• Le n°10 de notre Revue de l’écoute est sortie !

    Au sommaire :

    – Dans ce numéro, nous faisons la rencontre de la journaliste et documentariste #Pascale_Pascariello (Les Braqueurs). Des propos recueillis par Clément Baudet, des images d’Émilie Seto.
    – Reportage sur le campus de l’#Université_Bauhaus de Weimar qui développe depuis 1997 un cursus de radio expérimentale. Texte et photographies d’Alexandra Baraille.
    – La rubrique « œuvre ouverte » s’ouvre au documentaire Le corps d’Ihsane de #Richard_Kalisz. Une chronique d’Aline Pénitot.
    – Au programme du nouvel épisode de Quand la radio trompe l’oreille (petite #histoire des #faux-semblants_radiophoniques) de Juliette Volcler : une révolution le jour de Noël, la fausse mort d’un ancien chef d’État, de l’humour écolo et des créatures invisibles aux sons pointus.
    – En guest star, Fañch Langoët, du blog #Radio_Fañch, nous offre sa vision de sa radio : 5 planches d’écritures originales, signées de l’auteur-auditeur-blogueur.
    – Et bien sûr la couverture sérigraphiée et les dessins de Rosalie Peeters, les échos de vos écoutes, le petit lexique récréatif, le son de saison de #Marc_Namblard, le conseil de Juliette Volcler pour les « petites oreilles » et la fiche pratique de pali meursault : Fabriquer et adapter ses câbles audio.

    Pour vous abonner c’est ici :
    http://syntone.fr/la-revue-de-lecoute/#abo

    Et pour la trouver en librairie c’est là :
    http://syntone.fr/la-revue-de-lecoute/#librairies

    #création_sonore #création_radio

  • « Pierre Schaeffer au temps du Studio d’essai (1943-1945) » par Creation on air (#France_Culture)
    http://www.franceculture.fr/emissions/creation-air/pierre-schaeffer-au-temps-du-studio-d-essai-1943-1945

    De la contrainte et de l’urgence naissent parfois des aventures extraordinaires... #Pierre_Schaeffer entré à la radiodiffusion en 1935, fonde le #studio_d'essai en 1943, sous l’occupation. Il imagine un lieu dédié à l’art radiophonique, et doit alors composer avec le gouvernement Vichy.

    http://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/11983-23.06.2016-ITEMA_21017156-0.mp3

    Et l’écoute qu’en fait #Radio_Fañch
    https://radiofanch.blogspot.fr/2016/06/schaeffer-ce-geant.html

    Dans leur documentaire, diffusé ce soir à 23h à France Culture, Stéphane Bonnefoi et Alexandre Bazin, nous donnent à entendre Schaeffer dire « Nous avions envie de faire une radio qui soit intelligente, qui soit dans la ligne de la culture, de la tradition française. Comme nous étions radio d’État… le combat de cette jeune équipe pour faire une radio française digne de ce nom [par opposition aux radios privées, ndlr] était un combat extrêmement idéologique ! »

    Schaeffer revient sur la genèse de la radio des PTT (Postes, Télécommunications, Téléphone) et, constate en 1935, les dix ans de retard pris par ce média balbutiant. Il est touchant d’entendre le mot « bricolage » par opposition aux radios du groupe Radio France qui, aujourd’hui, ne bricolent absolument plus rien. L’ordre et la mécanique de création sont institués, policés, enfermés « derrière » des grilles, dont la similitude avec le régime carcéral faisait sourire (jaune) Philippe Caloni.

    #audio #radio #histoire #création_sonore #création_radio

    • Un petit bout d’histoire en passant, Maurice Martenot est également de l’aventure avec Pierre Schaeffer à Lyon sous Vichy (SFR). Martenot était grand musicien (défendant la musique contemporaine avec sa sœur Ginette) mais aussi télégraphiste pendant la guerre de 14. J’ai réalisé l’autre jour avec le très bon documentaire d’Arte combien l’histoire de l’électricité était liée à celle des communications télégraphiques puis téléphoniques et finalement de tout ce qui tient des ondes électromagnétiques et donc évidemment de la transmission musicale. Ça devait être une époque extraordinaire, fourmillant de découvreurs et d’inventeurs pour relier tous ces ponts.

      Tiens d’ailleurs à partir de 40:26 on entend bien les #ondes_martenot

  • Deux conférences tenues lors du dernier festival #Longueur_d'ondes mises en ligne sur l’#Oufipo

    L’une où Syntone a pris part : « La critique radio »
    http://oufipo.org/La-critique-radio.html

    Entre une tradition de recherche et réflexion sur la #radio jusque dans les années 50 et une presse actuelle très normative et davantage centrée sur le cinéma et la télévision, qu’en est-il aujourd’hui de la #critique_radio ? #Aude_Dassonville (journaliste à Télérama), #Christophe_Deleu (universitaire) et #Étienne_Noiseau (responsable éditorial de Syntone) se sont réunis autour de cette question pour donner leur point de vue. Tous trois estiment que la critique, dans un secteur fragile, comme la radio reste primordial et participe au symbole de reconnaissance pour les auteurs. Cette table ronde est une invitation à imaginer différentes approches de la critique, à prendre conscience de ses impacts et surtout, à donner envie d’écouter la radio et de s’exprimer autour d’elle.

    http://oufipo.org/IMG/mp3/Critique_radiophonique.mp3

    L’autre animée par l’ami #Radio_Fañch : « Dimanche dans un fauteuil »
    http://oufipo.org/Dimanche-dans-un-fauteuil.html

    Ce sont trois hommes de radio, trois amis, #Patrice_Blanc-Francard, #Claude_Villers et #Pierre_Wiehn, qui se sont réunis un dimanche après-midi au Cabaret Vauban aux côtés de l’inénarrable #Fañch_Langoët. Au fil de leurs souvenirs, ils nous font revivre les années 1970 à #France_Inter, la création de l’émission Pas de panique, l’esprit de famille qui régnait alors dans les studios et nous livrent une belle définition de l’écoute radiophonique : « Avec la radio, vous êtes tout seul, et pourtant vous êtes avec les autres. »

    http://oufipo.org/IMG/mp3/Dimanche_un_fauteuil_VFINAL.mp3

    #audio #histoire #création_radio

  • Pour sa dernière émission sur #France_Inter (Il existe un endroit n’est pas reconduite à la rentrée), #Alexandre_Héraud invite #Radio_Fañch (dont la @sparf relaye régulièrement les billets d’auditeur critique de #Radio_France) et cite #Daniel_Mermet
    http://www.franceinter.fr/emission-il-existe-un-endroit-mes-adieux-a-molene

    Aujourd’hui, on met cap plein Ouest dans notre bout du bout du monde hexagonal sur l’ile de Molène en pleine mer d’Iroise juste avant Ouessant. Après, il n’y a que la mer pour tout horizon.

    Et pour aller dans cette île de 4 km de circonférence au contact de sa poignée d’habitants, on rejoint quelqu’un de très « identifié » par tous ceux qui s’intéressent au paysage radiophonique :

    Graphiste de son état, il se définit simplement comme un « passionné des ondes » ;

    Il se nomme « l’écouteur ».

    Sa passion de la radio, il l’a contractée sur les genoux de sa grand-mère écoutant ses feuilletons comme d’autres écoutaient la messe. La radio est aujourd’hui sa seule religion !

    Rien de ce qui sort du poste ne lui échappe.

    Fanch Langöet est connu pour décrypter dans son blog joliment baptisé « Radio Fanch », tous les contenus radiophoniques d’aujourd’hui.

    Le défi de notre balade d’aujourd’hui : qu’il nous conte sa passion du documentaire en tentant d’en construire un avec nous sur cette ile propice à toutes les évocations.

    http://rf.proxycast.org/1042986239147384832/13284-24.06.2015-ITEMA_20770365-0.mp3

    #audio #radio

    • Oui on a même mis le RSS du blog de Fañch pour ne louper aucun billet de cet auditeur très à l’écoute de toutes les chaînes de la maison ronde. Ca ne veut pas dire qu’on souscrit à tout aveuglément bien entendu… (et #merci @intempestive)

  • Fort bonne mise en perspective de #Radio_Fanch : « Le coup de grâce… sans grâce »
    http://radiofanch.blogspot.fr/2015/06/le-coup-de-grace-sans-grace.html

    Juste une question de décence. Dans quelques jours #France_Inter publiera un double CD « L’esprit Inter ». Quel esprit ? Dans un communiqué #Didier_Varrod (1) écrit : « Fort de l’enthousiasme de notre programme musical de grève… ». L’entreprise de discrédit d’un mouvement de 28 jours atteint ici un point culminant. Par-dessus tout pendant la #grève le plus important pour M. Varrod a été de produire et de diffuser une play-list que les auditeurs ont plébiscité. « Du moment qu’ils écoutent la chaîne » doit se féliciter M. Varrod. Aller jusqu’à donner un tel « spectacle » une telle publicité à une play-list de grève, c’est révoltant, dégueulasse et indigne. Où était l’enthousiasme du 19 mars au 17 avril 2015 ?

    (...) Mardi soir, ironie sordide de l’histoire, était enregistré en studio à Radio France « Le dimanche idéal » d’#Arièle_Butaux émission hebdomadaire de #France_Musique. Avant l’enregistrement la toute nouvelle #Coordination_de_Radio_France a tenu à faire le communiqué suivant :

    "Pardon de vous interrompre. Nous nous permettons de nous inviter un court instant parmi vous ; sans y avoir été conviés, mille excuses Arièle. Ce qui motive notre présence est en fait en lien avec ce qui arrive à votre émission.

    Nous sommes des personnels de la radio, nous sommes venus vous dire qu’il est fortement probable que cette émission hebdomadaire « Le dimanche idéal » d’Arièle Butaux à laquelle vous assistez ce soir - que ce précieux rendez vous avec vous, public - ne soit pas reconduit l’année prochaine.

    Nous voulions que vous sachiez que comme de nombreux salariés qui travaillent ici, nous ne sommes pas d’accord avec ce choix éditorial des dirigeants de #Radio_France.
    Si vous refusez, vous aussi, la réduction des émissions en public et les moyens de leur production, vous pouvez signer cette pétition, merci de la faire circuler dans les rangées et de la laisser à l’équipe.

    La coordination de Radio France vous souhaite une excellente soirée… Et vive la #radio publique !" (3)

    Voilà donc les nouvelles façons de faire la promotion de la musique à Radio France. D’un côté la promotion d’une play-list de grève, de l’autre le choix d’arrêter une émission musicale en public. C’est quoi cette roublardise permanente qui veut à la fois ouvrir la Maison de la radio au public pour lui faire vivre de l’intérieur « La fabrique de la radio » et dans le même temps empêcher le public de continuer à être fidèle à une émission musicale (3) publique que le plébiscitée par le public ?

    Il y a beaucoup de fois le mot « public » dans ma phrase précédente. Sans doute parce que c’est peut-être un mot en voie de disparition…

    cc @sparf