• #Régularisation des migrants en #Espagne : ce que contient la nouvelle loi

    La réforme de la loi Immigration, qui vise la régularisation de centaines de milliers de sans-papiers en Espagne, a été publiée au journal officiel mercredi. Quelles en sont les principales mesures ? InfoMigrants fait le point.

    Au lendemain de son adoption par le gouvernement, la réforme visant à faciliter la régularisation de centaines de milliers de migrants a été publiée dans le bulletin officiel (BOE), équivalent espagnol du journal officiel, mercredi 20 novembre. D’après la ministre de l’Inclusion, de la Sécurité sociale et des Migrations Elma Saiz, elle entrera en vigueur sous forme d’arrêté royal le 20 mai 2025.

    Objectif affiché par le gouvernement avec cette réforme : simplifier les procédures d’obtention des permis de séjour et de travail, pour une meilleure intégration des migrants dans la société.

    Voici les principaux points dévoilés dans le journal officiel :

    Du nouveau dans les différents #titres_de_séjour « racines »

    En Espagne, il existe des permis de séjour spécifiques appelés « #arraigos », ou « #racines » en français. Ils sont destinés à des personnes en situation irrégulière, qui peuvent justifier de leur #enracinement dans la société espagnole pour régulariser leur situation. Fin 2023, plus de 210 000 personnes disposaient d’un titre racine en Espagne, 85 000 de plus qu’en 2022.

    « Racine de la deuxième chance »

    C’est un nouveau type de titre « racine » créé par la réforme. Il permet aux personnes qui disposaient d’une autorisation de séjour depuis deux ans, mais dont la validité a expiré et qui n’ont pas pu renouveler cette autorisation, de demander de nouveau un titre de séjour.

    Pour y prétendre, il faut pouvoir justifier de deux ans de #résidence en Espagne.

    « Racine socio-formatif »

    Il remplace le titre « pour la formation », créé en 2022. Pour l’obtenir, il faut se former à un métier en manque de main-d’œuvre, mais le demandeur peut désormais exercer un emploi dès le début de sa formation.

    Deux ans après sa mise en œuvre, ce permis de séjour n’a pas rempli toutes ses promesses. « La loi a servi à régulariser la situation de nombreuses personnes, mais à très court terme, avait réagi cet été Ahmed Khalifa, président de l’association marocaine pour l’intégration des migrants en Espagne. Et la suite du processus a conduit à des irrégularités, car beaucoup de personnes ne pouvaient pas satisfaire les conditions demandées ».

    « Il faut permettre aux exilés de travailler tout en suivant la #formation », avait déclaré à la presse Jorge Marín, de la Confédération espagnole des organisations professionnelles (CEOE). C’est désormais chose faite avec la réforme de la loi.

    « Racine socioprofessionnel »

    Appelé auparavant « #arraigo_laboral », ce nouveau titre racine réduit le nombre d’heures travaillées exigées pour obtenir le permis, de 30 à 20 heures. Il nécessite lui aussi deux ans de résidence en Espagne.

    « Racine sociale »

    Ce titre exige deux ans de résidence en Espagne contre trois auparavant. Il faut en revanche toujours prouver l’existence de #liens_familiaux avec d’autres résidents légaux dans le pays, et son #intégration à la société espagnole.

    Ce permis racine n’exige pas la présentation d’un #contrat_de_travail, mais le requérant doit prouver par d’autres moyens qu’il dispose de « #moyens_économiques ».

    « Racine familiale »

    Jusqu’à présent, ce titre racine concernait seulement les parents et les enfants des citoyens de nationalité espagnole. Ce n’est plus le cas : il est désormais réservé aux parents d’enfants mineurs et aux aidants de personnes handicapées, originaires de pays extra européens.

    Quelques aménagements pour les #visas

    Les visas disponibles en Espagne restent : le visa de court séjour, de longue durée, de résidence, de transit aéroportuaire, de caractère extraordinaire, et enfin le visa pour la recherche d’emploi.

    Désormais, tous ces visas ont une durée de validité d’un an, renouvelables pour quatre. « Cela permettra d’éviter des situations d’irrégularité inattendues », avance El Mundo.

    À noter également, il ne sera plus nécessaire de quitter le pays pour obtenir un titre de résidence de longue durée, après avoir eu un permis de séjour temporaire.

    Des solutions pour les demandeurs d’asile #déboutés

    La nouvelle loi intègre aussi une régularisation temporaire pour les demandeurs d’asile déboutés. Ces derniers pourront en effet faire une demande pour le titre racine de leur choix. Ils devront pour cela prouver six mois de présence sur le sol espagnol.

    Les personnes concernées ont un an, à partir de la notification du refus, pour présenter une demande de titre racine.

    Assouplissement du #regroupement_familial

    Les enfants de moins de 26 ans - contre 21 sous l’ancienne loi - peuvent prétendre au regroupement familial. Les couples « non officiels » aux yeux des autorités, qui ne sont pas mariés par exemple, peuvent également bénéficier de ce titre de séjour. Ils doivent cependant pouvoir « prouver une relation affective », détaille encore le journal.

    La réunification des enfants et des parents victimes de traite ou de violence sexuelle est également facilitée par la nouvelle loi.

    Plus de protection pour les #travailleurs_saisonniers

    La nouvelle autorisation de séjour pour les travailleurs #saisonniers renforce leurs droits. Elle exige désormais que chaque travailleur soit notifié par écrit et dans sa langue, de ses droits et de ses futures conditions de travail. Le permis inclut également la possibilité de changer d’employeur en cas d’abus, ou d’autres causes ayant empêché le détenteur de travailler, comme l’arrêt d’une récolte dans une exploitation.

    https://www.infomigrants.net/fr/post/61342/regularisation-des-migrants-en-espagne--ce-que-contient-la-nouvelle-lo
    #loi #sans-papiers #migrations #travail

    ping @karine4

    • En Espagne, le gouvernement souhaite régulariser 900 000 sans-papiers en trois ans

      À contrepied de ses voisins européens qui durcissent leur politique migratoire, l’Espagne a adopté le 19 novembre une réforme pour faciliter la régularisation des travailleurs étrangers en situation irrégulière. Le texte répond avant tout aux besoins économiques du pays.

      Dans la petite pièce transformée en salle de classe, sept élèves observent, l’air concentré, Roberto Llerena distribuer le polycopié du jour. « J’espère que vous avez eu le temps de revoir le vocabulaire d’anglais chez vous », claironne-t-il. Chaque semaine, ce professeur enseigne à des femmes, pour la plupart sans-papiers, les bases du métier de réceptionniste au sein de la Fondation Madrina. La structure aide principalement de jeunes mères en situation irrégulière ou d’exclusion sociale. Elle leur fournit de l’aide alimentaire, une prise en charge médicale, mais aussi un accompagnement professionnel.

      Depuis bientôt un mois, les apprenties redoublent d’efforts : la réforme du règlement sur l’immigration leur a redonné espoir. « Quand j’en ai entendu parler, ça a vraiment été une bonne nouvelle » confie Chavelys, un sourire timide aux lèvres. Cette colombienne, arrivée il y a neuf mois en Espagne avec son mari et son bébé, souhaite travailler au plus vite. « Je vais pouvoir solliciter un permis de travail plus rapidement : au lieu de trois ans, j’aurai juste deux ans à attendre ». De l’autre côté de la table, Mabel, elle aussi originaire de Colombie, renchérit : « Quand tu n’as pas de papier, on te ferme la porte dans beaucoup d’endroits (…) Énormément de monde va bénéficier de la réforme. »

      Maintenir « le niveau de vie » de l’Espagne d’ici 2050

      Approuvée fin novembre par le gouvernement socialiste de Pedro Sánchez, cette réforme a pour objectif d’accélérer l’obtention des permis de séjour et de flexibiliser leurs conditions d’attribution. Elle pourrait permettre la régularisation de 300 000 travailleurs sans-papiers par an d’ici 2027. Une main d’œuvre indispensable pour maintenir « le niveau de vie » de l’Espagne d’ici 2050, selon le gouvernement. Le pays est touché par le vieillissement démographique, et son taux de natalité est parmi les plus bas d’Europe.

      Les régularisations devraient bénéficier à plusieurs secteurs économiques en tension, comme ceux de la construction, de l’agriculture, de l’hôtellerie ou de la restauration. Les étrangers y représentent déjà jusqu’à la moitié des effectifs. Fran de las Heras, propriétaire d’un restaurant dans le centre de Madrid, ne cache pas sa joie. Pour ce professionnel, la réforme était indispensable. S’il peine à recruter serveurs et cuisiniers, les candidats, eux, ne manquent pas. « Parfois, jusqu’à cinq personnes par jour viennent me demander du travail », avoue-t-il en faisant briller les verres à vin suspendus au-dessus du bar. « J’aimerais les employer, car elles sont très compétentes, mais elles n’ont pas de papiers et ne peuvent donc pas travailler. »

      Beaucoup d’établissements sont dans la même situation. D’après la dernière enquête de la principale association hôtelière espagnole, plus de 60 % des restaurateurs auraient du mal à recruter. « J’espère que cette réforme va équilibrer l’offre et la demande, et que tout ira mieux » observe Fran.

      Une vision « plus humaine » de la migration

      La réforme répond à un impératif économique, mais pas seulement. Pour Elma Saiz, la ministre de l’Inclusion, de la Sécurité sociale et des Migrations, à l’origine de cette réforme, le texte a aussi une portée « humaniste ». « Nous sommes conscients de l’importance des liens familiaux, et nous avons pour cela assoupli les conditions nécessaires au regroupement familial », souligne la ministre socialiste qui s’exprime aussi bien en espagnol qu’en français.

      Avec cette réforme, les couples n’auront plus besoin d’être mariés pour solliciter le regroupement familial, tant qu’ils peuvent prouver leur relation « intime ». L’âge limite des enfants pour être éligible à ce motif d’immigration sera quant à lui porté à 26 ans — contre 21 ans actuellement et 18 ans en France.

      Pour Elma Saiz, ce nouveau règlement sur l’immigration est « nécessaire », mais aussi bénéfique à l’ensemble de la société. Pour appuyer son propos, elle cite régulièrement la formule lancée par le Premier ministre Pedro Sanchez à la tribune du Congrès des députés le 9 octobre : « L’Espagne doit choisir : être un pays ouvert et prospère ou un pays fermé et pauvre. Nous avons choisi la première option ».

      Avec l’adoption de cette loi, l’Espagne devient, selon la ministre socialiste, « le phare de l’Europe » et l’ambassadrice d’une « politique migratoire qui met au centre les droits humains ». Un défi de taille pour le pays. Il est l’une des principales portes d’entrée des migrants en Europe. Depuis début janvier, presque 57 000 personnes y sont entrées illégalement, principalement en empruntant la dangereuse route des îles Canaries. C’est 13 % de plus que l’année dernière.

      Cette politique migratoire « humanitaire et responsable », n’est pas du goût de toutes les formations politiques. « Vous êtes en train de prendre des décisions, Madame la ministre, très dangereuses », a chargé le 27 novembre la députée du parti d’extrême droite VOX, Rocio de Meer, devant le Parlement : « elles vont transformer notre nation, et pourraient l’anéantir à long terme ». La très conservatrice andalouse a dénoncé « l’effet d’appel » que la réforme allait provoquer. VOX a présenté une motion de censure pour abroger le texte. Elle a été rejetée grâce aux votes de la gauche, de l’extrême gauche et de plusieurs partis indépendantistes. La droite s’est quant à elle abstenue.
      Les demandeurs d’asile, « perdants » de la réforme

      Pour les associations d’aide aux migrants, la réforme a aussi des zones d’ombre. Selon Elena Muñoz, avocate et spécialiste du droit d’asile, si elle bénéficiera à de nombreux travailleurs étrangers, étudiants et familles, elle va néanmoins porter préjudice aux plus de 190 000 demandeurs d’asile en attente de traitement de leur dossier.

      Auparavant, les migrants dont la demande d’asile était refusée pouvaient immédiatement solliciter un autre type de permis de séjour en prouvant qu’ils avaient vécu deux ans ans sur le territoire espagnol. Avec la réforme, le temps passé par les migrants en Espagne durant le traitement de leur demande d’asile — environ deux ans — ne sera plus pris en compte. S’ils sont déboutés, les compteurs seront remis à zéro : ils devront passer deux ans supplémentaires en situation irrégulière avant de pouvoir solliciter une autorisation de séjour.

      Une injustice pour Elena Muñoz. Cette professionnelle qui travaille depuis 17 ans au sein de la commission espagnole d’aide aux réfugiés (CEAR) craint que le texte ne décourage des personnes qui pourraient bénéficier du droit d’asile, à se lancer dans la procédure. « Pour moi, le gouvernement tente de décourager les migrants de bénéficier d’une protection internationale, par crainte qu’ils n’utilisent ce motif pour tenter de se régulariser », tacle-t-elle. D’après la ministre Elma Saiz, cette crainte est infondée : « Il est très important que les demandeurs d’asile aient accès à la protection internationale, et la réforme en offre toutes les garanties » rassure-t-elle.

      Alors que la réforme entrera en vigueur le 20 mai prochain, l’immigration s’est imposée ces dernières années comme l’un des principaux sujets de débat dans la société espagnole. D’après la dernière enquête du centre d’investigation sociologique publiée en novembre, elle serait considérée comme un problème par presque 20 % des personnes interrogées. Une inquiétude grandissante des citoyens, qui ne décourage cependant pas Pedro Sánchez. « Nous, les Espagnols, sommes les enfants de la migration. Nous ne serons pas les parents de la xénophobie. Faisons une politique migratoire dont nos aînés peuvent être fiers. Et faisons une politique migratoire qui garantit l’avenir de leurs petits-enfants. » a conclu le 9 octobre le Premier ministre devant le Parlement.

      https://www.france24.com/fr/europe/20241221-en-espagne-le-gouvernement-souhaite-r%C3%A9gulariser-900-000-sans

  • Moi, je vais quelquefois me camper au bord de la marche de la buanderie, là où les rigoles de savon et de crasse font une fraîcheur moisie ; immobile, un peu arquée, la tête vers l’épaule, j’entrouvre la bouche et je sens le zeph qui vibre à travers mes joues, comme un frais courant d’air d’harmonica ; et, un peu plus haut, le soleil explose doucement sur mes paupières et m’enracine à la terre, par-dessous les pavés pourris et les bulles de lessive ; une soudaine euphorie pleut du ciel et reflue à mes jambes, tandis que sans bouger j’avance, avec un peu de peine, comme à contre-vague.

    La Cavale Partie I Chapitre IX

    #sensations #nature #racines #arbre #vent #mouvement

  • Sur la #végétalisation des #villes et les #limites/#difficultés

    On parle beaucoup végétalisation, et notamment plantation d’#arbres 🌳pour augmenter la #résilience des villes au #changement_climatique. À raison, bien sûr, mais on omet souvent un point : cette végétalisation est de plus en difficile.


    On sait que les arbres en ville se comportent différemment d’à la campagne. Dans cette étude à Boston, on a constaté qu’ils poussent plus vite, et meurent plus tôt. Ils y meurent à tous les âges, avec in fine, une perte nette de stockage carbone !

    https://www.researchgate.net/publication/332952719_Live_fast_die_young_Accelerated_growth_mortality_and_turnove

    La vie en ville comporte plus de contraintes : effet « d’ilôt de chaleur », espace trop petit pour les #racines, #sécheresse ou mauvais #drainage, #pollution, #piétinement et #tassement du sol...et mauvais traitements

    Avec le changement climatique, les arbres récemment plantés sont particulièrement sensibles : périodes de sécheresse prolongées, #température intense et augmentation de l’évaporation...les #taux_de_mortalité peuvent vite grimper, jusqu’à 60-70 % dans certaines villes

    Cela pose 3 gros #problèmes :
    1) une perte d’#argent (souvent public)
    2) une perte de #bénéfices_écosystémiques à long terme (un arbre planté, c’est de l’ombrage dans 20-30 ans)
    3) une perte de #stockage_carbone, surtout si cet arbre vient en remplacement d’un arbre ancien

    Il existe bien des solutions pour tenter de réduire cette mortalité :
    – un meilleur choix d’espèces 🌳
    – de bonnes pratiques de plantation (fosses à cavité par ex)
    – un meilleur suivi : arrosage (outils connectés, sacs à réserve d’eau)
    – une implication des citoyens...

    Partout, les villes multiplient les annonces : « nous allons planter xx arbres ! ». Moi je préférerais qu’un élu me dise : « sur les 5 dernières années, nous avons réussi à faire survivre xx arbres »... les chiffres seraient peut-être moins impressionnants

    De gros changements sont nécessaires dans les #pratiques des communes : amélioration de la place de l’arbre dans les décisions urbanistiques (peut-on réaliser des fosses plus grandes ?), choix des espèces plus adapté, formation des employés ou sous-traitants...

    Mais cela amène surtout à se poser la question : ne doit-on pas tout faire pour préserver les arbres anciens, au rôle crucial dans la lutte contre le changement climatique ? 🌳 Évaluer TOUS les projets pour tendre vers un évitement des #abattages (hors raisons de sécurité)

    Cela paraît d’autant plus important quand on connaît leur rôle dans le stockage carbone, en dehors de tous les services qu’ils procurent en ville (ombrage, refroidissement, biodiversité, santé...)


    https://besjournals.onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1002/2688-8319.12197

    Je finirai par un point souvent ignoré à mon sens, car l’arbre est vu comme une fin en soi : le pied d’arbre est tout aussi important et, si la végétalisation n’est pas possible partout, elle devrait être bien envisagée partout où c’est possible👇

    https://twitter.com/morethanweeds/status/1234451720417271813

    https://twitter.com/sleguilFR/status/1694958141560029204

    • Se fixer sur la #végétalisation_urbaine uniquement des arbres en ville permet aussi de zapper les toitures végétalisées qui devraient juste être obligatoires.
      Les #sedums qui y poussent facilement résistent à la sécheresse, absorbent les pluies, forment une isolation thermique et en plus c’est beau. A Toulouse c’est toujours plus d’autorisation de bétonner avec à la clef trois misérables arbres de 2mètres plantés en guise d’"#espace_vert" et des #arbres qu’il y avait auparavant.
      #adaptation_climatique

    • Oh que je suis d’accord, @touti !
      Dans ce sens, j’ai notamment demandé à ajouter à l’ordre du jour de l’AG de mon immeuble, si il était possible d’avoir un devis pour végétaliser l’horrible toit de l’énorme espace de parking dans la cour de mon immeuble (construit en 1955) :

      Réponse du syndic : « Vous savez, les propriétaires des parkings n’habitent pas toustes dans l’immeuble (donc ne peuvent pas bénéficier directement de plus de fraîcheur induite par la végétalisation), du coup, je peux demander un devis, mais je vous dis déjà que ça ne passera pas ».

      #individualisme #grosse_fatigue

    • @cdb_77 Je l’entends comme un déficit du politique (du « que faisons nous ensemble ? ») qui est désormais une machine de pouvoir à communiquer à la « population ».
      A Toulouse, j’étais allée me renseigner à l’urbanisme (qui délivre les permis de construire donc) sur les toitures végétalisées , j’ai dû répéter 2 fois le mot, puis la sentence est tombée : « Désolée, on ne connait pas, rien n’est prévu dans ce sens ».

    • C’est pourtant une excellente idée @cdb_77 . Cette absence de « motivation » du syndic (qui pourrait pétitionner, écrire des lettres, faire pression, s’acharner) montre qu’ils ne comprennent pas les enjeux. Peut etre si une taxe sur les « îlots de chaleur urbains » était votée (national, ou municipal), les propriétaires se sentiraient bien plus motivés...
      C’est quantifiable, il est facile de trouver des photos infra rouge de votre quartier.

      Pendant longtemps, on a optimisé, le bâtit pour ses usages internes (et encore pas toujours très bien). A présent, on le pense aussi pour ses effets externes, car un bâtiment est nuisible, il faut prendre des précautions. Il est plus que temps que les vieux bâtiments entrent dans ces nouvelles considérations.

      Une toiture végétalisée ne fait pas tout. C’est un plus, mais ca manque d’inertie thermique et de transpiration. C’est sûrement mieux qu’une tôle ou un danpalon. Mais rien ne remplace une foret.

  • Velouté de patidou
    https://www.cuisine-libre.org/veloute-de-patidou-panais-celeri

    Lavez et coupez en deux les patidous. Retirez les graines. Il n’est pas indispensable de peler, car la peau est comestible. Faites cuire les légumes, de préférence à la vapeur, 20 min. Après cuisson écrasez le tout assez finement en purée et terminez en mixant avec du #Lait afin d’avoir un potage onctueux. Ajoutez le sel et d’autres ingrédients selon vos goûts : noix muscade, persil, gruyère râpé,… #Patidou, #Racines, #Veloutés, Lait / #Végétarien, #Sans viande, #Sans œuf, #Sans gluten, #Bouilli

  • Bouillon maigre de racines de Marie-Antoine Carême
    https://www.cuisine-libre.org/bouillon-maigre-de-racines

    Vous épluchez et lavez trois bottes de carottes de Créci, deux bottes de bons navets, six pieds de céleri, deux bottes d’oignons blancs et une de poireaux, le tout émincé et blanchi cinq minutes à l’eau bouillante ; ensuite vous les rafraîchissez, les égouttez et les mettez dans une marmite avec dix litres d’eau bouillante : ajoutez un oignon piqué de deux clous de girofle, un peu de sel, de poivre concassé, de muscade râpée et de beurre ; faites mijoter trois heures à petit feu, écumez et dégraissez avec… #Racines, #Eau, #Fonds_et bouillons, #France / #Végétarien, #Sans viande, #Sans œuf, #Sans gluten, #Bouilli

  • Désastre écologique, question sociale et dynamique politique du pouvoir
    https://atecopol.hypotheses.org/5114

    Nous ressentons toutes et tous un sentiment d’impuissance face à la « mégamachine » complexe dans laquelle nos sociétés sont engluées, ainsi qu’à la difficulté à imaginer une alternative à ce système. Fabian Scheidler, philosophe et dramaturge, auteur de La fin de la Mégamachine (Seuil, 2020), et Aurélien Berlan, docteur HDR en philosophie, auteur de Terre et liberté. La quête d’autonomie contre le fantasme de délivrance (La Lenteur, 2021), ont donné des pistes pour déboulonner cette « mégamachine ».

    Aurélien Berlan :
    https://www.youtube.com/watch?v=IhtxhWTrluQ

    Fabian Scheidler :
    https://www.youtube.com/watch?v=XdmgkmbXsTc

    #mégamachine #Aurélien_Berlan #Fabian_Scheidler #Histoire #philosophie #liberté #autonomie #subsistance #écologie #besoin #production #consommation #Communs

  • « La collapsologie ou l’écologie mutilée » | Racine de moins un
    https://sniadecki.wordpress.com/2021/01/19/rmu-garcia-collapsologie

    Je vous propose d’écouter l’intervention de Renaud Garcia, professeur de philosophie dans un lycée à Marseille en été 2020. Il présente le contenu de son livre intitulé La collapsologie ou l’écologie mutilée publié en octobre 2020 aux éditions l’Echappée. Renaud Garcia fait dans cet ouvrage une critique de la collapsologie au nom d’une écologie radicale, c’est-à-dire qui n’oublie pas la critique de la société capitaliste et industrielle. Durée : 53 min. Source : Radio Zinzine

    https://ia801502.us.archive.org/28/items/rmu-066-collapsologie-ecologie-mutilee/RMU_066-CollapsologieEcologieMutilee.mp3

  • La techno-science contre l’agriculture paysanne | Racine de moins un
    http://www.zinzine.domainepublic.net/?ref=5387

    Pour Jean-Pierre Berlan, ancien économiste de l’INRA, la confiscation du vivant à des fins de profit ne date pas d’hier. Dans « La Planète des clones » (éd. La Lenteur, 2019), il montre que la grande innovation agronomique du XXe siècle, le maïs hybride, relève de la même logique : faire croire que les semences mises au point par des chercheurs sont plus productives que le grain récolté dans les champs. Ce livre se lit comme une enquête policière et démasque l’imposture du progrès le plus célébré de la science agronomique. Durée : 51 min. Source : Radio Zinzine

    https://radiozinzine.org/emissions/RMU/2020/RMU20201129-n65-TechnoscienceContreAgriculturePaysanne.mp3

  • André Breton, Lettre à Jacques Doucet (9 février 1921) :

    [...] Un préjugé règne aujourd’hui, qui donne au critérium "humain" une importance qu’on tend de plus en plus à refuser au critérium "beau". On est simplement victime d’une nouvelle duperie et je ne sais de quel traditionalisme étroit ce point de vue est la dernière citadelle. Il n’y a pas de degrés dans « l’humanité » ou bien l’œuvre d’un Rimbaud serait inférieure à celle d’un poète chanteur montmartrois. Ce qui m’intéresse, c’est plutôt ce par quoi il échappe à ce « type » humain dans lequel nous nous retrouvons tous. Au reste, n’importe quelle action est exemplaire et échapper, si peu que ce soit, à la règle psychologique équivaut à inventer de nouvelles manières de sentir. C’est ici que la poésie proprement dite (dont je ne médis pas et que je place peut-être au-dessus de tout le reste : elle dispose de ressources merveilleuses qui ne sont pas près de s’épuiser) donne la main à la philosophie. On croit communément que le sens de ce que nous écrivons nous préoccupe moins que jamais, alors qu’au contraire nous estimons que les déclarations amoureuses de Ronsard ou les dissertations morales de Racine sont toujours indignes de l’expression admirable qu’elles empruntent. Nous tentons peut-être de restituer le fond à la forme et pour cela nous nous efforçons de dépasser d’abord l’utilité pratique. Nous n’avons derrière nous, en poésie, guère que des pièces de circonstance. Le sens n’a pas à être inclus dans une œuvre c’est à l’œuvre de prendre un sens par rapport à ce qui l’entoure.


    #surréalisme #poésie #Arthur_Rimbaud #Racine #Ronsard #Rimbaud #André_Breton #Jacques_Doucet

  • #Résistance_Helvétique, i sovranisti svizzeri

    Sono una quarantina, non sono un movimento politico, ma ideologico. E hanno nel localismo e nella difesa delle radici la loro ragion d’essere

    Quando li abbiamo contattati, hanno declinato l’offerta di un’intervista. Rifiutano l’etichetta di «cattivi» che è stata loro troppo spesso affibbiata, ma soprattutto respingono ogni legame con il neonazismo. Hanno accettato di rispondere ad alcune domande per iscritto sulla loro attività.

    https://www.rsi.ch/news/svizzera/R%C3%A9sistance-Helv%C3%A9tique-i-sovranisti-svizzeri-12504387.html
    #localisme #racines #extrême_droite #Suisse

    ping @albertocampiphoto @marty

  • Pot-tofu
    http://cuisine-libre.fr/pot-tofu

    Pot-au-feu de légumes au #Tofu fumé. Il vous apportera réconfort et bienfaits dès la première cuillerée… Nettoyer et préparer tous les légumes. Les couper en gros morceaux (ou les garder entiers s’ils sont beaux, mais ils seront un peu plus longs à cuire). Mettre à bouillir le vert de poireau, le céleri, avec l’oignon piqué de girofle, l’ail, quelques grains de poivre et le fond brun. Jeter les carottes et les navets dans le bouillon. Laisser frémir. Pendant ce temps, couper le tofu en cubes ou tranches.… Tofu, #Racines, #Potées / Végétalien (vegan), #Sans_œuf, #Sans_viande, #Végétarien, #Sans_lactose, #Sans_gluten, (...)

    #Végétalien_vegan_ #Bouilli

  • Radio : Une autre histoire des « Trente Glorieuses », 2013 | Et vous n’avez encore rien vu...
    https://sniadecki.wordpress.com/2019/06/12/rmu_053

    Comme était doux le temps des « Trente Glorieuses » ! La démocratisation de la voiture et de la viande ! L’électroménager libérant la femme ! La mécanisation agricole éradiquant la famine ! La Troisième Guerre mondiale évitée et la grandeur nationale restaurée grâce à la dissuasion nucléaire ! Etc. Telle est aujourd’hui la vision dominante de cette période d’« expansion », objet d’une profonde nostalgie passéiste… au risque de l’aveuglement sur les racines de la crise contemporaine.

    À rebours d’une histoire consensuelle de la modernisation, cet ouvrage dévoile l’autre face, noire, du rouleau compresseur de la « modernité » et du « progrès », qui tout à la fois créa et rendit invisibles ses victimes : les irradié.e.s des essais nucléaires en Algérie et en Polynésie, les ouvrier.ère.s de l’amiante ou des mines d’uranium contaminé.e.s, les rivières irrémédiablement polluées, les cerveaux colonisés par les mots d’ordre de la « croissance » et de la publicité…

    Les conséquences sociales et environnementales des prétendues « Trente Glorieuses », de leur mythologie savamment construite par les « modernisateurs » eux-mêmes, de leurs choix technico-économiques et de leurs modes de vie, se révèlent aujourd’hui très lourdes. Il nous faut donc réévaluer la période et faire resurgir la voix des vaincu.e.s et des critiques du « progrès » (de l’atome, des pollutions, du productivisme et du consumérisme) antérieures à 1968. L’enjeu est non seulement de démonter les stratégies qui permirent alors de les contourner, mais aussi de les réinscrire dans les combats politiques et écologiques contemporains.

    Partie 1 :
    https://archive.org/download/RMU053AutresTrenteGlorieuses1/RMU_053_AutresTrenteGlorieuses1.mp3

    Partie 2 :
    https://archive.org/download/RMU053AutresTrenteGlorieuses2/RMU_053_AutresTrenteGlorieuses2.mp3

    #audio #radio #racine_de_moins_un #radio_zinzine #livre #Trente_Glorieuses #progrès #Histoire #interview #radio_libertaire #offensive_sonore

  • Les ponts vivants du Meghalaya : voyage entre eau et brume | National Geographic
    https://www.nationalgeographic.fr/voyage/les-ponts-vivants-du-meghalaya-voyage-entre-eau-et-brume
    https://www.nationalgeographic.fr/sites/france/files/styles/desktop/public/school-boys-living-root-bridge-meghalaya-india.jpg?itok=LnbFCJl3

    Bien avant l’apparition des matériaux de construction modernes, les Khasi ont mis au point une méthode très ingénieuse pour traverser les cours d’eau tumultueux et relier les villages isolés : les ponts de racine vivants, connus localement sous le nom de jing kieng jri.

    Afin de créer une fondation solide, des arbres sont plantés de chaque côté de la berge. Ensuite, pendant 15 à 30 ans, les Khasi tissent délicatement les racines des Ficus elastica sur un échafaudage en bambou temporaire pour relier les deux côtés. Grâce à l’humidité, au passage de piétons et au temps, le sol se tasse et l’enchevêtrement de racines s’épaissit et se renforce. Les ponts complètement développés au-dessus des rivières et des gorges profondes peuvent mesurer entre 4,5 et 76 mètres de long et supporter de lourdes charges pouvant aller jusqu’au poids de 35 individus.

    Contrairement aux matériaux de construction modernes comme le béton et l’acier, ces structures sont généralement plus résistantes avec l’âge et peuvent exister pendant plusieurs siècles. Elles résistent aussi régulièrement aux crues soudaines et aux violentes tempêtes qui sont légion dans la région. Les ponts constituent aussi un moyen durable et peu coûteux de relier les villages reculés dans les montagnes sur ce terrain escarpé. L’origine exacte de cette pratique dans la région est inconnue, mais la première trace écrite de l’existence de ces ponts remonte à plus d’une centaine d’années.

    #génial #faire_avec_la_nature #pont #arbre #racines #Inde

    • #beau
      The Amazing Living Bridges of Meghalaya
      https://drishtikone.com/2012/12/how-generations-of-indian-tribals-build-living-bridges-across-rivers-fr

      The development and upkeep of bridges is a community affair. Initially, a length of bamboo is secured across a river divide and a banyan plant, Ficus benghalensis is planted on each bank. Over the months and years, the roots and branches of the rapidly growing Ficus are trained along the bamboo until they meet in the middle and eventually supersede its support. At later stages in the evolution of the bridge, stones are inserted into the gaps and eventually become engulfed by the plant forming the beautiful walkways. Later still, the bridges are improved upon with the addition of hand rails and steps.

      Cherrapunji is credited with being the wettest place on earth, and The War-Khasis, a tribe in Meghalaya, long ago noticed this tree and saw in its powerful roots an opportunity to easily cross the area’s many rivers. Now, whenever and wherever the need arises, they simply grow their bridges.

      The root bridges, some of which are over a hundred feet long, take ten to fifteen years to become fully functional, but they’re extraordinarily strong – strong enough that some of them can support the weight of fifty or more people at a time.

      Because they are alive and still growing, the bridges actually gain strength over time – and some of the ancient root bridges used daily by the people of the villages around Cherrapunji may be well over five hundred years old.

  • Wer soll hier ausgetauscht werden?

    Keine zehn Minuten bevor der Rechtsextremist Brenton Tarrant am frühen Nachmittag des 15. März 2019 Dutzende friedlich betende Muslim*innen im neuseeländischen Christchurch brutal ermordet, drückt er noch einmal rasch auf den Absende-Button seines Mailkontos. Was kurze Zeit später mehr als dreissig Empfänger*innen erreicht, darunter Premierministerin Jacinda Ardern, ist ein inzwischen berühmt gewordenes 74-Seiten-Pamphlet. Der markige Titel: The Great Replacement.

    In dem aus einer Art Frage-und-Antwortspiel sowie verschiedenen lose zusammenhängenden Einlassungen bestehenden Text skizziert der Täter kurz seine Beweggründe, bevor er sich in einer kruden Mischung aus nationalistischen Reinheitsfantasien und überschäumender Migrationsparanoia ergeht: „This is ethnic replacement. This is cultural replacement. This is racial replacement“ (p. 4) schreibt er etwa in einer Passage, die er um einen Wikipedia-Link zu den unterschiedlichen Geburtenraten verschiedener Staaten herum aufbaut. „Expecting immigrants to assimilate to a dying, decadent culture is laughable“ heisst es an anderer Stelle. Und während er auf der einen Seite Diversität als Gegnerin des Gleichheitsgrundsatzes verfemt („Diversity is anathema to equality“, p. 40), stellt er kurz darauf mahnend fest: „Your ancestors did not sweat, bleed and die in the name of an (…) egalitarian society“.

    Aus wissenschaftlicher Perspektive staunt man nicht schlecht über die Ungelenkheit dieser rassistisch unterlegten Generalabrechnung mit der Weltlage. Tarrants Argumentation hat nur wenig von der einnehmenden Geschmeidigkeit anderer rechter Volksverführer und sein dünnes Schriftlein lässt sich auch kaum mit den 1500-Seiten-Phantasmagorien eines Fjotolf Hansen vergleichen. Viele seiner Ausführungen sind widersprüchlich, der Stil assoziativ und die Holzhammersemantik kaum geeignet, der versuchten Rationalisierung seiner Tat Vorschub zu leisten. Statt mit Hansen drängt sich vielmehr der Vergleich mit Dylann Roof auf, jenem weissen Suprematisten, der 2015 ein blutiges Massaker in einer vorwiegend von Afroamerikaner*innen besuchten Kirche in Charleston verübte. Denn wie der Südstaatler Roof, der in Tarrants Manifest wohlwollend erwähnt wird, in der irrwitzigen Annahme tötete, damit eine Art Rassenkrieg auszulösen, mordete der Australier Tarrant, um auf den titelgebenden Great Replacement (Grossen Austausch) aufmerksam zu machen.

    Variationen einer Manie

    Gemeint ist damit eines der derzeit populärsten Reizthemen im fremdenfeindlichen Politikspektrum, das auf die Idee einer kontinuierlichen Zurückdrängung des eigenen Bevölkerungsanteils abstellt. Der Begriff selbst wurde massgeblich vom Franzosen Renaud Camus geprägt, einem Säulenheiligen der rechtsextremen Identitären Bewegung, der dabei wiederum auf zahlreiche Vorarbeiten (etwa die Eurabia-Theorie (https://www.letemps.ch/suisse/lintellectuelle-vaudoise-inspire-breivik) der Britin Gisèle Littmann) zurückgreifen konnte. Die Austausch-These selbst ist für sich genommen so einfach wie unbedarft: Durch Zuwanderung und abnehmende Fertilität komme es angeblich zu einem allmählichen Verschwinden der ethnischen und kulturellen Substanz westlicher Gesellschaften; Deutsche würden somit nach und nach durch Türk*innen ersetzt, Norweger*innen durch Iraker*innen, Belgier*innen durch Kongoles*innen und Camus’ sterbendes Frankreich gar mit Heerscharen junger, vitaler und gebärfreudiger Maghrebiner*innen neu bevölkert.

    Im Zeitalter der Globalisierung haben diese national angelegten Angstfantasien eine Verselbstständigung erfahren und sich in eine Art Formschablone für nativistisches und islamophobes Gedankengut weltweit verwandelt. Die Theorie vom Great Replacement steht dadurch immer mehr für ein ganzes Bündel an Weltdeutungen, die sich um einen festen konspirationistischen Kern (den beschrieben Austausch von uns mit denen) gruppieren und diesen verschiedentlich ausschmücken. So gilt das Ganze je nach Interpretation als natürliche Folge westlicher Dekadenz und politischer Ignoranz, als strategisches Machtmittel nationaler Regierungen (die Migrant*innen werden hier als besser kontrollierbar als die Mehrheitsbevölkerung dargestellt) oder als Plan einer gesichtslosen, globalen Elite zur endgültigen Vernichtung der europäischabendländischen Zivilisation und der weissen Rasse.

    Die Sprache des Terrors

    Brenton Tarrant hatte wohl einen eher globalen Blick auf das Weltgeschehen; zumindest schreibt er, dass für ihn vor allem die letzten französischen Präsidentschaftswahlen den Ausschlag zum Blutbad gegeben hatten. Der allzu deutliche Sieg von Emmanuel Macron über die Rechtspopulistin Marine Le Pen führte ihn wohl zu der Einsicht, dass es nun endgültig keine Hoffnung mehr auf eine „democratic solution“ (lies: rassistisch motivierte Kollektivvertreibungen) gebe – weder im alten Europa noch sonst irgendwo auf der Welt. Die einzige Alternative bestünde daher im Schaffen einer „atmosphere of fear and change in which drastic, powerful and revolutionary action can occur“. Was wie eine wahnwitzige Parodie auf dschihadistische Aufwiegelungsrhetorik klingt, zeigt in Wahrheit, wie tief sich die Idee eines weltpolitischen Kontinuums und eine dementsprechende Handlungslogik in die verschwörungstheoretische Selbstwahrnehmung des Rechtsextremismus gefressen hat: Ein durch Ereignisse in Frankreich und Schweden radikalisierter Australier richtet in der sympathischen Auswanderernation Neuseeland die wohl schlimmste Bluttat der Landesgeschichte an, nicht ohne zuvor zum Mord an der deutschen Bundeskanzlerin, dem türkischen Staatspräsidenten und den pakistanischstämmigen Bürgermeister Londons (die „high profile enemies“) aufzurufen. Einen perverseren Ausweis für die Globalisierung des Paranoiden hat man selten gesehen.

    Sowohl die Wissenschaft als auch die Politik sind in dieser Situation umso mehr dazu angehalten, Form und Umstände dieser Geisteshaltung angemessen zu adressieren und auch zu analysieren. Dazu gehört insbesondere der Schritt, konspirationistische Metanarrative wie das vom Great Replacement nicht nur als exzentrische Fantastereien, sondern als wirkungsmächtige gegen- und subkulturelle Diskursstrukturen anzuerkennen, die immer mehr in den neurechten Mainstream ausgreifen. In der Schweiz hat die mit verschiedenen SVP-Politikern verbandelte Schweizerzeit den Begriff etwa recht unverblümt verwendet: «Der grosse Austausch ist Realität» titelte sie im Dezember 2017 (https://www.schweizerzeit.ch/cms/index.php?page=/news/der_grosse_austausch_ist_realitaet-3252). Damit fasste sie zusammen, was zuvor in einer ganzen Reihe (https://www.schweizerzeit.ch/cms/index.php?page=/news/die_afrikanisierung_europas-3099) ähnlicher Artikel (https://www.schweizerzeit.ch/cms/index.php?page=/news/die_schweiz_wird_wegmigrationalisiert-3116) bereits recht deutlich angeklungen war: Dass es nämlich keine Frage mehr sei, „ob die Schweizer zur Minderheit im eigenen Land werden. Die Frage ist nur, wann es so weit sein wird? “ Diese Sprache lediglich als polemisches Grummeln einer konservativen Bürgerlichkeit zu betrachten, kann angesichts der Explosivität ihrer Folgerungen und der Radikalität des dahinterstehenden Weltbildes nicht länger eine legitime Option sein. Denn was hier anklingt, ist spätestens seit dem 15. März nichts anderes als die Sprache eines potentiell gewalttätigen und zunehmend globalisierten Extremismus von rechts. Mit dieser Sprache zu spielen, das Hassnarrativ vom Great Replacement oder verwandten Theorien politisch ausbeuten zu wollen, bedeutet letztlich nichts anderes, als fremdenfeindlichen Terrorismus ideologisch zu befeuern.

    https://blog.nccr-onthemove.ch/wer-soll-hier-ausgetauscht-werden
    #Grand_remplacement #paranoïa #remplacement_culturel #remplacement_ethnique

    • Les articles cités dans par Marco Bitschnau dans l’article ci-dessus (publiés dans Die Schweizerzeit, que je connaissais pas, mais qui a bien l’air d’être un truc conservateur-xénophobe proche de l’UDC) :

      Die Schweiz wird « weg-migrationalisiert »

      Das Bundesamt für Statistik veröffentlichte diese Woche einen neuen Bericht über die Bevölkerungsstruktur der Schweiz. Immer mehr Menschen verfügten demnach über einen «Migrationshintergrund» – ganze 36 Prozent seien es insgesamt. Bei den unter sechs-Jährigen beträgt dieser Anteil gar über 50 Prozent! Doch das ist nur die halbe Wahrheit. De facto leben hierzulande noch viel mehr Menschen mit direkten, ausländischen Wurzeln.

      Der grosse Bevölkerungs-Austausch ist Realität. Während die Zahl der «Bio-Schweizer» kontinuierlich abnimmt, nimmt die Zahl der Personen mit ausländischem Hintergrund stark zu: In der Schweiz leben heute über 2,5 Millionen Menschen, die über 15 Jahre alt sind einen Migrationshintergrund haben – was einer Zunahme von über 50 Prozent zwischen 2003 und 2015 entspricht. Der Bevölkerungsanteil über 15 Jahre ohne Migrationshintergrund ist im gleichen Zeitraum von 70 auf 63 Prozent gesunken.

      Keine Trend-Umkehr in Sicht

      Alle Prognosen kommen zum selben Schluss: Es wird in Zukunft keine Trend-Umkehr geben, sind doch in den letzten 20 Jahren stets mehr Personen in die Schweiz eingewandert als ausgewandert. Das zeigt sich insbesondere bei Kindern: Je jünger die Kinder sind, desto eher gehören sie einem Haushalt mit Migrationshintergrund an. 54 Prozent der Kinder unter sechs Jahren lebten im Jahr 2015 in einem Haushalt mit Migrationshintergrund.

      Aber auch bei anderen Altersgruppen ist dieser Anteil überdurchschnittlich hoch: Bei den 31- bis 40-Jährigen hat fast jeder Zweite einen Migrationshintergrund (49 Prozent). Bei den 32-, 37- und 38-Jährigen hat sogar die Mehrheit einen Migrationshintergrund. Zum Vergleich: Bei den 61- bis 70-Jährigen sind es gerade mal 23 Prozent.

      Was heisst «Migrationshintergrund»?

      Bei diesen Erhebungen interessiert einen natürlich umgehend die Frage: Was bedeutet eigentlich «mit Migrationshintergrund»? Im ersten Moment mag man schätzen, diese Bezeichnung umfasse alle Personen mit mindestens einem ausländischen Elternteil. Doch weit gefehlt! Würde dieses Kriterium gelten, müsste das Bundesamt für Statistik von weit mehr als 2,5 Millionen Menschen berichten.

      Als Personen mit Migrationshintergrund werden nämlich eingestuft:

      Personen ausländischer Staatsangehörigkeit
      eingebürgerte Schweizer (ausser: die Person und deren Eltern wurden in der Schweiz geboren)
      gebürtige Schweizer mit Eltern, die beide im Ausland geboren wurden.

      Keinen Migrationshintergrund hat man laut Bundesamt für Statistik, wenn man:

      als Schweizer zur Welt gekommen ist und mindestens ein Elternteil in der Schweiz geboren wurde

      Was die Statistik verschweigt

      Sie merken es sofort, oder? Diese Kriterien verschleiern das ganze Ausmass der «Ver-Ausländisierung» oder «Weg-Migrationalisierung» der Schweiz – ohne dies zu werten. Ein in der Schweiz geborener und eingebürgerter Kosovo-Albaner, dessen ebenfalls eingebürgerter, kosovarischstämmiger Vater in der Schweiz geboren ist, hat laut Bundesamt für Statistik beispielsweise keinen Migrationshintergrund!

      Heiratet der eingebürgerte Neu-Schweizer nun wiederum eine in ihrem Heimatland aufgewachsene Kosovo-Albanerin (die zu ihm in die Schweiz zieht) und kriegt mit ihr ein Kind, das sie in der Schweiz grossziehen – dann wird dieses Kind in keiner Bundes-Statistik als «mit Migrationshintergrund» ausgewiesen, obwohl offensichtlich ist, dass es einen ausländischen Hintergrund hat.

      Als «ohne Migrationshintergrund» gelten zum Beispiel auch die Kinder, die ein Schweizer mit seiner ausländischen Partnerin – sei sie aus Thailand, Senegal, der Dominikanischen Republik oder der Ukraine stammend – gezeugt hat. Obwohl man es den Kindern nur schon optisch ansieht, dass sie einen fremden (Teil-)Hintergrund haben, werden sie vom Bund als «Bio-Schweizer» ohne Migrationshintergrund ausgewiesen, schliesslich ist mindestens ein Elternteil Schweizer oder hier geboren. Wie absurd ist das denn?

      Es liegt auf der Hand: Der Bund weist einen viel zu niedrigen Migrations-Anteil aus. Ob das wohl Absicht ist?

      Schweizer bald die Minderheit?

      Der grösste Anteil der in der Schweiz lebenden Ausländer kommt im Übrigen – noch! – aus Europa, nämlich zu 85 Prozent, wobei die italienischen Staatsbürger mit über 300‘000 die grösste Gruppe sind. Bereits sieben Prozent haben eine Staatsbürgerschaft eines asiatischen Landes – fünf Prozent haben einen Pass eines afrikanischen Staats, bei denen all die «Sans-Papiers» oder jene tausende Asylbewerber, die nicht wissen wollen, woher sie kommen, allerdings nicht eingerechnet sind.

      Die Statistik zählt übrigens über 60‘000 Personen «mit nicht bestimmbarem Migrationsstatus». In den vergangenen 25 Jahren ist logischerweise auch die Zahl der Einbürgerungen sprunghaft angestiegen – nicht weniger als 775‘000 Ausländer sind eingebürgert worden. Das ist mehr als die Einwohnerzahl des drittbevölkerungsreichsten Schweizer Kantons, des Kantons Waadt.

      Werden keine politischen Massnahmen getroffen, um die unkontrollierte Masseneinwanderung umgehend zu stoppen, kann es als unumkehrbare mathematische Realität betrachtet werden, dass die ethnischen Schweizer in wenigen Jahrzehnten zur Minderheit im eigenen Land geworden sind – mit allen damit verbundenen Konsequenzen.

      https://www.schweizerzeit.ch/cms/index.php?page=/news/die_schweiz_wird_wegmigrationalisiert-3116
      #Suisse #racisme #racines #racines_étrangères #démographie
      Théories qui se fondent sur une analyse des #statistiques sur le nombre de résident en suisse ayant des racines étrangères... et la question qu’ils se posent... les suisses seront bientôt une #minorité sur leur propre sol ?

    • Et ce titre... l’#africanisation de l’#Europe...
      Accompagné de cette image :


      Die Afrikanisierung Europas

      Die ehernen Gesetze der Demographie

      Die Demographie, die Wissenschaft über die Entwicklung der Bevölkerung, befasst sich mit ehernen, unumstösslichen, auf Jahrzehnte hinaus berechenbaren Entwicklungen. Sie zeigt: Die Afrikanisierung Europas ist in vollem Gang.

      Die «Schweizerzeit» im Gespräch mit dem Bevölkerungswissenschafter Dudo Erny

      Dudo Erny wurde 1953 in Kroatien geboren – damals zum «Vielvölkergefängnis Jugoslawien» gehörend. Als er zwölf war, übersiedelte seine Familie in die Schweiz, nachdem der Vater bei Sulzer in Winterthur im Jahr zuvor eine Stelle hatte antreten können. Ende der Siebzigerjahre erhielt er das Schweizer Bürgerrecht, worauf er als Fünfundzwanzigjähriger ohne Verzug für die Artillerie-RS in Monte Ceneri ausgehoben wurde. Später wurde er in die Kompanie der Sprachspezialisten umgeteilt.

      Dudo Erny studierte an der Universität Zürich Geographie. Einige Jahre unterrichtete er an der Kantonsschule Zug. Danach trat er eine Stelle bei einer Bank an. Heute betätigt er sich – keiner Partei verbunden – 
als freier Publizist. Sein 2015 im Eigenverlag erschienenes Buch «Das Verschwinden der Europäer» fand erhebliche Aufmerksamkeit – insbesondere auch bei «Schweizerzeit»-Lesern.

      Tragische Fehldiagnose

      Es gibt – eröffnet Dudo Erny das Gespräch – Politiker und Wirtschaftsführer, welche den angeblichen Mangel an Fachkräften in Europa als Desaster bezeichnen. Sie hüten sich allerdings, die Wurzel des Desasters zu zeigen: Europa hat viel zu wenig Kinder, viel zu wenig Nachwuchs. Den Glauben, dies könne mittels «Bevölkerungs-Austausch», mittels Masseneinwanderung von Afrikanern nach Europa wettgemacht werden, bezeichnet Dudo Erny als tragische Fehldiagnose.

      Eine Bevölkerung könne als stabil bezeichnet werden, wenn jede Frau statistisch gesehen 2,1 Kindern das Leben schenkt. Afrikanische Frauen haben – je nach Land – zwischen 5,5 und 6,5 Kinder. Daraus resultiert die Bevölkerungsexplosion.

      Europa entwickelt sich in Richtung Null. Durchschnittlich gebärt die europäische Frau 1,4 Kinder. Damit, so Dudo Erny, sei die Afrikanisierung Europas vorgezeichnet. Sie werde sich von Jahr zu Jahr beschleunigen. Wer glaube, dieser Entwicklung mit dem Bau von Windrädern begegnen zu können, beweise nur seine Blindheit für die Realität. Der massive Schwund der Völker Europas bei gleichzeitiger Masseneinwanderung aus Afrika werde den Untergang Europas bewirken. Und den Zeitpunkt des Untergangs könne man heute bereits berechnen. Die Schweiz werde zu Eritrea, Deutschland zur Türkei, die Niederlande zu Marokko, Frankreich zu Algerien.

      Kolonisierung und Gegenkolonisierung

      «Es gibt Zeitgenossen, welche Europa noch immer die kolonialistische Vergangenheit gegenüber Afrika vorwerfen. Sie sehen nicht, dass die Gegenkolonisation, die Afrikanisierung Europas, längst stattfindet und sich von Jahr zu Jahr beschleunigt», stellt Erny fest.

      Natürlich: Die nach Europa drängenden Afrikaner bedienen sich nicht an den Rohstoffen Europas, wie das Europa gegenüber den Afrikanern als Schuld angerechnet wird. Die Gegenkolonisierung habe die Ausbeutung der Sozialwerke in allen europäischen Ländern zur Folge.
      Wer ohne Scheuklappen rechne, stelle sofort fest: Die Sozialwerke der europäischen Staaten, auch jene der Schweiz, werden die Masseneinwanderung von Afrikanern nicht überleben. «Der Kollaps kommt weit früher, als man sich das heute vorstellt.» Die Europäer stünden – 
so wandelt Dudo Erny US-Präsident Trumps Slogan ab – vor der Frage: Europa first oder Afrika first?

      Im Moment sei die zweite Variante voll im Gang. Sie werde das Verschwinden der Europäer bewirken. Dazu werde versucht, Publizisten und Politiker, die solche Tatsachen präsentieren, des Rassismus oder zumindest des Populismus, zu bezichtigen.

      Mathematisch berechenbar

      Doch das, was abläuft, ist gemäss Dudo Erny eine mathematisch einwandfrei berechenbare Entwicklung: «Mathematische Zahlen sind demographische Fakten. Wenn die Frauen wie erwähnt in europäischen Ländern heute im Durchschnitt 1,4 Kinder zur Welt bringen, während afrikanische Frauen zwischen 5,5 und 6,5 Kinder gebären, dann ist klar zu berechnen, wie lange die Ressourcen Afrikas die Bevölkerungsexplosion in Afrika noch tragen können und wie sich das Ausweichen der Afrikaner in das sich entleerende Europa auswirken wird.»

      Im Jahr 2009 zählte die Welt 6,8 Milliarden Einwohner. Heute, nur acht Jahre später, sind es 7,5 Milliarden. Die Menschheit verschliesst die Augen ob der Tatsache, wie stürmisch die Bevölkerungsentwicklung die Welt verändert.

      Beispiel China

      China hat bekanntlich eine Familienplanung in Form der Ein-Kind-Familie durchgesetzt. Diese Tatsache ist bekannt. Nicht bekannt ist, dass nach der von oben befohlenen Einführung dieser Politik fünfzig Jahre verstrichen sind, bis das Bevölkerungswachstum zum Stillstand kam.

      Es gibt Zeitgenossen, die China heute eine Überalterung aufgrund dieser (bekanntlich vor kurzem gelockerten) Ein-Kind-Politik voraussagen. Die Voraussage ist richtig. Übersehen wird aber: China wird genau die Überalterung erleben, die in Westeuropa längst Tatsache ist. Überalterung kommt automatisch – wenn der Nachwuchs ausbleibt. Wer China heute Überalterung voraussagt, klammert aus, dass die Alternative zur Ein-Kind-Politik wohl schwere Hungersnöte gewesen wären.

      Ohne Bevölkerungsplanung, ohne deutliche Korrektur der Vielkind-Politik in Afrika, wird auch Europa nicht überleben können: In Europa müssen mehr, in Afrika deutlich weniger Kinder geboren werden.

      Hungersnöte

      Die Welt sieht sich gegenwärtig mit einer Hungersnot in Somalia konfrontiert. Die Medien verschweigen dabei allerdings, welcher Geburtenentwicklung Somalia ausgesetzt ist: Die somalischen Frauen gebären derzeit durchschnittlich 5,9 Kinder. Das bedeutet: Die Bevölkerung Somalias verdoppelt sich innert rund zwanzig Jahren. In Niger gebären die Frauen im Durchschnitt 6,6 Kinder. Damit verdoppelt sich dort die Bevölkerung innert achtzehn Jahren. Berechnet für den ganzen Kontinent, verdoppelt sich die afrikanische Bevölkerung innert 33 Jahren. Das bringt viele Länder an den Rand des Abgrunds.

      Wer glaubt, unausweichliche ökologische Katastrophen verhindern zu können, indem er für den Bau von Windanlagen eintritt, betreibt Schaumschlägerei. Die wahre Gefahr geht von der Bevölkerungsexplosion aus. Europa begünstigt sie, indem viel zu viele europäische Frauen auf Kinder verzichten, was dazu führt, dass politische Entscheidungsträger fälschlicherweise auf Masseneinwanderung setzen. Sowohl die Bevölkerungsexplosion in Afrika als auch die Masseneinwanderung nach Europa können die betroffenen Länder nicht verkraften.

      Noch 83 Jahre

      Noch trennen uns 83 Jahre von der nächsten Jahrhundertwende. Afrika wird dann drei Milliarden Menschen mehr zählen als heute, insgesamt 4,2 Milliarden. Glaubt jemand, man könne Afrikaner im Ausmass von Milliarden «exportieren»? Für 4,2 Milliarden Menschen werden die Ressourcen Afrikas nie und nimmer reichen. Ob diese heute oder erst in zehn Jahren erschöpft sind, ist unwesentlich.

      Entwicklungshilfe als Ausweg?

      Die Industrieländer versuchen, mittels Entwicklungshilfe die Bevölkerungsexplosion zu korrigieren. Die Entwicklungshilfe hat freilich nichts bewirkt. Ihre Befürworter haben sich höchstens den Vorwurf eingetragen, Neo-Kolonialisten zu sein.

      Schon heute leiden eine Milliarde Menschen auf der Welt Hunger. Vor allem Afrikaner. Ihre Zahl wird täglich grösser. Den Wettlauf zu gewinnen, ist unmöglich. Die Uhr steht nicht auf fünf vor zwölf. Sie rückt – wie der deutsche Bevölkerungswissenschafter Herwig Birg gesagt hat – bereits gegen vier.

      Wohlgemerkt – dies ist eine zentrale Feststellung Dudo Ernys: Würden heute einschneidende Korrekturmassnahmen getroffen, so träte eine spürbare Wirkung in etwa fünfzig Jahren ein. Aber niemand nimmt heute Korrekturen vor. Wer für sich glaubt, gewisse Seuchen würden die Bevölkerungsentwicklung irgendwann schon korrigieren, täuscht sich. Es ist zwar mit Seuchen zu rechnen. Ihr Einfluss auf die Bevölkerungsentwicklung dürfte aber marginal sein.

      Der Bevölkerungsüberschuss pro Tag beträgt derzeit 220 000 Menschen. Betroffen sind vor allem Afrika und Asien. Fordert eine Seuche 20 000 Tote – was durchaus beklagenswert wäre –, dann würde damit ein Tages-Bevölkerungsüberschuss um einen Zehntel verkleinert. Gäbe es heute keine lokalen Seuchen und Epidemien, würde der tägliche Bevölkerungsüberschuss auf rund 250 000 Menschen steigen.

      Diese Zahlen illustrieren, dass Katastrophen zwar unausweichlich eintreffen werden, dass sie die Bevölkerungsentwicklung aber kaum beeinflussen.

      Die Zahl 220 000 pro Tag berechnet sich aus den derzeit registrierten 130 Millionen Geburten und 50 Millionen Todesfällen pro Jahr. Das ergibt einen Jahresüberschuss von 80 Millionen – pro Tag also von 
220 000. Was uns die Hilfsindustrie dazu vorspiegelt, ist Utopie. Wer Willkommenskultur zelebriert, ist ein Illu-sionist.

      Nigeria als «Spitzenreiter»

      Allein in Nigeria beträgt der monatliche Bevölkerungsüberschuss 400 000 Personen. Welches Land ist – so fragt Dudo Erny – weltweit in der Lage, einen derartigen Überschuss aufzunehmen? Aber der Überschuss ist Tatsache. Was hat ein Land zu erwarten, das einer solchen Bevölkerungsexplosion ausgesetzt ist?

      Verhängnisvoll ist, dass selbst Politiker keine Ahnung haben, was auf sie zukommt. Wer jemanden fragt, wieviele Einwohner Afrika heute zählt und wieviel es in fünfzig oder hundert Jahren sein werden, trifft meist auf Kopfschütteln. Niemand glaubt, sich mit den tatsächlichen Entwicklungen auseinandersetzen zu müssen.

      Zudem ist in Afrika klar: Jene Familie, die eines ihrer fünf Kinder nach Europa bringen kann, ist saniert. Die den Ankömmlingen hier gewährte Sozialhilfe ist das Verhängnis für Europa. Solange der Sozialhilfe-Mechanismus so läuft wie heute, wird die Masseneinwanderung nicht gestoppt werden können. Der Anreiz, der von Europa ausgeht, ist weit stärker als die Angst vor Schleppern, vor der Mittelmeer-Überquerung und andern Gefahren. Solange Europa die Illusion aufrecht erhält, die Ankömmlinge seien Schutzsuchende, solange wird Europa ausgebeutet.

      https://www.schweizerzeit.ch/cms/index.php?page=/news/die_afrikanisierung_europas-3099
      #colonisation #contre-colonisation

      Et la #peur de quelques pays en particulier : la #Chine, le #Nigeria... le Nigeria le plus peuplé des pays africains...
      L’#Afrique, qui selon les calculs qui sont présentés dans l’article comptera, dans 83 ans, 3 milliards d’habitants
      #explosion_démographique #démographie

      Et la question qui est posée... pourra l’#aide_au_développement nous venir en aide ?

    • Et ce magnifique #graphique que j’avais déjà vu dans ma boîte-aux-lettres pour les campagnes de l’#UDC quand j’étais en Suisse...


      #manipulation (des statistiques)
      Et le texte qui l’accompagne...

      « Der grosse Austausch » ist Realität

      Voranschreitende Islamisierung und Zuwanderung

      Während die Politiker in Bundesbern intensiv darüber streiten, ob auch nur die geringste Begrenzung der Zuwanderung möglich ist, ohne geradezu irrational überhöhtes «Völkerrecht» oder die «heiligen Bilateralen» zu verletzen, verändert sich die Bevölkerungsstruktur der Schweiz rasant – und unumkehrbar. Es ist keine Frage mehr, ob die Schweizer zur Minderheit im eigenen Land werden. Die Frage ist nur, wann es so weit sein wird?

      Zu Beginn dieses Kommentars sei angemerkt, dass sämtliche fortfolgend aufgeführten Zahlen mit statistischen Quellen untermauert sind – die zuweilen einen beträchtlichen Recherchier-Aufwand erforderten. Gerade das Bundesamt für Statistik macht es Interessierten – mittels offensichtlich festzustellenden Verschleierungstaktiken – nicht immer einfach, aussagekräftigen Zahlen zu finden.

      Während die Zahl der «Bio-Schweizer» seit Jahren kontinuierlich abnimmt, steigt die Zahl der Personen mit ausländischem Hintergrund stark an – auch im Jahr 2016, für das der Bund eigentlich einen Rückgang der Nettozuwanderung vermeldet hat. 2016 erreichte die Zahl der Einwohner «mit Migrationshintergrund» ab 15 Jahren mit 2,6 Millionen einen neuen Höchststand. Heute haben 37 Prozent der gut sieben Millionen Erwachsenen in der Schweiz ausländische Wurzeln. Der Bevölkerungsanteil der über 14-Jährigen ohne Migrationshintergrund ist zwischen 2003 und 2015 von 70 auf 63 Prozent gesunken.

      Effektiv dürften es noch weit mehr Personen mit ausländischen Wurzeln sein. Um «Personen mit Migrationshintergrund» zu definieren, werden nämlich nur folgende Kategorien berücksichtigt: Personen ausländischer Staatsangehörigkeit, eingebürgerte Schweizer (ausser: die Person und deren Eltern wurden in der Schweiz geboren) und gebürtige Schweizer mit Eltern, die beide im Ausland geboren wurden. Dazu stellt sich die Frage, ob dem Bund, Kantonen und Gemeinden auch wirklich bei allen Personen die vollständigen Informationen vorliegen – was bezweifelt werden kann.

      Je jünger, desto ausländischer

      Keinen Migrationshintergrund hat laut Bundesamt für Statistik, wer als Schweizer zur Welt gekommen ist und von dem mindestens ein Elternteil in der Schweiz geboren wurde. Ein in der Schweiz geborener und eingebürgerter Kosovo-Albaner, dessen ebenfalls eingebürgerter, kosovarischstämmiger Vater in der Schweiz geboren ist, hat laut Bundesamt für Statistik beispielsweise keinen Migrationshintergrund. Es liegt auf der Hand, dass der Bund hier einen viel zu niedrigen Migrations-Anteil ausweist.

      Augenfällig ist: Je jünger die Kinder sind, desto höher der Anteil mit Migrationshintergrund. So lebten 54 Prozent der Kinder unter sechs Jahren im Jahr 2015 in einem Haushalt mit Migrationshintergrund. Für das Jahr 2016 schlüsselte das Bundesamt für Statistik bei Personen unter 15 Jahren gar nicht mehr auf, ob ein Migrationshintergrund vorhanden ist. Es ist lediglich noch festzustellen, dass der Anteil an unter 15-Jährigen, die über keinen Schweizer Pass verfügen, fast 27 Prozent umfasst – ein wesentlich höherer Wert als bei den über 15-Jährigen.

      Versucht das Bundesamt für Statistik zu vertuschen, dass der Migrationsanteil bei jüngeren Menschen überdurchschnittlich hoch ist? Die «Schweizerzeit» geht der Sache auf den Grund – die Anfrage beim Bundesamt für Statistik ist hängig.

      Im Übrigen sind auch bei Jahrgängen mittleren Alters die Personen mit Migrationshintergrund in der Mehrheit: So bei den 33-, 36-, und 39-Jährigen.

      Massenhafte Einwanderung

      Da in den letzten 20 Jahren stets mehr Personen in die Schweiz eingewandert als ausgewandert sind, leben immer mehr Migranten in der Schweiz. Von 1996 bis 2016 betrug die Nettozuwanderung (Zuwanderung minus Auswanderung) 1,15 Millionen Personen – würde man die Ausgewanderten nicht abziehen, wären es über 2,5 Millionen. Die ständige ausländische Wohnbevölkerung (Personen ohne Schweizer Pass) hat in der gleichen Zeitperiode um über 33 Prozent zugenommen (von 1,36 auf 2,05 Millionen).

      Nicht zu vergessen sind die Einbürgerungen, deren Zahl in den vergangenen 25 Jahren sprunghaft angestiegen ist. Nicht weniger als 775‘000 Ausländer sind in dieser Zeit eingebürgert worden. Das ist mehr als die Einwohnerzahl des drittbevölkerungsreichsten Schweizer Kantons, des Kantons Waadt.

      Keine Trend-Umkehr in Sicht

      Die Demographie – die Wissenschaft über die Bevölkerungsentwicklung – beruht auf unumstösslichen, auf Jahrzehnte hinaus mathematisch berechenbaren Entwicklungen. Wer sich mit der wirtschaftlichen, politischen und demographischen Entwicklung der Welt befasst, kommt unweigerlich zum Schluss: Der Einwanderungs-Druck auf die wohlhabenden Industriestaaten Europas wird anhalten. Eine Trend-Umkehr ist nicht in Sicht.

      Bevölkerungswissenschaftler, zum Beispiel der «Schweizerzeit»-Lesern bekannte Publizist Dudo Erny, rechnen vor, dass afrikanische Frauen – je nach Land – zwischen 5,5 und 6,6 Kinder gebären. Eine Bevölkerung entwickelt sich stabil, wenn jede Frau statistisch gesehen 2,1 Kindern das Leben schenkt. Die daraus resultierende Bevölkerungsexplosion ist für die meisten afrikanischen Staaten nicht zu stemmen, was einer der Hauptgründe ist, dass laut einer repräsentativen Umfrage jeder dritte Afrikaner südlich der Sahara auswandern will.

      Afrikanisierung…

      Der renommierte Soziologe Gunnar Heinsohn prognostiziert: Im Jahr 2050 werden 950 Millionen Menschen aus Afrika und den arabischen Staaten auswandern wollen. Kein Wunder! Denn laut Dudo Erny gebären die Frauen in Niger im Durchschnitt 6,6 Kinder. Damit verdoppelt sich dort die Bevölkerung innert achtzehn Jahren. Berechnet für den ganzen Kontinent, verdoppelt sich die afrikanische Bevölkerung innert 33 Jahren. Europa dagegen entwickelt sich in Richtung Null. Durchschnittlich gebärt die europäische Frau 1,4 Kinder.

      Abgesehen von der demographischen Entwicklung wird die Masseneinwanderung von allerlei Think-Tanks, NGO’s, Schleppern aber auch von EU-Politikern begrüsst und aktiv forciert. Das Ansinnen, die sinkende einheimische Bevölkerung durch Migranten zu ersetzen – ja auszutauschen –, ist bei Eliten weit verbreitet. Dass die Zuwanderung aus afrikanischen und arabischen Ländern für die Schweiz und Europa bisher ein massives Verlustgeschäft war und ein Grossteil der Migranten direkt in der Sozialhilfe landete, weil diese offensichtlich nicht zu den von der Wirtschaft angeblich so verzweifelt gesuchten «Fachkräften» gehören, scheint man zu ignorieren. Oder steckt Absicht dahinter?

      …und Islamisierung Europas

      Die neuste Studie des renommierten Pew Research Centers – veröffentlicht Ende November 2017 – offenbarte, dass die Islamisierung Europas gar noch schneller voranschreitet als die sich abzeichnende Afrikanisierung. Erstmals werden fundierte Projektionen veröffentlicht, welche die massiven Zuwanderungs-Ströme seit der Flüchtlingskrise 2014 / 2015 berücksichtigen, im Rahmen derer alleine Deutschland gegen zwei Millionen Menschen – die meisten davon Muslime – aufgenommen hat.

      Heute leben 25,8 Millionen Muslime in den 28 EU-Staaten sowie in der Schweiz und in Norwegen (4,9 Prozent der Gesamtbevölkerung). Alleine seit 2010 hat die Zahl der Muslime in Europa um 6,3 Millionen zugenommen (plus 32 Prozent). Einwanderer, die aus wirtschaftlichen oder familiären Gründen ganz legal nach Europa gekommen sind (Stichwort: Familiennachzug), trugen am stärksten zu diesem Wachstum bei.

      Drei Szenarien

      Das Pew Research Center zieht drei verschiedene Szenarien in Betracht, wie sich die muslimische Bevölkerung in Europa bis ins Jahr 2050 prozentual zur Gesamtbevölkerung entwickeln könnte. Im ersten und wohl unrealistischsten Szenario gehen die Forscher davon aus, dass die Migration in den nächsten 33 Jahren komplett versiegen wird. Selbst dann aber stiege die Zahl der Muslime europaweit von 4,9 auf 7,4 Prozent der Bevölkerung an. Für die Schweiz wird beim Szenario «keine Migration» eine Zunahme von 6,1 auf 8,2 Prozent (660‘000 Muslime) prognostiziert – was einem Plus von 34 Prozent entspricht.

      Die Gründe (ausgeführt von «NZZ Online»): Mit 2,6 Kindern pro Frau bringen Musliminnen in Europa im Durchschnitt etwa ein Kind mehr zur Welt als Nichtmusliminnen. Zudem sind die Muslime in Europa vergleichsweise jung und haben darum noch viele Lebensjahre vor sich. Die Gesamtbevölkerung Europas ist überaltert und im Begriff zu schrumpfen.

      Schweiz: Doppelt so viele Muslime bis 2050?

      Das zweite Szenario geht von einer anhaltenden legalen Migration, aber von einem Ende der hohen Flüchtlingsströme der letzten Jahre aus. Dieses berechnet einen Anstieg der muslimischen Bevölkerung in der Schweiz auf 10,3 Prozent bis 2050 (1,14 Millionen Muslime). Das dritte Szenario rechnet einen konstant hohen Flüchtlingsstrom auf dem Niveau von 2014 bis 2016 hinzu – was im Vergleich zu heute europaweit eine Verdreifachung des muslimischen Bevölkerungsanteils zur Folge hätte. Auf die Schweiz bezogen bedeutet das eine Zunahme auf 12,9 Prozent – ein Plus von 111 Prozent auf 1,52 Millionen Muslime.

      Welches dieser Szenarien am ehesten zutrifft, ist ungewiss. Mit an Sicherheit grenzender Wahrscheinlichkeit kann allerdings ausgeschlossen werden, dass die Migration komplett nachlassen wird – und auch dann wird die muslimische Bevölkerung in der Schweiz und Europa massiv ansteigen. Es sei denn, die politischen Mehrheiten ändern sich… Im Übrigen wird für Deutschland – der Merkel’schen Willkommenskultur sei Dank – mitunter der grösste Zuwachs an Muslimen prognostiziert: Auf bis zu 20 Prozent der Gesamtbevölkerung.

      Islamisierung schon heute Realität

      Unabhängig davon ist die Ausbreitung des Islam – und mit ihm verbunden des mit unserem Rechtsstaat in vielerlei Hinsicht nicht kompatiblen politischen Islam – in der Schweiz schon heute Realität. Das äussert sich dann in Schweizer Primarschulen mit überproportionalem Ausländer- und Muslim-Anteil darin, dass die Schulweihnachten in «Jahresendfeiern» umgewandelt werden und auf Weihnachtskrippen und Weihnachtsbäume verzichtet wird.

      Die Ausbreitung des Islam zeigt sich aber auch in anderer Form. Wussten Sie zum Beispiel, geschätzte Leserinnen und Leser, dass der Name Mohammed in seinen verschiedenen Formen im Jahr 2016 schon auf Platz 51 der beliebtesten Knaben-Vornamen der Schweiz rangierte? In einigen englischen und französischen Städten belegt dieser Vorname, nebenbei bemerkt, bereits seit Jahren den ersten Platz.

      Und was macht Bundesbern? Von Massnahmen, welche einheimische Familien entlasten würden – auch um die Geburtenrate der einheimischen Bevölkerung zu steigern –, keine Spur. Von Massnahmen gegen die Ausbreitung des radikalen Islam in der Schweiz – der sich unter anderem in der erzwungenen Gesichtsverhüllung bei Frauen äussert – ebenfalls keine Spur. Vor wenigen Tagen präsentierte der Bundesrat seine Haltung zur Volksinitiative «Ja zum Verhüllungsverbot» – er lehnt die Initiative mit fadenscheinigen Begründungen ab.

      Schläft Bundesbern weiter?

      Zwar kündigte Bundesrätin Sommaruga Anfang Dezember einen Aktionsplan mit 26 Massnahmen «gegen Extremismus und Radikalisierung» an. Die zentralsten Fragen – wie die Einwanderung von radikalen Islamisten zu stoppen und deren sofortige Ausweisung einzuleiten ist – werden in diesem vor schönen Phrasen und hehren Absichten strotzenden Papier nicht einmal gestreift.

      Eines ist sicher: Leitet die Politik nicht sofort Massnahmen zur Begrenzung der Zuwanderung ein, verschärft sie die Einbürgerungs-Kriterien nicht und verschläft sie es weiterhin, klare Kante gegen den Islamismus zu zeigen, wird sich die Bevölkerung der Schweiz in zwanzig bis dreissig Jahren in Werten und Charakter grundlegend verändern. Ist das dann noch ein Land, das wir Eidgenossen unsere Heimat nennen können?

      #projections #islam #religion #projections_démographiques

      Donc, double tendance : africanisation et #islamisation du pays...

  • Radio : Émilie Hache, Reclaim écoféminisme ! 2016
    https://sniadecki.wordpress.com/2019/03/04/rmu-ecofeminisme

    Interview réalisée par Jade Lindgaart, journaliste à Médiapart, de Emilie Hache qui a sélectionné et présenté le recueil de textes écoféministes intitulé Reclaim, publié aux édition Cambourakis en 2016. Suivie d’une brève présentation d’autres textes et ouvrages écoféministes.

    https://archive.org/download/RMU051ReclaimEcofeminisme/RMU_051_ReclaimEcofeminisme.mp3

    #radio #audio #Médiapart #Radio_Zinzine #Racine_de_moins_un #écoféminisme #Émilie_Hache

  • #Poulet rôti aux épices et légumes #Racines
    https://cuisine-libre.fr/poulet-roti-aux-epices-et-legumes-racines

    Un plat complet simple et délicieux. Pelez les panais et les carottes puis plongez-les 5 min dans une grande casserole d’eau salée. Égouttez-les. Lavez, tranchez en quartiers réguliers et épépinez le potimarron, sans le peler. Découper le poulet en 4 ou 8 morceaux. Préchauffez le #Four à 210°C (th. 7). Mélangez le miel avec les épices, les graines de coriandre et un peu de sel. Disposez les morceaux de poulet dans un plat allant au four. Arrosez-les de miel épicé, puis d’huile d’olive. Ajoutez les légumes…

    Poulet, Racines, #Rôtis / #Sans_œuf, #Sans_gluten, #Sans_lactose, Four

    • Dans les cahiers, n°2, on peut lire :

      “Si le fait d’être renvoyé vers ses #racines est une forme d’#assignation_à_la_différence, le déni de sa #particularité est tout autant une forme de #négation de la #personne”.

      in Cahiers de l’Université Populaire de la Villeneuve, 2016-2017, n°2, p.2.

      “La #colonisation a alors beaucoup contribué à ce que certains ont appelé une ‘#dictature_de_la_pensée’ qui a eu comme effet un manque d’écoute des peuples colonisés ainsi qu’une absence de reconnaissance de leurs savoirs. L’exemple de la découverte au #Nigeria en 1910 de sculptures africaines comparables dans leur précision aux #sculptures italiennes de la Renaissance est probant. Ces dernières étaient considérées comme tellement ‘non-africaines’ que les premiers archéologues cherchaient l’origine des sculptures en dehors de l’Afrique. Cette #négation des #cultures_africaines a encore son impact aujourd’hui”.

      in Cahiers de l’Université Populaire de la Villeneuve, 2016-2017, n°2, p.3.
      #art #archéologie

      “Entre ces positions tranchées, il y a une différence fondamentale dans la façon de penser l’autre et en l’occurrence un habitant de quartier : en termes de #manques (de capital social, économique etc.) ou en termes de #potentiel mais dont l’expression est bloquée par des dynamiques de #pouvoir

      in Cahiers de l’Université Populaire de la Villeneuve, 2016-2017, n°2, p.4.
      #quartiers_populaires #villes #urban_matter

      Dans le numéro on cite aussi #Anibal_Quijano et le concept de #colonialité_du_pouvoir
      #colonialité

      « Tout comme les sculptures trouvées à Ife, au Nigeria, ne pouvaient pas être africaines en 1910 car elles ne correspondaient à l’idée européenne d’un art africain primitif, #Bienvenu_Bazié, un choréographe burkinabé de danse contemporaine racontait récemment dans un entretien qu’en France on s’attend à ce qu’il fasse de la #danse_africaine burkinabée. Son choix pour la #danse_contemporaine semble déranger et il se pose donc la question ’Pourquoi, parce que je suis burkinabé, je ne pourrais pas moi aussi être influencé par toute la culture mondiale ? La France, l’Europe est influencée par cette culture mondiale, et pourquoi, moi, parce que je suis Burkinabé, il faudrait que j’aie une pureté burkinabé, africaine, je ne sais pas, quelque chose de complètement fantasmé ici en France ?’ Cette expérience fait écho au vécu de M., artiste et éducateur d’origine algérienne qui observe une réaction fréquente à son égard : ’Vous faites des #contes_orientaux ?’ Cela donne l’impression qu’on ne peut faire autre chose que ce qui est associé à son pays d’origine, comme si tous les artistes algériens faisaient des contes orientaux. Ce processus consistant à renvoyer la personne habitant en France à sa présumée culture d’origine s’appelle l’#assignation_culturelle »

      in Cahiers de l’Université Populaire de la Villeneuve, 2016-2017, n°2, p.8.

      ping @reka

  • Tribalism and the New Racism in Italy

    In the post-racial era in which we are living today, a new lexicon is needed. Scientifically baseless, the concept of race has found new forms of expression, for which we need new names. It is no longer enough that modern sciences dismantled the idea of race, to make ‘racism’ disappear. Because this is where the roots lie: it is racism that produced the idea of race, not the other way around. And nowadays it produces new forms of discrimination and exclusion that are dangerously resurging after half a century of apparent oblivion.

    By betting on values like identity, roots, nativism, and offering the image of a renewed Italian people, historically fake, but ancient and real in the adopted discourse, such movements, like the Lega in Italy, have enriched the political scene with unprecedented categories that elude traditional analysis. The uncertainty and changes brought by globalization, migration and reductions in the welfare state have contributed to the growth of a true and real ‘identity obsession’[2] at the foundation of localism that frequently translate into forms of exclusion, xenophobia. These policies often result in true and real racism, playing on the fertile land of the weak sense of national identity hold by most Italians, and their fear towards the foreigners, mostly generated by misleading media campaigns.

    http://monitoracism.eu/tribalism-and-new-racism-in-italy
    #tribalisme #race #racisme #Italie #extrême_droite #identité #racines #Lega #obsession_identitaire #localisme #exclusion #xénophobie #identité_nationale
    cc @isskein

  • Radio: Philippe Baqué, D’Alzheimer au transhumanisme, 2018 par @tranbert
    https://sniadecki.wordpress.com/2018/05/13/rmu-baque

    J’ai ainsi découvert qu’une nouvelle médecine s’impose progressivement dans notre quotidien : la médecine personnalisée, qui prétend prévenir des maladies et proposer des traitements spécialement adaptés à des patients diagnostiqués précocement. Peu d’informations circulent sur ce sujet, mais le projet est suffisamment avancé pour qu’en France, députés et sénateurs se penchent sur la question et encouragent l’État à participer à la généralisation prochaine de cette médecine mise au point par des firmes pharmaceutiques. L’un des futurs outils de diagnostic précoce sera le séquençage génomique, devenu une technique accessible au grand public bientôt aussi banale qu’une prise de sang. La détection des gènes de susceptibilité de maladies neurodégénératives, de différents cancers ou de maladies dites héréditaires permettra de traiter préventivement ces maladies avec des médicaments adaptés à l’ADN des patients ou déterminera des opérations chirurgicales préventives. La phase suivante sera peut-être l’intervention directe sur les gènes, aujourd’hui permise par de nouvelles techniques comme le Crispr-Cas9 découvert en 2011. Ces « ciseaux génétiques » permettent d’éliminer, de copier ou de stimuler les gènes en fonction des besoins. Aujourd’hui la science semble aller plus vite que la réflexion sur les conséquences que ces découvertes entraînent. Celles-ci font l’objet de peu de débats publics et aucun mécanisme de contrôle réellement efficace n’est encore en place.

    https://ia801503.us.archive.org/32/items/RMU044BaqueAlzheimerTranshumanisme/RMU_044_BaqueAlzheimerTranshumanisme.mp3

    #Alzheimer #EHPAD #hôpital #médicaments #big_pharma #santé #transhumanisme #Philippe_Baqué #radio #audio #Racine_de_moins_un #critique_techno

    • Et puis dans le supplément Science & Médecine du Le Monde du 16 mai 2018 :

      Alzheimer : une maladie en trompe-l’œil ?
      Pour les auteurs de cet ouvrage, le refus d’accepter le déclin cognitif empêche de sortir de la médicalisation sans limite du vieillissement.
      Les quarante dernières années ont vu l’émergence de la maladie d’Alzheimer comme problème de santé publique dont tout un chacun ou presque a, entendu parler. Olivier Saint-Jean, chef du service de gériatrie de l’hôpital européen Georges-Pompidou, et Eric Favereau, grand reporter santé à Libération, se livrent à une démolition. Leur thèse : la maladie dAlzheimer est une #construction_sociale imposant une vision de la vieillesse comme une maladie. Le refus d’accepter le déclin cognitif comme partie intégrante de notre normalité empêche de répondre au vieillissement par l’accompagnement adéquat.
      Au début des années 1980, un double constat a été fait : le nombre de sujets âgés s’accroît et la médecine est incapable d’améliorer les fonctions intellectuelles qui se détériorent. « Comme il faut donc rapporter tous les symptômes à une maladie, y compris les troubles cognitifs, on va exhumer une maladie dépeinte au début du XXe siècle et presque totalement tombée dans l’oubli », racontent les auteurs.
      Face à ce qu’ils appellent le « sériai killer des vieux », « il devient impensable de ne pas disposer de médicaments. A n’importe quel prix ». Des médicaments ! qui échappent à toutes les règles car, « avant même leur mise sur le marché, leur absence d’efficacité est évidente ». Si encore ils étaient anodins. L’ouvrage cite, en 2018, le président de la commission qui avait eu à trancher sur l’efficacité des médicaments anti-Alzheimer, le professeur Loïc Guillevin : « Ces médicaments ont plus tué qu’ils n’ont guéri. »
      Or, il y a ce que Olivier Saint-Jean et Eric Favereau appellent « la grande surprise, la bonne nouvelle qui va à contre-courant de toutes les prévisions » et « change la donne » : le nombre de cas supposés de la maladie d’Alzheimer diminue. Ils s’appuient sur plusieurs grandes études parues ces deux dernières années et notamment celle dite de la cohorte de Framingham portant sur trois générations qui montre « une réduction moyenne de 20 % d’une décennie à l’autre ».
      Les auteurs s’inquiètent de ce que les vieux « ne participent plus aux choixfondamentaux de leur fin de vie ou si peu ». Ils ouvrent des pistes alternatives aux échecs de la médicalisation et au modèle des Ehpad « devenu par ailleurs un marché capitalistique fructueux en France ». Les auteurs prônent une réflexion pour « sortir la vieillesse d’une médicalisation sans limite, ouvrir les Ehpad, repenser l’aide à domicile, changer la logique d’assistance, donner des réponses à des situations plutôt que des places dans des institutions, offrir aux vieux le droit de prendre des risques auxquels une réflexion anticipée sur leur fin de vie les a préparés, bref leur laisser la possibilité, s’ils le souhaitent, de "rester chez soi" : tout cela est faisable ».
      Une option dont Olivier Saint-Jean et Eric Favereau soulignent ironiquement que « le prix ne sera guère plus élevé que les milliards d’euros donnés depuis vingt ans à l’industrie du médicament Alzheimer ». Un livre qui rue dans les brancards et qui a le mérite de porter un débat nécessaire sur la place publique.
      Paul Benkimoun
      Alzheimer. Le grand leurre , du professeur Olivier Saint-Jean et Eric Favereau (Michalon, 176 pages, 17 euros).

      @rastapopoulos

  • Radio : Jean-Marc Royer, Le Monde comme projet Manhattan, 2017
    https://sniadecki.wordpress.com/2018/03/13/royer-manhattan

    Attention le texte de l’article et l’émission de radio ne contiennent pas la même chose, les deux sont intéressants, il faut lire et écouter les deux !

    Des laboratoires du nucléaire à la guerre généralisée au vivant

    Si les deux premières parties de ce livre débutent par une toute autre histoire du nucléaire, sa troisième partie, la plus importante aux yeux de l’auteur, a pour ambition d’en tirer les conséquences dans les domaines théoriques, historiques, philosophiques et politiques. Précisons qu’il n’est pas question de faire avec cette présentation un quelconque résumé de l’ouvrage mais d’attirer l’attention du lecteur sur des aspects jugés majeurs. Par conséquent, il n’y retrouvera pas le soubassement argumentaire de certaines des affirmations avancées.

    https://ia801503.us.archive.org/13/items/RMU039RoyerManhattan/RMU_039_RoyerManhattan.mp3

    #audio #radio #Radio_Zinzine #Racine_de_moins_un @tranbert #nucléaire #capitalisme #Jean-Marc_Royer #Histoire #Hiroshima #Auschwitz #mort #crime_contre_l'humanité

  • Kaya... 19 ans après, ses mots sont toujours des armes - 7 Lames la Mer
    http://7lameslamer.net/kaya-15-ans-apres-ses-mots-sont.html

    Le #21février 1999 est un jour sombre dans l’histoire de l’île #. Au petit matin de ce « #bloodySunday », #Kaya est retrouvé mort au fond de sa #cellule, le crâne ouvert... 19 ans après, l’inventeur du #seggae est devenu la figure emblématique d’un #combat qui se poursuit pour plus de #justice et de #paix au sein de la société mauricienne. Un documentaire de Michel Vuillermet, réalisé en 1992, retrace le parcours hors norme de #JosephRéginaldTopize, alias Kaya.

    #RacineTatane #Mauritius #IleMaurice #prison #repression #cannabis #assassinat

  • Ploërmel : Cette fois-ci le Conseil d’Etat a raison, par Régis de Castelnau Vu du droit - Régis de Castelnau - 31-10-2017

    Le Conseil d’État, vient une nouvelle fois de prendre une décision qui a suscité une certaine émotion chez les catholiques. Par un arrêt en date du 25 octobre dernier, il a donné injonction à la commune de Ploërmel de retirer la croix installée au-dessus d’une statue du pape Jean-Paul II. En ces temps de combats furieux sur les questions de laïcité, la décision a été perçue, à la fois comme une injustice mais aussi comme une avanie par une communauté catholique qui se sent maltraitée au regard des complaisances dont bénéficie incontestablement l’islam intégriste. On a donc vu fleurir un tas de commentaires courroucés dans les médias, et les réseaux ont pris le relais avec comme d’habitude les hashtag qui tuent. Cette fois-ci ce sera #montretacroix pour accompagner un déferlement de photos et de commentaires marqués par la plus grande confusion. Souvent assorti d’un second #balancetonConseildÉtat qui en dit long sur la perte d’autorité de l’institution.

    #démontetacroix
    Dans Causeur, mon confrère et collègue Pierrick Gardien a en termes sévères, critiqué la décision de la haute juridiction, la trouvant « très discutable » et se demandant si celle-ci n’avait pas à cette occasion « abusé de son pouvoir ». Pour ma part, je considère que le Conseil d’État ne pouvait statuer autrement. Et qu’il lui est fait là, pour une fois, une mauvaise querelle.

    Revenons rapidement sur les faits tels que l’on peut les connaître aujourd’hui.

    Un artiste russe Zurab Tsereteli a offert à la commune de Ploërmel une statue en pied du pape Jean-Paul II. Le maire en exercice a soumis au conseil municipal, « une délibération du 28 octobre 2006 qui avait exclusivement pour objet l’acceptation, par la commune, d’un don de M. R…portant sur une statue représentant le pape Jean-Paul II en vue de son installation sur la place éponyme de la commune ». C’est postérieurement qu’a été prise la décision d’installer cette statue sous une arche surmontée d’une croix. Six ans plus tard, il s’est trouvé deux laïcards obtus qui, un siècle après la loi sur la séparation de l’église de l’État, continuent à bouffer du curé, alors que les cathos n’embêtent plus grand monde. Ils se sont donc réveillés et ont considéré qu’en Bretagne, où il y a un calvaire tous les 50 m, c’était là un spectacle insupportable. Les mêmes semblent avoir d’ailleurs une phobie alimentaire concernant les imams qu’ils se gardent bien de venir asticoter. Le tribunal administratif de Rennes leur a donné raison et la Cour d’appel de Nantes tort.

    Pas de prescription
    Pour critiquer la décision du Conseil d’État Pierrick Gardien a avancé plusieurs arguments. Tout d’abord que l’ensemble statue surmontée de l’arche de la Croix était artistiquement indissociable. Et qu’il fallait donc apprécier le monument dans sa globalité. C’est tout simplement erroné, la statue seule a été donnée à la commune et c’est celle-ci qui a décidé de la compléter de cette façon. Le droit moral de l’artiste ne porte bien évidemment que sur la statue elle-même.

    La cour d’appel de Nantes avait considéré que six ans après, la délibération d’acceptation du don, délais de recours échus était définitive et inattaquable. Or, fort justement la haute juridiction ne l’a pas suivi en constatant qu’il y avait eu deux décisions distinctes : celle du conseil municipal du 28 octobre 2006, mais également et c’est là l’essentiel une autre, prise en dehors de tout formalisme, visant à installer l’arche et la croix au-dessus de la statue. Et pour celle-là, les délais n’étaient pas échus, parce que n’avaient pas été réalisées les formalités de publicité qui s’imposent à toute décision administrative pour être exécutoire et pour faire courir les délais de recours. On pouvait donc toujours en demander l’abrogation. Malicieusement mon confrère fait appel au bon sens et nous dit : « Pour qui a suivi ce raisonnement juridique alambiqué, la contorsion est grossière : comment le maire de Ploërmel aurait-il pu publier une décision qui n’existe pas ? » Et bien non, il n’y a pas de contorsion grossière, ni raisonnement alambiqué. Simplement l’application de ce que l’on appelle précisément « la théorie de l’acte inexistant ». Que les juridictions administratives utilisent depuis fort longtemps ! La décision existe factuellement, mais elle n’a pas « d’existence administrative régulière ». C’est la raison pour laquelle on peut l’attaquer à tout moment, et faire constater son illégalité.

    _ 1905-2017, même combat
    Voilà ce que nous dit de façon difficilement réfutable le Conseil d’État : « Toutefois, il ressort également des pièces du dossier soumis aux juges du fond que la délibération du 28 octobre 2006 avait exclusivement pour objet l’acceptation, par la commune, d’un don de M. R…portant sur une statue représentant le pape Jean-Paul II en vue de son installation sur la place éponyme de la commune et ne comportait aucun élément relatif à l’arche et à la croix de grande dimension, distinctes de la statue et installées en surplomb de celle-ci. L’installation, au-dessus de la statue, d’une arche et d’une croix doit ainsi être regardée comme révélant l’existence d’une décision du maire de la commune distincte de la délibération du 28 octobre 2006 ».
    Bien sûr que la décision du maire existait, puisque l’arche et la croix ont été édifiées aux frais de la collectivité. Elle était grossièrement irrégulière dans la mesure où n’étant pas pas le fruit d’une décision formalisée de la commune opposable aux tiers, elle surtout constituait une violation évidente de l’article 28 la loi de 1905 dont il faut rappeler les termes : « Il est interdit, à l’avenir, d’élever ou d’apposer aucun signe ou emblème religieux sur les monuments publics ou en quelque emplacement public que ce soit. à l’exception des édifices servant au culte, des terrains de sépulture dans les cimetières, des monuments funéraires ainsi que des musées ou expositions ».

    Ne pas créer de précédents pour les islamistes *
    C’est la raison pour laquelle la mobilisation autour de l’affaire de Ploërmel l’est pour une mauvaise cause. Et ce n’est pas une bonne idée d’invoquer « les racines chrétiennes de la France » ou de mélanger tout en invoquant les foucades de Georges Frêche à Montpellier, ou les obscénités que les escrocs de « l’art » contemporain s’ingénient à installer dans l’espace public.

    En ces temps difficiles où le combat pour la laïcité, qui concerne d’abord l’islam intégriste, n’est pas facile à mener, pourquoi créer des précédents et réclamer ainsi pour les chrétiens des « accommodements raisonnables » en essayant de contourner la loi ? Alors qu’il est essentiel justement de les refuser et de les combattre fermement dès lors qu’ils émanent du salafisme ou du wahhabisme. Pour ne prendre que cet exemple, les prières de rue de Clichy-sous-bois où l’on psalmodie des sourates meurtrières contre les mécréants bénéficient d’un laxisme insupportable de l’État. Les territoires perdus, ces petits califats qui ont fait sécession, sont le fruit de la démission des autorités publiques. C’est justement en étant rigoureux sur les principes, et en étant cohérent que l’on pourra mener ces indispensables combats dans l’outil est justement la loi de 1905.
    En ne confondant pas l’exigence républicaine avec une guerre de religions.

    Source : http://www.vududroit.com/2017/10/ploermel-cette-conseil-detat-a-raison

    #religion #obscurantisme #Séparation_de_l_eglise_et_de_l_Etat #Loi_1905 #racines_chrétiennes_de_la_France #Conseil_d_État,

    • Comme nouvelle religion, ou plutôt son symbole, il y a maintenant ce fameux drapeau européen que tout politique (ou presque) se croit obligé d’afficher derrière lui lors du moindre discours.

      Le « crains Dieu » a été remplacé par « crains l’UE ».
      C’est si vrai qu’aucun n’ose s’y opposer.
      je suis même persuadé que cracher dessus ou le brûler serait traité comme blasphématoire.

    • 10 ans que cette drôlatique sculpture (sous la jupe du pape il y a une plaque pour les morts vivants avec juste marqué « n’ayez pas peur ») inauguré par la police et ses amis de la BAC (Brigade Activiste des Clowns) qu’elle a tôt fait de protéger en les emmenant immédiatement au poste. Bref, ce bronze qui masque on ne sait quel traffic de bonnes intentions, offert à Paul Anselin, alors maire de Ploermel, par un russe ami de Poutine et du maire de Moscou. Ce machin qui fait peur trône dans l’espace public avec les deniers publics, et depuis 10 ans, quelques courageux acharnés défenseurs de la laïcité (la vraie, pas celle qui permet d’exprimer le r/f/acisme français) tentent vainement que soit respecté la séparation de l’Etat d’avec le ski. (la glisse c’est bien)

  • #L'intelligence_des_arbres

    Un forestier en Allemagne, Peter Wohlleben, a observé que les arbres de sa région communiquent les uns avec les autres en s’occupant avec amour de leur progéniture, de leurs anciens et des arbres voisins quand ils sont malades.
    Il a écrit le bestseller « La Vie Secrète des Arbres » (vendu à plus d’1 million d’exemplaires) qui a émerveillé les amoureux de la nature. Ses affirmations ont été confirmées par des scientifiques à l’Université du « British Columbia » au Canada.
    Ce documentaire montre le travail minutieux et passionnant des scientifiques, nécessaire à la compréhension des interactions entre les arbres ainsi que les conséquences de cette découverte.
    Ce savoir va changer votre regard sur le vivant, les arbres et les forêts.


    http://www.jupiter-films.com/film-intelligence-des-arbres-l-75.php
    #arbres #intelligence #forêt #nature #film #racines #langage_végétal #émotions #langue #collaboration
    cc @odilon