• Une ministre #Syriza : « Il faut unifier nos forces en #europe »
    https://www.mediapart.fr/journal/international/230116/une-ministre-syriza-il-faut-unifier-nos-forces-en-europe

    Après avoir accepté le programme de ses créanciers cet été, à Athènes, le gouvernement Tsipras continue d’affirmer qu’il s’oppose au « tout austérité ». Articuler les exigences budgétaires avec des #réformes de gauche : tel est l’exercice périlleux auquel il se livre depuis septembre. Entretien avec la ministre #Sia_Anagnostopoulou.

    #International #Bruxelles #Eurogroupe #FMI #Grèce #plan_B #restructuration_de_la_dette #troïka

  • Métropolisation, périphéries et « réforme » des minima sociaux : les plus pauvres condamnés

    Quand jte dis que supprimer les minimas sociaux d’Etat pour tout passer au rsa c’est une condamnation à mort
    c’est un transfert de charge financière sur les collectivités locales qui n’ont PAS la thune et dont les dotations ont baissé
    c’est un assassinat pur et simple du filet social. et donc des plus faibles économiquement. évident bordel ! APPRENEZ A COMPTER.
    c’est énervant au possible putain ON ASSASSINE LES PAUVRES REVEILLEZ VOUS MERDE. silence = complicité !!
    rien à battre de votre petite tranquillité de bourges.
    CE QUE VOUS FAITES PORTE UN NOM. un nom SALE.
    quand soudain au nom de la scolarisation des enfants roms je lis « jeunes dans la rue au lieu de l’école prostitution délinquance etc » |-[
    merci mais pas nécessairement et je pense que pour les familles roms non plus. les pb évoqués correspondent à un manque d ARGENT
    aucun rapport avec l’#école et le mode éducatif adopté. les roms sont culturellement coutumiers de l’instruction en famille, moi aussi et
    si jamais nos gamins en venaient à chercher du fric par tout moyen ça n’aurait AUCUN rapport avec autre chose que LE FRIC DONT ON MANQUE
    c’est les départements qui paient le rsa, ok ?
    plus un département est sinistré éco plus il a de rsastes, jusque là tu suis ?
    bien.
    on nous dit qu’on va « SIMPLIFIER » (!) les minimas sociaux en SUPPRIMANT ceux payés par l’Etat lol.
    la suite est pas difficile à voir venir.
    si tu veux un exemple herche collectif RSA #ariège. tu vas voir e qui se passe quand un département pauvre doit tout assumer seul.
    c’est très simple : on fait le maximum pour virer les gens de leur droit au rsa. et après ? bah si ils sont pas morts ils déménagent ailleurs
    et ça fait comme la déchéance de nationalité tu vois : on se refourgue les pauvres comme autant de pestiférés
    c’est à qui se déclarera en difficulté de paiement de l’aide sociale le plus vite et au final les pauvres ils CREVENT SANS AIDE. juste ça.
    astuce pour sociologue : tu peux commencer à envisager la notion d’apatride économique", bichon.
    on rappelle que le plafond de loyer qui donne lieu à une BAISSE d’apl est passé crème sans émouvoir ni ébranler personne.
    tandis que les loyers ont augmenté de 200% dans les 15 dernières années
    on la refait ?
    foncier ++ —> loyers DOUBLES —> réforme #APL qui BAISSE
    ALLO CER LA LOGIK
    prends ça et ajoute la « simplification » (!) à 3 minimas sociaux : RSA, AAH et minimum vieillesse
    tu te réveille quand tu veux.
    1 les gens pauvres vont TOUS vers les départements sinistrés où le foncier n’a PAS ENCORE pris 200% pour pouvoir se loger
    2 l’Etat se désengage de la solidarité aux plus démunis et transfère la responsabilité financière aux collectivités locales
    3 les dotations desdites collectivités sont rabotées de 30%
    4 lesdites collectivités se désengagent à leur tour en pressurisant des pauvres qui n’y sont pour RIEN si la zone est sinistrée éco
    on vous voit les bourges des villes gavés de tout, on n’est pas dupes une seconde.
    5 les pauvres crèvent sans fric ni infras ni mm structures de soins là bas loin du périphérique ET TOI TU CONTINUES DE TE GAVER
    signé : les pauvres.
    on crée une sous france sinistrée économique et on lui demande de se gérer les pauvres. what do you expect ?
    la seule chose qui peut arriver dans ces conditions c’est effectivement la montée des régionalismes et tout ce que ça implique
    c’est même plus un souci de nationalisme c’est pire. le truc est transféré au niveau local on revient à des choses terribles.
    ha ça, au niveau du pays ça sera propre, mais au niveau local jte raconte même pas la barbarie. l’enfant du pays d’abord, à échelle village.
    c’est normal quand tu remets la gestion des pauvres à ptite échelle. tu crois quoi ? que l’ariégeois de souche il kiffe le déclassé de paris ?
    je suis en languedoc. tu crois qu’ils voient pas que les pauvres affluent « chez eux » ? tu crois qu’ils sont bienveillants/accueillants ? nope
    ha le #fn monte ? étonnant. tu sais quoi ça pourrait être encore pire.
    laisse passer la simplification des minimas sociaux tu verras dans pas 5 ans jte prédis des régionalismes bien gratinés.
    (et c’est mignon d’avoir redécoupé les #régions mais ça ne suffira pas à calmer le jeu. au sud par exemple on sait très bien faire la diff entre l’est de la montagne noire : sinistré éco ++ sous perf du tourisme, et l’ouest côté toulouse à dynamique éco nettement supérieure)
    (le côté toulousain de la force n’acceptera pas de payer pour les pauvres du côté montpelliérain, c’est bien tenté mais lolnope)
    bref. libre aux rats des villes de prendre les rats des champs pour des cons mais ça s’annonce pire que ce qu’ils croient, là.
    vu de chez moi ça fait pas un pli : leur racisme il est clairement anti pauvres les autres paramètres ils s’en foutent complètement.
    au mieux si t’es blanc t’entendras pas « repars dans ton pays » mais juste « repars dans la région où t’es né ». same but different.
    et ça va pas s’arranger en leur déléguant encore plus le financement de l’aide sociale qu’est déjà réduite au minimum.
    ça fait peur. déjà là c’est insultes/dénonciations calomnieuses/etc, en permanence.
    il manquera que la délégation de l’aide sociale aux communes pour qu’ils nous foutent sur des bûchers. pas merci.
    trop bien l’avenir des pauvres : impossible de se loger en zone éco viable, condamnés au rsa, puis à l’exclusion du #rsa par les locaux outrés
    et si ils n’arrivent pas à nous en exclure ya fort à parier qu’ils nous achèveront à coups de pelle tant la bonté est grande en france
    évidemment en tant que putacaf putapension salope de pondeuse et autres joies je n’ai pas de raison de me sentir menacée en premier.
    d’ailleurs les familles monoparentales comme ils disent poliment pour pas dire putacaf parcekonhédegoche ne sont pas DEJA attaquées partout
    et nos enfants ne sont pas DEJA ostracisés exclus non plus. nous navons pas non plus DEJA une discrimination au logement et au travail
    du coup il n’y a aucune raison de paniquer, ce n’est pas pare qu’on est des femmes seules avec des enfants qu’ils vont nous tuer en premier.
    (d’ailleurs ce n’est déjà pas parce qu’on est des femmes seules avec des enfants qu’on nous insulte et qu’on se lâche sur nous partout)
    (le courage français, tu sais. celui qui attaque toujours prioritairement les cibles faciles, sauf que nous personne ne nous défend)
    (ça rend les choses plus simples pour tout le monde je suppose)
    merci de compter un jour la proportion de mères isolées dans les #minima_sociaux. POUR LE LULZ.
    idem dans le quota de pauvres en exil dans les campagnes peu accueillantes de france.
    histoire de bien voir QUI vous condamnez en majorité là dans les toutes prochaines années. mh ? les #femmes et les #enfants d’abord, toussa.
    (dans son grand courage ce pays comptera APRES. on parie ? c’est un peu trop sale de liquider les + faibles ça assume même pas)
    le mieux c’est que des fois c’est des familles entières papa inclus qui déboulent dans la bouse suite à déclassement social, mais...
    quelques années plus tard au mieux il ne reste que maman et les enfants. un mâle ça peut s’en tirer si ça part seul. --
    du coup sur place comme pauvres il reste que les mères seules à détester. bien visibles en prime, mioches oblige.
    mobilisation féministe ? un jour ? coucou on assume tout les mecs paient que dalle l’Etat se désengage aussi HELP ?
    un jour autre chose que vos réseaux pros entre bourgeoises et un engagement à employer des #mères seules ptète ?
    un jour ramasser vos gonades et cesser de vouloir faire croire qu’aucune femme n’est propriétaire et ne peut nous loger ?
    pardon de mettre le doigt sur l’#entre-soi bourgeois qui caractérise aussi bien le militant que les autres. c’est ballot.

    #guerre_aux_pauvres #métropolisation #périphéries #réforme_territoriale #logement #extrême-droite
    source : https://twitter.com/feeskellepeut/status/687243048598790144 et suivants
    lien avec http://seenthis.net/messages/273464

  • La #droite cherche à sortir du piège de la #réforme_constitutionnelle
    https://www.mediapart.fr/journal/france/140116/la-droite-cherche-sortir-du-piege-de-la-reforme-constitutionnelle

    Contrainte, par souci de cohérence, à voter la réforme constitutionnelle prévoyant l’état d’urgence et la déchéance de nationalité, la droite s’organise en coulisses pour éviter d’offrir une victoire politique à François Hollande.

    #France #déchéance_de_nationalité #état_d'urgence #Les_Républicains #LR #Nicolas_Sarkozy #UMP

  • Déchéance de nationalité : les socialistes n’y voient pas plus clair
    https://www.mediapart.fr/journal/france/120116/decheance-de-nationalite-les-socialistes-ny-voient-pas-plus-clair

    Le groupe #PS à l’assemblée nationale s’est réuni pour la première fois depuis l’annonce de la révision constitutionnelle de François Hollande. Manuel Valls a annoncé qu’il défendrait lui-même le texte, mais une large majorité de députés a exprimé son hostilité à la déchéance de nationalité pour les binationaux. Sans faire bouger la ligne de l’exécutif.

    #France #déchéance_de_nationalité #état_d'urgence #réforme_constitutionelle

  • Land Grabs in Crosshairs as Ecuador Passes Major Land Reforms | News | teleSUR English
    http://www.telesurtv.net/english/news/Land-Grabs-in-Crosshairs-as-Ecuador-Passes-Major-Land-Reforms-20160107-00

    Ecuador’s National Assembly approved Thursday a comprehensive land reform aimed at improving agricultural production, the redistribution of idle land, and ending the concentration of land in hands of few.

    Carlos Viteri, president of the National Assembly’s Specialized Permanent Committee for Biodiversity and member of the ruling PAIS Alliance party, said that the proposed Land Law represents “a symbol of the transformation of the country.”

    Viteri, an Indigenous Amazonian Kichwa, well known for his daily-worn crown made of toucan feathers, added the reforms would finally eliminate the legacies of previous land laws, which allowed a few families to concentrate ownership at the expense of campesinos and small farmers.

    “The National Assembly has finally heard the demands of the rural sector, from the campesino, Indigenous, montubio, afro-Ecuadorean peoples and the small and middle producers in this country,” Jose Agualsaca, president of the Confederation of Peoples, Indigenous and Peasant Organizations of Ecuador, told teleSUR English. His group contributed to the development of the law.

    “We are happy that the National assembly … has generated, through this new Land Law, public policies with the aim of framing a modern process, a development process of (agricultural) production and access to land, the creation of a model of food sovereignty, based fundamentally on food for the people, instead of money,” Agualsaca added.

    #Équateur #réforme_agraire #paysannerie

  • Travail et numérique : le revenu de base dans les propositions du CNNum
    http://www.numerama.com/politique/137196-rapport-du-cnnum-sur-le-travail-et-le-numerique.html

    Un rapport du Conseil national du numérique (CNNum) remis ce mercredi matin à la ministre du travail Myriam El Khomri préconise d’étudier la mise en place d’un revenu de base, ou revenu universel, versé à tous les habitants sans conditions. Une forme de redistribution des richesses financée, entre autres, par les gains de productivité permis par l’automatisation croissante du travail.

    #Automatisation #Conseil_national_du_numérique #Emploi #France #Numérique #Politique #Revenu_de_base #Robotisation #Travail #Économie

  • Le demandeur d’asile en France, un toit sous condition, Alain Couderc, Avocat (Lyon) | Housing Rights Watch
    http://www.housingrightswatch.org/fr/content/le-demandeur-dasile-en-france-un-toit-sous-condition

     La récente #réforme du #droit_d’asile en France, entrée en vigueur le 1er novembre 2015, marque une nouvelle étape dans l’assimilation du demandeur d’asile au #migrant de droit commun et révèle de façon éclatante le climat de suspicion généralisée à l’encontre de ceux qui sollicitent une protection internationale.
     
    Il n’est qu’à lire l’exposé des motifs du projet de loi selon lequel le dispositif antérieur crée une « incitation au détournement de la procédure d’asile à des fins migratoires ».
     
    Dès lors, la nouvelle procédure d’asile française, bien que comportant certaines avancées, offre à l’Etat de meilleures possibilités de contrôler ceux qui vont, dans leur grande majorité, être prochainement déboutés d’asile, par la création de dispositifs qui permettent « plus facilement d’écarter rapidement la demande d’asile infondée » (exposé des motifs du projet de loi) et bien évidemment d’expulser au plus vite celui qui sera bientôt qualifié de fraudeur.
     
    Parmi ces dispositifs il en est un dont l’ambigüité permet tout à la fois de revendiquer officiellement une avancée dans l’accueil des demandeurs d’asile tout en restreignant ses droits.
     
    Partant du constat bien réel de la saturation totale du système d’accueil des demandeurs d’asile (en 2014 la France disposait de 24689 places en centre d’accueil pour demandeur d’asile soit de quoi accueillir seulement 33% des demandeurs) la réforme, se présentant comme une transposition de la directive « accueil » (2013/33/UE du parlement européen et du conseil du 26 juin 2013) met en place un dispositif d’hébergement directif et contraignant.
     
    La nouvelle loi prévoit un schéma national d’hébergement des demandeurs d’asile fixant la répartition des hébergements sur l’ensemble du territoire national, qui doit être ensuite décliné en schémas régionaux par les préfets.
     
    Concrètement, le demandeur d’asile se présentera auprès de l’#OFII (Office Français de l’Immigration et de l’Intégration) qui lui imposera un hébergement parmi les places disponibles, dans le département et à défaut sur tout le territoire national. Le demandeur d’asile aura cinq jours, pour rejoindre cet hébergement.
     
    Si l’idée, à supposer que le système fonctionne, d’offrir un toit à tout demandeur d’asile est évidemment louable, les moyens juridiques utilisés ne sont pas sans soulever de véritables interrogations quant aux atteintes à certains #droits_fondamentaux qu’ils impliquent.
     
    Ainsi le caractère contraignant, obligatoire et sans exception du principe de l’hébergement imposé est constitutif d’une atteinte à la liberté d’aller et venir.
     
    La question est de déterminer si cette atteinte pourrait être justifiée eu égard aux motifs pour lesquelles elle est portée à savoir offrir des conditions matérielles d’accueil digne de ce nom.
     
    Or force est de constater que le consentement préalable du demandeur d’asile n’est pas requis.
     
    La loi ne prohibe pas non plus la séparation des familles, se remettant à cela à la bonne appréciation des agents de l’Etat.
     
    Il n’est pas non plus prévu d’exception possible pour les demandeurs d’asile souhaitant être hébergés par des tiers. Or il est de notoriété publique, et le législateur aurait dû en principe en être informé …, que les demandeurs d’asile, nouveaux arrivants, vont, pour d’évidentes raisons matérielles, affectives et phycologiques privilégier l’hébergement par des membres de famille, ou issus de leur communauté.
     
    Cette absence de souplesse dans le dispositif est révélée par la dureté de la sanction en cas de non respect de l’affectation d’hébergement.
     
    D’une part le demandeur d’asile perd le bénéfice des conditions matérielles d’accueil, à savoir aide financière et possibilité de bénéficier d’un autre hébergement, et d’autre part risque de voir sa demande d’asile clôturée par l’OFPRA s’il n’a pas fourni d’adresse « dans un délai raisonnable » (SIC) que l’OFPRA appréciera vraisemblablement souverainement.
     
    Ce dispositif d’hébergement directif est également porteur d’un risque de rupture d’égalité des demandeurs d’asile dans le traitement de leur demande.
     
    D’une part, compte tenu de la totale saturation du dispositif d’hébergement existant et nonobstant l’engagement de l’Etat de créer 11000 places d’hébergement pour le mois de janvier 2016, en l’impossibilité d’offrir une place en centre d’accueil pour demandeur d’asile à chaque demandeur, l’Etat va multiplier la création d’#HUDA (#hébergement_d’urgence pour les demandeurs d’asile). Ces hébergements vont être débloqués par l’agrément donné à des associations offrant déjà des places d’hébergements d’urgence et vont entrainer une disparité dans le suivi des demandeurs d’asile.
     
    Les HUDA comme les #CADA ont certes pour mission d’assurer l’accompagnement social des personnes hébergées ainsi que l’accompagnement juridique par la constitution et le suivi du dossier d’asile, il n’en demeure pas moins que d’une part les personnels ne sont pas formés à cette matière particulière et qu’en tout état de cause le taux d’encadrement est plus faible en HUDA qu’en CADA.
     
    Il pourrait être opposé le fait que l’accompagnement offert en HUDA est meilleur que le néant prévalant jusqu’à lors pour les demandeurs d’asile non hébergés.
     
    La différence est que ce qui résultait jusqu’alors d’un disfonctionnement du système (non prise en charge d’un demandeur d’asile en violation d’ailleurs de la directive « accueil » précédemment citée) est désormais officialisé par les textes.

    #xénophobie_d'état

  • Désespérés, les socialistes cherchent une porte de sortie
    https://www.mediapart.fr/journal/france/050116/desesperes-les-socialistes-cherchent-une-porte-de-sortie

    Si les ministres sont rentrés dans le rang, les députés et la direction du #PS constatent l’hostilité majoritaire à la déchéance de nationalité pour les bi-nationaux. Passant outre leur consternation, ils cherchent comment « sauver le soldat Hollande ».

    #France #déchéance_de_la_nationalité #Elysée #état_d'urgence #François_Hollande #réforme_constitutionnelle

  • #François_Hollande et l’inversion du miroir
    https://www.mediapart.fr/journal/france/010116/francois-hollande-et-linversion-du-miroir

    Lors de ses vœux aux Français, le président a essentiellement parlé terrorisme et « priorité pour l’emploi ». Tout en essayant de glisser tous les mots-clés d’une gauche qu’il a oubliée. Au risque de se voir renvoyer une réalité à l’opposé de ses bonnes résolutions affichées.

    #France #déchéance_de_nationalité #réforme_constitutionnelle #vœux_2016

  • #François_Hollande en son miroir inversé
    https://www.mediapart.fr/journal/france/010116/francois-hollande-en-son-miroir-inverse

    Lors de ses vœux aux Français, le président a essentiellement parlé terrorisme et « priorité pour l’emploi ». Tout en essayant de glisser tous les mots-clés d’une gauche qu’il a oubliée. Au risque de se voir renvoyer une réalité à l’opposé de ses bonnes résolutions affichées.

    #France #déchéance_de_nationalité #réforme_constitutionnelle #vœux_2016

  • Déchéance de la nationalité : le conseil d’Etat renvoie Hollande à sa responsabilité
    https://www.mediapart.fr/journal/france/171215/decheance-de-la-nationalite-le-conseil-detat-renvoie-hollande-sa-responsab

    Le conseil d’Etat a rendu son avis sur le projet de #réforme_constitutionnelle. Favorable à l’inscription de l’état d’urgence dans la Constitution, la haute juridiction est plus réservée sur la déchéance de nationalité pour tous les binationaux condamnés pour terrorisme. Mais sans l’exclure.

    #France #Conseil_d'état #déchéance_de_nationalité #état_d'urgence #François_Hollande #gouvernement

  • Travail : quelles obligations pour les demandeurs d’emploi ?
    http://www.francetvinfo.fr/economie/emploi/carriere/formation/travail-quelles-obligations-pour-les-demandeurs-d-emploi_1224467.html

    Alors qu’il devrait annoncer un plan en faveur de l’#emploi, le gouvernent a évoqué des contreparties qui pourrait être demandées aux #chômeurs. Mais quelles sont-elles aujourd’hui ?
    « En théorie, le chômeur doit faire une recherche d’active d’emploi : envoyer des candidatures, répondre à des offres, etc. Dans la pratique, le #suivi est fait par le conseiller #Pôle_emploi et les #sanctions sont rares : seulement 13 000 par an », note Jean-Paul Chapel.

    Plus de contrôles
    « Désormais une équipe de 200 agents fera 180 000 #contrôles par an », explique le journaliste sur le plateau de France 2. D’ailleurs, quand on contrôle les chômeurs dans les secteurs qui recrutent (hôtellerie, restauration, informatique), on s’aperçoit que 35% d’entre eux ne cherchent pas vraiment un emploi. Il y a une autre contrepartie pour le chômeur, « c’est d’accepter une offre d’emploi raisonnable : dans son métier, dans sa région et dans son salaire antérieur », conclut le journaliste.

    #offre_raisonnable_d'emploi

    Pôle emploi commence à radier pour refus d’Offre Raisonnable d’Emploi
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=5670

    Gattaz : lutter contre le chômage comme on lutte contre le terrorisme
    http://www.rtl.fr/actu/politique/pierre-gattaz-est-l-invite-de-rtl-8-decembre-7780777764

    Contre le chômage, on a pas tout essayé martèle Pierre Gattaz au micro de RTL. Le président du Medef analyse le vote massif des jeunes pour le Front national comme le symptôme d’une détresse croissante de la jeunesse face au chômage. « Vous avez avez vu les attentats terroristes : il y a eu un plan d’urgence et prise en compte de la situation. Il faut faire la même chose sur le #chômage de masse, c’est un scandale de masse, c’est le fléau. », assène le patron du Medef.

    Pierre Gattaz prend exemple sur « les #réformes_Hartz » entreprises par le chancelier Gerhard Schröder pour réformer le marché du travail allemand entre 2002 et 2003. « Je préfère quelqu’un qui gagne un peu moins temporairement qu’un chômeur de longue durée qui n’a aucun espoir », rétorque Pierre Gattaz, qui s’oppose aux hausses des salaires défendues par le FN. « Il faut passer d’une culture d’aide, de subvention et d’#assistanat à une culture de talent, de mérite, d’effort, de travail, d’entrepreneuriat », répète le patron des patrons.

    Valls annonce des "mesures pour l’emploi"
    http://www.challenges.fr/france/20151214.CHA2729/valls-un-plan-massif-pour-l-emploi-et-la-formation-des-chomeurs-en-janvie

    Manuel Valls s’est dit mardi 15 décembre « ouvert à toutes les propositions », y compris de l’opposition, pour les mesures pour l’emploi que l’exécutif prépare pour janvier. "(...)
    L’exécutif annoncera en janvier des « mesures nouvelles », dont un plan « massif » sur la #formation des chômeurs et un soutien à l’#apprentissage, a confirmé lundi soir Manuel Valls sur France 2. « Il est évident que nous devons poursuivre, approfondir nos politiques pour lutter contre le chômage, pour soutenir la compétitivité de nos entreprises, pour redonner de l’espoir », a souligné le Premier ministre dans l’hémicycle mardi.

    Ces annonces concerneront également l’apprentissage et les #emplois_de_service, a déclaré le chef du gouvernement, au lendemain d’élections régionales marquées par des scores records du Front national. « Moi je veux faire sortir mon pays de cette accoutumance pour le chômage. Je veux que la #valeur_travail soit partagée par tous », a-t-il affirmé. (...)

    Le « premier sujet » concerne « la formation des chômeurs », a-t-il expliqué, en s’appuyant sur le fait que le chômage en France concerne « d’abord des chômeurs qui ne sont pas qualifiés ». « Donc Myriam El Khomri, la ministre du Travail, est en train de préparer un plan massif de formation pour les chômeurs », a-t-il indiqué. Le Premier ministre a lié ce plan à la renégociation de la convention sur l’#assurance-chômage, sur laquelle patronat et syndicats doivent se mettre d’accord en 2016.

    « Je le dis aux partenaires sociaux qui vont renégocier la convention sur l’assurance chômage, et là il faudra aller vite », selon M. Valls, qui a évoqué des « contreparties » en échange de la formation. Autre domaine évoqué par le Premier ministre, qui s’est refusé à détailler les mesures précisément : l’apprentissage, un domaine qui concerne les nouveaux conseils régionaux élus dimanche. Lors d’une conférence avec les présidents de région que M. Valls a dit vouloir organiser, « j’attends des régions, quelles que soit leur président, de mettre le paquet » pour la jeunesse et pour l’apprentissage. Le Premier ministre a également dit vouloir « encourager » les emplois de service (#aide_à_domicile, #garde_d'enfants, #jardinage...)

    Réunir régulièrement les présidents de région

    Manuel Valls a par ailleurs annoncé lundi sa volonté de réunir « régulièrement » l’ensemble des présidents de région dans le cadre d’une conférence, notamment pour améliorer les politiques en matière d’emploi. « Je veux mettre en place une conférence qui se réunira régulièrement avec tous les présidents de région », a déclaré M. Valls au 20 heures de France 2, au lendemain du second tour des élections régionales marquées par des scores records du Front national, et où la droite l’a emporté dans sept régions et la gauche dans cinq. (#grande_coalition...)

    Sans préciser à quel moment cette conférence pourrait se réunir pour la première fois, le Premier ministre a estimé que pour enrayer la progression du parti de Marine Le Pen, « il faut changer d’abord les comportements ». « Le gouvernement se doit de travailler avec tous les présidents de régions sur l’emploi, la formation, la révolution numérique, l’apprentissage, sans distinction » d’étiquette politique, a-t-il indiqué.

    Sur ces sujets, « nous pouvons faire beaucoup mieux, et aller beaucoup plus vite pour obtenir des résultats », a-t-il ajouté, précisant avoir avoir déjà contacté « tous les présidents, de droite comme de gauche, qui ont été élus dans l’Hexagone ».

    La percée du #FN : « Un vote contre le chômage et non contre les étrangers »
    http://seenthis.net/messages/439294

    #contrôle_des_chômeurs

  • La #CNCDH rendra son avis sur la #réforme_constitutionnelle mi-février
    https://www.mediapart.fr/journal/france/111215/la-cncdh-rendra-son-avis-sur-la-reforme-constitutionnelle-mi-fevrier

    La Commission nationale consultative des droits de l’homme (CNCDH) rendra mi-février un avis sur la mise en place de l’état d’urgence et sur la réforme constitutionnelle annoncée par le président de la République.

    #France #Fil_d'actualités #déchéance_de_nationalité #état_d'urgence #Justice

  • Derosier : « La #Constitution ne peut être ni un recours politique, ni un code pénal »
    https://www.mediapart.fr/journal/france/111215/derosier-la-constitution-ne-peut-etre-ni-un-recours-politique-ni-un-code-p

    Jean-Philippe Derosier est professeur agrégé de droit public à l’université de Rouen. Favorable à la constitutionnalisation de l’état d’urgence, il critique une réforme précipitée et s’insurge contre la déchéance de nationalité pour tous les binationaux, soumise au Conseil d’État par le gouvernement. Enfermer préventivement les fiches S serait un « Patriot act à la française », prévient-il.

    #France #déchéance_de_nationalité #état_d'urgence #François_Hollande #idées #réforme_constitutionnelle

  • A world to turn upside down | The Economist

    http://www.economist.com/news/briefing/21588873-economic-issues-facing-novembers-plenum-chinese-communist-party-none-looms-larger?fsrc=scn/tw/te/pe/ed/aworldtoturnupsidedown

    MORTGAGING a village home is a sensitive issue in China. A nervous local official has warned residents of Gumian, a small farming community set amid hills and paddies in Guangdong province, that they risk leaking state secrets if they talk to a foreign reporter about the new borrowing scheme that lets them make use of the value of their houses. They talk anyway; they are excited by what is going on.

    Urban land in China is owned by the state, and in the 1990s the state allowed a flourishing property market to develop in the cities. That went on to become a colossal engine of economic growth. But rural land, though no longer farmed collectively, as it was in Mao’s disastrous “people’s communes”, has stayed under collective ownership overseen by local party bosses. Farmers are not allowed to buy or sell the land they work or the homes they live in. That hobbles the rural economy, and the opportunities of the farmers who have migrated to the cities but live as second-class citizens there.

    #chine #économie #réformes #migrations #population

    • Ce chiffre des morts (#meurtres) attribuées à Daech est forcément très sous estimé. Quoi qu’il en soit, tuer n’est pas la même chose que de faire mourir, par des effets de structures, pour la recherche du profit, ou au petit bonheur d’une distribution des fragilités parmi les individus sociaux.
      Le cas des accidents du travail est l’un de ceux où une responsabilité directe, celle des employeurs, a pu être soulevée, et traduite dans le droit. Il a fallu pour cela des décennies de durs conflits, qui avaient l’avantage de partir de lieux déterminés, ateliers, usines, afin de donner une portée générale à une particularité (les patrons et organisateurs du travail des autres n’ont pas d’accidents du travail) de la violence des rapports sociaux. Ce qui n’empêche pas que l’on verra jamais s’ouvrir le JT sur « l’intérimaire Y est mort en tombant d’un échafaudage », que seuls des accidents du travail collectifs font parfois l’objet de l’attention publique.

      La mort par malnutrition c’est qui ? Les multinationales, les gouvernements, les patrons locaux, les propriétaires fonciers, une économe fondée sur la valeur d’échange (et pas celle d’usage). Où comment et contre qui se mènerait la lutte (parce que bon l’indignation, ça reste plus que véniel comme péché contre le profit et la desspossession) ? On a pu réussir, ça a déjà été le cas, à abolir la dette pour s’alimenter à nouveau. Sinon, il y faudrait des révolutions agricoles...
      On vient de voir avant que canne Syriza en Grèce qu’il n’avait même pas été question de réduire drastiquement la dépendance aux importations alimentaires là-bas....

    • La mort par malnutrition c’est qui ?

      Un seul exemple parce que c’est celui que je connais le mieux : En Éthiopie on meurt de faim mais on cède des millions d’hectares de terres fertiles à des investisseurs. C’est un choix politique. Une réforme agraire réglerait pas mal soucis.
      http://seenthis.net/messages/382359

      Pareil en Amérique latine...
      http://seenthis.net/messages/415006

      Après, il s’agit d’intérêts géopolitiques, comme pour le pétrole du Moyen-Orient ou le marché de l’armement, etc...

    • Je ne comprends pas bien le sens de ton propos @colporteur, trouves-tu normal de passer sous silence les morts évitables causées par la sous alimentation ? Sinon pour répondre à ta question il y a des associations paysannes et des ong qui travaillent avec les institutions pour faire avancer les choses en matière de réforme agraire et qui obtiennent quelques résultats.

    • Il n’y a rien que je trouve normal, ou alors j’aime pas. Et je n’aime pas le capitalisme car il organise la rareté - ici au prix de morts en masse - et pas seulement la consommation comme on y incite si souvent.
      Quant à travailler avec les institutions, je crois que sans une conflictualité très forte (comme ce fut le cas lors d’occupations de terres, par exemple), celles-ci n’ont aucune raison d’agir dans le sens des besoins des populations, que les institutions sont pour l’essentiel en guerre contre les sociétés. L’ONGéisation des causes me parait une des caractéristiques d’un gouvernement mondial qui ne dit pas son nom, et qui comporte aussi ce type de légitimation à la marge (à l’image de ce que sont devenus depuis des décennies les syndicats cogestionnaires dans les états locaux, par exemple). Mais sans doute suis-je trop pessimiste.

  • Les minima sociaux dans le viseur de la Cour des comptes
    http://www.rtl.fr/actu/economie/les-minima-sociaux-dans-le-viseur-de-la-cour-des-comptes-7780648787

    Regrouper les #minima_sociaux autour de trois grandes allocations, c’est une proposition de la Cour des comptes pour simplifier le système actuel. En effet, dans un référé rendu public le 26 novembre 2015, la juridiction financière présente cinq observations et recommandations, résultats d’une enquête sur les minima sociaux.

    Les « minima sociaux » sont 9 dispositifs regroupant le revenu de solidarité active (RSA), le revenu de solidarité outre-mer (RSO), l’allocation de solidarité spécifique (ASS), l’allocation transitoire de solidarité (ATS), l’allocation temporaire d’attente (ATA), l’allocation veuvage, l’allocation supplémentaire invalidité (ASI), l’allocation adulte handicapé (AAH) et l’allocation de solidarité pour les personnes âgées (ASPA).

    Le coût des minima sociaux s’élèveront à 28 milliards d’euros en 2017

    La #Cour_des_comptes dresse un bilan "insatisfaisant en matière de lutte contre la #pauvreté et de #retour_à_l'emploi". Car les minima sociaux ne permettent pas aux #allocataires de sortir de la situation de pauvreté. Le rapport souligne notamment que le montant du RSA est inférieur au seuil de pauvreté [ça alors !] . Dès lors, la moitié des allocataires restent pauvres « en condition de vie ». Les bénéficiaires des minima sociaux trouvent d’ailleurs très rarement un emploi.

    De plus, le #taux_d'emploi des bénéficiaires des minima sociaux est très faible. Ils sont entre 14% et 17% selon le dispositif. À titre d’exemple, la Cour des comptes révèle que 88% des bénéficiaires du (RSA) perçoivent cette allocation depuis plus d’un an, et 52% d’entre eux depuis plus de trois ans. 

    La Cour des Comptes note aussi que les minima sociaux coûtent de plus en plus cher aux finances publiques . « En l’absence de #réformes, les projections disponibles suggèrent que ce coût devrait encore augmenter au cours des prochaines années pour atteindre 28 milliards d’euros en 2017 », précise le rapport. Les minima sociaux représentent un enjeu budgétaire majeur pour l’État qui se traduit déjà par des difficultés pour les départements, chargés du financement du RSA.

    Regrouper les minima sociaux autour de 3 allocations

    La Cour des comptes a notamment relevé des incohérences entre les dispositifs qui posent un problème d’équité et d’efficacité. Le système devrait permettre une meilleure articulation entre les prestations familiales, les #allocations_logements et l’ensemble des minima sociaux. Cette « gestion complexe pourrait être simplifiée et rendue plus économe », en arrêtant de les financer et de les gérer par des intervenants différents et baisser les coûts administratifs.

    En conclusion, la Cour des comptes propose un regroupement des minima sociaux autour de trois grandes allocations : le RSA, l’AAH et l’ASPA. Ainsi le RSA, constituerait l’allocation de solidarité de droit commun pour toutes les personnes n’ayant pas atteint l’âge légal de départ à la #retraite et dont l’objet serait le soutien au revenu et l’incitation à l’insertion sociale et professionnelle. L’AAH resterait une allocation de soutien au revenu intégrant la prise en compte des difficultés spécifiques liées au handicap . Et l’ASPA, résultant elle-même d’une unification des dispositifs du minimum vieillesse et qui n’appelle pas d’autre réforme que celle de certains paramètres de sa gestion.

    http://www.boursier.com/actualites/economie/la-cour-des-comptes-plaide-pour-une-rationnalisation-des-minimas-sociaux-2

    A l’inefficacité du système actuel, s’ajoute le manque d’#équité, selon la Cour. « D’un dispositif à l’autre, la variabilité des #ressources prises en compte pour liquider les droits des allocataires, des montants garantis et des conditions de majoration des allocations en fonction des configurations familiales, aboutit à une forte dispersion des montants moyens versés », explique-t-elle. Résultat : le dispositif manque de cohérence et de #lisibilité, « qui nuit à son efficacité ». (...)

    la ministre des Affaires sociales, Marisol Touraine, [rentière] , rétorque que « chaque minimum social poursuit un ou plusieurs objectifs qui lui sont propres ». Elle rappelle par ailleurs qu’un travail de réforme a déjà été engagé, en particulier avec la #prime_d'activité qui remplacera au 1er janvier 2016 le RSA et la prime pour l’emploi. « Les pistes de #rationalisation plus large du paysage des minima sociaux formulées par la Cour nécessitent une évaluation fine des perdants et des gagnants », conclut la ministre.

    #guerre_aux_pauvres #activation_des_dépenses_passives #emploi #contrôle #austérité #plein_emploi_précaire (vers le)
    Vous êtes #Pauvres soyez #travailleurs_pauvres ou bien...
    #économie_punitive

  • L’Union portuaire du #Chili Retour sur une expérience syndicale originale
    http://terrainsdeluttes.ouvaton.org/?p=5429

    L’Union portuaire du Chili se dresse contre l’un des patronats les plus puissants du cône sud latino-américain. Regroupement de #lutte des #dockers chiliens, original et combatif, elle est devenue un […]

    #Récit_de_luttes #S'organiser #réformes_néo-libérale #Syndicalisme

  • “La sécurité est la première des libertés” : de Le Pen à Valls, la formule s’est imposée dans le débat politique
    Olivier Tesquet Publié le 19/11/2015.
    – L’actu Médias / Net - Télérama.fr
    http://www.telerama.fr/medias/la-securite-est-la-premiere-des-libertes-de-le-pen-a-valls-la-formule-s-est

    D’Alain Peyrefitte à Manuel Valls, en passant par Jean-Marie Le Pen et Nicolas Sarkoy, les politiques ne cessent de répéter cette formule, qui est en fait un drôle de glissement sémantique par rapport à l’héritage de la Révolution.

    #sécurité/liberté
    je vois que @colporteur a cité cet article hier dans un commentaire :

    L’article comporte une liste de ses occurrences avariées de 1980 à hier.

    http://seenthis.net/messages/430648

  • Antoine Bozio, Gabrielle Fack, Julien Grenet (dir.), Les allocations logement, comment les réformer ? un note de lecture sur un ouvrage qui proposait une réforme qui n’a pas été retenue
    http://lectures.revues.org/19452

    Les #allocations_logement sont une composante essentielle des #politiques_sociales en France, puisqu’elles représentent, en volume, la principale prestation versée aux ménages modestes . Leur visibilité dans le débat public ne correspond pas à cette place, ce qui est souvent le cas en matière de logement. Les controverses qu’elles suscitent portent fréquemment sur des aspects ciblés comme le #logement #étudiant. Ce petit ouvrage (94 pages), issu d’un programme scientifique du Cepremap, s’intéresse à la question récurrente de la #réforme de ces allocations en offrant à la fois un état des lieux et une proposition de refonte visant à unifier les prestations sociales versées aux plus modestes : les allocations logement, le revenu de solidarité active (RSA) et la prime pour l’emploi (PPE) . Écrit par des économistes travaillant sur les politiques publiques plus que par des spécialistes du logement (à l’exception de Gabrielle Fack), il présente l’intérêt de relier la critique des politiques du logement à une réforme plus large des politiques sociales. Il fait écho à une littérature, pour partie académique et pour partie institutionnelle ou à visée opérationnelle, sur la réforme du « #système_socio_fiscal » français, au sein de laquelle on peut citer les travaux d’Alain Trannoy et Étienne Wasmer au conseil d’analyse économique.

    Instaurées en 1948 pour éviter que les ménages les plus modestes soient pénalisés par la hausse des loyers, les allocations logement sont restées secondaires dans les politiques du logement jusqu’au #plan_Barre de 1977 qui met notamment en place les #APL (aides personnalisées au logement). Dans un contexte de montée des critiques adressées au #logement_social, aux grands ensembles, et aux aides publiques aux constructeurs (les « #aides_à_la_pierre  ») il s’agit de faire bénéficier directement les ménages des prestations logement afin de desserrer les contraintes auxquelles ils font face sur le marché résidentiel. Progressivement, ces « aides à la personne » ont vu leur importance grandir. Elles sont versées à 6 millions et représentent environ la moitié des dépenses de la politique du logement (20 milliards d’euros par an sur 41, le reste se répartissant entre 6 milliards pour les aides à la construction et 15 milliards en avantages fiscaux destinés à favoriser la construction et la réhabilitation). Le coût de ces aides comparé à la persistance de difficultés d’accès au logement et du fait que les locataires de logements privé aient vu le poids du logement dans leur budget s’accroître fortement, justifient aux yeux des auteurs un examen critique.

    Ils soulignent pourtant leur #caractère_redistributif : 70 % des ménages appartenant au premier décile de revenu perçoivent des aides au logement (et moins de 10 % à partir du 6e décile). Les allocations logement sont plus importantes, en volume, que les deux autres aides considérées dans le texte, RSA et PPE (représentant respectivement 0,8 % 0,4 % et 0,1 % du PIB) . Elles se révèlent moins stigmatisantes [sic] que le RSA, et moins touchées par le problème du #non_recours. Elles assurent également une certaine redistribution horizontale entre zones géographiques (car les aides sont plus élevées dans la région parisienne, où les loyers sont également plus hauts). Leur complexité est réelle, parce qu’il existe plusieurs prestations différentes, mais surtout à cause du calcul du barème. Les quelques pages consacrées à ce point, quoique techniques, sont d’ailleurs très claires et utiles même aux spécialistes, confirmant bien que pour la majorité des bénéficiaires le montant de l’aide est déconnecté de celui du loyer et s’apparente « à une prestation sociale comme une autre », qui décroit en fonction du #revenu. En dépit de cette complexité, elles constituent l’un des piliers des politiques sociales en France.

    Les trois principales critiques adressées par les auteurs à ce système ne portent toutefois pas sur cette complexité. Les deux premières sont assez classiques dans l’analyse économique des politiques publiques. Il s’agit d’abord d’interroger la pertinence d’une aide affectée, qui peut relever d’un certain paternalisme (dicter aux ménages pauvres les « bonnes » dépenses) et induire des distorsions en favorisant la consommation de certains biens et services (en l’occurrence le logement). La seconde critique porte sur les effets négatifs en matière de reprise d’#emploi. Les allocations logement ne sont pas ici seules en cause : c’est leur mauvaise articulation avec le RSA et la PPE qui est en cause. La « double #dégressivité » (p. 49), c’est-à-dire la baisse concomitante du RSA et des allocations logement en cas de hausse des revenus d’activité serait ainsi une désincitation à la reprise d’emploi.

    La troisième critique concerne plus spécifiquement le marché du logement. Elle est plus discutée que les précédentes et étayée par des études récentes, en France et à l’étranger. Elle porte sur l’#effet_inflationniste des aides, c’est-à-dire sur le fait que le montant des allocations est en grande partie absorbé par l’élévation du niveau des loyers, de telle sorte qu’elles bénéficient in fine aux propriétaires. C’est le point clé de l’argumentaire développé dans cet ouvrage. Les travaux cités convergent pour montrer que cet effet existe et qu’il est important, un euro d’aide versé se traduisant par une hausse de loyer allant de 60 à 78 centimes (selon les travaux et les contextes étudiés). Plusieurs raisons sont examinées : la surconsommation [sic] de logement est invoquée (les aides incitent à augmenter les dépenses des ménages dans le logement et, l’offre étant peu élastique, ce surcroit se traduit par une hausse des prix), mais elle ne représente qu’une explication partielle. Le fait que les propriétaires bailleurs puissent aisément identifier les bénéficiaires (tout particulièrement dans certains cas comme celui des étudiants) et le montant des aides semble jouer un rôle déterminant dans la captation de celles-ci. Bien que convaincante l’argumentation laisse quelques points en suspens : le fait que cette hausse des prix correspond en partie à une amélioration de la qualité du logement des ménages modestes, l’ampleur exacte de la captation par les propriétaires, et surtout la part prise par cet effet inflationniste dans la hausse plus générale des loyers et des prix du logement (et donc de l’effet potentiellement désinflationniste qu’aurait l’abandon des allocations logement). Ce thème appelle donc d’autres travaux.

    Tirant les enseignements de ces différentes analyses, les auteurs en viennent ensuite à ce qui constitue l’objectif de l’ouvrage, la proposition d’une réforme visant à fusionner aides au logement, RSA et PPE en une prestation unique, non affectée, qui permettrait d’éviter ou de réduire les effets négatifs pointés ci-dessus. Son montant varierait proportionnellement au revenu, de façon à éviter les seuils et les effets d’étiquetage qui lui sont associés. Le texte s’attache à décrire les modalités de cette prestation, et raisonnant à budget égal, à déterminer qui en seraient les « gagnants » et les « perdants ». Parmi les premiers figurent ceux qui sont actuellement mal pris en compte par le RSA (les plus jeunes) ou par les aides au logement (les propriétaires les plus modestes), tandis que les seconds se compteraient parmi ceux qui cumulent les deux (notamment des ménages sans autre ressource). Néanmoins, la redistribution opérée par ces aides serait globalement comparable à celle que l’on observe actuellement. On note ici le souci des auteurs de contribuer au débat public en apportant les éléments les plus précis et en se souciant de la faisabilité et du caractère réaliste de leur proposition. Ils soulignent d’ailleurs que l ’idée d’intégrer ces aides à l’impôt sur le revenu a été écartée car cela supposait une réforme préalable de cet impôt .

    Clair et concis, l’ouvrage sert efficacement la thèse des auteurs et constitue une contribution notable et bien étayée au débat sur la réforme du système social et fiscal français. Centré sur la question des allocations logement, il laisse volontairement de côté les autres aspects de la politique du logement ce qui peut laisser sur sa faim le lecteur intéressé par ces questions. Si ce choix s’explique par l’objet même de l’ouvrage, qui est de défendre une proposition de réforme, notons que ce parti pris laisse sans réponse la question des conséquences sur le marché du logement de l’abandon des allocations logement.

    voir les perdants de la réforme de l’APL
    http://seenthis.net/messages/425811

  • La loi sur l’état d’urgence | Les cuisines de l’assemblée - Lexpress
    http://blogs.lexpress.fr/cuisines-assemblee/2015/11/15/la-loi-sur-letat-durgence

    De nombreuses dispositions de la loi de 1955 mériteraient ainsi d’être revues, actualisées ou abrogées. Ainsi pas sûr que la loi permettrait aujourd’hui de telles possibilités de censure (surtout qu’elle ne peut concerner que la radio, la presse, le cinéma et le théâtre, le texte ne parle ni de la télé, ni d’Internet). De même la loi sur le contrôle des armes de mars 2012 a rendu impraticable la disposition sur la remise des armes (le décret évoqué par la loi a été abrogé). De plus, les perquisitions administratives doivent être contrôlées maintenant par l’autorité judiciaire (cela avait déjà été souligné lors des débats de 2005). Aujourd’hui ni le Conseil constitutionnel, ni la Cour européenne des Droits de l’Homme ne valideraient une perquisition strictement administrative.

  • APL : les députés veulent atténuer l’ampleur de la réforme, Actualité/Actu Immobilier
    http://argent.boursier.com/immobilier/actualites/apl-les-deputes-veulent-attenuer-lampleur-de-la-reforme-2832.html

    185 millions d’euros en 2016 et 274 millions d’euros en 2017. A première vue, l’impact de la #réforme_des_APL souhaitée par le gouvernement sera limité d’un point de vue budgétaire. En présentant ses projets, il y a un mois, l’exécutif a d’ailleurs pris soin de présenter l’ensemble comme un simple aménagement afin d’assurer « une plus grande #équité entre les bénéficiaires ».

    Reste que pour les députés qui ont déjà examiné l’article en question en commissions, ces mesures risquent d’avoir des conséquences néfastes sur certains #allocataires. Ainsi, plusieurs amendements ont été adoptés pour atténuer l’effet des mesures envisagées.

    La #dégressivité des #loyers

    Parmi les mesures envisagées, le gouvernement veut que les aides deviennent dégressives en cas de gros loyers. S’il est prévu de fixer le seuil par décret, l’étude d’impact met déjà en avant un niveau correspond à 2 fois le loyer plafond. Or, certains parlementaires jugent que dans les zones tendues, comme à Paris, ce niveau est rapidement atteint. Il correspond par exemple à 586 euros pour une personne seule.

    La commission des Finances a donc validé un amendement qui prévoit que le seuil à partir duquel l’aide devient dégressive ne peut être inférieur à 2,8 fois le loyer plafond. A Paris, cela donnerait donc 820 euros environ pour une personne seule.

    Les travailleurs de moins de 25 ans

    Faut-il ou non donner un coup de pouce aux jeunes travailleurs ? Actuellement, les moins de 25 ans ayant un contrat de travail autre qu’un CDI bénéficient d’un avantage : leurs ressources sont minorées dans le calcul de leur aide au logement. Ainsi, ils peuvent percevoir une aide accrue.

    Le gouvernement souhaite supprimer cette faveur [qui pallie pourtant fort mal l’absence d’accès au RSA]. Néanmoins, plusieurs députés ont proposé en commissions (finances et affaires économiques) de laisser les choses en l’état, afin de ne pas pénaliser un public souvent fragile, notamment lorsque l’entrée dans la vie active se fait via des #CDD.

    La prise en compte du patrimoine

    Le dernier grand axe de réforme concerne la prise en compte du #patrimoine (et plus seulement des #revenus) dans le calcul de l’aide. Là aussi, les modalités devront être définies par décret. Mais l’étude d’impact souligne déjà que la mesure « concernera principalement les 10% d’allocataires qui ont un patrimoine supérieur à 30.000 euros ». [par ex, comme le souligne https://twitter.com/feeskellepeut "30000 de patrimoine ça veut dire que les nanas divorcées qui ont la moitié de la vente de la maison du couple après remboursement bank..."]

    Pour la commission des affaires économiques, le coup de rabot risque d’être trop important. Elle a adopté un amendement qui préconise de ne prendre en compte le patrimoine que lorsqu’il dépasse 75.000 euros. Ce qui toucherait 4% des allocataires.

    Les débats à venir

    Bien entendu, il ne s’agit là que de propositions préliminaires. C’est le vote en séance qui déterminera le cadre définitif du texte. On peut donc s’attendre à ce que les mesures envisagées soient à nouveau retouchées par les députés. Ces derniers pourraient aussi décider de regarder au-delà de ce que propose le gouvernement.

    Un amendement adopté en commission des affaires économiques suggère par exemple de regarder également les ressources des parents des étudiants, afin de tenir compte des transferts familiaux des étudiants les plus aisés. Cela pourrait passer par la création d’un nouveau barème mêlant ressources des parents et éloignement géographique de l’étudiant.

    APL : LE DISCOURS AMBIGU DU GOUVERNEMENT
    http://argent.boursier.com/immobilier/actualites/apl-le-discours-ambigu-du-gouvernement-2845.html

    Il ne soutiendra pas certains amendements controversés proposés par les députés concernant les étudiants. Mais cela ne signifie pas qu’il abandonne tous ses projets de réforme

    La réforme des aides au logement
    http://www.humanite.fr/la-reforme-des-aides-au-logement-met-la-jeunesse-en-peril-588754

    En attendant, trois autres coups de rabot sur les #APL risquent d’être actés ce mercredi à l’Assemblée. Tout d’abord, l’exécutif souhaite prendre en compte le patrimoine des allocataires dans le calcul de cette prestation, sans préciser lequel… Les familles modestes ayant hérité d’une maison familiale seront-elles obligatoirement privées d’APL ? Quid, aussi, des employés qui ont péniblement constitué un peu d’épargne sur un Livret A ? Un décret précisera ce point, encore très flou.

    Une mesure dénoncée par 
le député PCF André Chassaigne

    Le deuxième coup de lame vise à instaurer un plafond de loyer au-delà duquel le montant de l’allocation serait dégressif. Une mesure dénoncée par le député ­communiste André Chassaigne en ­commission. «  Cela risque d’affecter des locataires du secteur privé qui, malgré de modestes ressources, payent un loyer cher pour de petits logements.  » Et pénaliser ainsi «  les mal-logés, les jeunes, qui affichent souvent un taux d’effort budgétaire proche des 50 %  ».

    Enfin, les salariés de moins de 25 ans verraient leurs APL calculées en fonction de leurs revenus de la seule année en cours et non plus des deux années précédentes. «  Cette dérogation permettait, jusqu’ici, de solvabiliser des jeunes et de favoriser leur accès à l’autonomie  », insiste Sylvie Reysset, présidente de l’Union nationale pour le logement autonome des jeunes (Uncllaj) de Paris. Résultat : un jeune embauché avec un revenu légèrement supérieur au Smic perdrait immédiatement tout le bénéfice de l’aide. Or ce public n’a souvent accès qu’au logement locatif privé, le plus cher, avec d’importants frais liés à l’installation (caution, meubles…). Et Sylvie Reysset de prévenir : cette réforme du mode de calcul mettrait à mal «  l’accès au logement, déjà complexe pour ces jeunes touchés par la #précarité de l’emploi  ». François Hollande, qui avait fait de la jeunesse une priorité, est prévenu.

    HLM, les perdants du budget. Le 24 septembre, au congrès de l’Union sociale pour l’habitat, François Hollande avait assuré que l’État resterait 
 «  un financier direct du #logement_social  » 
et promis qu’il verserait «  250 millions  » 
de crédits de paiement dans le nouveau Fonds national d’aide à la pierre (Fnap), destiné à financer la construction HLM. 
Las, dans le projet de loi de finances 2016, seuls 100 millions ont été affectés par 
l’État à ce Fnap, contre 270  millions pour 
les bailleurs sociaux (et donc les locataires eux-mêmes)… Un désengagement de l’État assurément. D’autant plus inquiétant 
que l’article 56 précise, en plus, que 
cette participation de l’État au financement du Fnap est finalement «  optionnelle »...

  • Le #FMI appelle la #France à une réduction « fondamentale » des #dépenses publiques
    http://www.lorientlejour.com/article/952278/le-fmi-appelle-la-france-a-une-reduction-fondamentale-des-depenses-pu

    L’institution gardienne de l’orthodoxie budgétaire préconise donc « de mettre un terme à la croissance de l’#emploi_public » en menant un examen « à tous les niveaux de l’administration » et plaide « pour un relèvement effectif de l’âge de départs à la #retraite » pour alléger le coût de l’#assurance-vieillesse. Le Fonds assure également que de « nouvelles coupes » doivent être menées dans les « transferts sociaux » assurés par les collectivités locales, dont les capacités d’#endettement doivent être davantage limitées.

    L’institution, qui alerte la France sur les risques d’une « longue période de faible #croissance », met par ailleurs la faible productivité dans le pays « en partie » sur le compte d’un manque de concurrence et d’une « #régulation excessive ». Le Fonds appelle dès lors le gouvernement à « libéraliser les professions régulées » qui n’ont pas été ouvertes à la #concurrence par la controversée loi Macron.

    « #réforme » #austérité #privé

  • SUD #Éducation - Mise en place de la #réforme du #collège : s’opposer ensemble à la dérive managériale !
    http://www.sudeducation.org/Mise-en-place-de-la-reforme-du.html

    Cela explique sans doute les remontées inquiétantes de certaines académies. Ainsi selon l’agence de presse spécialisée AEF du 2 octobre, L’académie de Toulouse met en place un outil de pré-repérage pour détecter les établissements dans lesquels la formation prévue dans le cadre de la réforme du collège s’annonce « complexe ». Pire, elle proposait aux chef-fes d’établissements de classer les enseignant-e-s selon leur opinion vis à vis de la reforme du collège : du groupe des « opposants, rebelles, hostiles, irréductibles », à celui des « progressistes, proactifs, convaincus, avocats ou relais » , en passant par « attentistes, passifs indifférents, indécis » ! Qu’il y ait eu, depuis les révélations de l’AEF, un rétropédalage ne peut nous rassurer sur les objectifs poursuivis nationalement.