• Syndicalisme de Palestine - Radio Campus Lille - C’est l’heure de l’mettre ! 14 Décembre 2016
    http://www.campuslille.com/index.php/entry/syndicalisme-de-palestine

    CE MERCREDI 14 DECEMBRE 2016 à 18H30
    Peut-on parler de lutte de classe en Palestine ? La lutte pour la libération, priorité politique absolue des Palestiniens écrasés par l’occupation coloniale, efface-t-elle toute question de classe interne à la Palestine ? En parler, serait-ce faire le jeu de la division de tout un peuple soumis au colonialisme guerrier de l’Etat sioniste ?

    « L’idée que la question coloniale en Palestine peut être conceptuellement et politiquement séparée des dynamiques sociales est erronée. » Sur ces territoires morcelés, soumis à l’occupant et cernés de colonies aussi laides qu’illégitimes, il y a bien des luttes sociales, dirigées contre une classe dominante qui a intérêt à ce que rien ne bouge.

    Au printemps dernier, pendant que nous nous battions contre la loi travail, les travailleurs Palestiniens, organisés dans leurs syndicats et leurs comités de lutte... faisaient de même. Oui : coupes budgétaires, réduction des « déficits », casse des droits des travailleurs... c’est la même chanson en Palestine occupée, car ce sont les mêmes qui payent l’orchestre.


    Une « Autorité » Palestinienne, complètement désavouée, collaborant avec l’occupant, réprime les luttes menées par les travailleurs de Palestine, des travailleurs qui lient ces luttes avec celle de la libération, pendant que quelques affairistes construisent une façade « business » qui prétend masquer la réalité de l’occupation.

    Derrière cette apparente trahison des « dirigeants » de « l’Autorité », l’offensive mondiale de la néo-libéralisation, celle des milieux financiers et des multinationales, qui attaque TOUS les travailleurs, partout, et leur donne toutes les raisons de s’unir.

    Ces questions palestiniennes, mal connues, nous les évoquerons ce mercredi, dans notre « ¼ d’heure en Palestine » en compagnie de José Perez, militant de l’ Association France Palestine Solidarité 66 et militant de la CGT, de retour d’une « mission syndicaliste » sur les terres occupées.

    Nous avons lu avec un grand intérêt la brochure (qui mériterait d’ailleurs le nom plus sérieux de « livre ») éditée à l’issue de cette mission. Luttes syndicales, rencontres avec les travailleurs de tous les secteurs de Palestine, rappels historiques bienvenus, cette brochure doit être mise entre les mains de tous les militants de la Palestine libre... et de tous les syndicalistes de classe.

    Vous trouverez ci-dessous toutes les informations pour vous la procurer au plus vite.

    Par ailleurs, nous vous proposerons d’écouter l’intervention de Bruno Drewski, prononcée le samedi 3 décembre dernier à Villeneuve d’Ascq, à l’invitation du Cercle Henri Barbusse. Au moment d’une campagne politico-médiatique anti-russe d’une rare ampleur, et sans tomber dans un idéalisme post-soviétique qui n’est pas de mise, Drewski nous rappelle ce que la Russie représente aujourd’hui dans ce qu’on appelait jadis le « concert des Nations ». Mais c’est beaucoup mieux dit ici : http://editionsdelga.fr/portfolio/bruno-drweski 

    C’est l’heure de l’mettre !

    Brochure : Syndicalisme en Palestine
    http://francepalestine66.blogspot.fr/2016/11/brochure-syndicalisme-en-palestine.html
    Editée par l’AFPS66, la brochure sur les mouvements sociaux et l’histoire du syndicalisme en Palestine est sortie. Elle présente le récit et les photos de notre mission syndicaliste de mai 2016, et une histoire synthétique du mouvement syndical palestinien.
    Vous pouvez vous la procurer par l’AFPS66 au prix de 8 euros (tarif réduit : 5 euros pour les jeunes, étudiants, chômeurs et précaires), soit directement auprès des militants, soit par commande sur cette adresse mail de notre blog : francepalestine66@gmail.com . Le coût couvre l’envoi postal, chèque à l’ordre de AFPS66, à envoyer à AFPS66, 24 avenue Roger Salengro 66310 ESTAGEL.

    #audio #radio #Radios_libres #Radio_Campus_Lille #Palestine

  • À la CGT à Tourcoing, on ne désarme pas. Premier volet d’un reportage de Sylvie Coma La bas si j’y suis - Reportage 42’22 - Mercredi 7 décembre 2016
    http://la-bas.org/les-emissions-258/les-emissions/2016-17/en-premiere-ligne-contre-le-f-n-1-2

    Une caissière d’Auchan virée pour 85 centimes en juillet à Tourcoing. Auchan, c’est Mulliez, classé dans le top 3 des plus grosses fortunes de France, 40,2 milliards d’euros [1]. En août, toujours à Tourcoing, c’est un caissier de Dia (Carrefour) licencié pour une erreur de 18 euros. Carrefour, c’est Bernard Arnault, également dans le top 3 des fortunes françaises, 30,44 milliards d’euros [2]. On a baissé les bras devant ces injustices. Navrés, on laisse le F.N. grossir sans effort. Mais il y a des poches de résistances. À la CGT de Tourcoing, on ne se contente pas d’écouter les doléances, on se bat en première ligne contre le F.N.
    Premier volet d’un reportage à Tourcoing de Sylvie COMA.
    01 C’est dur de trouver les mots
    02 Mulliez un capitalisme familial
    03 Franck, viré pour 18,17 euros
    04 Ce magasin est un centre social
    05 Habib, délégué CGT à Auchan City
    06 Philippe, militant CGT

    « Ça fait froid dans le dos, ça donne envie de vomir. » Depuis des années, la montée du F.N. et de l’extrême droite suscite l’indignation morale et impuissante de ceux qui pensent et qui parlent. Depuis trente ans, la bourgeoisie culturelle a fabriqué l’épouvantail le plus séduisant pour tous ceux qu’elle délaisse et qu’elle méprise.


    Le racisme social n’est pas étranger à ce rejet. L’ouvrier, le working class hero, est devenu le beauf, le Bidochon, le Deschiens. Puis « la question du voile » a été l’alibi de l’abandon. Qui aujourd’hui pour défendre les victimes du chômage et du travail en miettes ?

    Certainement pas une gauche qui a imposé la Loi Travail pour satisfaire le Medef. Certainement pas des « européistes » militants de l’austérité imposée à la Grèce. Certainement pas la droite de François Fillon, nostalgique de Thatcher. Le passage en force de la Loi Travail a encore accéléré la déréglementation du marché du travail. Horaires décalés, flexibilité, temps partiel subi, des salariés de plus en plus isolés face à leurs petits chefs. Comment imaginer que le ressentiment accumulé ne se traduise pas dans les urnes ? À l’Union Locale de la CGT de Tourcoing, une dizaine de bénévoles luttent contre ces dégâts sociaux, en première ligne contre le F.N.

    . . . . . . .
    #audio #radio #Radios_libres #Radios_web #La_bas_si_j_y_suis #Tourcoing #CGT #auchan #carrefour #auchan_city #fn

  • Une semaine, une heure, 1/4 d’heure et quelques instants... Radio Campus Lille - C’est l’heure de l’mettre ! 7 Décembre 2016
    http://www.campuslille.com/index.php/entry/une-semaine-une-heure-1-4-d-heure-et-quelques-instants

    CE MERCREDI 7 DECEMBRE 2016 à 18H30
    La Semaine c’est la Semaine à Cuba, proposée par nos amis de Radio Habana. Nul doute que nous y reviendrons sur l’immense hommage du peuple de Cuba à Fidel. Alors, de deux choses
    l’une : ou les Cubains se sont fait suffisamment bourrer le crâne pour en oublier les « crimes » de leur « dictateur sanguinaire ». Ou c’est nous qui nous sommes fait enfler par des propagandistes sans vergogne ni aucun souci de la vérité.

    Le ¼ d’heure c’est le « ¼ d’heure en Palestine ». S’y exprimeront Omar Khamaisi, avocat spécialisé dans les affaires des prisonniers palestiniens ; et Mahmoud Al Weesi, journaliste et militant des droits des mêmes prisonniers. Ces deux individus, des Palestiniens de 48, prétendent que les prisons de l’Etat sioniste sont remplies de prisonniers politiques et que cet Etat pratique l’apartheid à tous points de vue. Alors, de deux choses l’une : ou les Palestiniens exagèrent beaucoup sous l’influence d’un antisémitisme congénital, ou des propagandistes sans vergogne, etc...

    L’heure, c’est « l’heure de l’mettre » ! Depuis 21 ans sur les ondes de Radio Campus, elle prétend donner autre chose à entendre que la petite musique jouée par la Grande Caravane Publicitaire Qui Nous Informe. Alors, de deux choses l’une : ou la petite musique est une fanfare assourdissante qui couvre toutes les fausses notes, ou des millions d’auditeurs s’apprêtent à l’écouter religieusement, comme chaque mercredi, en attendant le signal de départ de la révolution.
    Ah oui ! Les quelques instants qui restent sont ces rares moments d’où, parmi le tumulte du monde capitaliste et le brouhaha du mensonge stéréophonique l’accompagnant, s’échappent quelques rires salutaires pour moquer le ridicule du monstre cruel et de ses pantins pathétiques. Le rire. Le rire et le combat. Les deux ne font qu’un.

    _ C’est l’heure de l’mettre ! _


    #audio #radio #Radios_libres #Radio_Campus_Lille #Cuba #Palestine #Luttes

  • Surcharges et dissonances cognitives, médiatiques, financières Radio Campus Lille - Les Bons Calculs Economiques - 7 Décembre 2016
    http://www.campuslille.com/index.php/entry/surcharges-et-dissonances-cognitives-mediatiques-financieres

    Attention, ce que vous allez entendre n’est pas à prendre à la légère. Il s’agit là d’une activité qui comporte des risques. Faite sans entrainement, sans repos préalable, sans organisation minimum, elle peut entrainer des lésions cérébrales de type dédoublement de cerveau, perte de neurones, mélange de pinceaux. Nous entrons ici dans le monde de la surcharge cognitive.

    Les derniers résultats de l’addition des dissonance cognitive actuelles : 7
7 d’un coup.
    Dernière dissonance en date : Matteo Renzi

    + A propos de l’Italie, de ce qu’il en reste
    
+ Vote électronique, lanceur d’alerte condamné.

    + Fillon, Macron et autres, le point, la Sécurité Sociale

    + Chiffres du chomage Décembre 2016.

    + UE : les arrangements fiscaux accordés aux multinationales ont triplé en deux ans. On passe est passé de 547 en 2013, à 972 en 2014 et à 1.444 en 2015.

    + Capitalisations boursières mondiales.

    Le concept de dissonance cognitive a été proposé par Leon Festinger en 1957. Cette théorie est sans doute une simplification d’un phénomène beaucoup plus complexe, mais elle permet de cerner bien des aspects autrement étranges du comportement humain et de leur donner du sens. . .

    #audio #radio #Radios_libres #Radio_Campus_Lille #économie #finance #fillon #union_européenne #UE #UEF #Italie #chomage #spéculation #dollar

  • Saint Fidel Castro C’est l’heure de l’mettre

    Aujourd’hui, Mercredi 30 Novembre 2016, C’est la Saint Fidel Castro.

    Saint Fidel Castro est le Saint patron des dictateurs d’opérette, qui n’ont vraiment pas le niveau.

    Saint Fidel Castro n’a pas le niveau, et ne sera peut être même pas canonisé, parce qu’il faut comprendre quand même, qu’un vrai dictateur, un despote qui se respecte, c’est d’abord et avant tout quelqu’un qui fait la guerre à son propre peuple,
    Avec des arrestations massives,
    Des emprisonnement de, entre guillemets, « suspects »,
    Des opposants torturés, qu’on embarque dans des avions et qu’on balance à la mer,
    Des enfants qu’on enlève à leur mère préalablement torturées aussi, et qu’on confie à des familles de militaires
    C’est la répression à tous les étages,
    Le quadrillage de la population avec contrôle absolu et châtiment cruels de la part d’une police politique qui a tous les pouvoirs, ou d’escadrons de la mort.
    C’est des exécutions, des massacres, des disparitions, des prisons remplies
    où le sang décore les murs,
    où des lambeaux de peau trainent sur le sol des cellules,
    où des os se brisent sous les coups des bourreaux.


    C’est des stades, des stades, pour parquer les opposants aux régime comme du bétail, leur enfoncer les baïonnettes dans les côtes pour les faire avancer ou leur exploser la tronche à coups de crosses, s’ils la ramènent.

    C’est certainement pas des stades comme ceux de la havane, qui servent aux match de la selectione nationale de football, ou de la ligua cubana de base ball.
    Pfff ! C’est pas sérieux ça.

    Saint Fidel Castro n’a pas le niveau, et ne sera peut être même pas canonisé, parce qu’il faut comprendre quand même qu’un vrai tyran, c’est d’abord et avant tout un larbin des capitalistes.

    On lui passe ses caprices en matière de culte de la personnalité, à la condition qu’il mène des plans de réforme économiques convenables, c’est à dire :

    – Privatisation des grandes entreprises d’état.
    – Déréglementation totale.
    – Coupe drastique dans les budgets sociaux.
    – Privatisation de l’eau, de l’énergie, de l’éducation, de la santé.
    – L’abandon de la régulation des prix.
    – La baisse des salaires et le chomage en hausse.
    – La fin des retraites et du droit de grève.
    – L’interdiction des Syndicats, enfin, de certains Syndicats.
    et pour compléter le tout, faire des alliances avec des barrons de la drogue, du jeux, de la prostitution, et devenir un centre de blanchiment d’argent.
    Tient, on dirait que je parle de l’union européenne !
    . . . . .
    Ecoutez pour connaitre la suite

    Source : http://www.campuslille.com/index.php/entry/fidel-c-est-l-heure-de-l-mettre

    #audio #radio #Radios_libres #Radio_Campus_Lille #Fidel_castro

  • Fidel / C’est l’heure de l’mettre

    http://www.campuslille.com/index.php/entry/fidel-c-est-l-heure-de-l-mettre

    CE MERCREDI 30 NOVEMBRE 2016 à 18H30
    « Le pire des analphabètes, c’est l’analphabète politique. Il n’écoute pas, ne parle pas, ne participe pas aux événements politiques. Il ne sait pas que le coût de la vie, le prix des haricots et du poisson, le prix de la farine, le loyer, le prix des souliers et des médicaments dépendent des décisions politiques. L’analphabète politique est si bête qu’il s’enorgueillit et gonfle la poitrine pour dire qu’il déteste la politique. Il ne sait pas, l’imbécile, que c’est son ignorance politique qui produit la prostituée, l’enfant de la rue, le voleur, le pire de tous les bandits et surtout le politicien malhonnête, menteur et corrompu, qui lèche les pieds des entreprises nationales et multinationales. » Bertolt Brecht.

    Ce mercredi nous rendons hommage à Fidel. Oui, nous, on l’appelle par son prénom. Pas qu’on l’ait connu personnellement. Mais il était un intime. Quand même. C’est intimement que nous l’avons reconnu comme des nôtres, et avec nous des millions de pauvres sur la Terre. Premier élément de compréhension pour qui est né au cœur de l’Empire et fait la grimace : Fidel était aimé, partout, par les pauvres périphériques. Et haï par les riches. Ce qui donne une première indication sur notre démarche.

    Intimement, cela signifie que, dans la tourmente des faits, dans la fureur du monde, nous connaissons en Fidel quelque chose de bien plus grand que lui : le combat de toujours pour la dignité humaine, pour un avenir en dehors du profit et de la propriété privée. Cela, et l’on peut ergoter longuement sur Cuba, ce ne sont pas les dirigeants de notre pays, présents, passés ou à venir là, qui l’incarnent.

    Il apparaît futile, pour nous, de défendre un bilan ou de témoigner des avancées concrètes qu’une révolution a produites, pour une petite île agressée et soumise au pire embargo de l’Histoire. Futile, tant l’évidence est à nos yeux criante. Futile car ce n’est même pas seulement Cuba qui est l’héritière et la continuatrice de cette révolution. Ce peut être difficile à entrevoir quand on n’est pas un intime, mais il faut bien qu’on vous le dise : depuis le samedi 26 novembre 2016, c’est toute l’Humanité qui est en deuil, même si une partie d’entre elle ne le sait pas.

    Il apparaît mesquin de devoir nous défendre d’un culte de la personnalité, d’une idéalisation, nous, joyeux matérialistes qui savons l’imperfection de toute chose et la faiblesse de chaque homme. Seule l’ignorance peut juger de notre deuil ainsi. Lorsque des nains parlent d’un géant, ils ne peuvent parler que de ses chevilles. Nous ne nous situons pas à ce niveau. Nous connaissons Fidel. Nous mesurons aussi l’ignorance des commentaires.

    Nous savons que les amis de Cuba n’ont guère besoin que nous nous justifions. Les enfants de Mandela, ceux du Che, les paysans andins qui ont recouvré la vue, ceux des barrios qui ont appris à lire, écrire et penser, les filles et fils des indépendances durement acquises ; l’Angolais et le Vietnamien, l’Algérien et le Palestinien, tous ignorent la nécessité de justifier de leur deuil. A juste titre.

    Fidel est le nom – le prénom car entre nous on se dit tu, pas vrai camarade ? – de tous ceux-là. Ce n’est pas que le Castro cubain du siècle dernier, mais le nom d’une lutte continuelle pour nous sauver de la catastrophe. Qui sait que Fidel, en plus d’être le communiste (ce partageur...), est l’écologiste, le pacifiste, l’humaniste, que nous serons tous demain ?

    Ça ricane et ça s’offense, pas vrai ?

    C’est l’ennemi bien sûr, et nous n’avons pas l’envie de le convaincre, il y a une syllabe de trop... Ceux-là même qui mettent le monde à feu et à sang, étranglent, affament les peuples, privatisent tout, s’accaparent tout, et dans ce décor meurtrier et sordide, jouent la comédie des grands hommes, et dépeignent notre monde à leur image : des bons, toujours blancs, riches et foncièrement démocratiques, et des méchants, les autres, agités, sauvages et tyranniques. Cette propagande grossière, ce prêt-à-penser qui se croit libre-arbitre, Fidel s’en moque comme d’une superstition ancienne. Et l’Histoire le confirmera.

    C’est aussi le proche, c’est la gauche d’ici, assise dans ses habitudes et qui n’a plus de barricades que dans sa symbolique. Celle de braves gens qui veulent du mieux mais qui ne veulent surtout pas voir comment s’en donner les moyens. Et qui, héritiers d’un colonialisme jamais éteint, jugent de loin les va-nu-pieds qui se frottent à l’Empire qu’eux-mêmes tolèrent.

    Ceux-là font la moue. Ils prennent leurs distances. Ils ne savent rien de Fidel, mais s’en distinguent. D’où cela vient-il ? De ce qu’on leur a appris ? Mais pourtant... Ces bouches à fiel médiatiques qui salissent Fidel, ne sont-elles pas les mêmes qui salissent nos propres luttes, pourtant tellement moins radicales ? Ne sont-elles pas les mêmes qui qualifient nos chères guerres « d’humanitaires » ? Ne sont-elles pas les mêmes qui nous enjoignent de renoncer, tout le temps, toujours, partout, et pour les siècles des siècles ? Ne sont-elles pas celles qui justifient la casse de nos conquêtes tellement passées, la destruction de la planète, la course folle et fatale vers le précipice ? Ce sont les mêmes. Et qui, quel Quichotte, quel Prométhée les a démenties ? Qui, presque à mains nues, a affronté ce monstre dans le ventre duquel nous sommes trop nombreux à reposer béatement ? Qui a dit que les femmes et les hommes avaient mieux à faire que de se confondre avec la marchandise ?

    Fidel.

    Et toi, tu savais pas...
    (Ce mercredi, nous serons nombreux, en studio, à distance, en direct de La Havane et d’ailleurs, pour dire de quoi Fidel est le nom.)
    https://www.legrandsoir.info/un-ami-est-mort-a-cuba.htmlhttps://www.legrandsoir.info/fidel-et-la-lampe-d-aladin.html 
    C’est l’heure de l’mettre

    #audio #radio #Radios_libres #Radio_Campus_Lille #Fidel_Castro

  • Saint effet Trump Radio Campus Lille - C’est l’heure de l’mettre
    http://www.campuslille.com/index.php/entry/detraquements-c-est-l-heure-de-l-mettre

    Aujourd’hui Mercredi 23 Novembre, c’est la Sainte effet Trump !

    Saint effet Trump et le saint patron . . . des slogans publicitaires.
    L’effet Trump, pour un capitalisme qui dure encore plus longtemps !

    Jusqu’ici, tout allait bien. . .

    La matrice avait engendré un appareil monstrueux, algorithmes boursiers, théorèmes de business schools, pompes à divertissements, évacuations médiatiques, engrenages politico financiers, tout tendait à la hausse éternelle des taux de profit et la seule musique audible était celle sortant de la feuille de route du parti de la guerre et de l’argent et qui se déroulait sans fin, dedans l’orgue de la barbarie impériale.

    Les guerres étaient humanitaires !
    Elles étaient justes.
    Elles étaient gagnées.
    Les privatisations, les réformes, les nécessaires ajustements, la réduction des déficits, la compétitivité, les allégements de charge, tout allait de soit, et allait donner des résultats, bien sur.
    Le télédiscour uniforme donnait l’onction.
    Les esprits étaient conquis, ou le résultat étant le même, résignés

    Il n’y avait pas d’autre voix, et le contrôle était de plus en plus étroit, les calculs de plus en plus justes, l’intelligence artificielle de plus en plus complexe, les issues inexistantes, les alternatives invisibles.
    Le système touchait à la perfection, et plus sa crise grandissait, plus il agrandissait les conditions d’une crise encore plus profonde, et ainsi de suite, jusqu’à disparition complète de toute expression.
    Une belle mécanique !

    Et puis, et puis, le robot se détraqua.

    Ce fut d’abord comme un hoquet de la mécanique, ensuite les engrenages se décalèrent, enfin toute la machine tourna sur elle meme, et la production fut touchée.
    Les sondeurs sondaient en dépit du bon sens.
    Les éditorialistes ne se contentaient plus de trumper le public, mais se trumpaient eux mêmes et trumpaient leurs maîtres.
    La guerre patinait, et l’argent avait désormais, comme une odeur inquiétante.

    Le premier bateleur de foire . . .

    #audio #radio #Radios_libres #Radio_Campus_Lille #Calais #médias #Ephéméride #Trump #médias #sondages #crise

  • Détraquements / C’est l’heure de l’mettre !
    Ce Mercredi 23 Novembre 2016 à 18H30
    http://www.campuslille.com/index.php/entry/detraquements-c-est-l-heure-de-l-mettre

    Tout semble détraqué. Mettons-nous un instant dans la peau d’un électeur socialiste, de classe moyenne, auditeur de France Inter, lecteur de Télérama, ancien soutien actif de Reporters sans Frontières (du temps du « courageux » Ménard). Adhérent de la CFDT. Juste-milieu, soucieux du bien public et de l’ordre dans les choses. Fervent défenseur de la laïcité et de la République, de ses lois, de ses traditions, de sa culture, de ses élections. Cet homme-là n’est plus chez lui. Il n’a plus aucun repère.

    Sa République n’est plus qu’un mot creux devenu étranger à la masse de ses concitoyens. La laïcité est devenue une arme entre les mains des racistes. Partout, règnent le désordre, la confusion, l’insensé, les « extrémistes ». Le « dialogue social » est vomi par les rouges car il ne sert que trop visiblement les intérêts des riches trop visibles. Le journalisme s’humilie même à ses yeux. Ménard est parti à Béziers, Guetta reste à Washington, Jack Lang est figé au Grévin, Kouchner ne pleurniche plus sur un monde que BHL s’acharne à réduire à son image microscopique. Tout fout le camp.

    Si au moins le chômage avait baissé un peu... Oh, pas pour lui... Mais histoire de conserver un semblant, l’idée de la gauche, l’illusion de l’illusion... Mais non. Rien. La culture petite-bourgeoise, au chaud dans ses pantoufles, et qui garantissait un mode de vie tout en nuances et en douceurs, est piétinée par la réalité. C’est trop injuste.

    Et puis voilà. Ses éditorialistes se plantent jour après jour. Son peuple de citoyens raisonnables et « je ne suis pas d’accord avec vous mais nanani nanana » devient une masse inquiétante et imprévisible. Il a vécu le Brexit comme un soufflet. Trump comme une tragédie. Poutine est son cauchemar. Tous les repoussoirs le repoussent dans son petit coin. Plus aucun sondage ne dit vrai, tout semble détraqué. Et à quoi se raccrocher ? L’Europe ? Macron ? Catherine Deneuve, dernier rempart face au Mimolette-bashing ?

    Le monde pouvait bien s’écrouler autour de lui, jadis, sous les coups des guerres qu’il soutient, du néo-colonialisme, et de la destruction sociale confondus dans un même ensemble qualifié de « valeurs de gauche », tant que son espace intellectuel intime restait sauf. Mais aujourd’hui, rien ne va plus. La machine qui produit du conformisme « de gauche » est détraquée. Le monde entier le fuit, et recherche le salut en dehors de ses schémas de pensée. Le monde entier ne le mérite sans doute pas.

    Pourquoi nous soucions-nous de cette « gauche » fantomatique alors que tout autour glisse à droite ? Sans doute parce que le comique couche avec le tragique, et que l’un ne va pas sans l’autre...

    L’Ephéméride (Saint effet Trump) commence à 2mn50

    (Sans qu’un rapport évident puisse être trouvé avec ce qui précède nous recevions mercredi dans nos studios Laurence Delezenne, ouvrière smicarde licenciée de la Redoute pour avoir eu le tort d’être vivante en dehors de ses heures de travail, et Fabrice Peeters, délégué CGT de la Redoute : http://www.nordeclair.fr/12175/article/2016-11-17/la-redoute-au-bout-du-bras-de-fer-laurence-delezenne-ete-licenciee ; dans notre « ¼ d’heure en Palestine », avant la Semaine à Cuba, vous écouterez avec intérêt l’entretien que nous eûmes avec Abdelhateem Wadi et son épouse Nassima. Vivant chichement sur la terre de leurs ancêtres, ils se défendent contre une sauvagerie raciste quotidienne. Avec une dignité et un courage typiquement palestiniens. Ils sont venus de Qusra, en Palestine occupée, un bourg dont Abdelhateem est le maire.

    Il y a un cap à garder même quand tout semble se détraquer : c’est l’heure de l’mettre !)

    #audio #radio #Radios_libres #Radio_Campus_Lille #Roubaix #CGT #Luttes #La_Redoute #Palestine #Cuba #médias #Ephéméride #Trump #médias #sondages #crise

  • Julien Salingue - ACRIMED - Angle d’ATTAC sur Radio Campus Lille Samedi 19 novembre 2016
    Le traitement médiatique des mouvements sociaux, c’est ce Samedi 19 Novembre 2016. Le point avec Julien Salingue.

    Quelques mots sur ACRIMED +
Le traitement médiatique de la loi El Kohmri, Nuit Debout, Alain Finkielkraut, Election US, Les médias, . . .

    Angle d’ATTAC, une émission anguleuse pour les discours bien pensants et dominants de la pensée unique. On y débat des alternatives sociales, économiques et écologiques. C’est tous les 3 ieme Samedi du mois, sur Radio Campus Lille à 12h

    #audio #radio #Radios_libres #Radio_Campus_Lille #Acrimed #Julien_Salingue #médias

  • Sainte Ambition intime Radio Campus Lille - C’est l’heure de l’mettre

    Aujourd’hui Mercredi 16 Novembre, c’est la Sainte Ambition intime !

    Sainte Ambition intime est la Sainte patronne des secrets d’alcôve susurrés sur l’oreiller moelleux,
    où, à l’heure du prime time, les yeux rivés sur l’écran, les boeufs s’endorment paisiblement.

    Avant, avant, l’homme politique n’était qu’un pale larbin du capital,
    gris comme un mur de prison,
    triste comme un orgasme de notaire,
    vaniteux comme un dindon endimanché,
    névrosé comme n’importe quel connard attiré par les honneurs, les médailles et les passes droits.

    Sorti des grandes écoles, comme la chair à saucisse sort du hachoir,
    il venait à la République, drapé d’un savoir inutile,
    acquis en des leçons d’obéissance interminables,
    ponctuées de cours de de conformisme obligatoire,
    desquels il tirait il tirait une gloire factice
    avant que de briguer un mandat quelconque,
    lui permettant d’obtenir l’insigne privilège,
    d’être conduit par un chauffeur placide,
    dedans les mornes allées d’un pouvoir excitant comme une vieille bourgeoise vérolée.

    Le portrait de l’homme politique ornait,
    lorsque la saison des élections était venue,
    les rues de nos villes sous les regards indifférents de badauds lassés d’un tel déploiement de têtes de noeuds.

    Les enfants dessinaient des bites, sur les calvities et la couperose de ces notables trop biens nourris semblait déborder des panneaux d’affichage.
    Les murs en suintaient, et le passants marchait distraitement dedans, du pied droit,
    C’était la Démocratie !

    Pour mieux le distinguer du commun des mortels, la providence avant doté l’homme politique d’un attribut particulier, la cravate !
    La cravate, symbole du pouvoir, restait . . . . .

    #audio #radio #Radios_libres #Radio_Campus_Lille #Roubaix #CGT #Luttes #primaires

  • Dans les cordes ! C’est l’heure de l’mettre !
    CE MERCREDI 16 NOVEMBRE 2016 à 18H30

    Ils ont été si loin. Nous ont attaqués si violemment. Depuis si longtemps. On est dans les cordes. Au bord de la rupture.

    Que faire ? Esquiver les derniers coups ? Baisser la tête et les poings en attendant que résonne le gong ? Et puis après ?

    La meilleure défense c’est l’attaque. Les coups pleuvent tous azimuts : des droites brutales assénées sur le salaire, des uppercuts balancés sur nos services publics, le flicage, l’état d’urgence, la répression de la résistance, le fascisme qui vient. Si on contre-attaque pas, c’est le K.O.

    Alors, se relever, rassembler les forces, retrouver ses esprits, aller chercher dans nos réserves. Il y a, endormie au fond, toute une classe démobilisée à réveiller. C’est ça ou la défaite. La raclée.

    Finie la défense. Passer à l’attaque. Abroger la loi des patrons. Puis augmenter les salaires, diminuer le temps de travail, qu’il y en ait pour tous, et changer de société. C’est maintenant. Voler comme des papillons, piquer comme des abeilles, sortir des cordes et bagarrer. C’est ce qui nous attend. T’es pas prêt ? T’encaisses encore ? Tu sentiras les coups demain...

    Nous étions ce 15 novembre 2016 dans les rues des quartiers populaires de Roubaix, où la CGT a défilé. Pas un baroud d’honneur. Le début du commencement de ce qui nous attend tous : le dernier round.

    (Paroles de manifestants, Semaine à Cuba, « ¼ d’heure en Palestine » sont au programme de « l’heure de l’mettre ». A l’écoute !)

    #audio #radio #Radios_libres #Radio_Campus_Lille #Roubaix #CGT #Luttes #primaires

  • Une expérience de réhabilitation des terres : l’effet catalytique des Clubs Dimitra au #Niger
    Genre : Idées
    http://www.fao.org/gender/gender-home/gender-insight/gender-insightdet/fr/c/447282

    Les membres des Clubs Dimitra de Tinkirana ont abordé les problèmes liés à la diminution des pluies et à la dégradation des sols auxquels ils sont confrontés. Ils se sont accordés sur l’importance des techniques de réhabilitation des terres pour lutter contre la dégradation des sols et accroitre la disponibilité de terres agricoles. Ensuite, ils ont mobilisé les membres de la communauté pour travailler ensemble sur un projet « test » ou projet pilote. Ils savaient que si l’expérience réussissait, elle servirait d’exemple pour le reste du village, et permettrait de sensibiliser la communauté aux techniques de réhabilitation des terres et leurs avantages.

    Ensemble, ils ont choisi un lopin de terre fort dégradé aux abords du village et ont labouré et préparé le terrain en créant une série de demi-lunes dans le sol. Cette technique de récolte d’eau utilise des remblais de terre semi-circulaires pour recueillir et stocker l’eau de pluie et éviter le ruissellement. C’est un moyen simple mais innovant pour remettre en état des terres dégradées et améliorer la production agricole dans les zones à faible pluviométrie.

    Le terrain choisi par les membres du Club Dimitra était celui d’Idrissa. Et grâce à ce « test » parfaitement réussi, la récolte de mil d’Idrissa est passée de 150 à 800 bottes - sans utilisation d’engrais chimiques ou organiques.

    #terre #dégradation #réhabilitation #femmes #bonne_nouvelle

  • À l’hosto, trop c’est trop ! C’est l’heure de l’mettre - Radio Campus Lille
    http://www.campuslille.com/index.php/entry/a-l-hosto-trop-c-est-trop

    Casser le Code du travail c’est bien. Détruire le service public de la Poste c’est sympa. Débiter le chemin de fer en petits morceaux c’est enthousiasmant. Saccager l’Education Nationale, c’est agréable. Ah ! Saper la Sécu, quel plaisir ! Mais s’attaquer à l’hosto, c’est le summum...

    Parmi toutes nos conquêtes, les services publics, échappant à la main pas si invisible du marché. Et parmi ces services publics, la santé, un bien non-marchand par excellence. C’est pour ça que le refiler au privé, c’est jouissif...

    Mais comment ? Eh bien comme pour le reste : on désorganise, on comprime, on dévaste, on « rationalise », on fait « des économies », on calomnie le personnel, on le pousse à bout, et quand tout est rentré en désordre, on obtient un cancer ou un ulcère privés, compétitifs, dynamiques, et qui relancent la croissance. Quand on a la santé, eh ben... on fait beaucoup de profit !

    Au milieu du brigandage généralisé, il y a des gens, et plus précisément des travailleuses et des travailleurs. Qualifiés par le sens commun (subrepticement travaillé par la propagande sournoise que vous savez) de « privilégiés », tancés pour leurs avantages considérables, les hospitaliers, pendant ce temps, courent dans tous les sens, accumulent les heures non payées, écopent la misère et les contradictions de la société du capital, et soignent nos petits bobos comme ils peuvent, privés de moyens et de considération...

    C’est avec la fracture du gamin ou le palliatif de mémé que le bon peuple s’aperçoit, malgré la propagande, du dévouement et des efforts de l’hosto, celui qui ne facture pas la maladie pour remplir les poches de quelques actionnaires. Mais la casse de l’hôpital public, préalable à la privatisation complète de la santé, ne passe plus là où l’on compte les morceaux, chez les travailleuses et travailleurs de l’hosto. Qui résistent. Et combattent, pour nous tous, les bandits des grands chemins qui mènent à notre perte.

    Nous recevons ce mercredi des syndicalistes (CGT) du CHRU de Lille, et d’autres invités, pour évoquer ce vaste sujet. A l’hosto aussi c’est l’heure de l’mettre ! Parce que trop, c’est trop...
    C’est l’heure de l’mettre !

    #audio #radio #Radios_libres #Radio_Campus_Lille #Santé #Hopital #Infirmiére #economie #Social #soins #syndicalisme #souffrance_au_travail #chirurgie #medecine #fric #CHR

  • Notre Charte d’Amiens / C’est l’heure de l’mettre ! Radio Campus Lille

    Article 1 : « L’heure de l’mettre » tend son micro à tous les travailleurs conscients de la lutte à mener pour la disparition du salariat et du patronat.

    Article 2 : « L’heure de l’mettre » considère que cette émission est une reconnaissance de la lutte de classe, qui oppose sur le terrain économique, les travailleurs en révolte contre toutes les formes d’exploitation et d’oppression, tant matérielles que morales, mises en œuvre par la classe capitaliste contre la classe ouvrière.

    Article 3 : Par conséquent, « L’heure de l’mettre » diffusera ce mercredi un reportage concernant la mobilisation du 19 octobre dernier autour des condamnés de Goodyear, à Amiens.

    Pour écouter ou télécharger ce reportage à Amiens, en mp3, cliquez sur les écouteurs =>
    Ephéméride à 3 mn, Sainte Jungle de Calais !
    Le reportage à Amiens à 10 mn.

    Article 4 : Afin de libérer les auditeurs des chaînes qui les entravent, et afin de leur donner confiance en leur force, nous leur donnerons à écouter les propos de Krasucki (Pierre), Mickael Wamen, Xavier Mathieu, Eric Pecqueur, Jean-Paul Delescaut, Philippe Martinez, et bien d’autres militants venus au juste combat de classe des Goodyear et au-delà.

    Article 5 : C’est l’heure de l’mettre !

    #audio #radio #Radios_libres #Radio_Campus_Lille #Calais #Natacha_Bouchard #Réfugiés #PS #Amiens #Goodyear #Krasucki (Pierre) #Mickael_Wamen #Xavier_Mathieu #Eric_Pecqueur #Jean-Paul_Delescaut #Philippe_Martinez #Goodyear

  • Sainte Jungle de Calais (Sur Radio Campus Lille)

    Aujourd’hui Mercredi 26 Octobre, c’est la Sainte Jungle de Calais !
    Sainte Jungle de Calais est la patronne des braconniers de la république.

    Fouettée par les vents marins,
    Balayée par une pluie incessante,
    Les peuplades calaisiennes, naturellement consanguines, alcooliques, chômeuses, et pédophiles, doivent de surcroit subir les assauts répétés des borborygmes britanniques transportés par les courants, et ventilés par une bise aussi fade qu’un pudding à la menthe.

    Régulièrement envahie par les hordes angles et saxonnes venant piller les stocks de Kro entassés patiemment durant des siècles de labeur, l’indigène calaisien a développé politique une résistance héritée de nos ancêtres les gaulois,
    la politique de la terre brulée !

    Ainsi, dés que l’english rapplique, il ne trouve plus sur son chemin que désolation, misère, chomage, frites refroidies, hareng défraichis, discounters périssables, femmes amaigries, enfants scrofuleux, et au bout du tunnel, dans les ténèbres embrumés, où monstres marins et dragons nordiques semblent pulluler, l’envahisseur tombe brutalement sur NATACHA BOUCHARD !

    C’est alors que le fourbe rosbif . . .
    . . . . . . . .

    . . . . . . . .
    Aujourd’hui, Mercredi 26 Octobre, le soleil s’est levé trainant un parfum poivré de pays inconnu,
    Il se couche maintenant vers les docks, où le poids de l’ennui me courbe le dos,
    et accessoirement, c’est l’heure de l’mettre, sur le 106 poids chiche de radio campus, ou sur www.campuslille.com

    C’est l’heure de l’mettre, l’intégrale de l’émission :
    http://www.campuslille.com/index.php/entry/notre-charte-d-amiens-c-est-l-heure-de-l-mettre

    #audio #radio #Radios_libres #Radio_Campus_Lille #Calais #Natacha_Bouchard #Réfugiés #PS

    • Une plainte pour « provocation au terrorisme » a été portée à l’encontre de deux animateurs. Notre président a été entendu comme témoin et deux animateurs ont été convoqués par les flics. Il s’agit de propos au second degré vis à vis des actuelles manifs de flics. Un animateur a été placé en garde à vue hier et vient de sortir en fin de matinée aujourd’hui. Il a un contrôle judiciaire et n’a plus le droit d’animer l’émission jusqu’au procès.
      Nous vous tiendrons informés du futur jugement.
Vive la radio libre !
      Nous savons que la police supporte peu l’humour et le second degré quand on parle d’eux !
      Salutations canusiennes

      NDR Il s’agirait de l’émission du jeudi 20 octobre 2016.
      Les sujets de cette émission :

      Un animateur de Radio Canut ne devrait pas dire ça
      Thaïlande : le roi est mort, la répression est bien vivante
      Moyen-Orient : Liban ; Syrie ; Palestine
      Les profiteurs : La CNIL souhaite un bon anniversaire à Cdiscount.com
      Religions : UNESCO ; M . Cazeneuve ; M. Macron
      Alerte enlèvement : la « Race noire » est demandée
      Droite extrême : Lorant Deutsch
      Nos amis les bêtes : Chasse, safaris et tirs entre amis ; Anti-corridas, Catalogne, Gard, même combat ; TripAdvisor et les animaux
      Environnement : l’écologie de droite ; Nucléaire

      https://blogs.radiocanut.org/canutinfos-jeudi

      https://blogs.radiocanut.org/canutinfos-jeudi/files/2016/10/Canut_infos_jeudi20oct2016.mp3

      #Radio #Radios_libres #Radio_Canut #Info

  • Prisme Social : Féminisme Radio Campus Lille
    http://www.campuslille.com/index.php/entry/prisme-social-feminisme
    – Les inégalités économiques entre les hommes et les femmes (lafinancepourtous.com)
    Françoise Milewski - L’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE)
    – Féminisme noir.
    – L’appropriation des idées féministes.
    – Voyage au pays des sables.

    Patrick Jean, La domination masculine, le film
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    "}[/embed]

     » Je veux que les spectateurs se disputent en sortant de la salle " , c’est ce que disait Patric Jean en tournant La Domination masculine.
    Peut-on croire qu’au XXIème siècle, des hommes exigent le retour aux valeurs ancestrales du patriarcat : les femmes à la cuisine et les hommes au pouvoir ? Peut-on imaginer que des jeunes femmes instruites recherchent un " compagnon dominant " ? Que penser d’hommes qui subissent une opération d’allongement du pénis, " comme on achète une grosse voiture " ?
    Si ces tendances peuvent de prime abord sembler marginales, le film nous démontre que nos attitudes collent rarement à nos discours.
    L’illusion de l’égalité cache un abîme d’injustice quotidiennes que nous ne voulons plus voir. Et où vous jouez votre rôle.
    A travers des séquences drôles, ahurissantes et parfois dramatiques, le film nous oblige à nous positionner sur un terrain où chacun pense détenir une vérité.

    Les inégalités entre les femmes et les hommes - lafinancepourtous.com - Françoise Milewski
    http://www.lafinancepourtous.com/Outils/Mediatheque/Videotheque/Les-interviews-de-l-IEFP/Les-inegalites-entre-les-femmes-et-les-hommes
    Françoise Milewski est économiste à l’OFCE (Observatoire Français des Conjonctures Économiques). Coresponsable du Programme de Recherche et d’Enseignement des Savoirs sur le Genre (PRESAGE) et membre de l’Observatoire de la parité entre les femmes et les hommes, elle a réalisé de nombreuses études sur les inégalités entre les femmes et les hommes. Elle répond ici aux questions de lafinancepourtous.

    Les indicateurs
    http://www.dailymotion.com/video/xrmkxq_les-inegalites-entre-les-femmes-et-les-hommes-1-3_webcam


    Un premier indicateur des inégalités économiques entre les femmes et les hommes est l’insertion des femmes sur le marché du travail qui se mesure par le taux d’activité.

    Depuis les années 60, les femmes se sont fortement insérées sur le marché du travail. Pour la tranche d’âge des 25-49 ans, le taux d’activité des femmes est de l’ordre de 80 %. L’écart avec celui des hommes s’est réduit. Cependant, globalement, il y a toujours 10 points de différence. Les femmes ont investi le marché du travail mais leur insertion n’est pas encore équivalente à celle des hommes.

    Temps partiel
    Deuxième indicateur, le temps de travail : « Le temps partiel est une affaire de femmes », souligne Françoise Milewski. En France, 80 % des temps partiels sont occupés par des femmes et environ un tiers des femmes travaille à temps partiel. On peut distinguer le temps partiel « contraint » c’est-à-dire imposé par les entreprises et le temps partiel « choisi » mais celui-ci, explique-t-elle, est un choix par défaut à cause des conditions sociales.

    Troisième indicateur, la ségrégation professionnelle : les femmes n’exercent pas les mêmes métiers et ne travaillent pas dans les mêmes secteurs que les hommes. Schématiquement, les hommes travaillent majoritairement dans l’industrie et le bâtiment et les femmes travaillent majoritairement dans le secteur tertiaire.

    Réduction des inégalités en panne
    Tout cela a des conséquences très importantes en matière d’écart de salaire et d’écart de retraite. L’écart de salaire entre les hommes et les femmes est en moyenne d’environ 25-27 %.

    Cela s’explique d’abord par le temps de travail. Mais, même à durée de travail équivalente, il existe des écarts de salaire entre les femmes et les hommes dus aux discriminations subies par les femmes sur le marché du travail et dans les entreprises. Celles- ci sont liées par exemple au fait que les femmes sont considérées comme s’investissant moins dans leur emploi, qu’elles prennent ou risquent de prendre des congés maternité voire des congés parentaux ou des congés pour garder les enfants malades, etc.

    Françoise Milewski souligne que la réduction des écarts de salaire s’est interrompue depuis le début des années 90, avec le développement du temps partiel et la discrimination des femmes. On assiste à un accroissement des inégalités et on voit apparaître de nouvelles formes d’inégalité.
    Inégalités entre les femmes

    Des différenciations parmi les femmes elles-mêmes se sont développées. Depuis les années 60, d’un côté, les femmes qui ont investi l’éducation supérieure acquièrent des diplômes. Même si elles sont soumises au « plafond de verre », elles obtiennent des emplois de « bonne qualité ». D’un autre côté, une précarité massive des femmes sur le marché du travail s’est également développée. Cette précarité est liée au temps partiel contraint, aux emplois peu qualifiés ou non qualifiés. « la précarité, en France et en Europe aujourd’hui, a un sexe » note Françoise Milewski. « Les femmes constituent l’essentiel des temps partiels, l’essentiel des emplois peu qualifiés et donc l’essentiel des bas salaires. Les smicards sont en fait des smicardes. ». 70 % des smicards sont des femmes, même si on raisonne en taux de salaire horaire.

    Inégalités de pouvoir
    D’autres indicateurs permettent également d’appréhender l’accès des femmes au pouvoir politique et au pouvoir économique.

    Au niveau politique, les femmes sont sous-représentées dans les parlements, dans les cabinets ministériels, dans les gouvernements, etc. Le partage du pouvoir économique est également très inégalitaire. Les femmes accèdent peu aux postes de responsabilités dans les entreprises et les progrès sont particulièrement faibles dans ce domaine. Que ce soit dans les entreprises privées ou que ce soit dans la fonction publique, seules entre 10 et 13 % de femmes accèdent véritablement au pouvoir économique. C’est le résultat d’inégalités qui interviennent dès le début de la carrière. Le parcours de carrière est différent entre un homme et une femme. Pourtant, « si on voulait nommer des femmes à des postes de responsabilité, on en trouverait » précise Françoise Milewski.

    Une part des écarts de salaires est ainsi liée à l’inégalité des parcours de carrière.

    Les causes
    http://www.dailymotion.com/video/xrmhdx_les-inegalites-entre-les-femmes-et-les-hommes-2-3_webcam


    Pour Françoise Milewski, le premier fondement des inégalités entre les femmes et les hommes, se déroule dès la petite enfance, au travers de l’éducation, par la famille et par l’école.

    Dès la petite enfance
    L’image des petites filles et des petits garçons n’est pas la même : « On apprend aux petites filles à être des petites filles et on apprend aux petits garçons à être des petits garçons. Un petit garçon, ça ne pleure pas, une petite fille, ça peut pleurer et un petit garçon, c’est plus violent qu’une petite fille ». Cette éducation se retrouve ensuite dans les choix d’orientation scolaire puis professionnels. Les élèves, les familles et les conseillers d’orientation orientent plus facilement les filles vers « le soin aux autres », alors que les garçons sont orientés vers les mathématiques, la physique.

    On assiste ainsi à un paradoxe : les filles réussissent mieux à l’école, mais l’orientation selon les filières reste très différenciée. Par exemple, dans les écoles d’ingénieur, il y a encore très peu de filles et leur part progresse très peu.
    Des métiers diversement valorisés

    Tout cela se traduit dans l’insertion professionnelle par des métiers qui sont diversement valorisés. Dès l’entrée dans la sphère professionnelle, en dehors des discriminations qui se produisent dans l’entreprise elle-même, la situation est différenciée est cela a des répercussions sur la carrière professionnelle.

    L’articulation vie privée vie professionnelle
    Les relations entre la sphère professionnelle et la sphère privée, familiale constituent un autre facteur important d’inégalités. La règle restel’inégal partage des tâches domestiques. Malgré l’insertion croissante sur le marché du travail, les inégalités dans la sphère privée se sont très peu réduites. Les femmes font un petit peu moins de tâches domestiques mais cela est dû principalement au recours aux appareils ménagers, voire des aides pour garder les enfants ou pour le ménage. Ce n’est pas dû à la plus grande implication des hommes dans les tâches ménagères. De plus, on peut distinguer les tâches ménagères entre elles. Françoise Milewski précise : « On peut s’occuper des enfants pour faire les devoirs, faire du sport ou pour aller faire des activités. Autre chose est de s’occuper de faire tourner une machine à laver, de faire à manger tous les jours et pas simplement quand on reçoit des amis ». « Le poids des stéréotypes reste important »conclut-elle.

    En vertu de quoi, les entreprises ne donnent pas de responsabilités à une femme car elles craignent qu’elles ne soient pas assez disponibles. Et de leur côté des hommes qui voudraient individuellement prendre des congés subissent aussi le poids des stéréotypes.

    Ainsi souligne Françoise Milewski, l’imbrication permanente entre la sphère professionnelle et la sphère personnelle est une caractéristique spécifique des inégalités entre les femmes et les hommes par rapport aux autres formes d’inégalités. S’il n’y a pas de partage au sein de l’entreprise c’est aussi parce qu’il n’y a pas de partage au sein de la famille et inversement, s’il n’y a aussi peu de partage au sein de la famille c’est parce que dans l’entreprise, les femmes sont discriminées.
    Image masculine du pouvoir

    Un autre facteur d’inégalités entre les femmes et les hommes relève du poids de stéréotypes : le pouvoir est considéré comme masculin. Une femme qui a un poste de pouvoir n’est plus considérée comme féminine. On dit parfois qu’elle « travaille aussi bien qu’un homme ». Ou bien on commente la façon dont une femme de pouvoir s’habille.

    Les femmes finissent par intérioriser ces contraintes. On peut assister à des phénomènes d’auto censure et d’auto éviction. Mais, selon Françoise Milewski, « ce n’est pas le phénomène majeur ». Il faut prendre en compte les phénomènes économiques et les processus de construction des inégalités et ne pas aboutir à considérer que ce sont les gens discriminés qui sont responsables eux-mêmes de leur discrimination.
    Evolution des structures familiales

    Les évolutions démographiques et des structures familiales sont également à prendre en compte : l’accroissement du nombre de séparations et donc le développement du nombre de familles monoparentales, presqu’exclusivement féminines constituent une cause nouvelle et importante des inégalités. La rupture conjugale peut faire basculer la femme qui a la charge des enfants, dans une situation de précarité, voire de pauvreté.

    La pauvreté n’est plus réservée aux chômeurs. Elle touche désormais les personnes en emploi, notamment les femmes en situation de famille monoparentale avec une charge d’enfants, ayant un temps partiel contraint, ou un niveau de bas salaire.

    Les politiques publiques
    http://www.dailymotion.com/video/xrmjdh_les-inegalites-entre-les-femmes-et-les-hommes-3-3_webcam


    Les politiques publiques peuvent d’abord agir au niveau de l’éducation, explique Françoise Milewski. Dans les écoles, les enseignants et les conseillers d’orientation doivent être formés aux inégalités entre les filles et les garçons. Si les uns et les autres reproduisent des stéréotypes, ils ne le font pas forcément de façon consciente. C’est le produit de la société dans son ensemble.
    Des lois contraignantes pour les entreprises

    Au niveau des entreprises, des lois contraignantes sont, selon elle, nécessaires. Ainsi, constate-t-elle, la loi sur les quotas de femmes dans les conseils d’administration des grandes entreprises qui impose 40 % de femmes en 6 ans permet d’obtenir des résultats manifestes parce qu’elle est assortie de sanctions. En matière d’égalité de salaire, les lois s’accumulent mais les résultats se font attendre. Il faut contraindre les entreprises à agir mais la loi actuelle est limitée par ses décrets d’application.

    En effet, pour apprécier les discriminations, il ne faut pas seulement prendre en compte deux personnes qui ont le même emploi, la même fonction, il faut raisonner sur des emplois de valeur égale. Cela permettra, par exemple, de comparer un emploi dans une industrie avec un emploi dans le secteur tertiaire. De plus, le parcours de carrière doit être considéré dans sa globalité afin d’identifier les raisons de la disparité des carrières entre un homme et une femme qui ont démarré avec le même niveau de diplôme sur le même poste.
    Ingérence dans la sphère privée ?

    La loi peut-elle intervenir sur la sphère privée ? Certes explique Françoise Milewski ce n’est pas aux politiques publiques de dicter la répartition des taches domestiques. Mais elles peuvent avoir une influence et selon elle, les politiques publiques actuelles manquent avant tout de cohérence. D’un côté, elles affirment la volonté d’une parité hommes/femmes au sein de la famille, et de l’autre côté, les mesures prises sont inadaptées. Par exemple : les congés parentaux qui ne sont pas assez rémunérés sont essentiellement pris par des femmes. Les exemples scandinaves sont intéressants, souligne Françoise Milewski : le congé paternité est plus long, le congé parental comporte une part non cessible, c’est-à-dire que si l’homme ne prend pas sa part du congé, elle est perdue.

    Pas seulement le 8 mars
    Les politiques publiques doivent être suivies. La question ne doit pas être abordée publiquement uniquement un jour par an le 8 mars. Chaque politique publique -comme par exemple la réforme des retraites – devrait intégrer la préoccupation de l’égalité entre les femmes et les hommes et être mesurée à l’aune de son effet sur ces inégalités.

    Françoise Milewski souligne également l’importance que les femmes s’organisent elles-mêmes, comme elles le font de plus en plus par exemple dans les entreprises à travers des réseaux de femmes pour rendre « les inégalités visibles » essayer de faire pression notamment par des recours à l’ex Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l’égalité. « Il faut en parler » conclut Françoise Milewski, tout en reconnaissant que « C’est un sujet qui est un peu plus sur le devant de la scène qu’il ne l’était il y a quelques années. »

    #audio #radio #Radios_libres #Radio_Campus_Lille #féminisme #feminisme #femmes #sexisme #sociologie #société #inégalités

  • Fait de presse : La Brique chez Angle d’Attac, sur Radio Campus Lille. A propos de La Presse Alternative

    ttp ://www.campuslille.com/index.php/entry/fait-de-presse
    Angle d’Attac, en direct ce Samedi 15 Octobre à 12h sur Radio Campus Lille, 106,6 Mhz, www.campuslille.com

    Fait de presse : Martine (idée de son cru ?) traque la Brique http://labrique.net/index.php !
    Et condamne le journal à 61€ d’amende pour vente sur les marchés !
    Justement, Angle d’ATTAC de ce 15 octobre parle avec la Brique de « La Presse Alternative ».

    À partir de 4mn45s, Loic, Claire, Pierre, Ludovic, de La Brique.
    À 12mn, le procès.
    Pour diffusion sur toutes les Radios Libres !


    La Brique, journal critique de Lille et environs dont le numéro 48 d’automne, La santé c’est capital " vient de paraître http://labrique.net/index.php/numeros/825-n-48-automne-2016-la-sante-c-est-capital !

    #La_Brique #audio #radio #Radios_libres #Radio_Campus_Lille #Lille #Martine_Aubry #Santé #Presse_Alternative #Presse #Justice

  • Dette publique grecque : le cauchemar a-t-il une fin ? Partie 1 (Jacques Sapir)
    https://www.crashdebug.fr/international/12480-dette-publique-grecque-le-cauchemar-a-t-il-une-fin-partie-1-jacques

    Retour à la réalité, avec une petite perle trouvé par spartou, si ce dossier vous intéresse, je vous recommande fortement l’audition de la 1ere partie des chroniques de Jacques Sapir ci-dessous (on vous passeras la 2eme partie demain)

    Si les créanciers de l’Eurogroupe continuent leur politique de saignée à blanc de l’Etat et de la population grecque, les Grecs devront, un jour ou l’autre, prendre leur destin en main.

    https://www.crashdebug.fr/media/MP3/2016_07_05_Sapir_partie1.mp3

    L’alternative, en 2014, était Syriza, il convient désormais d’en trouver une autre. Avec Sébastien Villemot, Eleni Ferlet, Eric Toussaint et Bruno Tinel. En vous souhaitant une bonne écoute sur Sputnik France.

    "Une réduction dans les dépenses publiques a pour effet immédiat d’entraîner une (...)

  • Escuela popular - C’est l’heure de l’mettre, sur Radio Campus Lille !
    CE MERCREDI 5 OCTOBRE 2016 à 18H30

    Alors que le Capital et les gringos prennent une revanche provisoire contre les enfants de Chavez, sur tout le sous-continent, les indigènes et les prolos, dans les fazenda et les barrios, dans les maquiladoras et les estancias, continuent de nourrir, par l’apprentissage d’un nouveau monde, la Libération prochaine.

    Depuis Bolivar et jusqu’à Fidel, l’Histoire de cette Amérique-là n’en finit pas de perturber les plans yankees. Dans des conditions d’exploitation du travail souvent dignes du pillage des premiers conquistadores, et, avec l’appui des séides de la CIA, sous le joug des pires dictatures et des pires répressions, les peuples ne cessent de se lever et de se relever.

    Issus d’un métissage où se sont mêlés, avec les « races », génocide, esclavage et acculturation, l’Amérique Latine, dans sa confrontation inévitable avec l’Empire, et dans ses profondeurs, refuse l’American Way of Life, synonyme de soumission et de négation de ses identités, de son Histoire et de ses luttes. Et surtout cheval de Troie de la mainmise des transnationales sur les ressources du sous-continent...

    « La parole n’est pas faite pour couvrir la réalité, mais pour la dire ». Avant la diffusion de la Semaine à Cuba, notre invité de mercredi, Thierry Deronne, qui dirige, avec d’autres, l’Escuela Popular Latinoamericana de Cine, Television y Teatro, nous dira, de Caracas, quelle est la situation du moment, au Venezuela et autour, et quels projets il mène parmi et avec les gens d’en bas, afin qu’ils se réapproprient – préalable à des réappropriations plus matérielles ? – leur parole, leur pensée, leur information et leurs cultures.

    Pour en savoir davantage sur ce travail, et en particulier sur la production de films contre-hégémoniques :
    https://venezuelainfos.wordpress.com/2016/09/06/un-court-metrage-produit-au-venezuela-parle-de-la-relation

    Et pour soutenir concrètement l’escuela popular :
    https://www.kisskissbankbank.com/soutien-a-l-ecole-populaire-et-latino-americaine-de-cinema-theatre

    Allez-y ! A quelques-uns, on peut y arriver vite ! C’est l’heure de l’mettre !

    #audio #radio #Radios_libres #Radio_Campus_Lille #Shimon_Peres #Cuba #Palestine #Venezuela

  • Aujourd’hui Mercredi 05 Octobre 2016, c’est la Saint Shimon Peres Radio Campus Lille, c’est l’heure de l’mettre

    Saint shimon Peres est le Saint Patron des prix Nobels de la paix, et des bienfaiteurs de l’humanité.
    De la même manière que les médias nous font passer margaret thatcher pour celle qui a sauvé la grande Bretagne, ou encore, que ces mêmes médias font passer emmanuel macron pour une opposition de gauche à hollande, il faut dire que c’est pas difficile, les médias ont à l’unanimité canonisé shimon Peres, et tentent de faire passer un assassin pour un homme de paix.

    Il faut dire qu’il a eut un prix Nobel de la paix, et ça, ça pèse dans un CV !
    Et le CV de Shimon Peres est bien rempli.
    Né en Bielorussie en 1923, . . . .



    Source : C’est l’heure de l’mettre, l’émission : http://www.campuslille.com/index.php/entry/escuela-popular
    La revue de presse de Bernard Gensane :
    http://radiomonpais.fr/spip.php?article3122

    Chanson : Tout ce qui est dégueulasse a un joli nom
    + https://www.youtube.com/watch?v=EIa2W0-EieM

    #audio #radio #Radios_libres #Radio_Campus_Lille #Éphéméride #Shimon_Peres #Cuba #Palestine #Venezuela #prix_nobel

  • Aujourd’hui Mercredi 28 Septembre 2016, c’est la Saint Gaulois Radio Campus Lille, c’est l’heure de l’mettre

    Saint Gaulois est le Saint patron de ceux qui craignent que le ciel leur tombe sur la tête. Avec tout ce qui se passe maintenant, il y de quoi avoir peur, en même temps !


    . . . . .
    Il y a une Histoire à partager.
    Astérix et le chaudron magique,
    Tintin au Congo,
    Jeanne d’Arc qui a entendu l’appel du 18 Juin,
    le cheval blanc et judéo chrétien d’Henri XIV,
    la poule au pot et le cassoulet toulousain,
    Charles Martel qui arrêté le burkini sur les plages de Poitiers,
    y’a bon banania au petit déjeuner,
    mon cul sur la commode Louis XVI,
    Le roi Dagobert qui nous la fait à l’envers,
    Dunkerque Tamman-Rasset en première classe,
    Bécassine c’est ma cousine,
    maréchal nous voilà,
    Tata Yoyo qu’est ce qu’il y a sur ton grand chapeau ?

    Bref c’est un patrimoine !
    C’est comme ça qu’on est !
    Ceux qui sont pas contents, ils n’ont qu’à la quitter !
    C’est nous qu’on est chez nous,
    C’est pas les autres !

    Par Toutatis, voilà les candidats à l’élection qui arrivent !
    . . . . . . . .
    C’est l’heure de l’mettre, l’émission : http://www.campuslille.com/index.php/entry/le-soupir-de-la-creature-opprimee
    #audio #radio #Radios_libres #Radio_Campus_Lille #Gaule #Gaulois #Éphéméride

    https://www.youtube.com/watch?v=BUXpqA7hk80

  • Le soupir de la créature opprimée / C’est l’heure de l’mettre avec Saïd Bouamama , sur Radio Campus Lille !

    CE MERCREDI 28 SEPTEMBRE 2016 à 18H30
    
Il y a parfois, à gauche, dans la manière de voir le fait religieux, un aveuglement et un fanatisme qui rejoignent la pensée magique des intégristes les plus obtus. Ainsi donc, il y aurait, indiscutable et sacrée, une République et sa laïcité, à défendre contre l’ennemi désigné.

    Peu importe que ladite République soit vécue comme une oppression pour les millions de chômeurs, de précaires, de travailleurs et d’enfants de colonisés, qui forment ce qu’on appelait jadis, quand on avait un peu de vocabulaire, la classe ouvrière. Peu importe, il y a des principes au-delà de cet ici-bas où l’on s’écrase...


    Ephéméride à 3mn, la saint Gaulois
    Said Bouamama à 11mn20

    
Cet acte de foi envers les « valeurs de notre pays » - et qui prend pour prétexte les avancées bien réelles que nous avons conquises sous le régime de la République bourgeoise - sous les dehors d’une défense de « notre modèle » et dans les habits d’une gauche confortable, finit par rejoindre, dans les faits, les poncifs franchouillards les plus éculés et, à la fin, le fascisme.

D’aucuns se souvenant encore que la lutte des classes demeure le moteur de l’Histoire, jugent avec davantage de hauteur le fait religieux. D’un point de vue matérialiste, une dizaine de maillots de bain reste un épiphénomène sociologique. D’un point de vue religieux, c’est une grave atteinte à « notre » mode de vie.
    Faudrait-il dès lors minimiser l’intégrisme religieux ? Ne pas voir en quoi il est éminemment réactionnaire ? Serions-nous, en dignes descendants des judéo-bolcheviks, ces islamo-gauchistes « collabos », incapables de deviner, par lâcheté, derrière les barbes et derrière les voiles, les divisions grandissantes que l’ennemi masse à nos frontières ?

    Mais que faisions-nous lorsque « la gauche » soutenait la livraison de pays entiers aux barbes mercenaires de l’impérialisme ? Qui s’est élevé dès le début contre la destruction de la Syrie ? Et qui a chanté la destruction de la Libye au nom de « nos valeurs » ? Qui a soutenu, et soutient encore, de fait, la réaction la plus sordide qui verrouille les puits de pétrole et les gisements de gaz ?

    Ceux qui refusent aujourd’hui qu’on mène ce pays à la guerre contre une partie de la classe ouvrière , sur des bases religieuses, ne sont pas ceux qui ont acquiescé aux aventures impérialistes françaises, dont les derniers avatars viennent s’échouer sur la Promenade des Anglais et peupler nos cauchemars.

    Il y a quelques mois encore, ce déchaînement incessant de propagande antisémite était impensable. (Islamophobe, pas antisémite, mais ce lapsus devrait faire réfléchir, on le garde...). Qui construit cet « ennemi de l’intérieur » et qui nourrit cette politique de la peur ? Qui va y gagner ? Qui en sera victime ? Ce n’est pas la laïcité qui va y gagner, et « nos valeurs », même de gauche, risquent étrangement de ressembler à l’image que nous en renvoient Zemmour et les autres à sa suite, si nombreux et cacophoniques qu’on n’entend plus Le Pen...

    Si l’on en reste à une analyse de classe, au réel plutôt qu’à son au-delà, ceux qui nous mènent à la détestation, à la peur et à la guerre sont ceux-là même qui cassent notre droit du travail et toutes nos conquêtes sociales, et avec le même objectif  : casser tout ce qui pourrait nous unir contre eux. Celles et ceux qui auront à en souffrir les premiers, derrière les barbes et derrière les voiles, appartiennent à la classe des exploités. Et c’est toute cette classe qui va y perdre...

    On aime à citer Marx sur le fait religieux, bien souvent en ne le citant pas en entier. Volontairement, nous ne citerons que ce qui est habituellement tu : " La misère religieuse est tout à la fois l’expression de la misère réelle et la protestation contre la misère réelle. La religion est le soupir de la créature opprimée, l’âme d’un monde sans cœur, de même qu’elle est l’esprit d’un état de choses où il n’est point d’esprit."

    C’est l’heure de l’mettre ! En visant bien...
    (Ce mercredi, nous nous entretenons avec Saïd Bouamama : https://bouamamas.wordpress.com)

    #audio #radio #Radios_libres #Radio_Campus_Lille #Analyse #Saïd_Bouamama #religions #Gaule #Gaulois

  • Rentrée des crasses 2016 Radio Campus Lille
    http://www.campuslille.com/index.php/entry/rentree-des-crasses-2016

    Actualité : Les discours de la rentrée des crasses 2016
    +
    Votre chat s’est il radicalisé ?

    Votre chat présente des syndromes étranges :
    – Il se laisse pousser les poils autour du cou.
    Rentrée des crasses 2016- Il a arrêté de manger du jambon alors qu’il n’hésitait jamais à en piquer
    – Il ne lorgne plus sur vos bouteilles d’alcool.
    – Il a cessé de consommer l’herbe à chat.
    – Il refuse de courir l’aventure, même quand les minettes sont en chasse.
    – Il s’étire dans une seule direction, dont vous vérifiez qu’elle est celle de la Mecque.
    – Il vous observe quand vous utilisez le grand couteau de cuisine.
    – Il cherche à pénétrer dans l’armoire où vous rangez le poudre à lessive, le talc pour bébé.
    – Il a disparu depuis ce Dimanche 11 Septembre, et l’Aid El Kebir tombe un 11 septembre ! Hasard ?

    On vous explique tout ce qu’il faut faire, il y va de la sécurité de tous, et de la votre en particulier.


    On parle aussi des vieux métiers bretons, de mére thérésa, du burkini, du pére Guy Gilbert, des voiles de la république PS, de La Madeleine, du rayon bricolage de castorama, des détournements de crédits dans les Universités, de Gérard Colomb, des casseroles de Barbarin, du Curé de Hermies, de la Paléoantropoligie, c’est à dire de la Laïcité dans tous ses états.
    Il y a aussi les bonus : Devenir ami individuel du dalaï lama, comment faire ? Combien ça coute ?

    #audio #radio #Radios_libres #Radio_Campus_Lille #Analyse #dalaï_lama #Laïcité