En attendant l’analyse critique des liens de la CEC avec le #marketing_urbain ou la #gentrification à Riga, et du business culturo-événementiel...
Marrant d’ailleurs comme Libération, dans ce papier daté du 4 février, fait preuve de plus d’esprit critique que je n’en ai jamais lu dans leurs pages à propos de Marseille-Provence 2013 : ▻http://bit.ly/1kHiK0g
Pour le professeur Deniss Hanovs, spécialiste en communication interculturelle, la culture promue à Riga en 2014 est « verticale » et « politisée » se contentant de reproduire les poncifs officiels. Les objectifs politiques ont pris le pas sur la qualité du programme qui relève pour beaucoup du divertissement, associant des événements organisés régulièrement dans la ville bien avant 2014.
L’absence de visibilité des minorités ethniques, notamment russes, au sein du programme traduit une difficulté à intégrer ces cultures autrement qu’à travers une dimension traditionnelle et folklorique : concerts de balalaïkas ou danses traditionnelles. Le multiculturalisme serait mobilisé sous les traits d’une culture réifiée donc moins dangereuse politiquement.
Selon la Commission européenne, une capitale européenne de la culture doit « mettre en avant la richesse et la diversité des cultures européennes » et « encourager la compréhension mutuelle ». Le cas de Riga, ville située à la périphérie de l’UE, questionne l’homogénéisation d’un événement devenu assez convenu au détriment d’une réelle promotion de la complexité de la culture locale à l’étranger.
#c'est_toujours_plus_facile_de_critiquer_son_voisin #stratégie_du_choc_culturel #Riga_2014