• Briefing: How Congo’s Ebola epidemic became the world’s second deadliest

    More than 11 months after an Ebola outbreak was declared in eastern Democratic Republic of Congo, the viral disease has claimed more than 1,500 lives, infected 2,244 people, and spread across the border into neighbouring Uganda, where two deaths and three suspected cases were reported mid-June. A new confirmed case just 43 miles from South Sudan’s border was reported Monday.


    https://www.thenewhumanitarian.org/news/2019/07/02/Ebola-outbreak-congo-epidemic-attacks-community
    #ébola #ebola #Congo #épidémie #RDC #république_Démocratique_du_congo #Ouganda
    ping @fil

  • The European benchmark for refugee integration: A comparative analysis of the National Integration Evaluation Mechanism in 14 EU countries

    The report presents a comparative, indicator-based assessment of the refugee integration frameworks in place in 14 countries: Czechia, France, Greece, Hungary, Italy, Latvia, Lithuania, the Netherlands, Poland, Portugal, Romania, Slovenia, Spain and Sweden.

    Conclusions cover the full range of integration dimensions, such as housing, employment, education and aspects of legal integration, and refer to recognized refugees and beneficiaries of subsidiary protection.

    Legal and policy indicators are the focus of analysis, as well as indicators on mainstreaming, coordination and efforts to involve refugees and locals.

    Results are presented in terms of concrete steps that policymakers need to take in order to establish a refugee integration framework in line with the standards required by international and EU law.


    http://www.ismu.org/en/the-european-benchmark-for-refugee-integration-a-comparative-analysis-of-the-n

    #rapport #intégration #France #Grèce #République_Tchèque #Hongrie #Italie #Lettonie #Lituanie #Pays-Bas #Pologne #Portugal #Roumanie #Slovénie #Espagne #Suède #réfugiés #migrations #asile #regroupement_familial #citoyenneté #logement #hébergement #emploi #travail #intégration_professionnelle #éducation #santé #sécurité_sociale
    ping @karine4

  • #RDC : la #dépendance_agricole du #Katanga

    Elle est connue pour ses richesses minières. Mais on le dit assez peu, avec 80 millions d’hectares de terres arables, la RDC pourrait aussi devenir un géant agricole. Au lieu de quoi, elle importe une grande partie de ses denrées alimentaires de base.

    https://pbs.twimg.com/card_img/1137405822454181889/7tl5sZSh?format=png&name=600x314
    https://information.tv5monde.com/video/rdc-la-dependance-agricole-du-katanga
    #République_démocratique_du_Congo #alimentation #dépendance_alimentaire #importations

  • Un #barrage suisse sème le chaos en #Birmanie

    L’#Upper_Yeywa, un ouvrage hydroélectrique construit par le bureau d’ingénierie vaudois #Stucky, va noyer un village dont les habitants n’ont nulle part où aller. Il favorise aussi les exactions par l’armée. Reportage.

    Le village de #Ta_Long apparaît au détour de la route en gravier qui serpente au milieu des champs de maïs et des collines de terre rouge, donnant à ce paysage un air de Toscane des tropiques. Ses petites demeures en bambou sont encaissées au fond d’un vallon. Les villageois nous attendent dans la maison en bois sur pilotis qui leur sert de monastère bouddhiste et de salle communale. Nous sommes en terre #Shan, une ethnie minoritaire qui domine cette région montagneuse dans le nord-est de la Birmanie.

    « Je préférerais mourir que de partir, lance en guise de préambule Pu Kyung Num, un vieil homme aux bras recouverts de tatouages à l’encre bleue. Je suis né ici et nos ancêtres occupent ces terres depuis plus d’un millénaire. » Mais Ta Long ne sera bientôt plus.

    Un barrage hydroélectrique appelé Upper Yeywa est en cours de construction par un consortium comprenant des groupes chinois et le bureau d’ingénierie vaudois Stucky à une vingtaine de kilomètres au sud-ouest, sur la rivière #Namtu. Lors de sa mise en service, prévue pour 2021, toutes les terres situées à moins de 395 mètres d’altitude seront inondées. Ta Long, qui se trouve à 380 mètres, sera entièrement recouvert par un réservoir d’une soixantaine de kilomètres.

    « La construction du barrage a débuté en 2008 mais personne ne nous a rien dit jusqu’en 2014, s’emporte Nang Lao Kham, une dame vêtue d’un longyi, la pièce d’étoffe portée à la taille, à carreaux rose et bleu. Nous n’avons pas été consultés, ni même informés de son existence. » Ce n’est que six ans après le début des travaux que les villageois ont été convoqués dans la ville voisine de #Kyaukme par le Ministère de l’électricité. On leur apprend alors qu’ils devront bientôt partir.

    Pas de #titres_de_propriété

    En Birmanie, toutes les #terres pour lesquelles il n’existe pas de titres de propriété – ainsi que les ressources naturelles qu’elles abritent – appartiennent au gouvernement central. Dans les campagnes birmanes, où la propriété est communautaire, personne ne possède ces documents. « Nous ne quitterons jamais notre village, assure Nang Lao Kham, en mâchouillant une graine de tournesol. Nous sommes de simples paysans sans éducation. Nous ne savons rien faire d’autre que cultiver nos terres. »

    Le gouvernement ne leur a pas proposé d’alternative viable. « Une brochure d’information publiée il y a quelques années parlait de les reloger à trois kilomètres du village actuel, mais ce site est déjà occupé par d’autres paysans », détaille Thum Ai, du Shan Farmer’s Network, une ONG locale. Le montant de la compensation n’a jamais été articulé. Ailleurs dans le pays, les paysans chassés de leurs terres pour faire de la place à un projet d’infrastructure ont reçu entre six et douze mois de salaire. Certains rien du tout.

    Ta Long compte 653 habitants et 315 hectares de terres arables. Pour atteindre leurs vergers, situés le long de la rivière Namtu, les villageois empruntent de longues pirogues en bois. « La terre est extrêmement fertile ici, grâce aux sédiments apportés par le fleuve », glisse Kham Lao en plaçant des oranges et des pomélos dans un panier en osier.

    Les #agrumes de Ta Long sont connus loin à la ronde. « Mes fruits me rapportent 10 800 dollars par an », raconte-t-elle. Bien au-delà des maigres 3000 dollars amassés par les cultivateurs de riz des plaines centrales. « Depuis que j’ai appris l’existence du barrage, je ne dors plus la nuit, poursuit cette femme de 30 ans qui est enceinte de son troisième enfant. Comment vais-je subvenir aux besoins de mes parents et payer l’éducation de mes enfants sans mes #vergers ? »

    Cinq barrages de la puissance de la Grande Dixence

    La rivière Namtu puise ses origines dans les #montagnes du nord de l’Etat de Shan avant de rejoindre le fleuve Irrawaddy et de se jeter dans la baie du Bengale. Outre l’Upper Yeywa, trois autres barrages sont prévus sur ce cours d’eau. Un autre, le Yeywa a été inauguré en 2010. Ces cinq barrages auront une capacité de près de 2000 mégawatts, l’équivalent de la Grande Dixence.

    Ce projet s’inscrit dans le cadre d’un plan qui a pour but de construire 50 barrages sur l’ensemble du territoire birman à l’horizon 2035. Cela fera passer les capacités hydroélectriques du pays de 3298 à 45 412 mégawatts, selon un rapport de l’International Finance Corporation. Les besoins sont immenses : seulement 40% de la population est connectée au réseau électrique.

    L’Etat y voit aussi une source de revenus. « Une bonne partie de l’électricité produite par ces barrages est destinée à être exportée vers les pays voisins, en premier lieu la #Chine et la #Thaïlande, note Mark Farmaner, le fondateur de Burma Campaign UK. Les populations locales n’en bénéficieront que très peu. » Près de 90% des 6000 mégawatts générés par le projet Myitsone dans l’Etat voisin du Kachin, suspendu depuis 2011 en raison de l’opposition de la population, iront à la province chinoise du Yunnan.

    Les plans de la Chine

    L’Upper Yeywa connaîtra sans doute un sort similaire. « Le barrage est relativement proche de la frontière chinoise, note Charm Tong, de la Shan Human Rights Foundation. Y exporter son électricité représenterait un débouché naturel. » L’Etat de Shan se trouve en effet sur le tracé du corridor économique que Pékin cherche à bâtir à travers la Birmanie, entre le Yunnan et la baie du Bengale, dans le cadre de son projet « #Belt_&_Road ».

    Le barrage Upper Yeywa y est affilié. Il compte deux entreprises chinoises parmi ses constructeurs, #Yunnan_Machinery Import & Export et #Zhejiang_Orient_Engineering. Le suisse Stucky œuvre à leurs côtés. Fondé en 1926 par l’ingénieur Alfred Stucky, ce bureau installé à Renens est spécialisé dans la conception de barrages.

    Il a notamment contribué à l’ouvrage turc #Deriner, l’un des plus élevés du monde. Il a aussi pris part à des projets en #Angola, en #Iran, en #Arabie_saoudite et en #République_démocratique_du_Congo. Depuis 2013, il appartient au groupe bâlois #Gruner.

    Le chantier du barrage, désormais à moitié achevé, occupe les berges escarpées de la rivière. Elles ont été drapées d’une coque de béton afin d’éviter les éboulements. De loin, on dirait que la #montagne a été grossièrement taillée à la hache. L’ouvrage, qui fera entre 97 et 102 mètres, aura une capacité de 320 mégawatts.

    Son #coût n’a pas été rendu public. « Mais rien que ces deux dernières années, le gouvernement lui a alloué 7,4 milliards de kyats (5 millions de francs) », indique Htun Nyan, un parlementaire local affilié au NLD, le parti au pouvoir de l’ancienne Prix Nobel de la paix Aung San Suu Kyi. Une partie de ces fonds proviennent d’un prêt chinois octroyé par #Exim_Bank, un établissement qui finance la plupart des projets liés à « Belt & Road ».

    Zone de conflit

    Pour atteindre le hameau de #Nawng_Kwang, à une vingtaine de kilomètres au nord du barrage, il faut emprunter un chemin de terre cabossé qui traverse une forêt de teck. Cinq hommes portant des kalachnikovs barrent soudain la route. Cette région se trouve au cœur d’une zone de #conflit entre #milices ethniques.

    Les combats opposent le #Restoration_Council_of_Shan_State (#RCSS), affilié à l’#armée depuis la conclusion d’un cessez-le-feu, et le #Shan_State_Progress_Party (#SSPP), proche de Pékin. Nos hommes font partie du RCSS. Ils fouillent la voiture, puis nous laissent passer.

    Nam Kham Sar, une jeune femme de 27 ans aux joues recouvertes de thanaka, une pâte jaune que les Birmans portent pour se protéger du soleil, nous attend à Nawng Kwang. Elle a perdu son mari Ar Kyit en mai 2016. « Il a été blessé au cou par des miliciens alors qu’il ramenait ses buffles », relate-t-elle. Son frère et son cousin sont venus le chercher, mais les trois hommes ont été interceptés par des soldats de l’armée régulière.

    « Ils ont dû porter l’eau et les sacs à dos des militaires durant plusieurs jours, relate-t-elle. Puis, ils ont été interrogés et torturés à mort. » Leurs corps ont été brûlés. « Mon fils avait à peine 10 mois lorsque son papa a été tué », soupire Nam Kham Sar, une larme coulant le long de sa joue.

    Vider les campagnes ?

    La plupart des hameaux alentour subissent régulièrement ce genre d’assaut. En mai 2016, cinq hommes ont été tués par des soldats dans le village voisin de Wo Long. L’armée a aussi brûlé des maisons, pillé des vivres et bombardé des paysans depuis un hélicoptère. En août 2018, des villageois ont été battus et enfermés dans un enclos durant plusieurs jours sans vivres ; d’autres ont servi de boucliers humains aux troupes pour repérer les mines.

    Les résidents en sont convaincus : il s’agit d’opérations de #nettoyage destinées à #vider_les_campagnes pour faire de la place au barrage. « Ces décès ne sont pas des accidents, assure Tun Win, un parlementaire local. L’armée cherche à intimider les paysans. » Une trentaine de militaires sont stationnés en permanence sur une colline surplombant le barrage, afin de le protéger. En mars 2018, ils ont abattu deux hommes circulant à moto.

    Dans la population, la colère gronde. Plusieurs milliers de manifestants sont descendus dans la rue à plusieurs reprises à #Hsipaw, la ville la plus proche du barrage. Les habitants de Ta Long ont aussi écrit une lettre à la première ministre Aung San Suu Kyi, restée sans réponse. En décembre, une délégation de villageois s’est rendue à Yangon. Ils ont délivré une lettre à sept ambassades, dont celle de Suisse, pour dénoncer le barrage.

    « L’#hypocrisie de la Suisse »

    Contacté, l’ambassadeur helvétique Tim Enderlin affirme n’avoir jamais reçu la missive. « Cette affaire concerne une entreprise privée », dit-il, tout en précisant que « l’ambassade encourage les entreprises suisses en Birmanie à adopter un comportement responsable, surtout dans les zones de conflit ».

    La Shan Human Rights Foundation dénonce toutefois « l’hypocrisie de la Suisse qui soutient le #processus_de_paix en Birmanie mais dont les entreprises nouent des partenariats opportunistes avec le gouvernement pour profiter des ressources situées dans des zones de guerre ».

    La conseillère nationale socialiste Laurence Fehlmann Rielle, qui préside l’Association Suisse-Birmanie, rappelle que l’#initiative_pour_des_multinationales_responsables, sur laquelle le Conseil national se penchera jeudi prochain, « introduirait des obligations en matière de respect des droits de l’homme pour les firmes suisses ». Mardi, elle posera une question au Conseil fédéral concernant l’implication de Stucky dans le barrage Upper Yeywa.

    Contactée, l’entreprise n’a pas souhaité s’exprimer. D’autres sociétés se montrent plus prudentes quant à leur image. Fin janvier, le bureau d’ingénierie allemand #Lahmeyer, qui appartient au belge #Engie-Tractebel, a annoncé qu’il se retirait du projet et avait « rompu le contrat » le liant au groupe vaudois.

    https://www.letemps.ch/monde/un-barrage-suisse-seme-chaos-birmanie
    #Suisse #barrage_hydroélectrique #géographie_du_plein #géographie_du_vide #extractivisme
    ping @aude_v @reka

  • #PLAIDOYER POUR L’OUVERTURE DES FRONTIÈRES ET LA LIBRE CIRCULATION DES ÊTRES HUMAINS À L’ÉCHELLE MONDIALE : CAS DE LA DIASPORA DE LA RD CONGO.

    https://www.emmaus-international.org/images/site/menu/qui-sommes-nous/emmaus-monde/europe/danemark/GTU/docs_FR/Julien_K_M_Murhula_migration.pdf
    #RDC #Congo #République_démocratique_du_congo #ouverture_des_frontières #libre_circulation

    signalé par @karine4, qui commente :

    dans ce plaidoyer pour l’ouverture des frontières écrit par un Congolais de la diaspora, beaucoup d’éléments sur les #transferts_financiers, notamment en comparaison avec l’#aide_publique_au_développement.

    #APD #remittances

  • Faire le pari de la société contre la politique du pire
    https://www.mediapart.fr/journal/france/190519/faire-le-pari-de-la-societe-contre-la-politique-du-pire

    Plutôt le Rassemblement national que le mouvement social ! Après les avoir violemment réprimés, Emmanuel Macron entend congédier les « gilets jaunes » par la promotion électorale de l’extrême droite en seul adversaire de sa politique. Cette politique du pire est un hommage paradoxal à la nouveauté démocratique et sociale du mouvement.

    #Parti_pris #République_démocratique_et_sociale,_extrême_droite,_gilets_jaunes,_Emmanuel_Macron

  • #Poland: The Bosses Need #Immigrants — The Spark #1080
    https://the-spark.net/np1080403.html
    Translated from Lutte Ouvrière, the newspaper of the revolutionary workers group of that name active in France : “#Pologne : les patrons ont besoin des migrants… que le gouvernement dénonce”
    https://journal.lutte-ouvriere.org/2019/04/24/pologne-les-patrons-ont-besoin-des-migrants-que-le-gouvernem #émigration #Russie #République_tchèque #Slovaquie #xénophobie #marché_du_travail

  • Agriculture en RDC : un collectif d’associations appelle à soutenir les familles plutôt que les industriels
    https://www.lemonde.fr/afrique/article/2019/04/17/agriculture-en-rdc-un-collectif-d-associations-appelle-a-soutenir-les-famill

    « Nous demandons à la Banque mondiale et à la Banque africaine de développement de soutenir en priorité l’agriculture familiale et le désenclavement des zones rurales », a déclaré ce collectif de quatre associations au cours d’une conférence de presse mardi à Kinshasa.

    Ces associations demandent à la Banque mondiale de « tirer les leçons de la débâcle » du parc agro-industriel de Bukanga Lonzo, une exploitation de 75 000 hectares lancée en 2014 sous la présidence de Joseph Kabila à 220 km à l’est de la capitale. Avec l’appui d’un partenaire sud-africain, Africom Commodities, les autorités congolaises voulaient dépasser la petite agriculture de subsistance.
    « Concentration de la richesse »

    Le projet n’a jamais véritablement été mis en œuvre hormis l’ouverture de six points de vente à Kinshasa, mégalopole de 12 millions d’habitants. La production est au point mort. Africom réclame à la RDC le remboursement de 20 millions de dollars (17,67 millions d’euros).

    Africom est une entreprise sud-africaine
    #agriculture #agro-industrie

  • Soutien à la résistance palestinienne !
    https://nantes.indymedia.org/articles/44982

    Samedi 30 mars prochain, nous ne célèbrerons pas seulement la traditionnelle journée de la terre Palestinienne, mais aussi un an, jour pour jour, depuis le début des Marches du Retour héroïques et hebdomadaires dans la Bande de Gaza. Et nous vous appelons à y participer très nombreux(ses), afin d’envoyer un signe aux Palestiniens, qui se croient oubliés du monde entier.

    #Resistances #libérations #nationales #république #Resistances,libérations,nationales

  • Le #WWF accusé de «#colonialisme_vert» au #Congo - Page 2 | Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/international/200319/le-wwf-accuse-de-colonialisme-vert-au-congo?page_article=2
    #republique_du_congo
    #terres
    #conservation

    « Le système occidental de conservation se fait généralement contre les populations »
    Au moins une partie des personnes concernées manifestent depuis longtemps leur opposition au projet de parc. Fiore Longo rapporte avoir rencontré en février une douzaine de communautés locales disant toutes leur désaccord. Une situation que le WWF connaît : en 2017, une étude qu’il a financée a montré, elle aussi, qu’une partie des habitants étaient « réticents à l’idée de la présence d’un parc ». Pour l’instant, le WWF a surtout facilité des négociations entre l’État congolais et deux grosses #entreprises_forestières : le parc national tel qu’il a été envisagé couvre une petite partie de leurs concessions, à laquelle il faudrait donc qu’elles acceptent de renoncer. L’ONG au panda a aussi eu des discussions avec les autorités pour les convaincre d’annuler des permis miniers accordés dans Messok-Dja.

    Pour le journaliste allemand Wilfried Huismann, auteur d’un livre et d’un film critiques sur le WWF, il n’y a pas grand-chose à attendre de ce dernier en matière de respect des droits des populations locales : « Le WWF a toujours vu dans les #peuples_autochtones du Sud une source potentielle de danger pour la nature pure et intacte. C’est un modèle de conservation raciste qui est dans ses gènes », a-t-il dit dans un récent entretien avec Der Spiegel.

    La controverse autour de Messok-Dja a un mérite : elle remet la lumière sur l’échec de la politique de conservation introduite dans la région par la colonisation européenne. Malgré l’évolution des discours et des règles, la création de parcs et autres surfaces de protection reste associée à l’expulsion de ceux qui y vivent. Ces aires protégées couvrent aujourd’hui 9,8 % du bassin du Congo, contre 0,12 % attribuées formellement aux communautés forestières. Elles remplissent mal leur objectif de conservation : la biodiversité est en déclin dans près de 50 % des aires protégées établies dans des forêts tropicales dans le monde, selon une étude scientifique publiée en 2012 qui a pris en compte l’Afrique. Le WWF n’a pour sa part pas été en mesure de fournir à Mediapart un bilan du système de conservation dans le bassin du Congo.

    Samuel Nguiffo, qui dirige une #ONG camerounaise, le Centre pour l’environnement et le développement (CED), fait partie de ceux qui constatent depuis longtemps les limites de cette politique. « Le système occidental de conservation est conçu par des biologistes et se fait généralement contre les #populations, alors que ces dernières ne sont pas forcément opposées à l’idée de conservation, souligne-t-il. Nous avons des croyances selon lesquelles la nature est un être vivant, capable de réfléchir, d’agir et de punir. Nous avons des habitudes de conservation, avec des forêts sacrées, des interdits sur des animaux qu’on ne tue pas à certains endroits et certains moments, etc. La conservation aurait pu être construite sur ces fondements. Quand ils se voient imposer, sans explication suffisante, des restrictions d’usage et d’accès, les gens ne comprennent pas. »

    Aujourd’hui, les traditions ne permettent pas de protéger l’environnement à grande échelle, en particulier là où la démographie et la pression sur les ressources augmentent. « Il est donc important de trouver un mécanisme de protection. Mais avec un impératif : les communautés locales doivent avoir une responsabilité dans la gestion. Il faut avant tout répondre à leurs besoins de développement local, créer une relation de confiance, et avec elles faire de l’aménagement du territoire », insiste Samuel Nguiffo.

    Dans l’immédiat, le WWF et ses bailleurs de fonds doivent gérer le feu déclenché par Buzzfeed, qui fait se multiplier les réactions. L’ONG britannique Rainforest Foundation UK (RFUK) a demandé par exemple à la Commission européenne de prendre ses responsabilités en ordonnant une enquête indépendante sur les financements qu’elle a donnés aux aires protégées du bassin du Congo – soit au moins 258 millions d’euros en vingt-sept ans. En 2016, cette organisation avait elle-même rassemblé de nombreuses preuves de violations des droits de l’homme commises dans au moins neuf de ces zones protégées bénéficiant du soutien de l’UE. La Commission européenne a jusqu’ici ignoré ses données, tout comme celles de Survival.

  • A #Ladispoli una piazza per #Almirante. Anpi: «Tra trent’anni intitoleremo vie a Mussolini»

    Una piazza dedicata a #Giorgio_Almirante, la piazza più grande di Ladispoli. È questa la decisione della giunta di centrodestra guidata dal sindaco #Alessandro_Grando che ha suscitato lo sdegno dell’Anpi e di tanti ladispolani che scesi in piazza a protestare in occasione della cerimonia di intitolazione. «La costituzione è antifascista», o «#No Piazza Almirante» e foto dei rastrellamenti contro gli ebrei: sono questi gli striscioni che accompagnavano la manifestazione sulle note di Bella Ciao. Alla cerimonia, invece, a difendere la memoria di Giorgio Almirante c’era la figlia Giuliana De Medici: «Le persone che protestano non conoscono la storia, all’epoca erano tutti fascisti». Davanti alla nuova piazza non è mancato chi, sulle note dei vecchi comizi di Almirante, si è esibito in un saluto romano.


    https://video.repubblica.it/edizione/roma/a-ladispoli-una-piazza-per-almirante-anpi-tra-trent-anni-intitoleremo-vie-a-mussolini/329671/330272?ref=fbpr
    #extrême_droite #Italie #toponymie #fascisme #noms_de_rue #toponymie_politique

    ping @albertocampiphoto @wizo

  • #Prague : Appel à la solidarité de #Klinika
    https://fr.squat.net/2019/02/18/prague-appel-a-la-solidarite-de-klinika

    En janvier 2019, le seul squat politique de Prague, Klinika, a été évacué par un huissier et une service de sécurité privés. Pendant 4 ans, ce centre social autogéré était un espace de rencontres pour les mouvements sociaux d’émancipation, les voisins et la culture indépendante. Alors que Klinika constituait un des premiers centres tchèques d’aide […]

    #expulsion #République_Tchèque

  • Israel wants to deport 300 refugees to one of the world’s most dangerous countries

    It was nine years ago that Julie Wabiwa Juliette narrowly fled her home in the Democratic Republic of the Congo for Israel, where she has since built a life. Juliette, 33, married another Congolese refugee, Christian Mutunwa, and together they raise two children.

    The Congolese are legal residents of Israel, with some in the community having lived in the country for 20 years. The majority arrived between 1999 and 2009, during and following the Second Congo war, considered the world’s deadliest crisis since World War II. Until now, the Congolese, 3o0 in total, were protected under a policy referred to by the Interior Ministry as “general temporary protection.” They have B1 visas, which entitles them to live and work in Israel as any other foreign nationals do. Moreover, each of them also has a pending asylum request.

    This is in contrast with the much larger population of Sudanese and Eritreans, who are regarded by the government as “illegal infiltrators” and have no legal status.

    Now, Israel seeks to deport the Congolese. In October 2018, the Interior Ministry announced that Congolese group protection would terminate on January 5, at which point they would be forced to leave. The decision was made by Interior Minister Aryeh Deri based on an assessment by the Foreign Ministry that there is “no impediment to the expatriation” of Israel’s Congolese population.

    Not a single Congolese asylum seeker abided by the state’s deadline. It passed without much fanfare, after which the Interior Ministry issued 10 deportation notices, while rejecting a number of visa renewal applications. The Hotline for Refugees and Migrants, an Israeli NGO that protects the rights of asylum seekers, migrant workers, and victims of human trafficking, successfully appealed to the Jerusalem District Court, which suspended the deportations and forced the state to continue renewing the visas. The Interior Ministry has until February 20 to appeal the court’s decision.

    “The court was on our side and made the state continue to renew visas,” says Shira Abbo, spokesperson for the Hotline. “For now, the Congolese are safe.”

    Their future, however, remains uncertain. Sabine Hadad, spokesperson for the Israeli Interior Ministry’s Population and Immigration Authority, confirmed that despite the delays, the ministry has decided to “stop the collective protection for Congolese in Israel.” Hadad says the Interior Ministry will then look into those with open asylum requests; the community will continue to receive work permit visas until an official decision is handed down.

    Less than one percent of asylum claimants in Israel receives refugee status, according to Hotline. “Our experience with the Israeli asylum system is not a good one,” says Abbo. “We know that the system is designed to reject everyone.”

    A rejection means deportation or staying in Israel illegally like Eritrean and Sudanese asylum seekers. For many in the Congolese community, repatriation is a death sentence. Israel is the only country to revoke protection for its Congolese refugee community.

    Julie Wabiwa Juliette tells me about the circumstances in which she left her hometown of Bukavu in the DRC as we sit in her colorful, sparsely decorated apartment in Holon. Her two children, Yonatan, 8, and Joanna, 5, greet me in French, the official language in their parents’ home country, although they also speak Hebrew. They were both born in Israel.

    Bukavu, a small city of just under a million inhabitants, is situated on the southern banks of Lake Kivu on Congo’s eastern most border. Remnants of colonialism are apparent even in its skyline. The bright roofs of the more than 100 Art Deco buildings constructed by the Belgians a century ago dot the hillsides. Just a stone’s throw away is Rwanda, on the opposite side of the Ruzizi River.

    It is in this otherwise picturesque landscape where much of the conflict that has ravaged the DRC for more than two decades has taken place.

    The Congolese eventually bucked the Belgian colonial yolk in 1960 and the Republic of Congo became a sovereign nation. Military dictator Mobutu Sese Seko changed the name to Zaire in 1971. The Central African nation was an American Cold War proxy but floundered following the collapse of the Berlin Wall and subsequent withdrawal of U.S. support.

    The First Congo War began two years after the 1994 Rwanda genocide, which precipitated a refugee crisis in eastern Zaire. The 1996 rebellion, backed by a coalition of Central African countries — though primarily fomented by Rwanda — resulted in a new government and a new name, the Democratic Republic of the Congo.

    Less than a year later, the Second Congo war erupted. The conflict was so brutal that aid groups deemed sexual violence in DRC to be a “weapon of war.” The war formally concluded in 2003, but in eastern Congo the fighting never stopped. The region is home to the vast majority of the 70 armed groups currently fighting, according the Africa Center for Strategic Studies.

    Juliette left Bukavu in 2009. She was in her third year of university, while working on her final thesis for her bachelor’s degree in sociology, which focused on the reentrance into society by victims of rape.

    Juliette’s research was conducted in rural villages that were a couple of hours drive from the city. She worked with a hospital team to collect testimonies from women who were abducted and assaulted during the fighting; many returned pregnant with their attacker’s child. Though the idea of raising the child of the man who raped them is unimaginable, abortion is taboo in rural Congo and carries a high risk of complication.

    Many assumed the numerous rebel militias operating in eastern Congo were responsible for the atrocities. Juliette uncovered evidence that a high-ranking local commander of the DRC military gave direct orders to commit mass rape.

    “It was too much for me when I come back from the field and I’ve heard all the screams, all the atrocities,” Juliette says. “To stay quiet was not for me.” But in Congo, that is not so simple. “I wanted to tell the truth, but once you talk about something, you must count your days.”

    She shared her research with Bruno Koko Chirambiza, a radio journalist at Star Radio in Bukavu, who named the commander, accusing him of orchestrating the rape.

    The mere mention of Chirambiza’s name brings tears to Juliette’s eyes. According to the Committee to Protect Journalists, he was murdered by eight assailants on August 24, 2009 at the age of 24. “Many activists, many journalists don’t have long lives in Congo,” Juliette says. According to CPJ, Koko was the third Congolese journalist to be murdered in two years.

    Soldiers, who Juliette believes were acting at the behest of the commander named in Chirambiza’s report, searched for Juliette’s at her aunt’s house. She happened to be out of the house when they arrived, so they sexually assaulted her cousin and came back the next morning. Juliette was resolute to remain in DRC and might not have left if were it not for her now-husband.

    Juliette and Christian Mutunwa were partners back in DRC. Mutunwa, a human rights activist, fled in 2007, after uniformed police officers who claimed they were from the DRC’s intelligence service, Agence Nationale de Renseignement, came to his home. They wanted to bring him in for “interrogation.”

    “I knew if they took me this so-called interrogation process, I would not come back,” Mutunwa says. So he left, spending a few months in Egypt where refugee protection was “nonexistent.” A fellow asylum seeker there told him that there was a democratic country on the other side of the border.

    He then went to Israel where he received asylum protection. Mutunwa encouraged Juliette to join him.

    Juliette managed to get a visa to go to Israel with a delegation of Christians traveling to the holy land. She didn’t know much about Israel except its importance in Christianity. “We talked about Israel every time in church,” Julie remembers. “We prayed for peace in Israel.” She remained in the country after the delegation returned home, and applied for asylum.

    Juliette and Mutunwa are now married and raise their two children in Holon, which, along with neighboring Bat Yam, is where the majority of the Congolese community lives. They support their children by working in Tel Aviv hotels. Six days a week, Juliette rises before dawn to be at work by 5 a.m., and often won’t return home until late afternoon.

    Neither Julietter nor Mutunwa feel integrated into Israeli society. “I’m not a free woman,” says Juliette. “I can’t do what I know I can do.” They yearn for a change in their home country so they can safely return.

    After 18 years of autocracy under Joseph Kabila, DRC elected a new president, Félix Tshisekedi, in December of last year. The Congolese in Israel can only wait and hope he effects true change, and that Israel will give them the time they need to wait for that to happen.

    “Home is home,” she explains. “We didn’t come here to stay for life.”

    It is unclear why Israeli authorities decided to act now. Human rights organizations speculate that the government wants to flex its muscles following the failed deportation of the Eritreans and Sudanese in the beginning of 2018.

    The timing could not be worse. The presidential election has brought about an increase in violence. The political instability, coupled with the second deadliest Ebola outbreak in recorded history, has left the country struggling once again.

    Annick Bouvier, spokesperson for the Great Lakes region at the International Committee of the Red Cross, says that 2018 saw a deterioration of the humanitarian situation in eastern Congo “as a result of the fragmentation of armed groups and increased crime.” According to Bouvier, ICRC’s response to the Ebola outbreak has been “temporarily paralyzed” by the violence.

    The DRC is also the second worst place to be a woman, according to Amnesty International. “Wherever clashes occur, women find themselves at heightened risk of all forms of violence,” says Joao Martins, Médecins Sans Frontières head of mission for South Kivu in eastern DRC. “This is particularly the case in pockets of conflict across eastern DRC.”

    Emilie Serralta, a researcher for Amnesty International in DRC, condemned the government’s response to war crimes perpetrated by state actors as “inadequate.” Amnesty reports that a single high-ranking officer, General Jérôme Kakwavu, has been found guilty of war crimes. He is the exception; the other military commanders, says Serralta, are “untouchable.”

    Meanwhile, the commander named by Juliette and Chirambiza has never faced justice for his crimes. In fact, says Juliette, the government promoted him.

    “I am afraid for my life, for my family, and for my kids,” says Juliette about the prospect of her deportation. “I don’t see myself going back to a place where I didn’t even have the power to save my own life.”

    https://972mag.com/israel-wants-to-deport-300-refugees-to-one-of-the-worlds-most-dangerous-countries/140169
    #renvois #expulsions #asile #migrations #réfugiés #Israël #RDC #république_démocratique_du_congo #réfugiés_congolais

  • Les #mots du #pouvoir :

    “Prendre le train des réformes, Créer du lien social, définir de nouveaux projets de relance de la croissance en synergie avec les partenaires sociaux et en privilégiant le dialogue social aux blocages et aux prises en otages inacceptables de la part d’une frange toujours plus radicalisée de l’ultra gauche.” Etc....Cette #rhétorique envahit tous les esprits et les médias, son omniprésence impose un mode de pensée et surtout une nouvelle forme de #gouvernementalité.

    La carte présentée est l’illustration sous forme d’un #plan_de_métro de la #rhétorique_néolibérale. Le plan de métro est choisi pour sa référence populaire, sa facilité d’appropriation et puis surtout il permet d’illustrer : « le #train_des_reformes ».

    Lecture du plan :

    – Les lignes regroupent des termes attachés à un concept.
    – Les stations portent les mots qui composent et illustrent ce concept.
    – Les correspondances permettent de changer de concept au cours d’une discussion.
    – Enfin, un ‘périphérique’ nommé "embellissement du discours" dans lequel ont peut pioché a tout moment pour illustrer la "détermination" "sans faille" du discours.

    La liste des lignes :

    La #globalisation / la #mondialisation
    L’esprit de l’entreprise
    La #rhétorique_guerrière
    Le #peuple et les #élites
    Les #valeurs de la #République
    La #communication et l’#éducation
    Le train des #réformes
    L’#état_social actif
    L’#étranger et le problème de l’#immigration
    Désamorçage de la critique et #dialogue_social
    La #société_civile à la rescousse
    Les embellissements périphériques du #discours
    Le management de l’individu

    C’est ce que l’on peut appeler : un "#poster_de_chiotte" . Dans le sens où c’est le genre de poster que l’on ne peut voir en une fois. Le meilleur moyen de le lire et de le décrypter c’est de l’afficher aux #toilettes. Là, dans un colloque singulier, on pourra à loisir recomposer des discours mémorables à l’aide de la carte que nous vous proposons.

    On peut aussi s’en servir comme générateur de discours. C’est une machine à #xylolangage.

    Comment briller dans les rapports avec l’administration, les élus et autres fonctionnaires ayant fait allégeance et soumission au pouvoir ?
    Un p’tit coup d’oeil sur la carte et hop à nous le plaisir du flatteur pour leur faire laisser tomber le fromage (pour ceux qui convoitent des subventions par exemple..).

    #cartographie #visualisation

    Quant au poter de chiotte... je l’ai effectivement vu dans une chiotte dans une librairie de Grenoble...

    http://www.arterroriste.eu/paysages-invisibles/mots-du-pouvoir
    #néolibéralisme #vocabulaire #terminologie

    A découvrir en complément avec la carte de @odilon sur les lieux de pouvoir à Paris...
    https://visionscarto.net/lieux-de-pouvoir-a-paris

    ping @albertocampiphoto @reka

  • Une histoire des #micro-états

    #Paradis_fiscaux : une longue histoire ?

    Indissociables du fonctionnement de l’économie mondiale, les paradis fiscaux, du #Luxembourg aux #îles_Caïman, de l’état américain du #Delaware au #Panama en passant par la #Suisse n’ont pas toujours bénéficié de leur récente surexposition médiatique. Retour sur une histoire qui remonte au XIXe siècle.

    https://www.franceculture.fr/emissions/la-fabrique-de-lhistoire/une-histoire-des-micro-etats-14-paradis-fiscaux-une-longue-histoire

    Le #Vatican, un Etat à part ?

    Créé le 11 février 1929 par les #accords_du_Latran, le Vatican est avec moins de 900 habitants le plus petit état souverain du monde. Mais le Saint-Siège, état théocratique où le pape dispose d’un pouvoir absolu, se considère-t-il comme un micro-état ?

    https://www.franceculture.fr/emissions/la-fabrique-de-lhistoire/une-histoire-des-micro-etats-24-le-vatican-un-etat-a-part

    L’Etat libre de #Fiume (1919-1924)

    A la suite du #Traité_de_Versailles et de la paix de 1919, l’Italie a récupéré le #Trentin et #Trieste, mais malgré l’ampleur de ses protestations, d’autres territoires convoités n’ont pas été obtenus. Fiume, en #Dalmatie, symbolise cette frustration devant une « victoire mutilée ».

    https://www.franceculture.fr/emissions/la-fabrique-de-lhistoire/une-histoire-des-micro-etats-34-letat-libre-de-fiume-1919-1924


    #histoire

    Et le 4ème épisode, sur la #république_des_Escartons :
    https://seenthis.net/messages/758082

    #micro-nations

  • #Briançon, capitale des #escartons (1343-1789)

    Signée en 1343, la « #Grande_Charte_des_Libertés » entérinait l’#autonomie du territoire des Escartons, entre #Piémont et #Briançonnais. 675 ans avant que des militants n’y accueillent des migrants, ces vallées transalpines défendaient déjà une organisation basée sur l’#entraide et la #solidarité.

    https://www.franceculture.fr/emissions/la-fabrique-de-lhistoire/une-histoire-des-micro-etats-44-briancon-capitale-des-escartons-1343-1


    #Les_Escartons #histoire #Hautes-Alpes #république_des_Escartons #élevage #commerce #passage #alphabétisme #alpage #biens_communs #communaux #communauté #forêt #propriété_collective #corvées #entretien_du_territoire #solidarité #escarton #répartition_des_impôts #Italie #France #périphérie #Dauphiné #Royaume_de_France #liberté #impôts #monnaie #justice #Traité_d'Utrecht #frontières #ligne_de_partage_des_eaux #frontières_nationales #frontières_nationales #rencontre #nostalgie

    Anne-Marie Granet-Abisset, minute 30’35 :

    « 1713 est une date capitale pour le fonctionnement de l’Escarton, parce que c’est une décision liée à un traité qui est prise très loin, à Utrecht, et qui va décider de ce qui apparaît comme une zone de périphérie, une zone des marges, et donc, dans les négociations, la France ce qui lui paraît important, c’est la #vallée_de_Barcelonnette, et laisse au Duc de Savoie, ce qu’on va appelé les #vallées_cédées, c’est-à-dire l’escarton de Valcluse, Pragelato, l’#escarton_de_Château-Dauphin, et l’#escarton_de_Oulx. C’est le début de ce qui va être une évolution qui démarre au 18ème, mais qui va s’accentuer au 19ème, où la frontière va se marquer. ça va casser ce qui faisait la force d’un territoire qui fonctionnait de façon presque autonome, en tout cas qui fonctionnait dans une organisation, ce qui ne veut pas dire qu’ils s’aimaient tous, mais en tout cas ils s’entendaient tous pour défendre leurs intérêts. C’est aussi le moment où les militaires arrivent et vont redessiner la frontière : on partage, on dessine, on installe des fortifications en un temps où la frontière va se marquer. »

    Colette Colomban :

    "Puisqu’on va pour la première fois, en Europe, penser les frontières à partir de limites géographiques. Donc on va placer la frontière sur la ligne de partage des eaux, ce qui correspond à la volonté du #Pré_Carré_de_Vauban, c’est-à-dire, délimiter le territoire, les frontières de la France, de façon la plus régulière possible afin qu’elle soit plus facile à défendre et éviter ainsi des bouts de territoires qui s’enfoncent trop en territoire ennemi et beaucoup plus difficiles à défendre. On va du coup border des frontières à des cours d’eau, à des limites de partage des eaux. Les cols qui jusqu’alors étaient vraiment des passages, là deviennent des portes, des fermetures, des frontières. Mongenèvre se ferme à ce moment-là. Il faut imaginer que ça a été vraiment vécu comme un traumatisme, ce traité d’Utrecht, avec vraiment une #coupure de #liens familiaux, de liens amicaux, de liens commerciaux.

    Anne-Marie Granet-Abisset, minute 39’35 :

    Il y a une redécouverte des Escartons, parce que la charte est revenue dans la mairie de Briançon en 1985. Et dans ce cadre-là, les Escartons ont servi de légitimité pour refonder à la fois une #mémoire et une histoire qui a commencé d’abord du point de vue patrimonial, on a mis une association sur les anciens escartons, et puis maintenant, d’or en avant, les escartons sont même les noms de la recréation du Grand briançonnais qui reprend le Queyra, le Briançonnais, mais qui adhèrent des territoires qui ne faisaient pas partie de des anciens escartons. On est en train de reconstituer, en utilisant ce qui a été une avance sur l’histoire... on re-fabrique, on re-bricole une histoire en mettant en avant ce qui était la tradition, c’est-à-dire l’habitude d’#autonomie, la façon de s’auto-administrer, la volonté de garder la maîtrise du territoire, en même temps avec véritablement l’idée de fonctionner avec les vallées qui étaient les anciennes Vallées cédées. Donc les Escartons vont devenir un élément qui caractérise et qui redonne une #fierté à ces territoires considérés, pendant longtemps et notamment au 19ème, comme des territoires enclavés, comme des territoires arcaïques. Ces territoires ont souffert de cette vision qu’ils ont d’ailleurs totalement intégrée et qui fait que, les Escartons étaient un moyen de réaffirmer leur avance sur l’histoire. Leur avance sur l’histoire c’est le fait de constituer un territoire transfrontalier, qui fonctionne comme une région des Alpes à l’intérieur d’une Europe qui serait une Europe des régions"

    Gérard Fromm, 46’20 :

    "Ici on a été une zone de passage, beaucoup d’Italiens sont venus, ont passé le col de Mongenèvre et sont venus s’installer en France à une période où la vie était difficile en Italie. Donc il y a beaucoup de familles qui sont d’origine italienne. On est ici une zone de passage depuis longtemps. On est une zone de migration, donc, naturellement, on a retrouvé un certain nombre de choses. Les Italiens de l’autre côté, beaucoup parlent français, et puis il y a une culture qui est identique : regardez les églises, les clochers ont la même forme, les peintures murales dans les églises ont les mêmes origines. On a vraiment une continuité. Ces éléments-là font qu’aujourd’hui on a d’ailleurs une proximité avec nos amis italiens. On ne se rend pas compte, on est un peu au bout du monde pour les Français, sauf que leur bout du monde il est beaucoup plus loin... les Italiens c’est la porte à côté. Des Briançonnais vont à Turin, Turin c’est à une heure et quart d’ici. Aujourd’hui on a d’ailleurs une proximité avec nos amis italiens dans le cadre des programmes européens, mais aujourd’hui aussi par exemple avec les problèmes des migrants, ce sont des problèmes qu’on partage avec les communes de l’autre côté. On travaille en permanence avec les Italiens.

    Elsa Giraud, guide conférencière et historienne, 49’13 :

    « C’est le milieu dans lequel on vit, qui peut être un milieu hostile, qui est un milieu qui nécessite des connaissances, une habitude. Et si les Escartons sont nés et ont perduré pendant des siècles, c’est parce que nous sommes dans un territoire de passage, parce que nous sommes dans un territoire où on a des populations et des ressources différentes d’un côté et de l’autre. Donc il fallait des passages, des migrations saisonnières pour vivre dans ces montagnes qui ne vous nourrissent pas l’hiver, pour aller en plaine, pour échanger les produits d’un versant et de l’autre de la montagne. Et le point commun c’est ce besoin de se déplacer, de migrer. La géographie et le climat font qu’on est obligé de s’entraider et venir au secours de celui qui est en pleine montagne. Ici, si on ne connaît pas la montagne, en plein hiver on ne passe pas, on y reste. »

    #hostile_environment #environnement_hostile #entraide

    #tur_tur

    #ressources_pédagogiques

  • Macron et l’exécution de sa feuille de route : au prix de nos libertés
    par Régis de Castelnau
    http://www.vududroit.com/2019/01/macron-lexecution-de-feuille-de-route-prix-de-nos-libertes

    Pour tenter de rester au pouvoir et d’accomplir le mandat donné par l’oligarchie financière et la haute fonction publique d’État, Emmanuel Macron dispose désormais de deux outils.

    Tout d’abord dans les têtes de la macronie s’est installée une idéologie liberticide. Considérant comme incontournable l’exécution de la feuille de route donnée à leur champion, c’est-à-dire la destruction la plus rapide possible de l’État-providence français et l’arrimage définitif à l’ordo-libéralisme allemand, les macronistes considèrent que la fin justifie les moyens. Que s’il faut basculer dans la société autoritaire, voire dictatoriale, il n’y a aucun problème. C’est pour la bonne cause. La violence, sans précédent depuis la guerre d’Algérie, des répressions policières et judiciaires contre le mouvement des gilets jaunes en est la traduction. Le bilan des violences physiques est catastrophique, celui des violences judiciaires, même si on en parle peu ne l’est pas moins.

    Le deuxième outil est l’empressement de la justice dans la mise en œuvre d’une stratégie aussi illégale qu’antirépublicaine. Depuis les élections truquées de 2017 qui ont porté Emmanuel Macron à la présidence, accordant à la macronie une impunité choquante et obéissant aux exigences des places Vendôme et Beauvau, la justice pénale s’est complètement déconsidérée. Les milliers d’arrestations dont certaines préventives (!), les poursuites souvent absurdes, les procédures violées, les incriminations fantaisistes et la dureté des peines, montrent que parquets et juges du siège confondus exécutent avec zèle les ordres de l’exécutif. Et naturellement, les organisations syndicales de magistrats sont muettes, ainsi d’ailleurs que les grandes âmes, professeurs de morale, universitaires, signeurs de pétition, docteurs de la gauche culturelle, tous sont atteints d’une sévère extinction de voix.

  • Affaire Macron-Benalla : les enregistrements qui changent tout - Page 1 | Mediapart

    https://www.mediapart.fr/journal/france/310119/affaire-macron-benalla-les-enregistrements-qui-changent-tout?onglet=full

    Ils sont cool les barbouzes de la République :)

    — Alexandre Benalla, badin : « Truc de dingue, le “patron” [c’est ainsi qu’il surnomme Emmanuel Macron – ndlr], hier soir il m’envoie un message, il me dit : “Tu vas les bouffer. T’es plus fort qu’eux, c’est pour ça que je t’avais auprès de moi. Je suis avec Isma [Ismaël Emelien, conseiller spécial du président – ndlr], etc., on attend Le Monde, machin, etc.” »

    — Vincent Crase : « Donc le “patron” nous soutient ? »

    -- Benalla : « Ah bah, il fait plus que nous soutenir […]. Il est comme un fou […]. Et il a dit comme ça, il a dit, il m’a dit : “Tu vas les bouffer. T’es plus fort qu’eux.” C’est énorme quand même. »

    • Il faut dire qu’ils autohébergent les enregistrements et que forcément, tout le monde veut les entendre et que ça plombe nettement plus les serveurs que juste du texte.
      Je les ai entendu, il y a un peu plus d’une heure.
      N’importe quel gouvernement sauterait.

      Mais eux, ils en ont tellement rien à foutre de la démocratie, des institutions, de la justice et de l’ensemble du pays : un peu comme si tous les mafieux de l’histoire du cinéma avaient pris les commandes en même temps !

    • Je trouve ça quand même hallucinant la différence avec la plupart des pays anglophones où quand il y a une affaire même bien moindre que ça, les politiques sont complètement mis à l’index et ne peuvent plus être légitimes au niveau politique. Ils ont toujours une vie largement correctes, mais ils sont obligés de se barrer dans le privé, ils ne peuvent plus être élus, ils sont placardisés de ce côté là. En France, tout continue (Pasqua, Chirac, tellement…). C’est quand même la grosse honte au niveau du peuple, des médias, etc, d’accepter tout ça.

    • #Alain_carrignon #Monsieur_le_maire_de_Levalois_Perret alias #patrick_Balkany et enfin, qui se souvient du film où apparaissent #Gilles_Catoire et le très grotesque (ou obscène, je n sais pas quel st le qualificatif qui sadapte le mieux) #Didier_Schuller - La conquête de Clichy (Schuller était un copain de Balkany). Y a #Charles_Millon, #Gérard_collomb, #Jacques_médecin : Vous pouvez allonger la liste si vous pensez à quelqu’un en particulier.

      A voir ou a revoir :

      https://www.lesinrocks.com/1997/10/22/cinema/actualite-cinema/la-conquete-de-clichy-jours-imbeciles-a-clichy-11231924

      La Conquête de Clichy, formidable document de Christophe Otzenberger sur les politiciens de terrain, et notamment le fameux Didier Schuller, est enfin diffusé sur France 2 après deux années de censure télévisuelle. Depuis son tournage, la configuration de la ville a totalement changé : le maire PS en examen, le notable RPR en cavale, une opposition en charpie, le FN qui fait des cartons et une majorité très plurielle. Retour sur place.

    • La Conquête de Clichy - Un extrait assez significatif - en 1 minute 17 secondes, tout est dit (les escrocs sont pris la main dans le pot de confiture, condamnés, et reviennent à la vie politique, redeviennent maire (Carrignon à Grenoble) ou députés. Et les électeurs le savent et ça ne leur posent aucun problème.

      Didier Schuller de retour en campagne à Clichy :

      « Y a eu un lien qui a été brisé il y a 20 ans dans des affaires politico-financière » dit-il, sans honte apparente.

      « Condamné à trois ans de prison pour financement illégal de ses activités, politiques, Schuller a été condamné à trois ans de prison dont un ferme en 2007, une affaire qui aurait ou mettre un point final à sa carrière, mais à 65 ans, il a décidé de faire son grand retour ! [Note de Reka : il a fuit en Rep. Dominicaine et/ou Israël] » explique la journaliste

      « Vous savez, nul n’est parfait, faut donner une deuxième chance » dit une dame dans la rue

      https://www.dailymotion.com/video/xytq40

    • je me souviens avoir vu ce film et en être sortie sur ma faim. Est-ce parce que Christophe Otzenberger se réclamait de Depardon ? avec l’idée de seulement montrer. Certes on « voit » un spectacle consternant des politiques hypocrites en campagne. Mais il m’avait manqué de ne pas y trouver les véritables ficelles de cette mafia vantarde des hauts de seine, poulains de Pasqua et copains du futur Sarko1er piochant tous dans le même sac. La dangerosité réelle de ces personnages n’était pas abordée.

    • Hier soir sur LCP, dans l’émission « Droit de suite » Alstom : une affaire d’état ? je ne trouve pas le lien mais ce sera rediffusé, on commence à savoir qui a tiré les marrons du feu dans cette affaire.
      https://www.youtube.com/watch?time_continue=465&v=88cZestFj9c


      https://stratpol.com/alstom

      https://www.lemonde.fr/economie/article/2018/04/05/rachat-d-alstom-par-ge-patrick-kron-ne-convainc-pas-les-deputes_5281052_3234
      https://www.fayard.fr/documents-temoignages/alstom-scandale-detat-9782213686882
      http://multinationales.org/Alstom
      http://podcast.grafhit.net/cultureProhibee/CP_S10E05.mp3

      Cette semaine, un cadre dirigeant d’Alstom, qui a été détenu pendant deux ans aux Etats Unis pendant les négociations de rachat de la société française #Alstom Energie par l’Américain #General_Electric, témoigne dans un livre, « Le piège Américain » , de la façon dont l’entreprise américaine a racketté l’entreprise française. Dans la foulée, l’ex président de la commission parlementaire de l’Assemblée Nationale sur « les décisions de l’État en matière de politique industrielle », concernant notamment Alstom, signale à la justice qu’à l’occasion de ce rachat, un possible « pacte de corruption » a pu impliquer le ministre de l’économie de l’époque, devenu depuis président de la république. Deux très importants articles dans le journal Le Monde. Puis, plus rien dans les médias. Silence. Serait-ce que Macron est bien protégé ? C’est plus grave que cela. L’affaire Alstom est un révélateur de l’état dans lequel se trouve la démocratie française. Je m’explique.
      Premier acte. Au début des années 2010, l’entreprise est accusée par la justice américaine de pratiques douteuses en Indonésie. En 2013 un de ses dirigeants, Frédéric Pierucci, est arrêté aux Etats Unis, mis en prison. L’objectif de la justice américaine est clair dès ce moment : par la menace, les pressions, obtenir la vente d’Alstom à GE. Le gouvernement, l’Assemblée Nationale en sont-ils officiellement informés ? Leur avis a-t-il été sollicité ? Alors qu’Alstom Énergie est une pièce maitresse de notre industrie nucléaire et, entre autres, de la maitrise de notre marine militaire (sous marins et porte avions), alors que l’Etat a sauvé l’entreprise quelques années plus tôt, et continue à la soutenir ? Absolument pas. L’information circule dans certains réseaux opaques, qui prennent des décisions secrètes dont ils ne rendront jamais de comptes. Dans une affaire qui met en jeu l’avenir énergétique du pays, et son indépendance militaire, les instances politiques et gouvernementales régulières ont été totalement hors jeu.
      Deuxième acte. Le chantage de la justice américaine a été efficace parce qu’il a pu s’appuyer sur des relais dans l’entreprise et dans la haute administration. Il existe des institutions, agences, commissions dites indépendantes chargées d’assurer le contrôle d’un bon fonctionnement de la vie économique, le respect de la déontologie et de lutter contre la corruption. Ont elles rempli leur rôle ?
      Dans le cours de l’opération, le PDG d’Alstom diffuse à la presse une information sur les très grandes difficultés de trésorerie de l’entreprise qui est, dit il, à cours de cash. Sans surprise, l’action s’effondre en bourse, ce qui facilite les manœuvres de GE. L’information est fausse, le PDG le sait, le bilan officiel de l’entreprise le montrera. Ce type de manœuvre tombe donc sous le coup de la loi. Il existe une Autorité des Marchés Financiers chargée en principe de faire respecter la loi. Est elle intervenue pour bloquer la manœuvre ou sanctionner le PDG d’Alstom ? Je n’ai pas trouvé trace d’une telle intervention.
      Autre manquement. Il existe une Agence des Participations de l’Etat, qui gère les avoirs de l’Etat dans les entreprises. Son patron est un très haut fonctionnaire (avec un très haut salaire), qui dans le cas d’Alstom a été informé très tôt (2012, la vente sera effective en 2015) des appétits de GE, et a largement donné son avis en coulisse, dans les réseaux obscurs dont on parlait plus haut. Dès l’affaire conclue, il démissionne de son poste en cours de mandat, et va prendre un poste de direction dans Bank of America, une des banques impliquées dans le rachat d’Alstom. Ce comportement n’est pas conforme aux règles de déontologie de la Fonction Publique qui imposent des délais de plusieurs années pour se faire embaucher dans des entreprises avec lesquelles on a traité comme fonctionnaire, pour éviter les risques de corruption. Et une Commission de déontologie de la Fonction Publique est chargée de faire respecter ces règles. Va-t-elle intervenir pour interdire au directeur de l’APE de prendre son nouveau poste ? Elle lui signale le problème, il suggère alors de faire endosser son embauche non directement par Bank of America, mais par une filiale de la banque, Merrill Lynch, pour que ce soit moins voyant. Et la commission s’estime satisfaite.
      Parlement et gouvernement hors jeu, institutions de contrôle défaillantes, de quoi Alstom est il le nom ?
      Consanguinité, soucis de carrières faites d’incessants allers-retours public-privé, porosité aux pressions des entreprises et des lobbys, nous sommes sur la voie de la république bananière, mais en costume cravate, question de standing.

      https://www.dominiquemanotti.com/2019/01/20/de-quoi-alstom-est-il-le-nom
      https://seenthis.net/messages/732835
      #panier_de_crabes #république_bananière

  • #Prague (République Tchèque) : Nous devons défendre #Klinika, expulsable le 10 janvier !
    https://fr.squat.net/2018/12/21/prague-nous-devons-defendre-klinika-expulsable-le-10-janvier

    Appel à celles et ceux qui ne sont pas indifférent.e.s au sort de ce lieu. Malgré les négociations prometteuses en cours sur l’avenir de Klinika avec la SŽDC (l’administration ferroviaire), la police a décidé de l’expulser. A l’automne, lorsque la nouvelle direction de la SŽDC a commencé à ouvrir les négociations, nous avons salué cette […]

    #République_Tchèque

  • Suisse : Les images de l’arrestation de lycéens en France soulèvent l’indignation Frédéric Boillat - 7 Décembre 2018 - RTS
    https://www.rts.ch/info/monde/10051400-les-images-de-l-arrestation-de-lyceens-en-france-soulevent-l-indignatio

    Les images de l’arrestation de 146 personnes jeudi devant un #lycée de #Mantes-la-Jolie, dans les Yvelines, lors de manifestations estudiantines soulèvent une vague d’indignation, alors que les autorités rappellent le contexte particulièrement violent.

    Une vidéo diffusée par Franceinfo et plusieurs médias français montre des dizaines de jeunes à genoux, les mains dans le dos ou sur la tête. Ils sont entourés par de nombreux policiers. Si on ignore pour l’heure qui a tourné ces images, elles suscitent une indignation générale dans la classe politique française et sur les réseaux sociaux.

    Selon Franceinfo, les jeunes ont été interpellés devant leur lycée pour "participation à un attroupement armé" et les policiers n’avaient pas assez de menottes, ce qui les a forcés à les placer dans cette position. Les lycéens protestaient contre la réforme des études en France mais aussi pour soutenir les gilets jaunes.

    Toujours selon le média français, qui cite la police, plusieurs dizaines de personnes, pour la plupart encagoulées, ont manifesté violemment, forçant la police à intervenir. Ils portaient des bâtons, des battes de baseball et du gaz lacrymogène et ils ont incendié des voitures.

    https://www.youtube.com/watch?v=TnOwLMdYBDs

    "#Intolérable", "#indigne", "#dictature_militaire"
    Si les circonstances de ces arrestations demeurent peu claires, elle ont fortement fait réagir. "Ce qui s’est passé avec les #lycéens de Mantes-la-Jolie (...) est simplement intolérable", a ainsi estimé l’ancienne ministre écologiste Cécile Duflot sur Twitter, en publiant la vidéo en question. https://twitter.com/CanaryFrance/status/1070754858997829633/video/1

    "Glaçant, #inadmissible. Cela n’est pas la #République. La jeunesse française humiliée. Mais que cherche le pouvoir sinon la colère en retour ?", a de son coté tweeté l’ancien candidat socialiste à la présidentielle Benoît Hamon, alors que la sénatrice écologiste Esther Benbassa a fait part de sa colère sur le même réseau : "La France, pays des droits de l’homme. Comment certains policiers y traitent les mineurs. Où vivons-nous donc ? Sous quel régime ?"
    https://twitter.com/libe/status/1070788999378169856

    La conseillère de Paris du Parti de gauche Danielle Simonnet a pour sa part évoqué une "dictature militaire", alors que son collègue de parti et député Eric Coquerel a exigé une réaction du ministre de l’Intérieur Christophe Castaner après ces actes "indignes".

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    Selon les autorités, 300 lycées et collèges en France ont été perturbés jeudi et 80 d’entre eux ont été bloqués par des élèves. Plusieurs incidents ont conduit à 700 interpellations sur tout le territoire.
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