre.

    L’autre aspect qui reste en travers de la gorge du #gouvernement_Borne comme de la direction de la SNCF, c’est que les travailleurs sont passés par-dessus les directions syndicales. Les contrôleurs ont propagé la grève eux-mêmes, non seulement sur les réseaux, au travers d’un collectif national, mais aussi dans les discussions individuelles et collectives. C’est ce qui a conduit à la démonstration de force du premier week-end de décembre, où 80 % des contrôleurs étaient en grève, puis à la mobilisation du week-end de Noël.

    Le ministre des transports, #Clément_Beaune, s’est insurgé contre ce collectif fait « pour contourner les syndicats ». Les commentateurs ont parlé d’irresponsabilité des grévistes, qu’ils imaginent forcément manipulés, car il est impensable pour eux que des travailleurs du rang, syndiqués ou non, puissent discuter de leurs intérêts et agir sans l’aval des #directions_syndicales. C’est pourtant bien toutes les grèves qui devraient être organisées et contrôlées par les travailleurs eux-mêmes.

    Les syndicats se sont empressés de signer un accord avec la direction, qui promet une prime annuelle de 720 euros et la création de 200 emplois supplémentaires. Dans la foulée, ils ont levé le préavis de grève pour le week-end prochain. Quelle que soit la décision des contrôleurs sur la suite du mouvement, c’est bien leur grève qui a permis d’obtenir ce premier résultat.

    Contre les grévistes, Véran a déclaré : « À Noël, on ne fait pas la grève, on fait la trêve ». Mais les attaques de son gouvernement et du grand patronat ne connaissent pas de trêve et leurs cadeaux pour l’année prochaine sont loin de nous faire rêver.

    Ainsi, le gouvernement a choisi le 23 décembre pour annoncer une nouvelle #mesure_anti_chômeurs : à partir du 1er février, la durée d’indemnisation pourra baisser de 40 % si le taux de chômage officiel ne dépasse pas les 6 %. C’est un moyen de plus de faire pression sur tous les travailleurs pour accepter n’importe quel emploi, à n’importe quelles conditions et pour n’importe quel salaire. S’y ajoutent la #réforme_des_retraites et la volonté du gouvernement d’allonger la durée du travail, ce qui condamnerait nombre de travailleurs, jetés dehors bien avant 65 ans, aux petits boulots et à des pensions de misère. Sans oublier, encore et toujours, la valse des étiquettes et le pouvoir d’achat qui dégringole.

    Des grèves éclatent ici et là sur les salaires. Pour faire reculer le patronat et le gouvernement, qui prennent nos #conditions_de_vie en otage, il faudra une riposte de l’ensemble de la classe ouvrière. C’est en discutant entre travailleurs, en décidant nous-mêmes de nos actions et de notre façon de nous organiser et en contrôlant nos représentants que nous pourrons la bâtir.

    #lutte_de_classe #grève_générale #collaboration_de_classe #Lutte_Ouvrière

  • Réforme de l’assurance-chômage : vers un nouveau durcissement des règles
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2022/12/24/reforme-de-l-assurance-chomage-vers-un-nouveau-durcissement-des-regles_61555

    Le ministère du travail a transmis vendredi aux partenaires sociaux le projet de décret sur la réduction de la durée d’indemnisation des demandeurs d’emploi. Il introduit un scénario prévoyant de diminuer de 40 % (et non plus de 25 %) le nombre de jours pendant lequel une personne est couverte.

    #chômage #droit_au_chômage

  • Réforme des retraites : manœuvres avant l’attaque

    https://journal.lutte-ouvriere.org/2022/12/21/reforme-des-retraites-manoeuvres-avant-lattaque_456850.html

    L’attaque annoncée par l’équipe gouvernementale touchera, à la satisfaction discrète mais réelle du #grand_patronat, tous les travailleurs, en activité, au #chômage ou déjà à la #retraite.

    L’âge de départ repoussé à 64 ou même 65 ans pourrait se cumuler avec un #allongement_de_durée_de_cotisation, le tout provoquant, et c’est le but, une baisse des #pensions. Entre ceux qui n’auront pas une carrière complète, ceux qui auront des périodes de sous-activité et de moindres rentrées, ceux qui, âgés, seront licenciés de leur emploi sans avoir droit au chômage… bien des travailleurs se retrouveront avec une pension insuffisante et, de toute façon se verront amputés de deux années d’une retraite pourtant amplement méritée.

    C’est d’ailleurs un des aspects révoltants de cette attaque, qui en comporte beaucoup. L’espérance de vie, et surtout en bonne santé, n’augmente plus, c’est un mensonge de le prétendre. La différence entre celle d’un ouvrier et celle d’un cadre est d’une dizaine d’années en moyenne. Macron et ses mentors de la finance n’ont pourtant que ce minable argument à avancer, puisque leur prétexte d’équilibre des caisses de retraites ne tient même plus, le Conseil d’orientation des retraites l’a démontré.

    Les grands patrons et leurs familles qui accumulent depuis des décennies les richesses produites par la classe des travailleurs devraient logiquement assurer le paiement des pensions. Mais non, ils exigent au contraire que l’argent public, tout l’argent public, serve à leur assurer une croissance de leurs profits, quitte à réduire des millions de travailleurs à la pauvreté.

    #réforme_des_retraites #saccage_social

  • ENCORE DES RÉFORMES INDÉCENTES : IL FAUT REPRENDRE LA #France À MACRON ! – François Ruffin
    https://www.les-crises.fr/encore-des-reformes-indecentes-il-faut-reprendre-la-france-a-macron-franc

    François Ruffin est député (Picardie debout !) de la Somme depuis 2017, il a également été fondateur et rédacteur en chef du journal Fakir, ainsi que réalisateur de documentaires comme « Merci Patron ! », « J’veux du soleil » ou encore « Debout les femmes ! ». Il vient tout juste de sortir « Le temps d’apprendre à vivre : La bataille […]

    #Vidéo #Emmanuel_Macron #Réformes #Vidéo,_Emmanuel_Macron,_France,_Réformes

  • Non à la grande régression ! #éditoLO du 12 décembre 2022
    https://www.lutte-ouvriere.org/editoriaux/non-la-grande-regression-451487.html

    La #guerre_en_Ukraine menace, à tout moment, de dégénérer en conflit plus large. L’envolée des prix, ahurissante pour l’énergie, force certaines entreprises à s’arrêter (#inflation). Le pays risque d’être plongé dans le noir et, pour l’éviter, le gouvernement prépare des coupures d’électricité. Et quelle est la préoccupation de Macron ? Reculer l’âge de départ à la retraite ! (#réforme_des_retraites)

    Dans la pire des situations, même dépassés par les évènements, ceux qui nous gouvernent utiliseront leur dernier souffle pour s’attaquer aux travailleurs . C’est dans leurs gènes politiques. Pour eux, gouverner, c’est servir les intérêts de la #bourgeoisie et donc imposer des sacrifices aux travailleurs. C’est d’autant plus vrai dans les périodes de crise où la guerre entre les capitalistes pour assurer leurs profits s’intensifie. (#lutte_de_classe)

    Alors oui, malgré les menaces qui pèsent sur la société et sur les classes populaires en particulier, #Macron en rajoute. Après avoir réduit les indemnités #chômage, il veut sabrer dans les droits à la retraite.

    Macron s’est encore donné quelques semaines pour préciser son projet de loi. Mais celui-ci sera présenté courant janvier. Il y aura ensuite quelques semaines de cinéma où l’opposition s’agitera à l’#Assemblée_nationale. Et si nécessaire, le coup de sifflet final sera donné par le #49.3. Tout cela pour une entrée en vigueur de la réforme à l’été 2023.

    Seule l’intervention des travailleurs peut empêcher cette attaque au pas de charge. Pour l’instant, l’opposition massive à ce recul n’est mesurée qu’au travers des sondages. Eh bien, il va falloir l’exprimer dans les entreprises et dans la rue au travers de #grèves et de #manifestations !

    Pour bien des travailleurs, la priorité est de réussir à se chauffer et se nourrir correctement malgré l’envolée des prix. Cela alimente, dans toutes les entreprises, un mécontentement sur les salaires. Il faut le faire entendre et le transformer en un coup de colère général contre la #politique_antiouvrière du #gouvernement_Borne et du #grand_patronat.

    La défense de notre #pouvoir_d’achat et de nos #retraites constitue un seul et même front de combat . C’est parce que les capitalistes n’augmentent pas les #salaires de base, et font, ici et là, diversion avec des primes, que les caisses de retraite ne se remplissent pas.

    Si les femmes étaient payées autant que les hommes, cela ferait rentrer des milliards dans les caisses de retraite. Et si les plus de 50 ans étaient salariés, plutôt qu’écartés par les entreprises, il n’y aurait pas de déficit.

    Rien n’oblige le gouvernement à reculer l’âge de la retraite à 65 ans. Le déficit annoncé des #caisses_de_retraite, 12 milliards en moyenne par an dans les prochaines années, serait facile à combler.

    12 milliards, ce sont les profits que #TotalEnergies a réalisés en six mois . Cela correspond à un petit dixième des profits réalisés par les entreprises du CAC 40 en 2022. Et c’est 6,5 % de la fortune de Bernard Arnault, estimée, cette semaine, à 185 milliards de dollars. Alors, la bourgeoisie a largement de quoi payer les retraites !

    Et ce serait la moindre des choses ! La classe capitaliste s’enrichit par l’#exploitation des travailleurs pendant toute leur vie : cela devrait être à elle de payer intégralement leurs retraites , et non à d’autres salariés, par leurs cotisations, comme c’est le cas aujourd’hui au travers du système par répartition.

    Nous pouvons sauver nos retraites, à condition de nous battre contre le gouvernement, dévoué corps et âme à la bourgeoisie, et contre l’ordre social capitaliste.

    Un pays comme la France n’a jamais eu autant de possibilités pour soigner, nourrir, éduquer, transporter la population, et nous voyons nos #conditions_de_vie reculer dans tous ces domaines.

    Oh, pour les plus riches, la vie est douce et prospère. Ils n’ont jamais de problème d’emploi, de salaire ou de retraite : sans rien faire de leurs dix doigts, ils touchent le pactole en jonglant avec leurs capitaux. Cela leur donne le pouvoir d’occuper tous les postes de commandement dans les entreprises comme dans les institutions.

    Où nous mène la domination de cette #grande_bourgeoisie ? À la régression générale pour l’écrasante majorité des travailleurs. Le plus grave est qu’en imposant son système de #concurrence et sa guerre économique permanente, elle nous conduit aussi à la guerre tout court.

    Alors, les travailleurs doivent affirmer leurs revendications et se battre avec la conviction d’avoir tout à gagner à contester cet ordre social.

    Nous ne sommes pas condamnés à la domination de la bourgeoisie et de ses politiciens. Toute la production de richesses dépend de nous, il dépend aussi de nous de changer la société pour mettre un coup d’arrêt à son évolution catastrophique et guerrière .

  • Retraites : les mensonges de M. Macron- L’En Dehors
    http://endehors.net/news/retraites-les-mensonges-de-m-macron

    Retraites : les mensonges de M. Macron ➡ https://t.co/4F5Mwr9Hvi « Ils mentent comme des arracheurs de dents à chaque fois qu ils évoquent leur projet de #réforme des #retraites, qui consiste principalement à contraindre les salariés à trimer jusqu à 65 ans. » @vivelefeu #Macron (...) @Mediarezo Actualité / #Mediarezo

  • La lâcheté de ces gens. Passer la mère des réformes libérales à quelques jours de Noël, dans le dos du peuple
    https://www.francetvinfo.fr/economie/retraite/reforme-des-retraites/reforme-des-retraites-elisabeth-borne-confirme-que-le-texte-sera-presen

    « Nous tiendrons le calendrier. » Dans un entretien au Parisien (article pour les abonnés), jeudi 1er décembre, Elisabeth Borne confirme que les contours de la réforme des retraites seront présentés le 15 décembre, « à l’issue des concertations avec les organisations patronales et syndicales ». « Le texte devra ensuite être présenté en Conseil des ministres au début de l’année prochaine, pour un examen au Parlement au printemps et une entrée en vigueur avant la fin de l’été », ajoute la Première ministre.

    Le gouvernement « sera à l’écoute des propositions des uns et des autres », assure Elisabeth Borne. La proposition initiale d’Emmanuel Macron était de reporter progressivement l’âge de départ à 65 ans, mais il s’est dit depuis « ouvert » à un report à 64 ans avec un allongement de la durée de cotisation. Pour faire adopter le texte, Elisabeth Borne compte sur Les Républicains, avec qui elle espère « pouvoir trouver un chemin ».

    Application à partir de la génération née en 1961

    Elle assure que la réforme sera « progressive » et que les premières personnes concernées seront celles nées "au deuxième semestre 1961, qui « travailleront quelques mois de plus avant de pouvoir atteindre l’âge légal ». Elle précise que le principe des « carrières longues » permettant de partir deux ou quatre ans avant l’âge légal sera « assoupli pour ceux qui ont vraiment commencé à travailler très tôt ». « Pour faire une réforme juste, notamment pour les femmes, nous avons décidé de ne pas augmenter l’âge d’annulation de la décote, qui restera à 67 ans », ajoute-t-elle.

    Le dernier cycle de concertation avec les partenaires sociaux sur la réforme, axé sur le « financement » du système, a démarré jeudi soir au ministère du Travail. Sur les éventuelles manifestations des opposants à cette réforme, Elisabeth Borne admet qu’"il y a un droit de manifester" mais réaffirme que « cette réforme est nécessaire pour sauver notre système de retraites ».

    #ReformeDesRetraites

  • Ganzheitlich betreut
    https://www.jungewelt.de/artikel/439231.kapitalismus-und-sozialstaat-ganzheitlich-betreut.html

    La réforme du sytème hartz4 n’améliore ni le principe de base ni les conditions de vie des allocataires. Après un an (deux pour les chômeurs à partir de 58 ans) d’allocations chômage tu te mues en bénéficiaire d’aide sociale obligé de se soumettre au dressage à coup de rendez-vous pour des entretiens et « Maßnahme » inutiles sinon on te coupe jusqu’à trent pour cent de tes revenus se situant déjà 400 Euros en dessous du seuil de pauvreté défini par le terme « bescheidene Lebensführumg ».

    Si je comprend bien les allocataires « clents » seront désormais appellés allocataires « bourgeois ». On remplace un mensonge absurde contre son superlatif. L’augmentation qui accompagne la campagne de propagande « Bürgergeld » s’élève à 53 Euros alors qu’il aurait fallu une augmentation de 250 pour en finir avec la vie indigne qu’on impose aux exclus du cycle de production capitalistet libéraux

    Au début on nous annonçait la suppression des mesures coercitives, une véritable augmentation des allocations, deux ans pendant lesquelles l’administration ne toucherait pas aux modestes épargnes tout en acceptant le loyer que tu paies. Là les chrétiens-démocrates ont réussi à bloquer toute amélioration digne de ce nom.

    21.11.2022 von Suitbert Cechura - Umbau. Der Sozialstaat reformiert seinen Zugriff auf die Arbeitskraftverkäufer in diesem Land

    »Aus der Grundsicherung«, heißt es von seiten der Bundesregierung, »soll ein modernes Bürgergeld werden. Die staatliche Hilfe soll bürgernäher, unbürokratischer und zielgerichteter sein.« Der Bürger soll sich freuen: In Zeiten, in denen das Anwachsen sozialer Not allenthalben beschworen wird, handelt die Regierung. So feiert Bundesarbeitsminister Hubertus Heil (SPD) das Gesetz: »Das neue Bürgergeld bedeutet mehr Sicherheit, mehr Respekt und mehr Freiheit für ein selbstbestimmtes Leben. Es geht um Würde und Wertschätzung in dieser Gesellschaft.«

    Die CDU erkennt in dem am 10. November mit der Stimmenmehrheit der Ampelkoalition im Bundestag beschlossenen und vier Tage später von ihren Vertretern im Bundesrat gestoppten Gesetzentwurf (»Entwurf eines Zwölften Gesetzes zur Änderung des Zweiten Buches Sozialgesetzbuch und anderer Gesetze – Einführung eines Bürgergeldes«) indes ein Zuviel an Freiheit. So äußerte der CDU-Vizevorsitzende Carsten Linnemann gegenüber Focus, dass das »Bürgergeld« den »Anreiz zum Arbeiten mindert«. Ohne ein Sanktionsregime, das den Beziehern wehtut, gibt die christliche Partei einer Modernisierung des Grundsicherungsbetriebs keine Chance. Über ein paar Nachbesserungen, das heißt Verschlimmerungen, wird sie aber mit sich reden lassen. Tatsächlich ist eine rasche Einigung im mittlerweile von der Koalition angerufenen Vermittlungsausschuss absehbar. Huberts Heil zeigte sich optimistisch, dass man einen Kompromiss finden werde, der bei der nächsten Sitzung des Bundesrats am 25. November zur Abstimmung gelangen könnte.

    Die »Alternative für Deutschland« (AfD) wird ihre Opposition gegen das »Bürgergeld« auch dann nicht aufgegeben haben. Wie die CDU mögen auch ihre Vertreter keine Schmarotzer an der Volksgemeinschaft. Und so beschwört die AfD die Gefahr, dass die »hart arbeitenden Bürger (…) von ihren Steuern künftig bis zu zwei Jahren lang den Müßiggang einzelner finanzieren (sollen), die weder kooperieren noch ihre Vermögensverhältnisse offenlegen müssen«, wie Norbert Kleinwächter, stellvertretender Vorsitzender der AfD-Fraktion im Bundestag, bekanntgab.

    Auch die Partei Die Linke hält das Gesetz für unzureichend – allerdings aus ganz anderen Gründen. Das »Bürgergeld« komme einer Umetikettierung von Hartz IV gleich. Diesen Versuch der SPD, das Image als Partei der »sozialen Kälte« abzustreifen und einen »Schlussstrich« unter die »Agenda 2010« zu setzen, lässt sie nicht durchgehen. Auch ein »Bürgergeld« bleibe per Gesetz verordnete Armut, und angesichts der Tatsache, dass auch zukünftig Sanktionen vorgesehen seien, könne keineswegs von einer Überwindung von Hartz IV die Rede sein.

    Offenbar ein sehr komplexes Gesetzesvorhaben! In ihm soll es sowohl um die Würde und den Respekt gehen – wie der Name schon sagt, ist der Bürger angesprochen – als auch darum, den Betreffenden so nahezutreten, dass der Zwang zur Arbeit(saufnahme) ganz zielgerichtet als Anreiz wirkt. Die ausführlichen Begründungen des Gesetzentwurfs geben aber Auskunft darüber, wie sich die Regierung zur Armut im Lande ins Verhältnis setzt.
    Arbeitskraftverkäufer

    Mit dem Gesetzentwurf wird das Zweite Buch SGB (SGB II) verändert. Das Sozialgesetzbuch (SGB) umfasst inzwischen 13 Bücher und dokumentiert allein schon mit seinem Umfang, dass das Leben in Deutschland umfangreicher staatlicher Interventionen bedarf, damit die Bürger über die Runden kommen können. Das Leben im Kapitalismus scheint also keine einfache Angelegenheit zu sein, wenn es für Arbeitslosigkeit, Krankheit, Alter, Unfall, Behinderung oder Pflege und allerlei sonstige Notlagen Unterstützungsleistungen braucht, damit das schiere Überleben gelingt. Sozialpolitik in der Bundesrepublik Deutschland ist eben in erster Linie ein Armutszeugnis über die materielle Lebenslage der Lohnabhängigen.¹

    Begründet wird der Handlungsbedarf zur Reform des SGB II mit der Problemstellung des Gesetzes: »Im August 2022 erhalten rund 5,4 Millionen Menschen in Deutschland Leistungen der Grundsicherung für Arbeitssuchende. In den 405 Jobcentern werden erwerbsfähige und nicht erwerbsfähige Leistungsberechtigte in ganz unterschiedlichen Lebenslagen beraten und gefördert. Dazu gehören Langleistungsbeziehende, Alleinerziehende, Menschen ohne Schul- oder Berufsabschluss, Menschen mit gesundheitlichen Einschränkungen, Geflüchtete, aber auch Beschäftigte und Menschen, die vorübergehend hilfebedürftig sind. Die Jobcenter unterstützen zielgerichtet die rund 3,8 Millionen erwerbsfähigen Leistungsberechtigten bei der Arbeits- und Ausbildungsmarktintegration«, heißt es im Gesetzentwurf.

    Die Leistung für Millionen Menschen, die in der Begründung des Gesetzes angesprochen wird, betrifft Arbeitssuchende. Damit ist klargestellt, warum diese Menschen hilfsbedürftig sind: Sie sind darauf angewiesen, dass sie jemanden finden, der sie als Arbeitskraft benutzen will, weil sich deren Anwendung für ihn lohnt. Es handelt sich also um Menschen, die über nichts verfügen als über sich selbst, was oft als Freiheit der Person gefeiert wird, im Klartext aber heißt: Sie sind darauf angewiesen, sich als Arbeitskraft zu verkaufen, damit sie an das Geld fürs Lebensnotwendige gelangen.
    Menschen tauglich machen

    Auch wenn gern über Fachkräftemangel geklagt wird, bleibt es dabei, dass viele Menschen als unbrauchbar aussortiert sind. Bei »Langleistungsbeziehenden« spricht allein schon die Tatsache gegen sie, dass sich lange Zeit kein sogenannter Arbeitgeber gefunden hat, der sie beschäftigen will. Alleinerziehende stehen wegen der Kindererziehung nur begrenzt für ihre Benutzung als Arbeitskraft zur Verfügung, und das auch nicht immer auf Abruf, also fallen sie ebenfalls aus dem Arbeitsmarkt heraus. Menschen ohne Schul- oder Berufsabschluss haben sich nicht in ausreichendem Umfang für die Benutzung als Arbeitskraft hergerichtet, ihnen fehlen nicht nur die grundlegenden Kenntnisse, die es an modernen Arbeitsplätzen braucht, sondern oft auch die entsprechende Moral, sich der Arbeitsdisziplin zu unterwerfen. Also ist ihre Unbrauchbarkeit als Arbeitskraft Fakt. Als Lohnarbeiter braucht man zudem eine stabile Physis wie Psyche, um den Anforderungen der sogenannten Arbeitgeber gerecht zu werden. Wer darüber nicht verfügt, ist schnell aussortiert.

    Mit seiner Außen- und Wirtschaftspolitik hat Deutschland im Verbund mit EU und »freiem Westen« einiges für die Ruinierung anderer Staaten getan, auch mit seinen Waffenlieferungen für Kriege gesorgt, so dass der Strom der Flüchtlinge nicht versiegt. Diesen Menschen fehlen nicht nur die entsprechenden Sprachkenntnisse, sie brauchen Orientierung bei rechtlichen Regelungen und kulturellen Gewohnheiten, um sich in dieser Gesellschaft zurechtzufinden und die Arbeitsdisziplin zu entwickeln, die den meisten deutschen Bürgerinnen und Bürgern durchs Ausbildungswesen zur zweiten Natur geworden ist. Hinzu kommen die vielen Beschäftigten, die im Niedriglohnsektor arbeiten, von ihrem Lohn nicht leben können und deshalb als »Aufstocker« firmieren.

    Die Leistungen, die der Sozialstaat erbringt, zielen nicht darauf, diesen Menschen das Leben angenehm, sondern sie wieder tauglich zu machen, nämlich für besagte Benutzung. Wer von seiner Arbeitskraft leben muss, steht also in einer doppelten Abhängigkeit: Er muss jemanden finden, der ihn benutzen will, und diese unsichere Angelegenheit kann er nicht mit eigenen Mitteln durchstehen, so dass er abhängig von staatlich organisierten Leistungen ist.
    Respekt hat einen Preis

    Der Sozialstaat, der sich um die Existenz dieser Bürger sorgt, weiß, dass bei ihnen einiges im argen liegt: »Zugleich haben die außergewöhnlichen Herausforderungen, mit denen sich Staat und Gesellschaft infolge des Kriegs in der Ukraine konfrontiert sehen, es vielen Menschen in den sozialen Mindestsicherungssystemen erschwert, ihren Lebensunterhalt zu bestreiten. Gerade die dynamischen Preisentwicklungen bei Energie und Lebensmitteln sorgen hier für erhebliche Probleme. Aufgabe des Sozialstaats ist, die Menschen in dieser Lage zu unterstützen und dafür Sorge zu tragen, dass die Leistungen der Mindestsicherungssysteme auch in dieser Situation auskömmlich sind (…). Eine angemessene Erhöhung der Regelbedarfe ist notwendig, denn die bisherige Fortschreibung der Regelbedarfe bildet die Inflationsentwicklung erst im Nachgang ab«, so der Gesetzentwurf der Bundesregierung.

    Dass erst »Putins Krieg« den Menschen, die auf Grundsicherung angewiesen sind, die sozialen Notlagen beschert haben soll, gehört zur hiesigen Legendenbildung und Kriegspropaganda. Schließlich bezeugt die Zahl der Tafeln im Lande – die mit 940 die Zahl der Jobcenter mehr als um das Doppelte übersteigt – oder der Kleiderkammern und Winterhilfsaktionen, dass schon vor dem Krieg die Leistungen der sogenannten Mindestsicherungssysteme kein Auskommen gesichert haben, dass der Staat vielmehr seit Jahrzehnten einen Teil seiner Bürger von privater Wohlfahrt abhängig gemacht hat.

    Rosa-Luxemburg-Konferenz 2023

    Auch haben sich die Preise nicht einfach »dynamisch« entwickelt. Sie sind vielmehr das – marktwirtschaftlich logische – Resultat des Wirtschaftskrieges, den Deutschland gegen Russland führt. Und wenn die bisherige Berechnung der Regelbedarfe kritisiert wird, so sollte man sich erinnern, dass sie genau aufs Konto der Parteien geht, die jetzt regieren; sowohl SPD als auch Grüne und FDP waren ja in unterschiedlicher Kombination in den letzten Jahrzehnten an der Macht. Mit ihren Regelsätzen haben sie also während der Preissteigerungen der vergangenen Jahre systematisch die Verelendung der Aussortierten betrieben.

    Jetzt wird eine Korrektur angemeldet. Die soll dazu führen, dass erwachsene Leistungsbezieher ab dem 1. Januar 2023 ganze 53 Euro mehr im Monat erhalten. Die kümmerliche Erhöhung macht deutlich, dass die Ampelkoalition auch weiter darauf achten will, dass der Zwang zur Arbeit für die Sozialleistungsbezieher erhalten bleibt. Dabei gesteht die Regierung zudem ein, dass sie nicht einfach an eine Verbesserung gedacht hat, sondern gerichtlichen Vorgaben folgt: »Damit soll auch der im Beschluss des Bundesverfassungsgerichts vom 23. Juli 2014 enthaltenen Vorgabe einer zeitnahen Reaktion auf eine offensichtliche und erhebliche Diskrepanz zwischen der tatsächlichen Preisentwicklung und der bei der Fortschreibung der Regelbedarfsstufen berücksichtigten Entwicklung der Preise für regelbedarfsrelevante Güter und Dienstleistungen entsprochen werden.«

    Ein Skandal und eine Gemeinheit gegenüber den Betroffenen ist es offenbar nicht, wenn Regierungen acht Jahre lang ein Verfassungsgerichtsurteil ignorieren. Dass sie es jetzt zur Kenntnis nehmen bzw. als Begründung für ihr Handeln heranziehen, soll offenbar für sie sprechen. Mit der Anpassung der Regelsätze wollen sie aber nicht nur die Not der Leistungsbezieher abmildern, sondern verfolgen gleich höhere Ziele: »Es geht darum, mehr Respekt, mehr Chancen auf neue Perspektiven und mehr soziale Sicherheit in einer modernen Arbeitswelt zu verankern und unnötige bürokratische Belastungen abzubauen.«

    Wie alles in dieser Gesellschaft hat offenbar auch der Respekt seinen Preis und ist in dem Fall billig zu haben. Etwas diffiziler sind die Ansagen zur Verankerung von mehr Chancen und neuen Perspektiven in einer modernen Arbeitswelt. Werfen wir dazu einen Blick auf die (un-)nötigen bürokratischen Belastungen.
    Korrekturen am Schikanesystem

    »Ziel der Einführung des Bürgergeldes ist es (…), gesetzliche Rahmenbedingungen zu schaffen, dass es Menschen im Leistungsbezug möglich wird, sich stärker auf Qualifizierung, Weiterbildung und Arbeitssuche zu konzentrieren.«

    Zunächst wird wieder klargestellt, wozu die Menschen in dieser Gesellschaft da sind: zum Arbeiten. Ihnen dazu zu verhelfen, darin besteht die Leistung des Staates. Dass es dieser Hilfe bedarf, liegt – aus sozialstaatlicher Perspektive – nicht an der Wirtschaft, die den jeweils Betroffenen nicht benutzen will, sondern an den Menschen selbst und ihrer mangelnden Benutzbarkeit. Hat der Staat in der Vergangenheit den Mangel meist an ihrem unzureichenden Arbeitswillen festgemacht und sie darauf verpflichtet, möglichst schnell jede Arbeit anzunehmen – Vorrang der Vermittlung für die Jobcenter –, entdeckt er nun einen Mangel bei der Qualifikation. Denn der Arbeitsmarkt hat sich verändert: »Auch hat sich die Situation auf dem Arbeitsmarkt seit der Einführung der Grundsicherung für Arbeitssuchende im Jahr 2005 grundlegend geändert. Arbeitskräfte, insbesondere qualifizierte Arbeitskräfte, werden vielerorts gesucht. Der Arbeitsmarkt ist insgesamt in einer guten Verfassung. Die Zahlen zeigen aber auch, dass Langzeitarbeitslose von dieser positiven Entwicklung oft nicht profitieren können.«

    Also braucht es zusätzliche Mittel, um die Menschen wieder tauglich für den Arbeitsmarkt und damit unabhängiger von staatlicher Hilfe zu machen. Dass sie als Lohn- und Gehaltsempfänger auch weiter in Abhängigkeit bleiben, davon zeugen natürlich die anderen Sozialgesetzbücher. Damit aber das staatlich anvisierte Ziel der »Modernisierung« erreicht werden kann, bedarf es der Änderung bisheriger Regelungen. Dazu gehört neben einer etwas aktualisierten Fortschreibung der Regelsätze ein anderer Umgang der Jobcenter mit ihrer »Kundschaft«: »Menschen im Leistungsbezug sollen sich stärker auf Qualifizierung, Weiterbildung und Arbeitssuche konzentrieren können, die Potentiale der Menschen und die Unterstützung für eine dauerhafte Arbeitsmarktintegration sollen stärker im Fokus stehen.«

    Das bisherige Schikanesystem, das die Menschen – obgleich »vom Markt« als untauglich und damit nicht gefragt befunden – ständig dazu anhielt, ihre Arbeitsbereitschaft unter Beweis zu stellen, gilt nun als ineffektiv; es habe Menschen nur gelegentlich zu Kurzzeitjobs verholfen und damit zu Dauerkunden der Jobcenter gemacht. Deshalb sollen nun andere Regeln im Umgang mit den »Klienten« her. Dazu gehören Vertrauens- und Karenzzeiten: »Um den Leistungsberechtigten zu ermöglichen, sich bei gleichzeitiger Existenzsicherung auf die Arbeitssuche zu konzentrieren, sollen in den ersten zwei Jahren des Bürgergeldbezugs Karenzzeiten für die zu übernehmenden Kosten der Unterkunft und Heizung und für die Berücksichtigung von Vermögen eingeführt werden. In diesem Zeitraum wird bei der Bedürftigkeitsprüfung Vermögen nicht berücksichtigt, sofern es nicht erheblich ist.«

    Wer sich um seine Weiterbildung für einen neuen Job kümmern muss, soll sich ganz darauf konzentrieren können. Vom Streit mit der Sozialbürokratie darüber, wie sehr er sein Vermögen aufzubrauchen hat und wovon er leben soll, wird er für einige Zeit befreit. Wobei der Umfang der Kostenübernahme für Unterkunft und Heizung sowie die Höhe der Vermögensfreistellung zu den Posten gehören, über die der Vermittlungsausschuss beraten wird.

    Die Höhe des Schonvermögens – Beträge von 60.000 Euro und mehr sind in der Diskussion – monieren vor allem die Kritiker des Gesetzes. Stellt sich nur die Frage, wie kommen Menschen, die auf Hartz IV angewiesen sind, zu solchen Beträgen? Lohnabhängige müssen lange sparen, um soviel zusammenzubekommen. Es gibt natürlich nach langer Berufstätigkeit Abfindungen für Entlassene, wenn sie in den Genuss eines Sozialplans kommen. Solche Gelder sofort für die Existenzsicherung einzusetzen, verbietet sich aber aus Sicht der Politik. Sie hat ja seit der Rentenreform und den umfangreichen Rentensenkungen unter »Rot-Grün« den Bürgern immer wieder vor Augen geführt, dass die Altersrenten nicht zum Leben reichen, man daher private Vorsorge zu betreiben hat. Nicht zuletzt wurde dazu die Riester-Rente eingeführt. Diese Vorsorgegelder im Notfall der Arbeitslosigkeit sofort für den Lebensunterhalt einzusetzen würde nur die Unmöglichkeit der eigenen Altersvorsorge offenkundig machen.

    Doch nicht nur an die Alten haben die Sozialpolitiker der Koalition gedacht: »Anlässlich der Einführung des Bürgergeldes werden die Grundabsetzbeträge für Schülerinnen und Schüler, Studierende und Auszubildende erhöht, um die Erfahrung zu verstärken, dass sich die Arbeitsaufnahme auszahlt.« Eine wahrlich großzügige Leistung, dass diejenigen, die arbeiten und Geld verdienen, davon einen größeren Teil behalten dürfen. Zur reformerischen Tat wird es nur dadurch, dass bislang diese Gelder auf das Einkommen der Bedarfsgemeinschaft angerechnet wurden. Haben Jugendliche damit die schlechte Erfahrung gemacht, dass sich die Aufnahme von Ferienjobs oder Ausbildungsverhältnissen für sie nicht lohnt? Der Sozialstaat hegt immer den Verdacht, dass sich Menschen in der staatlich zugelassenen Armut einrichten, also braucht der Nachwuchs hier »Verstärker«, die ihn im richtigen Sinne konditionieren.
    Zurück auf den Arbeitsmarkt

    Auch der Eingliederungsprozess selbst kommt ins Visier der Reformer: »Die Eingliederungsvereinbarung im SGB II wird durch einen von den Leistungsberechtigten und Integrationsfachkräften gemeinsam erarbeiteten Kooperationsplan abgelöst. Dieser dokumentiert in klarer und verständlicher Sprache die gemeinsam entwickelte Eingliederungsstrategie. Er dient als ›roter Faden‹ im Eingliederungsprozess und stellt ein Kernelement des Bürgergeld-Gesetzes dar. Er enthält keine Rechtsfolgebelehrung. Im Hinblick auf vereinbarte Mitwirkungshandlungen (Eigenbemühungen, Maßnahmeteilnahmen und Bewerbungen auf Vermittlungsvorschläge) wird im Kooperationsplan die Selbstverantwortung der Leistungsberechtigten und ihre Vertrauensbeziehung zur Integrationsfachkraft mit dem Ziel einer vertrauensvollen Zusammenarbeit gestärkt. Mit Erstellung des Kooperationsplans beginnt eine sechsmonatige Vertrauenszeit.«

    Die Ersetzung der Eingliederungsvereinbarung durch einen Kooperationsplan erscheint zunächst als reine Umbenennung, ist es aber nicht, was der Verweis auf die Rechtsfolgebelehrung deutlich macht. In der Eingliederungsvereinbarung wurde bisher festgelegt, was der Hartz-IV-Bezieher zu leisten hatte. Es handelte sich um einen rechtlich bindenden Vertrag, wobei der Schein gleicher Vertragspartner sehr durchsichtig war: War die eine Seite doch auf Geld angewiesen, während die andere Seite diktieren konnte, was dafür an Leistungen zu erbringen war.

    Weil es sich um eine Rechtsregelung handelte, war dieser Vertrag auch entsprechend formuliert und nicht unbedingt verständlich für den Leistungsbezieher, was in der Vorgabe für den neuen Kooperationsplan angesprochen wird. Verstöße gegen diesen Vertrag wurden sanktioniert, landeten sehr häufig vor Gericht, und nicht selten bekamen die klagenden Leistungsbezieher recht. Von daher wird nun diese Form der Vereinbarung als ineffektiv aufgegeben und durch einen Plan ersetzt, der während der Vertrauenszeit fast ganz auf Sanktionen verzichtet. Bei wiederholtem Versäumnis von Terminen kann aber auch während der Vertrauenszeit das staatlich fixierte Existenzminimum um zehn Prozent gekürzt werden.

    »Außerhalb dieser sechs Monate besteht die Kooperationszeit. Die Zusammenarbeit zwischen Integrationsfachkräften in den Jobcentern und erwerbsfähigen Leistungsberechtigten erfolgt in dieser Zeit grundsätzlich ohne Rechtsfolgenbelehrungen. Wenn in der Kooperationszeit jedoch Absprachen zu Mitwirkungshandlungen (Eigenbemühungen, Maßnahmeteilnahmen und Bewerbungen auf Vermittlungsvorschläge) von Leistungsberechtigten nicht eingehalten werden, sollen diese Pflichten durch Aufforderungen mit Rechtsfolgenbelehrungen rechtlich verbindlich festgelegt werden.«

    Womit klargestellt wird, wie sich die Kooperation zwischen Jobcenter-Mitarbeitern und Arbeitslosen auf »Augenhöhe« vollzieht. Eben nach dem Motto: »Bist du nicht willig, so brauch’ ich Gewalt.« Das Bundesverfassungsgericht hatte jedoch die Sanktionsmöglichkeiten eingeschränkt, indem es darauf hinwies, dass es sich bei den Hartz-IV-Leistungen um die Sicherung des Existenzminimums und damit um die Gewährleistung eines menschenwürdigen Daseins handele. Dessen Senkung widerspreche somit den eigenen Maßstäben. Dieses Bedenken greift der Gesetzgeber jetzt auf: »Leistungsminderungen wegen wiederholter Pflichtverletzungen und Meldeversäumnisse betragen höchstens 30 Prozent des maßgebenden monatlichen Regelbedarfs. Kosten der Unterkunft und Heizung werden nicht gemindert. Die Leistungsminderung beträgt bei einer Pflichtverletzung 20 Prozent des maßgebenden Regelbedarfs. Bei jeder weiteren Pflichtverletzung mindert sich das Bürgergeld um 30 Prozent des maßgebenden Regelbedarfs (…). Die bisherigen verschärften Sonderregelungen für die unter 25jährigen Hilfeempfänger entfallen.«
    Anreiz und Strafe

    Auf diese Weise kann auch der Betrag für die Menschenwürde gesenkt werden. Doch nicht nur mit Strafen sollen die Hilfeempfänger zu tauglichen Arbeitskräften gemacht werden, es gibt auch Anreize: »Um weitere Anreize zu schaffen, Geringqualifizierte auf dem Weg zu einer abgeschlossenen Berufsausbildung zu unterstützen und ihnen damit den Zugang zum Fachkräftearbeitsmarkt und zu den am Arbeitsmarkt besonders nachgefragten Berufen zu öffnen, erhalten Teilnehmende an einer berufsabschlussbezogenen Weiterbildung im SGB II und SGB III künftig ein monatliches Weiterbildungsgeld in Höhe von 150 Euro, wenn sie arbeitslos sind oder als Beschäftigte aufstockende SGB-II-Leistungen beziehen.«

    Wer sich diesen Lockungen dennoch verschließt und sich nicht als Kunde ins Jobcenter begibt, ist freilich nicht vor sozialstaatlicher Fürsorge sicher: »Zur Verbreiterung ihres Förderspektrums kann die Agentur für Arbeit oder ein durch diese beauftragter Dritter künftig eine ganzheitliche Betreuung (Coaching) durchführen. Diese verfolgt das Ziel eines grundlegenden Aufbaus der Beschäftigungsfähigkeit von erwerbsfähigen Leistungsberechtigten, die aufgrund von vielfältigen individuellen Problemen besondere Schwierigkeiten haben, Arbeit aufzunehmen. Das Coaching kann auch aufsuchend oder beschäftigungsbegleitend erfolgen.«

    Sich den Anforderungen des Arbeitsalltags zu unterwerfen erfordert eben eine gewisse Selbstorganisation und Disziplin. Wem das fehlt, dem soll auf die Sprünge geholfen werden. Jugendliche, die in der Arbeitssuche keine Perspektive für sich sehen und möglicherweise auf Abwege geraten, werden als Sicherheitsproblem ins Auge gefasst, dem es vorzubeugen gilt. Also muss man sie aufsuchen, um die »Beschäftigungsfähigkeit« an ihnen vor Ort herzustellen.

    Wie das »Bürgergeld«-Gesetz genau gestaltet sein wird, wird sich erst nach der Arbeit des Vermittlungsausschusses zeigen. Änderungen zum Besseren wird es aber nicht geben, denn schon der jetzt gescheiterte Entwurf basiert auf einem im Grunde von allen Parteien getragenen Grundkonsens, den die AfD so formuliert: Deutschland brauche eine »aktivierende Grundsicherung, die sicherstellt, dass wirklich Bedürftige die Hilfe erhalten, die sie benötigen«.

    Und genau so ist ja auch der Grundsatz der Hilfen im Paragraph 1 SGB I gemeint: Es braucht eine Grundsicherung, damit die Menschen wieder tauglich gemacht und in Arbeit gebracht werden. Sie selber sind dafür verantwortlich, obwohl sie die Sache nicht in der Hand haben. Zur Ausgestaltung des Drucks, der dazu auf sie ausgeübt wird, bieten sich dann viele Varianten an: ein bisschen mehr Regelsatz hier, mehr Zwang zur Arbeit da, mehr Verstärkung der Anreize, größere Nähe zum Klienten etc. Darüber darf munter gestritten werden, denn das zeichnet unsere demokratische Kultur schließlich aus.

    Anmerkung

    1 Siehe hierzu die Studie »Der soziale Staat. Über nützliche Armut und ihre Verwaltung« von Renate Dillmann und Arian Schiffer-Nasserie (Köln 2018)

    Suitbert Cechura ist Diplompsychologe und Psychotherapeut. Er lehrt an der Evangelischen Fachhochschule Rheinland-Westfalen-Lippe in Bochum Soziale Arbeit im Gesundheitswesen/Sozialmedizin

    #Allemagne #HartzIV #Bürgergeld #allocations_sociales #réforme #droit #WTF

  • Quelle est cette nouvelle réforme de l’assurance-chômage ?
    https://www.frustrationmagazine.fr/quelle-est-cette-nouvelle-reforme-de-lassurance-chomage

    “C’est une réforme de bon sens” nous dit François Lenglet, l’économiste à lunettes, face à Yves Calvi sur RTL. Les deux bonshommes se marrent en parlant de la réduction d’un quart de la durée d’indemnisation des chômeurs lors d’une “période verte”, où le chômage serait faible et la vie plus facile. Cette réforme est tellement […]

  • #Réforme de la #Police : la PJ sort les griffes
    https://www.blast-info.fr/emissions/2022/reforme-de-la-police-la-pj-sort-les-griffes-j7Ffgd42QqGuCWGZDxk7pg

    Gérald Darmanin est-il en train de profaner la mémoire de Georges Clémenceau ? Le ministre de l’Intérieur fait face à une fronde sans précédent suscitée par son projet de réforme de la police. Policiers et magistrats dénoncent une réorganisation…

    #Gérald_Darmanin
    https://static.blast-info.fr/stories/2022/thumb_story_list-reforme-de-la-police-la-pj-sort-les-griffes-j7Ffg

  • #Taïwan, #Ouïghours : les dérives nationalistes de la #Chine de #Xi_Jinping

    Xi Jinping se prépare à un troisième mandat de cinq ans et à une démonstration de force au cours du 20e #congrès_du_Parti_communiste_chinois. Alors que son nationalisme exacerbé se traduit à la fois à l’intérieur des frontières, avec la répression des Ouïghours, et dans son environnement proche, en #Mer_de_Chine_du_sud, avec une pression accrue sur Taïwan, nous analysons les enjeux de ce congrès avec nos invité·es, Laurence Defranoux, journaliste et autrice des Ouïghours, histoire d’un peuple sacrifié, Noé Hirsch, spécialiste de la Chine, Maya Kandel, historienne spécialiste des États-Unis, et Inès Cavalli, chercheuse en études chinoises.

    https://www.youtube.com/watch?v=U4wiIwCaSY8


    #nationalisme #constitution #révision_constitutionnelle #pensée_Xi_Jinping #paternalisme #colonialisme #Xinjiang #colonialisme_Han #déplacements_de_population #exploitation_économique #limitation_des_libertés #enfermement #rééducation_politique #emprisonnement #répression #Nouvelles_Routes_de_la_soie #ressources #ressources_naturelles #Tibet #surveillance #surveillance_de_masse #terreur #camps_de_rééducation #folklore #assimilation #folklorisation #ethnonationalisme #supériorité_de_la_race #Han #culture #camps_de_concentration #réforme_par_le_travail #réforme_par_la_culture #travail_forcé #peuples_autochtones #usines #industrie #industrie_textile #programmes_de_lutte_contre_la_pauvreté #exploitation #paramilitaires #endoctrinement #économie #économie_chinoise #crimes_contre_l'humanité #torture

  • #Retraites, chômage : Macron, destructeur du modèle social français
    https://www.blast-info.fr/emissions/2022/retraites-chomage-macron-destructeur-du-modele-social-francais-qt2vPkG0R2

    Pour mieux imposer sa #Réforme des retraites, #Emmanuel_Macron prétend qu’elle est nécessaire pour mieux « préserver notre modèle social français ». En réalité depuis son accession de pouvoir, il n’a cessé de détricoter ce modèle. La nouvelle chronique de…

    https://static.blast-info.fr/stories/2022/thumb_story_list-retraites-chomage-macron-destructeur-du-modele-so

  • #Retraites : Macron hausse le ton, la rue répond
    https://www.blast-info.fr/emissions/2022/retraites-macron-hausse-le-ton-la-rue-repond-sJTFi3cjQuGxTU9jFDIFcw

    Emmanuel Macron vient d’annoncer que la #Réforme des retraite était reportée à janvier 2023. Et il a précisé sa méthode : la manière forte. Le président serait prêt à dissoudre l’Assemblée nationale en cas d’adoption d’une motion de censure contre le…

    #Emmanuel_Macron
    https://static.blast-info.fr/stories/2022/thumb_story_list-retraites-macron-hausse-le-ton-la-rue-repond-sJTF