• L’autre menace pour Gaza : sols et air pollués, eau contaminée
    https://www.lemonde.fr/international/article/2024/02/01/sols-pollues-armes-au-phosphore-eau-contaminee-a-gaza-la-crise-sanitaire-pou

    L’autre menace pour Gaza : sols et air pollués, eau contaminée
    Si les attaques israéliennes ont déjà provoqué plus de 25 000 morts dans la bande de Gaza, leurs conséquences sur l’environnement des habitants les exposent à des risques tout aussi fatals.
    [...]

    Les bombardements israéliens sur Gaza, menés en représailles de l’attaque du Hamas le 7 octobre 2023, tuent des centaines de Palestiniens chaque jour. Selon le Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l’ONU (OCHA), plus de 25 000 personnes ont été tuées par les offensives successives d’Israël depuis quatre mois, et 85 % des 2,1 millions d’habitants de l’enclave palestinienne ont été déplacés. Mais ces attaques pourraient avoir d’autres conséquences fatales pour les Gazaouis.

    « Les opérations militaires israéliennes à Gaza ont des conséquences désastreuses, notamment à cause d’une pollution carbone énorme, que ce soit dans l’air, l’eau, les sols, exposant les Palestiniens à un large panel de substances toxiques », explique au Monde le Canadien David R. Boyd, rapporteur spécial des Nations unies sur les droits humains et l’environnement. En octobre 2023, l’organisation Human Rights Watch avait révélé que du phosphore blanc, une substance toxique inflammable à l’apparence jaunâtre, pouvant brûler jusqu’à une température de 800 °C, avait été utilisé par Israël à Gaza et dans le sud du Liban.

    L’ONG a analysé des séries d’images, concluant à l’emploi de « projectiles d’artillerie au phosphore blanc de 155 mm ». Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), une personne rentrant directement en contact avec du phosphore blanc risque des nausées, des vomissements et des diarrhées, des douleurs abdominales sévères, des sensations de brûlure. « La mort peut advenir sous vingt-quatre à quarante-huit heures à cause d’un collapsus cardiovasculaire », complète l’agence fédérale américaine de santé publique. L’utilisation de cette substance par Israël sur Gaza est « une grave violation du droit international », ajoute M. Boyd.

    En 2009, Israël avait admis avoir « utilisé des munitions contenant du phosphore blanc » pendant son offensive militaire contre Gaza, entre décembre 2008 et janvier 2009, précisant qu’elles « ne visaient pas directement les zones civiles ».

    Destruction de terrains agricoles
    Plus de 25 000 tonnes de bombes auraient été larguées sur la bande de Gaza entre le 7 octobre et le début du mois de novembre 2023, estime l’ONG Euromed Droits, qui accuse l’armée israélienne d’avoir utilisé des « armes à sous-munitions ». Selon le service de lutte contre les mines des Nations unies, ce sont des « munitions classiques conçues pour disperser ou libérer des sous-munitions explosives dont chacune pèse moins de 20 kilos ». L’usage de ce type d’artillerie a été déclaré illégal, car particulièrement meurtrier, par 119 Etats signataires de la convention d’Oslo de 2008, dont l’Etat hébreu n’est pas partie prenante. De plus, selon la Croix-Rouge internationale, « un grand nombre de ces sous-munitions n’éclatent pas comme prévu, leur présence rend l’agriculture dangereuse et entrave les reconstructions ». Israël a déjà utilisé ce type d’armes, notamment au Liban en 2006.

    La dégradation, voire la destruction, des terres représente un autre enjeu. « Des images satellites montrent que des terres agricoles sont détruites de manière délibérée », affirme Omar Shakir, directeur Israël-Palestine de Human Rights Watch. Il fait notamment référence à la zone de Beit Hanoun, dans le Nord, tapissée par les bombes pour, selon l’armée israélienne, atteindre des tunnels et des cibles du Hamas et où des bulldozers frayent de nouvelles routes aux véhicules militaires. « Nous avons pu constater qu’approximativement 30 % des terres agricoles ont été endommagées », explique He Yin, chercheur en géographie à l’université d’Etat de Kent (Ohio), qui a contribué à concevoir des cartes satellites permettant d’observer les destructions de terres à Gaza.

    Créé par deux universitaires américains, Jamon Van Den Hoek (université de l’Oregon) et Corey Scher (université de New York), pour visualiser, grâce à des images satellites, les dégâts provoqués par le conflit, l’outil Conflict Damage révèle que, au 17 janvier, « 49,7 % à 61,5 % des bâtiments de Gaza ont probablement été endommagés ou détruits ». Or, lorsque les édifices, infrastructures ou résidences explosent, d’énormes quantités de poussières et de débris sont rejetées dans l’environnement. En 2021, un rapport de la Banque mondiale portant sur la campagne militaire israélienne cette année-là à Gaza estimait que « 30 000 tonnes de déchets dangereux, y compris amiante, pesticides, engrais, (…) tuyaux en amiante-ciment » avaient contaminé le territoire.

    Un scénario aujourd’hui décuplé par l’ampleur de l’offensive israélienne. « Nous souffrons d’un air pollué à cause des bombes. De plus en plus de gens tombent malades », témoigne par message Adam, un jeune homme originaire de Jabaliya, dans le nord de la bande, et actuellement réfugié à Rafah, dans le Sud.

    Accès à l’eau potable préoccupant
    Auteur d’un rapport pour l’ONG néerlandaise Pax for Peace portant sur les risques environnementaux et sanitaires de la guerre à Gaza, l’expert en désarmement Wim Zwijnenburg explique que les substances contenues dans ce type de débris ont été analysées dans des conflits précédents, comme en Syrie, ou lors de catastrophes naturelles, comme le séisme de février 2023 dans le sud de la Turquie, et « peuvent provoquer de graves maladies ».

    A cet air difficilement respirable vient s’ajouter un accès à l’eau potable devenu extrêmement rare. Cette difficulté n’est pas nouvelle. Dès 2012, un rapport des Nations unies estimait que 90 % du volume disponible était impropre à la consommation. Dix jours après le début de l’offensive israélienne d’octobre 2023, les capacités de pompage des nappes phréatiques étaient tombées à 5 % par rapport à leur niveau habituel, selon l’Unicef.

    D’après le Wall Street Journal, Israël aurait commencé début décembre à inonder des tunnels de Gaza d’eau de mer afin d’en déloger le Hamas. L’armée israélienne a confirmé mardi 30 janvier avoir procédé à l’inondation de certains tunnels. « Des rapports, non corroborés, affirment que des hydrocarbures et autres substances sont présentes dans ces tunnels. Si c’est le cas, elles pourront donc affecter le sol et s’infiltrer dans l’aquifère », souligne Wim Zwijnenburg.

    L’OCHA ajoute qu’une vingtaine d’infrastructures liées à l’eau, à l’assainissement ou à l’hygiène auraient été détruites par des attaques. « Les gens passent la plus grande partie de leur journée à essayer de trouver de l’eau pour boire », affirme Omar Shakir, de Human Rights Watch.

    Zones inhabitables
    Les eaux usées se déversent dans les lieux de vie. Le 4 janvier, une vidéo diffusée sur WhatsApp et consultée par Le Monde montrait un journaliste palestinien se filmant en train d’avancer au milieu d’une inondation d’eaux usées dans l’école servant de camp de réfugiés à Jabaliya. Ces déchets liquides peuvent également être déversés dans la mer, constituant un danger pour la santé humaine et la biodiversité. Un rapport du Programme pour l’environnement de l’ONU en 2020 affirmait avoir « trouvé des preuves substantielles de changements environnementaux et d’une dégradation du territoire palestinien ». Sur les soixante-cinq stations d’épuration d’eau que compte Gaza, la plupart seraient actuellement hors service, selon l’ONG Oxfam.

    La présence de certaines bactéries dans l’eau accroît de plus la résistance aux antibiotiques. Une étude publiée dans The Lancet, le 25 novembre 2023, rappelle l’urgence de la situation. « Sans une action rapide, cette guerre menace de redéfinir l’épidémiologie de la résistance aux antimicrobiens à Gaza et au-delà », peut-on lire. Selon un rapport de l’ONU du 2 janvier 2024, on comptait à Gaza 179 000 cas d’infections respiratoires aiguës, 136 400 cas de diarrhée chez les enfants de moins de 5 ans, 55 400 cas de gale et de poux et 4 600 cas de jaunisse.

    « Nous verrons plus de gens mourir de maladies que nous n’en voyons tués par les bombardements si nous ne pouvons pas remettre en place un système de santé », alertait Margaret Harris, porte-parole de l’OMS, à Genève, le 28 novembre 2023. Pour Wim Zwijnenburg, certaines parties de la bande de Gaza peuvent déjà être considérées comme inhabitables. « Les gens ne pourront pas retourner dans ces endroits. Il n’y a rien pour espérer rebâtir une société humaine », conclut-il.

    #gaza #sols #eau #pollution #risques #maladies

  • #Etienne_Balibar : #Palestine à la #mort

    L’instinct de mort ravage la terre de Palestine et #massacre ses habitants. Nous sommes dans un cercle d’#impuissance et de calcul dont on ne sortira pas. La #catastrophe ira donc à son terme, et nous en subirons les conséquences.

    Les commandos du #Hamas, enfermés avec deux millions de réfugiés dans ce qu’on a pu appeler une « prison à ciel ouvert », se sont enterrés et longuement préparés, recevant le soutien d’autres puissances régionales et bénéficiant d’une certaine complaisance de la part d’Israël, qui voyait en eux son « ennemi préféré ».

    Ils ont réussi une sortie offensive qui a surpris Tsahal occupée à prêter main forte aux colons juifs de Cisjordanie, ce qui, de façon compréhensible, a engendré l’enthousiasme de la jeunesse palestinienne et de l’opinion dans le monde arabe.

    À ceci près qu’elle s’est accompagnée de #crimes particulièrement odieux contre la population israélienne : assassinats d’adultes et d’enfants, tortures, viols, enlèvements. De tels crimes ne sont jamais excusables par la #légitimité de la cause dont ils se réclament.

    Malgré le flou de l’expression, ils justifient qu’on parle de #terrorisme, non seulement à propos des actions, mais à propos de l’organisation de #résistance_armée qui les planifie. Il y a plus : il est difficile de croire que l’objectif (en tout cas le risque assumé) n’était pas de provoquer une #riposte d’une violence telle que la #guerre entrerait dans une phase nouvelle, proprement « exterministe », oblitérant à jamais les possibilités de #cohabitation des deux peuples. Et c’est ce qui est en train de se passer.

    Mais cela se passe parce que l’État d’Israël, officiellement redéfini en 2018 comme « État-nation du peuple juif », n’a jamais eu d’autre projet politique que l’#anéantissement ou l’#asservissement du peuple palestinien par différents moyens : #déportation, #expropriation, #persécution, #assassinats, #incarcérations. #Terrorisme_d'Etat.

    Il n’y a qu’à regarder la carte des implantations successives depuis 1967 pour que le processus devienne absolument clair. Après l’assassinat de Rabin, les gouvernements qui avaient signé les #accords_d’Oslo n’en ont pas conclu qu’il fallait faire vivre la solution « à deux États », ils ont préféré domestiquer l’#Autorité_Palestinienne et quadriller la #Cisjordanie de #checkpoints. Et depuis qu’une #droite_raciste a pris les commandes, c’est purement et simplement de #nettoyage_ethnique qu’il s’agit.

    Avec la « #vengeance » contre le Hamas et les Gazaouis, qui commence maintenant par des massacres, un #blocus_alimentaire et sanitaire, et des #déplacements_de_population qu’on ne peut qualifier autrement que de génocidaires, c’est l’irréparable qui se commet. Les citoyens israéliens qui dénonçaient l’instrumentalisation de la Shoah et se battaient contre l’#apartheid ne sont presque plus audibles. La fureur colonialiste et nationaliste étouffe tout.

    Il n’y a en vérité qu’une issue possible : c’est l’intervention de ladite communauté internationale et des autorités dont elle est théoriquement dotée, exigeant un #cessez-le-feu immédiat, la libération des #otages, le jugement des #crimes_de_guerre commis de part et d’autre, et la mise en œuvre des innombrables résolutions de l’ONU qui sont restées lettre morte.

    Mais cela n’a aucune chance de se produire : ces institutions sont neutralisées par les grandes ou moyennes puissances impérialistes, et le conflit judéo-arabe est redevenu un enjeu des manœuvres auxquelles elles se livrent pour dessiner les sphères d’influence et les réseaux d’alliances, dans un contexte de guerres froides et chaudes. Les stratégies « géopolitiques » et leurs projections régionales oblitèrent toute légalité internationale effective.

    Nous sommes dans un cercle d’impuissance et de calcul dont on ne sortira pas. La catastrophe ira donc à son terme, et nous en subirons les conséquences.

    https://blogs.mediapart.fr/etienne-balibar/blog/211023/palestine-la-mort

    #7_octobre_2023 #génocide #colonialisme #nationalisme

  • Pandémies : l’éternel retour | CNRS Le journal
    https://lejournal.cnrs.fr/articles/pandemies-leternel-retour

    Les conditions restent propices à l’émergence de nouveaux pathogènes capables de causer des #pandémies. La dégradation environnementale et l’accélération des mouvements de personnes et de marchandises s’ajoutent à l’extraordinaire capacité d’adaptation des bactéries, virus et champignons.

    Les épidémiologistes sont à nouveau sur le qui-vive. Au cours des derniers mois, des milliers d’otaries ont été retrouvés mortes sur les plages du Chili et du Pérou. La cause : #H5N1, la grippe aviaire, un virus que l’on surveille comme du lait sur le feu depuis vingt ans. Depuis sa réémergence en Chine en 2003, on craint qu’il ne soit à l’origine d’une pandémie de grande ampleur. Pour ce faire, il ne manque au virus qu’une chose : la capacité à se transmettre d’humain à humain de manière efficace. Jusqu’à présent, la plupart des infections humaines par cette souche provenaient de contacts avec des oiseaux contaminés.

    C’est pourquoi la mort soudaine de tant d’otaries inquiète : une telle mortalité pourrait être le signe que la grippe aviaire s’est propagée d’un individu à l’autre. « Si cela se confirme, ce serait un fait de la plus haute importance, indique Martin Blackledge, directeur adjoint de l’Institut de biologie structurale. Cela voudrait dire que le virus est en train de s’adapter aux mammifères. » Et voilà que nos souvenirs de l’atroce année 2020 reviennent nous hanter.

    La fin de l’optimisme

    Qu’elle semble loin cette époque dorée, les années 1950 et 1960, lorsque les médecins et les autorités sanitaires des pays développés pensaient que la menace des maladies infectieuses serait bientôt du passé. « On voyait les progrès de l’hygiène, de l’infrastructure hospitalière, des vaccins et des antibiotiques. On venait d’un énorme succès contre la polio. C’était bon, on avait tout compris, il était temps de passer à autre chose », ironise Serge Morand, directeur de recherche au laboratoire Maladies infectieuses et vecteurs : écologie, génétique, évolution et contrôle.

    #écologie #zoonoses #épidémies

    • Pour les scientifiques, le Covid-19 a constitué un extraordinaire observatoire de l’évolution d’un pathogène. « On a vu à quel point l’adaptation du virus était fondamentale dans le processus épidémique », explique François Blanquart, chercheur au Centre interdisciplinaire de recherche en biologie. La succession des variants a été particulièrement riche en enseignements. « Avec les variants, on a observé une dynamique de balayage sélectif extraordinaire. Chaque nouveau variant remplaçait les précédents en un temps record. » Ainsi, le variant Alpha, plus virulent et plus transmissible que son prédécesseur, a balayé la souche originale de Wuhan. Peu après, c’est Delta, encore plus virulent et transmissible qu’Alpha, qui a poussé ses concurrents à l’extinction.

      L’arrivée des vaccins a changé le cours de l’évolution du virus. « Omicron a éliminé les variants antérieurs en partie parce qu’il se propageait très bien parmi la population vaccinée », explique François Blanquart. Les scientifiques pensent qu’à l’avenir, ce #coronavirus, comme la grippe, présentera de nombreux #variants en même temps, qui évolueront dans un paysage immunitaire hétérogène . Il sera impossible en tout cas de s’en débarrasser. Homo sapiens est désormais son réservoir naturel.

      #Covid-19 #bactéries #antibiorésistance #virus #champignons #antifongiques #résistance_aux_antifongiques #agriculture #laboratoires_L3 #laboratoires_L4 #one_health

  • Pollution de l’air et résistance aux antibiotiques seraient liées
    https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/2002088/medicament-environnement-bacteries-infection


    Seulement 0,18 % de la surface terrestre et 0,001 % de la population mondiale est exposée à des niveaux de #particules_fines (PM2,5) qui sont sous les seuils fixés par l’Organisation mondiale de la santé.

    La pollution de l’air non seulement augmente les risques de maladies pulmonaires et cardiovasculaires et de décès prématurés, mais contribuerait également à aggraver le problème de #résistance_antibiotique, selon une nouvelle étude publiée dans The Lancet.

    Il s’agit de la première étude qui essaie de quantifier l’impact de la pollution de l’#air sur la résistance aux antibiotiques. Si la cause principale demeure le mauvais usage et la surutilisation d’antibiotiques, les recherches pointent vers une autre source : l’air.

    Des chercheurs de l’Université du Zhejiang en Chine (Nouvelle fenêtre) ont analysé des données de 2000 à 2018 de l’Organisation mondiale de la santé, de l’Agence européenne pour l’environnement et de la Banque mondiale provenant de plus de 100 pays.

    on en a pas fini de découvrir des effets imprévus de la destruction générale

    #Pollution_de_l’air

  • Israël-Palestine : la spirale de la violence semble être relancée
    RFI | 28/01/2023
    https://www.rfi.fr/fr/moyen-orient/20230128-isra%C3%ABl-palestine-la-spirale-de-la-violence-semble-%C3%AAtre-relanc

    Nouvelle attaque à Jérusalem-Est

    Ce samedi matin, une nouvelle attaque s’est déroulée dans le sud de la ville, à Ir David, un point de friction où se côtoie la population palestinienne avec des colons israéliens qui vivent dans plusieurs maisons de ce quartier très chaud. Il s’agit également d’une fusillade. Le bilan de l’attaque est de deux blessés.

    L’assaillant a été neutralisé, selon l’expression qui est utilisée dans ce cas. Il est âgé de 13 ans, a indiqué la police israélienne dans un communiqué. L’état d’alerte général a été décrété en Israël, avec d’importants renforts déployés à Jérusalem et en Cisjordanie.

    #Résistance_armée

  • Seven Israelis Killed in Jerusalem Shooting Attack
    Jan 28, 2023 – – IMEMC News
    https://imemc.org/article/seven-israelis-killed-in-jerusalem-shooting-attack

    On Friday evening, seven Israelis were shot and killed, and 10 more were wounded, on the street in front of a synagogue in the Nabi Yacoub settlement, in the northern part of Jerusalem. The suspected shooter, a 21-year old Palestinian, was shot and killed by Israeli police at the scene.

    Among the dead were a father and son, as well as at least one woman.

    The attack came just a day after ten Palestinians were killed by Israeli forces – nine in Jenin, and one in Jerusalem. Since the beginning of January, 30 Palestinians have been killed by Israeli forces, including several children, while no Israelis were killed until this attack. During the Israeli assault in Jenin Thursday, in addition to killing nine Palestinians, the Israeli military also blocked ambulances from reaching the hospital and fired tear gas into a children’s ward at the hospital.

    Friday’s shooting took place on International Holocaust Remembrance Day, January 27th.

    The Israelis killed in the attack Friday have not yet been identified.

    The Palestinian man who was shot and killed by Israeli police, the suspected shooter in the attack, was identified as 21-year old Khairi Alkam . According to Al Jazeera, Alkam’s grandfather and namesake was stabbed to death by an Israeli settler in 1998.

    Israeli National Security Minister Itamar Ben-Gvir toured the scene of the crime, followed by Israeli Prime Minister Binyamin Netanyahu. The officials held an emergency cabinet meeting. (...)

    #Résistance_armée 32

    • Palestinian shooter was named after grandfather killed by Israeli settler
      28 January 2023 | Middle East Eye
      https://www.middleeasteye.net/news/israel-palestinian-shooter-named-after-grandfather-killed-settler

      Khairy Alqam the grandfather (R) and grandson (Screengrab)

      The grandfather of the Palestinian man who killed seven people in Jerusalem on Friday was murdered by an Israeli settler, who was later controversially acquitted of the crime.

      Khairy Alqam shot and killed seven people outside a building used as a synagogue in the settlement of Neve Yaakov in East Jerusalem.

      Alqam fled the scene before the police caught up with him. Israeli police said a gunfight ensued that killed the 21-year-old Palestinian.

      But the judge ignored these concerns and testimony from a Palestinian witness who identified Ferelman as the person who tried to kill him and the other Palestinians.

      The court subsequently allowed Ferelman to go under house arrest in the Israeli settlement of Tkoa, where he continues to live freely.

      Ferelman was member of the Kach movement which was founded by the far right extremist rabbi Meir Kahane. He later joined the extremist group Kahane Chai which means “Kahane Lives,” founded by Meir Kahane’s son Binyamin following his father’s assassination in the United States.

      Both groups are designated terrorist organisations by Israel, Canada, Japan, and formerly the European Union, and the United States.

      The current Israeli National Security Minister Itamar Ben Gvir was also active in the Kach movement. He recently attended the memorial service for Kahane and reportedly said: “I had the privilege of studying his writings and lessons”.

      Both Ben Gvir and Ferelman were close and seen in a joint video dated back to 2010 talking to the media celebrating his release.

      In the video, Ben Gvir said: “There were many who used terms such as the Jewish terrorist; today we all know he (Ferelman) is surely a Jew, but it is clear for everyone he is not a terrorist.”.

  • The resurgence of Palestinian resistance | رأي اليوم
    By Abdel Bari Atwan | 24 nov 2022
    https://www.raialyoum.com/the-resurgence-of-palestinian-resistance

    (...) Bus bombings are back after an absence of 20 years, and in occupied West Jerusalem no less, where twin attacks on Wednesday left two settlers dead and 14 injured, and no trace was found of the perpetrators who detonated the devices by remote control.
    A number of observations can be made about these bombings which may provide clues to what we can expect in future.

    First, the use of remote-control devices is an innovation, suggesting that these attacks were planned and carried out by very smart operators. This technological development may prove to be the tip of the iceberg.

    Secondly, the fact that West Jerusalem was targeted, rather than East Jerusalem with its high concentration of indigenous Christian and Muslim Arab inhabitants, is an important pointer to any analyst seeking insights into possible future developments. (...)

    #Résistance_armée

  • La résistance armée se développe en Cisjordanie
    Par Ahmad Melhem | 21 novembre 2022 – Al-Monitor – Traduction : Chronique de Palestine
    https://www.chroniquepalestine.com/resistance-armee-se-developpe-en-cisjordanie

    RAMALLAH, Cisjordanie – En Cisjordanie, plusieurs nouveaux groupes militants se sont déclarés prêts à combattre l’occupant israélien, notamment la brigade Balata dans le camp de réfugiés de Balata , l’un des plus grands de Cisjordanie, et le bataillon Osh al-Dababir (Le Nid de frelons) dans le camp de Jénine .

    Le 9 novembre, la Brigade Balata a affronté les forces israéliennes après que des colons israéliens et des parlementaires d’extrême-droite ont fait une incursion dans le Tombeau de Joseph dans la ville de Naplouse.

    Mahdi Hashash, un membre de la brigade âgé de 16 ans, a été tué lors des affrontements.

    « Nous avons affronté l’armée israélienne de très près, ouvrant le feu et lançant des engins explosifs, causant des pertes dans ses rangs », peut-on lire dans un communiqué de la brigade de Balata. « Des résistants du Repaire aux lions et de la brigade de Jénine ont également pris part aux combats. »

    La brigade de Balata compte des dizaines de combattants. Malgré l’éloignement, elle maintient une coordination élevée avec d’autres groupes de résistants tels que la Brigade de Jénine, et le Repaire aux lions, dont de nombreux membres se sont montrés publiquement lors des funérailles de Hashash, envoyant le message que leur groupe était toujours actif malgré la répression israélienne.

    La plupart des membres de la Brigade Balata appartiennent au mouvement Fatah. Israël considère ce groupe avec inquiétude.

    L’occupant est également préoccupé par le bataillon Osh al-Dababir dans le camp de Jénine, qui est principalement composé de membres du Fatah, ainsi que par d’autres groupes tels que la brigade de Jénine. (...)

    #Résistance_armée

  • Two Jerusalem Blasts Kill Israeli Teen, Injure Twenty
    Nov 23, 2022 – – IMEMC News
    https://imemc.org/article/two-jerusalem-blasts-kill-israeli-teen-injure-twenty

    ❝Israeli sources have confirmed, Wednesday, the death of an Israeli-Canadian teen and the injury of about twenty-two Israelis in two separate explosions near a bus stop in Givat Shaul in West Jerusalem.

    According to Israeli sources, the Police, army, and internal security initiated a massive manhunt looking for those responsible for the two bombings and described the incident as the first of this magnitude of its kind in many years.

    Israeli daily Haaretz said the head of the Israeli Police Operations Division, Sigal Bar Zvi, described the explosives used in the two attacks as of “high quality,” adding that the explosives were placed in a bush behind a bus station.

    The Police believe that explosives were left several hours before they were remotely detonated, an issue seen as a sign of a pre-planned sophisticated attack. The two explosives were detonated 30 minutes apart.

    #Résistance_armée

  • Three Israelis, One Palestinian, Killed Near Ariel Illegal Colony
    Nov 15, 2022 – – IMEMC News
    https://imemc.org/article/three-israelis-one-palestinian-killed-near-ariel-illegal-colony

    Israeli sources reported Tuesday that three Israelis were killed and three were injured in two areas before Israeli soldiers shot and killed a Palestinian near Ariel illegal colony near Salfit, in the central part of the occupied West bank.

    According to a statement by the Israeli army, a Palestinian arrived at the gate of the Industrial Zone in Ariel, stabbed several Israelis before fleeing the scene, and denied reports claiming that a second Palestinian was killed. However, it stated that the soldiers were looking for him.

    Israeli Ynet News reported that the Palestinian allegedly stabbed a security guard at the gas station’s entrance, then attacked four others with a knife before using a vehicle to escape and rammed one Israeli before soldiers and armed guards opened fire in his direction.

    According to Israeli Channel 7, one of the Israelis, in his 40s, died from critical wounds, a second man, also in his 40’s, was wounded at a gas station and succumbed to serious wounds, and the third, in his 30’s, was fatally injured near the gas station.

    Channel 7 added that three other Israelis suffered critical or serious wounds and are receiving treatment at the Beilinson Medical Center in Petah Tikva.

    The Palestinian has been identified as Mohammad Morad Sami Souf, 18, from Haris town near Salfit in the central West Bank.

    According to Israeli reports, Mohammad had a permit and worked at a factory in Ariel. (...)

    #Palestine_occupée #Résistance_armée #Palestine_assassinée

  • L’insurrection contre l’occupant se développe en Cisjordanie
    Par Zena Tahhan – 13 Septembre 2022 – Al-Jazeera – Traduction : Chronique de Palestine
    https://www.chroniquepalestine.com/insurrection-contre-occupant-se-developpe-en-cisjordanie

    Les raids et les meurtres commis par les militaires israéliens sont devenus une réalité presque quotidienne à Jénine et à Naplouse au cours de l’année écoulée.

    Ces raids s’inscrivent dans le cadre d’une campagne qu’Israël appelle « Break the Wave », dans le cadre de laquelle il procède à des arrestations et à des assassinats massifs dans des endroits tels que les deux villes du nord de la Cisjordanie occupée, à l’encontre de combattants affiliés à des groupes armés tels que les Brigades al-Quds du Jihad islamique palestinien (PIJ) et les Brigades des martyrs al-Aqsa du Fatah.

    Cette campagne a pour but d’étouffer la montée en puissance d’une résistance armée palestinienne de plus en plus organisée à Jénine et à Naplouse, qui a émergé à la suite d’une explosion populaire massive de résistance palestinienne en mai 2021.

    Elle a débuté dans le quartier occupé de Sheikh Jarrah à Jérusalem-Est et a conduit à la guerre d’Israël contre les groupes armés à Gaza. (...)

    #résistance_armée

  • "Je travaille et je ne veux pas être payé pour cela..."

    Texte écrit peu avant mon boulot de merde de distributeur de prospectus...

    « Et toi tu fais quoi ? »... Cette question revient sans cesse quand une personne inconnue me rencontre, et quand elle me demande « ce que je fais », c’est qu’elle veut savoir quel est mon travail. Je suis toujours gêné de répondre, car je n’ai pas de travail au sens de la société marchande où je suis né, mais dont je suis un dissident. Seul un flux d’argent vient valider socialement une activité. Sans cela, ce n’est pas du travail, mais une simple occupation ou un loisir, et non un rôle social reconnu, une contribution légitime, un service rendu à la société.

    Donc au sens strict, je n’ai pas de travail. Mais pourtant, je suis actif, je prends au sérieux mon activité, j’y mets un grand soin. Ce n’est pas une activité solitaire, elle demande au contraire de coopérer avec autrui, des moments d’organisation et de planification. C’est une activité reconnue comme utile, des personnes me remercient. Elle a aussi une dimension matérielle, elle relève de l’autoproduction, au sens où d’ordinaire ce sont des professionnels dûment rémunérés qui s’en chargent. Au sens économique ce n’est pas du travail, donc, mais elle possède bien des dimensions qui peuvent faire penser à du travail. 

    Je pourrais donc peut-être répondre à mon interlocuteur que je travaille, mais naturellement ce serait l’induire en erreur. Pour être plus précis, je pourrais lui répondre que je travaille mais que je ne reçois pas d’argent pour cela. Dans ce cas, il pourrait simplement penser que je suis bénévole dans une association, et que je reçois une rémunération par ailleurs pour subvenir à mes besoins. Cependant, être bénévole reste une activité dont le statut est inférieur à celle d’un professionnel. Un bénévole est souvent moins bien formé et, dans beaucoup d’associations, il ne fait que passer, à l’inverse d’un salarié attaché à des horaires de travail et à une organisation contraignante. En outre, un bénévole donne de son temps pour autrui, il agit généralement dans un but caritatif pour des bénéficiaires composant un public dit « en difficulté ». Ce n’est pas comme cela que je situe mon activité. Certes, je donne de mon temps, mais je reçois aussi des autres, mon activité combinée à celle des autres répond à une partie de mes besoins, matériellement et socialement.

    Maintenant, après ces réflexions, j’aurais envie de répondre que « je travaille mais que je ne veux pas être payé pour cela ». Pour quelles raisons ? D’abord parce que je mot « travail » me situe sur le terrain d’une utilité sociale et matérielle, celui normalement occupé par les activités marchandes, menées par des professionnels rémunérés. Et, précisément parce que je revendique par ailleurs le souhait de ne pas être payé en retour, je fais entendre une voie différente, antagoniste. Oui ce serait plus confortable « socialement » de chercher un travail rémunéré le moins pénible et le plus épanouissant possible. J’entends par là qu’une telle démarche est vivement encouragée par la société, c’est une norme, et c’est le propre des normes de ne pas être perçue tant qu’on n’entre pas en contradiction avec elles. Il est par conséquent « naturel » de chercher un travail épanouissant, et cela exige radicalement moins d’efforts que la démarche inverse, qui se heurte systématiquement à l’hostilité, la moquerie ou l’incompréhension. C’est pour cela que revendiquer pour moi de faire un « travail » est une façon d’alléger le pouvoir de coercition de cette norme. Et, revendiquer de faire un travail et à la fois de ne pas être payé pour cela, c’est une façon d’entrer dans la lutte contre ce pouvoir sous de meilleures augures, mieux armée pour mettre en question l’évidence que tout ce qui est utile et efficace, et reconnu socialement comme tel, serait du côté du travail rémunéré.

    « Je ne veux pas être payé pour cela... ». Le risque évidemment est d’être compris comme relevant d’une posture aristocratique, de quelqu’un qui a une richesse ou un privilège quelconque qui lui permet d’avoir de l’argent par ailleurs. Cela reste cependant une supposition de l’interlocuteur. Face à ce soupçon, je peux peut-être préciser dans un deuxième temps que j’ai un petit boulot par ailleurs pour gagner de l’argent. En faisant cela, j’inverse l’ordre de préséance des activités : c’est l’activité rémunérée qui vient en second dans ma présentation de moi. Par ailleurs, j’affirme aussi en creux que mon moyen de gagner de l’argent est différent de mon rôle social, et que mon revenu en argent est décorrélé de ce rôle.

    Et si je ne veux pas être payé pour ce rôle, c’est que je veux pas entrer dans une relation d’échange, c’est je ne veux pas être un acteur marchand. Je ne veux pas de cette puissance acquiescement qui est celle de l’argent. Je ne veux pas de ce confort qui se paie au prix fort d’une dépossession collective de notre puissance d’agir correctement dans ce monde. Je ne veux pas courir après un fétiche qui me fait croire que ce je suis est validé socialement, pour découvrir finalement que cela est au prix de tous les renoncements puisque, manifestement, cette société marchande qui me valide a produit le désastre qu’est notre monde aujourd’hui où, produite pour être vendue, notre subsistance nous rend malades et ravage partout le vivant humain comme non-humain. Je ne veux pas être validé par un fétiche autour duquel la société marchande s’agrège, et qui est la seule chose qui importe finalement et avant tout autre critère. Je ne veux pas corriger la société marchande de ses excès parce que, au fond de moi, je ne suis pas un producteur-échangiste séparé-relié avec tous les autres par l’argent. Je ne sais pas ce que je suis d’ailleurs, je sais simplement que cette société marchande n’a pas d’avenir, et qu’il ne sera pas possible de la refonder sur d’autres bases, en corrigeant ses outrances, ses inégalités, ses absurdités et toute l’impuissance politique que nous ressentons tous quand il s’agit d’orienter, ne serait-ce que de façon un peu moins destructrice, nos destinées collectives.

    Mener une activité d’autoproduction collective et solidaire, dans un collectif ouvert structuré par le don et le partage, est donc en soi une lutte, parce qu’elle se confronte à tout moment à ce que nos comportements les plus anodins doivent à notre socialisation dans une société marchande depuis la naissance. Aujourd’hui, nos collectifs sont imprégnés des habitudes contractées sous l’égide de la norme du travail rémunéré, comme seul horizon existentiel possible, depuis l’enfance et l’école, en passant par le sas plus ou moins long des études, pour terminer dans les changements de tafs, les burn-out, les formations et les tentatives de reconversions à la recherche du Graal du travail-qui-a-du-sens et qui en plus serait payé correctement, le tout se déroulant de bout en bout dans un environnement concurrentiel, où seuls les meilleurs obtiennent ce qui à la fin ne les satisfont même pas. Ces habitudes tenaces sont le fait de principes de vision et de division du monde, hiérarchisant les activités, pour faire de la productivité le critère d’élection des tâches les plus estimées, tandis que toutes les autres sont une charge pour la société, bien qu’elles en dépendent tout autant et même bien plus. Un autre principe de division est celui distinguant la liberté totale du consommateur -d’autant plus qu’il dispose d’argent- et la soumission tout aussi totale du salarié ou du travailleur à la stricte organisation de son travail et à la concurrence permanente. C’est peut-être cette socialisation qui nous fait considérer nos petites associations comme de simple boutiques où il est possible d’entrer et de sortir, à y rester tant que ce n’est pas trop prise de tête, en attendant de retourner bosser ou de se construire une existence sociale plus assurée par un rôle professionnel, qui prendra tout aussi la tête, mais au moins qui sera mieux à même de répondre sans effort à l’innocente question « Et toi tu fais quoi ? ». Et nos collectifs demeureront faibles, fragiles, marginaux et conflictuels, de peu d’ambitions et de puissance d’agir, tant qu’il nous manquera une culture de l’insoumission au travail rémunéré.

    #anti-travail #autoproduction #bénévolat #résistance_à_la_société_marchande

  • https://www.lemonde.fr/afrique/article/2022/02/06/a-amboise-vandalisme-memoriel-contre-la-statue-de-l-emir-abdelkader_6112501_

    A Amboise, vandalisme mémoriel contre la statue de l’émir Abdelkader

    Par Frédéric Bobin, 07 février 2022, photo AFP

    L’œuvre représentant le héros de la résistance algérienne, devenu pionnier du dialogue interreligieux, a été découpée à la meuleuse, samedi 5 février, à quelques heures de l’inauguration officielle du monument.

    Un gros trou, vide amer, orné de linéaments de métal entortillés. A quelques heures de son inauguration officielle, la statue érigée en l’honneur de l’émir Abdelkader (1808-1883) a été amputée de la partie basse de sa gandoura au petit matin du samedi 5 février, à Amboise (Indre-et-Loire). L’acte de vandalisme ne visait à l’évidence pas que l’œuvre de Michel Audiard, artiste familier des portraits ciselés dans une feuille d’acier rouillé. Il ciblait avant tout le symbole de ce héros de la résistance algérienne à la conquête française devenu, après sa captivité et sa résidence surveillée au château royal d’Amboise (1848-1852), un pionnier du dialogue interreligieux ; bref, une figure de l’amitié franco-algérienne.

    Les auteurs du forfait avaient apparemment mûri leur projet, attendant la fin des rondes de gendarmerie – à 4 heures du matin – pour actionner leur meuleuse.

    Fichée dans le gazon, la silhouette déchiquetée de l’émir est lourde de sens, glaçant comme une matinée d’hiver sur les bords de la Loire. L’hommage qui devait lui être rendu, et qui fut maintenu malgré l’outrage, s’inscrit dans la série de gestes préconisés par le rapport de l’historien Benjamin Stora sur la réconciliation mémorielle entre la France et l’Algérie.

    Après avoir découvert le forfait, la petite assemblée d’élus, de représentants de l’Etat, d’officiels algériens et d’Amboisiens a exprimé son émotion. Le maire d’Amboise, Thierry Boutard, a dénoncé la « bêtise » d’un « saccage ignoble » dans une « période où certains se complaisent dans la haine des autres » et la « réécriture de l’histoire ». L’ambassadeur algérien en France, Mohamed Antar Daoud, présent sur les lieux, a appelé à « dépasser ce qui n’est qu’un acte de vandalisme », affirmant que le « combat pour l’amitié entre la France et l’Algérie continue ».❞
    (...)

    #émir_Abdelkader #Algérie #mémoires_coloniales #extrême_droite

  • Ce que la géographie de la rougeole révèle de la résistance aux vaccins en France

    Lucie Guimier, docteure en géographie et analyste en géopolitique de la santé publique, a travaillé sur la territorialisation de l’épidémie de rougeole en France. Sa thèse, soutenue en 2016 sous la direction de Beatrice Giblin et de Jeanne-Marie Amat-Roze, a obtenu le prix 2017 de l’innovation de thèse de la Société de Géographie. Cette thèse porte sur l’inscription géographique de la résistance et de l’hésitation face à la vaccination. Revenant sur l’épidémie de rougeole de 2008 à 2011, elle analyse les pratiques vaccinales et les contextes socio-territoriaux dans lesquels elles prennent place. L’étude des représentations des différents acteurs (patients-citoyens, professionnels de santé, médias, experts et décideurs politiques) montre que la vaccination est devenue un enjeu de société.

    Comparant deux départements l’Ain et l’Ardèche, elle montre que la différence de couverture vaccinale repose sur différents éléments en interaction :
    – le rapport au pouvoir central qui apparaît dans le temps long de l’histoire ;
    – le profil démographique, en particulier la répartition des citadins et des ruraux ;
    – le choix des familles qui est déterminé par des croyances ou des sensibilités ;
    – le rapport au corps et à la santé également très liés aux appartenances et aux idéologies.

    En matière d’éducation comme dans le domaine de la santé et des vaccinations, les individus reproduisent les comportements du milieu auquel ils s’identifient. C’est ce que montre bien le travail de cartographie de Lucie Guimier. Dans une étude intitulée « La résistance aux vaccinations : d’un défi de santé publique à un enjeu de société », parue le 22 mars 2018 dans le Rapport 2016-2017 de la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes), Lucie Guimier montre, carte à l’appui, la corrélation forte entre l’apparition de foyers de rougeole et l’implantation de pratiques identitaires, notamment le mouvement traditionnaliste catholique de la Fraternité Saint-Pie-X :

    Simple corrélation ou véritable lien de causalité ? C’est l’occasion de s’interroger sur ce qui distingue en cartographie la corrélation de l’association spatiale et de la causalité (voir sur ce point le cours de Claude Grasland). Le sérieux de cette étude ne fait ici aucun doute : il s’agit bien de causalité et non de corrélation fortuite. L’auteure s’est appuyée sur les Bulletins épidémiologiques hebdomadaires (BEH) et sur les informations des Cellules d’intervention en région (Cire). Elle a ainsi pu démontrer que l’épidémie s’est vraiment propagée à partir des écoles et des camps de vacances de la Fraternité Saint-Pie-X. Les sources sont donc bien identifiées. La carte en revanche laisse quelques imprécisions dans sa construction.

    Construite à l’échelle nationale, cette carte thématique superpose deux variables, l’une quantifiée avec précision, l’autre beaucoup moins. La première concerne le nombre de cas de rougeole (de 1 à 100) par zone postale en figurés proportionnels (en rouge). La deuxième se rapporte à la pénétration du mouvement Saint-Pie X par départements, représenté en aplats de couleur (en dégradé de bleu), sans indicateur statistique autre que « plusieurs lieux de culte ». On note que c’est la présence d’au moins un établissement scolaire appartenant à la congrégation qui permet de graduer le degré de pénétration (moyen ou fort), à l’exclusion de toute autre précision statistique. Le fait d’ouvrir des écoles confessionnelles peut constituer un révélateur de l’impact de cette congrégation dans la société. Mais ce choix n’est-il pas lié au fait que l’épidémie s’est répandue à partir de ces écoles ? La légende reste quelque peu imprécise sur ce point. Le titre, relativement neutre, invite à faire le lien entre les deux phénomènes étudiés. La preuve est surtout administrée par le fait qu’on n’observe pratiquement aucun cas de rougeole dans les départements où la présence du mouvement traditionnaliste est moyen ou absent.

    Pour information, le secteur de la santé publie énormément de statistiques en France, ce qui permet d’établir des cartes à partir de nombreux indicateurs :
    – la cartographie des pathologies et des dépenses sur le site Ameli (Assurance maladie en ligne)
    – la cartographie de l’offre de soin sur le site e-Santé
    – la cartographie des établissements de santé sur le site Data.gouv.fr
    – la cartographie de la santé sur le site de la DREES à compléter par la cartographie des déserts médicaux.

    Les acteurs intervenant dans le domaine de la santé étant nombreux, il peut être utile d’en avoir une cartographie : vous pouvez consulter la Cartographie des bases de données publiques en santé également sur le site de Data.gouv.fr

    https://cartonumerique.blogspot.com/2018/05/ce-que-la-geographie-de-la-rougeole.html

    #rougeole #vaccins #cartographie #visualisation #France #résistance_aux_vaccins #Lucie_Guimier #épidémie #couverture_vaccinale #géographie #géographie_de_la_santé

    • Approche géopolitique de la résistance aux vaccinations en France : le cas de l’épidémie de rougeole de 2008-2011

      Entre 2008 et 2011, plus de 22 000 cas de rougeole ont été signalés en France. Comment la résurgence de cette « maladie du passé » peut-elle s’expliquer ? Un vaccin efficace existe pour s’en prémunir, mais il apparaît que de plus en plus de Français se méfient de cette méthode jugée dangereuse, inutile et/ou contre-nature. La résistance et l’hésitation face aux vaccinations ont gagné de nombreux pays occidentaux. La territorialisation de récentes épidémies de rougeole en Europe et en France donne à voir les espaces de sous-vaccination, corrélés à l’implantation de populations réfractaires aux vaccins. Comprendre l’inscription géographique du vaccino-scepticisme implique donc de relier les pratiques vaccinales aux contextes socio-territoriaux dans lesquels elles prennent place. L’analyse multiscalaire proposée dans ce travail permet ainsi d’articuler les modalités locales du refus vaccinal avec une approche plus globale du système de santé. Enfin, l’étude des représentations des différents acteurs (patients-citoyens, professionnels de santé, médias, experts et décideurs politiques) montre que la politique vaccinale est devenue plus qu’un investissement de santé publique, un enjeu de société.

      http://www.theses.fr/2016PA080143

  • Réponses de Jacques Philipponneau au questionnaire
    de La Décroissance envoyées le 12 février 2021
    et refusées par son comité de rédaction

    https://lavoiedujaguar.net/Reponses-de-Jacques-Philipponneau-au-questionnaire-de-La-Decroissanc

    (...) La domination est devenue ouvertement catastrophiste et, par la force des choses, elle doit intégrer le réformisme écologique dans cette sur-bureaucratisation du monde seule à même de gérer, dans cette société, les catastrophes qu’elle produit.

    Cet écologisme de caserne, normatif et culpabilisant, dernier avatar du péché chrétien (les indulgences pontificales du bilan carbone, le flygskam — la honte de prendre l’avion du luthérianisme nordique —, la niaiserie antispéciste anglo-saxonne) qui n’attaque jamais frontalement l’État ni le capitalisme, mais seulement leurs « dévoiements » ou leurs « excès », remplace la vieille social-démocratie morte à la tâche dans sa fonction intégrative à la société telle qu’elle est.

    La crise sanitaire actuelle (quelle que soit son origine et la gravité qu’on lui accorde) a contraint la domination à afficher son programme. Sa conception de la vie.

    Elle se résume à celle-ci : le mode de vie industriel n’est pas négociable et les représentations catastrophistes, si complaisamment diffusées depuis une dizaine d’années, ne sont pas conçues pour y faire renoncer mais pour faire accepter les restrictions et aménagements qui permettront de le perpétuer. En gros, faire régresser la liberté humaine à sa seule fonction animale de « conserver l’espèce », la « vie nue » réduite à sa seule réalité biologique : l’exemple le plus trivialement actuel en est le lâche soulagement devant une vaccination — de fait obligatoire — permettant de retrouver la vie « normale ». (...)

    #Philipponneau #fantasmes #domination #sujets_automates #États #capitalisme #techno-science #réformisme_écologique #résistance_active

  • #Homothérapies, #conversion_forcée

    Électrochocs, lobotomies frontales, « thérapies » hormonales… : dans les années 1970, aux États-Unis, la #dépsychiatrisation de l’homosexualité met progressivement fin à ces pratiques médicales inhumaines, tout en donnant naissance à des mouvements religieux qui prétendent « guérir » ce qu’elles considèrent comme un péché, une déviance inacceptable. Depuis, les plus actives de ces associations – les évangéliques d’Exodus ou les catholiques de Courage – ont essaimé sur tous les continents, à travers une logique de franchises. Bénéficiant d’une confortable notoriété aux États-Unis ou dans l’ultracatholique Pologne, ces réseaux œuvrent en toute discrétion en France et en Allemagne. Mais si les méthodes diffèrent, l’objectif reste identique : convertir les personnes homosexuelles à l’hétérosexualité ou, à défaut, les pousser à la continence. Comme Deb, fille d’évangélistes de l’Arkansas ouvertement homophobes, Jean-Michel Dunand, aujourd’hui animateur d’une communauté œcuménique homosensible et transgenre, a subi de traumatisantes séances d’exorcisme. De son côté, la Polonaise Ewa a été ballottée de messes de guérison en consultations chez un sexologue adepte des décharges électriques. Rongés par la honte et la culpabilité, tous ont souffert de séquelles psychiques graves : haine de soi, alcoolisme, dépression, tentation du suicide…

    Étayée par le travail de deux jeunes journalistes, dont l’un s’est infiltré dans des mouvements français – des rencontres façon Alcooliques anonymes de Courage aux séminaires estivaux de Torrents de vie, avec transes collectives au menu –, cette enquête sur les « thérapies de conversion » donne la parole à des victimes de cinq pays. Leurs témoignages, à la fois rares et bouleversants, mettent en lumière les conséquences dévastatrices de pratiques qui s’apparentent à des dérives sectaires. « Nous avons affaire à une espèce de psychothérapie sauvage qui peut amener à la destruction de la personnalité », affirme ainsi Serge Blisko, ancien président de la #Miviludes (Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires). En mars 2018, le Parlement européen a voté une résolution appelant les États membres à interdire ces prétendues thérapies. Jusqu’à maintenant, seul Malte a légiféré sur le sujet.


    https://boutique.arte.tv/detail/homotherapies_conversion_forcee
    #film #film_documentaire #documentaire
    #homophobie #LGBT #thérapie #église #Eglise #douleur #souffrance #rejet #choix #déviance #guérison #sexualité #genre #Exodus #thérapies_de_conversion #fondamentalisme_chrétien #maladie #Eglise_catholique #Eglise_évangélique #catholicisme #Les_Béatitudes #douleur #confession #communion_Béthanie #lobotomie #déviance #éradication #foi #Alan_Chambers #Desert_Streams #Living_Waters #Richard_Cohen #Alfie's_home #Journey_into_manhood #virilité #Brothers_Road #courage #Wüstenstrom #Günter_Baum #Torrents_de_vie #Andrew_Comiskey #masculinité #communauté_de_l'Emmanuel #David_et_Jonathan #homosexualité_transitionnelle #homosexualité_structurelle #homosexualité_accoutumance #pornographie #méthode_aversive #médecine #Bible #pêché #Père_Marek_Dziewiecki #compassion #culpabilité #haine #culpabilité_douce #violence #mépris #continence #résistance_à_la_tentation #tentation #responsabilité #vulnérabilité #instrumentalisation #exorcisme #démon #Gero_Winkelmann #violence_familiale #manipulation #secte #dérive_sectaire #dépression #business #honte #peur #suicide #justice #Darlen_Bogle

  • Alerte sanitaire lancée sur de la nourriture pour animaux contaminée Simon Corthay/lan - 30 Novembre 2018 - RTS
    https://www.rts.ch/info/monde/10034467-alerte-sanitaire-lancee-sur-de-la-nourriture-pour-animaux-contaminee.ht

    Une vingtaine de pays, dont la Suisse, sont touchés par une affaire de contamination d’aliments pour animaux, a révélé le journal Le Monde. Ces aliments ont été contaminés par une bactérie génétiquement modifiée et résistante aux antibiotiques.


    L’alerte sanitaire, déclenchée en Belgique début octobre, porte sur des milliers de tonnes de produits alimentaires destinés au bétail et commercialisés dans toute l’Europe. Le problème : un additif largement répandu dans ces produits a été fabriqué en Chine à l’aide d’une bactérie génétiquement modifiée. Quelques traces de cet organisme résistant aux antibiotiques sont passées dans les produits, ce qui menace la santé des animaux et à terme celle des hommes qui les consomment.

    La Suisse épargnée
    Il y a quelques jours, les autorités européennes ont aussi alerté la Suisse, a expliqué dans le 12h30 Louis Tamborini, responsable de l’alimentation animale à l’Office fédéral de l’agriculture. Grâce à cette alerte , « on a réussi à repérer ce lot et a bloqué la marchandise ».

    En Suisse, le bétail n’a donc pas avalé ces produits contaminés. Ce n’est pas le cas partout. Selon le journal Le Monde, des animaux en Finlande avaient déjà ingéré 2600 tonnes d’aliments potentiellement infectés, importés au mois de juin.

     #antibiotiques #santé #alimentation #résistance_aux_antibiotiques #élevage #Suisse #Chine #pharma #génétique #alimentation #génétiquement_modifié #antibiotiques

  • Kangaroo attacks on tourists prompt warnings to stop feeding them junk food | Australia news | The Guardian
    https://www.theguardian.com/australia-news/2018/may/02/kangaroo-attacks-on-tourists-prompt-warnings-to-stop-feeding-them-junk-

    The attacks have occurred while tourists attempt to feed the native animals inappropriate food such as carrots and corn chips, and even McDonald’s takeaway, tourist operators in the area say.

    #auto_défense #alimentation :)

  • Big Pharma’s Pollution Is Creating Deadly Superbugs While the World Looks the Other Way | Alternet
    http://www.alternet.org/environment/pollution-creating-deadly-superbugs

    Voyage au bout de l’enfer : quand la pharmacie devient une industrie polluante, le danger finit par devenir plus grand à terme que les avantage maintenant.

    Industrial pollution from Indian pharmaceutical companies making medicines for nearly all the world’s major drug companies is fuelling the creation of deadly superbugs, suggests new research. Global health authorities have no regulations in place to stop this happening.

    A major study published today in the prestigious scientific journal Infection found “excessively high” levels of antibiotic and antifungal drug residue in water sources in and around a major drug production hub in the Indian city of Hyderabad, as well as high levels of bacteria and fungi resistant to those drugs. Scientists told the Bureau the quantities found meant they believe the drug residues must have originated from pharmaceutical factories.

    The presence of drug residues in the natural environment allows the microbes living there to build up resistance to the ingredients in the medicines that are supposed to kill them, turning them into what we call superbugs. The resistant microbes travel easily and have multiplied in huge numbers all over the world, creating a grave public health emergency that is already thought to kill hundreds of thousands of people a year.

    A group of scientists based at the University of Leipzig worked with German journalists to take an in-depth look at pharmaceutical pollution in Hyderabad, where 50% of India’s drug exports are produced. A fifth of the world’s generic drugs are produced in India, with factories based in Hyderabad supplying Big Pharma and public health authorities like World Health Organisation with millions of tons of antibiotics and antifungals each year.

    The researchers tested 28 water samples in and around the Patancheru-Bollaram Industrial zone on the outskirts of the city, where more than than 30 drug manufacturing companies supplying nearly all the world’s major drug companies are based. Thousands of tons of pharmaceutical waste are produced by the factories each day, the paper says.

    #pharmacie #pollution #résistance_aux_antibiotiques #antibiotiques #génériques

  • Page de pub pour les anti-pubs _ La Brique - 13 mars 2017 -

    "Depuis cet été, une bâche d’une centaine de mètres carrés fait tache sur le fronton du musée des Beaux-Arts : réclame pour une entreprise de précarisation de livraison de repas à vélo, promotion d’un 4 x 4 bien polluant durant l’installation du nouveau plan de circulation, matraquage pour un nouveau smartphone aux gadgets inutiles. De la publicité tout le temps, n’importe où, pour n’importe quoi pour nous pousser à l’achat compulsif. Mais l’association Résistance à l’agression publicitaire (RAP) mène la fronde.


    Si RAP existe nationalement depuis 25 ans, sa section lilloise est encore toute jeune mais déborde d’initiatives : recouvrements de publicités, phrases-choc collées sur les panneaux aux abords des écoles, extinctions d’enseignes lumineuses la nuit. RAP, dans une approche légaliste de la lutte anti-pub, se veut complémentaire de celle menée par les Déboulonneurs1 adepte de la désobéissance. Entre autres, RAP a mis en lumière l’installation illégale de panneaux publicitaires temporaires de JC Decaux sur la Grand’Place lors du forum mondial de l’économie responsable. Chaque année, l’annonceur profite de sa position de « partenaire » pour contourner l’interdiction d’occupation de l’espace public, et ainsi montrer à ses futurs clients qui est le patron. Récemment, RAP a lancé une pétition contre l’installation de ces publicités gigantesques sur le musée des Beaux-Arts de Lille. Fabien, un des membres, raconte leur action lors des journées du patrimoine : « Nous avons voulu retourner le message véhiculé par cette publicité sur le musée. Nous avons recouvert une vingtaine de panneaux publicitaires dans toute la ville en y affichant en lieu et place une œuvre d’art issue de la collection ». Retour ironique à l’annonceur !

    Une rentrée financière de façade
    Une lettre ouverte à Martine Aubry, ainsi qu’à la ministre de la culture Audrey Azoulay, n’a rien changé. La bâche est là, imposante, une horreur visuelle impossible à éviter. . . . . . . .❞

    La suite : http://labrique.net/index.php/thematiques/droit-a-la-ville/863-page-de-pub-pour-les-anti-pubs

    #Droit_à_la_ville #Déboulonneurs #jacques_richir #Résistance_agression_publicitaire #publicité #decaux #clear_channel
    #RAP #aubry #PS

  • Notre lutte n’est pas présidentiable !

    http://lavoiedujaguar.net/Notre-lutte-n-est-pas

    D’abord on nous murmurait il y a deux semaines la possible venue de Mélenchon à notre manifestation du 18 février à Bure contre la possible expulsion du bois Lejuc et le projet d’aménagement de poubelle nucléaire, puis on nous a demandé timidement, il y a une semaine, si ça nous dérangerait que Poutou vienne faire un tour ; aujourd’hui c’est EELV qui sort l’artillerie lourde de la communication pour appeler à venir à Bure, et ce soir on apprend que Hamon souhaiterait rencontrer l’Andra et ses opposant·e·s dans la journée de lundi.

    À Bure on avait déjà connu les militant·e·s du dimanche, bardé·e·s de drapeaux et d’autocollants, qui se photographient devant les ruines de mur, en lisière de bois occupé, pour prouver qu’à défaut de brandir la masse, de clouer le toit d’une cabane ou encore de faire le pied de grue au tribunal, ils soutiennent la lutte par procuration. Mais on ne s’attendait pas à un tel parachutage de présidentiables sur Bure. (...)

    #Bure #résistance_antinucléaire #récupération #campagne_présidentielle #Mélenchon #Hamon #Poutou #EELV

  • How hospitals, nursing homes keep lethal ‘superbug’ outbreaks #secret
    http://www.reuters.com/investigates/special-report/usa-uncounted-outbreaks

    Every year, hundreds of thousands of Americans are sickened and tens of thousands die from infections by antibiotic-resistant bacteria and C. difficile, a pathogen linked to long-term antibiotic use. Timely reporting of outbreaks of these infections is essential to stopping the spread of disease and saving lives, public health experts and patient advocates say.

    Yet the United States lacks a unified nationwide system for reporting and tracking outbreaks. Instead, a patchwork of state laws and guidelines, inconsistently applied, tracks clusters of the deadly infections that the federal government 15 years ago labeled a grave threat to public health.

    As a result, the United States has no way to count the deadly spikes in infections that hit the nation. Reuters, drawing on reports from 29 state health departments, has assembled one of the most comprehensive counts yet - identifying at least 300 superbug outbreaks around the nation from 2011 to 2016. The number of people affected was impossible to determine because many reports didn’t include a count of the infected or the dead.

    #résistance_aux_antibiotiques #infection #santé

  • La recherche sur la réduction de la résistance aux antimicrobiens nécessite un bond de géant, estime la FAO
    http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=38489

    Le rapport consacre une attention particulière sur l’#élevage, car la demande future de #protéines d’origine animale devrait accélérer les choses vu que le contact étroit entre animaux multiplie l’incidence potentielle des pathogènes de la résistance aux #antimicrobiens.

    La #volaille, principale source de protéines animales du monde, ainsi que les porcins, sont d’importants vecteurs alimentaires de transmission aux humains de la résistance aux antimicrobiens. Les cas qui se sont déclarés en Tanzanie et au Pakistan démontrent également le risque provenant de systèmes aquacoles intégrés qui utilisent les déchets agricoles et avicoles pour nourrir les poissons.

    Une biosécurité élevée aide à réduire les risques. De même, la prévention de la contamination des aliments et l’élimination des bactéries de la chaîne alimentaire peuvent être très efficaces pour réduire la transmission de la résistance aux antimicrobiens. Au Nebraska, une étude récente du bétail a révélé des souches d’E. coli sur toutes les peaux, mais sur 0,5% seulement des carcasses et aucune dans la viande destinée aux consommateurs. Les vecteurs environnementaux, notamment le vent, le sol, l’eau et les déchets, peuvent s’avérer plus difficiles à maîtriser en matière de #transmission de la résistance aux antimicrobiens.

    Vu que les animaux ne métabolisent qu’une petite partie des agents antimicrobiens qu’ils ingèrent, la propagation des antimicrobiens à partir des déchets animaux est une préoccupation de taille.

    #antibiotiques #résistance_aux_antibiotiques #viande #agriculture

  • No one knows how many patients are dying from superbug infections in California hospitals
    http://www.latimes.com/business/la-fi-torrance-memorial-infections-20161002-snap-story.html

    An epidemic of hospital-acquired infections is going unreported, scientists have found.

    University of Michigan researchers reported in a 2014 study that infections – both those acquired inside and outside hospitals – would replace heart disease and cancer as the leading causes of death in hospitals if the count was performed by looking at patients’ medical billing records, which show what they were being treated for, rather than death certificates.

    [...]

    California does not track deaths from hospital-acquired infections. And unlike two dozen other states, California does not require hospitals to report when patients are sickened by the rare, lethal superbug that afflicted McMullen, raising questions about whether health officials are doing enough to stop its spread.

    McMullen’s daughter Chen said she called the Los Angeles County public health department to report that her mother had been diagnosed with CRKP, which stands for carbapenem-resistant Klebsiella pneumoniae, at Torrance Memorial. When the bacteria gets into a patient’s blood, it kills as many as half its victims.

    A county employee told her it was not a reportable infection. “She said, ‘It’s everywhere,’” Chen said.

    #infections_iatrogènes #bactéries #antibiotiques #résistance_aux_antibiotiques #santé