#radiqueer

  • #Purple_Sage : S’en prendre à des féministes pour se draper de « vertu »
    http://tradfem.wordpress.com/2017/04/27/sen-prendre-a-des-feministes-pour-se-draper-de-%E2%80%89vertu%E2%

    Après que la Bibliothèque des femmes de Vancouver (Vancouver Women’s Library) ait été attaquée par des antiféministes « queer » le 8 février 2017 (vidéo), d’autres antiféministes ont pris le train en marche en condamnant cette bibliothèque dans les médias sociaux. J’ai lu plusieurs commentaires de personnes qui réclamaient l’interdiction de livres féministes, mais semblaient n’avoir jamais pris la peine de lire ces ouvrages. Je crois que la raison pour laquelle ces gens exigent la censure de livres féministes sans même les avoir lus est une volonté de se draper de vertu.

    Une idéologie particulière a émergé, issue de la bouillabaisse toxique formée à la fois de culture néolibérale « gay » et d’antiféminisme, et elle a pris le contrôle de ce qui est censé être la politique de gauche. (Je ne crois pas que ces gens soient réellement de gauche, mais ils sont souvent considérés comme tels, hélas.) Dans ce blogue, je vais plutôt les appeler des radiqueers, l’abréviation de « radical queers ». Une des choses que les radiqueers adorent faire consiste à afficher leur haine des féministes. Ils et elles se prétendent féministes, mais leurs positions sont parfaitement alignées sur le patriarcat, ce qu’ils et elles ne reconnaissent pas, faute d’écouter les véritables féministes ou d’appliquer la moindre analyse critique à leurs propres positions. Comme le projet d’imposer le silence aux féministes est l’un des objectifs de la culture radiqueer, chaque tweet ou commentaire de leur part intimant aux féministes de se taire sert à confirmer leur appartenance au groupe et à se draper de vertu aux yeux de leurs collègues. Ce n’est pas un désaccord intellectuel avec l’information que présentent les féministes, mais une performance visant à démontrer leur appartenance à un groupe. C’est un peu comme faire attention, à la cafétéria de l’école, à se tenir avec les jeunes branchés plutôt qu’avec les « nuls ».

    Je vais illustrer mon propos en parlant d’un des ouvrages que les radiqueers tentent de faire retirer de la Bibliothèque des femmes de Vancouver : L’esclavage sexuel de la femme, de #Kathleen_Barry (Stock, Paris, 1982), un livre que j’ai moi-même pris le temps de lire, contrairement aux radiqueers.

    Traduction : #Tradfem
    Version originale : http://purplesagefem.wordpress.com/2017/03/19/hating-feminists-as-virtue-signaling
    #bibliothèque_féministe #esclavage_sexuel #prostitution #prostituteur #radiqueer