• De Dakar au bout du monde, des #femmes_en_migration

    Quand on parle de migration au Sénégal, on imagine le plus souvent de jeunes hommes voguant vers les Canaries sur une pirogue incertaine. C’est oublier que parmi les migrants, il y a beaucoup de migrantes. Que leur voyage soit légal ou « clandestin », que leur destination soit l’Europe ou un autre pays africain, on n’en parle quasiment jamais. Quelle est l’histoire des #migrations_féminines depuis et vers le Sénégal ? Quels en sont les ressorts et les motivations, quelles en sont les spécificités ? *

    C’est à ces questions que ce podcast cherche à répondre, à travers les paroles d’une dizaine de femmes voyageuses, d’une syndicaliste et d’une sociologue. Elles parlent de la volonté de s’en sortir économiquement, de l’#aspiration à l’émancipation individuelle. Elle disent les beaux aspects du voyage, mais aussi ses difficultés (#violences, #racisme, etc.). Enfin, elles évoquent les problèmes de #visas et l’Europe forteresse qui en a poussé plus d’une à prendre la pirogue, au péril de sa vie...

    https://shows.acast.com/659fea6a3f690700175eb31a
    #podcast #audio #migrations #Sénégal #femmes_migrantes #femmes #genre #émancipation

  • Rénover #Cleveland : démolition, #racisme et #agriculture_urbaine dans l’Amérique abandonnée
    https://metropolitiques.eu/Renover-Cleveland-demolition-racisme-et-agriculture-urbaine-dans-l-A

    Un autre #déclin urbain est-il possible ? Dans leur dernier ouvrage, Max Rousseau et Vincent Béal éclairent les ambiguïtés d’une politique qui organise la décroissance et la #ségrégation raciale de Cleveland, entre management par les algorithmes et verdissement de la ville. Nous sommes dans la #Rust_Belt, dans l’envers méconnu de la première puissance mondiale, l’Amérique qui connait la désurbanisation, marquée par la crise des subprimes, le racisme et la ségrégation. Nous sommes plus précisément à #Commentaires

    / déclin, #désinstrualisation, ségrégation, racisme, agriculture urbaine, #États-Unis, Cleveland, Rust Belt, #algorithme, #démolition, renouvellement (...)

    #renouvellement_urbain
    https://metropolitiques.eu/IMG/pdf/met_calenge-gerardot.pdf

  • César 2024 : Rachida Dati nommée dans la catégorie “meilleure actrice” pour son rôle de ministre de la Culture

    L’Académie vient d’annoncer que Rachida Dati concourra dans la catégorie “meilleure actrice” aux côtés de Léa Drucker, Virginie Efira, Sandra Hüller et Hafsia Herzi pour son rôle de ministre de la Culture au gouvernement, rôle qui lui avait déjà valu d’être sacrée meilleure interprète à la Mostra de Venise.


    Une prestation qui avait demandé à Rachida Dati un immense travail en amont, l’actrice n’ayant à l’origine rien à voir avec le monde de la culture. “Pour moi qui n’avais lu que quelques livres c’était vertigineux… J’avais bien vu un ou deux films mais c’était des trucs de super héros et des comédies romantiques neuneus mais c’est tout… Alors je me suis mis à fond dans le personnage, j’ai même étudié quelques mimiques de Roselyne Bachelot et j’ai emprunté des tics de visage de Rima Abdul Malak” témoigne l’actrice. 

    Si sa prestation a été unanimement saluée par la presse spécialisée, elle a cependant laissé sur le côté de nombreux spectateurs. “Désolé mais Rachida en Ministre de la culture c’est un peu gros…” témoigne un passant à la sortie du cinéma. “C’est comme si on demandait à Yvan Attal de jouer un gangster ou à Marion Cotillard d’interpréter la Reine Cléopâtre… Comment ça les deux ont été faits ?” ajoute-t-il désemparé. 

    Ce n’est pas la première fois qu’une actrice française opère une telle transformation pour les besoins du cinéma. Ainsi l’an dernier, la prestation de l’actrice Elisabeth Borne en tant que Première ministre avait créé la polémique, de nombreux spectateurs jugeant qu’elle était bien trop froide et sévère pour ce rôle. 

    #Césars #France #politique #Rachida Dati #humour #gorafi #Culture

    Source : https://www.legorafi.fr/2024/02/20/cesar-2024-rachida-dati-nommee-dans-la-categorie-meilleure-actrice-pour-son

  • La puissance des masses
    https://laviedesidees.fr/Hulak-histoire-liberale-modernite

    Le #libéralisme français, né sous la Restauration, ne s’est pas seulement intéressé aux droits individuels : il a aussi fait l’histoire de la masse comme sujet #Politique dominé. À propos de : Florence Hulak, L’histoire libérale de la modernité. #race, #nation, classe, Puf

    #classes_sociales #Double_Une
    https://laviedesidees.fr/IMG/pdf/20240305_hulak.pdf
    https://laviedesidees.fr/IMG/docx/20240305_hulak.docx

  • How children visualise cities of today and tomorrow

    How do children see urban inequalities and the transformation of cities? What would they change in their neighbourhoods? What kind of cities do they wish for? periferiasdibujadas is an ongoing project that works collaboratively with other groups to createspaces for children in different places across Europe to research, narrate and intervenein their urban contexts. The children’s images explore issues affecting cities today,such as access to housing, racism, gentrification and the impact of tourism, and showtheir visions for more liveable and just cities.

    https://padlet.com/periferiasdibujadas/how-children-visualise-cities-of-today-and-tomorrow-vjw8kyzgxbka5io0
    #enfants #enfance #villes #cartographie #cartoexperiment #cartographie_sensible #cartographie_participative #quartiers #periferiasdibujadas #tourisme #racisme #gentrification #habitat #Albayzín #Grenade #Espagne

    ping @reka

  • In cerca di te. Solo me ne vo’ …
    https://www.meltingpot.org/2024/03/in-cerca-di-te-solo-me-ne-vo

    Tirò un lungo e profondissimo respiro, ma non si mosse. Il mento attaccato al petto, la testa gli era rotolata sulla spalla come un macigno. Era una pena al cuore guardarlo. Se fosse esistita una bilancia per misurare la tristezza dentro quel suo sguardo sconsolato gliene avrebbero trovata a quintali, quasi avesse la calamita per attirare su di sé tutte le disgrazie di questo mondo. Il viso giovane mostrava i segni di una sofferenza antica e certamente ingiusta per la sua età, che però non oscurava, al contrario addolciva, i bei lineamenti marcati. Di quel suo aspetto tribolato Ali San

    #Notizie #Italia #Migrazioni #Racconti_di_vita #Sara_Forcella

  • Commémorations musicales du massacre du 17 octobre 1961.

    https://lhistgeobox.blogspot.com/2024/02/commemorations-musicales-du-massacre-du.html

    "Le black out sur les événements de la nuit est total. Une version officielle s’installe : les Algériens ont été contraints par le FLN à manifester. Certains ont tiré des coups de feu et la police a été obligée de riposter. Mensonges ! Un communiqué de presse diffusé au cours de la nuit reconnaît trois morts. Mensonge encore. Ce sont en réalité des dizaines de victimes qui sont à déplorer.

    C’est d’abord l’incertitude qui plane autour des événements. La censure exerce un contrôle puissant sur la presse, même si les premiers témoignages surgissent (des médecins en poste dans les hôpitaux de la capitale, le 17 au soir, mais aussi des policiers). Au fil des jours, c’est la Seine qui témoigne, on y retrouve des corps d’Algériens pieds et poings liés. Les actions en justice tournent court, en raison notamment des lois d’amnistie adoptées lors des accords d’Evian. De la sorte, l’événement est invisibilisé, et ne survit qu’à l’état de rumeur.

    Moins d’un an après les faits, Kateb Yacine écrit un poème intitulé « Dans la gueule du loup ». En 18 vers libres adressés au peuple français, l’auteur rappelle qu’en dépit des efforts des autorités françaises pour invisibiliser l’événément, il a été "vu" (et même photographié par Elie Kagan). On ne peut l’occulter. Le titre du poème résonne aussi comme un reproche adressé aux responsables de la fédération de France du FLN et aux organisateurs qui auraient jeté les manifestants dans la gueule du loup. En 1998, les Têtes Raides donnent aux mots forts du poète l’écrin musical qu’ils méritaient. [« Peuple français tu as tout vu / Oui tout vu de tes propres yeux / Tu as vu notre sang couler / Tu as vu la police assommer les manifestants / Et les jeter dans la Seine / La Seine rougissante n’a pas cessé / Les jours suivants / De vomir / De vomir à la face du peuple de la commune / Les corps martyrisés / Qui rappelaient aux parisiens / Leur propre révolution / Leur propre résistance / Peuple français tu as tout vu / Oui tout vu de tes propres yeux / Et maintenant vas-tu parler / Et maintenant vas-tu te taire » ]"

  • RTS  : La « conduite inappropriée » de certains soldats israéliens à Gaza dénoncée

    En Israël, l’avocate générale des armées met en garde contre des comportements inacceptables de la part de certains soldats à Gaza. En effet, plusieurs d’entre eux ont affiché leurs faits d’armes sur les réseaux sociaux, notamment des actes de #vengeance.

    Dans une lettre envoyée au bureau du procureur militaire, l’avocate générale des armées fait état de « conduites inappropriées qui s’écartent des valeurs de l’armée israélienne » : des recours à la force injustifié, des #pillages, des #destructions de biens civils…

    Moqueurs, sans-gêne, destructeurs...
    Plusieurs publications de vidéos prises en territoire palestinien par des soldats israéliens ont été dénoncés. Par exemple, sur l’une d’elles, un soldat assis sur une chaise sort d’un sac posé devant lui des maillots de football de grands clubs européens.

    Sur d’autres images, un militaire montre un pendentif qu’il compte, dit-il, ramener à sa petite amie. Tandis qu’un autre joue avec une guitare trouvée dans les décombres et que d’autres forcent un petit coffre-fort.

    Dans une autre vidéo, tournée dans une papeterie du camp de réfugié de Jabaliya, au nord de la bande de Gaza, un militaire renverse un présentoir encore rempli de crayons et d’autocollants. Il jette les cahiers qui se trouvent sur les étagères de cette petite boutique alors que son camarade le filme en riant.

    Des images de soldats qui mettent le feu à des cartons de nourriture et à des packs d’eau trouvés à l’arrière d’un camion dans un entrepôt ont aussi été diffusées. Le militaire qui filme retourne la caméra vers lui et conclut tout sourire par souhaiter à tous de bonnes vacances et de joyeuses fêtes de #hanouka.

    Un préjudice stratégique
    Selon l’avocate générale de l’armée israélienne, de tels actes causent à l’Etat d’israël et à l’armée un préjudice stratégique sur la scène internationale. Certains incidents dépassent le seuil disciplinaire et franchissent le seuil pénal, poursuit Yifat Tomer Yérushalmi.

    Ces actes entachent l’image des forces de défenses israéliennes qui se sont longtemps targuées d’être l’armée la plus morale au monde.

    Dans une lettre envoyée tout récemment à ses troupes, le chef d’état-major de l’armée, Herzi Halevi, rappelle notamment aux soldats qu’il ne faut rien prendre qui ne leur appartient pas et qu’il ne faut pas filmer de vidéos de vengeance.

    Sujet radio : Charlotte Derouin
    Adaptation web : juma
    Publié vendredi à 09:57 Modifié vendredi à 09:58

    Source : https://www.rts.ch/info/dossiers/2023/guerre-entre-israel-et-le-hamas/2024/article/la-conduite-inappropriee-de-certains-soldats-israeliens-a-gaza-denoncee-28413706

    #vols #destruction #moralité #armée #militaires #exactions #soldats #violence #butin #racisme #religion

  • Comment la société française a appris à mépriser les « paysans » et leurs « #patois »

    Les manifestations récentes par lesquelles le monde agricole français a fait entendre ses protestations et ses revendications ont, une fois de plus, fait apparaître des différences profondes, voire des fractures, entre le monde rural et le monde urbain et plus encore entre des images valorisantes de l’urbanité et dévalorisantes de la ruralité.

    La France moderne a été construite depuis Paris, lieu de la puissance politique, en développant un sentiment de supériorité de la capitale sur « la province » (le singulier est significatif) et des villes (supposées modernes) sur les campagnes (supposées arriérées). Au lieu d’être fédérale, vu sa diversité, « la France est un pays dont l’unité a été construite à coups de cravache […] par l’autorité de l’État central », selon Jean Viard.

    Les normes sociales valorisées ont donc été celles, urbaines, de la ville-capitale érigée en phare de l’État hypercentralisé. On le voit, par exemple, dans le fait qu’en français le mot urbain a le double sens « de la ville » et « poli, courtois » et que le mot paysan a le double sens de « rural, agricole » et « rustre, grossier ». Ce mode de relation est clairement confirmé par une analyse sociolinguistique plus large, comme on va le voir ci-après. En effet, la sociolinguistique a pour but d’étudier principalement deux choses : les effets de l’organisation d’une société sur les langues qu’on y parle et ce que la place faite aux langues révèle de l’organisation de cette société.
    Paris, ses bourgeois et leur langue érigés en modèle

    C’est en effet la langue de la capitale qui a été imposée notamment à partir de la Révolution française à l’ensemble des populations progressivement rattachées à la France. Elle est considérée comme la langue « normale » en France. Et c’est le français des classes supérieures parisiennes qui a été prescrit comme modèle d’expression. Ainsi le grammairien Vaugelas définissait-il ce « bon français » en 1647 :

    « La façon de parler de la plus saine partie de la Cour […] Quand je dis la cour, j’y comprends les femmes comme les hommes, et plusieurs personnes de la ville où le prince réside. »

    La prétendue supériorité universelle du français, par opposition à toutes les autres langues et d’autant plus aux « patois régionaux », affirmée dès 1784 par le pamphlétaire Rivarol, est régulièrement reprise dans les discours étatiques jusqu’à aujourd’hui, par exemple par le président de la République lui-même lorsqu’il inaugure une cité qui cultive les mythes sur la langue française.

    Tout au long du XIXe siècle, la construction de la nation française passe par cette vision de la langue française, que l’école de la IIIe République (1870-1940) est chargée de mettre en œuvre de façon particulièrement offensive.

    En 1951, le phonéticien Pierre Fouché poursuit cette vision suprémaciste de la langue de Paris et de ses classes dominantes en établissant pour l’enseignement une norme de prononciation du français sur le modèle d’une « conversation soignée chez des Parisiens cultivés ».
    Les « patois pauvres et corrompus » des campagnes « provinciales »

    Quant aux autres langues de France, comme on les appelle depuis 1999, elles ont, à l’inverse, été disqualifiées par le nom de « patois » au départ méprisant, par l’association au seul monde rural et à une arriération prétendue. L’origine du mot « patois » est discutée, mais il est très probable qu’il vienne du verbe « patoiller » qui veut dire soit « marcher dans la boue, barboter, patauger », soit « gesticuler, parler en faisant des signes avec les mains ». Dans les deux cas, c’est un terme péjoratif à l’origine.

    Or, tout ceci est doublement faux : ces langues étaient aussi celles des villes (à Marseille par exemple le provençal était la langue générale jusque dans les années 1920) et d’intellectuels (Frédéric Mistral, licencié en droit, a reçu le prix Nobel de littérature pour son œuvre toute en provençal).

    Mais les préjugés sont fondés sur un aveuglement pour ne voir que ce que l’on veut voir. Ainsi, on lit dans l’Encyclopédie (1765) :

    « Patois : Langage corrompu tel qu’il se parle presque dans toutes les provinces : chacune a son patois ; ainsi nous avons le patois bourguignon, le patois normand, le patois champenois, le patois gascon, le patois provençal, etc. On ne parle la langue que dans la capitale. »

    Le Dictionnaire de Furetière (1690) précisait :

    « Langage corrompu et grossier tel que celui du menu peuple, des paysans, et des enfants qui ne savent pas encore bien prononcer. »

    À la création de la 1ere République française, ses responsables considéraient ainsi que dans les provinces on parlait « ces jargons barbares et ces idiomes grossiers » à « éradiquer » (Rapport Barrère, publié en 1794). Pourquoi ? Parce que « nous n’avons plus de provinces et nous avons encore environ trente patois qui en rappellent les noms » dont « deux idiomes très dégénérés » et parce que « l’homme des campagnes, peu accoutumé à généraliser ses idées, manquera toujours de termes abstraits » à cause de cette « inévitable pauvreté de langage, qui resserre l’esprit » disait le Rapport Grégoire (publié en 1794). Il ajoutait « les nègres de nos colonies, dont vous avez fait des hommes, ont une espèce d’idiome pauvre », ne mesurant pas le racisme linguistique de son propos.

    Le mépris des provinciaux, des ruraux et de leurs langues, alimentés par ces préjugés conjugués, a été sans borne. Il a culminé au XIXe siècle sous la forme d’un véritable racisme, dont celui contre les Bretons ou les Méridionaux, bien attesté.

    À l’époque l’étude scientifique des langues n’existait pas encore. La sociolinguistique, qui se développe à partir des années 1950-1970, a montré par la suite que toutes les langues sont égales (y compris celles dites « patois ») : aucune n’est supérieure ou inférieure à une autre en raison de ses caractéristiques proprement linguistiques. Ce sont les hiérarchisations sociales qui se reflètent en hiérarchisation des langues ou de leurs variétés locales ou sociales particulières.

    Hélas, comme on l’observe trop souvent et encore plus à l’époque des « fake news », les connaissances scientifiques ont du mal à remplacer les croyances répandues dans l’opinion publique. C’est d’autant plus le cas quand il s’agit de langues en France, pays où a été instaurée une véritable religion nationale de la langue française accompagnée d’une sorte d’excommunication des autres langues.

    En conséquence, cette conception est encore présente de nos jours. Le Trésor de la Langue française (CNRS) la décrit ainsi :

    « Patois : Parler essentiellement oral, pratiqué dans une localité ou un groupe de localités, principalement rurales. Système linguistique restreint fonctionnant en un point déterminé ou dans un espace géographique réduit, sans statut culturel et social stable […]. Langage obscur et inintelligible. Synonymes : baragouin, charabia, jargon. »

    Le « plouc » et son parler aussi méprisés l’un que l’autre

    Aujourd’hui encore, le stéréotype du « plouc » est fortement voire principalement constitué de caractéristiques linguistiques (“phrase, accent, prononciation, langue”), comme le montre l’étude de Corentin Roquebert, qui conclut :

    « On peut relever l’association forte entre des catégories et des objets plus ou moins valorisés socialement, ce qui favorise l’expression d’un jugement social positif ou négatif sur une population : le beauf comme personnage raciste et sexiste, le hipster branché et cool qui n’aime pas le mainstream, la prononciation et l’accent du plouc. »

    Les préjugés glottophobes contre des « patois » supposés employés (uniquement) par des « paysans » sont toujours là. Et même quand les « paysans » et autres « provinciaux » ont finalement adopté le français, bon gré mal gré, on continue à stigmatiser les traces de leurs “patois” dans leurs façons de parler français : mots locaux, expressions, tournures, et surtout accent…

    Le pseudo raisonnement, fondé sur des préjugés, est circulaire : les « patois » ne sont pas de vraies langues puisqu’ils sont parlés par des « paysans »/les « paysans » sont des rustres puisqu’ils parlent « patois ». Les deux stéréotypes négatifs projetés simultanément sur les « paysans » et sur les « patois » (ou les « accents » qu’il en reste), associés les uns aux autres, se renforcent réciproquement et produisent un mépris de classe renforcé.

    https://theconversation.com/comment-la-societe-francaise-a-appris-a-mepriser-les-paysans-et-leu

    #mépris #France #fracture #rural #urbain #villes #campagnes #ruralité #dévalorisation #province #ville-capitale #centralisme #sociolinguistique #langue #bon_français #patois_régionaux #langues_régionales #Rivarol #mythe #nation #Etat-nation #Pierre_Fouché #préjugés #aveuglement #racisme_linguistique #préjugés #racisme #hiérarchisation #plouc #accents #mépris_de_classe

    • Le rapport de domination, en France, entre la capitale et le reste du pays est un fait difficilement contestable. Comme l’indique ce texte, cela se voit notamment par l’obligation, dictée par le pouvoir central d’État, établi à Paris, d’adopter sur tout le territoire la même langue. Pour autant, cet héritage centralisateur ne me semble pas être la seule explication dans la construction d’une idéologie de classe méprisante à l’encontre du monde paysan.

      On pourrait croire, en lisant ce texte, que le pays se résumait à un clivage entre Paris et « la province », cette dernière étant assimilée au « monde paysan », or le pays a compté quand même nombres de grandes villes sur le territoire, qui ont constitué autant de métropoles locales dont l’importance dans le développement du capitalisme en France a été tout aussi déterminante que celle de Paris. Ce n’est pas pour rien qu’aujourd’hui, le concept politique de « métropole » fait vibrer nombre de représentants de la classe dominante en Europe, y compris en France (et en Île-de-France).

      Témoignage personnel anecdotique : une partie de ma famille est nantaise et j’ai été frappé de constater à quel point les expressions de mépris anti-paysan, quasi-raciste, revenaient dans les propos de mes oncles et tantes. Cela dépasse de loin ce que j’ai entendu, en comparaison, à Paris, en tous cas, pour cette génération-là.

  • Rencontre : « L’antisémitisme instrumentalisé, ou comment une lutte essentielle est détournée pour une mauvaise cause »

    Vendredi 1er mars 2024 (18h30-20h30) – Rencontre : « L’État d’Israël contre les Juifs ? »

    À partir de l’analyse contenue dans le dernier livre de Sylvain Cypel (journaliste et ancien rédacteur en chef du Monde), « l’Etat d’Israel contre les Juifs », de la longue expérience de Rony Brauman ainsi que de l’expertise historique d’Esther Benbassa, cette rencontre tentera de mieux comprendre et expliquer les événements dramatiques qui ont cours au Proche-Orient depuis le 7 octobre et leurs impacts au-delà des seules frontières du Moyen-Orient, notamment en Europe.

    Sylvain Cypel a été membre de la rédaction en chef du Monde, et auparavant directeur de la rédaction du Courrier international. Il est l’auteur de Les emmurés (La Découverte, 2008), La société israélienne dans l’impasse (La Découverte, 2006) et de L’État d’Israël contre les Juifs (La Découverte, 2020). Il est actuellement collaborateur à la rédaction de Orient XXI et Le 1 Hebdo.

    Rony Brauman est médecin, diplômé de médecine tropicale et épidémiologie. Engagé dans l’action humanitaire depuis 1977, il a effectué de nombreuses missions, principalement dans le contexte de déplacements de populations et de conflits armés. Président de Médecins Sans Frontières de 1982 à 1994, il enseigne au Humanitarian and Conflict Response Institute (HCRI) et il est chroniqueur à Alternatives Economiques. Il est l’auteur de nombreux ouvrages et articles, dont Guerre humanitaires ? Mensonges et Intox (Textuel, 2018), La Médecine Humanitaire (PUF, 2010), Penser dans l’urgence (Editions du Seuil, 2006) et Utopies Sanitaires (Editions Le Pommier, 2000).

    Esther Benbassa est historienne. Elle a dévoué une large part de ses travaux à l’histoire moderne et contemporaine des Juifs en terre d’Islam, spécialement dans l’Empire ottoman. Elle a également beaucoup publié sur l’histoire des Juifs de France ainsi que sur l’histoire du sionisme. Historienne des représentations et de la mémoire, elle a consacré ses recherches les plus récentes à l’histoire de la souffrance en monde juif. Parmi ses publications les plus récentes en français : La République face à ses minorités. Les Juifs hier, les Musulmans aujourd’hui, Paris, Mille et Une Nuits / Fayard, 2004 ; Juifs et musulmans. Une histoire partagée, un dialogue à construire, Paris, La Découverte, 2006 (dir., avec Jean-Christophe Attias).

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/02/24/rencontre-lantisemitisme-instrumentalise-ou-co

    #racisme #antisemitisme

  • Aucune impunité pour la provocation à la haine raciale

    Communiqué LDH

    La Cour d’appel de Paris a reconnu Eric Zemmour coupable d’injures publiques en raison de l’origine, l’ethnie, la Nation, la race ou la religion, ainsi que de provocation à la haine raciale, concernant ses propos relatifs à l’immigration et à l’islam tenus lors de la Convention de la droite en 2019, organisée par des proches de Marion Maréchal.

    Retenant des propos constitutifs d’un discours de haine dépassant les limites admissibles de la liberté d’expression, la Cour d’appel condamne Eric Zemmour à 15 000 euros d’amende.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2021/10/14/eric-zemmour-la-haine-de-soi-au-service-de-lextreme-droite-plus-autre-texte/#comment-60264

    #extremedroite #racisme

  • #Profilage_raciste : la #Cour_européenne_des_droits_de_l’homme rend un #arrêt de principe dans l’affaire #Wa_Baile

    C’est un litige stratégique exemplaire : #Mohamed_Wa_Baile a recouru contre le contrôle de police raciste qu’il a subi devant toutes les instances suisses, jusqu’à la Cour européenne des droits de l’homme. Les juges de Strasbourg ont finalement donné raison à M. Wa Baile dans un arrêt de principe rendu aujourd’hui, constatant que la Suisse a enfreint l’interdiction de la #discrimination.


    C’est un incident qui a eu lieu il y a maintenant neuf ans : le 5 février 2015 au matin, Mohamed Wa Baile est le seul à se faire contrôler par deux fonctionnaires de police parmi la foule en gare de Zurich. Les agent·e·x·s ayant reconnu qu’aucune personne Noire n’était recherchée, Wa Baile refuse de décliner son identité. Après avoir trouvé sa carte AVS dans son sac à dos, les fonctionnaires de police le laissent partir.

    Peu de temps après, M. Wa Baile reçoit l’ordre de payer une amende de 100 francs pour #refus_d'obtempérer aux injonctions de la police. Il décide de contester cette décision, ayant déjà subi un grand nombre de contrôles de police dégradants en public en raison de la couleur de sa peau. A travers cette procédure judiciaire, il souhaite attirer l’attention sur la problématique du profilage raciste, qui touche de nombreuses personnes en Suisse.

    Soutenu par l’« #Alliance_contre_le_profilage_raciste » qui prend forme autour de son cas, Mohamed Wa Baile porte plainte et lance une procédure civile devant les tribunaux suisses. Le Tribunal fédéral n’ayant constaté aucune violation de l’interdiction de la discrimination dans cette affaire, M. Wa Baile dépose alors une requête devant la Cour européenne des droits de l’homme (CrEDH).

    En 2022, la CrEDH a reconnu l’importance du ce cas en le désignant comme une « affaire à impact ». Dans son arrêt rendu aujourd’hui, la Cour a constaté à l’unanimité trois violations de la Convention européenne des droits de l’homme (CEDH). Elle estime que la Suisse a violé à deux reprises l’interdiction de la discrimination, garantie par l’article 14 CEDH combiné avec l’article 8 (droit au respect de la vie privée) : d’une part, compte tenu des circonstances concrètes du contrôle d’identité, elle constate une discrimination de M. Wa Baile sur la base de sa couleur de peau ; d’autre part, elle conclut que les tribunaux suisses n’ont pas examiné de manière effective si des motifs discriminatoires avaient joué un rôle dans le contrôle subi par le requérant. Les juges de Strasbourg estiment également que la Suisse a violé l’article 13 CEDH (droit à un recours effectif), dans la mesure où M. Wa Baile n’a pas bénéficié d’un recours effectif devant les juridictions internes.

    « Cet arrêt constitue une étape importante dans la lutte contre le profilage raciste (délit de faciès) et le racisme institutionnel » déclare l’Alliance contre le profilage raciste dans son communiqué de presse. Cette décision phare a des répercussions sur la politique, le système judiciaire et la police en Suisse et dans tous les Etats ayant ratifié la Convention européenne des droits de l’homme. La Cour met la Suisse dans l’obligation de prendre des mesures efficaces et globales pour empêcher que les contrôles de police racistes se reproduisent à l’avenir.

    humanrights.ch accompagne ce litige stratégique depuis son lancement, l’ayant notamment documenté dans cet article : https://www.humanrights.ch/fr/litiges-strategiques/cas-traites/delit-facies

    https://www.humanrights.ch/fr/nouvelles/profilage-raciste-cour-europeenne-droits-homme-arret-principe-affaire-wa
    #CEDH #justice #racisme #police #contrôles_policiers #Suisse #profilage_racial #couleur_de_peau

  • Une nouvelle plainte en justice de la LDH contre les propos racistes de l’élu Jocelyn Dessigny
    Communiqué LDH

    Lors d’une cérémonie de vœux présentés pour l’année 2024 dans la commune de Chierry, le 18 janvier 2024, Jocelyn Dessigny, député du Rassemblement national (RN), a récidivé dans la tenue de propos indignes.

    A cette occasion, cet amateur de paroles injurieuses, déjà qualifié de « champion du sexisme » dans la presse et sanctionné par l’Assemblée nationale pour ses déclarations, a usé du bouc émissaire préféré de l’extrême droite en faisant un lien direct entre des actes criminels et l’immigration. Alors qu’il évoquait l’insécurité de l’Aisne, il a déclaré : « Chaque fois, j’ai dénoncé et condamné ces crimes et ces agressions, je fais le lien entre ces crimes et l’augmentation de la population subsaharienne qui nous vient d’Île-de-France. (…). Allons-nous rester les bras croisés devant ce problème ? ».

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2023/07/18/racisme-et-discriminations-debut-2023-en-france/#comment-60226

    #extremedroite #racisme

  • Un immigré nommé Missak Manouchian

    Communiqué du RAAR

    Le 21 février prochain, Missak et Mélinée Manouchian entreront au Panthéon. Nous nous félicitons de cette reconnaissance, mais force est de constater qu’« en même temps » la loi Darmanin contre les migrant·es est votée avec le soutien du Rassemblement national, héritier des fascistes du XXème siècle qui envoyèrent à la mort Manouchian et ses camarades. Pour nous, c’est l’occasion de rappeler ce que furent les combats de ces immigré·es et de dire leur actualité, alors que les périls d’hier se profilent à nouveau. De parler, non seulement de Manouchian, mais aussi de ses camarades, qu’il aurait été bon d’associer dans la célébration, comme ils et elle le furent dans la mort (une pétition le réclamait d’ailleurs).

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/02/18/un-immigre-nomme-missak-manouchian

    #france #histoire #migration #racisme

  • Eight #AFIC risk analysis cells set a benchmark in Africa

    This week, Frontex together with the European Commission and representatives from eight African countries forming part of the #Africa-Frontex_Intelligence_Community (AFIC) met in Dakar, Senegal, to wrap up the European Union-funded project on “Strengthening of AFIC as an instrument to fight serious cross-border crimes affecting Africa and the EU”.

    Launched in 2017 and funded by the European Commission, the project aimed to enhance the capacity and capability of AFIC countries to work jointly on identifying key threats impacting border management in Africa.

    After years of hard work and despite the challenges caused by the COVID-19 pandemic, Frontex has completed its latest project and is proud to announce the handover of equipment to trained border police analysts who are carrying out their tasks in the risk analysis cells of eight AFIC countries: Côte d’Ivoire, The Gambia, Ghana, Mauritania, Niger, Nigeria, Senegal and Togo.

    The role of the cells, which are run by local analysts trained by Frontex, is to collect and analyse data on cross-border crime and support authorities involved in border management.

    Frontex delivered a comprehensive risk analysis solution that meets the needs of the eight African border management authorities and enhances the safety and security of borders.

    The handover of the equipment marks the end of the project and the beginning of an intensive cooperation between the AFIC countries. Frontex stays committed and ready to continue to support the RACs by organising joint activities - such as workshops, trainings, plenary meetings – together with the AFIC partner countries, aiming at further developing AFIC risk analysis capacities.

    The AFIC project in numbers:

    – Establishment of eight risk analysis cells in Niger, Ghana, Gambia, Senegal, Nigeria, Ivory Coast, Togo and Mauritania;
    - 14 training sessions for analysts from African countries;
    - 10 regional workshops in Gambia, Ghana, Italy, Niger, Senegal, Nigeria, Kenya, Poland and Ivory Coast;
    - 17 joint analytical field visits in the EU and Africa.

    About AFIC

    The Africa-Frontex Intelligence Community was launched in 2010 to promote regular exchanges on migrant smuggling and other border security threats affecting African countries and the EU. It brings together Frontex analysts with those of partner African border authorities. A central element of the network are risk analysis cells, run by local analysts trained by Frontex. There are currently eight cells operating in Côte d’Ivoire, The Gambia, Ghana, Mauritania, Niger, Nigeria, Senegal and Togo.

    https://www.frontex.europa.eu/media-centre/news/news-release/eight-afic-risk-analysis-cells-set-a-benchmark-in-africa-uwxHJU

    #Frontex #Afrique #externalisation #migrations #réfugiés #frontières #EU #UE #Union_européenne #coopération #équipement #risk_analysis #Côte_d'Ivoire #Gambie #Ghana #Mauritanie #Niger #Nigeria #Sénégal #Togo #données #border_management #contrôles_frontaliers #RACs #training #risk_analysis_cells #formation #gardes-côtes

  • Time of israel Qui sont les 4 résidents d’implantations extrémistes sanctionnés par Washington ?

    Ces ultra-radicaux sont accusés d’attaques contre les Palestiniens, d’avoir mené l’émeute de Huwara, d’avoir harcelé des villageois et d’avoir frappé des activistes.

    La semaine dernière, le président américain Joe Biden a pris des sanctions à l’encontre de quatre Israéliens condamnés, inculpés ou soupçonnés d’avoir perpétré des attaques violentes contre des résidents palestiniens de Cisjordanie.


    Illustration : Des résidents d’implantations israéliens lançant des pierres sur des Palestiniens près de l’implantation israélienne d’Yitzhar, en Cisjordanie, le 7 octobre 2020. (Crédit : Nasser Ishtayeh/Flash90)

    Cette mesure, qui empêche les individus désignés d’accéder au système financier américain, est le fruit de la frustration de Washington face à ce que les Américains considèrent comme une incapacité de la part d’Israël à faire face à la violence des partisans du mouvement pro-implantation. Elle a aussi été prise dans le cadre des réactions négatives, de la part de certains membres du parti Démocrate, à l’égard de la position adoptée par Joe Biden sur le conflit à Gaza.

    Les quatre hommes ont été accusés de crimes violents contre des Palestiniens, mais seul David Chaï Chasdaï, le plus connu du groupe avec une série de condamnations remontant à plus de dix ans, a déjà purgé une peine.

    Comme Chasdaï, Yinon Levi est une figure connue des milieux activistes des résidents d’implantations radicaux mais s’il a été accusé à de multiples reprises de violence et de harcèlement à l’encontre de Palestiniens en Cisjordanie, il n’a jamais fait l’objet de poursuites.


    David Chaï Chasdaï comparaîssant lors d’une audience au tribunal de Rishon Lezion, le 2 juillet 2013. (Crédit : Yossi Zeliger/FLASH90)

    La semaine dernière, le président américain Joe Biden a pris des sanctions à l’encontre de quatre Israéliens condamnés, inculpés ou soupçonnés d’avoir perpétré des attaques violentes contre des résidents palestiniens de Cisjordanie.

    Cette mesure, qui empêche les individus désignés d’accéder au système financier américain, est le fruit de la frustration de Washington face à ce que les Américains considèrent comme une incapacité de la part d’Israël à faire face à la violence des partisans du mouvement pro-implantation. Elle a aussi été prise dans le cadre des réactions négatives, de la part de certains membres du parti Démocrate, à l’égard de la position adoptée par Joe Biden sur le conflit à Gaza.

    Les quatre hommes ont été accusés de crimes violents contre des Palestiniens, mais seul David Chaï Chasdaï, le plus connu du groupe avec une série de condamnations remontant à plus de dix ans, a déjà purgé une peine.

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    Comme Chasdaï, Yinon Levi est une figure connue des milieux activistes des résidents d’implantations radicaux mais s’il a été accusé à de multiples reprises de violence et de harcèlement à l’encontre de Palestiniens en Cisjordanie, il n’a jamais fait l’objet de poursuites.
    David Chaï Chasdaï comparaîssant lors d’une audience au tribunal de Rishon Lezion, le 2 juillet 2013. (Crédit : Yossi Zeliger/FLASH90)

    Les deux autres personnes sanctionnées, Shalom Zicherman et Einan Tanjil, ont chacune été poursuivies, mais aucune n’a été condamnée.

    Les sanctions ont déjà commencé à être appliquées. Dimanche et lundi, il s’est avéré que les comptes bancaires israéliens de deux des quatre individus – ceux de Chasdaï et Levi – avaient été gelés en raison des exigences de mise en conformité financière auxquelles les banques israéliennes sont légalement tenues.

    Lors d’une réunion d’information organisée la semaine dernière avant l’annonce des sanctions, un haut fonctionnaire américain a déclaré que de multiples formes de preuves corroborantes étaient nécessaires pour qu’une personne soit sanctionnée, notamment des informations publiques, des documents judiciaires et des renseignements.

    David Chaï Chasdaï
    David Chaï Chasdaï, âgé de 29 ans et père de deux enfants, a un long passé criminel. Il a été arrêté à maintes reprises, a fait l’objet d’ordonnances restrictives de toutes sortes, a été inculpé et condamné. Il réside dans l’avant-poste de Givat Ronen, à l’extérieur de Naplouse, en Cisjordanie.

    À l’âge de 19 ans, Chasdaï, qui a grandi dans l’implantation de Beit El, près de Ramallah, avait déjà accumulé une longue liste d’arrestations, de mises en détention et de restrictions de ses déplacements en Cisjordanie car il était soupçonné de violences nationalistes.

    Dans un article publié en 2014 par le journal Makor Rishon, il était cité comme « la cible numéro 1 » de la police de Cisjordanie. Il était précisé qu’il était aussi une source d’inquiétude importante pour le département de l’agence de sécurité intérieure du Shin Bet chargé de la lutte contre la criminalité nationaliste juive.

    L’année dernière, Chasdaï a été arrêté et mis en accusation pour avoir participé, le 26 février, à un saccage dans la ville palestinienne de Huwara, dans le nord de la Cisjordanie, après qu’un terroriste eut tué deux jeunes frères israéliens qui traversaient la ville en voiture.


    Des résidents d’implantations regardant des voitures et des maisons qu’ils ont incendiées dans la ville de Huwara, en Cisjordanie, le 26 février 2023. (Crédit : Twitter ; utilisée conformément à l’article 27a de la loi sur le droit d’auteur)

    Chasdaï a été libéré de prison par le tribunal de Lod avec des conditions restrictives, mais peu de temps après, le ministre de la Défense Yoav Gallant a ordonné son retour en prison dans le cadre d’un ordre de détention administrative de trois mois, déclarant qu’il était soupçonné d’avoir été l’instigateur de ces actes « d’autodéfense ».

    Néanmoins, il n’a pas encore été inculpé pour cette émeute, qualifiée de pogrom par certains responsables israéliens.

    Chasdaï a fait l’objet d’au moins trois condamnations pénales, pour lesquelles il a purgé plusieurs mois de prison. Il a également été condamné à des peines de prison avec sursis et à des travaux d’intérêt général.

    En février 2013, il a été reconnu coupable de coups et blessures après avoir agressé deux chauffeurs de taxi arabes à l’extérieur d’une salle de réception à Jérusalem, où il assistait à un mariage.

    En avril 2015, il a été surpris avec deux autres suspects dans une voiture circulant dans le quartier juif de Jérusalem de Ramot, près du village palestinien de Beit Iksa, à 2h du matin, avec trois bouteilles d’essence, des allumettes, des gourdins en métal et en bois, et des bombes de peinture. Un an plus tard, il a été reconnu coupable d’avoir eu l’intention d’utiliser des substances dangereuses en violation de la loi.

    Et en décembre 2017, il a été reconnu coupable, dans le cadre d’une négociation de peine avec le tribunal de Jérusalem, d’avoir violé plusieurs ordonnances restrictives émises à son encontre par des commandants de l’armée israélienne, notamment des ordonnances lui interdisant de rencontrer certaines personnes et de quitter l’implantation où il vivait, et lui imposant un couvre-feu.

    Yinon Levi
    Yinon Levi est le fondateur de l’avant-poste illégal de la ferme de Meitarim, dans la région des collines du sud de Hébron, en Cisjordanie. Ce père de trois enfants, âgé de 31 ans, a été accusé à maintes reprises d’avoir mené des actions visant à attaquer physiquement et à harceler les communautés palestiniennes de la région.


    Nasser Nawaja, résident de Susya et activiste du village palestinien, à côté de trois bassins délibérément endommagés par des militaires lors d’un incident, le 16 octobre 2023. (Crédit : Jeremy Sharon)

    Plus de 1 000 Palestiniens vivant dans 15 communautés d’éleveurs de la zone C de la Cisjordanie, où Israël exerce un contrôle militaire et civil total, ont été déplacés en raison du harcèlement des résidents d’implantations depuis les atrocités commises par le groupe terroriste palestinien du Hamas, le 7 octobre, et depuis le déclenchement de la guerre à Gaza, a rapporté le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU (OCHA). Le phénomène est particulièrement aigu dans les collines du sud de Hébron et dans la vallée du Jourdain.

    Levi est cité dans un recours qui a été déposé devant la Haute Cour de justice en novembre par l’organisation de défense des droits de l’Homme Haqel, qui demande que l’armée israélienne et la police protègent ces communautés. Les requérants accusent l’homme d’avoir dirigé et participé à plusieurs reprises à des attaques contre ces communautés, leurs habitants et leurs infrastructures.

    À la suite de l’assaut du Hamas commis le 7 octobre dans le sud d’Israël, l’armée israélienne a ordonné de faire des travaux à plusieurs endroits pour empêcher les habitants des villes palestiniennes d’accéder aux routes empruntées par les résidents d’implantations.

    Dans le village palestinien de Susiya, près de l’avant-poste de la ferme de Meitarim, les habitants affirment que Levi a conduit un tracteur pour effectuer des « opérations d’ingénierie » pour l’armée le 16 octobre. Selon leur récit, il a également utilisé le tracteur pour briser et endommager gravement trois citernes d’eau qui étaient utilisées par le village à des fins agricoles.

    l’armée israélienne israélienne a déclaré par la suite que ce travail avait « dépassé les limites » de la mission qui avait été donnée et que « des leçons avaient été tirées » de l’incident.

    Quelques jours plus tôt, selon le recours déposé, Levi a fait partie des 14 résidents d’implantations qui, accompagnés de deux soldats, se sont rendus dans le village palestinien de Zanuta, aujourd’hui abandonné. Certains d’entre eux ont commencé à frapper les habitants, ils ont brisé des panneaux solaires et ils ont détruit des véhicules, selon le recours.

    Les anciens habitants de Zanuta affirment que le 21 octobre, Levi et un homme en uniforme de l’armée israélienne, tous deux armés de fusils d’assaut M16, sont revenus dans le village et qu’ils ont commencé à entrer dans les maisons.

    Les deux hommes « ont commencé à crier, à insulter et à menacer les habitants… [en criant] ‘terroristes, vous devez tous mourir et partir d’ici’ », indique le recours.


    Le village palestinien de Zanutah abandonné par ses habitants à la suite d’une série d’attaques présumées et d’incidents de harcèlement par des résidents d’implantations extrémistes de la région, dans les collines du sud de Hébron en Cisjordanie, le 9 novembre 2023. (Crédit : Jeremy Sharon/Times of Israel)

    Le 25 octobre, une lettre a été envoyée à la police et à l’armée, dénonçant ces attaques – mais aucune mesure n’a été prise en conséquence. À la fin du mois d’octobre, les quelque 250 habitants du village ont quitté les lieux pour échapper au harcèlement.

    La Haute Cour a ordonné à la police et à l’armée de détailler les mesures qu’elles ont prises, y compris le lancement d’éventuelles enquêtes, à la suite de ces plaintes et d’autres, avant le 13 février.

    Dans une interview accordée à la chaîne publique israélienne Kan lundi, Levi a qualifié les accusations portées contre lui de « non-sens » et d’éléments, disant qu’elles entraient dans le cadre d’une « campagne d’allégations de violences qui seraient commises par les résidents d’implantations, une campagne lancée par les gauchistes et par les anarchistes qui viennent ici pour nous harceler ».

    Il a ajouté que depuis qu’il avait créé la ferme Meitarim, il avait essayé d’empêcher les Arabes « de s’emparer de cette région » et que ces efforts avaient « dérangé » les militants palestiniens des droits de l’Homme.

    Einan Tanjil
    Einan Tanjil, 21 ans, est principalement connu pour avoir participé à une attaque en 2021 contre des militants israéliens qui aidaient des Palestiniens à récolter des olives dans une oliveraie située entre le village palestinien de Surif et l’implantation de Bat Ayin, dans la région du Gush Etzion en Cisjordanie, au sud de Jérusalem.

    Tanjil réside officiellement à Kiryat Ekron, dans le centre d’Israël, mais il a passé beaucoup de temps dans des implantations et dans des avant-postes illégaux en Cisjordanie.

    Au cours de l’incident de 2021, une vingtaine d’Israéliens, dont Tanjil, ont commencé à jeter des pierres sur les militants et sur les cueilleurs d’olives palestiniens. Tanjil et un autre agresseur se sont ensuite approchés des militants et ils ont commencé à les frapper avec des gourdins en bois, blessant un activiste de longue date, Rabbi Arik Ascherman, et deux autres personnes.


    Le rabbin Arik Ascherman, militant palestinien de longue date, blessé après avoir été attaqué par Einan Tanjil et d’autres assaillants près de l’implantation de Bat Ayin, en Cisjordanie, le 12 novembre 2021. (Crédit : Shaï Kendler)

    Tanjil a été reconnu coupable d’agression et de lésions corporelles dans le cadre d’une négociation de peine, mais il n’a pas encore été condamné.

    Lors de l’audience qui a permis de déterminer la peine, Ascherman a demandé à la Cour de condamner Tanjil. Même s’il a souligné que ce dernier ne faisait pas figure de leader chez les radicaux qui harcèlent les agriculteurs palestiniens en Cisjordanie, il a déclaré qu’il devait être condamné à une peine aussi sévère que possible dans la mesure où il n’avait affiché ni regret, ni remords pour l’attaque.

    Shalom Zicherman
    Shalom Zicherman, 33 ans, réside à Mitzpe Yair, un petit avant-poste illégal situé dans la région des collines du sud de Hébron, en Cisjordanie.

    En juin 2022, il a été filmé en train de lancer des pierres sur les voitures de militants pacifistes israéliens et de journalistes palestiniens.

    L’une des militantes a été blessée au visage lorsqu’une pierre lancée par Zicherman a traversé la vitre de la voiture dans laquelle elle se trouvait.

    Zicherman a été inculpé pour avoir causé des blessures, pour agression et pour avoir délibérément endommagé un véhicule. Son procès est en cours.

    Source : https://fr.timesofisrael.com/qui-sont-les-4-residents-dimplantations-extremistes-sanctionnes-pa

    #israel #implantations #violence colons #Palestine #occupation #racisme #apartheid #sionisme #impunité

    • Time of israel Des extrémistes filmés lançant des pierres sur des Palestiniens en Cisjordanie

      Le groupe de défense des droits Yesh Din a rapporté deux incidents de violences d’extrémistes israéliens visant les habitants du village de Madama, au nord de la Cisjordanie.

      Le premier incident impliquait le coordinateur de la sécurité d’Yitzhar ainsi que plusieurs autres résidents d’implantations en uniforme identifiés par les Palestiniens comme les responsables des attaques précédentes. Les extrémistes se sont approchés d’un agriculteur palestinien travaillant ses terres sur un tracteur dans la zone B de Cisjordanie, où les civils israéliens n’ont pas le droit d’entrer. Les extrémistes ont arrêté l’agriculteur et lui ont demandé d’arrêter de travailler tout en le menaçant. Le fermier a décidé de retourner à Madama, mais a ensuite été bloqué par les extrémistes en uniforme.

      Un Palestinien conduisant un camion est ensuite arrivé sur les lieux pour aider l’agriculteur, ce qui a amené les extrémistes à ouvrir le feu en l’air et vers le tracteur, a déclaré Yesh Din, ajoutant que le véhicule avait été endommagé par des jets de pierres et des tirs.

      Peu de temps après, un groupe d’extrémistes est descendu d’Yitzhar en direction de Madama et a volé un bidon d’eau appartenant à un Palestinien local. Ils se sont ensuite couverts le visage et ont commencé à lancer des pierres sur les maisons du village. Au cours de l’attaque, les extrémistes en uniforme ont ouvert le feu à plusieurs reprises sur les habitants qui tentaient d’aider ceux dont les maisons étaient attaquées.

      Aucune arrestation n’a été signalée et l’armée israélienne n’a pas publié de commentaire dans l’immédiat à ce sujet.

      Source : https://fr.timesofisrael.com/des-extremistes-filmes-lancant-des-pierres-sur-des-palestiniens-en

      #israel #implantation #violence #colons #Palestine #occupation #racisme #apartheid #sionisme #impunité

    • Time of israel La France annonce des « sanctions » contre 28 résidents d’implantations « extrémistes » Afp

      Le ministère français des Affaires étrangères a annoncé mardi avoir adopté des « sanctions » à l’encontre de 28 « colons israéliens extrémistes » coupables de « violences contre des civils palestiniens en Cisjordanie ».

      « La France réaffirme sa condamnation ferme de ces violences inadmissibles. Comme nous l’avons affirmé à de nombreuses reprises, il est de la responsabilité des autorités israéliennes d’y mettre fin et de poursuivre leurs auteurs », écrit le ministère dans le communiqué.

      Ces 28 individus sont « visés par une interdiction administrative du territoire français », ajoute le Quai d’Orsay, qui a dit « travailler » à « l’adoption de sanctions au niveau européen » à l’encontre des de résidents d’implantations violents.
      . . . . . .
      Source : https://fr.timesofisrael.com/la-france-annonce-des-sanctions-contre-28-residents-dimplantations

      #israel #violence #colons #Palestine #occupation #racisme #apartheid #sionisme #impunité

  • Dans la police non plus, l’antisémitisme n’a pas sa place !
    Communiqué LDH

    La LDH (Ligue des droits de l’Homme) exprime son indignation au vu des images captées par un policier sur les conditions de l’arrestation d’une femme juive pratiquante par des policiers du commissariat de Créteil.

    Cette femme, interpellée le 8 juin 2023 à l’occasion d’un contrôle routier lors duquel elle a involontairement embouti une des motos des policiers garées juste derrière sa voiture, a été conduite au commissariat. Menottée inutilement, malmenée en étant maintenue à terre malgré une crise de tremblements, elle a été l’objet de diverses moqueries. Sa perruque portée en application de sa foi religieuse a été enlevée et agitée devant elle, malgré ses supplications pour qu’on la lui rende.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2023/11/20/lantisemitisme-nous-regarde-combattons-le-partout-tout-le-temps/#comment-60127

    #racisme #antisemitisme

  • Microsoft’s recent layoffs contradict what the company promised of its merger, the FTC says. - The Verge
    https://www.theverge.com/2024/2/7/24065150/microsofts-recent-layoffs-contradict-what-the-company-promised-of-its-merg

    Microsoft’s recent layoffs contradict what the company promised of its merger, the FTC says.

    Pour le détail des observations de la FTC, voir les captures jointes à ce Tweet :
    https://twitter.com/tomwarren/status/1755309305866154194

    Réponse de Microsoft :
    Microsoft says Activision was already planning ‘significant’ layoffs. - The Verge
    https://www.theverge.com/2024/2/8/24066089/microsoft-says-activision-was-already-planning-significant-layoffs

    Microsoft says Activision was already planning ‘significant’ layoffs.

    Plus détaillée dans ce Tweet :
    https://twitter.com/tomwarren/status/1755626533048209882

    #jeux_vidéo #jeu_vidéo #microsoft #acivision_blizzard #ftc #business #rachat #acquisition #finance #ressources_humaines #licenciements

  • Time of Israel  : 2 Juifs arrêtés suspectés d’avoir craché sur un ecclésiastique chrétien à Jérusalem

    Ramallah et le ministre des Affaires étrangères, Israël Katz, ont condamné les crachats et insultes proférées à l’encontre de l’abbé Nikodemus Schnabel

    Deux Israéliens juifs, soupçonnés d’avoir insulté et craché sur un ecclésiastique chrétien dans la Vieille Ville de Jérusalem, ont été arrêtés, a indiqué dimanche la police dans un communiqué.


    Selon la police, l’incident s’est produit samedi. Les deux suspects ont été retrouvés et interpellés – dont un mineur âgé de 17 ans. Les deux hommes ont été assignés à résidence pendant que l’enquête se poursuit, a déclaré la police, qui a signalé qu’elle ne tolérerait pas ce genre d’incidents.

    Le ministère des Affaires étrangères palestinien a condamné l’incident, pointant du doigt certains ultra-nationalistes israéliens.

    Dans un communiqué, Ramallah a imputé l’incident à « l’incitation à la haine » des ministres israéliens d’extrême-droite Itamar Ben Gvir et Bezalel Smotrich et l’a qualifié d’expression d’une « culture coloniale raciste » qui « nie l’existence de l’autre ».

    La déclaration affirme en outre que les « milices de colons [résidents d’implantations] » se sentent enhardies par un « sentiment d’impunité politique et juridique » qui les encourage à persister à « semer la haine » et à « provoquer les citoyens palestiniens et les membres d’autres religions ».

    La police avait arrêté https://fr.timesofisrael.com/cinq-personnes-arretees-pour-avoir-crache-sur-des-chretiens-a-jeru début octobre cinq Juifs orthodoxes soupçonnés d’avoir craché sur des fidèles chrétiens dans la Vieille Ville de Jérusalem, dans un contexte de multiplication des incidents visant les prêtres et les pèlerins dans la capitale.

    Le ministre de la Sécurité nationale Ben Gvir , s’était alors exprimé lors d’une interview accordée à la radio de l’armée. « Je continue de penser que cracher sur des chrétiens n’est pas un acte criminel. Je pense que nous devons agir par l’instruction et l’éducation. Tout ne justifie pas une arrestation. »

    Avant d’entrer en politique, Ben Gvir avait justifié par le passé les crachats à l’encontre des chrétiens en les qualifiant « d’ancienne coutume juive ».
    . . . . . . .

    Source et suite : https://fr.timesofisrael.com/2-juifs-arretes-suspectes-davoir-crache-sur-un-ecclesiastique-chre

    #Israel #Jérusalem #violence #religieux #religions #racisme #colons

  • Kevin Bird, La Loterie génétique est un échec, 2021
    https://sniadecki.wordpress.com/2024/02/03/bird-loterie-genetique

    Au cours de la dernière décennie, la génétique et la théorie de l’évolution se sont débattues avec leur histoire, mêlant des personnalités qui ont posé les bases de leur discipline tout en promouvant des croyances racistes, sexistes et eugénistes nauséabondes. Biologiste de l’évolution, nous avons publié un article qui critique le projet de la génétique comportementale, tant sur le plan scientifique que sur les plans éthique et politique. Il s’appuie en particulier sur une lecture critique de The Genetic Lottery, le dernier ouvrage de Kathryn Paige Harden, figure centrale de la frange progressiste de ce champ. Dans celui-ci, elle se donne pour mission a priori impossible de montrer que, en dépit de tous ses antécédents en termes d’abus, la génétique comportementale a non seulement un intérêt scientifique, mais est également un atout dans la lutte pour la justice sociale.

    Dans cette mission, elle échoue par deux fois.

    #génétique #évolution #racisme #eugénisme

  • Début des travaux du mécanisme de coordination interfédérale de la lutte contre l’antisémitisme

    Le 15 janvier dernier au SPF Justice ont débuté les travaux du nouveau mécanisme de coordination interfédéral de la lutte contre l’antisémitisme. Sur proposition de la Secrétaire d’État à l’Égalité des chances, Marie-Colline Leroy, celui-ci rassemble des représentant·es des différents gouvernements, des administrations et organismes de défense des droits humains et de la communauté juive, dont l’UPJB. Concrètement, il s’agira d’un lieu de dialogue, d’information, d’échanges et de propositions concrètes.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/02/04/debut-des-travaux-du-mecanisme-de-coordination

    #racisme #antisemitisme #belgique

  • La #Loi_Asile_Immigration raciste fait l’unanimité… CONTRE elle !
    https://bascules.blog/2024/02/03/la-loi-asile-immigration-raciste-fait-lunanimite-contre-elle

    Communiqué de presse après la décision du #Conseil_constitutionnel et la promulgation de la loi Asile Immigration APPEL À MANIFESTER LE 3 FÉVRIER 2024 Vendredi 26 janvier, le gouvernement a promulgué la loi Asile Immigration. Même si le Conseil constitutionnel a retiré un certain nombre de dispositions, ce qui en reste demeure l’une des pires […]

    #Appel_à_manifester #Communiqué #Racisme_d'Etat


    https://2.gravatar.com/avatar/2cef04a2923b4b5ffd87d36fa9b79bc27ee5b22c4478d785c3a3b7ef8ab60424?s=96&d=

  • Des nouvelles de l’Urssaf Limousin

    Pour 2023 l’Urssaf a fixé le montant de mes cotisations à 5 000 euros (régularisation 2022 + provisions 2023), calculées sur la base de mes revenus 2022 (19 000 euros).

    J’ai payé 3 000 euros et envoyé un petit message courant 2023 pour les informer que mes revenus artistiques 2023 tourneraient autour de 7 000 euros maxi et qu’en conséquence, il serait bien de réajuster la partie provisionnelle 2023 puisque j’ai pas les moyens de payer des cotisations sur des revenus que je n’aurai pas perçus.

    Sans plus d’explication l’Urssaf m’envoie un échéancier pour payer les 1 900 euros restant dûs (théoriquement) en plusieurs fois, ce qui ne règle pas le problème puisque je dois payer la même somme.

    En janvier, après avoir fait mon bilan, je renvoie un message en expliquant que mes revenus 2023 sont de 6 200 euros et demande qu’on réévalue ma cotisation 2023 en fonction. Et de recalculer les provisions 2024 qu’ils ont estimé sur la base de 2022 à 908 euros par trimestre, c’est-à-dire la moitié de mes revenus 2023 réels.

    Pour toute réponse je reçois un recommandé exigeant 2800 euros (1900 + 900).

    J’ai écrit au Caap pour savoir si il y avait moyen de régler ça gentiment car évidemment, je ne possède pas la somme qu’on me réclame.

    #grosse_fatigue (comment ne pas haïr ces gens)

    • Pas de quoi glorifier la #cotisation comme mode de financement de la protection sociale.

      (je connais pas l’Urssaf :-) ... au cas où... sauf déblocage par d’autres moyens, je suggèrerais une prise de rv à laquelle tu peux [tu as le droit d’] aller accompagnée par la personne de ton choix : le changement de situation de la cotisante doit être prise en compte, évoquer extorsion, dire si besoin « je vais être obligée de saisir mon conseil », ie lancer une procédure ; la menace suffit... souvent)
      #Urssaf #racket #arbitraire

  • « Et dans pas bien longtemps des têtes de cochon comme le type de Csilla vont dégager, tout le monde dit que la guerre approche, ils seront les premiers à être rappelés sous les drapeaux dans l’armée populaire yougoslave, un homme comme ça, à moitié bohémien, il y sera bienvenu, qu’il se batte donc et qu’il crève pour les Serbes ! (…) tante Icu, qui se signe, le suit du regard, et toi, dit-elle, toi aussi tu devais tout autant servir de chair à canon pendant la dernière guerre, toi, un Hongrois parmi les Partisans, toi à qui on n’avait mêm pas donné une arme dans ton régiment de Pétöfi, mais toi et ton épaule, vous l’avez oublié depuis belle lurette, toi, mon Piri, mais moi pas. »
    #guerre #hongrois #minorité #yougoslavie #mémoire #secondeguerremondiale #rrom #racisme #communisme

    Pigeon vole p. 99-100