• Qui est Myriam Lebkiri, dirigeante de la CGT, convoquée le 8 décembre par la gendarmerie ?
    https://www.humanite.fr/social-et-economie/cgt/qui-est-myriam-lebkiri-dirigeante-de-la-cgt-convoquee-le-8-decembre-par-la-

    La secrétaire confédérale cégétiste est entendue ce vendredi par la gendarmerie, après des actions contre la réforme des retraites.

    À 39 ans, Myriam Lebkiri n’imaginait pas devoir répondre de son engagement syndical devant les gendarmes. Pas plus que de recevoir, en main propre, sa convocation, un mercredi soir à 20 heures, devant ses enfants. Ce vendredi 8 décembre, la secrétaire confédérale de la #CGT sera pourtant entendue par la brigade de recherche de Pontoise (Val-d’Oise) pour « dégradation ou détérioration légère d’un bien par inscription, signe ou dessin ». Assise dans son bureau au siège de la confédération, à Montreuil, elle rétorque : « Concrètement, on me reproche d’avoir collé des affiches durant le mouvement contre la #réforme_des_retraites. »

    À la différence de Sébastien Menesplier, un autre secrétaire confédéral entendu en septembre, Myriam Lebkiri n’est pas convoquée pour ses responsabilités syndicales, mais bien comme une personne physique. Elle sera aussi entendue pour « menace, violence ou acte d’intimidation envers un élu public pour qu’il accomplisse ou s’abstienne d’acte de son mandat ». Durant le mouvement, les cégétistes avaient multiplié les interpellations de députés pour les convaincre de ne pas voter cette réforme injuste et rejetée par plus de 90 % des actifs.

    #répression_antisyndicale

    • Répression antisyndicale : « Il y a de façon quasi systématique des poursuites et des convocations des dirigeants »

      https://www.liberation.fr/economie/social/repression-antisyndicale-il-y-a-de-facon-quasi-systematique-des-poursuite

      Plusieurs responsables de la CGT s’inquiètent d’un ciblage des syndicats par le gouvernement dans le sillage de la réforme des retraites. Un rassemblement est prévu ce vendredi 8 décembre à Pontoise pour soutenir deux représentants locaux convoqués par les gendarmes.

      Sophie Binet dénonce un « contexte de répression antisyndicale inédit depuis l’après-guerre ». Dans une lettre envoyée mardi 5 décembre à Elisabeth Borne et consultée par Libération, la secrétaire générale de la CGT s’inquiète et s’insurge contre une « réelle volonté politique de porter atteinte à l’action » des syndicats de travailleurs, au premier rang desquels la centrale qu’elle dirige. Dans son courrier, la numéro 1 de la CGT indique que plus de 1 000 militants de son organisation sont aujourd’hui poursuivis devant les tribunaux pour des faits relevant d’actions syndicales, notamment pendant la mobilisation du premier semestre 2023 contre la réforme des retraites. Réclamant une « loi d’amnistie », Sophie Binet dénonce une « judiciarisation des conflits sociaux » et « une grave dérive qui fait peser sur des individus la responsabilité d’actions qui ont été décidées collectivement ».

      Dans ce contexte, deux dirigeants de la CGT du Val-d’Oise, Myriam Lebkiri (par ailleurs membre du bureau confédéral de la CGT, la direction nationale) et Marc Roudet, sont convoqués vendredi matin en audition libre à la gendarmerie de Pontoise, devant laquelle un rassemblement de soutien est organisé. « On me reproche deux choses : détérioration légère et menaces envers un élu, liste Myriam Lebkiri. Mais je ne sais pas à quelle occasion précise, ni de quels faits exacts il s’agit. Par contre, ce que je sais, c’est que c’est dans le cadre de revendications contre la réforme des retraites. »

      Chargée de l’égalité femmes-hommes au sein du syndicat, elle constate une « montée en puissance », ces dernières années, des procédures et des convocations dirigées contre les leaders de la centrale de Montreuil. L’augmentation serait même « exponentielle » depuis le début de l’année. Myriam Lebkiri prend pour exemple la convocation à la gendarmerie de son collègue au bureau confédéral, Sébastien Menesplier, également numéro 1 de la très active Fédération des mines et de l’énergie, le 6 septembre. Deux membres de la direction de la CGT convoqués coup sur coup, « c’est du jamais vu », selon elle.

      Prélèvement ADN

      A la tête de l’union départementale de l’Allier et également membre de la direction confédérale, Laurent Indrusiak situe le « changement de doctrine » à 2016, avec la loi El Khomri du gouvernement Valls. D’après lui, ce tournant a pris de l’ampleur l’année suivante avec les ordonnances travail de septembre 2017 : « A ce moment-là, on a senti qu’il y avait de façon quasi systématique des poursuites et des convocations des dirigeants, dès qu’une action était menée. »

      A titre personnel, « tableau Excel » à l’appui, Laurent Indrusiak a recensé « 28 convocations » le visant nommément. Ce qui fait probablement de lui le syndicaliste français le plus sollicité par la police et la justice ces dernières années. Les prétextes varient d’un jour à l’autre : « Diffamation, entrave à la liberté de circulation [lors de blocages, ndlr], entrave à la liberté du travail, vitesse insuffisante [après une opération escargot], agression sonore ou encore manifestation non-déclarée. » Ce dernier motif, lui a par exemple été signifié après une manifestation à Montluçon (Allier) dans le cadre de la réforme des retraites. Ce jour-là, le cortège s’était scindé en deux et une partie de la foule n’avait pas suivi l’itinéraire prévu : « J’ai dû expliquer à la police que je n’avais pas le pouvoir de commander un cortège de 6 000 personnes », s’amuse-t-il à moitié. Une autre fois, il a été poursuivi pour dégradation de mobilier urbain. La raison ? « Des autocollants de la CGT collés sur des horodateurs. »

      Dernièrement, à l’issue d’une audition, on lui a aussi demandé de soumettre à un prélèvement ADN. « J’ai refusé car j’estime qu’un syndicaliste n’a pas à être fiché comme un criminel. Pour ça, je fais à nouveau l’objet de poursuites. Au moment où je vous parle, j’ai six affaires me concernant en cours d’instruction. » Par le passé, il a été condamné en appel pour manifestation non déclarée et destruction de mobilier urbain (« un feu de palettes et de pneus sur un rond-point ») à 10 000 euros d’amende avec sursis et 16 000 euros de dommages et intérêts au civil.

      « Le gouvernement s’est senti vaciller »

      Au-delà de ce cas extrême, les militants de la CGT ont le sentiment d’être délibérément ciblés par les autorités. A l’issue d’actions ou de manifestations organisées pendant la bataille contre la réforme des retraites, beaucoup de meneurs cégétistes disent avoir été les seuls représentants syndicaux convoqués ou poursuivis. Pourtant, la plupart des actions menées à cette période ont été décidées par l’intersyndicale formée pour l’occasion avec la CFDT, FO, SUD… C’est par exemple le cas en Haute-Vienne, où Arnaud Raffier, secrétaire de l’union locale, rapporte avoir été le seul syndicaliste convoqué après une coupure de courant ayant visé la caisse d’assurance retraite de Limoges : « Les autres meneurs présents devant le bâtiment n’ont pas été inquiétés. »

      Pourquoi s’en prendre uniquement à la CGT ? Laurent Indrusiak a sa petite idée : « Malgré nos difficultés, on reste l’organisation capable de mobiliser le plus de monde dans l’action. C’est ce qui inquiète le gouvernement. » Sollicité à ce sujet par Libération, le ministère de l’Intérieur n’a pas répondu à nos questions. A ce jour, la lettre de Sophie Binet n’a pas non plus reçu de réponse de la part de la Première ministre. « Très en colère » à l’approche de son entrevue avec les gendarmes, Myriam Lebkiri estime, elle, que cette stratégie de « répression syndicale est à la hauteur de la peur qui a frappé le gouvernement » lors de ce dernier mouvement social. Pour elle, pas de doute, « il s’est senti vaciller et nous fait aujourd’hui payer l’addition ».

  • Vigilance & Initiatives Syndicales Antifascistes (VISA)
    https://visa-isa.org/fr/node/146097

    Deux syndicalistes ont été menacés de licenciement dans leur entreprise après avoir enquêté sur des soupçons de #racisme, puis ont été l’objet d’une manifestation violente à leur encontre. Un soutien contre la répression antisyndicale : « leur combat rappelle que la lutte contre le racisme est indissociable de la lutte pour l’égalité ».

    #Répression_antisyndicale contre deux délégués CGT, suite à une réunion mouvementée, la direction de STEF-Vendée lance une procédure de licenciement à l’encontre de ces deux syndicalistes. Depuis des mois, ceux-ci sollicitaient une réaction de l’entreprise : plusieurs salariés ultramarins et issus de l’immigration se plaignaient en effet de comportements racistes dans le cadre de leur travail – « bougnoule », « bamboula », imitation de singe, « retourne manger des bananes », « travail d’arabe », etc.

    Stanislas Lemor (45 ans), PDG du groupe de transport STEF depuis 2019, héritier et fils de son père. Il a débuté sa carrière en 1997 chez Arthur Andersen comme auditeur financier. Avant de passer par la direction financière de Carrefour (2001-2006), dont il avait fini directeur du contrôle de gestion. Il rejoint l’entreprise paternelle en 2006 en tant que directeur financier adjoint. L’aboutissement d’un parcours sans faute dans un groupe qui ne cesse de grandir souligne la page des décideurs du Figaro. En dix ans, de 2009 à 2018, ce champion grossit la fortune personnelle de sa famille de 87 %. Ce qui, en 2021, assure sa présence dans le palmarès des 500 plus grosses fortunes françaises avec 130M€ selon le classement de challenges.fr
    https://www.lefigaro.fr/decideurs/portraits/l-heritier-stanislas-lemor-a-la-barre-du-groupe-de-transport-stef-20190605

    Le mors aux dents , groupe Oi ! des années 80 d’Iparralde
    extrait de la cassette :Mille Raisons de gueuler (1987)
    https://www.youtube.com/watch?v=B3RP72V-_Uw

  • Les #Dossiers_de_Terrains_de_Luttes n°22 Répression anti-syndicale : analyser et riposter
    http://terrainsdeluttes.ouvaton.org/?p=5907

    Documenter les pratiques de répression contre les #syndicats et les syndicalistes est un enjeu du combat syndical car les médias, excepté quelques uns comme l’Humanité ou Bastamag, n’enquêtent pas et […]

    #Abus_patronaux #Répression_syndicale #patrons #répression_antisyndicale #répression_syndicale #syndicalisme_de_lutte

  • À la #SNCF, on flingue le #Code_du_travail et c’est un directeur d’établissement qui finit le travail !
    http://terrainsdeluttes.ouvaton.org/?p=5293

    Depuis le 5 octobre, les journalistes et le gouvernement ne cessent de s’apitoyer sur le sort d’un DRH d’Air France dont la chemise a été arrachée après avoir annoncé 2 […]

    #Abus_patronaux #Polémique #Répression_syndicale #répression_antisyndicale #violence_sociale