• The Olive Branch

      La chanson « The Olive Branch » est en anglais, car elle s’inspire du discours historique de Yasser Arafat à la tribune de l’ONU (https://en.wikisource.org/wiki/Yasser_Arafat%27s_1974_UN_General_Assembly_speech), le 13 novembre 1974 et en reprend les principaux éléments de language.

      https://www.youtube.com/watch?v=7oaY2svEsK8&t=116s

      –—

      I am a rebel, and freedom is my cause
      My only struggle is for peace and justice
      War is not my choice
      I’ve come to you bearing an olive branch
      And a freedom fighter’s gun
      I really do not wish,
      Even one drop of blood to be shed
      So do not let the olive branch fall from my hand

      Don’t let the olive branch fall from my hand
      Don’t let the olive branch fall from my hand
      Don’t let the olive branch fall from my hand
      Don’t let the olive branch fall from my hand

      Since 1948, how many thousands of martyrs
      And how many wounded and imprisoned
      Offered in sacrifice
      For how long shall my people remain
      Refugee in its own homeland
      How long before we can end
      all this suffering and all this pain
      Shall we ever see again our peaceful Jerusalem

      Don’t let the olive branch fall from my hand
      Don’t let the olive branch fall from my hand
      Don’t let the olive branch fall from my hand
      Don’t let the olive branch fall from my hand

      All lovers of freedom and justice
      would understand me
      All we wanna be :
      We wanna be free ! We wanna be free !
      We still stand up
      And fight with utmost dignity
      We’ll bring out our dream
      Into a bright reality
      So please …

      Don’t let the olive branch fall from my hand
      Don’t let the olive branch fall from my hand
      Don’t let the olive branch fall from my hand
      Don’t let the olive branch fall from my hand

      #chanson #musique #musique_et_politique #nakba #Palestine #rameau_d'olivier #Yasser_Arafat

  • De nouveaux trains en région Sud, pour un meilleur service (01.12.2024)

    Mail reçu ce matin (pourquoi ai-je reçu ce message ? Mystère ! Peut-être parce qu’une fois j’ai gueulé pour la suppression d’un arrêt de bus dans la région de Briançon....)

    Madame, Monsieur,

    Pour améliorer vos déplacements, notre Région Sud est la première Région de France à ouvrir à la concurrence ses trains régionaux (TER). Pour la ligne Marseille-Toulon-Nice, la Région a confié le service à TRANSDEV qui démarrera son exploitation le 29 juin 2025 avec des trains neufs. Ce 23 novembre, la future rame qui sillonnera cet axe, a été dévoilée.

    Vous êtes aujourd’hui plus de 3,5 millions de voyageurs à emprunter cette ligne chaque année. En 2025, avec l’ouverture à la concurrence, vous serez encore plus nombreux chaque jour, atteignant 4,5 millions et progressivement 5,5 millions de voyageurs.

    Notre volonté est claire : vous offrir des déplacements avec des trains neufs plus ponctuels, plus rapides, plus confortables, plus connectés, plus sûrs et plus accessibles :

    – 16 nouveaux trains proposeront un niveau de service amélioré : 400 places, des sièges plus larges, 12 emplacements vélo par rame, un accès wifi et des espaces de restauration et de convivialité ;

    – Un gain de temps : avec 15 liaisons aller-retour par jour, soit un trafic doublé pour un prix équivalent et des amplitudes horaires adaptées à vos besoins quotidiens ;

    – Plus de sécurité : avec de la vidéo-surveillance et une présence humaine renforcée, à vos côtés.

    Les transports en TER et en cars sont une compétence prioritaire de notre Région Sud.

    Pour que vous soyez toujours plus nombreux à laisser votre voiture au bénéfice du train, nous investissons massivement dans l’offre de transport, le matériel et l’aménagement des gares et nous prenons en compte vos nouveaux besoins et vos nouveaux usages en créant par exemple de nombreux abri-vélos sécurisés.

    Madame, Monsieur, vous pouvez compter sur notre engagement total pour faciliter vos déplacements quotidiens et vous proposer des transports plus nombreux, plus fiables et plus écologiques.

    Bien sincèrement,

    Renaud Muselier
    Président de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
    Président délégué de Régions de France

    Transdev :


    https://www.transdev.com

    Comme si cette nouvelle me faisait plaisir...

    #région_PACA #Région_Sud #transports #trains #transport_ferroviaire #privatisation #concurrence #TER #TRANSDEV #France #sécurité #vidéo-surveillance #rame

  • À Paris, l’emprise d’Airbnb dépasse désormais le périph’

    Des chercheurs viennent de publier un site qui cartographie l’emprise d’Airbnb à Paris et en #Île-de-France. Résultat : le nombre d’annonces a explosé, et les #tarifs ont bondi.

    C’est une synthèse inédite sur la croissance d’Airbnb à Paris et en Île-de-France. Une équipe de chercheuses et chercheurs de l’université Paris Cité et du CNRS ont mis en ligne en septembre dernier un site internet dressant un état des lieux très précis de l’ampleur prise par le géant étasunien de la location de courte durée.

    Premier constat : au-delà de Paris, Airbnb a étendu son empire locatif aux villes de petite et de grande couronne. La capitale, qui représentait 81 % des nuitées réservées en Île-de-France en 2016, n’en pèse plus que 54 % en 2022, chiffrent les chercheurs.

    En #Seine-Saint-Denis, la progression est impressionnante : le nombre d’annonces est passé de 1 311 en 2015, à 9 341 en 2022. De même, dans les Hauts-de-Seine, on passe de 2 668 annonces actives en 2015, à 12 498 en 2022.

    Des prix en hausse de 36 % en six ans

    « Le Covid n’a été qu’une parenthèse dans cette progression. Certaines zones autour de Roissy ou d’Orly ont des pressions aussi importantes que dans des villes très touristiques », explique Marianne Guérois, maîtresse de conférences en géographie à l’université Paris-Diderot et membre de Géographie-cités, qui a travaillé sur le projet de recherche.

    Et certains secteurs avaient déjà bien résisté pendant la crise sanitaire : sans surprise, les communes à proximité de grandes forêts comme #Fontainebleau, #Rambouillet, le parc naturel de la #vallée_de_Chevreuse ou encore les alentours du parc #Disneyland.

    Autre phénomène : les loueurs ne sont plus des individus lambda qui mettent leur résidence principale en location le temps de leurs vacances. Il s’agit désormais de professionnels multipropriétaires. Les #annonces_commerciales ont en effet représenté 42 % de l’offre en 2022, contre 24 % en 2016.

    Les tarifs ont aussi augmenté : toujours en 2022, une nuit réservée en Île-de-France a coûté en moyenne 40 dollars (environ 37 euros), ce qui représente une hausse de 36 % depuis 2016. L’#inflation la plus forte s’est faite à Paris (+63 %).

    Faciliter la surveillance d’Airbnb

    Pour réaliser cette étude, les chercheurs ont acheté des données à #AirDNA, une entreprise privée étasunienne qui aide les investisseurs à choisir le meilleur endroit où acquérir un appartement afin de rentabiliser au maximum leur achat.

    « Il faudrait mutualiser toutes ces #données qui sont aujourd’hui payantes, car c’est un gaspillage d’argent public de les acheter. Avec ce travail, nous aimerions promouvoir une démarche de sciences ouvertes et participatives », explique Ronan Ysebaert, ingénieur en sciences de l’information géographique de l’université Paris Cité.

    En 2019, l’Institut Paris Région avait déjà publié un état des lieux avant la crise du Covid-19. Et une autre plateforme open source, #Inside_Airbnb, a été lancée en 2016 par l’activiste new-yorkais anti-Airbnb Murray Cox. Mais ses données concernent uniquement la capitale, occultant la croissance exponentielle de la plateforme de l’autre côté du périphérique.

    Dans le futur, les chercheurs de l’université Paris Cité et du CNRS aimeraient comparer l’évolution des prix sur Airbnb avec celle du parc locatif classique et mesurer son impact sur la hausse de l’immobilier.

    Leur but est aussi d’aider à mieux encadrer l’essor de la plateforme étasunienne : « Nous voulons donner des outils pour faciliter la surveillance d’Airbnb aux communes qui manquent de moyen pour le faire », conclut Ronan Ysebaert. Actuellement, seule Paris possède une brigade de contrôle des annonces illégales, qui a infligé 6,5 millions d’euros d’amende depuis 2021.

    https://reporterre.net/A-Paris-l-emprise-d-Airbnb-depasse-desormais-le-periph
    #urbanisme #AirBnB #Paris #France #prix #cartographie #visualisation

    ping @visionscarto

  • 🟥 Le chien de garde criminel de #Poutine, #RamdanKadyrov, instaure une dynastie de barbares en #Tchétchénie...

    🟥 Tchétchénie : Ramzan Kadyrov nomme son fils de 15 ans à la tête son unité de gardes du corps

    En août, le jeune Adam Kadyrov avait été filmé en train de rouer de coups un prisonnier accusé d’avoir brûlé un coran. Son père, l’homme fort de Tchétchénie, avait exprimé sa fierté et vient de récompenser son rejeton (...)

    https://www.courrierinternational.com/article/tchetchenie-ramzan-kadyrov-nomme-son-fils-de-15-ans-a-la-tete

  • ★ Makhno contre Trotski | Le blog de Floréal

    Le 21 août 1940, Lev Davidovitch Trotski tombait, dans sa maison de Coyoacán à Mexico, sous le coup de piolet de Ramón Mercader, alias Jacques Mornard, aux ordres de Staline et sous l’impulsion de sa mère, Caridad. Après avoir purgé la peine (maximale) de vingt ans dans la prison de Lecumberri, toujours à Mexico, Mercader prit la direction de Cuba, où il fit escale, avant de partir en Union soviétique, dont il était considéré comme un « héros ». Plus tard, dans les années 1970, il retourna à Cuba. Il y termina sa vie mais fut enterré près de Moscou, avec d’autres « héros », des criminels de la Tcheka, du NKVD, du GPU, du KGB comme lui (...)

    #Makhno #anarchisme #makhnovtchina #Cronstadt #Staline #stalinisme #Ramón_Mercader #Trotski #Lénine #bolchevisme #URSS #terreur...

    ⏩ Lire l’article complet...

    ▶️ https://florealanar.wordpress.com/2023/08/21/makhno-contre-trotski

  • Termes nautiques
    https://www.annoncesbateau.com/conseils/termes-nautiques

    petit #dictionnaire

    Écrit par : Bénédicte Chalumeau
    ...
    Pour naviguer il est nécessaire d’avoir une compréhension du vocabulaire de la navigation, de la mer et des bateaux. Nous vous présentons ici les termes techniques les plus courants, utilisés dans le monde maritime.

    A
    #Abattre :
    Écarter sa route du lit du vent. Ce mouvement s’appelle une abattée.

    #Abord (en) :
    Sur le côté du bâtiment.

    #Accastillage :
    Objets et accessoires divers équipant un navire.

    #Accoster :
    Placer un bâtiment le long d’un quai ou le long d’un autre navire.

    #Acculée :
    Mouvement en arrière d’un navire, il cule.

    #Adonner :
    Le vent adonne pour un navire à voiles quand il tourne dans un sens favorable à la marche, c’est à dire quand il vient plus à l’arrière. Le contraire est refuser.

    #Affaler :
    Faire descendre, c’est le contraire de hâler. Affaler quelqu’un le long du bord, ou d’un mât, c’est le faire descendre au bout d’un filin.

    #Aiguillots :
    Pivots fixes sur une mèche du gouvernail ou sur l’étambot et tournant dans les fémelots.

    #Aileron :
    Partie de tente qui se place en abord. Prolongements en abord et généralement découverts de l’abri de navigation.

    #Ajut :
    Noeud servant à réunir momentanément deux bouts de cordage.

    #Allure :
    Direction d’un navire par rapport à celle du vent.

    #Amariner :
    Amariner un équipage : l’habituer à la mer.

    #Amarrage :
    Action d’amarrer.

    #Matelotage
     : bout de lusin, merlin, ligne, etc... servant à relier ensemble deux cordages.

    #Amarres :
    Chaînes ou cordages servant à tenir le navire le long du quai.

    #Amener :
    abaisser, faire descendre.

    #Amer :
    Point de repère sur une côte.

    #Amure :
    Manoeuvre qui retient le point inférieur d’une voile du côté d’où vient le vent (voiles carrées). Par extension est synonyme d’allure. Pour les bateaux latins, on continue à dire qu’ils naviguent bâbord ou tribord amures, selon que le vent vient de la gauche ou de la droite.

    #Anguillers :
    Conduits, canaux ou trous pratiqués dans la partie inférieure des varangues des couples pour permettre l’écoulement de l’eau dans les fonds.

    #Anspect :
    Ou barre d’anspect. Levier en bois dur servant à faire tourner un cabestan ou un guindeau. Primitivement, servait à pointer les canons en direction.

    #Aperçu :
    Pavillon signal que l’on hisse pour indiquer que l’on a compris un signal.

    #Apiquer :
    Hisser l’une des extrémités d’un gui ou d’une vergue de manière à l’élever au-dessus de l’autre.

    #Apparaux :
    Ensemble des objets formant l’équipement d’un navire.

    #Appel :
    Direction d’un cordage, de la chaîne de l’ancre.

    #Appuyer :
    Haler, raidir un cordage pour soutenir ou fixer l’objet auquel il aboutit. Appuyer un signal, c’est l’accompagner d’un signal sonore, coup de Klaxon, pour attirer l’attention. Appuyer la chasse : poursuivre obstinément.

    #Araignée :
    Patte d’oie à grand nombre de branches de menu filin qu’on installe sur les funes des tentes et tauds pour permettre de les maintenir horizontaux. Hamac : réseau de petites lignes à oeil placées à chaque extrémité de la toile du hamac pour le suspendre : elles se réunissent à deux boucles métalliques ou organeaux d’où partent les « rabans » de suspension.

    #Arborer :
    Arborer un pavillon, c’est le hisser au mât. En Méditerranée, dans la langue des galères, le mât s’appelait l’arbre.

    #Ardent :
    Un navire est ardent lorsqu’il tend de lui-même à se rapprocher du lit du vent. C’est le contraire du mou.

    #Armement :
    L’armement d’un bâtiment consiste à le munir de tout ce qui est nécessaire à son genre de navigation ; ce terme désigne aussi la totalité des objets dont un navire est muni. Ces objets sont inscrits sur les « feuilles d’armement ». Dans une embarcation, on appelle ainsi son équipage.

    #Armer :
    Armer un navire : le munir de son armement. / Armer un câble : le garnir en certains endroits pour le garantir des frottements.

    #Arraisonner :
    Arraisonner un navire c’est le questionner sur son chargement, sa destination, et toutes autres informations pouvant intéresser le navire arraisonneur.

    #Arrimage :
    Répartition convenable dans le navire de tous les objets composants son armement et sa cargaison.

    #Arrivée :
    Mouvement que fait le navire quand il s’éloigne du lit du vent pour recevoir le vent plus de l’arrière. Synonyme : « abattée ». Contraire : « auloffée ».

    #Arrondir :
    Passer au large d’un cap pour éviter les dangers qui le débordent.

    #Assiette :
    Manière dont le navire est assis dans l’eau, autrement dit sa situation par rapport à la différence de ses tirants d’eau avant et arrière.
    Assiette positive : T AV < T AR
    Assiette négative : T AV > T AR

    #Atterrir :
    Faire route pour trouver une terre ou un port.

    #Attrape :
    Cordage fixé sur un objet de façon à pouvoir en temps utile l’amener à portée de main.

    #Atterrissage :
    Action d’atterrir.

    #Auloffée :
    Mouvement d’un navire tournant son avant vers le lit du vent. Contraire : arrivée abattée (ou abattée).

    #Aveugler :
    Une voie d’eau, obstruer avec des moyens de fortune

    B
    #Bâbord :
    Partie du navire située à gauche d’un observateur placé dans l’axe de ce navire en faisant face à l’avant.

    #Baguer :
    Faire un noeud coulant.

    #Baille :
    Baquet (appellation familière donnée à leur école, par les élèves de l’école Navale).

    #Balancine :
    Manoeuvre partant du haut du mât et soutenant les extrémités d’une vergue ou l’extrémité d’un gui ou d’un tangon.

    #Ballast :
    Compartiments situés dans les fonds du navire et servant à prendre du lest, eau ou combustible.

    #Ballon :
    Défense sphérique que l’on met le long du bord.

    #Bande :
    Inclinaison latérale du navire. Synonyme de gîte. Mettre l’équipage à la bande : l’aligner sur le pont pour saluer un navire ou une personnalité.

    #Barbotin :
    Couronne à empreintes du guideau ou du cabestan sur laquelle les maillons d’une chaîne viennent s’engrener successivement.

    #Base :
    Banc de roche ou de corail formant un bas-fond.

    #Bastaque :
    Hauban à itague employé sur les petits bateaux. Il peut aussi servir à hisser certains objets.

    #Bastingage :
    Autrefois muraille en bois ou en fer régnant autour du pont supérieur d’un navire, couronnée par une sorte d’encaissement destiné à recevoir pendant le jour, les hamacs de l’équipage ; une toile peinte les recouvrait pour les protéger de la pluie et de l’humidité. On emploie aussi ce terme par extension pour désigner les gardes corps ou lisses de pavois.

    #Battant :
    Partie du pavillon qui flotte librement par opposition au guindant qui est le long de la drisse.

    #Bau :
    Poutres principales placées en travers du bateau pour relier les deux murailles de la coque et supporter les bordages de la coque.

    #Beaupré :
    Mât situé à l’avant du bâtiment.

    #Béquiller :
    #Empêcher un navire échoué de se coucher en le maintenant avec des béquilles.

    #Berceau :
    Assemblage en bois ou en fer destiné à soutenir un navire quand il est halé à terre.

    #Berne (en) :
    Mettre le pavillon à mi-drisse en signe de deuil.

    #Bigue :
    Très gros mât de charge maintenu presque vertical et portant à son extrémité supérieure des cordages et des appareils destinés à lever des poids très lourds. On nomme aussi bigues deux mâts placés et garnis comme le précèdent, et dont les têtes sont réunies par une portugaise.

    #Bittes :
    Pièce de bois ou d’acier fixé verticalement sur un pont ou un quai et servant à tourner les aussières.

    #Bitture :
    Partie d’une chaîne élongée sur le pont à l’avant et à l’arrière du guindeau, filant librement de l’écubier aussitôt qu’on fait tomber l’ancre (prendre une bitture).

    #Bollard :
    Point d’amarrage à terre constituée par un gros fût cylindrique en acier coulé, à tête renflée, pour éviter le glissement de l’amarre.

    #Bôme :
    Vergue inférieure d’une voile aurique.

    #Borde :
    #Ensemble des tôles ou des planches formant les murailles d’un navire.

    #Bordée :
    – Distance parcourue par un navire en louvoyant et sans virer de bord.
    – Division : de l’équipage pour faire le quart.

    #Border :
    – ne voile : la raidir en embarquant l’écoute.
    – La côte : la suivre de très près.
    – Un navire : mettre en place le bordé.

    #Bordure :
    Côté inférieur d’une voile ; la ralingue qui y est fixée se nomme ralingue de fond ou de bordure.

    #Bosco :
    Maître de manoeuvre (marine de guerre), Maître d’équipage (marine de commerce)

    B#osse :
    Bout de cordage ou de chaîne fixé par une de ses extrémités et qui, s’enroulant autour d’un cordage ou d’une chaîne sur lesquels s’exerce un effort, les maintient immobile par le frottement.

    #Bossoir :
    – Pièce de bois ou de fer saillant en dehors d’un navire et servant à la manoeuvre des ancres à jas ; par extension coté avant d’un navire. De capon - de traversières : sert à mettre l’ancre au poste de navigation ; d’embarcation ou portemanteau : sert à suspendre et à amener les embarcations.
    – Homme de bossoir : homme de veille sur le gaillard avant.

    #Bouge :
    Convexité transversale entre ponts et faux-ponts des navires.

    #Bouée :
    Corps flottant.

    #Bourlinguer :
    Se dit d’un bateau qui lutte dans une forte mer et d’un marin qui navigue beaucoup.

    #Braie :
    Sorte de collier en toile à voile ou en cuir que l’on applique autour du trou pratiqué dans le pont pour le passage d’un mât, d’une pompe, de la volée d’un canon afin d’empêcher l’infiltration de l’eau à l’intérieur du bateau.

    #Branles :
    Nom ancien des hamacs (d’où « branle-bas »).

    #Brasse :
    Mesure de longueur pour les cordages, 1m83, servant aussi à indiquer la profondeur de l’eau. Ce terme est en usage dans la plupart des nations maritimes mais la longueur en est différente : en France : 1m624, en Angleterre et en Amérique : 1m829 (six pieds anglais).

    #Brasser :
    Orienter les vergues au moyen des manoeuvres appelées bras. - carré : placer les vergues à angle droit avec l’axe longitudinal du navire. Brasser un tangon.

    #Brider :
    Étrangler, rapprocher plusieurs cordages tendus parallèlement par plusieurs tours d’un autre cordage qui les serre en leur milieu ; ou augmente ainsi leur tension.

    #Brigadier :
    Matelot d’une embarcation placé à l’avant pour recevoir les bosses ou les amarres, annoncer les obstacles sous le vent ou aider à accoster avec la gaffe.

    #Brin :
    Mot servant à indiquer la qualité du chanvre d’un cordage ; le meilleur est dit le premier brin. S’emploie aussi pour qualifier un homme remarquable.

    #Bulbe :
    Renflement de la partie inférieure d’une étrave.

    #Bulge :
    Renflement des flancs du navire.

    C
    #Cabaner :
    Chavirer sans dessus dessous en parlant d’une embarcation.

    #Cabestan :
    Treuil vertical servant à actionner mécaniquement ou à bras les barbotins.

    #Cabillot :
    Chevilles en bois ou en métal qui traversent les râteliers et auxquelles on amarre les manoeuvres courantes au pied des mâts ou en abord.

    #Câblot :
    Petit câble d’environ 100 mètres de longueur servant à mouiller les embarcations au moyen d’un grappin ou d’une petite ancre.

    #Cabotage :
    Navigation entre deux ports d’une même côte ou d’un même pays.

    #Caillebotis :
    treillis en bois amovible servant de parquet et laissant écouler l’eau.

    #Calfatage :
    Opération qui consiste à remplir d’étoupe, au moyen d’un ciseau et à coups de maillet, les coutures des bordages ou des ponts en bois d’un navire afin de les rendre étanches. L’étoupe est ensuite recouverte de brai.

    #Calier :
    Homme employé spécialement à la distribution de l’eau douce.

    #Caliorne :
    Gros et fort palan destiné aux manoeuvres de force.

    #Cap de mouton :
    Morceau de bois plat et circulaire percé de trois ou quatre trous dans lesquels passent des rides pour raidir les haubans, galhaubans, etc...

    #Cape (à la) :
    On dit qu’un navire est à la cape quand, par gros temps, il réduit sa voilure ou diminue la vitesse de sa machine en gouvernant de façon à faire le moins de route possible et à dériver le plus possible pour éviter les effets de la mer.

    #Capeler :
    Capeler un mât, c’est faire embrasser la tête du mât par toutes les manoeuvres dormantes qui doivent entourer cette tête et s’y trouver réunies.

    #Capeyer :
    Tenir la cape.

    #Capon :
    Palan qui servait à hisser l’ancre sur les anciens navires (bossoirs de capon).

    #Carène :
    Partie immergée de la coque d’un navire.

    #Caréner (un navire) :
    Nettoyer et peindre sa carène.

    #Cartahu :
    Cordage volant, sans affectation spéciale, destiné à hisser ou amener les objets qu’on y attache. Les cartahus de linge servent à mettre le linge au sec ; ils se hissent parfois entre les mâts de corde.

    #Chadburn :
    Système mécanique employé pour transmettre les ordres de la passerelle aux machines (marine de commerce).

    #Chambre (d’embarcation) :
    Partie libre, à l’arrière de l’embarcation où peuvent s’asseoir les passagers.

    #Chandeliers :
    Barres généralement en acier fixées verticalement en abord d’un pont, autour des panneaux et des passerelles pour empêcher les chutes. Les chandeliers sont percés de trous dans lesquels passent les tringles ou les filières de garde-corps.

    #Chapelle, #Faire_chapelle :
    Se dit d’un navire qui, marchant, sous un vent favorable, vient à masquer par suite, d’une cause quelconque et est obligé de faire le tour pour reprendre les mêmes amures.

    #Charnier :
    Tonneau à couvercle, ayant généralement la forme d’un cône tronqué et dans lequel étaient conservés les viandes et les lards salés pour la consommation journalière de l’équipage (ancien). Par extension réservoir rempli d’eau potable.

    #Chasser (sur son ancre) :
    Entraîner l’ancre par suite d’une tenue insuffisante de fond.

    #Château :
    Superstructure établie sur la partie centrale d’un pont supérieur et qui s’étend d’un côté à l’autre du navire.

    #Chatte :
    Grappin à patte sans oreilles dont on se sert pour draguer les câbles ou les objets tombés à la mer.

    #Chaumard :
    Pièce de guidage pour les amarres solidement fixées sur le pont dont toutes les parties présentent des arrondis pour éviter d’user ou de couper les filins.

    #Chèvre :
    Installation de trois mâtereaux réunis à leur tête pour les manoeuvres de force.

    #Choquer :
    Filer ou lâcher un peu de cordage soumis à une tension.

    #Claire :
    Ancre haute et claire :
    ancre entièrement sortie de l’eau, ni surpattée, ni surjalée. On dira de même :
    manoeuvre claire, pavillon clair.

    #Clan :
    Ensemble formé par un réa tournant dans une mortaise qui peut être pratiquée dans un bordage, une vergue ou un mât.

    #Clapot :
    Petites vagues nombreuses et serrées qui se heurtent en faisant un bruit particulier.

    #Clapotis :
    Etat de la mer qui clapote ou bruit de clapot.

    #Clin :
    Les bordages sont disposés à clin quand ils se recouvrent comme les ardoises d’un toit :
    embarcation à clins.

    #Clipper :
    Nom donné à un
    voilier
    fin de carène, spécialement construit pour donner une grande vitesse (clipper du thé, de la laine).

    #Coaltar :
    Goudron extrait de la houille (protège le bois de la pourriture).

    #Coffre :
    Grosse bouée servant à l’amarrage des navires sur une rade.

    #Connaissement :
    Document où est consigné la nature, le poids et les marques des marchandises embarquées. Cette pièce est signée par le capitaine après réception des marchandises avec l’engagement de les remettre dans l’état où elles ont été reçues, au lieu de destination sauf périls et accidents de mer.

    #Conserve, Naviguer de conserve :
    Naviguer ensemble (un bâtiment est ainsi « conserve » d’un autre).

    #Contre-bord (navire à) :
    Navire faisant une route de direction opposée à celle que l’on suit.

    #Coque :
    Boucle qui se forme dans les cordages.

    #Coqueron :
    Compartiment de la coque souvent voisine de l’étrave ou de l’étambot, servant e soute à matériel.

    #Corde :
    Ce mot n’est employé par les marins que pour désigner la corde de la cloche.

    #Cornaux :
    W-C. de l’équipage consistant en auges inclinées qui découlent dans les conduits aboutissant à la mer ; les cornaux étaient autrefois placés à tribord et à bâbord sur le plancher de la poulaine.

    #Corps-morts :
    Chaînes et ancres disposées au fond de la mer, solidement retenues par des empennelages, et dont une branche qui part dès la réunion des chaînes est nommée itague revient au-dessus de l’eau où elle est portée par un corps flottant (bouée ou coffre).

    #Coupée :
    Ouverture pratiquée dans les pavois ou dans le bastingage permettant l’entrée ou la sortie du bord.

    #Couples :
    Axes de charpente posés verticalement sur la quille.

    #Coursive :
    Terme général pour désigner des passages étroits tels que ceux qui peuvent se trouver entre des chambres ou autres distributions du navire.

    #Crachin :
    Pluie très fine. Crachiner.

    #Crapaud (d’amarrage) :
    Forts crampons pris sur le fond et servant au mouillage des coffres et des grosses bouées.

    #Crépine :
    Tôle perforée placée à l’entrée d’un tuyautage pour arrêter les saletés.

    #Croisillon :
    Petite bitte en forme de croix.

    #Croupiat :
    Grelin de cordage quelconque servant à amarrer l’arrière d’un navire à un quai ou à un bâtiment voisin. Faire croupiat :
    appareiller le navire en s’aidant d’une amarre pour éviter le navire vers la sortie du port ou du bassin.

    #Cul :
    Fond, partie arrière, basse ou reculée, d’un objet.
    – Cul d’une poulie :
    Partie de la caisse opposée au collet.
    – Cul de poule :
    Arrière allongé et relevé.
    – Cul de porc :
    Sorte de noeud.

    #Culer :
    En parlant d’un navire : marche arrière en avant.

    D
    #Dalot :
    Trous pratiqués dans les ponts et laissant s’écouler dans un tuyau placé au-dessous l’eau qui se trouve à la surface du pont.

    #Dames :
    Échancrures du plat-bord d’un canot garnies de cuivre et destinées à recevoir et à maintenir les avirons pendant la nage.

    #Darse :
    Bassin d’un port.

    #Déborder :
    Action de pousser au large une embarcation ou un bâtiment accosté à un navire ou à un quai.

    #Débouquer :
    Sortir d’un canal ou d’une passe pour gagner la mer libre.

    #Décapeler :
    Un mât, une vergue, c’est enlever les cordages qui y sont capelés ; un cordage, entourant un objet quelconque, c’est le dépasser par-dessus cet objet et l’enlever. De façon générale : ôter, décapeler un tricot, etc...

    #Défense :
    Tout objet suspendu contre le bord d’un navire ou d’une embarcation pour préserver la muraille du choc des quais et de toute construction flottante.

    #Déferler :
    Larguer les rabans de ferlage qui tiennent une voile serrée et la laisser tomber sur ses cargues. La lame déferle lorsqu’elle brise en s’enroulant sur elle-même ou en choquant une plage, une roche.

    #Déferler_un_pavillon :
    Peser sur la drisse pour permettre au pavillon de se déployer.

    #Déhaler :
    Déplacer un navire au moyen de ses amarres.

    Se déhaler :
    S’éloigner d’une position dangereuse au moyen de ses embarcations, de ses voiles.

    #Dérader :
    Quitter une rade.

    #Déraper :
    Une ancre : l’arracher du fond. Un navire dérape lorsqu’il enlève du fond sa dernière ancre.

    #Dérive :
    Différence entre le cap vrai du bâtiment et sa route vraie sous l’effet du vent de la mer et du courant.On appelle aussi « dérive » les surfaces que l’on immerge au centre de la coque ou sur les côtés pour s’opposer à la pression latérale du vent ; on devrait dire dans ce cas « contre dérive ». Être en dérive : navire ou objet qui flotte au gré du vent, des lames, des courants.

    #Désaffourcher :
    Relever une des deux ancres qui tiennent un navire affourché.

    #Désarmé :
    Un navire est désarmé lorsqu’il est amarré dans un port sans équipage et qu’il n’y a, en général, que des gardiens à bord.

    #Détroit :
    Ancre installée à la poupe d’un bâtiment.

    #Déventer :
    Une voile : la brasser en ralingue de façon à ce qu’elle fasseye.

    #Dévers :
    Inclinaison de l’étrave et courbure vers l’extérieur des couples de l’avant ayant pour avantage d’éviter l’embarquement des lames, formées par la vitesse du bâtiment.

    #Délester :
    Décharger le lest d’un navire, par exemple, alléger un navire.

    #Démailler :
    Séparer les maillons d’une chaîne, ou l’ancre de sa chaîne.

    #Demande :
    Filer à la demande un cordage qui fait effort, c’est le laisser (à la) filer en n’opposant qu’une faible résistance, mais en se tenant prêt à arrêter le mouvement au besoin.

    #Dépaler :
    Être dépalé : être porté par les courants, en dehors de la route que l’on doit suivre.

    #Déplacement :
    Poids du volume d’eau déplacé par un navire qui flotte. Le déplacement s’exprime en tonnes de 1000 kg.

    #Dévirer :
    (Cabestan, treuil, etc...) : tourner en sens contraire.

    #Dinghy :
    Embarcation en caoutchouc. L’on dit aussi
    zodiac quel que soit le modèle.

    #Double :
    Le double d’une manoeuvre : la partie qui revient sur elle-même dans le sens de la longueur après avoir passé dans une poulie ou autour d’un cabillot ou de tout autre objet. Quart de vin supplémentaire à titre de récompense.

    #Doubler :
    – Au vent : naviguer au vent de, passer au vent de...
    – Un cap : manoeuvrer et faire route de manière à contourner un cap.
    – Un bâtiment : le gagner de vitesse.
    – Les manoeuvres, cordages : les disposer en double en cas de mauvais temps ou autrefois à l’approche du combat.

    #Draille :
    Cordage tendu le long duquel une voile, une tente peuvent courir ou glisser par le moyen d’un transfilage ou d’anneaux.

    #Drisse :
    Cordage ou palan servant à hisser une vergue, une corne, une voile.
    – De flamme : cordage confectionné au moyen d’une machine spéciale, en une tresse ronde avec huit faisceaux, de trois fils à voile non goudronnés et destiné à hisser les signaux.

    #Drome :
    Ensemble des embarcations, des pièces de rechange : mâts, vergues, avirons, etc... embarqués à bord d’un bâtiment.
    – Des embarcations : rassemblement en bon ordre des avirons, mâts, gaffes d’un canot sur les bancs.

    #Drosse :
    Cordage en filin, en cuir, en fil d’acier, ou en chaîne qui sert à faire mouvoir la barre de gouvernail.

    #Drosser :
    Entraîner hors de sa route par les vents et la mer.

    #Ducs d’albe :
    Nom donné à un ou plusieurs poteaux réunis, enfoncés dans le fond d’un bassin ou d’une rivière afin d’y capeler des amarres quand on le déhale d’un navire.

    E
    #Echafaud :
    Planches formant une plate-forme que l’on suspend le long de la coque pour travailler.

    #Echouer :
    Toucher le fond.

    #Ecope :
    Pelle en bois à long manche qui sert à prendre de l’eau à la mer pour en asperger la muraille d’un bâtiment pour la nettoyer. Elle sert également à vider les embarcations.

    #Écoutille :
    Ouverture rectangulaire pratiquée dans le pont pour pouvoir accéder dans les entreponts et dans les cales.

    #Ecubier :
    Conduit en fonte, en tôle ou en acier moulé ménagé de chaque bord de l’étrave pour le passage des chaînes de l’ancre. Ouverture par laquelle passe la chaîne d’une ancre.

    #Elingue :
    Bout de filin ou longue estrope dont on entoure les objets pesants tels qu’une barrique, un ballot, une pièce de machine, etc... A cette élingue, on accroche un palan ou la chaîne d’un mât de charge pour embarquer ou débarquer les marchandises.

    #Embardée :
    Abattée d’un navire en marche en dehors de sa route ou au mouillage ou sous l’effet du vent ou du courant.

    #Embarder :
    Se dit d’un navire qui s’écarte de sa route à droite ou à gauche en suivant une ligne courbe et irrégulière. On dit aussi qu’un navire, à l’ancre, embarde quand il change constamment de cap sous l’effet du vent ou du courant.

    #Embellie :
    Amélioration momentanée de l’état de la mer et diminution du vent pendant une tempête ou encore éclaircie du ciel pendant le mauvais temps ou la pluie.

    #Embosser :
    Un navire : mouiller ou amarrer le bâtiment de l’AV et de l’AR, pour le tenir dans une direction déterminée malgré le vent ou le courant.

    #Embouquer :
    S’engager dans un canal, un détroit ou une passe.

    #Embraquer :
    Tirer sur un cordage de manière à le raidir : embraquer le mou d’une aussière.

    #Embrun :
    L’embrun est une poussière liquide arrachée par le vent de la crête des lames.

    #Emerillon :
    Croc ou anneau rivé par une tige dans un anneau de manière à pouvoir tourner librement dans le trou de l’anneau.

    #Empanner :
    Un navire à voile empanne ou est empanné quand il est masqué par le côté de l’écoute de ses voiles.

    #Encablure :
    Longueur employée pour estimer approximativement la distance entre deux objets peu éloignés l’un de l’autre. Cette longueur est de 120 brasses (environ 200 mètres). Longueur normale d’une glène d’aussière. Autre définition de l’encablure : un dixième de mille soit environ 185 mètres.

    #Encalminé :
    Voilier encalminé : quand il est dans le calme ou dans un vent si faible qu’il ne peut gouverner.

    #Engager :
    Un navire est engagé quand il se trouve très incliné par la force du vent, le désarrimage du chargement ou la houle et qu’il ne peut se redresser. Cordage engagé : cordage qui bloque.

    #En grand :
    Tout à fait, sans retenue.

    #Entremise :
    Fil d’acier reliant deux têtes de bossoir et sur lequel sont frappés les tire-veilles. Pièces de bois, cornière, placées dans le sens longitudinal. Elles servent avec les barrots à établir la charpente des ponts, à limiter les écoutilles, etc...

    #Épauler :
    La lame : prendre la mer à quelques quarts de l’AV pour mieux y résister.

    #Epontille :
    Colonne verticale de bois ou de métal soutenant le barrot d’un pont ou d’une partie à consolider.

    #Erre :
    Vitesse conservée par un navire sur lequel n’agit plus le propulseur.

    #Espars :
    Terme général usité pour désigner de longues pièces de bois employées comme mâts, vergues, etc...

    #Essarder :
    Essuyer, assécher avec un faubert ou une serpillière.

    #Etale :
    – Sans vitesse.
    – Étale de marée : moment où la mer ne monte ni ne baisse

    #Etaler :
    Résister à.

    #Étalingure :
    Fixation de l’extrémité d’un câble, d’une chaîne sur l’organeau d’une ancre. - de cale : fixation du câble ou de la chaîne dans la cale ou le puits à chaînes.

    #Etambot :
    Pièce de bois de même largeur que la quille et qui s’élève à l’arrière en faisant avec celle-ci un angle généralement obtus qu’on nomme quête. Il reçoit les fémelots ou aiguillots du gouvernail.

    #Etamine :
    Étoffe servant à la confection des pavillons.

    #Etarquer :
    Une voile : la hisser de façon à la tendre le plus possible.

    #Étrangler :
    Une voile : l’étouffer au moyen de cordages.

    #Etrangloir :
    Appareil destiné à ralentir et à arrêter dans sa course une chaîne d’ancre.

    #Evitage :
    Mouvement de rotation d’un bâtiment sur ses ancres, au changement de marées ou par la force du vent qui agit plus sur lui que sur le courant. Espace nécessaire à un bâtiment à l’ancre pour effectuer un changement de cap, cap pour cap.

    F
    #Fanal :
    Lanterne d’embarcation.

    #Fardage :
    Tout ce qui se trouve au-dessus de la flottaison excepté la coque lisse et offrant de la prise au vent. Dans la marine de commerce, désigne aussi les planches , nattes, etc... que l’on place sur le vaigrage du fond pour garantir les marchandises contre l’humidité.

    #Fatiguer :
    Un bâtiment fatigue lorsque, par l’effet du vent, de la mer, ses liaisons sont fortement ébranlées.

    #Faubert :
    Sorte de balai fait de nombreux fils de caret et dont on fait usage à bord pour sécher un pont après la pluie ou le lavage.

    #Faux-bras :
    Cordage installé le long du bord, pour faciliter l’accostage des embarcations.

    #Femelots :
    Pentures à deux branches embrassant l’étambot ou le gouvernail et représentant des logements pour recevoir les aiguillots.

    #Ferler :
    – Une voile carrée : relever par plis sur la vergue une voile carguée et la fixer au moyen de rabans dits de ferlage qui entourent la voile et la vergue.
    – Un pavillon : le plier et le rouler en le maintenant ensuite avec sa drisse.

    #Filer :
    – Une amarre : laisser aller une amarre dont un des bouts est attaché à un point fixe.
    – La chaîne : augmenter la touée d’une chaîne en la laissant aller de la quantité voulue en dehors du bord.
    – Par le bout, une chaîne ou grelin : laisser aller du navire dans l’eau.

    #Filière :
    Cordage tendu horizontalement et servant de garde-corps ou à suspendre différents objets. - de mauvais temps : cordage qu’on tend d’un bout à l’autre du bâtiment et auquel les hommes se retiennent pendant les forts mouvements de roulis et de tangage.

    #Flux :
    Marée montante.

    #Forain :
    Ouvert : Rade foraine : rade sans abri, exposée au mauvais temps du large (mouillage d’attente).

    Forme :
    – Bassin de radoub, ou cale sèche : bassin de radoub.
    – Formes d’un navire : ses lignes.

    #Fraîchir :
    Se dit du vent qui augmente d’intensité.

    #Frais :
    Désigne la forme du vent : joli frais, bon frais, grand frais.

    #Franc-bord :
    Distance entre le niveau de l’eau à l’extérieur du navire et la partie supérieure du pont principal à la demi-longueur du navire.

    #Fret :
    Somme convenue pour le transport de marchandises par navire. Les marchandises composant le chargement du navire.

    #Fuir :
    Devant le temps ou devant la mer : gouverner de manière à recevoir le vent ou la mer par l’arrière.

    #Fune :
    Grelin qui traîne le chalut. Prolongement de la filière des tentes d’un navire (mettre les tentes en fune).

    G
    #Galhauban :
    Cordage en chanvre ou en acier servant à assujettir par le travers et vers l’arrière les mâts supérieurs.

    #Gambier :
    Changer la position d’une voile à antenne ou au tiers d’un côté à l’autre du navire en faisant passer la vergue de l’autre côté du mât. Synonyme : muder, trélucher.

    #Galipot :
    Sorte de mastic avec lequel on recouvre les pièces métalliques en cas de repos prolongé ou d’exposition à l’arrosage par l’eau de mer. Pâte formée en parties égales de céruse et de suif fondu, étalée à chaud, au pinceau, sur les surfaces à protéger. On l’enlève par grattage et lavage à l’huile. Galipoter (vieux).

    #Gite :
    Synonyme de bande : Giter.

    #Glène :
    De cordage : portion de cordage ployée en rond sur elle-même, c’est à dire lové.

    #Grain :
    Vent violent qui s’élève soudainement généralement de peu de durée. Les grains sont parfois accompagnés de pluie, de grêle ou de neige.

    #Gréement :
    L’ensemble des cordages, manoeuvres de toutes sortes et autres objets servant à l’établissement, à la tenue ou au jeu de la mâture, des vergues et des voiles d’un navire.

    #Guindeau :
    Appareil servant à virer les chaînes, à mouiller et à relever les ancres à bord d’un navire. Son axe de rotation est horizontal.

    H
    #Habitacle :
    Sorte de cuvette ou de caisse cylindrique en bois ou en cuivre recouverte à la partie supérieure d’une glace et qui contient le compas de route et les lampes qui l’éclairent.

    #Hale-bas :
    Petit cordage frappé au point de drisse des voiles enverguées sur des drailles et qui sert à les amener.

    #Haler :
    Remorquer un navire dans un canal ou le long d’un quai au moyen d’un cordage tiré au rivage. Tirer un cordage ou un objet quelconque au moyen d’un cordage sur lequel on fait un effort.

    #Hanche :
    Partie de la muraille d’un navire qui avoisine l’arrière. On relève un objet par la hanche quand il est à 45° par l’arrière du travers.

    #Haut-fond :
    Sommet sous-marin recouvert d’eau peu profonde et dangereux pour la navigation.

    #Hauturière :
    Navigation au large ; contrôlée par l’observation des astres. Long cours.

    I
    #Itague :
    Cordage passant par une poulie simple et sur lequel on agit à l’aide d’un palan pour augmenter la puissance. Chaîne retenant un coffre et maillée au point de jonction des chaînes des ancres de corps-mort.

    J
    #Jambettes :
    Montants, bouts d’allonges qui dépassent le plat-bord d’un bâtiment et sur lesquels on tourne des manoeuvres ou on prend un retour. Pièces de bois ou de fer légèrement inclinées et retenant les pavois.

    #Jarretière :
    Sangle qui sert à saisir une drôme dans une embarcation.

    #Jauge :
    Volume des capacités intérieures des navires exprimé en tonneaux de 2m3.83 ou 100 pieds cubes anglais.

    #Jauge brute :
    Volume de tous les espaces fermés du navire sans exception aucune.

    #Jauge nette :
    Volume des espaces utilisables commercialement.

    #Jaumière :
    Ouverture pratiquée dans la voûte d’un navire pour le passage et le jeu de la partie supérieure de la mèche du gouvernail.

    #Joue :
    Creux des formes de la coque à l’avant d’un navire. Synonyme : épaule. Face extérieure de la caisse d’une poulie.

    #Joute :
    Compétition d’embarcations à l’aviron.

    #Jusant :
    Marée descendante.

    L
    #Laisse :
    – De marée : partie du rivage alternativement couverte et découverte par la mer dans les mouvements de la marée.

    #Laize :
    Chacune des bandes de toile dont se compose une voile.

    #Lamanage :
    Pilotage restreint aux ports, baies, rade et rivières de peu d’importance. Dans la coutume d’Oléron, le pilote s’appelait loman, c’est à dire homme du lof (côté du vent) ; on en a fait laman, puis lamaneur.

    #Larder :
    Voir paillet.

    #Latte :
    – De hauban : patte métallique fixée sur le bordage pour servir de cadène de hauban.

    #Lège :
    Bâtiment lège : bâtiment vide.

    #Lest :
    Matières pesantes arrimées dans les fonds du navire pour en assurer la stabilité.

    #Libre pratique :
    Permission donnée par les autorités sanitaires d’un port à un navire de communiquer librement avec la terre.

    #Loch :
    Appareil servant à mesurer la vitesse du navire.

    #Lumières :
    Petits canaux ou conduits pratiqués sur la face antérieure des varangues et destinés à conduire les eaux de cale au pied des pompes. Synonyme : anguillers

    M
    #Mahonne :
    Chaland de port à formes très arrondies utilisé en Méditerranée.

    #Maille :
    Intervalle entre deux couples voisins d’un navire ou entre deux varangues. Ouverture laissée entre les fils des filets de pêche.

    #Main_courante :
    Barre en métal, ou pièces de bois mince, placées de chaque côté des échelles de dunette, de roof-passerelle, de gaillard, etc... pour servir de rampe.

    #Maistrance :
    (Marine Nationale) - L’ensemble des officiers mariniers de la Marine de guerre française et plus particulièrement ceux de carrière qui constituent le cadre de maistrance proprement dit.

    #Maître_bau :
    Bau situé dans la plus grande largeur du navire.

    #Maître_couple :
    Couple situé de même.

    #Maître_de_quart :
    (Marine nationale) - Gradé du service manoeuvre qui, à bord des bâtiments militaires, seconde l’officier de quart dans le service des embarcations et rend les honneurs du sifflet à l’arrivée et au départ des officiers.

    #Maniable :
    Modéré (vent) ; assez beau (temps).

    #Manifeste :
    Liste complète et détaillée par marque et numéros des colis de marchandises formant la cargaison d’un navire. Cette liste est remise à la Douane du port de destination.

    #Marie-Salope :
    Chaland à saletés.

    #Marnage :
    Synonyme : d’amplitude pour la marée.

    #Maroquin :
    Cordage tendu entre deux mâts pour servir à supporter une ou plusieurs poulies dans lesquelles passent des manoeuvres ou des drisses.

    #Mascaret :
    Phénomène qui se produit dans le cours inférieur d’un fleuve consistant en plusieurs lames creuses et courtes formées par la remontée du flot contre le courant du propre fleuve.

    #Mât_de_charge :
    Espar incliné tenu par des balancines portant des apparaux servant à déplacer des poids.

    #Mâter :
    Mettre un mât en place. Mâter une pièce, une barrique, les avirons : les dresser et le tenir dans une position verticale.

    #Mégaphone :
    Tronc de cône creux et léger servant à augmenter la portée de la voix.

    #Membrure :
    Pièce de bois ou de fer soutenant le bordé et les vaigres sur laquelle viennent se fixer les barrots (Synonyme : couple).

    #Midship :
    Aspirant ou enseigne de vaisseau, en général le plus jeune parmi les officiers. Désigne également des chaussures ouvertes utilisées à bord des bâtiments de la Marine en pays chaud.

    #Mole :
    Construction en maçonnerie, destinée à protéger l’entrée d’un port et s’élevant au-dessus du niveau des plus fortes marées.

    #Mollir :
    Diminuer de violence (vent / mer).

    #Mou :
    Un cordage a du mou quand il n’est pas assez tendu. Donner du mou : choquer une manoeuvre. Un navire est mou quand il a tendance à abattre.

    #Moucheter_un_croc :
    Amarrer un bout entre pointe et dos pour empêcher le décrochage.

    #Mouiller :
    Jeter l’ancre et filer la touée de la chaîne convenable.

    #Mousson :
    Vents périodiques, soufflant avec de légères variations pendant une moitié de l’année dans une direction et pendant l’autre moitié de l’année dans la direction opposée. (Mers de Chine et Océan Indien).

    #Musoir :
    Pointe extrême d’une jetée ou d’un môle ; se dit aussi de l’extrémité d’un quai à l’entrée d’un bassin ou d’un sas.

    N
    #Nable :
    Trou percé dans le fond d’une embarcation servant à la vider lorsque cette embarcation n’est pas à flot. S’obture au moyen d’un bouchon de nable.

    #Nage :
    Mouvement imprimé par l’armement aux avirons d’une embarcation.
    – Chef de nage : Nageurs assis sur le banc arrière dont les mouvements sont suivis par tous les autres.
    – Nage à couple : Quand il y a 2 (canot) ou 4 (chaloupe) nageurs sur chaque banc.
    – Nage en pointe : 1 nageur par banc (baleinière).

    #Natte :
    Nom donné aux paillets et aux sangles qu’on place en divers endroits de la mâture et du gréement qu’on veut garantir du frottement.

    #Nid de pie :
    Installation placée assez haut sur le mât avant de certains navires et dans laquelle se tient l’homme de vigie. A bord des navires polaires, on dit plutôt #nid_de_corbeau.

    O
    #Obéir :
    Un navire obéit bien à la barre quand il en sent rapidement l’action.

    #Obstructions :
    Défenses fixes, d’un port pour en interdire l’accès à un ennemi de surface, sous-marin ou aérien.

    #Oeil :
    Boucle formée à l’extrémité d’un filin.

    #Oeil de la tempête :
    Éclaircie dans le ciel au centre des ouragans.

    #Oeuvres_mortes :
    Partie émergée de la coque.

    #Oeuvres_vives :
    Partie immergée de la coque.

    #Opercule :
    Tape de hublot.

    #Oreilles_d_âne :
    Cuillers en tôle permettant d’augmenter le débit d’air entrant par les hublots.

    P
    #Paille de bitte :
    Tige de fer traversant la tête d’une bitte pour empêcher la chaîne ou l’aussière de décapeler.

    #Paillet :
    Réunion de fils de bitord, torons de cordage, etc... tressés ensemble et formant une sorte de natte. On les emploie pour garnir les manoeuvres dormantes afin empêcher le frottement.

    #Palanquée :
    Colis, ensemble de marchandises groupées dans une élingue ou un filet pour être embarquées ou débarquées en un seul mouvement de grue.

    #Palanquer :
    Agir sur un objet quelconque avec un ou plusieurs palans.

    #Panne (mettre en) :
    Manoeuvre qui a pour objet d’arrêter la marche du navire par le brasseyage de la voilure.

    #Pantoire :
    Fort bout de cordage terminé par un oeil muni d’une cosse.

    #Pantoire_de_tangon :
    Retient le tangon dans le plan vertical.

    #Paravane (un) :
    Deux brins de dragage fixés au brion terminés par des flotteurs divergents. Installation destinée à la protection contre les mines à orin.

    #Paré :
    Prêt, libre, clair, hors de danger.

    #Parer :
    – Un cap : le doubler ; - un abordage : l’éviter.
    – Une manoeuvre : la préparer.
    – Manoeuvres : commandement pour tout remettre en ordre.
    Faire parer un cordage : le dégager s’il est engagé ou empêcher de la faire.

    #Passerelle :
    Petit cordage servant de transfilage ou à passer une manoeuvre plus grosse dans les poulies ou un conduit.
    Aussière ou chaîne passée d’avance sous la coque d’un bâtiment afin de permettre une mise en place rapide d’un paillet makaroff.

    #Pataras :
    Hauban supplémentaire destiné à soulager temporairement à un hauban soumis à un effort considérable - très employé sur les yachts de course, ce hauban mobile appelle largement sur l’arrière.

    #Patente de santé :
    Certificat délivré à un navire par les autorités du port pour attester l’état sanitaire de ce port.

    #Pavois :
    Partie de coque au-dessus du pont formant garde corps.

    #Grand_pavois :
    Pavillon de signaux frappés le long des étais et de l’entremise dans un ordre déterminé.

    #Petit_pavois :
    Pavillons nationaux en tête de chacun des mâts. Au-dessus du pavois : Syn. « de montré » pour un signal par pavillon de 1 signe.

    P#eneau (faire) :
    Tenir l’ancre prête à mouiller par grands fonds après avoir filé une certaine quantité de chaîne pour atténuer la violence du choc sur le fond.

    #Perdant :
    Synonyme : jusant.

    #Perthuis :
    Détroit entre les îles, des terres ou des dangers.
    Ouverture d’accès dans une cale sèche.

    #Phare :
    Construction en forme de tour portant un feu à son sommet.
    Mât avec ses vergues, voiles et gréement. Ex. : phare de misaine, phare de l’avant, phare de l’arrière, phare d’artimon, phare carré.

    #Phoscar :
    Sorte de boîte à fumée et à feu jetée d’un bâtiment afin de matérialiser un point sur la mer.

    #Pic (a pic) :
    Position verticale de la chaîne de l’ancre au moment où celle-ci est sur le point d’être arrachée au fond. A long pic : laisser la chaîne de l’ancre un peu plus longue que pour être à pic.

    #Pied :
    Jeter un pied d’ancre : mouiller avec un peu de touée pour un court laps de temps.
    Mesure de longueur égale à 0,305mètre.

    #Pied_de_biche :
    Pièce de fonte, dans un guindeau.

    #Pied_de_pilote :
    Quantité dont on augmente le tirant d’eau pour être sur de ne pas talonner.

    #Pigoulière :
    Embarcation à moteur assurant à heures fixes à TOULON le service de transport du personnel entre différents points de l’Arsenal.

    #Piloter :
    Assurer la conduite d’un navire dans un port ou dans les parages difficiles de la côte.

    #Piquer_l_heure :
    Sonner l’heure au moyen d’une cloche.

    #Plat-bord :
    – Dans un bâtiment en bois : ensemble des planches horizontales qui recouvrent les têtes des allonges de sommet.
    – Dans un navire en fer : ceinture en bois entourant les ponts.

    #Plein :
    Synonyme : pleine mer.
    – Plus près bon plein : allure de 1 quart plus arrivée que le plus près.
    – Mettre au plein : échouer un bateau à la côte.

    #Poste (amarre de) :
    Aussière ou grelin de forte grosseur fournie par les ports pour donner plus de sécurité et plus de souplesse à l’amarrage des navires et éviter l’usure de leurs propres aussières d’amarrage.

    #Pot_au_noir :
    Zone des calmes équatoriaux caractérisés par des pluies torrentielles.

    #Poulaine :
    Partie extrême avant d’un navire : lieu d’aisance de l’équipage.

    #Poupée_de_guindeau :
    Bloc rond en fonte sur lequel on garnit les amarres que l’on veut virer au guindeau.

    #Prélart :
    Laize de toile à voile souple, cousues ensemble puis goudronnées, destinées à couvrir les panneaux d’une écoutille et empêcher l’accès de l’eau dans les entreponts ou la cale.

    #Puisard :
    Espace compris entre deux varangues et formant une caisse étanche dans laquelle viennent se rassembler les eaux de cale.

    #Pilot_chart :
    Cartes périodiques publiées par l’Office Météo des Etats-Unis fournissant des renseignements sur la direction et la force des vents et des courants probables et la position des icebergs.

    Q
    #Quart :
    32ème partie du tour d’horizon, vaut 11 degrés 15 minutes.
    Synonyme. : de rhumb de compas.

    #Queue _de_rat :
    – Cordage terminé en pointe.
    – D’un grain : rafale violente et subite à la fin d’un grain.
    – Aviron de queue : aviron servant de gouvernail.

    #Quille_de_roulis :
    Plan mince, en tôle, fixé normalement et extérieurement à la coque, dans la région du bouchain, sur une partie de la longueur du navire, et destiné à entraîner l’eau lors des mouvements de roulis pour les amortir plus rapidement.

    R
    #Raban :
    Tresse ou sangle de 8 à 9 mètres de long formée d’un nombre impair de brins de bitord.
    – De hamac : bout de quarantenier servant à suspendre le hamac.
    – De ferlage : cordon ou tresse servant à serrer une voile sur une vergue, un gui, etc...

    #Rabanter :
    Fixer ou saisir un objet à son poste avec les rabans destinés à cet usage.
    – Une voile : la relever pli par pli sur la vergue et l’entourer, ainsi que la vergue, avec les rabans.

    #Radier :
    Maçonnerie sur laquelle on établit les portes d’un bassin et d’une forme.

    #Radoub :
    Passage au bassin d’un navire pour entretien ou réparation de sa coque.

    #Rafale :
    Augmentation soudaine et de peu de durée du vent.

    #Rafiau ou #Rafiot :
    Petite embarcation, mauvais navire.

    #Rafraîchir :
    Un câble, une amarre, c’est en filer ou en embraquer une certaine longueur de manière à ce que le portage ne soit jamais à la même place.

    #Raguer :
    Un cordage rague lorsqu’il s’use, se détériore en frottant sur un objet dur ou présentant des aspérités. Se dit aussi d’un bâtiment frottant contre un quai.

    #Rail :
    Pièce en cuivre vissée sur un mât à pible ou un gui sur laquelle sont enfilés les coulisseaux.

    #Rambarde :
    Garde-corps.
    Synonyme : de main courante.

    #Ras :
    Radeau servant aux réparations à faire à un bâtiment près de sa flottaison.
    Petits appontements flottants.

    #Ratier :
    Argot de bord - Matelot sans spécialité chargé de l’entretien de la coque.

    #Rattrapant :
    Yacht rattrapant. Terme de régate : lorsque deux yachts font la même route ou à peu près, celui qui est en route libre derrière l’autre commence à être considéré comme « yacht rattrapant l’autre » aussitôt qu’il s’en approche assez près pour qu’il y ait « risque de collision » et continue à être tel jusqu’à ce qu’il redevienne en roue libre devant ou derrière, ou s’en soit écarté par le travers jusqu’à écarter le risque de collision.

    #Raz :
    Courant violent dû au flot ou au jusant dans un passage resserré.

    #Reflux :
    Mouvement rétrograde de l’eau après la marée haute.
    Synonyme : jusant, ébe.

    #Refuser :
    Le vent refuse lorsque sa direction vient plus de l’avant. Contraire : adonner.

    #Relâcher :
    Un navire relâche quand par suite du mauvais temps, avaries subies, etc... il est forcé d’interrompre sa mission et d’entrer dans un port qui n’est pas son port de destination.

    #Renard :
    Plateau sur lequel sont pointés les noms des officiers qui descendent à terre.

    #Rencontrer :
    La barre ou simplement rencontrer : mettre la barre du côté opposé à celui où elle était auparavant pour arrêter le mouvement d’abatée du navire.

    #Rendre :
    Un cordage rend lorsqu’il s’allonge. Une manoeuvre est rendue lorsqu’on l’a amenée à son poste en halant dessus. Rendre le mou d’un cordage : tenir le cordage à retour d’un bout tandis qu’on hale de l’autre bout. Rendre le quart : remettre le quart à son successeur.

    #Renflouer :
    Remettre à flot un navire échoué.

    #Renverse :
    Du courant : le changement cap pour cap de sa direction.

    #Ressac :
    Retour violent des lames sur elles-mêmes lorsqu’elles vont se briser sur une côte, un haut-fond.

    #Retenue :
    Cordage en chanvre, en acier ou chaîne servant à soutenir un bout-dehors, un bossoir.

    #Rider :
    Une manoeuvre dormante : c’est la raidir fortement à l’aide de ridoirs ou de caps de mouton.

    #Riper :
    Faire glisser avec frottement.

    #Risée :
    Petite brise subite et passagère.

    #Rocambeau :
    Cercle en fer garni d’un croc, servant notamment à hisser la vergue d’une voile au tiers et à amurer le point d’amure du foc le long de son bout-dehors.

    #Rôle :
    Rôle de combat, rôle d’équipage, etc...

    #Rondier :
    Gradé ou matelot chargé d’une ronde.

    #Roof :
    Superstructure établie sur un pont supérieur et ne s’étendant pas d’un côté à l’autre du navire.

    #Roulis :
    Balancement qui prend le navire dans le sens transversal.

    #Routier :
    Carte marine à petite échelle comprenant

    S
    #Sabaye :
    Cordage avec lequel on hâle à terre un canot mouillé près de la côte.

    ##Sabord :
    Ouverture rectangulaire pratiquée dans la muraille d’un navire.

    Saborder :
    Faire des brèches dans les oeuvres vives d’un navire pour le couler.

    #Safran :
    Surface du gouvernail sur laquelle s’exerce la pression de l’eau pour orienter le navire.

    #Savate :
    Pièce de bois sur laquelle repose un navire au moment de son lancement.

    #Saisine :
    Cordage servant à fixer et à maintenir à leur place certains objets.

    #Sangle :
    Tissu en bitord qui sert à garantir du frottement certaines parties du navire ou du gréement ou à maintenir au roulis des objets suspendus.

    #Sas :
    Partie d’un canal muni d’écluses, destinée à établir une jonction entre deux bassins de niveaux différents. Compartiment en séparant deux autres dont les ouvertures ne peuvent s’ouvrir que l’une après l’autre.

    #Saute_de_vent :
    Changement subit dans la direction du vent.

    #Sauve-Garde :
    Cordages fourrés ou chaînes servant à empêcher le gouvernail d’être emporté s’il vient à être démonté. Ils sont fixés d’un bout sur le gouvernail, de l’autre sur les flancs du bâtiment.

    #Sec (à) :
    Un bâtiment court à sec, est à sec de toile lorsqu’il navigue sans se servir de ses voiles, mais poussé par le vent.

    #Semonce :
    Ordre donné par un navire armé à un autre navire de montrer ses couleurs et au besoin d’arrêter pour être visité.

    #Coup (coup de) :
    Coup de canon appuyant cet ordre.

    #Servir :
    Faire servir : manoeuvre d’un navire à voiles pour quitter la panne et reprendre la route.

    #Seuil :
    Élévation du fond de la mer s’étendant sur une longue distance.

    #Sillage :
    Trace qu’un navire laisse derrière lui à la surface de la mer.

    #Slip :
    Plan incliné destiné à mettre à l’eau ou à haler à terre de petits bâtiments ou des hydravions au moyen d’un chariot sur rails.

    #Soufflage :
    Doublage en planches minces sur le bordé intérieur ou extérieur.

    #Souille :
    Enfoncement que forme dans la vase ou le sable mou un bâtiment échoué.

    #Sous-venté :
    Un voilier est sous-venté quand il passe sous le vent d’un autre bâtiment, d’une terre qui le prive de vent.

    #Spardeck :
    Pont léger au-dessus du pont principal.

    #Suceuse :
    Drague travaillant par succion du fond.

    #Superstructures :
    Ensemble des constructions légères situées au-dessus du pont supérieur.

    #Surbau :
    Tôle verticale de faible hauteur encadrant un panneau, un roof ou un compartiment quelconque.

    #Syndic :
    Fonctionnaire de l’Inscription Maritime remplaçant les Administrateurs dans les sous-quartiers.

    #Syzygie (marée des) :
    Marées correspondant à la nouvelle ou à la pleine lune. Synonyme : marée de vive-eau.

    T
    #Table_à_roulis :
    Table percée de trous.
    Par gros temps, on y met des chevilles appelées violons ou cabillots qui permettent de fixer les objets qui s’y trouvent.

    #Tableau :
    Partie de la poupe située au-dessus de la voûte.
    Dans un canot ou une chaloupe, partie arrière de l’embarcation.

    #Talon_de_quille :
    Extrémité postérieure de la quille sur laquelle repose l’étambot.

    #Talonner :
    Toucher le fond de la mer avec le talon de la quille.

    #Tangon :
    Poutre mobile établie horizontalement à l’extérieur d’un navire, à la hauteur du pont supérieur et perpendiculairement à la coque, sur laquelle on amarre les embarcations quand le navire est à l’ancre.
    – De spinnaker ou de foc : espars servant à déborder le point d’écoute du spinnaker ou du foc au vent arrière.

    #Tangage :
    Mouvement que prend le navire dans le sens longitudinal.

    #Tanker :
    Navire pétrolier.

    #Tape :
    Panneau en tôle ou pièce de bois obturant une ouverture.

    #Taud :
    Abri de grosse toile qu’on établit en forme de toit au-dessus des ponts pour garantir l’équipage contre la pluie. Etui placé sur les voiles serrées pour les garantir de la pluie.

    #Teck :
    Bois des Indes presque imputrescibles aussi fort et plus léger que le chêne ; très employé dans la construction navale.

    #Tenir :
    Navire tenant la mer : se comportant bien dans le mauvais temps.

    #Tenir le large :
    Rester loin de la terre.

    #Tenue :
    Qualité du fond d’un mouillage. Les fonds de bonne tenue sont ceux dans lesquels les pattes des ancres pénètrent facilement et ne peuvent cependant en être arrachées qu’avec difficulté.
    La tenue d’un mât est son assujettissement par les étais et les haubans.

    #Teugue :
    Partie couverte du pont supérieur avant, constituant un gaillard d’avant où les hommes de l’équipage peuvent s’abriter.

    #Tiens-bon ! :
    Commandement à des hommes qui agissent sur un cordage, un cabestan, etc... de suspendre leurs efforts tout en restant dans la position où ils sont (voir « Tenir bon »).

    #Tiers (voile au) :
    Synonyme : de bourcet
    Voiles des canots et chaloupes.

    #Tillac :
    Pont supérieur ou parfois plancher d’embarcation.

    #Tins :
    Pièces de bois carrées placées à des distances régulières sur le fond d’une cale-sèche et destinées à soutenir la quille des navires.

    #Tire-veilles :
    Nom donné à un bout de filin terminé par une pomme à la rambarde au bas de l’échelle de coupée d’un navire et auquel on se tient pour monter à bord ou pour en descendre.
    Bout amarré sur l’entremise des bossoirs d’embarcation et auxquels se tient l’armement d’une embarcation quand on la met à l’eau ou quand on la hisse.

    #Tomber :
    – Sous le vent : s’éloigner de l’origine du vent.
    – Sur un navire, une roche : être entraîné par le vent, le courant ou toute autre cause vers un navire, un rocher, etc...
    – Le vent tombe, la mer tombe : le vent diminue d’intensité, les vagues de force.

    #Tonnage :
    Capacité cubique d’un navire ou de l’un de ses compartiments exprimée en tonneaux. Le tonneau est égal à cent pieds cubes anglais ou à 2,83 mètres cubes (c’est le tonneau de jauge) ; Le tonnage exprime toujours un volume.

    #Tonne :
    Grosse bouée en bois, en fer ou en toile.

    #Top :
    Prendre un top : comparer une pendule réglée avec son chronomètre, ou relever un signal horaire au compteur.

    #Tosser :
    Un navire tosse lorsque, amarré le long d’un quai, sa coque frappe continuellement contre le quai par l’effet de la houle.
    A la mer, le navire tosse quand l’AV retombe brutalement dans le creux des vagues.

    #Touage :
    Remorquage, plus particulièrement en langage de batellerie.

    #Toucher :
    Être en contact avec le fond. Toucher terre : faire escale.

    #Touée :
    Longueur de la remorque avec laquelle on hale un navire pour le déplacer.
    Longueur de la chaîne filée en mouillant une ancre. Par extension : longueur d’une certaine importance d’un câble filé ou d’un chemin à parcourir.

    #Touline :
    Petite remorque et plus généralement lance-amarre.

    #Tourner :
    Une manoeuvre : lui faire faire un nombre de tours suffisant autour d’un point fixe pour l’empêcher de filer ou de lâcher.

    #Traîne :
    Tout objet que l’on file à l’arrière d’un navire à l’aide d’un bout de filin.
    A la traîne : un objet est à la traîne lorsqu’il n’est pas placé à la place qui lui est assignée.

    #Transfiler :
    – Deux morceaux de toile : les rapprocher bord à bord au moyen d’un bout de ligne passant alternativement des oeillets pratiqués dans l’un dans ceux pratiqués dans l’autre.
    – Une voile : la fixer à sa vergue, gui ou corne au moyen d’un filin nommé transfilage et passant d’un oeillet à l’autre en embrassant la vergue, le gui, la corne.

    #Traversier :
    Amarre appelant d’une direction perpendiculaire à l’axe longitudinal.
    Un vent traversier est un vent bon pour aller d’un port à un autre et pour un revenir.

    #Trou_d_homme :
    Ouverture elliptique d’un double fond ou d’un ballast.

    #Tunnel :
    Conduit en tôlerie de dimensions suffisantes pour permettre le passage d’un homme et à l’intérieur duquel se trouve une ligne d’arbres entre la chambre des machines et la cloison de presse-étoupe AR.

    V
    #Va_et_vient :
    Cordage en double servant à établir une communication entre deux navires ou entre un navire et la côte, notamment pour opérer le sauvetage des naufragés.

    #Vadrouille :
    Bouts de cordage défaits, serrés sur un manche et servant au nettoyage. Faubert emmanché.

    #Vague_satellite :
    Soulèvement de la mer produit par le mouvement du navire en marche.

    #Varangue :
    La varangue est la pièce à deux branches formant la partie inférieure d’un couple et placées à cheval sur la quille. La varangue est prolongée par des allonges. Tôle placée verticalement et transversalement d’un bouchain à l’autre pour consolider le petit fond du navire.

    #Vase :
    Terre grasse, noirâtre, gluante. La vase peut être molle, dure mêlée ; elle présente généralement une bonne tenue.

    #Veille (ancre de) :
    Ancre prête à être mouillée.

    #Veiller :
    Faire attention, surveiller. Veiller l’écoute : se tenir prêt à la larguer, à la filer. Veiller au grain : l’observer, le suivre.

    #Vélique :
    Point vélique = centre de voilure de toutes les voiles.

    #Ventre :
    La partie centrale d’un bâtiment surtout lorsque ses couples sont très arrondis.

    #Verine :
    Bout de filin terminé par un croc ou une griffe et dont on fait usage en simple ou en double pour manier les chaînes des ancres.

    #Videlle :
    Reprise faite à un accroc dans une toile.

    #Virer :
    Exercer un effort sur un cordage ou sur une chaîne par enroulement sur un treuil, guindeau ou cabestan.
    – Virer à pic : virer suffisamment le câble ou la chaîne pour amener l’étrave du navire à la verticale de l’ancre.
    – Virer à long pic : virer en laissant la chaîne un peu plus longue que la profondeur de l’eau.

    #Virer_de_l_avant :
    faire avancer un navire en embraquant ses amarres de l’avant au cabestan ou au guindeau.
    – Virer sur la chaîne : rentrer une partie de la chaîne en se servant du cabestan ou du guindeau.
    – Virer de bord : changer les amures des voiles.

    #Vit_de_nulet ou #Vi_de_mulet :
    Tige de métal articulée fixée à une vergue, à un gui, à un mât de charge pour le relier au mât qui porte une douille. Employé en particulier pour les mâts de charge.

    #Vitesse :
    L’unité marine de vitesse est le noeud qui représente un mille marin (1852 mètres) à l’heure. Ne jamais dire un noeud à l’heure.

    #Vive-eau :
    Grande marée.

    #Voie_d_eau :
    Fissure ou ouverture accidentelle dans des oeuvres vives.

    W
    #Wharf :
    Littéralement quai, plus spécialement pour désigner un appontement qui s’avance dans la mer au-delà de la barre sur la côte occidentale d’Afrique.

    Y
    #Youyou :
    Très petite embarcation de service à l’aviron et à la voile.

  • Ramón Acín - PARTAGE NOIR
    https://www.partage-noir.fr/ramon-acin

    Dans son autobiographie (Mon dernier soupir), Luis Bunuel raconte qu’alors qu’il parlait à ses amis de ses difficultés financières pour tourner son film los Hurdes (Terre sans pain), l’anarchiste #Ramón_Acín lui promis de l’aider s’il gagnait à la loterie. Il gagna et il tint sa parole.

    Qui était #RamónAcín ? Un #anarchis­te donc, mais aussi un #artiste .

  • À Lille, des projets contre nature, Saint-Sauveur et Bois-Blancs Angle d’ATTAC !
    C’était ce 17 septembre sur Radio Campus Lille. 



    Avec leur asso PARC Saint Sauveur et Deûl’air, elles ne vont pas laisser faire la MEL et la mairie.

    La parole était à Bénédicte Vidaillet, Yolande Winders 


    Le lien afin d’écouter, de télécharger l’émission => https://www-radio-campus.univ-lille1.fr/ArchivesN/LibrePensee/attac220917.mp3



    PARC (Protection aménagement réappropriation collective de Saint-Sauveur), et ASPI (Association pour la Suppression des Pollutions Industrielles) https://www.helloasso.com/associations/parc-saint-sauveur

    Et aussi Pas d’aqua-poney à Moulins => https://labrique.net/index.php/thematiques/droit-a-la-ville/1027-pas-d-aqua-poney-a-moulins


    
Angle d’ATTAC tous les 3ème samedi du mois, à midi sur Radio Campus Lille.
    Christian Ladesou  : 06 68 90 61 33, lille@attac.org


    #Lille #martine_aubry #Bénédicte_Vidaillet #Attac #Saint_Sauveur #balado_diffusion #Podcast #Nord

    • Expo "Villes vivantes" : maquette de rêve pour cauchemar en béton
      https://chez.renart.info/?Expo-Villes-vivantes-maquette-de-reve-pour-cauchemar-en-beton

      Les opposants au projet Saint-Sauveur nous font le compte-rendu de leur passage au vernissage de l’expo "Villes vivantes"

      https://elnorpadcado.org/Les-Villes-vivantes-des-betonneurs-au-Bazaar-Saint-So
      , au Bazaar Saint So. Ils laissèrent une grue-cagette en cadeau aux organisateurs. Et nous offrent de profondes réflexions de San Antonio sur ce qu’il faut penser des "réceptions". Quelle générosité.

      Nous voici donc une dizaine, portant notre grue en cagette vers le vernissage-cocktail de « #Villes_vivantes », au Bazaar Saint-So, juste derrière notre friche. A côté des archis, des urbas et des promoteurs qui comptent à Lille, les gueux sont vite repérés. Et d’abord par le directeur du Bazaar, Benoît Garet, qui nous attendait un peu énervé.


      « Regardez d’abord l’expo avant de critiquer.

      


      On s’en fout de l’expo, ce qui nous intéresse c’est le contexte. Et pis t’as vu tes finançeurs ? C’est les mêmes qui détruisent le vivant juste à côté. »
#Bouygues, #Vinci, #Eiffage, #Ramery, #Vilogia, #Nacarat, réunis pour célébrer la « réconciliation entre #ville et #nature ». La situation ne manque pas de sel.

      On sent comme une nervosité au moment d’introduire notre grue dans l’expo. Restons calme. De toute façon elle ne passe pas la porte. Un débat de 45 minutes s’engage alors avec Benoît dont on vous épargne les finasseries. Nous on pense que son expo est typique du greenwashing de Lille3000, lui insiste que l’expo va dans notre sens.

      D’ailleurs, c’est drôle, mais ce soir tout le monde trouve que « c’est très important ce que vous faites ». Même les représentants du cabinet #Béal-Blanckaert, les urbanistes associés pour la ZAC #Saint-Sauveur, à qui on distribue notre tract https://parcsaintsauveur.wordpress.com/2022/08/19/piscine-de-saint-sauveur , trouvent que notre rôle est « important pour la démocratie ». C’est trop d’honneurs.

      Ah, voilà #Xavier_Galand, le directeur de la Maison régionale de l’environnement et des solidarités, contributeur de l’expo. Il arrive souriant et vague à son aise entre les promoteurs, stylés en assureurs de province, costard et « cheveux de riche », et les « créatifs », archis tendance jean-baskets-tatouages. Parmi eux, le délégué à Saint-Sauveur pour la SPL #Euralille, David Wauthy, qui nous avait suggéré le suicide collectif il y a quelques années, est un peu sur la retenue quand on lui tend notre tract. La soirée est exquise, elle le restera.

      Il n’y a guère qu’Antoine Béal, l’urbaniste associé de Saint-Sauveur, à qui est cédé le micro pour mignoter les « partenaires », qui râle un peu. C’est qu’on ne l’entend pas jacter, tellement résonne l’environnement brutaliste verre et béton du Bazaar, dans la cacophonie de l’auditoire qui s’en fout – de ce qu’il raconte, comme de l’expo. Erreur classique de protocole : le bar est ouvert pendant les discours, et le Dj s’impatiente derrière ses platines. Alors chacun déroule ses vacances, devise sur les projets en cours, entre bétonneurs de la « ville morte ». L’important c’est d’être là, de voir et d’être vu, pourquoi pas au dessus des briques en terre-paille exposées comme preuves du renouvellement écologique de la corporation. Ça n’engage à rien. Va construire une fosse de plongée en terre-paille, toi ! Ou une cité administrative !

      Au bout d’un temps, tout le monde a eu notre tract, et l’ambiance nous pèse un peu. Alors on va y aller. Mais avant de partir, on laisse notre grue à l’entrée. C’est cadeau. Un souvenir de la vie vivante qu’on trouve sur la friche. Dessus il est inscrit : « Vends maquette de rêve pour #cauchemar en #béton. » C’est simple et ça résume. Et puis les conclusions de Frédéric Dard, alias San Antonio, sur les « gnagnateries d’usage » dans ce genre de #vernissage, c’était trop long. Mais comme on est généreux, on vous les livre quand même. C’est comme la grue, c’est cadeau :

      « Rien de plus con qu’une réception, si ce n’est une autre réception plus importante. T’as une douzaine de mots à dispose qu’il faut absolument placer dans le laps de temps qui t’est imparti. Le premier d’entre eux est « merveilleux » : soirée merveilleuse, toilette merveilleuse, ambiance merveilleuse, buffet merveilleux ; et comme quoi c’est merveilleux l’à quel point tout est merveilleusement merveilleux ! Bande de cons ! Écrémés du bulbe ! Fornicateurs de trous d’évier ! Mais tu sais qu’il faudrait me haïr tout ça, mon pote ? Me l’empiler dans des fosses d’aisance en laissant une couche de merde au-dessus, pas qu’ils prennent l’air ! Ils sont dépravants, ces faisandés. Ils puent la venaison attardée ! Le chrysanthème flétri, le slip trop longtemps porté ! Heureusement que le temps les tue ! Mais ils repoussent ! C’est ça, l’horreur : ils repoussent, y compris du goulot ! »

  • Jack Chirac Street

    via @reka (mais il y a longtemps :-)) qui a lui-même reçu de Benjamen Barthe, avec ce commentaire : Chirac héros des Palestiniens après le « you want me to go back to my plane »

    Autour de cette citation :
    What do you want ? Me to go back to my plane and go back to France ?

    « What do you want ? Me to go back to my plane and go back to France ? » (« Qu’est-ce que vous voulez ? Que, moi, je retourne dans mon avion et que je rentre en France ? ») est l’extrait d’une apostrophe prononcée, en anglais, par Jacques Chirac, président de la République française, à des membres de la sécurité israëlienne, lors d’un voyage officiel à Jérusalem, le #22_octobre_1996.

    https://fr.wikipedia.org/wiki/What_do_you_want%3F_Me_to_go_back_to_my_plane_and_go_back_to_France%3F

    #toponymie #toponymie_politique #Ramallah #Palestine #Israël #noms_de_rue #Jack_Chirac #Chirac #Jacques_Chirac

  • Santé : dans la Drôme, le secteur privé fait son entrée dans la médecine générale

    A Pierrelatte, c’est peu de dire que le nouveau centre de santé était attendu. Trois jours après son ouverture, le 31 janvier, le carnet de rendez-vous d’Anne Dubois, médecin généraliste, était déjà plein jusqu’au mois de juin. Dans cette petite ville de la Drôme, l’offre de soins était « catastrophique », selon le maire (divers droite) Alain Gallu : « On avait cinq médecins pour 14 000 habitants, et aucun de garde depuis des années. On a tout fait pour l’accueillir. »

    Et peu importe que ce centre d’un nouveau genre soit géré par le groupe Ramsay Santé, filiale européenne du géant australien Ramsay Health Care et leader de l’hôpital privé en France. Peu importe, aussi, qu’il inaugure l’entrée du privé à but lucratif dans le champ de la médecine de ville. « Quand on a une rage de dent un vendredi soir, ce n’est pas le sujet pour le patient », balaie l’édile.

    Le centre de soins primaires (accès aux soins, prévention...) de Pierrelatte est le premier d’une expérimentation pilotée par le ministère de la santé et la Caisse nationale de l’Assurance-maladie dans le cadre de l’article 51 de la loi de financement de la Sécurité sociale, permettant de tester des innovations dans l’organisation du système de santé.

    Et, en l’occurrence, un nouveau mode de rémunération des soignants. Le principe : l’Assurance-maladie verse un forfait au centre, calculé en fonction du nombre et du profil de ses patients – le coût des soins n’est pas le même pour un octogénaire diabétique ou un trentenaire sans pathologie chronique. A partir de cette somme, le centre salarie une équipe de médecins et d’autres professionnels de santé.

    Outre Pierrelatte, ce modèle sera testé par Ramsay Santé dans quatre autres centres des régions Auvergne-Rhône-Alpes et Ile-de-France, tous situés dans des déserts médicaux. Il est censé apporter une solution à la pénurie de médecins, qui devrait se poursuivre jusqu’en 2030 et devient particulièrement alarmante dans certaines zones. S’il démontre son efficacité d’ici à cinq ans, il entrerait dans le droit commun français. Ramsay Santé veut prendre de l’avance : il pourrait ouvrir d’autres centres – une centaine au maximum – dans les années à venir et ambitionne de racheter ceux de la Croix-Rouge en Ile-de-France.

    Partage des tâches

    Dans le centre de santé de Pierrelatte, tout est fait pour optimiser le temps médical. Dans quelques mois, quatre médecins y exerceront, épaulés par plusieurs infirmières. Celles-ci sont en première ligne pour recevoir le patient, le prendre en charge ou l’orienter vers d’autres soignants.

    « Le médecin n’est plus un soliste mais un chef d’orchestre, explique François Demesmay, directeur innovation médicale chez Ramsay Santé. Il fait ce qu’il est le seul à pouvoir faire, et délègue le reste aux infirmières, aux psychologues, aux assistantes sociales… » Grâce à ce partage des tâches, « on espère soigner 50 % de patients de plus par médecin », calcule Janson Gassia, directeur des soins primaires. La télémédecine fera aussi partie de l’équation. Le centre devrait accueillir à terme au moins 7 000 patients.

    https://justpaste.it/8ow0p

    #santé #médecine #centre_de_santé

    • Santé : les centres de la Croix-Rouge en Ile-de-France bientôt rachetés par Ramsay Santé

      La filiale française du groupe australien devrait devenir propriétaire des six établissements de l’organisation humanitaire. Cette cession, justifiée par un déficit, suscite l’inquiétude parmi les personnels ainsi que dans les communes concernées.

      Si les négociations vont à leur terme, le logo de la Croix-Rouge devrait prochainement disparaître des vitrines de ses centres de santé franciliens. Les six établissements que gère l’association sont en effet sur le point d’être rachetés par le groupe Ramsay Santé (ex-Générale de santé, aujourd’hui filiale du géant australien Ramsay Health Care), avec qui la Croix-Rouge est en négociation exclusive. Deux sont situés à Paris, le reste dans les Hauts-de-Seine, à Boulogne-Billancourt, Antony, Meudon, et Villeneuve-la-Garenne. Si le calendrier exact de la cession n’est pas connu, les deux parties évoquent le mois de juillet. Les discussions sont toujours en cours. Interrogé sur le montant du rachat, le groupe Ramsay n’a pas souhaité s’exprimer.

      Motif de cette vente : une activité déficitaire « depuis plusieurs années », selon la direction de la Croix-Rouge, qui ne donne pas de chiffre précis en raison d’un accord de confidentialité. En 2021, pour trouver un repreneur, l’association fondée par Henry Dunant avait lancé une consultation au cours de laquelle Ramsay Santé s’était positionné. La filiale française du groupe australien revendique 350 établissements à travers cinq pays (la France, la Suède, la Norvège, le Danemark et l’Italie), dont 130 en France. Si elle prévoit la création d’un statut associatif pour la gestion des centres de la Croix-Rouge, l’inquiétude demeure du côté des élus du personnel. « C’est un groupe privé, qui n’aura pas comme modèle économique des centres déficitaires. Comment vont-ils arriver à les rendre bénéficiaires ? », s’interrogent-ils.

      « Système à deux vitesses »

      A l’heure actuelle, les centres de la Croix-Rouge pratiquent des tarifs de secteur 1 (sans dépassements d’honoraires) pour les consultations de médecine générale. Sur les soins spécialisés, comme les soins dentaires, des dépassements « très modérés » existent, précisent les élus du personnel. Chaque année, les centres accueillent 62 000 patients, dont près de 30 % sont en situation de précarité. François Demesmay, directeur de l’innovation médicale et de l’expérience patient chez Ramsay Santé, assure que le groupe continuera à « avoir la même politique d’accueil ». « Au sein du groupe, 10 % des patients accueillis dans nos cliniques sont des patients bénéficiaires de la CMU. Ce n’est pas une population que l’on va découvrir du jour au lendemain », appuie-t-il.

      Les élus du personnel redoutent en revanche une optimisation des soins, afin de combler le déficit. Selon eux, elle se traduirait par des soins plus coûteux pour les patients disposant d’une bonne mutuelle, créant alors un « système à deux vitesses ». Une option que M. Demesmay réfute : pour ramener les comptes à l’équilibre, il indique vouloir augmenter le nombre de praticiens salariés. Quant au personnel actuel, « cette cession devra permettre de maintenir l’ensemble des emplois des établissements », souligne la direction de la Croix-Rouge.

      Eric May, vice-président de l’Union syndicale des médecins de centres de santé, dit porter un regard « extrêmement réservé » sur cette cession. Précisant vouloir éviter tout « procès d’intention », il craint, tout comme les élus du personnel, un « fléchage » des patients, c’est-à-dire « une orientation des usagers du centre de santé vers un établissement lucratif Ramsay ». Si François Demesmay s’en défend, il reconnaît de possibles passerelles, d’ailleurs déjà existantes : « Il y a des endroits où on a des structures hospitalières qui ne sont pas très loin des centres de la Croix-Rouge, et où on reçoit des patients de ces centres. Mais celui qui choisit, in fine, c’est le patient. »

      « Maintenir une offre de soins »

      Dans les communes où sont situés les centres de la Croix-Rouge, le sentiment est à la prudence. A Antony, la municipalité est propriétaire des locaux qu’utilise l’association. Elle se dit prête à les mettre à disposition du groupe Ramsay Santé, « à condition qu’il s’engage réellement à rendre les services que la Croix-Rouge rendait auparavant », explique le maire, Jean-Yves Sénant (Les Républicains, LR).

      A Meudon, les murs appartiennent également à la mairie. Pour l’édile, Denis Larghero (Union des démocrates et indépendants), l’objectif est « de pouvoir maintenir une offre de soins, notamment en secteur 1, accessible à toute la population ». La ville envisage de louer les locaux à Ramsay, comme c’est actuellement le cas avec la Croix-Rouge.

      Du côté de Boulogne-Billancourt, la situation est légèrement différente, puisque la ville n’est pas propriétaire des bâtiments. En plus du centre de santé, la Croix-Rouge possède notamment un institut médico-éducatif, un Ehpad, et un espace d’accueil et de soutien pour les parents et leurs enfants en bas âge. Surpris de la cession du centre, Pierre-Christophe Baguet (LR), le maire, tente pourtant de voir le verre à moitié plein : « Ici, la Croix-Rouge est très présente et rend des services à beaucoup de Boulonnais. Si l’activité sanitaire [du centre] est maintenue, et que, grâce à ça, la Croix-Rouge peut poursuivre les autres activités sur la ville, ça me convient. »
      https://www.lemonde.fr/societe/article/2022/04/26/les-centres-de-sante-de-la-croix-rouge-en-ile-de-france-bientot-rachetes-par

    • propre lien :

      https://www.heise.de/tp/features/Blaupausen-fuer-die-Ukraine-6527247.html

      [...]

      Genschers zentrale Rolle in der Zerschlagung Jugoslawiens wird anhand der Debatte aber schon deutlich. Und während ihn in Deutschland viele Jüngere gar nicht kennen, steht er in Kroatien auf vielen Sockeln als Denkmal. In Serbien stellt er eine Hassfigur dar.

      Die Frage, ob diese frühe Anerkennung ein essentieller Fehler war, taucht immer dann auf, wenn bei Krisen auf diesen ersten Schritt in Richtung Völkerrechtsbruch im damaligen Jugoslawien hingewiesen wird – so etwa im Nachgang zur Ukrainekrise von 2014/15, die die Regierung Janukowitsch durch eine andere ersetzte, mit viel Dollarunterstützung aus dem Ausland (fünf Mrd. laut Victoria Nuland), die die BBC dokumentiert, und einen weiteren Völkerrechtsbruch umschloss: die Annexion der Krim durch Russland.

      Während die Deutsche Welle 2016 nach Genschers „Anerkennung als Sünde“ fragt, lehnt die tageszeitung diese Deutung als „Zerstörer-Legende“ entschieden ab und stuft die Rolle Genschers in der Aufspaltung des Balkans als nicht so zentral herunter.

      Tatsächlich stellt dieser Schritt der Anerkennung 1992 den ersten Sargnagel Jugoslawiens dar und verstieß gegen die KSZE-Schussakte von Helsinki von 1975, die die Anerkennung der Grenzen in Europa festschrieb und die auch die beiden Deutschlands unterschrieben hatten. Mit Genschers Schritt verletzte die deutsche Regierung diese Vereinbarung.

      Einen Krieg und viele Tote später wurde schließlich das #Kosovo – aus „humanitären“ Gründen, um einen „Genozid“ zu verhindern – für unabhängig erklärt, was nicht nur einen klaren Völkerrechtsverstoß darstellte, sondern auch einen Hinweis auf die Perfidie der Kriegspropaganda wirft.

      Schließlich gab sogar Deutschland seinen Grundsatz „Nie wieder Krieg!“ auf, als der damalige Außenminister Joschka Fischer mit „Nie wieder Auschwitz!“ erfolgreich für den Kriegseinsatz der Bundeswehr warb. Bis heute hält sich die Mär vom serbischen Tyrannen Milosevic, wahrscheinlich auch darum, weil die wenigsten Journalisten den Text des Vertragswerks von Rambouillet lasen und somit nicht einschätzen können, warum der Krieg auf dem Balkan eskalierte.

      Heute sind die Zusammenhänge zwar gut aufgearbeitet (s.u.), aber auch diese Fakten muss man nicht unbedingt zur Kenntnis nehmen. Dann gelingt es in der aktuellen Krise einige Parallelen zu übersehen und nicht das Doppelmaß der Doppelzüngigkeit derjenigen, die von „Völkerrecht“ und „Freiheit“ reden, um Verhandlungen abzusagen und Soldaten zu mobilisieren, zu erkennen.

      Die große #Manipulation der öffentlichen Meinung erklärt der langjährige UNO-Korrespondent der tageszeitung, Andreas Zumach, in einer Analyse über die Verhandlungen um das Abkommen von Rambouillet. An der Aufklärung der Schande von Rambouillet, nämlich dem Nichtzustandekommen des nach dem Tagungsort benannten Abkommens, was schließlich den Auftakt des Nato-Angriffs auf Jugoslawien bedeutete, wird die aktuelle deutsche Regierungskoalition kein Interesse haben, denn FDP, SPD und Grüne waren maßgeblich daran beteiligt, uns in diesen Krieg zu lügen, wie es u.a. der WDR aufdeckte.

      Die Sachlage im unannehmbaren Annex B des Vertragsentwurfs von #Rambouillet, der eine Art Besatzungsstatut für die Nato in ganz Jugoslawien darstellte (s.o.), ist zwar eine andere, als in den Abkommen von Minsk zur Befriedung des Ukraine-Konflikts. Dennoch enthält der aktuelle Konflikt neben dem Genscher-Moment der Anerkennung unabhängiger Staaten – zuletzt durch Putin die selbst proklamierten Volksrepubliken #Donezk und #Luhansk – auch ein Moment, das #Minsk_II hier einreiht: nämlich die Forderung nach „Rückkehr zu Minsk II“ an Putin allein, ohne die Verletzung der Vereinbarungen durch die Ukraine in den letzten Jahren zu erwähnen.

      Das könnte an die Dämonisierung des serbischen Präsidenten #Milosevic erinnern, wenn man es nicht verdrängt hat, denn der – und das ist wichtig für heute – wurde mit seinen Anliegen nicht vergleichbar in der hiesigen Öffentlichkeit gehört wie die andere Seite; auch durch die damals noch gänzlich andere Mediensituation. Wobei wir inzwischen wissen, dass auch vielen entscheidungstragenden Politikern wichtige Details von „Rambouillet“ nicht mitgeteilt worden waren (siehe dazu den historischen Abriss von Andreas Zumach). Offensichtlich gab es Interessen an dem Krieg.

      [...]

      #Ex-Yougoslavie #Ukraine #Russie

  • F-35C Ramp Strike Video Leaked Online - The Aviationist
    https://theaviationist.com/2022/02/06/f-35c-ramp-strike-video-leaked-online

    The video shows the F-35C suffering a #ramp_strike before bursting in flames and skidding off the deck.

    Video footage from the USS Carl Vinson’s Pilot’s Landing Aid Television (PLAT) camera has just been leaked online, showing what happened to the F-35C of Strike Fighter Squadron (VFA) 147 that crashed on January 24, 2022 and sunk in the South China Sea.

  • La fièvre du lithium gagne le Portugal
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2022/02/04/la-fievre-du-lithium-gagne-le-portugal_6112250_3234.html

    « Nous n’avons rien d’autre que cette nature et, en même temps, nous avons tout ce dont nous avons besoin, souffle cette agricultrice de 43 ans, qui élève, avec son mari, vingt-six vaches de la race autochtone barrosa, dont la viande est réputée dans tout le pays. Il n’y a pas de boutiques, pas de cinéma, mais ce paysage n’a pas de prix, de même que la qualité des produits de la terre et la pureté de l’eau des rivières. Avec 500 euros, nous vivons mieux que ceux qui, en ville, en gagnent 1 500. Mais si la mine vient, nous perdrons tout et nous devrons partir… »

    #paywall 😶

    • Sur le promontoire rocheux qui domine « sa » vallée, Aida Fernandes ouvre les bras en grand, comme pour embrasser les collines verdoyantes qui lui font face, où serpentent des chemins de campagne. Rien ne vient troubler le silence qui règne sur ce paysage idyllique de bocages. Pas même le bruit des vaches à longues cornes, que l’on croise, plus souvent que les hommes, sur les routes en lacet qui mènent à #Covas_do_Barroso, hameau de 180 âmes du nord du Portugal.

      « Nous n’avons rien d’autre que cette nature et, en même temps, nous avons tout ce dont nous avons besoin, souffle cette agricultrice de 43 ans, qui élève, avec son mari, vingt-six vaches de la race autochtone barrosa, dont la viande est réputée dans tout le pays. Il n’y a pas de boutiques, pas de cinéma, mais ce paysage n’a pas de prix, de même que la qualité des produits de la terre et la pureté de l’eau des rivières. Avec 500 euros, nous vivons mieux que ceux qui, en ville, en gagnent 1 500. Mais si la mine vient, nous perdrons tout et nous devrons partir... »

      Alors que la #Serbie a annoncé par surprise, le 20 janvier, qu’elle mettait un terme au projet d’exploitation de mines de lithium le long de la rivière #Jadar, dans l’ouest du pays, par l’entreprise anglo-australienne #Rio_Tinto, après des mois de manifestations massives, le Portugal est sur le point de faire l’inverse. Lisbonne pourrait débloquer dans les prochaines semaines le projet de la plus grande mine à ciel ouvert d’Europe de l’Ouest de ce minerai stratégique, utilisé dans la fabrication des batteries des voitures électriques, sur les terres peu habitées de la région de #Barroso, classée au #Patrimoine_agricole_mondial, à 150 kilomètres au nord-est de Porto.

      Six nouvelles zones

      La société #Savannah_Resources, implantée à Londres, travaille sur le projet depuis 2017. Elle a obtenu le permis d’exploration et déjà réalisé les prospections qui lui ont permis d’identifier des gisements de #spodumène, des #minéraux très riches en lithium, renfermant près de 287 000 tonnes du précieux #métal. De quoi produire les #batteries de 500 000 #véhicules_électriques par an pendant une dizaine d’années, grâce à un projet de #mine_à_ciel ouvert de 542 hectares, comprenant quatre cratères profonds et un immense terril.

      Il reste encore à cette société d’investissement britannique à rédiger la version définitive de l’étude de faisabilité, qui doit déterminer la #rentabilité du projet, le #coût de la production étant considérablement plus élevé que celui des bassins d’évaporation des saumures dont est extrait le lithium d’Amérique latine, où se trouvent les principales réserves mondiales. Et elle n’attend plus que l’avis des autorités portugaises sur l’étude d’#impact_environnemental. Les conclusions, imminentes, ont été repoussées après les élections législatives anticipées, qui ont eu lieu dimanche 30 janvier au Portugal.

      S’il n’y a pas de contretemps, #Savannah espère commencer à produire du lithium dans deux ans, et promet pour cela 110 millions d’euros d’investissement. Elle n’est pas la seule à avoir flairé le filon. Les réserves de lithium ont éveillé l’appétit de nombreuses compagnies nationales et internationales, en particulier australiennes, qui ont déposé des demandes de prospections, ces dernières années. Et ce mercredi 2 février, le ministère de l’environnement portugais a donné son accord pour que des prospections soient lancées dans six nouvelles zones du pays. Leurs droits seront attribués grâce à un appel d’offres international dans les deux prochains mois.

      Non seulement le gouvernement portugais du premier ministre socialiste, Antonio Costa, qui vient d’être reconduit au pouvoir avec une majorité absolue à l’Assemblée, est favorable à la production de lithium, considéré comme essentiel à la #transition_énergétique. Mais, assis sur des réserves confirmées de 60 millions de tonnes, les plus importantes de l’Union européenne, il souhaite qu’une #industrie_métallurgique de pointe se développe autour des mines. « Le pays a une grande opportunité économique et industrielle de se positionner sur la chaîne de valeur d’un élément crucial pour la #décarbonation », a encore déclaré, en décembre 2021, le ministre de l’environnement, Joao Pedro Matos Fernandes, qui espère qu’ « aucun gramme de lithium ne s’exportera .

      L’enjeu est prioritaire pour le Portugal. Et pour l’Union européenne, qui s’est fixé comme objectif d’atteindre 25 % de la production mondiale de batteries d’ici à 2030, contre 3 % en 2020, alors que le marché est actuellement dominé par la Chine. Et les #fonds_de_relance européens #post-Covid-19, qui, pour le Portugal, s’élèvent à 16,6 milliards d’euros, pourraient permettre de soutenir des projets innovants. C’est, en tout cas, ce qu’espère la compagnie d’énergie portugaise #Galp, qui, en décembre 2021, s’est unie au géant de la fabrication de batterie électrique suédois #Northvolt pour créer un joint-venture, baptisé #Aurora, pour la construction, d’ici à 2026, de « la plus importante usine de transformation du lithium d’Europe », à #Sines ou à #Matosinhos.

      Avec une capacité de production annuelle de 35 000 tonnes d’hydroxyde de lithium, cette usine de #raffinage pourrait produire 50 gigawattheures (GWh) de batteries : de quoi fournir 700 000 #voitures_électriques par an. Le projet, qui espère bénéficier des fonds de relance européens et aboutir en 2026, prévoit un investissement de 700 millions d’euros et la création de 1 500 #emplois directs et indirects. « C’est une occasion unique de repositionner l’Europe comme leader d’une industrie qui sera vitale pour réduire les émissions globales de CO2 », a souligné le président de Galp, Andy Brown, lors de la présentation. « Cette initiative vient compléter une stratégie globale basée sur des critères élevés de #durabilité, de #diversification des sources et de réductions de l’exposition des #risques_géopolitiques », a ajouté le cofondateur de #Northvolt, Paolo Cerruti. La proximité de mines serait un atout.

      Résistance

      D’autres projets de #raffinerie sont en cours de développement, comme celui de l’entreprise chimique portugaise #Bondalti, à #Estarreja, au sud de Porto, qui a annoncé en décembre 2021 s’être associée à la compagnie australienne #Reed_Advanced_Materials (#RAM). Mais, dans les régions convoitées, la #résistance s’organise et les élus se divisent sur la question. Le maire de la commune de #Boticas, à laquelle est rattachée Covas de Barroso, du Parti social-démocrate (PSD, centre droit), doute publiquement de sa capacité à créer de la richesse localement, et craint qu’elle ne détruise le #tourisme rural, la #gastronomie et l’#agriculture. Tandis qu’à 25 kilomètres de là, à #Montalegre, où la compagnie portugaise #Lusorecursos entend construire une mine à ciel ouvert sur une surface de 825 hectares avec une raffinerie, le maire socialiste, Orlando Alves, y est a priori favorable, à condition qu’elle obtienne la validation de son étude d’impact environnemental .

      « C’est une occasion de combattre le #dépeuplement, explique-t-il. La réalité actuelle du territoire, c’est que les gens émigrent ou s’en vont dans les grandes villes, que les jeunes partent pour faire leurs études et ne reviennent pas. Sans habitant, il n’y aura plus de #tourisme_rural ni d’agriculture... » Au gouvernement, on essaie aussi de rassurer en rappelant que le pays compte déjà vingt-six mines de #feldspath « semblables à celle du lithium » .

      « Près de 125 exploitations agricoles et la réserve de biosphère transfrontalière #Gerês-Xures se trouvent dans un rayon de 5 kilomètres autour du projet de #Montalegre. Et, ces derniers temps, des jeunes reviennent pour devenir apiculteurs ou produire des châtaignes... », rétorque Armando Pinto, 46 ans, professeur et coordinateur de la plate-forme #Montalegre_com_Vida (« Montalegre vivante »). Le 22 janvier, près de 200 personnes ont manifesté dans les rues de cette commune dominée par les ruines d’un château médiéval.

      Conscient de l’importance de rallier l’opinion publique, lors d’une conférence sur les « #mines_vertes » , organisée en mai 2021, le ministre Matos Fernandes a insisté sur l’importance « d’aligner les intérêts de l’#économie et de l’#industrie en général avec ceux des communautés locales », pour qu’elles perçoivent des « bénéfices mutuels . Pour y remédier, le directeur général de Savannah, #David_Archer, a assuré qu’il tâchera de recycler l’#eau utilisée sur place, qu’il investira près de 6 millions d’euros pour construire une #route de contournement du village, qu’il créera 200 #emplois_directs, ou qu’il versera des #fonds_de_compensation de 600 000 euros par an pour les communautés affectées par la mine. Sans parvenir à convaincre les habitants de Covas, dont le village est parsemé de graffitis clamant « #Nao_a_minas » (« non aux mines »).

      « Pas de #sulfure »

      « Il y a toujours des impacts, mais si le projet est bien bâti, en utilisant les dernières technologies pour le traitement et l’#exploitation_minière, elles peuvent être très acceptables, estime l’ingénieur Antonio Fiuza, professeur émérite à l’université de Porto. L’avantage est que les roches qui renferment le lithium sont des #pegmatites qui ne contiennent pas de sulfures, ce qui rend le risque de #contamination de l’eau très limité. » Selon ses calculs, si l’intégralité des réserves connues de lithium du Portugal est exploitée, elles pourraient permettre la construction de batteries pour 7,5 millions de véhicules électriques.

      « Pour nous, un projet si grand pour un si petit territoire, c’est inconcevable. Nous sommes tous des petits fermiers et il n’y a pas d’argent qui compense la destruction des montagnes », résume Aida Fernandes. Ses deux jeunes enfants sont scolarisés à Boticas, à une vingtaine de kilomètres de là. Il n’y a que quatre autres enfants à Covas do Barroso, un hameau sans école, ni médecin. « Il y a bien sûr des problèmes dans les villages de l’intérieur du pays, mais les mines ne peuvent pas être une solution, dit Nelson Gomes, porte-parole de la plate-forme Unis en défense de Covas do Barroso. On n’est pas des milliers ici et personne ne voudra travailler dans des mines. Des gens viendront d’ailleurs et nous, on devra partir. Quand les cours d’eau seront déviés et pollués, les terres agricoles détruites et que la mine fermera, douze ans plus tard, que se passera-t-il ? Ils veulent nous arracher un bras pour nous mettre une prothèse... »

      https://www.lemonde.fr/economie/article/2022/02/04/la-fievre-du-lithium-gagne-le-portugal_6112250_3234.html

      #lithium #Portugal #mines #extractivisme
      #green-washing #Europe

  • Libéré, l’activiste Ramy Shaath prévient : « L’Égypte est au bord de l’explosion »
    30 janv. 2022
    https://www.youtube.com/watch?v=JB9J8lOFsPU

    Activiste égyptien et palestinien, figure des mobilisations de la place Tahrir en 2011, Ramy Shaath a passé 918 jours en prison, détenu arbitrairement par le régime du maréchal Abdel Fattah al-Sissi. Il a été libéré le 8 janvier, après une forte mobilisation internationale.

    Dans un entretien à Mediapart, il raconte les conditions « inhumaines » de sa détention. « J’ai vu des gens frappés. J’ai entendu des histoires horribles de torture. » Il décrit une « Égypte de la peur », « contre le peuple, pour le forcer à se taire », où les figures de la société civile sont réprimées, avec des milliers de détenus arbitraires. « La répression est systématique. Ces dernières années, elle n’a fait qu’empirer. »

    #Ramy_Shaath

  • Smoking guns. How European arms exports are forcing millions from their homes

    The #nexus between the arms trade and forced displacement is rarely explored and the role of European arms trade policies that facilitate gross human rights violations in third countries is often absent from displacement and migration studies. This report joins the dots between Europe’s arms trade and forced displacement and migration.

    Key findings

    - Arms and military equipment manufactured and licensed in Europe and sold to third countries provokes forced displacement and migration. This arms trade is motivated by how highly lucrative the industry is and current control and monitoring mechanisms facilitate rather than curtail problematic licensing and exportation.

    – The arms trade is political and is driven by profit but is under-regulated. Although other sectors, such as food and agriculture, do not undermine the fundamental right to life and other human rights in the same way that the arms trade does, they are far more stringently regulated.

    - It is possible to methodically trace arms, military equipment and technology, from the point of origin and export to where these were eventually used, and document their devastating impact on the local population. The report confirms beyond any reasonable doubt that European arms are directly used not to defend populations or to enhance local or regional security as is often claimed, but to destabilise entire countries and regions.

    - The arms industry is involved in clear violations of non-transfer clauses and end user agreements (EUAs) despite a supposedly robust system of controls. The evidence shows that once arms are traded, and although they may be traced, it is virtually impossible to control how they may eventually be used. Furthermore, although importing countries were known to have breached EUAs, EU member states continued to sell them arms and military equipment.

    - Regardless of whether arms were exported to official state security forces or were eventually used by non-state armed actors, or whether EUAs and other control mechanisms were respected, the result was the same – European arms were used in military operations that led to destabilisation and resulting forced displacement and migration. The destabilisation, facilitated by arms supplied by Europe, then contributed to Europe hugely expanding its border security apparatus to respond to the apparent threat posed by refugees attempting to arrive and seek asylum.

    - European countries are among the top exporters of lethal arms equipment worldwide, comprising approximately 26% of global arms exports since 2015. The top five European arms exporters are France, Germany, Italy, Spain and the UK – together accounting for 22% of global arms exports in the 2016–2020 period.

    - Arms exports from Bulgaria, Croatia and Romania have soared in recent years, a large proportion of which is exported to West Asian countries. For example, before 2012, Croatia exported ammunition worth less than €1 million a year, but with the start of the Syrian war this surged every year to reach €82 million in 2016. The European Parliament called on Bulgaria and Romania to stop arms exports to Saudi Arabia and the US (if there was a risk that these arms may be diverted), so far to no avail.

    – In Syria an estimated 13 million people need humanitarian assistance and more than half of the population remains displaced from their homes – including 6.6 million refugees living in neighbouring countries, such as Jordan and Lebanon, who subsequently attempt to flee to Europe in a reverse movement to the arms that displaced them. Another 6.7 million are internally displaced persons (IDPs) inside Syria.

    –-

    Five case studies document that:

    Italian T-129 ATAK helicopter components were exported to Turkey and used in 2018 and 2019 in two attacks in the district of Afrin in Northern Syria as part of Operation Olive Branch and in Operation Peace Spring on the Turkish–Syrian border. According to UN figures, 98,000 people were displaced during the Afrin offensive between January and March 2018, while 180,000, of whom 80,000 were children, were displaced, in October 2019 as a result of Operation Peace Spring.

    Bulgaria exported missile tubes and rockets to Saudi Arabia and the US, which eventually ended up in the hands of IS fighters in Iraq. The equipment was diverted and used in Ramadi and the surrounding region, where the International Organisation for Migration reported that from April 2015, following the outbreak of the Ramadi crisis, over half a million people were displaced from Anbar province, of which Ramadi is the capital city, while 85,470 were displaced specifically from Ramadi City between November 2015 and February 2016. Around 80% of all housing in Ramadi was severely damaged after the offensive. In 2017 another missile tube originating in Bulgaria was found to have been used by IS forces in the town of Bartella, located to the east of Mosul. At least 200,000 people from minority groups were displaced from the greater Mosul area between 2014 and January 2017. By July 2019, over two years after military operations had ended in Mosul, there were still over 300,000 people displaced from the city.

    British, French, and German components and production capacity, including missiles, missile batteries, and a bomb rack, were exported to Turkey, where they were mounted on Turkish-made drones and exported to Azerbaijan. These same drones, loaded with European-manufactured arms components, were used in the 44-day conflict in Naghorno- Karabakh, which provoked the forced displacement of half of the region’s Armenian population – approximately 90,000 people.

    Between 2012 and 2015 Bulgaria exported assault rifles, large-calibre artillery systems, light machine guns, hand-held under-barrel and mounted grenade launchers to the Democratic Republic of Congo’s (DRC) national police and military. The conflict in DRC is one of the world’s longest, yet Europe continues to supply arms that are used to perpetrate gross human rights violations. In 2017, Serbia exported 920 assault rifles and 114 light machine guns that were originally manufactured in Bulgaria. That same year, 2,166,000 people were forcibly displaced, making it one of the worst since the conflict began. Specifically, Bulgarian weapons were in use in North Kivu in 2017 coinciding with the forced displacement of 523,000 people.

    At least four Italian Bigliani-class patrol boats were donated to Libya and used by its coastguard to forcibly pull back and detain migrants who were fleeing its shores. In 2019, the Libyan coastguard mounted a machine gun on at least one of these boats and used it in the internal conflict against the Libyan National Army. Many of those fleeing Libya had most likely already fled other conflicts in other African and West Asian countries that may have purchased or were in receipt of European arms, so that at each step along their journey from displacement to migration, the European arms trade is making massive profits by firstly displacing them, and then later deterring and pushing them back.

    The arms companies we identified in these case studies include: Airbus (Franco-German), ARSENAL (Bulgaria), BAE Systems (UK), Baykar Makina (Turkey), EDO MBM (UK), Intermarine (Italy), Kintex (Bulgaria), Leonardo (Italy), Roketsan (Turkey), SB Aerospatiale (France), TDW (Germany), Turkish Aerospace Industry (Turkey), and Vazovski Mashinostroitelni Zavodi ЕAD (Bulgaria).

    https://www.tni.org/en/publication/smoking-guns
    #rapport #tni
    #armes #commerce_d'armes #migrations #asile #réfugiés #Europe #armée #militaire #industrie_de_l'armement #droits_humains #droits_fondamentaux #France #Allemagne #Italie #UK #Angleterre #Espagne #Bulgarie #Croatie #Roumanie #Arabie_Saoudite #Syrie #T-129_ATAK #Turquie #Operation_Olive_Branch #Operation_Peace_Spring #Irak #Ramadi #Bartella #Azerbaïjan #arméniens #Congo #RDC #République_démocratique_du_Congo #Serbie #Kivu #Nord_Kivu #Bigliani #Libye #gardes-côtes_libyiens #complexe_militaro-industriel
    #Airbus #ARSENAL #BAE_Systems #Baykar_Makina #EDO_MBM #Intermarine #Kintex #Leonardo #Roketsan #SB_Aerospatiale #TDW #Turkish_Aerospace_Industry #Vazovski_Mashinostroitelni_Zavodi_ЕAD

  • A la frontière entre la #Lituanie et le #Bélarus, Loukachenko se fait maître passeur

    Pour se venger de Vilnius, qui accueille l’opposition en exil, l’autocrate semble avoir organisé une filière d’immigration clandestine, qui mène des candidats au départ de Bagdad à la frontière de l’Etat balte.

    Depuis la fin du mois de mai, les gardes-frontières bélarusses postés aux lisières de la Lituanie sont au repos. Ils ferment les yeux sur les silhouettes qui traversent les bois dans l’obscurité, sur les traces de pas laissées dans le sable du no man’s land qui sépare les deux pays. Dans leur dos, passent chaque jour plusieurs dizaines de personnes. Des migrants, Irakiens pour la plupart. Depuis le début de l’année, les #gardes-frontières lituaniens ont rattrapé 387 personnes qui venaient d’entrer dans leur pays – et au passage dans l’espace Schengen. Le rythme s’est largement accéléré en juin, avec plus de 200 entrées en quinze jours. Soit plus en deux semaines qu’au cours des deux années précédentes réunies : 81 migrants avaient été arrêtés en 2020 et 46 en 2019.

    « Tout cela découle de raisons géopolitiques. D’après ce que nous voyons, les officiers bélarusses coopèrent et sont potentiellement impliqués dans le transport illégal de migrants », a affirmé la ministre lituanienne de l’Intérieur, Agne Bilotaite. « Les gardes-frontières bélarusses ont stoppé toute coopération avec leurs homologues lituaniens », confirme le porte-parole du service lituanien de protection des frontières, Giedrius Misutis.

    #Chantage migratoire

    Le mois dernier, après l’atterrissage forcé à Minsk d’un vol Athènes-Vilnius, l’arrestation de l’opposant #Raman_Protassevitch et l’opprobre international qui avait suivi, Alexandre #Loukachenko avait prévenu : « Nous arrêtions les migrants et les drogues. Attrapez-les vous-même désormais. » La menace lancée par l’autocrate bélarusse à ses voisins paraissait alors assez creuse. Son pays est loin des principales voies d’entrée en Europe empruntées par les migrants ce qui ne lui permet pas d’avoir recours au type de #chantage_migratoire utilisé l’an dernier par la Turquie ou plus récemment par le Maroc pour solder leurs différends avec Bruxelles.

    Alors, pour augmenter sa capacité de nuisance, il semble que le régime bélarusse se soit lancé dans l’organisation de sa propre filière d’immigration illégale. Pour cela, il a trouvé un nouvel usage à #Tsentrkurort, l’agence de voyages d’Etat, qui travaille avec Bagdad depuis 2017. Entre le mois d’avril et la mi-juin, le nombre de liaisons aériennes opérées par #Iraqi_Airways entre Minsk et Bagdad est passé d’une à trois par semaine. Pendant la deuxième quinzaine de mai, les habituels Boeing 737 ont aussi été remplacés par des 777, à la capacité plus importante.

    « A l’aéroport de Minsk, personne ne vérifie les documents des Irakiens qui ont réservé avec Tsentrkurort. Ils obtiennent automatiquement des #visas », indique le rédacteur en chef de la chaîne Telegram Nexta, Tadeusz Giczan. La compagnie aérienne #Fly_Baghdad, qui dessert presque uniquement des villes du Moyen-Orient, a également ouvert en mai une liaison directe entre les capitales irakienne et bélarusse, qui effectue deux rotations par semaine.

    Agitation à la frontière

    Les autorités lituaniennes ont fait les mêmes constats. « Il y a des #vols Bagdad-Minsk et Istanbul-Minsk deux fois par semaine. En tout, quatre vols qui correspondent aux vagues de migrations [hebdomadaires] », a expliqué le président du comité parlementaire lituanien consacré à la sécurité nationale, Laurynas Kasciunas. La ministre de l’Intérieur estime, elle aussi, que les migrants arrivent par avion de Bagdad et d’Istanbul, avant d’être conduits à la frontière lituanienne, pour des tarifs allant de 1 500 euros par personne à 3 500 pour une famille.

    Ces flux migratoires soigneusement orchestrés semblent dirigés uniquement vers la Lituanie. Le pays est le plus fidèle allié de l’opposition bélarusse, dont la cheffe de file est exilée à Vilnius. C’est aussi un petit Etat, d’à peine 2,8 millions d’habitants, peu habitué à gérer une pression migratoire. Le centre d’accueil des étrangers installé à la frontière du Bélarus arrive déjà à saturation et des grandes tentes viennent d’être installées à sa lisière pour héberger 350 personnes supplémentaires. Lundi, la ministre de l’Intérieur a repoussé l’instauration de l’état d’urgence, estimant que « l’aide internationale prévue » suffirait pour tenir le choc.

    Jamais cette frontière de 500 kilomètres de long n’avait connu autant d’agitation. La nuit, les migrants récemment débarqués au Bélarus tentent le passage, suivis ou précédés par des opposants à Loukachenko qui prennent le chemin de l’exil dans la clandestinité. Le jour, ce sont les Bélarusses déjà réfugiés en Lituanie qui s’y rassemblent, avec drapeaux et pancartes. Ils réclament l’imposition de nouvelles sanctions contre le régime et l’ouverture des frontières pour leurs compatriotes. Car dans le Bélarus de Loukachenko, les migrants sont encouragés à franchir les frontières, mais les citoyens sont assignés à résidence, interdits de quitter le pays, sauf s’ils sont en possession d’un permis de résidence permanent à l’étranger.

    https://www.liberation.fr/international/europe/a-la-frontiere-entre-la-lituanie-et-le-belarus-loukachenko-se-fait-maitre

    #frontières #réfugiés #réfugiés_irakiens #migrations #asile #Protassevitch #compagnies_aériennes #Irak #Biélorussie

    ping @reka

  • La sénatrice s’étonne d’une niche fiscale en faveur de Tsahal, elle est menacée de mort

    Faire un don à l’armée israélienne permettrait aux Français d’obtenir une réduction d’impôts... La sénatrice UDI-UC Nathalie Goulet a reçu des menaces de mort après s’être étonnée de cette possibilité offerte aux contribuables français qui font un don à l’armée israélienne, Tsahal, de bénéficier d’une réduction d’impôts de 60%, a-t-elle annoncé vendredi.

    La sénatrice Nathalie Goulet affirme avoir reçu des menaces de mort à la suite d’une question écrite sur une niche fiscale accordée aux contribuables français faisant un don à Tsahal

    La sénatrice de l’Orne, vice-présidente de la commission de la Défense, avait posé le 10 mars une question écrite au secrétaire d’Etat chargé du budget, Christian Eckert, pour attirer son attention sur le sujet. Souhaitant « avoir l’explication de cette disposition exorbitante du droit commun », elle avait souligné qu’il s’agissait là « d’une niche fiscale payée par le contribuable français au profit d’une armée étrangère ».

    Des dons directs à Tsahal ne permettraient pas une réduction d’impôts. Ce sont plutôt des dons à des associations qui serviraient à financer des équipements individuels et de la nourriture pour les jeunes qui font leur service militaire, qui permettraient cette réduction fiscale.

    Reste que Nathalie Goulet n’a pas eu de réponse du ministre, mais a reçu des menaces de mort anonymes sur les réseaux sociaux.

    https://www.leparisien.fr/resizer/c6h2skDQvyJeeH5Ij5kfi80QX9M=/622x132/arc-anglerfish-eu-central-1-prod-leparisien.s3.amazonaws.com/public/WFTNVIHYW3AFZJLPBV55XZF4HI.jpg

    Source : https://www.leparisien.fr/politique/la-senatrice-s-etonne-d-une-niche-fiscale-en-faveur-de-tsahal-elle-est-me

    #Israel #israël #Gaza #Gazaouis #CrimesdeGuerre #Palestine #BDS #Apartheid #colonisation #nakba #Ramallah #violences #Arabes_israéliens ##Palestine_assassinée #occupation #colonisation #racisme #sionisme 

  • Vidéo : un directeur d’école de Raanana lance des pierres sur des Arabes à Lod Par Times of Israel Staff

    Le ministère de l’Éducation porte plainte contre le directeur d’une école religieuse publique qui a participé à des émeutes violentes ; l’éducateur parle d’une “erreur de jugement”
    https://www.youtube.com/watch?v=TGxbK5m1wkc


    Le ministère de l’Éducation a déposé une plainte jeudi contre un directeur d’école qui a été filmé en train de lancer des pierres sur des Arabes à Lod, lors des émeutes intenses qui ont embrasé cette ville du centre du pays.

    Sagi Rosenbaum, le directeur d’une école religieuse publique de Raanana, a été identifié par ses élèves et leurs parents sur les images d’un court documentaire sur les violents affrontements dans le centre de Lod, produit par la chaîne publique Kan.

    À Lod, une ville à la population mixte juive et arabe devenue l’épicentre de la violence ethnique qui ravage le pays, un couvre-feu nocturne a été imposé pour tenter de juguler les affrontements.

    Dans le documentaire de Kan, qui couvre les émeutes qui ont eu lieu après le couvre-feu de 20 heures, on voit Rosenbaum (à 02:00) lancer des pierres vers ce que l’on rapporte être des manifestants arabes dans la ville.

    Le ministère de l’Éducation a déposé une plainte jeudi contre un directeur d’école qui a été filmé en train de lancer des pierres sur des Arabes à Lod, lors des émeutes intenses qui ont embrasé cette ville du centre du pays.

    Sagi Rosenbaum, le directeur d’une école religieuse publique de Raanana, a été identifié par ses élèves et leurs parents sur les images d’un court documentaire sur les violents affrontements dans le centre de Lod, produit par la chaîne publique Kan.

    À Lod, une ville à la population mixte juive et arabe devenue l’épicentre de la violence ethnique qui ravage le pays, un couvre-feu nocturne a été imposé pour tenter de juguler les affrontements.

    Les tensions entre les communautés juive et arabe d’Israël ont évolué en émeutes populaires, transformant certaines villes qui paraissaient ethniquement intégrées en véritables zones de guerre, alors même que la police ne semble pas équipée pour faire face à ces troubles internes, les plus graves depuis des années.

    « Nous attendons de tout le personnel enseignant qu’il agisse conformément à la loi, et nous le lui ordonnons », a déclaré le ministère de l’Éducation dans un communiqué, ajoutant qu’ « une plainte a été déposée à ce sujet, conformément aux instructions des autorités judiciaires. Les autorités chargées de l’application de la loi disposent des outils nécessaires pour enquêter sur l’incident et le ministère de l’Éducation agira selon leur instruction. » . . . . .

    La suite de l’article : https://fr.timesofisrael.com/video-un-directeur-decole-de-raanana-lance-des-pierres-sur-des-ara

    #Israel #israël #lod #Raanana #CrimesdeGuerre #Palestine #BDS #Apartheid #colonisation #nakba #Ramallah #violences #Arabes_israéliens #Palestine_assassinée #occupation #colonisation #racisme #sionisme #école #école_religieuse #violence_ethnique ultra #racisme

  • Pourquoi les palestiniens protestent ils à Gaza ?

    – 95 % de l’eau n’est pas potable.
    – 4 heures d’électricité par jour.
    – 45 % de chômage.
    – 46% des enfants souffrent d’anémie aiguë.
    – 50% des enfants n’expriment aucun désir de vivre.
    – 2 millions de personnes interdites de circuler.

    #Israel #israël #Gaza #Gazaouis #CrimesdeGuerre #Palestine #BDS #Apartheid #colonisation
    #nakba #Ramallah #violences #Arabes_israéliens ##Palestine_assassinée #occupation #colonisation #racisme #sionisme Tsahal l’#armée_israélienne

    • Palestine et pétainisme Badia Benjelloun

      Toute honte bue, le gouvernement français a condamné la riposte armée des Palestiniens à la dépossession de leurs terres, maisons et villes. Il s’est abstenu de commenter l’origine de ce nouvel embrasement en Palestine. L’expulsion de leur domicile des Palestiniens à Cheikh Jarrah, Silwan, Khan Al Ahmar pour les quartiers de Jérusalem mais aussi des villes de Jaffa, Um Fahm, près de Haïfa dans les territoires conquis en 1948 par l’entité occupante sont des crimes de guerre.

      https://data.over-blog-kiwi.com/1/44/00/64/20210518/ob_2375d4_ezgif-com-gif-maker.webp

      Que les expropriations soient validées par la Cour Suprême de l’entité militaro-ethnique renforce le caractère de l’illégitimité de cette organisation terroriste fondée en 1948 sous le patronage des Etats occidentaux. Cette pratique d’obéir, voire de devancer, les ordres d’une puissance occupante est l’une des expressions du pétainisme, une forme de gouvernement et d’idéologie moultepolitique qui remonte à 1815, exposée par Alain Badiou dans son opus De quoi Sarközy est-il le nom ?(1). Les deux moteurs du pétainisme selon le philosophe sont la vassalisation (à une puissance étrangère) et la peur que les gouvernants ont d’une partie de la population démunie, violentée par l’oppression économique et policière, et dès lors potentiellement révolutionnaire. A cet égard, les successeurs de Sarközy, le plus outrageusement et ostensiblement américain et sioniste des présidents français, constituent une parfaite continuité du transcendal pétainiste.

      Alors que les peuples du monde entier ne peuvent contenir leur colère et leurs larmes face à des provocations, car qu’est-ce donc que d’envoyer colons et armée sur l’Esplanade des mosquées le sept et le dix mai au moment où soixante-dix mille Palestiniens priaient en ce mois du Ramadan, sacré pour les Musulmans ? et face aux crimes de l’entité occupante, manifestent leur solidarité, Macron a répété l’antienne vide de sens : « Israël a le droit de se défendre ». Les Palestiniens, eux, les colonisés, sans Etat protecteur, ne l’auraient sans doute pas.

      Ce droit, ils l’ont pris.
      Agressés par l’armée et les colons, les habitants du quartier Sheikh Al Jarrah, au Nord de Jérusalem, ont fait appel aux branches armées de la résistance palestinienne à Gaza pour les défendre. Le recours à l’Autorité palestinienne, nom donné aux collaborateurs palestiniens chargés de faire la police pour le compte de l’occupant dans de minuscules territoires sous son administration et de lui livrer les résistants depuis 1993, est impossible par définition et après moultes vérifications de son rôle de supplétif. La concertation entre les différents groupes palestiniens ne fut pas longue pour décider d’intervenir. Ils s’y étaient préparés depuis de nombreux mois voire des années.

      Des salves de roquettes s’abattent sur des points sensibles dans les territoires de 1948. D’une portée de 250 km, les roquettes artisanales sont plus précises, elles perturbent l’aéroport international de Tel Aviv où les vols ont été suspendus, attaquent des pipelines. Elles échappent en bonne part au ‘dôme de fer’ censé les capter et les inactiver, financé très généreusement par les Usa et elles atteignent n’importe quel point de la Palestine historique occupée depuis 1948.

      Tenir six mois
      Les brigades Azzedine al Qassam, bras armé du Hamas, affirment disposer d’un arsenal qui leur permettraient de maintenir leur pression offensive durant six mois. C’est la nouveauté et la surprise de cet affrontement entre des forces assurément asymétriques. Le nombre, la précision et la portée des roquettes ont fait des dégâts d’une ampleur inattendue et grande impression.

      Liebermann, ancien ministre de la Sécurité en convient. Il déplore que soit donnée en spectacle au monde la difficile situation militaire de l’entité sioniste face à une formation militaire populaire, non étatique. Il n’a pas hésité à souligner que cette guerre est une opportunité pour l’actuel chef de gouvernement de prolonger son mandat. Il est exposé à un procès pour corruption aggravée et de plus une crise profonde traverse la société israélienne.

      Dans la ‘seule démocratie’ au Moyen Orient, quatre élections législatives se sont déroulées en moins de deux ans sans que n’ait pu être dégagée une majorité de gouvernement stable et consistante. Pour la première fois de l’histoire, le parti des ‘Arabes’, soit celui des Palestiniens non expulsés en 1948, a un rôle à jouer pour la composition d’une majorité à la Knesset et donc dans le choix d’un exécutif.

      L’unité palestinienne.
      L’autre inédit réside dans le soulèvement simultané des Palestiniens de la Cisjordanie et de la Palestine de 1948. Plusieurs fronts ont été ouverts, obligeant à une dispersion des forces de répression. C’est à l’occupant que revient en réalité cette prouesse.

      Fort de l’impunité conférée par le soutien de l’Occident rejoint par les Etats arabes vassaux, l’entité a multiplié ses agressions contre les Palestiniens de Jaffa et de Umm al Fahm, près de Haïfa. Là aussi, les ‘Arabes israéliens’ sont expulsés de leurs maisons. Comble de la perversion, quand les constructions sont déclarées illégales, l’arsenal juridique discriminatoire est très fourni et s’étoffe sans cesse depuis 1948, ou que la zone soit répertoriée comme d’intérêt militaire, les Palestiniens sont contraints de détruire eux-mêmes leur domicile sous peine d’avoir à payer (3) l’intervention d’une entreprise israélienne. L’actuelle guerre contre ce peuple dépossédé de tout réalise l’unité totale des Palestiniens, fragmentés géographiquement entre Gaza, la Cisjordanie elle-même morcelée par le Mur de séparation et les innombrables check-points et la Palestine de 1948.

      Le Hamas a déclaré sa séparation de la mouvance des Frères musulmans. Le Hamas se considère comme autonome de cette nébuleuse idéologique, récupérée par les régimes rétrogrades du Qatar et de la Turquie d’Erdogan et de son parti, israélo-compatibles. Cette autonomie nouvelle lui redonne une grande liberté d’action, de quoi se consacrer à la lutte pour la libération sans attendre une aide financière humanitaire à la fois parcimonieuse et soumise aux orientations du moment des donateurs. Cette étape est importante, elle marque une rupture très nette avec son positionnement antérieur aligné sur celui de la Turquie et des EAU sur la guerre qui n’a rien de civile instaurée en Syrie par les proxy de l’OTAN. Khalid Mechaal, ancien chef démissionnaire du Hamas, vient cependant d’être réintégré comme responsable des affaires extérieures au sein de son bureau politique. La direction militaire de son côté souligne l’importance de sa coopération avec le Hezbollah libanais, l’Iran et la Syrie. Un équilibre semble se dessiner entre l’aile du refus et celle de l’ex direction étrangère.

      Centralité de la Palestine.
      Le problème palestinien n’est évidemment pas religieux. Le projet sioniste, fou, repose sur l’invention aberrante d’une terre sans peuple pour un peuple sans terre. Il faut donc à cette idéologie incarnée par toutes les variantes de l’éventail politique représentées à Tel Aviv effacer toute trace des Palestiniens, quitte à s’en approprier des traits de leur culture, musicale ou culinaire par exemple. Les colons fondamentalistes de Jérusalem se promettent de détruire toutes les Eglises chrétiennes (4) qu’ils considèrent comme relevant d’un rite impie. L’aversion des intégristes ne se limite donc pas aux seuls musulmans. Au fur et à mesure que disparaît la génération des pionniers fondateurs de l’Etat juif qui affichait une idéologie libérale laïque (tout en instituant une loi de citoyenneté théocratique) l’intégrisme religieux imprègne de plus en plus tout le spectre politique. Il est clairement suprémaciste et ouvertement raciste.

      L’objectif colonial commun est donc à la fois de nier l’existence des Palestiniens et de les faire partir. Le grignotage permanent continuel des terres, les expulsions, les emprisonnements, le harcèlement continuel des Palestiniens vise à les faire disparaître par toute sorte de moyens. Les faire partir et/ou les exterminer (solution extrême inapplicable en raison du frein éthique partagé par toutes les sociétés, marqué par le martelage du précédent nazi auquel les sionistes ont contribué) tel est le but du nettoyage ethnico-religieux entrepris dès le 15 mai 1948. Cet événement et cette date ont fait des Palestiniens un peuple composé pour moitié de réfugiés puisque près de 800 000 ont fui les exactions d’une armée de terroristes lors de la Naqba (la Catastrophe). Ils sont devenus désormais plus de sept millions à revendiquer leur droit au retour.

      En dehors de rares exceptions, tous les peuples ont tenu à manifester leur solidarité avec la Palestine dans cette énième épreuve, bravant souvent les interdictions liées à la crise sanitaire. Ceux du monde arabe n’ont pas manqué à l’appel, y compris quand ils sont dirigés par des gouvernements qui ont consenti à normaliser leurs relations avec Tel Aviv. En Iraq, pays déchiqueté et très affaible depuis son invasion en 2003, des milliers de partisans de Moqtada Sadr ont manifesté dans plusieurs villes.

      Après une éclipse de quelques années liée aux problématiques locales et nationales nées avec le ‘printemps arabe’, la Palestine reprend sa place centrale. La création d’une colonie de peuplement en plein cœur du monde arabe est vécue comme une réplique tardive de l’impérialisme occidental et l’attaque de Jérusalem qui concentre des enjeux culturels et religieux considérables a réveillé des réactions et des émotions que l’on croyait taries.

      Les Etats attaqués par l’OTAN ces dernières années faisaient tous partie du front du refus et n’avaient jamais établi des accords de paix avec l’occupant. L’Irak, le Soudan, la Libye et la Syrie appartiennent à cette série tragique. Partitionné en 2011, le coup d’Etat de 2019 au Soudan a évincé Omar el Bachir et pour lever les sanctions économiques imposées par les Usa, le nouveau régime soudanais a accédé à la condition de Trump, établir des relations diplomatiques avec Israël.

      Toute la politique étrangère des Usa au Moyen Orient depuis 1967 consiste à protéger Israël, de façon prioritaire bien au-delà de ses propres intérêts nationaux stratégiques. Il n’est plus tabou de le reconnaître depuis la publication par deux universitaires étasuniens Stephen Walt et John Mearsheimer en 2007 de leur travail Le Lobby israélien et la politique étrangère des Usa. (5)

      Depuis cette date, l’émergence de la Chine comme rivale économique, danger vital pour leur suprématie, a contraint les Usa à déployer plus d’efforts militaires, diplomatiques, de renseignements, d’opérations de contre-insurrections diverses en Afrique. Et donc à réduire (relativement) leurs moyens au Proche Orient arabe. Cette tendance à vouloir retirer les troupes d’Irak, d’Afghanistan et de Syrie est certes contrecarrée. Des supplétifs comme les milices djihadistes et des firmes militaires privées font bien l’affaire pour entretenir le chaos dans tous les pays dans le voisinage de l’occupant israélien.

      Pressions-Sanctions.
      De plus en plus des voix s’élèvent pour demander des pressions effectives comme des sanctions économiques contre Tel Aviv afin de l’obliger à cesser ses crimes de guerre. La campagne internationale BDS (Boycott Désinvestissement Sanctions) initiée en 2005 par 171 ONG palestiniennes ne cesse de prendre de l’ampleur malgré les efforts de propagande sioniste de l’assimiler à une discrimination antisémite. La Cour européenne des droits de l’homme a tranché (6) en septembre 2020, le boycott est une protestation d’une politique garantie par la liberté d’expression démocratique.

      Une partie des Démocrates étasuniens commence à poser le problème de la conditionnalité de l’aide étasunienne à Israël. La majorité de la jeunesse juive étasunienne ne se reconnaît pas dans cette barbarie perpétrée au nom du judaïsme qu‘elle tient à ne pas confondre avec le sionisme. En France, l’Union des juifs de France pour la paix rappelle ses positions très nettes en faveur des droits nationaux palestiniens, elles sont tout à fait opposées à la colonisation rampante de la Palestine. L’UJFP précise que le CRIF ne représente qu’une infime minorité des juifs en France et qu’il représente les intérêts de l’Etat hébreu de Tel Aviv et pas celle d’une communauté religieuse. Elle était signataire de l’appel pour la manifestation du 15 mai, interdite par Darmanin quelques jours après qu’elle fut autorisés par les autorités préfectorales compétentes en la manière.

      Se basant sur le droit constitutionnel en vigueur en France, les organisateurs ont maintenu la manifestation. Le résultat de son interdiction et l’extrême concentration des forces de police sur le site de son départ ont abouti au surgissement des couleurs du drapeau palestinien dans de nombreux lieux de la capitale.

      Comme à la grande époque des Gilets Jaunes, la dissémination des manifestants a désorganisé les plans de la préfecture. Des rendez-vous alternatifs diffusés par la messagerie Whatsapp ont servi efficacement de leurres et ont mobilisé du personnel répressif et leurs innombrables véhicules place de la Bastille, vide de manifestants. Un immense drapeau palestinien avait été accroché un moment sur les marches de l’Opéra Bastille, raison pour laquelle aussi sans doute des dizaines de cars y ont afflué- trop tard. D’autres rassemblements, très dynamiques avaient lieu ailleurs en particulier à République.

      Palestine plus que jamais vivante.
      Une jeunesse ardente a été repoussée sur le boulevard Barbès à hauteur du métro Château Rouge. Elle a ‘tenu’ le boulevard jusqu’à la porte de Clignancourt près de quatre heures. Elle a été renforcée par l’arrivée de jeunes des cités qui bordent le boulevard Ney. Quand fut donné l’assaut final par les forces de l’ordre, les quelques six cents personnes se sont évaporées dans les dédales de leurs cités. CRS et BRAV (brigades de répression de la violence motorisée, résurrection des voltigeurs de Pasqua corps dissout en 1986 à l’occasion des Gilets Jaunes) sont restés bredouilles dans leur chasse.

      Bien mieux que ne pourraient le faire toutes les commémorations nostalgiques de la Commune de Paris, cette jeunesse française a renoué avec la tradition des combats de rue livrés aux régimes pétainistes, qu’ils portent le nom de Thiers, de Pétain ou de Macron. 73 ans d’occupation, de destruction de sociocides, de dispersion mais la Palestine aujourd’hui ressoude ses membres disloqués, reconstitue son corps, est plus que jamais vivante, on a entendu son cœur battre à Paris ce 15 mai.

      Badia Benjelloun
      16 mai 2021.

      (1) https://www.babelio.com/livres/Badiou-De-quoi-Sarkozy-est-il-le-nom-/96549
      (2) https://french.almanar.com.lb/2070246
      (3) https://www.france24.com/en/20200830-denied-permits-palestinians-raze-own-homes-in-jerusalem
      (4) https://imemc.org/article/59791
      (5)https://www.editionsladecouverte.fr/le_lobby_pro_israelien_et_la_politique_etrangere_americaine-978
      (6) https://europalestine.com/2020/09/16/bds-le-jugement-historique-de-la-cour-europeenne-des-droits-de-lhomme

      Source : http://www.librairie-tropiques.fr/2021/05/palestine-et-petainisme.html

      #palestine, #géopolitique, #Badia_Benjelloun, #pétainisme #france #occupation

    • Israeli Settlers Burn Church in Jerusalem rappel

      A hundred year old church was burned, Friday, by right-wing Israeli settlers, who broke a number of windows of the church and hurled Molotov cocktails inside.The damage to the church was substantial, with burning throughout the first floor of the building.

      The church was built in Jerusalem in 1897, and housed the Palestinian Bible College until 1947, when parishioners were pushed out by Jewish armed gangs, during the violence accompanying the creation of the state of Israel.

      Christians make up 2% of the population of both Israel and the Palestinian Territories – the number used to be around 15%, but many Christians from the Holy Land have emigrated due to the harsh conditions of the Israeli occupation, and discrimination against them by the Israeli state.

      This is not the first time that Israeli right-wingers have destroyed churches and church property – a number of Christian churches were destroyed during the second intifada (uprising) which began in 2000, and many more were destroyed by Israeli forces during the 1948 and 67 wars.

      In 2006, an Israeli couple tried to firebomb an ancient church in Nazareth, the city where Chrisitians believe that Jesus Christ lived 2,000 years ago. An Israeli court which tried the case failed to convict the couple of any charges.

      A leader who, in the church, was assaulted on Friday, Zachariah al-Mashriqi, told reporters that the attack on the church was a clear attempt to provoke Palestinians to respond in anger. He urged Palestinian Christians to respond to the attack with virtue and patience.

      Al-Mashriqi urged the Israeli government to act responsibly and condemn the attack, and work on investigating the attack to find out who was involved and actually file charges in the case. He asked the Israeli government to protect holy sites in the city of Jerusalem, as these sites come under increasing attack by Israeli settlers.

      Source : https://imemc.org/article/59791
      #eglise_Orthodoxe

  • Israël réalise des gains tactiques, mais le Hamas reste le vainqueur stratégique Par Avi Issacharoff

    1. Il existe un vaste fossé entre la manière dont Israël tente d’expliquer et de commercialiser l’opération « Gardien des murs » et la manière dont le Hamas parvient à présenter sa lutte menée contre Israël au public palestinien et arabe.

    Alors qu’Israël recherche et obtient des succès tactiques – tels que l’assaut aérien contre le réseau de tunnels, surnommé le « métro », du Hamas dans le nord de Gaza, le fait de détruire de hautes tours importantes pour le Hamas et les frappes contre les entrepôts d’armes et les lance-roquettes -, le Hamas obtient des succès stratégiques et acquiert la primauté dans les sphères palestinienne, arabe et même israélienne.

    Le Hamas a réussi quelque chose de sans précédent au cours des deux derniers jours : Outre ses propres barrages incessants en direction d’Israël, il a mobilisé des milliers de Palestiniens en Cisjordanie, provoqué des tirs de roquettes mineurs en provenance du Liban et de Syrie et, surtout, il a attiré les Arabes israéliens extrémistes dans sa bataille, comme en témoigne le spectacle d’Umm al-Fahm où des extrémistes se sont rassemblés pour proférer des menaces devant le moshav Mai Ami voisin. Ces signes violents, et d’autres attestant d’une escalade vers la guerre civile en Israël, sont considérés dans la sphère palestinienne comme des réalisations non négligeables du Hamas.


    Des membres des services de sécurité et d’urgence israéliens travaillent sur un site touché par une roquette tirée depuis Gaza à Ramat Gan, où un Israélien a été tué, le 15 mai 2021. (Gil COHEN-MAGEN / AFP)

    Il y a de plus en plus de morts à Gaza, environ 150 et plus, et une destruction généralisée. Mais les démolitions seront réparées grâce aux financements qataris que le gouvernement Netanyahu a continué à laisser entrer à Gaza.


    L’Armée de l’air israélienne bombarde des tunnels de Gaza, le 14 mai 2021. (Capture d’écran de l’Armée de l’air israélienne)

    Et quand on se souvient que 2 000 Gazaouis ont été tués lors de la guerre Gaza-Israël de 2014, le bilan actuel est minime en ce qui concerne le Hamas qui a constamment utilisé des civils comme boucliers humains, considérant la mort d’innocents palestiniens comme le moyen légitime de parvenir à ses fins.

    2. La réponse d’Israël à Gaza commence à s’épuiser. L’armée israélienne frappe d’innombrables cibles du Hamas, et obtient quelques résultats significatifs.

    Mais elle frappe également des civils, comme ce fut le cas au camp de réfugiés de Shati samedi à l’aube, où de nombreux membres de la famille Hatab ont été tués dans une frappe qui, selon des sources militaires israéliennes, visait une réunion de hauts responsables du Hamas.

    En outre, la probabilité qu’Israël puisse remporter une victoire symbolique et militaire n’est pas particulièrement réaliste. Le ciblage de telle ou telle installation militaire, chaîne de production de roquettes, centre de commandement ou commandant du Hamas ne changera pas la réalité globale.


    Le feu et la fumée montent de la tour Jala alors qu’elle est détruite lors d’une frappe aérienne israélienne après que Tsahal a averti les occupants de partir, à Gaza city, le 15 mai 2021 (Crédit : MAHMUD HAMS / AFP)

    Israël ne va pas remporter une victoire décisive dans cette manche. La seule possibilité d’afficher une victoire décisive est de prendre pour cible Mohammad Deif, le chef du terrorisme du Hamas, ou Yahya Sinwar, son chef à Gaza – mais il est probable que tous deux se cachent dans les profondeurs de la terre sous haute sécurité.

    Une autre option qui pourrait aboutir à une défaite du Hamas est une opération terrestre, mais personne – vraiment, personne – dans le leadership israélien ne veut y recourir.
    3. Il est toutefois nécessaire d’envisager les prochaines étapes, car même si cet épisode venait à se poursuivre, le prochain attend déjà au coin de la rue.

    La politique menée depuis 12 ans par le Premier ministre Benjamin Netanyahu pour tenter de contenir le Hamas, tout en le laissant se renforcer militairement sans craindre d’être inquiété, doit être reconsidérée.

    Il est impensable qu’Israël continue de laisser le Hamas s’améliorer et fabriquer ses roquettes en toute impunité, qu’il autorise l’aide du Qatar et d’autres pays à entrer dans la bande de Gaza, et toutes sortes d’autres formes d’aide humanitaire, – avec l’illusion que cela calmera le monstre ou que le Hamas se sentira dissuadé de le faire.

    Le Hamas démontre une fois de plus qu’il n’a absolument aucun scrupule à placer les habitants de Gaza en danger direct et à sacrifier toute amélioration mineure de la situation humanitaire dans la bande. Ce qu’il faut, c’est un changement conceptuel de la partie israélienne, y compris des attaques surprises même en période de calme.

    4. Jusqu’à ces deux derniers jours, la Cisjordanie était restée à l’écart de cette escalade. Seules quelques personnes étaient sorties pour manifester. Cela a changé vendredi, avec des protestations et des émeutes d’une ampleur jamais vue depuis des années. Nous n’assistons pas à une mobilisation du niveau de la première ou de la deuxième Intifada, mais il s’agit néanmoins de protestations de masse, qui ont fait au moins neuf morts.


    Un émeutier palestinien jette un pneu en feu sur un tas lors d’affrontements avec l’armée israélienne près de l’implantation juive de Beit El à proximité de Ramallah en Cisjordanie, le 14 mai 2021 (Crédit : ABBAS MOMANI / AFP)

    Il est peu probable que la période qui suivra la Journée de la Nakba de samedi – au cours de laquelle les Palestiniens ont marqué ce qu’ils appellent la « catastrophe » qui les a frappés au moment de la création d’Israël – se termine sans de nouvelles protestations. Voire pire.

    En effet, l’Autorité palestinienne et le Fatah pourraient considérer cet anniversaire comme une occasion, après avoir été laissés de côté par les événements à Gaza, de reprendre le dessus de la scène du leadership palestinien.

    Source : https://fr.timesofisrael.com/israel-realise-des-gains-tactiques-mais-le-hamas-reste-le-vainqueu
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  • Indonesia bans Ramadan exodus over virus fears - Asia Times
    https://asiatimes.com/2021/03/indonesia-bans-ramadan-exodus-over-virus-fears

    Indonesia bans Ramadan exodus over virus fears
    The government said it was banning the exodus as Indonesia rolls out a massive inoculation campaign. Muslim majority Indonesia on Friday banned an annual exodus that sees millions travel across the vast nation to mark the end of Ramadan over fears of a surge in Covid-19 infections.
    Travelers pack into airports, train stations and ports across the nearly 5,000 kilometre-long archipelago in a mass migration, known as Mudik, that is similar to China’s Lunar New Year holiday or Christmas.
    Many head to hometowns in time for celebrations at the end of Islam’s holy fasting month, a festival known as Eid al-Fitr. Ramadan ends in mid-May this year.On Friday, the government said it was banning the exodus as Indonesia – one of the worst-hit nations in Asia – rolls out a massive inoculation campaign.The country earlier announced an ambitious target to vaccinate more than 181 million of its nearly 270 million people within a year.“There will be no Mudik in 2021,” Culture Minister Muhadjir Effendy said in a statement, citing fears of spreading the virus and inoculation efforts.But he added that some may get exemptions for “urgent travel,” without elaborating.Fearing a public health disaster, the government last year slapped a ban on domestic sea and air travel and set up roadblocks to stop the cross-country movement.But many took advantage of loopholes in the rules – as well as relying on people smugglers and bogus travel documents – to get around the ban.Indonesia has officially reported nearly 1.5 million infections and more than 40,000 deaths. But low testing rates mean the crisis is believed to be much more severe than those figures suggest.

    #Covid-19#migrant#migration#indonesie#asie#sante#religion#ramadan#circulation#test#vaccination#