• Guerre au Proche-Orient : à #Beyrouth, #Mona_Fawaz résiste par la #cartographie

    Professeure d’urbanisme et cofondatrice du #Beirut_Urban_Lab, la chercheuse cartographie le conflit à la frontière entre le #Liban et Israël. Et montre ainsi le « déséquilibre profond » entre les attaques visant le territoire libanais et celles ciblant le sol israélien.

    « Je suis entrée dans le centre de recherche ; tous mes collègues avaient les yeux rivés sur les nouvelles, l’air horrifié. C’est là que nous nous sommes dit que nous ne pouvions pas simplement regarder : il fallait agir, et le faire du mieux possible », se rappelle Mona Fawaz, professeure d’urbanisme à l’Université américaine de Beyrouth (AUB) et cofondatrice du Beirut Urban Lab, un laboratoire de recherche interdisciplinaire créé en 2018 et spécialisé dans les questions d’#urbanisme et d’#inclusivité.

    Lundi 4 décembre, dans ce centre de recherche logé à l’AUB, près de deux mois après l’attaque sans précédent du groupe militant palestinien Hamas en Israël et le début des bombardements intensifs de l’armée israélienne sur la bande de Gaza, elle revoit l’élan impérieux qui a alors saisi ses collègues du Beirut Urban Lab, celui de cartographier, documenter et analyser.

    « Certains ont commencé à cartographier les dommages à #Gaza à partir de #photographies_aériennes. Personnellement, j’étais intéressée par la dimension régionale du conflit, afin de montrer comment le projet colonial israélien a déstabilisé l’ensemble de la zone », y compris le Liban.

    La frontière sud du pays est en effet le théâtre d’affrontements violents depuis le 8 octobre entre #Israël et des groupes alliés au #Hamas emmenés par le #Hezbollah, une puissante milice soutenue par l’#Iran. Qualifiés de « #front_de_pression » par le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, les #combats sur le #front_libanais, qui visent notamment à détourner l’effort militaire israélien contre Gaza, ont tué au moins 107 personnes du côté libanais, dont 14 civils. Du côté israélien, six soldats et trois civils ont été tués.

    C’est ainsi que l’initiative « Cartographier l’escalade de violence à la frontière sud du Liban » est née. Le projet répertorie le nombre de #frappes quotidiennes et leur distance moyenne par rapport à la frontière depuis le début du conflit, en s’appuyant sur les données collectées par l’ONG Armed Conflict Location & Event Data Project (Acled : https://acleddata.com). Sur son écran d’ordinateur, Mona Fawaz montre une #carte_interactive, une des seules en son genre, qui révèle un déséquilibre saisissant entre les attaques revendiquées par Israël, au nombre de 985 depuis le début du conflit, et celles menées depuis le Liban : 270 frappes répertoriées sur le sol israélien.

    L’occasion pour Mona Fawaz de questionner les expressions répétées dans les médias, qui façonnent la compréhension du conflit sans remettre en cause leurs présupposés. « On parle de tirs transfrontaliers, par exemple, alors même qu’il y a un déséquilibre profond entre les deux parties impliquées », souligne-t-elle. « Une distorsion médiatique » que la chercheuse dénonce aussi dans la couverture de l’offensive israélienne contre l’enclave palestinienne.

    Une « lutte partagée » avec les Palestiniens

    Pour Mona Fawaz, il est important de documenter un conflit dont les racines vont au-delà des affrontements présents. « La création de l’État d’Israël en 1948 a provoqué une perturbation majeure au sud du Liban, brisant [ses] liens historiques, sociaux, politiques et économiques » avec la Galilée, explique-t-elle.

    Des bouleversements que la chercheuse, originaire du village de Tibnine, dans le sud du pays, connaît bien, puisqu’ils ont marqué son histoire familiale et personnelle. Elle explique que la proximité entre les populations était telle qu’au cours de la « #Nakba » (la « catastrophe », en arabe) en 1948 – l’exode massif de plus de 700 000 Palestinien·nes après la création de l’État d’Israël –, sa mère a été évacuée de son village aux côtés de Palestinien·nes chassés de leurs terres. « Les déplacés ne savaient pas où s’arrêteraient les Israéliens, raconte-t-elle. Dans cette région du Liban, on a grandi sans sentir de différences avec les Palestiniens : il y a une lutte partagée entre nous. »

    En 1982, Mona Fawaz, qui avait alors à peine 9 ans, vit plusieurs mois dans son village sous l’occupation de l’armée israélienne, qui a envahi le pays en pleine guerre civile (1975-1990) afin de chasser du Liban l’Organisation de libération de la Palestine (OLP). Elle se souvient des scènes d’#humiliation, des crosses des fusils israéliens défonçant le mobilier chez son grand-père. « Ce n’est rien par rapport à ce que Gaza vit, mais il y a définitivement un effet d’association pour moi avec cette période », explique-t-elle.

    Dans le petit pays multiconfessionnel et extrêmement polarisé qu’est le Liban, l’expérience de la chercheuse n’est cependant pas générale. Si une partie des Libanais·es, notamment dans le sud, est marquée par la mémoire des guerres contre Israël et de l’occupation encore relativement récente de la région – les troupes israéliennes se sont retirées en 2000 du Sud-Liban –, une autre maintient une défiance tenace contre la #résistance_palestinienne au Liban, notamment tenue responsable de la guerre civile.

    Celle qui a ensuite étudié au Massachusetts Institute of Technology (MIT), à Boston (États-Unis), pour y faire son doctorat en aménagement urbain à la fin des années 1990, explique ensuite qu’il a fallu des années aux États-Unis pour réaliser que « même le soldat qui est entré dans notre maison avait été conditionné pour commettre des atrocités ». Si l’ouverture à d’autres réalités est une étape indispensable pour construire la paix, c’est aussi un « luxe », reconnaît la chercheuse, qui semble hors de portée aujourd’hui. « L’horreur des massacres à Gaza a clos toute possibilité d’un avenir juste et pacifique », soupire-t-elle.

    Le tournant de la guerre de 2006

    Peu après son retour au Liban en 2004, Mona Fawaz se concentre sur les questions de l’informalité et de la justice sociale. Un événement majeur vient bouleverser ses recherches : le conflit israélo-libanais de 2006. Les combats entre Israël et le Hezbollah ont causé la mort de plus de 1 200 personnes du côté libanais, principalement des civil·es, en seulement un mois de combat.

    Du côté israélien, plus de 160 personnes, principalement des militaires, ont été tuées. Cette guerre va être une expérience fondatrice pour le Beirut Urban Lab. C’est à ce moment que ses quatre cofondateurs, Mona Fawaz, Ahmad Gharbieh, Howayda Al-Harithy et Mona Harb, chercheurs et chercheuses à l’AUB, commencent leurs premières collaborations sur une série de projets visant à analyser l’#impact de la guerre. L’initiative actuelle de cartographie s’inscrit en continuité directe avec les cartes quotidiennes produites notamment par #Ahmad_Gharbieh en 2006. « Le but était de rendre visible au monde entier le caractère asymétrique et violent des attaques israéliennes contre le Liban », explique Mona Fawaz.

    Dans les années qui suivent, les chercheurs participent à plusieurs projets en commun, notamment sur la militarisation de l’#espace_public, le rôle des réfugié·es en tant que créateurs de la ville ou la #privatisation des #biens_publics_urbains, avec pour objectif de faire de la « donnée un bien public », explique Mona Fawaz, dans un « pays où la collectivité n’existe pas ». « Nos recherches s’inscrivent toujours en réponse à la réalité dans laquelle nous vivons », ajoute-t-elle. Une réalité qui, aujourd’hui dans la région, est de nouveau envahie par la guerre et les destructions.

    https://www.mediapart.fr/journal/international/121223/guerre-au-proche-orient-beyrouth-mona-fawaz-resiste-par-la-cartographie

    #résistance

    ping @visionscarto @reka

    • #Beirut_Urban_Lab

      The Beirut Urban Lab is a collaborative and interdisciplinary research space. The Lab produces scholarship on urbanization by documenting and analyzing ongoing transformation processes in Lebanon and its region’s natural and built environments. It intervenes as an interlocutor and contributor to academic debates about historical and contemporary urbanization from its position in the Global South. We work towards materializing our vision of an ecosystem of change empowered by critical inquiry and engaged research, and driven by committed urban citizens and collectives aspiring to just, inclusive, and viable cities.

      https://beiruturbanlab.com

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      Mapping Escalation Along Lebanon’s Southern Border Since October 7

      Since October 7, the Middle East has occupied center stage in global media attention. Already rife with uncertainty, subjected to episodic bouts of violence, and severely affected by an ongoing project of ethnic cleansing for 75 years in Historic Palestine, our region is again bearing the weight of global, regional, and local violence. As we witness genocide unfolding and forceful population transfers in Gaza, along with an intensification of settler attacks in the West Bank and Jerusalem and the silencing of Palestinians everywhere, the conflict is also taking critical regional dimensions.

      As part of its effort to contribute to more just tomorrows through the production and dissemination of knowledge, the Beirut Urban Lab is producing a series of maps that document and provide analytical insights to the unfolding events. Our first intervention comes at a time in which bombs are raining on South Lebanon. Titled Escalation along Lebanon’s Southern Border since October 7, the platform monitors military activity between the Israeli Armed Forces and Lebanese factions. Two indicators reflect the varying intensity of the conflict: the number of daily strikes and the average distance of strikes from the border.

      The map uses data from the Armed Conflict Location and Event Data (ACLED) crisis mapping project, which draws upon local reporting to build its dataset. Since ACLED updates their dataset on Mondays, site visitors can expect updates to our mapping and analysis to be released on Tuesday afternoons. Please refer to ACLED’s methodology for questions about data sources and collection.

      As of November 14, the frequency and distribution of strikes reveals a clear asymmetry, with northward aggression far outweighing strikes by Lebanese factions. The dataset also indicates a clear escalation, with the number of incidents increasing day by day, particularly on the Lebanese side of the border.

      We see this contribution as an extension of our previous experiences in mapping conflicts in Lebanon and the region, specifically the 2006 Israeli assault on Lebanon.

      https://beiruturbanlab.com/en/Details/1958/escalation-along-lebanon%E2%80%99s-southern-border-since-october-7
      #cartographie_radicale #cartographie_critique #visualisationi

  • Que se passe-t-il en ce moment en Cisjordanie occupée ?
    Publié 19 octobre 2022 · Mis à jour 20 octobre 2022 |
    Mariam Barghouti et Yumna Patel, 17 octobre 2022 | Publié le 17 octobre 2022 sur Mondoweiss
    Traduction : Jean-Marie Flémal, Charleroi pour la Palestine

    https://charleroi-pourlapalestine.be/index.php/2022/10/19/que-se-passe-t-il-en-ce-moment-en-cisjordanie-une-analyse-

    Ces quelques dernières semaines ont connu une intensification marquée de la répression israélienne des Palestiniens en Cisjordanie, ciblant à la fois les civils ordinaires dans leurs maisons et villages, et les combattants et organisations de la résistance armée. (...)

    #Résistance_palestinienne #Colonialisme_de_peuplement

  • Le charme discret de la propagande internationale de la #Guerre
    http://www.larevuedesressources.org/le-charme-discret-de-la-propagande-internationale-de-la-guerre

    Après les assemblées dans le cadre des 70 ans des Nations Unies, la chose syrienne n’a plus de rapport à l’histoire de la guerre de #Syrie mais située sans ambages comme un casus belli international. Avant même l’événement à New York les mouvements militaires russes sur une base de Lattaquié avaient déjà convoqué une agitation dans la Presse et les réseaux sociaux. Tomber alors sur ce lien parmi ceux proposés sur les pages d’accueil de ses meilleurs amis dans le réseau culturel et artistique de facebook : « (...)

    #Interventions

    / #Guerre_civile, #Israël, #colonialisme, #Louise_Desrenards, Syrie, Guerre, #Nationalisme, #Géopolitique, #Guerre_coloniale, #Histoire_contemporaine, #2015, #Guerre_de_Syrie, #Analyse_documentaire, #Ressources_naturelles, #Audrey_Quinn, #Jackie_Roche, Résistance (...)

    #Résistance_palestinienne #Résistance_nationale #Eau

    • Suite à l’évocation du désastre pas seulement #climatique d’une sécheresse irréversible entre 2006 et 2011, si on lit bien la bande dessinée Syria’s climate conflict qui nous dit tout sur la guerre de Syrie, mais on ajoute — puisqu’un grand ouvrage d’irrigation des terres sinistrées ne pût être entrepris, faute de réserve d’eau accessible, — il est justement étrange que la grande absente de cette bande dessinée soit l’eau du Golan. Le Golan est pourtant considéré comme le réservoir d’eau du Proche Orient au carrefour de quatre pays, la Jordanie, la Syrie, Israël, le Liban

  • La Résistance palestinienne est une icône pour tous ceux qui aspirent à la liberté
    Susan Abulhawa / Traduction : Info-Palestine.eu - Claude Zurbach
    http://www.info-palestine.net/spip.php?article14786

    « Que feriez-vous ? »

    Les médias occidentaux continuent de présenter la tuerie hystérique perpétrée par Israël comme de l’auto-défense. Des sommes énormes ont été dépensées pour des campagnes de propagande avec des images de roquettes pleuvant sur des villes occidentales et accompagnées d’une légende : « Que feriez-vous ? » En effet, je voudrais poser la question : « Que feriez-vous ? » si une occupation militaire oppressante vous maintenait vous et tous ceux que vous aimez enfermés dans une petite enclave, de sorte qu’il soit interdit d’entrer aux produits et biens les plus élémentaires pour vivre ? Lorsque vous ne pouvez pas partir, ni même espérer partir, jamais ? Lorsque les navires de guerre vous tirent dessus et coulent votre bateau si vous essayez de pêcher dans la mer qui appartient à Dieu ? Où si vous deviez creuser des tunnels sous la terre et ramper dans des conditions dangereuses, comme des rongeurs, pour faire passer des livres, des couches, des pâtes et des crayons ?

    Lorsque vous êtes soumis à des assassinats ciblés, des bombardements réguliers, de l’eau potable polluée, des enlèvements et des arrestations arbitraires ? Que feriez-vous si vous étiez soumis à des raids de nuit, des points de contrôle sans fin et le harcèlement quotidien et constant des soldats et des colons enragés de Brooklyn qui viennent réclamer votre maison parce que, parait-il, Dieu les aime plus que vous ? Que feriez-vous si votre fils avait été contraint d’avaler de l’essence, puis brûlé vif parce qu’il est né dans votre famille, laquelle est, selon les lois de l’État oppresseur, indigne de jouir de l’égalité des droits. Une sorte d’humain inférieur avec un dieu de second rang.

    Que feriez-vous si vous deviez passer deux heures à faire un voyage qui devrait normalement prendre 10 minutes, parce que vous n’êtes pas autorisé à voyager par certaines routes ? Si la couleur de votre carte d’identité ne vous permet de circuler que dans un faible rayon et que vous serez emprisonné si vous sortez de l’espace réduit qui vous est alloué ? Que feriez-vous si vous ne pouviez pas travailler, si vous étiez empêché d’aller prier dans votre ville sainte qui est à seulement 10 minutes de chez vous ? Que feriez-vous si vos enfants, dès l’âge de 10 ans, étaient enlevés par des soldats lourdement armés pour être interrogés, seuls, emprisonnés, torturés, forcés à signer des aveux dans une langue qu’ils ne peuvent pas lire ni comprendre, puis emprisonnés par les tribunaux militaires ? Que feriez-vous si les oliveraies ancestrales de votre famille avaient été confisquées par l’État ou brûlées par des colons illégaux, votre vie et votre histoire rayées de la carte ?

    Que feriez-vous si vous aviez été expulsé de votre maison et poussé dans un camp de réfugiés afin que des Juifs venus de partout dans le monde puissent prendre votre place et avoir un pays de plus, avec une double nationalité, une dans leur pays d’origine et une dans le vôtre ? Que feriez-vous si l’ensemble de votre nation était terrorisée et brutalisés parce que quelqu’un a tué trois colons juifs, pour lesquels aucune preuve n’a jamais été présentée et aucun procès conduit ? Si les dirigeants de cette occupation militaire, dans les plus hautes fonctions, appellent à verser votre sang et le sang de vos enfants, qu’ils appellent « petits serpents », et que leurs intellectuels appellent au viol de vos mères et vos sœurs pour dissuader votre tendance naturelle qui est de vous battre pour résister ?

    Ne souhaiterez-vous lancer des pierres et des cocktails Molotov à leurs blindés ? Ne souhaiteriez-vous pas tirer des roquettes sur leur dôme de fer ? Ne voudriez-vous pas marcher chaque semaine, pacifiquement, contre la construction du mur en béton qui traverse votre village ? Ne souhaiteriez-vous pas boycotter, désinvestir et sanctionner ? Souhaiteriez-vous négociez avec vos bourreaux la liberté et tout ce qui est non-négociable ? Voudriez-vous plaider auprès des Nations Unies ? Aller au tribunal international ? Rédiger des essais de ce genre destinés à tomber dans des oreilles de sourds ?

    Le droit de résister

    Les Palestiniens ont tout fait. Nous choisissons la résistance, toujours, sous toutes ses formes. Nous résistons parce que c’est notre droit. Parce que nous sommes les natifs de cette terre et que nous n’avons nulle part ailleurs où aller. Parce que nos parents, grands-parents, arrière-grands-parents et encore bien d’autres avant eux sont enterrés dans ce sol. Parce que nous avons raison et que notre cause est juste. Nous résistons passivement et activement. Nous résistons violemment et de manière non violente. Il est de notre droit légal et moral de résister avec les moyens dont nous disposons contre ce qui a été nommé fort justement le « génocide incrémentale. »

    Nous avons tout essayé pour gagner la plus simple des dignités humaines. Nous avons renoncé à notre droit juridique, historique, moral, culturel, ethnique sur 78% de la Palestine historique pour former un État sur ​​les 22% restants, sur lesquels Israël ne peut pas demander un iota de souveraineté. Mais Israël n’a jamais agi de bonne foi, choisissant plutôt de coloniser plus de la moitié de ce territoire dans le laps de temps où nous avons tenté de négocier l’indépendance. Aujourd’hui, certains Palestiniens ont choisi de reprendre les armes.

    Bien que les roquettes lancées depuis Gaza soit avant tout des pétards qui ne nuisent à personne, les envoyer est parfaitement logique. Si cette perturbation minimale de normalité dans la vie des Israéliens est tout ce que nous pouvons faire, alors c’est ce que nous devions faire. Si le maximum que les Palestiniens puissent faire est de rendre malaisé pour un couple d’Israéliens de profiter d’une journée à la plage, d’aller dans une salle de gym ou un café pendant que leur armée déchiquète les corps de nos enfants à l’extérieur, alors c’est ce que nous devions faire. Ces roquettes sont des affirmations symboliques et radicales de la volonté inflexible d’un peuple autochtones à vivre avec dignité dans sa patrie ancestrale. Ce sont des actes minimum d’auto-défense d’un peuple contre qui des crimes innommables n’ont jamais cessé depuis plus de 60 ans.

    Il y a des gens dans le monde qui comprennent ce que je dis. Des gens qui ont vécu sous les terribles, cruelles, humiliantes bottes d’un autre peuple. Des gens qui rêvaient et languissaient pour le doux souffle de la liberté et de la justice. Qui ont dû se battre et mourir pour cette liberté contre une force militaire très supérieure. C’est pourquoi l’Afrique du Sud est avec nous. Pourquoi les Irlandais sont avec nous. Pourquoi la Bolivie, le Venezuela, le Chili, Cuba, la République démocratique du Congo, et d’autres sont avec nous. Les sociétés civiles, à défaut des gouvernements, dans toutes les parties du monde sont avec nous. Nous disons, merci ! À vous, nos frères et sœurs. Merci pour votre solidarité. Nous ne l’oublierons pas.

    #résistance_palestinienne

  • Lire en entier : les efforts de l’Arabie séoudite pour désarmer la Résistance palestinienne
    Saudi Arabia behind effort to disarm the Palestinian Resistance
    http://english.al-akhbar.com/content/saudi-arabia-behind-effort-disarm-palestinian-resistance

    Information made available to the emir of Qatar indicates that Saudi Arabia and the UAE are trying to disarm Hamas and the Palestinian Resistance movements through the Egyptian initiative as part of a plan hatched with the Israelis and the Americans. The Saudis were trying to impose the plan on Abbas during a meeting that was planned with King Abdullah before Abbas received information about the Saudi proposal. This proposal is in total contradiction with what Saeb Erekat said about the summary of the meeting between Abbas and Khaled Mishaal in Doha on July 12, namely, “stopping the Israeli aggression and lifting the siege off of the Gaza Strip,” as well as taking the changes to the Egyptian initiative proposed by Hamas into consideration.

    Saudi Arabia refused to make any changes to the Egyptian initiative and asked all parties to support it even though the initiative treats the victims and perpetrators as though they are equal despite the sharp discrepancy in the balance of power between both sides. The Egyptian initiative also fails to even condemn Israeli crimes against Gaza or to reference the rights of the Palestinian people in the Gaza Strip and the rest of occupied Palestine.

    […]

    An article by David Hearst in the World Post on July 20 titled Attack on Gaza by Saudi Royal Appointment might seem like incitement against the kingdom. But when considered alongside statements by major officials in Israel, it becomes reality and not fabrications. The article offers commentary on statements by Israel’s former defense minister, Shaul Mofaz and his successor David Ayalon. This royal warrant is “nothing less than an open secret in Israel, and both former and serving defense officials are relaxed when they talk about it,” according to Hearst.

    […]

    On July 14, Israeli daily Yediot Ahronot reported from government sources news of Israel’s intention to put forward a proposal to the United Nations (UN) Security Council to provide $50 billion to rebuild Gaza in return for pacification and disarming Hamas and the Palestinian factions. The newspaper quoted these sources saying: “Israel wants to obtain international guarantees, such as those that have been agreed upon in the Syrian chemical weapons disarmament deal.”

  • Une histoire populaire de la #Résistance_Palestinienne – Introduction
    http://www.etatdexception.net/?p=4363

    « Voici un livre remarquable, qui tombe à point nommé. Son auteur, Mazin Qumsiyeh, un chroniqueur précieux de la résistance populaire contemporaine en #Palestine. évoque avec brio l’esprit du Mahatma Gandhi, d’Edward Saïd, de Rachel Corrie et de bien d’autres, pour nous livrer une vérité sans fard sur la Palestine et le colonialisme sioniste. Parce qu’il met l’accent sur "l’histoire et l’activisme d’en bas", son travail est d’une portée immense. » Nur (...)

    #_Post_Colonialisme #A_La_Une #Colonisation #Non-violence #Sionisme

  • Résistant en #Palestine. Une histoire vraie de #Gaza
    http://www.etatdexception.net/?p=4379

    "Si papa était vivant aujourd’hui, il aurait préféré que « je la boucle ». Il avait très peur de l’espionnage israélien et toujours avec raison. Mais il s’en est allé maintenant. Les soldats israéliens ne peuvent plus piller, fouiller ni ravager sa maison. Ils ne peuvent plus lui refuser l’autorisation de voyager pour un traitement médical. Plus d’humiliation de la part d’un jeune imbécile à un poste de contrôle, plus d’interrogatoire, ni d’abus. C’est seulement maintenant, alors que mon père a disparu, que (...)

    #_Post_Colonialisme #A_La_Une #Colonisation #Israël #Résistance_Palestinienne