Tout en haut du monde (Rémi Chayé) | (e)space & fiction
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siganlé par Thierry Joliveau sur Twitter
Sacha, l’héroïne qui vit à Saint-Pétersbourg souhaite réhabiliter la mémoire de son grand-père Oloukine, grand explorateur qui a disparu à bord de son brise-glace, le Davaï lors d’une expédition scientifique à la conquête du pôle Nord. Les recherches menées pour retrouver le bateau n’ont rien donné jusqu’à ce que Sacha découvre un feuillet manuscrit indiquant une autre route que celle imaginée jusque là…
Les géodispositifs multiples qui apparaissent tout au long du film (cartes, globes, boussole, instruments de navigation, etc.) intègrent trois registres différents de contributions à l’histoire.
Les cartes et globes sont d’abord des éléments de décors qui permettent de se plonger dans l’univers des sociétés savantes du XIXe (figure 1).
Les cartes jouent aussi un rôle de relais entre le grand-père et sa petite-fille. Elles sont un objet intermédiaire qui permet à l’enfant de suivre à distance puis d’imaginer le parcours de l’explorateur. A ce titre, le générique est un modèle du genre (figure 2) : le déplacement du bateau miniature sur la carte permet de suivre sa trajectoire, le trait plein se transforme en pointillés lorsque le parcours devient incertain puis un fondu du blanc de la carte à la banquise laisse apparaître les traces du grand-père dans la neige.