Il y a dix ans, Thomas Friedman agitait son « très gros bâton » (Le Monde diplomatique)
▻http://www.monde-diplomatique.fr/carnet/2013-05-29-Friedman
Le 29 mai 2003, il y a donc exactement dix ans, Friedman jubilait. Il estimait avoir gagné la partie. Partisan du conflit engagé par George W. Bush, il n’avait peut-être pas obtenu comme il le souhaitait que la France soit privée de son siège au conseil de sécurité pour s’être comportée comme un enfant « en classe maternelle » incapable de « jouer avec les autres ». Mais la guerre paraissait alors terminée dans d’excellentes conditions pour les #Etats-Unis, dont le président venait d’ailleurs de proclamer la mission « accomplie ». Cela donna à l’occasion de claironner lui aussi.
Il n’y résista pas...
Le propos qui suit n’a pas pour unique intérêt de rappeler ce qui fut dit à l’époque par l’un des journalistes les plus influents du monde. Il amène également à réfléchir au côté insubmersible de certains commentateurs, diplomatiques (la même chose est vraie pour les financiers. Car dix ans plus tard, avec un aplomb intact, Thomas Friedman continue à dispenser ses prêches et à asséner ses leçons.
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Avec traduction de l’extrait ci-dessous et sélection d’archives :
▻http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=ZwFaSpca_3Q