• Budget 2019 : coup de rabot de 3 milliards d’euros sur les baisses de cotisations (article du 15/12/18)
    https://www.latribune.fr/economie/france/budget-2019-coup-de-rabot-de-3-milliards-d-euros-sur-les-baisses-de-cotisa

    L’exécutif veut raboter de trois milliards d’euros les baisses de cotisations sociales des entreprises prévues pour 2019 afin de limiter le dérapage du déficit public tout en mettant en oeuvre les mesures sociales annoncées par Emmanuel Macron, rapporte samedi Le Parisien.

    Le gouvernement veut raboter de trois milliards d’euros les baisses de cotisations sociales des entreprises prévues pour 2019 afin de limiter le dérapage du déficit public tout en mettant en oeuvre les mesures sociales annoncées par Emmanuel Macron, rapporte samedi Le Parisien. « Selon les derniers arbitrages rendus hier (vendredi), les 20 milliards d’euros de baisses de charges devraient être rabotés de trois milliards », selon le quotidien.

    Contacté par l’AFP, le ministère de l’Economie et des Finances n’a pas confirmé que cet arbitrage avait été rendu. L’an prochain, le versement du Crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) au titre de 2018, également d’un montant de 20 milliards d’euros, viendra s’ajouter aux baisses de cotisations sociales, ce qui devait porter à 40 milliards d’euros l’effort budgétaire de l’Etat pour les entreprises.

    « Notre objectif de diminuer l’impôt sur les sociétés ne change pas »
    Pour financer la prime de 100 euros pour les salariés au niveau du Smic, le renoncement à la hausse de la CSG pour les retraités touchant moins de 2.000 euros de revenus et la défiscalisation des heures supplémentaires, le gouvernement étudie par ailleurs la possibilité de reporter la baisse prévue de l’impôt sur les sociétés pour les grandes entreprises, dont le taux normal doit passer de 33,3% à 31% au 1er janvier.

    « Notre objectif de diminuer l’impôt sur les sociétés de 33,3% à 25% d’ici 2022 ne change pas », a toutefois assuré dans le Figaro de samedi le ministre de l’Economie Bruno Le Maire. Les organisations patronales estiment que les allègements de cotisations sociales et d’impôts sont nécessaires à la compétitivité des entreprises françaises. Le patron du Medef Geoffroy Roux de Bézieux a ainsi déploré le 7 décembre que la France soit le pays de l’OCDE où le poids des prélèvements fiscaux était le plus important en 2017, avec 46,2% du PIB.

    #raboter_la_baisse ->on diminuerait donc un peu – et temporairement…– le transfert fiscal vers les entreprise…