#république_démocratique_du_congo

  • En route pour le milliard

    1734 km sur le fleuve Congo, une incroyable épopée pour réclamer justice.
    Sola, Modogo, Mama Kashinde, Papa Sylvain, Bozi, Président Lemalema… font partie de l’Association des victimes de la #Guerre_des_Six_Jours de #Kisangani. Depuis 20 ans, ils se battent pour la #mémoire de ce #conflit et demandent #réparation pour les préjudices subis. Excédés par l’indifférence des institutions à leur égard, ils décident de se rendre à Kinshasa pour faire entendre leurs voix.


    https://www.film-documentaire.fr/4DACTION/w_fiche_film/58608_0
    #film #documentaire #film_documentaire
    #marche #République_Démocratique_du_Congo (#RDC) #massacre #indemnisation #mutilations #mutilés #justice

  • Le #Comité_anti-torture_du_Conseil_de_l'Europe (#CPT) publie deux rapports sur l’observation d’une opération de retour soutenue par #Frontex depuis la #Belgique et #Chypre vers la #République_démocratique_du_Congo

    Le Comité pour la prévention de la torture et des peines ou traitements inhumains ou dégradants (CPT) du Conseil de l’Europe publie aujourd’hui deux rapports sur ses visites ad hoc effectuées en Belgique du 7 au 10 novembre et à Chypre du 7 au 9 novembre 2022, dans le cadre d’une opération de retour, organisée avec le soutien de Frontex, vers la République démocratique du #Congo, ainsi que les réponses des autorités belges et chypriotes.

    Les deux rapports examinent le traitement et les conditions de détention des ressortissants étrangers privés de liberté en vertu de la loi sur les étrangers, ainsi que les garanties accordées dans le cadre de leur éloignement. Le CPT a envoyé, pour la première fois, deux délégations pour observer la préparation et le déroulement d’une opération de retour conjointe (JRO) par voie aérienne qui a eu lieu le 8 novembre 2022 depuis la Belgique et Chypre vers la République démocratique du Congo. Le vol de retour a été organisé par la Belgique, avec la participation notamment de Chypre et avec le soutien de l’Agence européenne de garde-frontières et de garde-côtes (Frontex). Il s’agit de la sixième opération d’éloignement par voie aérienne observée par le CPT au cours des dix dernières années.

    Dans son rapport concernant la visite effectuée en Belgique, le CPT a noté que sa délégation n’a reçu aucune allégation de mauvais traitements de la part des personnes éloignées. Le Comité a constaté qu’elles ont été traitées avec respect par les agents d’escorte de la Police fédérale belge tout au long de l’opération d’éloignement, qui a été menée de manière professionnelle. Néanmoins, le CPT considère que les garanties procédurales contre le refoulement arbitraire, y compris les voies de recours contre l’ordre de quitter le territoire, devraient être renforcées davantage afin de veiller à ce que personne ne soit renvoyé dans un pays où il y a un risque réel de mauvais traitements. Ce risque devrait être évalué de manière adéquate au moment de l’éloignement.

    En ce qui concerne le recours à la force et aux moyens de contrainte, le CPT prend note des lignes directrices détaillées et des instructions opérationnelles émises par les autorités belges, qui reflètent la position du Comité en la matière. Il se félicite du recours proportionné et progressif à la force et aux moyens de contrainte dont tous les agents d’escorte de la Police fédérale ont fait preuve, sur la base d’une approche dynamique de la sécurité. Plusieurs recommandations sont formulées pour améliorer le respect du secret médical et la transmission des informations médicales.

    Dans le rapport sur la visite à Chypre, le CPT a constaté que les personnes renvoyées étaient traitées avec respect par la police chypriote, mais il a souligné la nécessité d’adopter des lignes directrices claires concernant la phase de préparation du vol et la procédure d’embarquement, y compris à l’égard des questions liées à la santé. Le CPT a également pris connaissance d’allégations de mauvais traitements après des tentatives d’éloignement non abouties qui ont eu lieu dans les mois précédant la visite du CPT. Cela implique que les autorités chypriotes adoptent une approche proactive en ce qui concerne la détection et la prévention des mauvais traitements, y compris grâce à un examen médical systématique des ressortissants étrangers, à leur arrivée au centre de rétention administrative et après une tentative d’éloignement non aboutie, ainsi que la consignation et le signalement des indices médicaux de mauvais traitements.

    Le CPT formule également des recommandations spécifiques visant à améliorer les garanties dans le cadre de la préparation à l’éloignement, notamment en ce qui concerne la notification en temps utile de l’éloignement, l’accès à un avocat et l’examen médical par un médecin avant l’éloignement, dans le cadre d’une évaluation de « l’aptitude à voyager en avion ».

    Dans leur réponse, les autorités belges notent que des mesures ont été prises au niveau européen pour améliorer la manière dont les informations médicales sont partagées par les États membres participant aux JRO avec le médecin accompagnant le vol. Au niveau national, les autorités ont pris des mesures pour améliorer l’accessibilité des informations sur le mécanisme de plainte de Frontex. En outre, les autorités belges se réfèrent aux lois, procédures et pratiques existantes en réponse aux recommandations du CPT de renforcer les garanties contre le refoulement arbitraire. Les autorités notent également les familles avec enfants ne sont pas retenues dans les centres de rétention.

    Dans leur réponse, les autorités chypriotes fournissent des informations sur les enquêtes en cours concernant les cas d’allégations de mauvais traitements soulevés par le CPT. Les autorités indiquent également les mesures prises en ce qui concerne, entre autres, les examens médicaux, la consignation et le signalement de lésions, les procédures pour les agents d’escorte policière lors des retours forcés et volontaires, l’utilisation de moyens de contrainte, et la mise à disposition de services d’interprétation et de formation pour les agents d’escorte. En outre, ils indiquent que, dans le cadre de la politique publique, aucune personne vulnérable n’est placée en rétention, y compris les mineurs non accompagnés ou les familles avec enfants.

    https://www.coe.int/fr/web/cpt/-/council-of-europe-anti-torture-committee-cpt-publishes-two-reports-on-the-monit

    #renvois #expulsions #asile #réfugiés #déboutés #migrations #rapport #privation_de_liberté #conditions_de_détention #détention_administrative #rétention #vols #opération_de_retour_conjointe #joint_return_operation (#JRO) #observation

  • 6 avril 1994 : début du génocide tutsi au Rwanda

    – Rwanda - Les interventions, nullement humanitaires, de l’impérialisme français
    https://mensuel.lutte-ouvriere.org/documents/archives/la-revue-lutte-de-classe/serie-actuelle-1993/rwanda-les-interventions-nullement

    – Afrique des Grands Lacs - Derrière la crise des réfugiés rwandais, les rivalités des trusts et des impérialismes
    https://mensuel.lutte-ouvriere.org/documents/archives/la-revue-lutte-de-classe/serie-actuelle-1993/afrique-des-grands-lacs-derriere

    – Le Congo déchiré par les bandes armées... et par des rivalités impérialistes
    https://mensuel.lutte-ouvriere.org/documents/archives/la-revue-lutte-de-classe/serie-actuelle-1993/le-congo-dechire-par-les-bandes

    – Les relations entre l’impérialisme français et sa zone d’influence africaine
    https://mensuel.lutte-ouvriere.org/documents/archives/la-revue-lutte-de-classe/serie-actuelle-1993/les-relations-entre-l-imperialisme

    – Congo (ex-Zaïre) - Un pays pillé par les seigneurs de guerre et les trusts impérialistes
    https://mensuel.lutte-ouvriere.org/documents/archives/la-revue-lutte-de-classe/serie-actuelle-1993/congo-ex-zaire-un-pays-pille-par

    – Génocide au Rwanda : 27 ans de mensonges et de déni sur la complicité de la France
    https://mensuel.lutte-ouvriere.org/2021/06/30/genocide-au-rwanda-27-ans-de-mensonges-et-de-deni-sur-la-com

    #Rwanda #génocide #éphéméride #impérialisme_français #impérialisme_belge #République_Démocratique_du_Congo #armée_française

  • Pendant ce temps-là, la #malaria - #paludisme pour son nom français - est en progression.

    L’an dernier, 247 millions de personnes ont été infectées, contre 245 millions en 2020 et 232 millions en 2019, selon le dernier rapport de l’Organisation mondiale de la santé (#OMS).

    Si la maladie est rarement mortelle, les enfants de moins de 5 ans représentent 80 % des 619.000 décès recensés l’an dernier. « Pendant les deux ans de pic de la pandémie [2020 et 2021], les perturbations liées au Covid ont conduit à 13 millions de cas supplémentaires de malaria et 63.000 décès additionnels », estime l’OMS. Le paludisme est dû à un #parasite transmis par les moustiques infectés. Il a officiellement disparu d’Europe depuis 2014 et de Chine depuis l’an dernier. L’Inde concentre toujours 79 % des 5,4 millions de cas enregistrés en Asie du Sud-Est, où la maladie a progressé l’an dernier (+400.000 en un an).

    Mais c’est l’#Afrique qui représente 95 % des cas et 96 % des décès. Quatre pays concentrent près de la moitié des cas au monde : le #Nigeria, 26,6 % (31,3 % des décès, 38,4 % pour ceux des enfants de moins de 5 ans), la #République_démocratique_du_Congo (12,3 % des cas), l’#Ouganda (5,1 %) et le #Mozambique (4,1 %). L’Afrique reste très loin des objectifs de la Stratégie mondiale 2016-2030 de lutte contre le paludisme. L’OMS espérait y réduire le taux de mortalité et l’incidence de la maladie de 40 % en 2020 comparé à 2015, et l’an dernier, le continent était « en deçà des objectifs, de 45 % et 47 % respectivement », reconnaît l’organisation.

    (Les Echos)

  • Perenco, la brute du pétrole - Actualités - Disclose.ngo
    https://disclose.ngo/fr/article/perenco-la-brute-du-petrole

    En #République_démocratique_du_Congo, la société #Perenco, qui exploite une dizaine de #gisements de #pétrole, est accusée de nombreuses atteintes à l’environnement. #Disclose, EIF et Investigate Europe ont recensé pas moins de 167 affaires de #pollution dans le pays.

    Perenco files - Enquêtes - Disclose.ngo
    https://disclose.ngo/fr/investigations/perenco-files

  • Perenco : révélations sur les ravages du groupe pétrolier en RDC
    https://disclose.ngo/fr/article/perenco-revelations-sur-les-ravages-du-groupe-petrolier-en-rdc

    En République démocratique du Congo, la société Perenco, qui exploite une dizaine de gisements de pétrole, est accusée de nombreuses atteintes à l’environnement. Disclose, EIF et Investigate Europe ont recensé pas moins de 168 affaires de pollution dans le pays. Lire l’article

  • Souveraineté alimentaire et accès à la terre

    « Cette étude, dont vous tenez le résultat entre les mains, est le troisième volet d’une série consacrée à l’accès à la terre, thématique centrale du programme 2017-2021 d’Entraide et Fraternité (EF). Les deux premiers volets ont été consacrés en 2018, à Madagascar et en 2019, aux Philippines.

    Cette dernière contribution, consacrée à l’insécurité foncière en République démocratique du Congo (RDC), s’inscrit également, de façon plus transversale, dans une réflexion sur la « décolonisation des savoirs », suscitée par un collectif de chercheurs de l’Angaza Institute de Bukavu, en partenariat avec l’Université catholique de Louvain. Le défi relevé consistait à identifier, à prendre en compte et à déconstruire les relations de pouvoir logées au cœur de la fabrique de la connaissance. »

    Note sur : Emery Mushagalusa Mudinga : Insécurité foncière en RDC
    L’accaparement des terres dans la province du Sud-Kivu : expériences paysannes

    https://entreleslignesentrelesmots.blog/2021/08/27/souverainete-alimentaire-et-acces-a-la-terre

    #international #terre #alimentaire

  • Au #Cameroun, la #cartographie participative, « puissant outil » de reconnaissance des #droits des #Pygmées

    Pygmées en lutte (2/4). Rivières, forêts vierges, ponts, villages, lieux sacrés : grâce au #GPS, Baka et Bagyeli se sont lancés dans le quadrillage leurs territoires pour mieux les protéger.

    Dans la cour d’une maison en terre battue construite en plein cœur de #Nomédjoh, un village #Baka situé dans la région Est du Cameroun, une dizaine d’hommes, de femmes et d’enfants forment un cercle. Au centre, ils ont disposé à même le sol cinq cartes représentant leur territoire. Les yeux rivés sur ces documents abîmés par le temps et la moisissure, ils se courbent à tour de rôle et pointent du doigt « la rivière », « la forêt encore vierge », « le pont »… A y regarder de plus près, on ne voit pourtant que des points, des lignes, des légendes ou encore des chiffres colorés.

    « Ces cartes représentent les 1 950 hectares de notre #forêt. C’est notre plus grande richesse », explique avec fierté Dieudonné Tombombo, le président de la forêt communautaire. « Nous gérons nous-mêmes notre forêt qui est pour l’homme Baka un supermarché, un hôpital et une banque, renchérit près de lui, René Ndameyong, 40 ans. Avant, on n’avait droit à rien. Les Bantous nous disaient que tout leur appartenait, alors que les #peuples_autochtones sont les premiers habitants de la forêt. »

    D’après ce père de deux enfants au sourire contagieux, les Baka ont longtemps été chassés des forêts, interdits de chasse, de pêche ou encore de pratiquer des activités champêtres à certains endroits. L’introduction au début des années 2000 de la cartographie participative a permis aux communautés de mieux faire entendre leur voix. Et les peuples des forêts en ont profité.

    Validations des populations

    En 2011, l’association Rainforest Foundation, qui lutte pour la protection des peuples autochtones, a lancé l’initiative #Mapping_for_Rights, ce qui a permis de former plus de 7 000 cartographes locaux au Cameroun et en #République_démocratique_du_Congo (#RDC), et ainsi de cartographier plus de 800 communautés pour une superficie de 5 millions d’hectares. Avec l’appui des organisations non gouvernementales (ONG), il s’agit le plus souvent d’établir des cartes pour faire #barrage à l’installation de projets – routes, aires protégées, plantations agro-industrielles – menaçant la vie des communautés par l’accaparement du #foncier et les restrictions d’accès aux #ressources_naturelles.

    Les communautés se réunissent et identifient ensemble les noms des lieux sacrés, rivières, zones de pêche, de chasse, de ramassage de produits forestiers non ligneux, leurs champs, tracent les contours de leur village… Une fois les informations validées par toute la communauté (et souvent les villages voisins), des hommes formés à la cartographie vont en forêt, armés de systèmes de localisation par satellite (GPS) pour le #géoréférencement des points importants. Ces données GPS sont traitées par ordinateur. Des documents provisoires sont établis, et soumis à la validation des populations avant que les cartes définitives soient établies.

    Après l’établissement de ces cartes, la population de Nomédjoh a « pris #confiance et n’a plus eu #peur, car nous avions la preuve de ce qui nous appartenait », se souvient René Ndameyong. « Les autorités l’ont validée et aujourd’hui nous sommes un village avec un chef nommé par le gouvernement ». Depuis 2007, Nomédjoh s’est aussi vu attribuer, à sa demande, une #forêt_communautaire. Au Cameroun, la #foresterie_communautaire est un processus par lequel l’Etat cède une partie (maximum 5 000 hectares) à une communauté qui a alors la possibilité de l’exploiter.

    Grâce à la vente du #bois, Nomédjoh a construit trois studios pour les enseignants de l’école publique, a pu tôler une salle de classe, équiper quelques maisons d’énergie solaire. « Notre but principal est de protéger la forêt, tout faire pour qu’elle ne finisse pas puisqu’elle est notre vie », assure Dieudonné Tombombo.

    « Prouver l’impact sur nos sites »

    Dans le sud du pays, Assok offre un autre exemple d’une initiative réussie. Martin Abila, guérisseur traditionnel, vient officiellement d’être désigné chef du village par le gouvernement, « une première dans toute la région pour un autochtone ». Lors de la cartographie participative qui a permis au village d’être reconnu, Martin a constaté que plusieurs zones de la forêt avaient été détruites par des exploitants. Il cherche désormais des financements pour « créer une pépinière et reboiser ».

    « La cartographie participative est un puissant outil qui permet de mener des #plaidoyers pour les #droits_des_communautés auprès des autorités, des groupes agro-industriels, miniers ou de la communauté internationale », explique Samuel Nguiffo, coordonnateur du Centre pour l’environnement et le développement (CED), une ONG locale.

    Lors de la construction du #pipeline entre le Cameroun et le Tchad qui traversait les territoires #Bagyeli, ces derniers n’ont pas été consultés. Mais, grâce à la cartographie participative effectuée en 2007 en collaboration avec les Bantous, « on a pu prouver l’#impact sur nos sites. Jusqu’à aujourd’hui, cette cartographie nous sert, car les Bantous menacent de nous chasser sans passer à l’acte. On a des cartes, ce sont nos #preuves », sourit Joachim Gwodog, le chef du campement Logdiga, dans la région du Sud.

    Ces feuilles de papier « permettent de montrer qu’un village ou un campement existe, que des hommes y vivent, possèdent des ressources, des vestiges, des sites traditionnels, autant d’éléments concrets difficiles à mettre de côté », résume Marie Ba’ane, directrice de l’ONG Appui à l’autopromotion et à l’insertion des femmes, des jeunes et désœuvrés (Apifed) . Si ces cartes ne sont pas encore officiellement reconnues par l’administration camerounaise, elles sont de plus en plus prises en compte.

    https://www.lemonde.fr/afrique/article/2021/08/24/au-cameroun-la-cartographie-participative-puissant-outil-de-reconnaissance-d

    #cartographie_participative #accaparement_des_terres

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    voir aussi, en #Malaisie (#Bornéo) :
    #Penan Community Mapping : Putting the Penan on the map
    https://seenthis.net/messages/748077

  • Smoking guns. How European arms exports are forcing millions from their homes

    The #nexus between the arms trade and forced displacement is rarely explored and the role of European arms trade policies that facilitate gross human rights violations in third countries is often absent from displacement and migration studies. This report joins the dots between Europe’s arms trade and forced displacement and migration.

    Key findings

    - Arms and military equipment manufactured and licensed in Europe and sold to third countries provokes forced displacement and migration. This arms trade is motivated by how highly lucrative the industry is and current control and monitoring mechanisms facilitate rather than curtail problematic licensing and exportation.

    – The arms trade is political and is driven by profit but is under-regulated. Although other sectors, such as food and agriculture, do not undermine the fundamental right to life and other human rights in the same way that the arms trade does, they are far more stringently regulated.

    - It is possible to methodically trace arms, military equipment and technology, from the point of origin and export to where these were eventually used, and document their devastating impact on the local population. The report confirms beyond any reasonable doubt that European arms are directly used not to defend populations or to enhance local or regional security as is often claimed, but to destabilise entire countries and regions.

    - The arms industry is involved in clear violations of non-transfer clauses and end user agreements (EUAs) despite a supposedly robust system of controls. The evidence shows that once arms are traded, and although they may be traced, it is virtually impossible to control how they may eventually be used. Furthermore, although importing countries were known to have breached EUAs, EU member states continued to sell them arms and military equipment.

    - Regardless of whether arms were exported to official state security forces or were eventually used by non-state armed actors, or whether EUAs and other control mechanisms were respected, the result was the same – European arms were used in military operations that led to destabilisation and resulting forced displacement and migration. The destabilisation, facilitated by arms supplied by Europe, then contributed to Europe hugely expanding its border security apparatus to respond to the apparent threat posed by refugees attempting to arrive and seek asylum.

    - European countries are among the top exporters of lethal arms equipment worldwide, comprising approximately 26% of global arms exports since 2015. The top five European arms exporters are France, Germany, Italy, Spain and the UK – together accounting for 22% of global arms exports in the 2016–2020 period.

    - Arms exports from Bulgaria, Croatia and Romania have soared in recent years, a large proportion of which is exported to West Asian countries. For example, before 2012, Croatia exported ammunition worth less than €1 million a year, but with the start of the Syrian war this surged every year to reach €82 million in 2016. The European Parliament called on Bulgaria and Romania to stop arms exports to Saudi Arabia and the US (if there was a risk that these arms may be diverted), so far to no avail.

    – In Syria an estimated 13 million people need humanitarian assistance and more than half of the population remains displaced from their homes – including 6.6 million refugees living in neighbouring countries, such as Jordan and Lebanon, who subsequently attempt to flee to Europe in a reverse movement to the arms that displaced them. Another 6.7 million are internally displaced persons (IDPs) inside Syria.

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    Five case studies document that:

    Italian T-129 ATAK helicopter components were exported to Turkey and used in 2018 and 2019 in two attacks in the district of Afrin in Northern Syria as part of Operation Olive Branch and in Operation Peace Spring on the Turkish–Syrian border. According to UN figures, 98,000 people were displaced during the Afrin offensive between January and March 2018, while 180,000, of whom 80,000 were children, were displaced, in October 2019 as a result of Operation Peace Spring.

    Bulgaria exported missile tubes and rockets to Saudi Arabia and the US, which eventually ended up in the hands of IS fighters in Iraq. The equipment was diverted and used in Ramadi and the surrounding region, where the International Organisation for Migration reported that from April 2015, following the outbreak of the Ramadi crisis, over half a million people were displaced from Anbar province, of which Ramadi is the capital city, while 85,470 were displaced specifically from Ramadi City between November 2015 and February 2016. Around 80% of all housing in Ramadi was severely damaged after the offensive. In 2017 another missile tube originating in Bulgaria was found to have been used by IS forces in the town of Bartella, located to the east of Mosul. At least 200,000 people from minority groups were displaced from the greater Mosul area between 2014 and January 2017. By July 2019, over two years after military operations had ended in Mosul, there were still over 300,000 people displaced from the city.

    British, French, and German components and production capacity, including missiles, missile batteries, and a bomb rack, were exported to Turkey, where they were mounted on Turkish-made drones and exported to Azerbaijan. These same drones, loaded with European-manufactured arms components, were used in the 44-day conflict in Naghorno- Karabakh, which provoked the forced displacement of half of the region’s Armenian population – approximately 90,000 people.

    Between 2012 and 2015 Bulgaria exported assault rifles, large-calibre artillery systems, light machine guns, hand-held under-barrel and mounted grenade launchers to the Democratic Republic of Congo’s (DRC) national police and military. The conflict in DRC is one of the world’s longest, yet Europe continues to supply arms that are used to perpetrate gross human rights violations. In 2017, Serbia exported 920 assault rifles and 114 light machine guns that were originally manufactured in Bulgaria. That same year, 2,166,000 people were forcibly displaced, making it one of the worst since the conflict began. Specifically, Bulgarian weapons were in use in North Kivu in 2017 coinciding with the forced displacement of 523,000 people.

    At least four Italian Bigliani-class patrol boats were donated to Libya and used by its coastguard to forcibly pull back and detain migrants who were fleeing its shores. In 2019, the Libyan coastguard mounted a machine gun on at least one of these boats and used it in the internal conflict against the Libyan National Army. Many of those fleeing Libya had most likely already fled other conflicts in other African and West Asian countries that may have purchased or were in receipt of European arms, so that at each step along their journey from displacement to migration, the European arms trade is making massive profits by firstly displacing them, and then later deterring and pushing them back.

    The arms companies we identified in these case studies include: Airbus (Franco-German), ARSENAL (Bulgaria), BAE Systems (UK), Baykar Makina (Turkey), EDO MBM (UK), Intermarine (Italy), Kintex (Bulgaria), Leonardo (Italy), Roketsan (Turkey), SB Aerospatiale (France), TDW (Germany), Turkish Aerospace Industry (Turkey), and Vazovski Mashinostroitelni Zavodi ЕAD (Bulgaria).

    https://www.tni.org/en/publication/smoking-guns
    #rapport #tni
    #armes #commerce_d'armes #migrations #asile #réfugiés #Europe #armée #militaire #industrie_de_l'armement #droits_humains #droits_fondamentaux #France #Allemagne #Italie #UK #Angleterre #Espagne #Bulgarie #Croatie #Roumanie #Arabie_Saoudite #Syrie #T-129_ATAK #Turquie #Operation_Olive_Branch #Operation_Peace_Spring #Irak #Ramadi #Bartella #Azerbaïjan #arméniens #Congo #RDC #République_démocratique_du_Congo #Serbie #Kivu #Nord_Kivu #Bigliani #Libye #gardes-côtes_libyiens #complexe_militaro-industriel
    #Airbus #ARSENAL #BAE_Systems #Baykar_Makina #EDO_MBM #Intermarine #Kintex #Leonardo #Roketsan #SB_Aerospatiale #TDW #Turkish_Aerospace_Industry #Vazovski_Mashinostroitelni_Zavodi_ЕAD

  • La Face cachée des #énergies_vertes

    Voitures électriques, éoliennes, panneaux solaires… La transition énergétique laisse entrevoir la promesse d’un monde plus prospère et pacifique, enfin libéré du pétrole, de la pollution et des pénuries. Mais cette thèse officielle s’avère être un mythe : en nous libérant des combustibles fossiles, nous nous préparons à une nouvelle dépendance à l’égard des métaux rares. De graves problèmes écologiques et économiques pour l’approvisionnement de ces ressources stratégiques ont déjà commencé. Et si le « monde vert » qui nous attend se révélait être un nouveau cauchemar ?

    http://www.film-documentaire.fr/4DACTION/w_fiche_film/61421_1

    #film #film_documentaire #documentaire

    #COP21 #COP_21 #transition_énergétique #technologie #technologies_vertes #voiture_électrique #énergies_propres #extractivisme #mines #green-washing #greenwashing #délocalisation_de_la_pollution #pétrole #métaux_rares #néodyme #cobalt #graphite #lithium #photovoltaïque #énergie_solaire #énergie_éolienne #éolienne #solaire #dépendance #RDC #République_démocratique_du_Congo #Australie #Chili #Bolivie #Indonésie #Chine #industrie_minière #Mongolie #Terres_rares #eaux_usées #radioactivité #réfugiés_des_technologies_vertes #eau #IDPs #déplacés_internes #cuivre #santé #Chuquicamata #cancer #Aliro_Boladas #centrales_à_charbon #modèle_économique_extractiviste #énergies_renouvelables #engie #Norvège #charbon #hypocrisie #green_tech #zéro_émissions #changement_climatique #Jean-Louis_Borloo #ADEME #Renault #bornes_électriques #Rapport_Syrota #Jean_Sirota #BYD #EDF #Photowatt #Péchiney_métallurgie #magnésium #nationalisme_des_ressources #Bolivie #recyclage #déchets #décharges_sauvages #Neocomp #fausse_transition #sobriété #progrès_technologique #décroissance #énergies_renouvelables

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    déjà signalé par @odilon sur seenthis :
    https://seenthis.net/messages/888273

    • « La face positive des énergies vertes »

      Le documentaire « La face cachée des énergies vertes » est passé fin novembre sur Arte. Truffé d’erreurs et d’arguments partisans, allant jusqu’à comparer le problème des pales d’éoliennes, soit disant non recyclables, à celui posé par les déchets nucléaires !

      Autre exemple : ce documentaire assène que les énergies vertes et que les batteries nécessitent obligatoirement l’utilisation de terres rares. Ce n’est pourtant pas du tout l’avis de l’Ademe. D’autre part, le photovoltaïque n’utilise jamais de terres rares. Et pour l’éolien et les voitures électriques, leur utilisation dans les moteurs à aimants permanents permet de gagner en performances, mais cet usage n’est ni systématique, ni indispensable.

      Cet article présente :

      – La quinzaine d’erreurs grossières parmi les très nombreuses qui émaillent ce documentaire.
      – Le cercle vertueux du photovoltaïque et de l’éolien : plus on en installe, plus on réduit les émissions de gaz carbonique.
      – Que nos voitures contiennent davantage de terres rares que les voitures électriques sans moteurs à aimants permanents.
      – Pour qui roule le journaliste Guillaume Pitron, à l’origine de ce documentaire.

      En se fondant sur les avis qui se colportent, principalement sur la production des terres rares utilisées dans les énergies vertes, Guillaume Pitron, qui a enquêté dans une douzaine de pays, nous fait visiter quelques sites d’exploitation qui portent atteinte à l’environnement et à la santé des travailleurs.

      Hélas ce documentaire est gâché autant par sa partialité, que par de très nombreuses erreurs grossières.

      https://www.passerelleco.info/article.php?id_article=2390
      https://seenthis.net/messages/894307

    • Geologic and anthropogenic sources of contamination in settled dust of a historic mining port city in northern Chile: health risk implications

      Chile is the leading producer of copper worldwide and its richest mineral deposits are found in the Antofagasta Region of northern Chile. Mining activities have significantly increased income and employment in the region; however, there has been little assessment of the resulting environmental impacts to residents. The port of Antofagasta, located 1,430 km north of Santiago, the capital of Chile, functioned as mineral stockpile until 1998 and has served as a copper concentrate stockpile since 2014. Samples were collected in 2014 and 2016 that show elevated concentrations of As, Cu, Pb, and Zn in street dust and in residents’ blood (Pb) and urine (As) samples. To interpret and analyze the spatial variability and likely sources of contamination, existent data of basement rocks and soil geochemistry in the city as well as public-domain airborne dust were studied. Additionally, a bioaccessibility assay of airborne dust was conducted and the chemical daily intake and hazard index were calculated to provide a preliminary health risk assessment in the vicinity of the port. The main conclusions indicate that the concentrations of Ba, Co, Cr, Mn, Ni, and V recorded from Antofagasta dust likely originate from intrusive, volcanic, metamorphic rocks, dikes, or soil within the city. However, the elevated concentrations of As, Cd, Cu, Mo, Pb, and Zn do not originate from these geologic outcrops, and are thus considered anthropogenic contaminants. The average concentrations of As, Cu, and Zn are possibly the highest in recorded street dust worldwide at 239, 10,821, and 11,869 mg kg−1, respectively. Furthermore, the contaminants As, Pb, and Cu exhibit the highest bioaccessibilities and preliminary health risk indices show that As and Cu contribute to elevated health risks in exposed children and adults chronically exposed to dust in Antofagasta, whereas Pb is considered harmful at any concentration. Therefore, an increased environmental awareness and greater protective measures are necessary in Antofagasta and possibly other similar mining port cities in developing countries.

      https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC5922233

      #santé #mines

    • L’association #Vernunftkraft

      Aufgeklärte und deshalb zu Recht besorgte Bürger dieses Landes (https://www.vernunftkraft.de/bundesinitiative) erkennen hinsichtlich der Rationalität energiepolitischer Entscheidungen nicht hinnehmbare Defizite.

      Die Zerstörung von Wäldern zwecks Ansiedlung von volkswirtschaftlich sinnlosen Windindustrieanlagen ist dabei die Spitze des Eisbergs.

      Zentrale Elemente der gegenwärtigen Energiepolitik sind extrem unvernünftig.

      Daher möchten wir der Vernunft Kraft geben.
      https://www.vernunftkraft.de

    • La guerre des métaux rares. La face cachée de la transition énergétique et numérique

      En nous émancipant des énergies fossiles, nous sombrons en réalité dans une nouvelle dépendance : celle aux métaux rares. Graphite, cobalt, indium, platinoïdes, tungstène, terres rares… ces ressources sont devenues indispensables à notre nouvelle société écologique (voitures électriques, éoliennes, panneaux solaires) et numérique (elles se nichent dans nos smartphones, nos ordinateurs, tablettes et autre objets connectés de notre quotidien). Or les coûts environnementaux, économiques et géopolitiques de cette dépendance pourraient se révéler encore plus dramatiques que ceux qui nous lient au pétrole.

      Dès lors, c’est une contre-histoire de la transition énergétique que ce livre raconte – le récit clandestin d’une odyssée technologique qui a tant promis, et les coulisses d’une quête généreuse, ambitieuse, qui a jusqu’à maintenant charrié des périls aussi colossaux que ceux qu’elle s’était donné pour mission de résoudre.

      http://www.editionslesliensquiliberent.fr/livre-La_guerre_des_m%C3%A9taux_rares-9791020905741-1-1-

      #livre #Guillaume_Pitron

    • Rapport ADEME 2012 :

      Énergie et patrimoine communal : enquête 2012

      L’enquête « Énergie et patrimoine communal » est menée tous les cinq ans depuis 1990. Elle porte sur les consommations d’énergie et les dépenses payées directement par les communes sur trois cibles principales : le patrimoine bâti, l’éclairage public et les carburants des véhicules.

      https://www.ademe.fr/energie-patrimoine-communal-enquete-2012

      –—

      Rapport ADEME 2015 :


      Scénarios 2030-2050 : une vision énergétique volontariste

      Quel mix énergétique pour les années 2030-2050 ? L’ADEME actualise son scénario Énergie Climat et propose des mesures pour contribuer à la déclinaison du plan CLIMAT.

      Les objectifs ambitieux du Plan Climat lancé par Nicolas Hulot, ministre de la Transition écologique et solidaire, confirment la stratégie volontariste de la France pour la transition énergétique. Dans le contexte actuel de mise à jour de la Stratégie nationale bas carbone (SNBC) et de la Programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE), l’actualisation du scénario énergie-climat de l’ADEME vient contribuer aux réflexions pour mettre en oeuvre ces objectifs.

      Cette contribution est double : d’une part, l’actualisation des « Visions énergétiques » de l’ADEME, qui souligne l’enjeu que représente l’atteinte des objectifs ambitieux inscrits dans la loi, et d’autre part, l’étude « Propositions de mesures de politiques publiques pour un scénario bas carbone », qui propose une liste de mesures concrètes à mettre en oeuvre.

      https://www.ademe.fr/recherche-innovation/construire-visions-prospectives/scenarios-2030-2050-vision-energetique-volontariste

    • En #Géorgie, la révolte de la “capitale du #manganèse” contre une exploitation hors de contrôle

      Le développement de technologies comme les voitures électriques a fait grimper la demande de manganèse. À #Tchiatoura, où cette ressource est abondante, on en paie les conséquences : excavations à tout-va, paysage saccagé, maisons qui s’effondrent, et main-d’œuvre mal payée.

      La grogne sociale monte depuis 2019 dans le district de Tchiatoura, ancienne “capitale” soviétique de la production de manganèse. Depuis trois mois, 3 500 mineurs sont en #grève pour réclamer la hausse de leurs salaires (qui ne dépassent pas 250 euros) et une meilleure assurance maladie. À la mi-mai, quelques mineurs du village de #Choukrouti, près de Tchiatoura, se sont cousus la bouche et ont entamé une #grève_de_la_faim, rapporte le site géorgien Ambebi.

      Face au silence des autorités locales et nationales, depuis le 31 mai, dix familles font un sit-in devant l’ambassade des États-Unis (la puissance occidentale la plus influente en Géorgie), à Tbilissi, la capitale. “Les gens réclament des compensations pour leur maison et demandent l’aide des diplomates étrangers”, pour rappeler à l’ordre la compagnie privée #Georgian_Manganese, filiale géorgienne de la société britannique #Stemcor, explique le site Ekho Kavkaza.

      Les habitants protestent contre les dégâts écologiques, économiques et culturels causés par une extraction intensive à ciel ouvert du manganèse. Utilisé dans la fabrication de l’acier, la demande pour ce métal est en forte croissance, notamment pour les besoins de l’industrie des véhicules électriques, des piles, des batteries et circuits électroniques.

      #paywall

      https://www.courrierinternational.com/article/degats-en-georgie-la-revolte-de-la-capitale-du-manganese-cont

    • En #Géorgie, la révolte de la “capitale du #manganèse” contre une exploitation hors de contrôle

      Le développement de technologies comme les voitures électriques a fait grimper la demande de manganèse. À #Tchiatoura, où cette ressource est abondante, on en paie les conséquences : excavations à tout-va, paysage saccagé, maisons qui s’effondrent, et main-d’œuvre mal payée.

      La grogne sociale monte depuis 2019 dans le district de Tchiatoura, ancienne “capitale” soviétique de la production de manganèse. Depuis trois mois, 3 500 mineurs sont en #grève pour réclamer la hausse de leurs salaires (qui ne dépassent pas 250 euros) et une meilleure assurance maladie. À la mi-mai, quelques mineurs du village de #Choukrouti, près de Tchiatoura, se sont cousus la bouche et ont entamé une #grève_de_la_faim, rapporte le site géorgien Ambebi.

      Face au silence des autorités locales et nationales, depuis le 31 mai, dix familles font un sit-in devant l’ambassade des États-Unis (la puissance occidentale la plus influente en Géorgie), à Tbilissi, la capitale. “Les gens réclament des compensations pour leur maison et demandent l’aide des diplomates étrangers”, pour rappeler à l’ordre la compagnie privée #Georgian_Manganese, filiale géorgienne de la société britannique #Stemcor, explique le site Ekho Kavkaza.

      Les habitants protestent contre les dégâts écologiques, économiques et culturels causés par une extraction intensive à ciel ouvert du manganèse. Utilisé dans la fabrication de l’acier, la demande pour ce métal est en forte croissance, notamment pour les besoins de l’industrie des véhicules électriques, des piles, des batteries et circuits électroniques.

      #paywall

      https://www.courrierinternational.com/article/degats-en-georgie-la-revolte-de-la-capitale-du-manganese-cont

  • Du 7 janvier au 6 février 2021 au Carré de Baudoin : L’expo “D’un confinement à l’autre” présentée par l’atelier des artistes en exil, des artistes originaires d’#Iran, de #Palestine, de #Syrie, d’#Ukraine, du #Venezuela, de #Guinée, de la #République_démocratique_du_Congo, du #Soudan et du #Pakistan, nous livrent leur vision de ce moment inédit à travers des dessins, des peintures, des installations, des décors et des films)
    https://www.pavilloncarredebaudouin.fr/evenement/d-un-confinement-a-l-autre

    Visite virtuelle sous forme d’un film de 25 minutes :
    https://vimeo.com/479120278

    #exposition #artistes #confinement #coronavirus

  • La justice congolaise condamne Sheka à la prison à vie
    https://www.justiceinfo.net/fr/tribunaux/tribunaux-nationaux/46063-justice-congolaise-condamne-sheka-prison-a-vie.html

    La justice militaire congolaise a reconnu l’ancien chef milicien Ntabo Ntaberi, alias Sheka, coupable de crimes de guerre, le 23 novembre, et l’a condamné à la prison à vie. Un jugement majeur et un succès pour les victimes de l’Est de la République démocratique du Congo. Notamment les femmes.

    De son vrai nom Ntabo Ntaberi, il est plus connu sous le pseudonyme de Sheka. Dans les territoires de Walikale et Masisi, à l’Est de la République démocratique du Congo (RDC), la simple évocation de son nom et de sa milice Nduma Defence of Congo (NDC), également appelée Maï Maï Sheka, faisait trembler les civils. En particulier les femmes. Les femmes de cette partie du Nord-Kivu ne sont certes pas au bout de leur calvaire car des hommes du redoutable chef de guerre circulent toujours dans ces zones forestières. (...)

    #Tribunaux_nationaux

  • Un #rapport de l’ONU s’inquiète de l’augmentation des #violences_sexuelles liées aux #conflits

    Malgré une décennie de lutte, l’#ONU constate que les violences sexuelles restent une #arme_de_guerre dans de nombreux conflits et qu’elles continuent d’augmenter sur toute la planète. L’ONU analyse dans son dernier rapport (https://news.un.org/fr/story/2020/07/1073341) les violations constatées dans 19 pays, principalement contre des jeunes #filles et des #femmes.

    Les violences sexuelles augmentent dans la plupart des #conflits_armés. C’est ce qui ressort du dernier rapport de l’ONU sur les violences sexuelles liées aux conflits publié en juillet dernier.

    Le rapport insiste sur le fait que ce type de violence a un impact direct sur les déplacements en masse de populations, la montée de l’extrémisme, des inégalités et des discriminations entre les hommes et les femmes. Par ailleurs, selon l’ONU, les violences sexuelles sont particulièrement répandues dans des contextes de détention, de captivité et de migration.

    Fin 2019, plus de 79 millions de personnes se trouvaient déplacées dans le monde. Cela signifie que près d’un pourcent de la population mondiale a dû abandonner son domicile à cause d’un conflit ou de persécutiosn. L’an denier, le nombre de déplacés a augmenté, tout comme le niveau de violences sexuelles se produisant sur des sites accueillant des déplacés.

    Ces violences ont notamment lieu quand des femmes et des filles mineures fuient des attaques. Ce 11ème rapport du Secrétaire général de l’ONU (en anglais) sur ce sujet se penche particulièrement sur les violences sexuelles utilisées comme tactiques de guerre ou comme une arme utilisée par les réseaux terroristes.

    Il dresse la situation dans 19 pays, entre janvier et décembre 2019, et se base sur des cas documentés par les Nations unies.

    En tout, 2 838 cas de violences sexuelles ont été rapportés dans ces 19 pays. Dans 110 cas, soit environ 4 % des cas, les victimes sont des hommes ou des garçons.

    #Afghanistan

    En 2019, la Mission d’assistance des Nations unies en Afghanistan (MANUA) a documenté 102 cas de violences sexuelles : 27 étaient liées au conflit qui oppose le pouvoir aux rebelles Talibans, touchant 7 femmes, 7 filles et 13 garçons.

    Alors que la plupart des agressions sont attribuées aux Talibans, les forces de sécurité et des milices pro-gouvernementales ont également été impliquées.

    #Centrafrique

    La Mission des Nations unies en Centrafrique (MINUSCA) a confirmé 322 incidents de violences sexuelles liées aux conflits, affectant 187 femmes, 124 filles, 3 hommes, 2 garçons, et 6 femmes d’âge inconnu. Parmi ces cas, 174 sont des viols ou tentatives de viol et 15 cas sont des mariages forcés.

    Le gouvernement de Bangui a signé avec les groupes armés, en février 2019, un accord de paix qui appelle à la fin de toutes formes de violences liées au sexe. Mais les signataires continuent d’utiliser la violence sexuelle comme moyen de terroriser les civils, conclut le rapport de l’ONU.

    #Colombie

    En 2019, un organisme de l’État venant en aide aux victimes a recensé 356 victimes de violences sexuelles liées aux conflits dans un pays où sévissent de nombreux groupes criminels et armés. Dans quasiment 90 % des cas, il s’agissait de femmes et de filles. Près de la moitié des victimes avaient des origines africaines.

    51 cas d’abus ont été commis sur des enfants (31 filles et 20 garçons). Dans au moins une dizaine de cas, les agresseurs présumés appartenaient au groupe rebelle de l’Armée de libération nationale ou à d’autres groupes armés et organisations criminelles.

    #RDC

    En 2019, la mission de l’ONU en #République_démocratique_du_Congo (MONUSCO), a documenté 1 409 cas de violences sexuelles liées aux conflits, ce qui représente une hausse de 34 % depuis 2018.

    Parmi ces cas, 955 sont attribués à des groupes armés. Mais des membres de l’armée congolaise sont eux aussi impliqués dans 383 agressions. Enfin, la police nationale est responsable dans 62 cas.

    #Irak

    Au cours de l’année 2019, des civils qui étaient détenus par l’organisation de l’État islamique (OEI) en Syrie ont continué à retourner en Irak. Certains sont des survivants de violences sexuelles.

    En novembre dernier, le gouvernement régional du Kurdistan irakien a publié des statistiques sur les cas de disparition dans la communauté des Yazidis depuis 2014. Plus de 6 400 Yazidis ont ainsi été enlevés. Parmi eux près de 3 500 ont été libérés, en grande partie des femmes et des filles.

    Une commission crée en 2014 par les autorités régionales kurdes pour faire la lumière sur les crimes commis par l’OEI a enregistré plus de 1 000 cas de violences sexuelles liées aux conflits. Ces abus ont en grande partie touché les femmes et filles yazidies.

    #Libye

    La mission de l’ONU en Libye (MANUL) n’a pu vérifier que 7 cas de violences sexuelles qui ont touché 4 femmes, deux filles et un homme activiste pour les droits des LGBTQ.

    D’après le rapport, les femmes retenues dans le centre de détention très controversé de #Mitiga n’ont aucune possibilité de contester la légalité de leur détention. Ce centre est contrôlé par la « Force de dissuasion » qui est placée sous la responsabilité du ministère libyen de l’Intérieur.

    Quatre prisonnières ont été violées et forcées de se montrer nues. L’activiste pour les droits des LGBTQ a été victime d’un viol en groupe perpétré par des gardiens de la Force de dissuasion.

    La MANUL a aussi rapporté des schémas de violences et d’exploitation sexuelles, d’extorsion et de trafic de migrants dans des centres de détention de #Zaouïa, #Tadjourah, #Garian, #Tariq_al_Sikka à #Tripoli et #Khoms qui sont liés aux autorités chargées de la lutte contre la migration illégale.

    Certaines femmes et filles migrants sont exposées au risque d’être vendues pour des travaux forcés ou être exploitées sexuellement dans des réseaux criminels internationaux, dont certains sont liés aux groupes armées présents en Libye. A Tariq al-Sikka, deux filles, frappées en public, ont été victimes d’abus sexuels.

    #Mali

    En 2019, la force onusienne au Mali (MINUSMA) a enquêté sur 27 cas de violences sexuelles liées aux conflits, commis contre 15 femmes, 11 filles et un homme. Des accusations d’esclavage sexuel, de mariages forcés, de castration et de grossesses forcées ont également été rapportées.

    #Birmanie (#Myanmar)

    L’absence de responsabilité pour des violences sexuelles perpétrées contre la minorité musulmane #Rohingyas reste de mise.

    Une mission d’enquête sur les violences sexuelles en Birmanie a montré que ce genre d’agressions étaient une marque de fabrique de l’armée birmane lors des opérations qu’elle a menées en 2016 et 2017.

    De plus, comme le rappelle le rapport de l’ONU, les abus sexuels commis contre les femmes et filles Rohingyas étaient une #tactique_de_guerre qui avait pour objectif d’intimider, de terroriser et de punir les populations civiles.

    #Somalie

    La mission de l’ONU en Somalie (ONUSOM) a confirmé près de 240 cas de violences sexuelles liées aux conflits, dont l’immense majorité contre des mineures. Elles sont en majorité attribuées à des hommes armés non identifiés, au groupe des #Shebabs somaliens, mais aussi à des forces de #police locales et à l’armée somalienne. Près de la moitié de ces abus ont été commis dans l’État de #Jubaland, dans le sud-ouest du pays.

    #Soudan_du_Sud

    La mission onusienne de maintien de la paix au Soudan du Sud (MINUSS) a documenté 224 cas de violences sexuelles liées aux conflits, touchant 133 femmes, 66 filles, 19 hommes et 6 garçons.
    Soudan

    En 2019, l’opération de l’ONU au #Darfour (MINUAD) a constaté 191 cas de violences sexuelles contre des femmes et des filles. Les viols et tentatives de viol ont constitué près de 80 % des cas.

    Les agressions ont été attribuées à des nomades armés, des membres de l’#Armée_de_libération_du_Soudan et à des miliciens. Les forces de sécurité du gouvernement, dont les forces armés soudanaises et la police ont également été impliquées.

    #Nigeria

    En 2019, l’ONU a recensé 826 allégations de violences sexuelles liées aux conflits, dont des viols et des #mariages_forcés.

    La quasi-totalité de ces cas sont attribués à des #groupes_armés, dont #Boko_Haram et la #Civilian_Joint_Task_Force, une #milice d’autodéfense. Les forces de sécurité de l’État sont impliquées dans 12% des cas.

    Les efforts de l’ONU restent vains

    En avril 2019, une résolution (https://www.un.org/press/fr/2019/cs13790.doc.htm) adoptée par le Conseil de sécurité des Nations unies reconnait le besoin d’une approche centrée sur les survivants pour informer et mettre en place des mesures pour lutter contre les violences sexuelles liées aux conflits.

    La #résolution ne peut que constater que « malgré le condamnation répétées des violences, dont les violences sexuelles contre des femmes et des enfants dans des situations de conflit, et malgré l’appel à toutes les parties prenantes dans les conflits armés pour qu’elles cessent ce genre d’actes, ces derniers continuent de se produire. »

    Le rapport conclut en rappelant que l’#impunité accompagne souvent les #abus et que les efforts des parties impliquées dans un conflit à suivre les résolutions de l’ONU restent très faibles.

    https://www.infomigrants.net/fr/post/26635/un-rapport-de-l-onu-s-inquiete-de-l-augmentation-des-violences-sexuell
    #guerres #guerre #viols

    ping @odilon

    • Violence sexuelle liée aux conflits : l’ONU plaide pour une nouvelle décennie d’action

      Il faut continuer à garder les crimes de violence sexuelle dans les conflits et leurs auteurs sous les projecteurs de la communauté internationale, a plaidé vendredi Pramilla Patten, la Représentante spéciale du Secrétaire général de l’ONU sur la violence sexuelle dans les conflits.

      « Comme le dit la célèbre maxime juridique : justice doit être rendue et être vue comme étant rendue. Les survivantes doivent être considérées par leur société comme les détentrices de droits qui seront, en fin de compte, respectés et appliqués », a déclaré Mme Patten lors d’un débat du Conseil de sécurité sur ce thème.

      Outre Mme Patten, l’Envoyée spéciale du Haut-Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés, Angelina Jolie et deux responsables d’ONG, Khin Omar, fondatrice et présidente de Progressive Voice s’exprimant au nom du groupe de travail des ONG sur les femmes, la paix et la sécurité, et Nadia Carine Thérèse Fornel-Poutou, présidente de l’Association des femmes juristes de la République centrafricaine, ont pris la parole devant le Conseil.

      Selon la Représentante spéciale, le débat au Conseil de sécurité ouvre la voie à une nouvelle décennie d’action décisive, selon trois axes :

      Premièrement, l’autonomisation des survivantes et des personnes à risque grâce à des ressources accrues et à une prestation de services de qualité, afin de favoriser et de créer un environnement propice dans lequel elles peuvent signaler les violations en toute sécurité et demander réparation.

      Deuxièmement, agir sur la base des rapports et des informations reçus pour faire en sorte que les parties prenantes respectent les normes internationales.

      Troisièmement, le renforcement de la responsabilité en tant que pilier essentiel de la prévention et de la dissuasion, garantissant que lorsque les parties prenantes ne respectent pas leurs engagements, elles sont dûment tenues de rendre des comptes.

      « La prévention est la meilleure réponse. Pourtant, nous avons du mal à mesurer - ou même à définir - les progrès du pilier prévention de ce programme. Le respect est un exemple concret : la violence sexuelle persiste non pas parce que les cadres et obligations existants sont inadéquats, mais parce qu’ils sont mal appliqués », a souligné Mme Patten.

      « La résolution 1820 de 2008 ne demandait rien de moins que ‘la cessation immédiate et complète par toutes les parties aux conflits armés de tous les actes de violence sexuelle contre les civils’. Cette résolution a écrit une nouvelle norme et a tracé une ligne rouge. Maintenant, nous devons démontrer clairement quelles sont les conséquences quand elle est franchie », a-t-elle ajouté.
      Aller au-delà de la rhétorique

      De son côté, Angelina Jolie a rappelé la résolution 2467 adoptée par le Conseil de sécurité l’an dernier.

      « C’était la première à placer les survivantes, leurs besoins et leurs droits au centre de toutes les mesures. Mais les résolutions, les mots sur papier, ne sont que des promesses. Ce qui compte, c’est de savoir si les promesses sont tenues », a dit l’actrice américaine devant les membres du Conseil de sécurité.

      Celle qui est également réalisatrice de films a noté que la résolution 2467 a promis des sanctions, la justice et des réparations pour les victimes et la reconnaissance des enfants nés de viol.

      « Ce sont toutes des promesses qui doivent être tenues. Je vous exhorte donc tous à vous réengager aujourd’hui à tenir ces promesses : aller au-delà de la rhétorique et mettre en œuvre vos décisions », a dit Angelina Jolie.

      « Je vous prie de demander des comptes aux auteurs, d’aborder les causes profondes et structurelles de la violence et de la discrimination sexistes dans vos pays. Et s’il vous plaît, augmentez d’urgence le financement des programmes qui répondent aux besoins de tous les survivants, et en particulier des victimes invisibles - les enfants », a ajouté la star du cinéma qui a fait preuve ces 20 dernière années d’un engagement pour les causes humanitaires, notamment en faveur des réfugiés et des droits des femmes et enfants.

      https://www.infomigrants.net/fr/post/26635/un-rapport-de-l-onu-s-inquiete-de-l-augmentation-des-violences-sexuell

  • 40 000 enfants travaillent toujours dans les mines pour les batteries des véhicules électriques.
    https://institutnr.org/40-000-enfants-travaillent-toujours-dans-les-mines-pour-nos-batteries

    Mais cette production est aussi critique en ce qui concerne les conditions sociales et environnementales dans lesquelles elle se déroule.

    Le rapport indique par exemple, que la majeure partie du #cobalt fourni sur les marchés mondiaux provient de la #République_démocratique_du_Congo, dont 20% proviennent de mines artisanales où le #travail_des_enfants et le non respect des droits de l’homme sont nombreux.

    On estime que jusqu’à 40 000 #enfants travaillent dans des conditions extrêmement dangereuses, avec un équipement de sécurité inadéquat, pour très peu d’argent dans les mines du sud du #Katanga.

    le rapport
    https://unctad.org/en/PublicationsLibrary/ditccom2019d5_en.pdf

    #batterie #véhicule_électrique

    Et une tite carte

  • Africa: povertà e denutrizione in aumento nonostante la crescita economica e l’aumento dell’import di prodotti agro-industriali

    L’Africa nel suo insieme, nonostante i progressi intrapresi a partire dall’inizio del nuovo millennio, si presenta tutt’oggi, sia dal punto di vista economico che sociale, come il continente meno sviluppato.

    Sotto il primo aspetto, benché la ricchezza prodotta dall’intero continente, secondo l’Ocse, sia triplicata fra il 2000 e il 2016,[1], il pil pro capite medio africano risulta ancora di soli 2.000 $ annui[2]. Un valore che uniforma differenze anche marcate, non solo macroregionali fra la parte Mediterranea, più sviluppata, e quella sub-sahariana, più arretrata in assoluto su scala globale, ma anche fra i vari stati all’interno delle stesse, dove, ad esempio, entro quest’ultima, nel 2017[3], troviamo il Burundi con un pil pro capite di soli 312 $ a fronte della Guinea Equatoriale che invece raggiunge i 12.727 $. Avallando la definizione di alcuni analisti che preferiscono utilizzare il termine Afriche per indicare appunto una situazione di relativa differenziazione interna al continente.

    Il quadro sociale

    Anche sotto l’aspetto dello sviluppo sociale complessivamente l’Africa evidenzia una marcata arretratezza: nonostante la speranza di vita media alla nascita sia cresciuta fra il 2015 e il 2018 di ben 3 anni (da 50,8 a 53,9)[4], risulta ancora inferiore rispetto agli altri continenti e la mortalità infantile, benché scesa solo negli ultimi anni al di sotto della soglia del 100 per 1.000, vede gli stati della parte sub-sahariana situati in blocco nelle ultime posizioni nell’apposita graduatoria dell’Unicef relativa al 2018 (tab. 1).

    Tabella 1: mortalità infantile nel primo anno di vita. Fonte (Unicef 2018)[5]

    Un quadro sociale generale ancora indubbiamente critico come certificato dai valori della povertà assoluta dichiarati dalla presidente della Banca africana di sviluppo Celestine Monga[1], con addirittura oltre il 40% della popolazione continentale, a fronte di una media mondiale dell’10%, che cerca di sopravvivere con meno di 1,90 $ al giorno e la sottoalimentazione che nel 2018, secondo la Fao[2], colpiva il 20% degli africani. Una drammatica situazione che vede concentrarsi, nel continente che accoglie solo il 17% della popolazione mondiale, circa un terzo del totale dei denutriti sulla Terra (con meno di 2.000 calorie al giorno), confermando che il binomio fame-povertà, lungi dall’essere sradicato, presenta addirittura un inquietante trend in fase di aggravamento.

    [1] studio americano del Brookings Institution (classifica dei paesi più poveri al mondo)

    [2] http://www.fao.org/news/story/it/item/1180461/icode

    A fronte di un tendenza globale di lungo periodo di riduzione della povertà estrema dai 1,850 miliardi (35%) del 1990 ai 735 milioni (10%) del 2015, nel periodo compreso fra il 2013 e il 2015, al cospetto di una contrazione mondiale di 68 milioni di unità, in Africa sub-sahariana, secondo la Banca Mondiale si è registrato invece un aumento di 8 milioni e addirittura 9 milioni in Nord Africa e Medio Oriente (Tab. 2). In quest’ultima area la situazione è risultata peggiore visto che i poveri sono quasi raddoppiati da 9,5 a 18,6 milioni a causa delle cosiddette Primavere arabe in Tunisia ed Egitto e delle guerre in Libia e in Siria che hanno destabilizzato dal punto di vista politico ed economico la macroregione.

    Tabella 2: povertà assoluta in percentuale e in valore assoluto 2013-2015. Fonte: Banca Mondiale[8]

    La gravità della situazione è testimoniata dallo studio realizzato dai ricercatori del World Poverty Clock con il sostegno delle Nazioni Unite e del governo tedesco concluso nel 2018 dal quale emerge che si trovano in Africa sub-shariana 12 dei 14 paesi dove la povertà estrema risulta in aumento in valore assoluto: Nigeria, Niger, Ciad, Repubblica Centrafricana, Somalia, Repubblica Democratica del Congo, Repubblica del Congo, Angola, Zambia, Madagascar, Burundi e Sud Sudan, sul quale ci soffermeremo in seguito.

    Caso paradigmatico è rappresentato, ad esempio, dalla Nigeria, stato più popoloso del continente con circa 195 milioni di abitanti, che in base alle proiezioni del World Poverty Clock 2018 del World Data Lab di Vienna[10], ad inizio 2018, risultava, nonostante le ingenti riserve petrolifere, il paese con il più elevato numero di persone in condizione di povertà assoluta, stimate a fine maggio 2018 in ben 87 milioni scalzando l’India (73 milioni) dal vertice della poco gratificante graduatoria mondiale (grafico 1). La reale gravità della situazione tuttavia emerge dal rapporto fra la consistenza demografica dei due paesi che nel 2018 risultava di ben 7:1 a favore del colosso asiatico.

    Grafico 1: stati per numero di persone in povertà assoluta. Fonte: World Poverty Clock

    Una situazione molto critica in Nigeria, al cui interno convive il 44,2%[11] della popolazione in situazione di estrema povertà (tab. 3) e al contempo è il Paese d’origine del miliardario più ricco del continente, l’uomo d’affari Aliko Dangote, e quello dove cresce un’elite di benestanti sempre più abbienti. Povertà e disuguaglianza, fenomeno che in Europa dopo la crisi del 2008 è andato sempre consolidandosi.

    Tabella 3: primi 4 paesi africani per numero di abitanti in povertà assoluta. Fonte: World Poverty Clock

    Riguardo alla sottoalimentazione rileviamo una situazione ancora più critica rispetto a quella della povertà: infatti, in base al report dell’Unicef 2018[12], dopo aver toccato, a livello mondiale, il minimo storico nel 2015 a 785 milioni di persone è risalita nel 2017 a 821, dato confermato anche nel 2018[13], con l’Africa che assorbe la quasi totalità dell’aumento: ben 34,5 su 36 milioni di aumento globale. Il numero di persone sottoalimentate in Africa sale così nel 2017 a 257 milioni di unità, suddivise fra i 20 milioni nella parte Mediterranea ed i 237 in quella sub-sahariana. Quasi la metà dell‘incremento è dovuta all’aumento del numero di persone denutrite nell’Africa occidentale, mentre un altro terzo proviene dall’Africa orientale.

    L’ampia porzione di Africa posta sud del Sahara si conferma così come la macroregione in stato di maggior sofferenza a livello mondiale, con la speranza di vita media più bassa, la più elevata mortalità infantile e con le maggior percentuali di persone sottoalimentate e in condizioni di povertà assoluta.

    Le previsioni

    Dal rapporto del World Poverty Clock pubblicato il 7 settembre 2018[14] fuoriesce, del continente africano, una situazione a luci e ombre: se da un lato, nell’Africa sub-sahariana, la povertà assoluta è prevista in riduzione dal 39% del 2018 al 27% del 2030, lo stesso problema sta invece assumendo, per alcuni paesi, i connotati di una piaga sociale endemica per la quale non si intravedono prospettive di risoluzione nemmeno a medio termine. Infatti, in base alle stime dello stesso report del World Poverty Clock pubblicato il 5 maggio 2018, è previsto che nel Continente Nero nel 2030 si troveranno sia i 13 dei 15 paesi in cui la povertà avrà registrato un aumento in valore assoluto che i primi 4, fra i soli 5, che vedranno aumentare il tasso di povertà assoluta a livello mondiale (tab. 4). Per il 2018 invece è stato calcolato un ulteriore aumento di 3 milioni di unità a livello continentale.

    Tabella 4: stati africani col più elevato tasso di povertà assoluta in percentuale: stime 2018-previsioni 2030. Fonte: World Poverty Clock

    Sud Sudan: l’ultimo nato in peggiori condizioni

    Particolarmente drammatica risulta, dal report del Word Poverty Clock pubblicato il 1 agosto 2018[15], la situazione del Sud Sudan, paese di più recente formazione della Terra (2011), che vedrà aumentare il numero di poveri assoluti dagli 11,5 milioni del 2018 ai 14 del 2030, con una incidenza sulla popolazione che passerà dall’85,1% al 95,8% (tab. 4). Il conflitto per la leadership politica fra il presidente, Salva Kiir di etnia Dinka, e il suo vice, Riek Machar leader dei Nuer, il secondo gruppo etnico nazionale, ha insanguinato e destabilizzato il Paese per quasi 5 anni sino al luglio 2018 minandone lo sviluppo e la diversificazione economica: ancora oggi circa l’85% della popolazione attiva risulta impegnata in attività non salariate, principalmente agricoltura di sussistenza e allevamento (circa il 78% degli attivi)[16]. La sostanziale assenza dell’industria manifatturiera costringe all’importazione di quasi tutti i beni sia di consumo che intermedi; l’unico settore industriale moderno risulta quello petrolifero, nel quale dominano gli investimenti stranieri, in particolare cinesi, indiani e malesi[17]. Ricco di risorse del sottosuolo, il Sud Sudan, detiene, oltre ai pozzi petroliferi, giacimenti di oro, argento, ferro e rame.

    Ricoprendo il 99% dell’export e il 60% della ricchezza nazionale, il settore petrolifero risulta di gran lunga dominante, causando tuttavia fragilità alla struttura economica nazionale a seguito della dipendenza della stessa dall’andamento delle quotazioni borsistiche: il pil pro capite secondo la Banca Mondiale è infatti crollato, insieme al valore del petrolio, dai 1.111 $ del 2014 ai meno di 228 $ del 2017[18]. Il conseguente deficit fiscale ha causato un’ondata inflazionistica e gravissime carenze alimentari: nel Paese ben 7 milioni di persone (pari al 63%) sono stati colpiti da carestia e vengono assistite tramite gli aiuti umanitari del World Food Programme (Wfp), mentre quasi 2 milioni sono gli sfollati interni e altri 2,5 milioni sono fuggiti dal Paese, dando vita alla più grave crisi dei rifugiati in Africa dopo quella del Ruanda di metà anni ’90.

    A prescindere dalla grave crisi alimentare in atto, nel complesso il Sud Sudan presenta un quadro strutturale disastroso caratterizzato dall’83% di popolazione rurale, da un elevato analfabetismo (73% maschile e l’84% femminile), da una carenza di servizi pubblici che esclude il 75% della popolazione dall’assistenza sanitaria e dalla maggior percentuale di popolazione in povertà assoluta (85%) a livello mondiale, ai quali si aggiungono carenze infrastrutturali, debolezza delle istituzioni politiche, corruzione al pari del resto del continente, frammentazione etnica (ben 64 gruppi) e dispute di confine[19].

    Fame in aumento e boom dell’import di prodotti agricoli: un’apparente contraddizione

    Dal report del Dipartimento dell’Agricoltura degli Stati Uniti (Usda) del 2 novembre 2015[20] emerge che nel ventennio 1995-2014 le importazioni di cibo e prodotti agricoli intermedi e primari ha subito in Africa sub-sahariana un incremento medio del 13% annuo come effetto combinato della sostenuta crescita economica (60% di incremento del pil totale nei 10 anni precedenti) e del consistente incremento demografico (dai 720 del 1995 ai 1.156 milioni del 2014)[21]. Le importazioni agricole totali hanno raggiunto nel 2014 un controvalore pari a 48,5 miliardi $, secondo solo al 2013, ripartito fra i 11,7 miliardi proveniente da altri Paesi della macroregione e i 36,8 da fuori del continente. Emerge tuttavia un aspetto incoraggiante per il progetto di integrazione panafricano riconducibile alla crescita del commercio agricolo intra-africano, che fra il 2009 e il 2014, ha superato quello proveniente dall’esterno: 100% contro 60% (grafico 2).

    Grafico 2: importazioni agricole in Africa sub-sahariana in miliardi $ 1994-2014

    Per individuare le cause della contraddizione sottoalimentazione/aumento dell’import agroalimentare è opportuno sovrapporre alla dinamica demografica quella sociale: in Africa sub-sahariana infatti nel decennio 2005-2014 si è registrata un’espansione della classe media addirittura del 90%, ceto sociale che, al pari di quello di altre aree emergenti del Sud del mondo, persegue consumi di tipologia e livello occidentale, alimentando una sensibile crescita della domanda di tali prodotti. Infatti, dall’analisi merceologica del comparto rileviamo come le principali importazioni agroalimentari dell’Africa sub-sahariana siano prodotti orientati al consumatore: alimenti preparati, latticini, pollame, vino/birra e verdure. Tali prodotti diretti al consumo finale hanno registrato nel quinquennio 2010-2014 addirittura un incremento del 70% arrivando, in quell’anno, a rappresentare oltre il 40% delle importazioni totali della macroregione.

    Al pari le importazioni di prodotti intermedi, principalmente olio di palma e zucchero, utilizzati come materie prime dall’industria agroalimentare, sono cresciute anch’esse rapidamente, mentre quelle di merci sfuse, prodotti primari destinati all’alimentazione di base, sono state invece più contenute, tant’è che l’import di cereali, in un sub-continente “affamato” rappresentavano solo il 21% nel 2014: grano 9% e riso 12% (grafico 3).

    Grafico 3: paniere merceologico dell’import agroalimentare in Africa sub-sahariana 2014

    Lo stesso report prospetta un futuro addirittura prosperoso per l’export agricolo statunitense verso l’Africa sub-sahariana teso al recupero delle quote perse, scese nel ventennio 1994-2005 dal 15 al 5%, in quanto la classe media della macroregione dovrebbe crescere di un ulteriore 90% nel successivo decennio 2014-2024 (grafico 4) determinando un incremento della domanda di prodotti orientati al consumatore di un altro 60%. Un business plan che, tuttavia, non mostra particolare attenzione alle fasce sociali in sofferenza.

    Grafico 4: crescita in % della classe media nelle principali macroregioni terrestri 2014 – 2024

    Un modello agroalimentare contraddittorio

    La critica situazione alimentare del Continente Nero, e in particolare della parte sub-sahariana, è riconducibile alle distorsioni del modello agroalimentare mondiale, sempre più caratterizzato dall’Agrobusiness e dalle sue perverse dinamiche. Un settore, definito dal dizionario curato da Aldo Gabrielli come “il complesso di attività e mezzi connessi allo sviluppo capitalistico dell’agricoltura”, nel quale le finalità esulano dalla funzione primaria di soddisfacimento del fabbisogno alimentare per perseguire invece la massimizzazione del profitto in linea con le logiche capitalistiche.

    Basato sull’integrazione fra agricoltura e industria, al suo interno operano poche grandi imprese multinazionali che controllano l’intera filiera: dalla produzione alla trasformazione industriale sino alla commercializzazione dei prodotti finiti. Le produzioni agricole avvengono in ogni area del pianeta, sia del Nord che del Sud, mentre i prodotti finiti vengono indirizzati dove esiste facoltà di spesa, la famosa domanda, quindi principalmente nei paesi sviluppati e verso i ceti sociali emergenti (nuovi ricchi e classi medie) di quelli in via di sviluppo (Cina, India ecc.) e addirittura di quelli ad economia meno sviluppata, come nel caso africano.

    L’agricoltura costituisce l’asse portante del sistema in quanto produttrice delle indispensabili materie prime ma l’attività industriale economicamente ha la preminenza poiché gran parte del valore aggiunto deriva dalla trasformazione dei prodotti agricoli. Negli Stati Uniti, ad esempio, il sistema agroalimentare industriale assorbe il 20% della popolazione attiva ma soltanto l’1% è impiegato nel settore primario. A rimanere schiacciati da questo sistema sono i produttori locali, soprattutto quelli piccoli, del Sud del mondo ai quali vengono dettate le scelte colturali, a discapito della sovranità alimentare quindi dei prodotti di sussistenza, e imposto prezzi di acquisto molto bassi, a causa dell’asimmetria contrattuale fra le parti contraenti. Emblematico risulta a tal proposito il caso del caffè che, contrariamente ad altri prodotti di piantagione, è coltivato da una moltitudine di piccoli contadini che si trovano in condizione di subalternità rispetto alle multinazionali che acquistano la materia prima per la trasformazione e la commercializzazione.

    In base al rapporto “Scopri il marchio“ di Oxfan le 10 più grandi aziende agroalimentari vale a dire Associated British Foods (Abf), Coca-Cola, Danone, General Mills, Kellogg’s, Mars, Mondelez International (ex Kraft Foods), Nestlé, PepsiCo e Unilever generano collettivamente entrate superiori a 1,1 miliardi di dollari al giorno[22] 1 con un volume d’affari stimato intorno ai 7.000 miliardi annui, addirittura 18 volte superiore al settore dell’energia, rappresentando circa il 10% dell’economia globale. Nei vari comparti in cui operano tendono a crearsi oligopoli egemonizzati da queste imprese di enormi proporzioni, come nel comparto del cacao in cui tre aziende controllano il 30% del mercato mondiale[23] o quello della frutta tropicale dove cinque multinazionali ne coprono addirittura l’80%[24] .

    Le dimensioni economiche di queste macroaziende superano talvolta quelle di stati del Sud del mondo consentendo loro di esercitare pressioni sui governi tese ad influenzarne le scelte politiche a proprio vantaggio, ma che finiscono per concretizzarsi in dinamiche vessatorie per le popolazioni locali quali: l’espansione dei latifondi, delle monocolture da esportazione e del land grabbing (l’accaparramento delle terre). Quest’ultimo fenomeno, attuato sia da imprese che da stati, affligge Sud America, Sud-est asiatico, Asia centrale e, soprattutto, l’Africa, nella quale quasi 30 milioni di ettari di terreni coltivabili, di cui ben il 64% per colture non alimentari (carta 1), sono controllati attraverso due forme contrattualistiche: acquisizioni e leasing. In particolare, principali vittime risultano i piccoli contadini che vengono schiacciati dal potere soverchiante delle grandi aziende che ne provoca un impoverimento sino a costringerli a vendere loro i terreni; in altri casi vengono addirittura espulsi con la violenza, da eserciti o paramilitari, dalle proprie terre trasformandoli in profughi, spesso costretto a fuggire all’estero. Il Centro Studi Internazionali, riporta alcuni casi emblematici relativi all’Africa come quello della regione di Gambella in Etiopia dove, dal 2010 l’esercito ha costretto molti abitanti ad abbandonare le terre e a spostarsi in altre aree a vantaggio delle imprese straniere fra le quali spicca l’impresa Saudi Star (Arabia Saudita) che è riuscita ad impossessarsi di ben 15.000 ettari di territorio per la coltivazione di canna da zucchero e riso[25]

    Carta tematica 1: i principali attori attivi e passivi del land grabbing. Fonte: land matrix 2018[26]

    Crescita senza redistribuzione

    Un continente che, dopo la lunga recessione del ventennio 1980-2000, causata dalla contrazione delle quotazioni delle commodities, ha finalmente imboccato col nuovo millennio il percorso di sviluppo economico, triplicando, in base ai dati Ocse[27], la ricchezza prodotta tra il 2000 e il 2016 con una crescita media annua del 4,6% (tab. 5), la seconda più elevata a livello mondiale dopo i paesi asiatici in via di sviluppo

    Tabella 5: crescita economica media annua nelle principali macroregioni del Sud del mondo fra 2.000 e 2016 in base ai dati Ocse 2018[28]

    Parallelamente, l’Africa nel suo complesso è risultato l’unico continente a registrare un aumento della povertà assoluta da 405 a 413 milioni fra il 2013 e il 2015 (tab. 2) ed ha assorbito nel 2017 la quasi totalità dell’incremento mondiale della sottoalimentazione, 34,5 su 36 milioni, facendo salire il numero di coloro che soffrono la fame a 257 milioni, paradossalmente in contemporanea all’aumento dell’import di prodotti agroalimentari che, fra il 1995 e il 2014, si è attestato su un valore medio annuo del +13%. Indubbiamente la rapida crescita demografica che sta interessando il continente, quasi 60 milioni fra il 2013 e il 2015 (tab. 6), ha creato problemi sociali aggiuntivi ma non è stata determinante visto che la povertà al contempo ha registrato un incremento di 8 milioni nella parte sub-sahariana e altrettanti in Nord Africa e Medio Oriente.

    Tabella 6: crescita della popolazione in Africa fra il 2013 e il 2010. Fonte: population pyramid [29]

    Causa principale della situazione è un modello economico non inclusivo che evidentemente va a beneficio dei ricchi e del ceto medio, quest’ultimo in espansione nell’Africa sub-sahariana fra il 2005 e il 2015 addirittura del 90%, al quale vanno aggiunti problemi economici strutturali quali un’eccessiva dipendenza dall’export di prodotti primari grezzi e una massiccia penetrazione delle multinazionali, tipica dei rapporti di subordinazione neocoloniale, che fanno incetta delle abbondanti risorse minerarie, energetiche, agricole e naturali drenando ingenti profitti.

    Conclusioni

    Sullo sfondo di questo quadro economico e sociale resta la questione delle disparità sociali, che seppur ridottesi a livello continentale fra il 1998 e il 2013, nella parte sub-sahariana rimangono ancora le più elevate a livello mondiale dopo l’America Latina (tab. 7).

    Tabella 7: riduzione dell’indice Gini nelle principali macroregioni nel breve periodo 2008-2013

    La situazione risulta critica soprattutto nell’Africa australe, dove si trovano, a parte Haiti, 4 fra i 5 paesi con il più alto livello di disuguaglianza nella graduatoria mondiale nella distribuzione del reddito fra le fasce sociali, calcolata in base all’Indice Gini: Sudafrica, Botswana, Namibia e Zambia, seguiti dalla Repubblica Centrafricana nell’area equatoriale (tab. 8).

    Tabella 8: stati per indice indice Gini più elevato. Fonte: World Population Rewiew 24/10/2019[30]

    Ed è lo stesso Ocse a confermare il rapporto disparità sociali/povertà: “Se l’Africa abbassasse ulteriormente il proprio coefficiente di Gini, da 41 a 35 (il livello dei Paesi asiatici in via di sviluppo), ciascun punto percentuale di crescita del PIL ridurrebbe i dati sulla povertà di un altro mezzo punto percentuale l’anno. Un tale calo nelle disuguaglianze diminuirebbe il numero di persone che vivono in povertà di 130 milioni. I progressi compiuti per ridurre la povertà estrema sono troppo lenti: nel periodo 2009-16, il 36% della popolazione africana (circa 400 milioni di persone) viveva con 1,90 dollari USA al giorno o meno, rispetto al 49% degli anni ‘90. Per una più rapida lotta alla povertà, la crescita deve diventare più inclusiva e le disuguaglianze devono essere ridotte“[31].

    Rileviamo, a conforto della nostra analisi, la coincidenza di conclusioni con il Rapporto regionale 2018 sulla sicurezza alimentare e la nutrizionedella Fao[32], il quale testualmente riporta che “È interessante notare come le economie africane siano cresciute a ritmi impressionanti, spesso superiori al 5% negli ultimi dieci anni, dal 2004 al 2014. Tuttavia, la povertà e la fame sono ancora in sospeso poiché una crescita economica significativa non è risultata né integrata e né inclusiva“ aggiungendo che “L’insicurezza alimentare in alcuni paesi dell’Africa è stata aggravata dai conflitti, spesso in combinazione con condizioni meteorologiche avverse (riconducibili ai cambiamenti climatici ndr.)” e che è necessario “Orientare le politiche nazionali di sicurezza alimentare verso una maggiore autosufficienza alimentare interna“, vale a dire eliminare il land grabbing, ridurre i latifondi ed estromettere le monocolture da esportazione e riacquisire la sovranità alimentare.

    Una sfida impegnativa per il Continente nero quella dello sviluppo autonomo, integrato ed inclusivo che passa attraverso un processo di integrazione continentale (un passo significativo in tal senso è rappresentato dall’entrata in vigore dell’Area di Libero Scambio dell’Africa – Afcfta – il 30 maggio 2019 che secondo la Commissione economica Onu per l’Africa potrebbe incrementare del 53% il commercio intra-africano[33]) e per il superamento della subordinazione neocoloniale, imposta dalle potenze Occidentali e in forme diverse, recentemente, anche dalla Cina.

    Un percorso, come tutti i processi emancipatori, che non può prescindere da una rottura della storica subalternità politica dei Paesi africani e la riscrittura di un nuovo ordine economico, commerciale e finanziario che può essere implementato solo da una nuova classe dirigente preparata, non corrotta e con un efficace progetto panafricano. In pratica l’effettiva indipendenza, 60 anni dopo quella formale.

    http://www.pisorno.it/africa-poverta-e-denutrizione-in-aumento-nonostante-la-crescita-economica-e-

    #Afrique #pauvreté #économie #croissance_économique #exportation #importation #industrie_agro-alimentaire #sous-alimentation #alimentation #mortalité_enfantile #pauvreté_absolue #Nigeria #RDC #République_démocratique_du_congo #statistiques #chiffres #Sud_Soudan #Soudan_du_Sud #land_grabbing #accaparement_des_terrres

  • Briefing: How Congo’s Ebola epidemic became the world’s second deadliest

    More than 11 months after an Ebola outbreak was declared in eastern Democratic Republic of Congo, the viral disease has claimed more than 1,500 lives, infected 2,244 people, and spread across the border into neighbouring Uganda, where two deaths and three suspected cases were reported mid-June. A new confirmed case just 43 miles from South Sudan’s border was reported Monday.


    https://www.thenewhumanitarian.org/news/2019/07/02/Ebola-outbreak-congo-epidemic-attacks-community
    #ébola #ebola #Congo #épidémie #RDC #république_Démocratique_du_congo #Ouganda
    ping @fil

  • #RDC : la #dépendance_agricole du #Katanga

    Elle est connue pour ses richesses minières. Mais on le dit assez peu, avec 80 millions d’hectares de terres arables, la RDC pourrait aussi devenir un géant agricole. Au lieu de quoi, elle importe une grande partie de ses denrées alimentaires de base.

    https://pbs.twimg.com/card_img/1137405822454181889/7tl5sZSh?format=png&name=600x314
    https://information.tv5monde.com/video/rdc-la-dependance-agricole-du-katanga
    #République_démocratique_du_Congo #alimentation #dépendance_alimentaire #importations

  • Un #barrage suisse sème le chaos en #Birmanie

    L’#Upper_Yeywa, un ouvrage hydroélectrique construit par le bureau d’ingénierie vaudois #Stucky, va noyer un village dont les habitants n’ont nulle part où aller. Il favorise aussi les exactions par l’armée. Reportage.

    Le village de #Ta_Long apparaît au détour de la route en gravier qui serpente au milieu des champs de maïs et des collines de terre rouge, donnant à ce paysage un air de Toscane des tropiques. Ses petites demeures en bambou sont encaissées au fond d’un vallon. Les villageois nous attendent dans la maison en bois sur pilotis qui leur sert de monastère bouddhiste et de salle communale. Nous sommes en terre #Shan, une ethnie minoritaire qui domine cette région montagneuse dans le nord-est de la Birmanie.

    « Je préférerais mourir que de partir, lance en guise de préambule Pu Kyung Num, un vieil homme aux bras recouverts de tatouages à l’encre bleue. Je suis né ici et nos ancêtres occupent ces terres depuis plus d’un millénaire. » Mais Ta Long ne sera bientôt plus.

    Un barrage hydroélectrique appelé Upper Yeywa est en cours de construction par un consortium comprenant des groupes chinois et le bureau d’ingénierie vaudois Stucky à une vingtaine de kilomètres au sud-ouest, sur la rivière #Namtu. Lors de sa mise en service, prévue pour 2021, toutes les terres situées à moins de 395 mètres d’altitude seront inondées. Ta Long, qui se trouve à 380 mètres, sera entièrement recouvert par un réservoir d’une soixantaine de kilomètres.

    « La construction du barrage a débuté en 2008 mais personne ne nous a rien dit jusqu’en 2014, s’emporte Nang Lao Kham, une dame vêtue d’un longyi, la pièce d’étoffe portée à la taille, à carreaux rose et bleu. Nous n’avons pas été consultés, ni même informés de son existence. » Ce n’est que six ans après le début des travaux que les villageois ont été convoqués dans la ville voisine de #Kyaukme par le Ministère de l’électricité. On leur apprend alors qu’ils devront bientôt partir.

    Pas de #titres_de_propriété

    En Birmanie, toutes les #terres pour lesquelles il n’existe pas de titres de propriété – ainsi que les ressources naturelles qu’elles abritent – appartiennent au gouvernement central. Dans les campagnes birmanes, où la propriété est communautaire, personne ne possède ces documents. « Nous ne quitterons jamais notre village, assure Nang Lao Kham, en mâchouillant une graine de tournesol. Nous sommes de simples paysans sans éducation. Nous ne savons rien faire d’autre que cultiver nos terres. »

    Le gouvernement ne leur a pas proposé d’alternative viable. « Une brochure d’information publiée il y a quelques années parlait de les reloger à trois kilomètres du village actuel, mais ce site est déjà occupé par d’autres paysans », détaille Thum Ai, du Shan Farmer’s Network, une ONG locale. Le montant de la compensation n’a jamais été articulé. Ailleurs dans le pays, les paysans chassés de leurs terres pour faire de la place à un projet d’infrastructure ont reçu entre six et douze mois de salaire. Certains rien du tout.

    Ta Long compte 653 habitants et 315 hectares de terres arables. Pour atteindre leurs vergers, situés le long de la rivière Namtu, les villageois empruntent de longues pirogues en bois. « La terre est extrêmement fertile ici, grâce aux sédiments apportés par le fleuve », glisse Kham Lao en plaçant des oranges et des pomélos dans un panier en osier.

    Les #agrumes de Ta Long sont connus loin à la ronde. « Mes fruits me rapportent 10 800 dollars par an », raconte-t-elle. Bien au-delà des maigres 3000 dollars amassés par les cultivateurs de riz des plaines centrales. « Depuis que j’ai appris l’existence du barrage, je ne dors plus la nuit, poursuit cette femme de 30 ans qui est enceinte de son troisième enfant. Comment vais-je subvenir aux besoins de mes parents et payer l’éducation de mes enfants sans mes #vergers ? »

    Cinq barrages de la puissance de la Grande Dixence

    La rivière Namtu puise ses origines dans les #montagnes du nord de l’Etat de Shan avant de rejoindre le fleuve Irrawaddy et de se jeter dans la baie du Bengale. Outre l’Upper Yeywa, trois autres barrages sont prévus sur ce cours d’eau. Un autre, le Yeywa a été inauguré en 2010. Ces cinq barrages auront une capacité de près de 2000 mégawatts, l’équivalent de la Grande Dixence.

    Ce projet s’inscrit dans le cadre d’un plan qui a pour but de construire 50 barrages sur l’ensemble du territoire birman à l’horizon 2035. Cela fera passer les capacités hydroélectriques du pays de 3298 à 45 412 mégawatts, selon un rapport de l’International Finance Corporation. Les besoins sont immenses : seulement 40% de la population est connectée au réseau électrique.

    L’Etat y voit aussi une source de revenus. « Une bonne partie de l’électricité produite par ces barrages est destinée à être exportée vers les pays voisins, en premier lieu la #Chine et la #Thaïlande, note Mark Farmaner, le fondateur de Burma Campaign UK. Les populations locales n’en bénéficieront que très peu. » Près de 90% des 6000 mégawatts générés par le projet Myitsone dans l’Etat voisin du Kachin, suspendu depuis 2011 en raison de l’opposition de la population, iront à la province chinoise du Yunnan.

    Les plans de la Chine

    L’Upper Yeywa connaîtra sans doute un sort similaire. « Le barrage est relativement proche de la frontière chinoise, note Charm Tong, de la Shan Human Rights Foundation. Y exporter son électricité représenterait un débouché naturel. » L’Etat de Shan se trouve en effet sur le tracé du corridor économique que Pékin cherche à bâtir à travers la Birmanie, entre le Yunnan et la baie du Bengale, dans le cadre de son projet « #Belt_&_Road ».

    Le barrage Upper Yeywa y est affilié. Il compte deux entreprises chinoises parmi ses constructeurs, #Yunnan_Machinery Import & Export et #Zhejiang_Orient_Engineering. Le suisse Stucky œuvre à leurs côtés. Fondé en 1926 par l’ingénieur Alfred Stucky, ce bureau installé à Renens est spécialisé dans la conception de barrages.

    Il a notamment contribué à l’ouvrage turc #Deriner, l’un des plus élevés du monde. Il a aussi pris part à des projets en #Angola, en #Iran, en #Arabie_saoudite et en #République_démocratique_du_Congo. Depuis 2013, il appartient au groupe bâlois #Gruner.

    Le chantier du barrage, désormais à moitié achevé, occupe les berges escarpées de la rivière. Elles ont été drapées d’une coque de béton afin d’éviter les éboulements. De loin, on dirait que la #montagne a été grossièrement taillée à la hache. L’ouvrage, qui fera entre 97 et 102 mètres, aura une capacité de 320 mégawatts.

    Son #coût n’a pas été rendu public. « Mais rien que ces deux dernières années, le gouvernement lui a alloué 7,4 milliards de kyats (5 millions de francs) », indique Htun Nyan, un parlementaire local affilié au NLD, le parti au pouvoir de l’ancienne Prix Nobel de la paix Aung San Suu Kyi. Une partie de ces fonds proviennent d’un prêt chinois octroyé par #Exim_Bank, un établissement qui finance la plupart des projets liés à « Belt & Road ».

    Zone de conflit

    Pour atteindre le hameau de #Nawng_Kwang, à une vingtaine de kilomètres au nord du barrage, il faut emprunter un chemin de terre cabossé qui traverse une forêt de teck. Cinq hommes portant des kalachnikovs barrent soudain la route. Cette région se trouve au cœur d’une zone de #conflit entre #milices ethniques.

    Les combats opposent le #Restoration_Council_of_Shan_State (#RCSS), affilié à l’#armée depuis la conclusion d’un cessez-le-feu, et le #Shan_State_Progress_Party (#SSPP), proche de Pékin. Nos hommes font partie du RCSS. Ils fouillent la voiture, puis nous laissent passer.

    Nam Kham Sar, une jeune femme de 27 ans aux joues recouvertes de thanaka, une pâte jaune que les Birmans portent pour se protéger du soleil, nous attend à Nawng Kwang. Elle a perdu son mari Ar Kyit en mai 2016. « Il a été blessé au cou par des miliciens alors qu’il ramenait ses buffles », relate-t-elle. Son frère et son cousin sont venus le chercher, mais les trois hommes ont été interceptés par des soldats de l’armée régulière.

    « Ils ont dû porter l’eau et les sacs à dos des militaires durant plusieurs jours, relate-t-elle. Puis, ils ont été interrogés et torturés à mort. » Leurs corps ont été brûlés. « Mon fils avait à peine 10 mois lorsque son papa a été tué », soupire Nam Kham Sar, une larme coulant le long de sa joue.

    Vider les campagnes ?

    La plupart des hameaux alentour subissent régulièrement ce genre d’assaut. En mai 2016, cinq hommes ont été tués par des soldats dans le village voisin de Wo Long. L’armée a aussi brûlé des maisons, pillé des vivres et bombardé des paysans depuis un hélicoptère. En août 2018, des villageois ont été battus et enfermés dans un enclos durant plusieurs jours sans vivres ; d’autres ont servi de boucliers humains aux troupes pour repérer les mines.

    Les résidents en sont convaincus : il s’agit d’opérations de #nettoyage destinées à #vider_les_campagnes pour faire de la place au barrage. « Ces décès ne sont pas des accidents, assure Tun Win, un parlementaire local. L’armée cherche à intimider les paysans. » Une trentaine de militaires sont stationnés en permanence sur une colline surplombant le barrage, afin de le protéger. En mars 2018, ils ont abattu deux hommes circulant à moto.

    Dans la population, la colère gronde. Plusieurs milliers de manifestants sont descendus dans la rue à plusieurs reprises à #Hsipaw, la ville la plus proche du barrage. Les habitants de Ta Long ont aussi écrit une lettre à la première ministre Aung San Suu Kyi, restée sans réponse. En décembre, une délégation de villageois s’est rendue à Yangon. Ils ont délivré une lettre à sept ambassades, dont celle de Suisse, pour dénoncer le barrage.

    « L’#hypocrisie de la Suisse »

    Contacté, l’ambassadeur helvétique Tim Enderlin affirme n’avoir jamais reçu la missive. « Cette affaire concerne une entreprise privée », dit-il, tout en précisant que « l’ambassade encourage les entreprises suisses en Birmanie à adopter un comportement responsable, surtout dans les zones de conflit ».

    La Shan Human Rights Foundation dénonce toutefois « l’hypocrisie de la Suisse qui soutient le #processus_de_paix en Birmanie mais dont les entreprises nouent des partenariats opportunistes avec le gouvernement pour profiter des ressources situées dans des zones de guerre ».

    La conseillère nationale socialiste Laurence Fehlmann Rielle, qui préside l’Association Suisse-Birmanie, rappelle que l’#initiative_pour_des_multinationales_responsables, sur laquelle le Conseil national se penchera jeudi prochain, « introduirait des obligations en matière de respect des droits de l’homme pour les firmes suisses ». Mardi, elle posera une question au Conseil fédéral concernant l’implication de Stucky dans le barrage Upper Yeywa.

    Contactée, l’entreprise n’a pas souhaité s’exprimer. D’autres sociétés se montrent plus prudentes quant à leur image. Fin janvier, le bureau d’ingénierie allemand #Lahmeyer, qui appartient au belge #Engie-Tractebel, a annoncé qu’il se retirait du projet et avait « rompu le contrat » le liant au groupe vaudois.

    https://www.letemps.ch/monde/un-barrage-suisse-seme-chaos-birmanie
    #Suisse #barrage_hydroélectrique #géographie_du_plein #géographie_du_vide #extractivisme
    ping @aude_v @reka

  • #PLAIDOYER POUR L’OUVERTURE DES FRONTIÈRES ET LA LIBRE CIRCULATION DES ÊTRES HUMAINS À L’ÉCHELLE MONDIALE : CAS DE LA DIASPORA DE LA RD CONGO.

    https://www.emmaus-international.org/images/site/menu/qui-sommes-nous/emmaus-monde/europe/danemark/GTU/docs_FR/Julien_K_M_Murhula_migration.pdf
    #RDC #Congo #République_démocratique_du_congo #ouverture_des_frontières #libre_circulation

    signalé par @karine4, qui commente :

    dans ce plaidoyer pour l’ouverture des frontières écrit par un Congolais de la diaspora, beaucoup d’éléments sur les #transferts_financiers, notamment en comparaison avec l’#aide_publique_au_développement.

    #APD #remittances

  • Agriculture en RDC : un collectif d’associations appelle à soutenir les familles plutôt que les industriels
    https://www.lemonde.fr/afrique/article/2019/04/17/agriculture-en-rdc-un-collectif-d-associations-appelle-a-soutenir-les-famill

    « Nous demandons à la Banque mondiale et à la Banque africaine de développement de soutenir en priorité l’agriculture familiale et le désenclavement des zones rurales », a déclaré ce collectif de quatre associations au cours d’une conférence de presse mardi à Kinshasa.

    Ces associations demandent à la Banque mondiale de « tirer les leçons de la débâcle » du parc agro-industriel de Bukanga Lonzo, une exploitation de 75 000 hectares lancée en 2014 sous la présidence de Joseph Kabila à 220 km à l’est de la capitale. Avec l’appui d’un partenaire sud-africain, Africom Commodities, les autorités congolaises voulaient dépasser la petite agriculture de subsistance.
    « Concentration de la richesse »

    Le projet n’a jamais véritablement été mis en œuvre hormis l’ouverture de six points de vente à Kinshasa, mégalopole de 12 millions d’habitants. La production est au point mort. Africom réclame à la RDC le remboursement de 20 millions de dollars (17,67 millions d’euros).

    Africom est une entreprise sud-africaine
    #agriculture #agro-industrie

  • Israel wants to deport 300 refugees to one of the world’s most dangerous countries

    It was nine years ago that Julie Wabiwa Juliette narrowly fled her home in the Democratic Republic of the Congo for Israel, where she has since built a life. Juliette, 33, married another Congolese refugee, Christian Mutunwa, and together they raise two children.

    The Congolese are legal residents of Israel, with some in the community having lived in the country for 20 years. The majority arrived between 1999 and 2009, during and following the Second Congo war, considered the world’s deadliest crisis since World War II. Until now, the Congolese, 3o0 in total, were protected under a policy referred to by the Interior Ministry as “general temporary protection.” They have B1 visas, which entitles them to live and work in Israel as any other foreign nationals do. Moreover, each of them also has a pending asylum request.

    This is in contrast with the much larger population of Sudanese and Eritreans, who are regarded by the government as “illegal infiltrators” and have no legal status.

    Now, Israel seeks to deport the Congolese. In October 2018, the Interior Ministry announced that Congolese group protection would terminate on January 5, at which point they would be forced to leave. The decision was made by Interior Minister Aryeh Deri based on an assessment by the Foreign Ministry that there is “no impediment to the expatriation” of Israel’s Congolese population.

    Not a single Congolese asylum seeker abided by the state’s deadline. It passed without much fanfare, after which the Interior Ministry issued 10 deportation notices, while rejecting a number of visa renewal applications. The Hotline for Refugees and Migrants, an Israeli NGO that protects the rights of asylum seekers, migrant workers, and victims of human trafficking, successfully appealed to the Jerusalem District Court, which suspended the deportations and forced the state to continue renewing the visas. The Interior Ministry has until February 20 to appeal the court’s decision.

    “The court was on our side and made the state continue to renew visas,” says Shira Abbo, spokesperson for the Hotline. “For now, the Congolese are safe.”

    Their future, however, remains uncertain. Sabine Hadad, spokesperson for the Israeli Interior Ministry’s Population and Immigration Authority, confirmed that despite the delays, the ministry has decided to “stop the collective protection for Congolese in Israel.” Hadad says the Interior Ministry will then look into those with open asylum requests; the community will continue to receive work permit visas until an official decision is handed down.

    Less than one percent of asylum claimants in Israel receives refugee status, according to Hotline. “Our experience with the Israeli asylum system is not a good one,” says Abbo. “We know that the system is designed to reject everyone.”

    A rejection means deportation or staying in Israel illegally like Eritrean and Sudanese asylum seekers. For many in the Congolese community, repatriation is a death sentence. Israel is the only country to revoke protection for its Congolese refugee community.

    Julie Wabiwa Juliette tells me about the circumstances in which she left her hometown of Bukavu in the DRC as we sit in her colorful, sparsely decorated apartment in Holon. Her two children, Yonatan, 8, and Joanna, 5, greet me in French, the official language in their parents’ home country, although they also speak Hebrew. They were both born in Israel.

    Bukavu, a small city of just under a million inhabitants, is situated on the southern banks of Lake Kivu on Congo’s eastern most border. Remnants of colonialism are apparent even in its skyline. The bright roofs of the more than 100 Art Deco buildings constructed by the Belgians a century ago dot the hillsides. Just a stone’s throw away is Rwanda, on the opposite side of the Ruzizi River.

    It is in this otherwise picturesque landscape where much of the conflict that has ravaged the DRC for more than two decades has taken place.

    The Congolese eventually bucked the Belgian colonial yolk in 1960 and the Republic of Congo became a sovereign nation. Military dictator Mobutu Sese Seko changed the name to Zaire in 1971. The Central African nation was an American Cold War proxy but floundered following the collapse of the Berlin Wall and subsequent withdrawal of U.S. support.

    The First Congo War began two years after the 1994 Rwanda genocide, which precipitated a refugee crisis in eastern Zaire. The 1996 rebellion, backed by a coalition of Central African countries — though primarily fomented by Rwanda — resulted in a new government and a new name, the Democratic Republic of the Congo.

    Less than a year later, the Second Congo war erupted. The conflict was so brutal that aid groups deemed sexual violence in DRC to be a “weapon of war.” The war formally concluded in 2003, but in eastern Congo the fighting never stopped. The region is home to the vast majority of the 70 armed groups currently fighting, according the Africa Center for Strategic Studies.

    Juliette left Bukavu in 2009. She was in her third year of university, while working on her final thesis for her bachelor’s degree in sociology, which focused on the reentrance into society by victims of rape.

    Juliette’s research was conducted in rural villages that were a couple of hours drive from the city. She worked with a hospital team to collect testimonies from women who were abducted and assaulted during the fighting; many returned pregnant with their attacker’s child. Though the idea of raising the child of the man who raped them is unimaginable, abortion is taboo in rural Congo and carries a high risk of complication.

    Many assumed the numerous rebel militias operating in eastern Congo were responsible for the atrocities. Juliette uncovered evidence that a high-ranking local commander of the DRC military gave direct orders to commit mass rape.

    “It was too much for me when I come back from the field and I’ve heard all the screams, all the atrocities,” Juliette says. “To stay quiet was not for me.” But in Congo, that is not so simple. “I wanted to tell the truth, but once you talk about something, you must count your days.”

    She shared her research with Bruno Koko Chirambiza, a radio journalist at Star Radio in Bukavu, who named the commander, accusing him of orchestrating the rape.

    The mere mention of Chirambiza’s name brings tears to Juliette’s eyes. According to the Committee to Protect Journalists, he was murdered by eight assailants on August 24, 2009 at the age of 24. “Many activists, many journalists don’t have long lives in Congo,” Juliette says. According to CPJ, Koko was the third Congolese journalist to be murdered in two years.

    Soldiers, who Juliette believes were acting at the behest of the commander named in Chirambiza’s report, searched for Juliette’s at her aunt’s house. She happened to be out of the house when they arrived, so they sexually assaulted her cousin and came back the next morning. Juliette was resolute to remain in DRC and might not have left if were it not for her now-husband.

    Juliette and Christian Mutunwa were partners back in DRC. Mutunwa, a human rights activist, fled in 2007, after uniformed police officers who claimed they were from the DRC’s intelligence service, Agence Nationale de Renseignement, came to his home. They wanted to bring him in for “interrogation.”

    “I knew if they took me this so-called interrogation process, I would not come back,” Mutunwa says. So he left, spending a few months in Egypt where refugee protection was “nonexistent.” A fellow asylum seeker there told him that there was a democratic country on the other side of the border.

    He then went to Israel where he received asylum protection. Mutunwa encouraged Juliette to join him.

    Juliette managed to get a visa to go to Israel with a delegation of Christians traveling to the holy land. She didn’t know much about Israel except its importance in Christianity. “We talked about Israel every time in church,” Julie remembers. “We prayed for peace in Israel.” She remained in the country after the delegation returned home, and applied for asylum.

    Juliette and Mutunwa are now married and raise their two children in Holon, which, along with neighboring Bat Yam, is where the majority of the Congolese community lives. They support their children by working in Tel Aviv hotels. Six days a week, Juliette rises before dawn to be at work by 5 a.m., and often won’t return home until late afternoon.

    Neither Julietter nor Mutunwa feel integrated into Israeli society. “I’m not a free woman,” says Juliette. “I can’t do what I know I can do.” They yearn for a change in their home country so they can safely return.

    After 18 years of autocracy under Joseph Kabila, DRC elected a new president, Félix Tshisekedi, in December of last year. The Congolese in Israel can only wait and hope he effects true change, and that Israel will give them the time they need to wait for that to happen.

    “Home is home,” she explains. “We didn’t come here to stay for life.”

    It is unclear why Israeli authorities decided to act now. Human rights organizations speculate that the government wants to flex its muscles following the failed deportation of the Eritreans and Sudanese in the beginning of 2018.

    The timing could not be worse. The presidential election has brought about an increase in violence. The political instability, coupled with the second deadliest Ebola outbreak in recorded history, has left the country struggling once again.

    Annick Bouvier, spokesperson for the Great Lakes region at the International Committee of the Red Cross, says that 2018 saw a deterioration of the humanitarian situation in eastern Congo “as a result of the fragmentation of armed groups and increased crime.” According to Bouvier, ICRC’s response to the Ebola outbreak has been “temporarily paralyzed” by the violence.

    The DRC is also the second worst place to be a woman, according to Amnesty International. “Wherever clashes occur, women find themselves at heightened risk of all forms of violence,” says Joao Martins, Médecins Sans Frontières head of mission for South Kivu in eastern DRC. “This is particularly the case in pockets of conflict across eastern DRC.”

    Emilie Serralta, a researcher for Amnesty International in DRC, condemned the government’s response to war crimes perpetrated by state actors as “inadequate.” Amnesty reports that a single high-ranking officer, General Jérôme Kakwavu, has been found guilty of war crimes. He is the exception; the other military commanders, says Serralta, are “untouchable.”

    Meanwhile, the commander named by Juliette and Chirambiza has never faced justice for his crimes. In fact, says Juliette, the government promoted him.

    “I am afraid for my life, for my family, and for my kids,” says Juliette about the prospect of her deportation. “I don’t see myself going back to a place where I didn’t even have the power to save my own life.”

    https://972mag.com/israel-wants-to-deport-300-refugees-to-one-of-the-worlds-most-dangerous-countries/140169
    #renvois #expulsions #asile #migrations #réfugiés #Israël #RDC #république_démocratique_du_congo #réfugiés_congolais

  • Forced displacement at record high of 68.5 million, UNHCR #Global_Trends report reveals

    UNHCR released its Global Trends report this week to coincide with World Refugee Day, detailing the latest statistics on forced displacement across the world. According to the report, over 68.5 million people are currently displaced from their homes for reasons of conflict, violence and other forms of persecution. This figure represents a record high for the fifth consecutive year.

    In 2017 alone, over 16.2 million people were forcibly displaced, a figure which translates to 44,500 people a day, or one person every two seconds. Over two thirds of the world’s refugees originate from just five countries: Syria, Afghanistan, South Sudan, Myanmar and Somalia.

    The report found that over half of those displaced are children, many of whom are unaccompanied or separated from their parents. In 2017 173,800 children sought asylum on their own, although UNHCR states that this figure is likely an underestimation.

    The report dispels a number of common misconceptions about forced displacement, such as the belief that most of those displaced are hosted in countries in the Global North. UNHCR affirms that in fact the opposite is true, stating that “approximately 85 per cent of all refugees at the end of 2017 were granted protection in countries in developing regions, which included nine of the 10 largest refugee-hosting countries”. Turkey hosts the largest number of refugees, now reaching 3.5 million, while Lebanon hosts the greatest number in proportion to its own population.

    Another misconception the report addresses is the number of cross-border displacements. Almost two thirds of those forced to flee are internally displaced within their own borders. In addition, most of those who do cross a national border settle as close as possible to their home.

    The EU also launched its Annual Report from EASO, the European Asylum Support Office, providing an overview of asylum related policies and practices, both at EU and at national level. In 2017, more than 728,000 applications for international protection were lodged in EU countries, with 33% of decisions granting asylum seekers either refugee status or subsidiary protection.

    https://www.ecre.org/forced-displacement-at-record-high-of-68-5-million-unhcr-global-trends-report-
    #statistiques #chiffres #migrations #asile #réfugiés #HCR #monde #2017

    Lien pour télécharger le #rapport :
    http://www.unhcr.org/5b27be547.pdf
    http://www.unhcr.org/globaltrends2017
    #IDPs #déplacés_internes #apatridie #Rohingya #retour_volontaire #réinstallation #RDC #Congo #république_démocratique_du_congo #taux_de_protection #MNA #mineurs_non_accompagnés

    Quelques graphiques :


    #cartographie #visualisation

    cc @reka

  • Howard Buffett au Congo

    Le problème de la philanthropie capitaliste

    Par Zahra Moloo

    http://jefklak.org/howard-buffet-au-congo

    La colonisation n’en finit pas de sévir, et si l’occupation militaire des territoires n’est plus en vogue pour les pays occidentaux, d’autres moyens leur sont offerts pour asseoir leur position sur nombre de pays. La philanthropie, que l’on pourrait croire armée des meilleures intentions, fait partie des nouvelles formes de ce libéralisme postcolonial : en inondant les États et les structures locales de dollars, les grands investisseurs capitalistes noient dans l’œuf toutes les initiatives pour l’autonomie et la résistance des peuples autochtones. Pour exemple, voici le cas du businessman Howard Buffett, fils de Warren Buffett (troisième fortune mondiale), qui joue un rôle non négligeable dans le « développement » de la République démocratique du Congo et vient influencer les récits des journalistes ou des ONG là où aboutit son financement.