• Jack Chirac Street

    via @reka (mais il y a longtemps :-)) qui a lui-même reçu de Benjamen Barthe, avec ce commentaire : Chirac héros des Palestiniens après le « you want me to go back to my plane »

    Autour de cette citation :
    What do you want ? Me to go back to my plane and go back to France ?

    « What do you want ? Me to go back to my plane and go back to France ? » (« Qu’est-ce que vous voulez ? Que, moi, je retourne dans mon avion et que je rentre en France ? ») est l’extrait d’une apostrophe prononcée, en anglais, par Jacques Chirac, président de la République française, à des membres de la sécurité israëlienne, lors d’un voyage officiel à Jérusalem, le #22_octobre_1996.

    https://fr.wikipedia.org/wiki/What_do_you_want%3F_Me_to_go_back_to_my_plane_and_go_back_to_France%3F

    #toponymie #toponymie_politique #Ramallah #Palestine #Israël #noms_de_rue #Jack_Chirac #Chirac #Jacques_Chirac

  • La sénatrice s’étonne d’une niche fiscale en faveur de Tsahal, elle est menacée de mort

    Faire un don à l’armée israélienne permettrait aux Français d’obtenir une réduction d’impôts... La sénatrice UDI-UC Nathalie Goulet a reçu des menaces de mort après s’être étonnée de cette possibilité offerte aux contribuables français qui font un don à l’armée israélienne, Tsahal, de bénéficier d’une réduction d’impôts de 60%, a-t-elle annoncé vendredi.

    La sénatrice Nathalie Goulet affirme avoir reçu des menaces de mort à la suite d’une question écrite sur une niche fiscale accordée aux contribuables français faisant un don à Tsahal

    La sénatrice de l’Orne, vice-présidente de la commission de la Défense, avait posé le 10 mars une question écrite au secrétaire d’Etat chargé du budget, Christian Eckert, pour attirer son attention sur le sujet. Souhaitant « avoir l’explication de cette disposition exorbitante du droit commun », elle avait souligné qu’il s’agissait là « d’une niche fiscale payée par le contribuable français au profit d’une armée étrangère ».

    Des dons directs à Tsahal ne permettraient pas une réduction d’impôts. Ce sont plutôt des dons à des associations qui serviraient à financer des équipements individuels et de la nourriture pour les jeunes qui font leur service militaire, qui permettraient cette réduction fiscale.

    Reste que Nathalie Goulet n’a pas eu de réponse du ministre, mais a reçu des menaces de mort anonymes sur les réseaux sociaux.

    https://www.leparisien.fr/resizer/c6h2skDQvyJeeH5Ij5kfi80QX9M=/622x132/arc-anglerfish-eu-central-1-prod-leparisien.s3.amazonaws.com/public/WFTNVIHYW3AFZJLPBV55XZF4HI.jpg

    Source : https://www.leparisien.fr/politique/la-senatrice-s-etonne-d-une-niche-fiscale-en-faveur-de-tsahal-elle-est-me

    #Israel #israël #Gaza #Gazaouis #CrimesdeGuerre #Palestine #BDS #Apartheid #colonisation #nakba #Ramallah #violences #Arabes_israéliens ##Palestine_assassinée #occupation #colonisation #racisme #sionisme 

  • Vidéo : un directeur d’école de Raanana lance des pierres sur des Arabes à Lod Par Times of Israel Staff

    Le ministère de l’Éducation porte plainte contre le directeur d’une école religieuse publique qui a participé à des émeutes violentes ; l’éducateur parle d’une “erreur de jugement”
    https://www.youtube.com/watch?v=TGxbK5m1wkc


    Le ministère de l’Éducation a déposé une plainte jeudi contre un directeur d’école qui a été filmé en train de lancer des pierres sur des Arabes à Lod, lors des émeutes intenses qui ont embrasé cette ville du centre du pays.

    Sagi Rosenbaum, le directeur d’une école religieuse publique de Raanana, a été identifié par ses élèves et leurs parents sur les images d’un court documentaire sur les violents affrontements dans le centre de Lod, produit par la chaîne publique Kan.

    À Lod, une ville à la population mixte juive et arabe devenue l’épicentre de la violence ethnique qui ravage le pays, un couvre-feu nocturne a été imposé pour tenter de juguler les affrontements.

    Dans le documentaire de Kan, qui couvre les émeutes qui ont eu lieu après le couvre-feu de 20 heures, on voit Rosenbaum (à 02:00) lancer des pierres vers ce que l’on rapporte être des manifestants arabes dans la ville.

    Le ministère de l’Éducation a déposé une plainte jeudi contre un directeur d’école qui a été filmé en train de lancer des pierres sur des Arabes à Lod, lors des émeutes intenses qui ont embrasé cette ville du centre du pays.

    Sagi Rosenbaum, le directeur d’une école religieuse publique de Raanana, a été identifié par ses élèves et leurs parents sur les images d’un court documentaire sur les violents affrontements dans le centre de Lod, produit par la chaîne publique Kan.

    À Lod, une ville à la population mixte juive et arabe devenue l’épicentre de la violence ethnique qui ravage le pays, un couvre-feu nocturne a été imposé pour tenter de juguler les affrontements.

    Les tensions entre les communautés juive et arabe d’Israël ont évolué en émeutes populaires, transformant certaines villes qui paraissaient ethniquement intégrées en véritables zones de guerre, alors même que la police ne semble pas équipée pour faire face à ces troubles internes, les plus graves depuis des années.

    « Nous attendons de tout le personnel enseignant qu’il agisse conformément à la loi, et nous le lui ordonnons », a déclaré le ministère de l’Éducation dans un communiqué, ajoutant qu’ « une plainte a été déposée à ce sujet, conformément aux instructions des autorités judiciaires. Les autorités chargées de l’application de la loi disposent des outils nécessaires pour enquêter sur l’incident et le ministère de l’Éducation agira selon leur instruction. » . . . . .

    La suite de l’article : https://fr.timesofisrael.com/video-un-directeur-decole-de-raanana-lance-des-pierres-sur-des-ara

    #Israel #israël #lod #Raanana #CrimesdeGuerre #Palestine #BDS #Apartheid #colonisation #nakba #Ramallah #violences #Arabes_israéliens #Palestine_assassinée #occupation #colonisation #racisme #sionisme #école #école_religieuse #violence_ethnique ultra #racisme

  • Pourquoi les palestiniens protestent ils à Gaza ?

    – 95 % de l’eau n’est pas potable.
    – 4 heures d’électricité par jour.
    – 45 % de chômage.
    – 46% des enfants souffrent d’anémie aiguë.
    – 50% des enfants n’expriment aucun désir de vivre.
    – 2 millions de personnes interdites de circuler.

    #Israel #israël #Gaza #Gazaouis #CrimesdeGuerre #Palestine #BDS #Apartheid #colonisation
    #nakba #Ramallah #violences #Arabes_israéliens ##Palestine_assassinée #occupation #colonisation #racisme #sionisme Tsahal l’#armée_israélienne

    • Palestine et pétainisme Badia Benjelloun

      Toute honte bue, le gouvernement français a condamné la riposte armée des Palestiniens à la dépossession de leurs terres, maisons et villes. Il s’est abstenu de commenter l’origine de ce nouvel embrasement en Palestine. L’expulsion de leur domicile des Palestiniens à Cheikh Jarrah, Silwan, Khan Al Ahmar pour les quartiers de Jérusalem mais aussi des villes de Jaffa, Um Fahm, près de Haïfa dans les territoires conquis en 1948 par l’entité occupante sont des crimes de guerre.

      https://data.over-blog-kiwi.com/1/44/00/64/20210518/ob_2375d4_ezgif-com-gif-maker.webp

      Que les expropriations soient validées par la Cour Suprême de l’entité militaro-ethnique renforce le caractère de l’illégitimité de cette organisation terroriste fondée en 1948 sous le patronage des Etats occidentaux. Cette pratique d’obéir, voire de devancer, les ordres d’une puissance occupante est l’une des expressions du pétainisme, une forme de gouvernement et d’idéologie moultepolitique qui remonte à 1815, exposée par Alain Badiou dans son opus De quoi Sarközy est-il le nom ?(1). Les deux moteurs du pétainisme selon le philosophe sont la vassalisation (à une puissance étrangère) et la peur que les gouvernants ont d’une partie de la population démunie, violentée par l’oppression économique et policière, et dès lors potentiellement révolutionnaire. A cet égard, les successeurs de Sarközy, le plus outrageusement et ostensiblement américain et sioniste des présidents français, constituent une parfaite continuité du transcendal pétainiste.

      Alors que les peuples du monde entier ne peuvent contenir leur colère et leurs larmes face à des provocations, car qu’est-ce donc que d’envoyer colons et armée sur l’Esplanade des mosquées le sept et le dix mai au moment où soixante-dix mille Palestiniens priaient en ce mois du Ramadan, sacré pour les Musulmans ? et face aux crimes de l’entité occupante, manifestent leur solidarité, Macron a répété l’antienne vide de sens : « Israël a le droit de se défendre ». Les Palestiniens, eux, les colonisés, sans Etat protecteur, ne l’auraient sans doute pas.

      Ce droit, ils l’ont pris.
      Agressés par l’armée et les colons, les habitants du quartier Sheikh Al Jarrah, au Nord de Jérusalem, ont fait appel aux branches armées de la résistance palestinienne à Gaza pour les défendre. Le recours à l’Autorité palestinienne, nom donné aux collaborateurs palestiniens chargés de faire la police pour le compte de l’occupant dans de minuscules territoires sous son administration et de lui livrer les résistants depuis 1993, est impossible par définition et après moultes vérifications de son rôle de supplétif. La concertation entre les différents groupes palestiniens ne fut pas longue pour décider d’intervenir. Ils s’y étaient préparés depuis de nombreux mois voire des années.

      Des salves de roquettes s’abattent sur des points sensibles dans les territoires de 1948. D’une portée de 250 km, les roquettes artisanales sont plus précises, elles perturbent l’aéroport international de Tel Aviv où les vols ont été suspendus, attaquent des pipelines. Elles échappent en bonne part au ‘dôme de fer’ censé les capter et les inactiver, financé très généreusement par les Usa et elles atteignent n’importe quel point de la Palestine historique occupée depuis 1948.

      Tenir six mois
      Les brigades Azzedine al Qassam, bras armé du Hamas, affirment disposer d’un arsenal qui leur permettraient de maintenir leur pression offensive durant six mois. C’est la nouveauté et la surprise de cet affrontement entre des forces assurément asymétriques. Le nombre, la précision et la portée des roquettes ont fait des dégâts d’une ampleur inattendue et grande impression.

      Liebermann, ancien ministre de la Sécurité en convient. Il déplore que soit donnée en spectacle au monde la difficile situation militaire de l’entité sioniste face à une formation militaire populaire, non étatique. Il n’a pas hésité à souligner que cette guerre est une opportunité pour l’actuel chef de gouvernement de prolonger son mandat. Il est exposé à un procès pour corruption aggravée et de plus une crise profonde traverse la société israélienne.

      Dans la ‘seule démocratie’ au Moyen Orient, quatre élections législatives se sont déroulées en moins de deux ans sans que n’ait pu être dégagée une majorité de gouvernement stable et consistante. Pour la première fois de l’histoire, le parti des ‘Arabes’, soit celui des Palestiniens non expulsés en 1948, a un rôle à jouer pour la composition d’une majorité à la Knesset et donc dans le choix d’un exécutif.

      L’unité palestinienne.
      L’autre inédit réside dans le soulèvement simultané des Palestiniens de la Cisjordanie et de la Palestine de 1948. Plusieurs fronts ont été ouverts, obligeant à une dispersion des forces de répression. C’est à l’occupant que revient en réalité cette prouesse.

      Fort de l’impunité conférée par le soutien de l’Occident rejoint par les Etats arabes vassaux, l’entité a multiplié ses agressions contre les Palestiniens de Jaffa et de Umm al Fahm, près de Haïfa. Là aussi, les ‘Arabes israéliens’ sont expulsés de leurs maisons. Comble de la perversion, quand les constructions sont déclarées illégales, l’arsenal juridique discriminatoire est très fourni et s’étoffe sans cesse depuis 1948, ou que la zone soit répertoriée comme d’intérêt militaire, les Palestiniens sont contraints de détruire eux-mêmes leur domicile sous peine d’avoir à payer (3) l’intervention d’une entreprise israélienne. L’actuelle guerre contre ce peuple dépossédé de tout réalise l’unité totale des Palestiniens, fragmentés géographiquement entre Gaza, la Cisjordanie elle-même morcelée par le Mur de séparation et les innombrables check-points et la Palestine de 1948.

      Le Hamas a déclaré sa séparation de la mouvance des Frères musulmans. Le Hamas se considère comme autonome de cette nébuleuse idéologique, récupérée par les régimes rétrogrades du Qatar et de la Turquie d’Erdogan et de son parti, israélo-compatibles. Cette autonomie nouvelle lui redonne une grande liberté d’action, de quoi se consacrer à la lutte pour la libération sans attendre une aide financière humanitaire à la fois parcimonieuse et soumise aux orientations du moment des donateurs. Cette étape est importante, elle marque une rupture très nette avec son positionnement antérieur aligné sur celui de la Turquie et des EAU sur la guerre qui n’a rien de civile instaurée en Syrie par les proxy de l’OTAN. Khalid Mechaal, ancien chef démissionnaire du Hamas, vient cependant d’être réintégré comme responsable des affaires extérieures au sein de son bureau politique. La direction militaire de son côté souligne l’importance de sa coopération avec le Hezbollah libanais, l’Iran et la Syrie. Un équilibre semble se dessiner entre l’aile du refus et celle de l’ex direction étrangère.

      Centralité de la Palestine.
      Le problème palestinien n’est évidemment pas religieux. Le projet sioniste, fou, repose sur l’invention aberrante d’une terre sans peuple pour un peuple sans terre. Il faut donc à cette idéologie incarnée par toutes les variantes de l’éventail politique représentées à Tel Aviv effacer toute trace des Palestiniens, quitte à s’en approprier des traits de leur culture, musicale ou culinaire par exemple. Les colons fondamentalistes de Jérusalem se promettent de détruire toutes les Eglises chrétiennes (4) qu’ils considèrent comme relevant d’un rite impie. L’aversion des intégristes ne se limite donc pas aux seuls musulmans. Au fur et à mesure que disparaît la génération des pionniers fondateurs de l’Etat juif qui affichait une idéologie libérale laïque (tout en instituant une loi de citoyenneté théocratique) l’intégrisme religieux imprègne de plus en plus tout le spectre politique. Il est clairement suprémaciste et ouvertement raciste.

      L’objectif colonial commun est donc à la fois de nier l’existence des Palestiniens et de les faire partir. Le grignotage permanent continuel des terres, les expulsions, les emprisonnements, le harcèlement continuel des Palestiniens vise à les faire disparaître par toute sorte de moyens. Les faire partir et/ou les exterminer (solution extrême inapplicable en raison du frein éthique partagé par toutes les sociétés, marqué par le martelage du précédent nazi auquel les sionistes ont contribué) tel est le but du nettoyage ethnico-religieux entrepris dès le 15 mai 1948. Cet événement et cette date ont fait des Palestiniens un peuple composé pour moitié de réfugiés puisque près de 800 000 ont fui les exactions d’une armée de terroristes lors de la Naqba (la Catastrophe). Ils sont devenus désormais plus de sept millions à revendiquer leur droit au retour.

      En dehors de rares exceptions, tous les peuples ont tenu à manifester leur solidarité avec la Palestine dans cette énième épreuve, bravant souvent les interdictions liées à la crise sanitaire. Ceux du monde arabe n’ont pas manqué à l’appel, y compris quand ils sont dirigés par des gouvernements qui ont consenti à normaliser leurs relations avec Tel Aviv. En Iraq, pays déchiqueté et très affaible depuis son invasion en 2003, des milliers de partisans de Moqtada Sadr ont manifesté dans plusieurs villes.

      Après une éclipse de quelques années liée aux problématiques locales et nationales nées avec le ‘printemps arabe’, la Palestine reprend sa place centrale. La création d’une colonie de peuplement en plein cœur du monde arabe est vécue comme une réplique tardive de l’impérialisme occidental et l’attaque de Jérusalem qui concentre des enjeux culturels et religieux considérables a réveillé des réactions et des émotions que l’on croyait taries.

      Les Etats attaqués par l’OTAN ces dernières années faisaient tous partie du front du refus et n’avaient jamais établi des accords de paix avec l’occupant. L’Irak, le Soudan, la Libye et la Syrie appartiennent à cette série tragique. Partitionné en 2011, le coup d’Etat de 2019 au Soudan a évincé Omar el Bachir et pour lever les sanctions économiques imposées par les Usa, le nouveau régime soudanais a accédé à la condition de Trump, établir des relations diplomatiques avec Israël.

      Toute la politique étrangère des Usa au Moyen Orient depuis 1967 consiste à protéger Israël, de façon prioritaire bien au-delà de ses propres intérêts nationaux stratégiques. Il n’est plus tabou de le reconnaître depuis la publication par deux universitaires étasuniens Stephen Walt et John Mearsheimer en 2007 de leur travail Le Lobby israélien et la politique étrangère des Usa. (5)

      Depuis cette date, l’émergence de la Chine comme rivale économique, danger vital pour leur suprématie, a contraint les Usa à déployer plus d’efforts militaires, diplomatiques, de renseignements, d’opérations de contre-insurrections diverses en Afrique. Et donc à réduire (relativement) leurs moyens au Proche Orient arabe. Cette tendance à vouloir retirer les troupes d’Irak, d’Afghanistan et de Syrie est certes contrecarrée. Des supplétifs comme les milices djihadistes et des firmes militaires privées font bien l’affaire pour entretenir le chaos dans tous les pays dans le voisinage de l’occupant israélien.

      Pressions-Sanctions.
      De plus en plus des voix s’élèvent pour demander des pressions effectives comme des sanctions économiques contre Tel Aviv afin de l’obliger à cesser ses crimes de guerre. La campagne internationale BDS (Boycott Désinvestissement Sanctions) initiée en 2005 par 171 ONG palestiniennes ne cesse de prendre de l’ampleur malgré les efforts de propagande sioniste de l’assimiler à une discrimination antisémite. La Cour européenne des droits de l’homme a tranché (6) en septembre 2020, le boycott est une protestation d’une politique garantie par la liberté d’expression démocratique.

      Une partie des Démocrates étasuniens commence à poser le problème de la conditionnalité de l’aide étasunienne à Israël. La majorité de la jeunesse juive étasunienne ne se reconnaît pas dans cette barbarie perpétrée au nom du judaïsme qu‘elle tient à ne pas confondre avec le sionisme. En France, l’Union des juifs de France pour la paix rappelle ses positions très nettes en faveur des droits nationaux palestiniens, elles sont tout à fait opposées à la colonisation rampante de la Palestine. L’UJFP précise que le CRIF ne représente qu’une infime minorité des juifs en France et qu’il représente les intérêts de l’Etat hébreu de Tel Aviv et pas celle d’une communauté religieuse. Elle était signataire de l’appel pour la manifestation du 15 mai, interdite par Darmanin quelques jours après qu’elle fut autorisés par les autorités préfectorales compétentes en la manière.

      Se basant sur le droit constitutionnel en vigueur en France, les organisateurs ont maintenu la manifestation. Le résultat de son interdiction et l’extrême concentration des forces de police sur le site de son départ ont abouti au surgissement des couleurs du drapeau palestinien dans de nombreux lieux de la capitale.

      Comme à la grande époque des Gilets Jaunes, la dissémination des manifestants a désorganisé les plans de la préfecture. Des rendez-vous alternatifs diffusés par la messagerie Whatsapp ont servi efficacement de leurres et ont mobilisé du personnel répressif et leurs innombrables véhicules place de la Bastille, vide de manifestants. Un immense drapeau palestinien avait été accroché un moment sur les marches de l’Opéra Bastille, raison pour laquelle aussi sans doute des dizaines de cars y ont afflué- trop tard. D’autres rassemblements, très dynamiques avaient lieu ailleurs en particulier à République.

      Palestine plus que jamais vivante.
      Une jeunesse ardente a été repoussée sur le boulevard Barbès à hauteur du métro Château Rouge. Elle a ‘tenu’ le boulevard jusqu’à la porte de Clignancourt près de quatre heures. Elle a été renforcée par l’arrivée de jeunes des cités qui bordent le boulevard Ney. Quand fut donné l’assaut final par les forces de l’ordre, les quelques six cents personnes se sont évaporées dans les dédales de leurs cités. CRS et BRAV (brigades de répression de la violence motorisée, résurrection des voltigeurs de Pasqua corps dissout en 1986 à l’occasion des Gilets Jaunes) sont restés bredouilles dans leur chasse.

      Bien mieux que ne pourraient le faire toutes les commémorations nostalgiques de la Commune de Paris, cette jeunesse française a renoué avec la tradition des combats de rue livrés aux régimes pétainistes, qu’ils portent le nom de Thiers, de Pétain ou de Macron. 73 ans d’occupation, de destruction de sociocides, de dispersion mais la Palestine aujourd’hui ressoude ses membres disloqués, reconstitue son corps, est plus que jamais vivante, on a entendu son cœur battre à Paris ce 15 mai.

      Badia Benjelloun
      16 mai 2021.

      (1) https://www.babelio.com/livres/Badiou-De-quoi-Sarkozy-est-il-le-nom-/96549
      (2) https://french.almanar.com.lb/2070246
      (3) https://www.france24.com/en/20200830-denied-permits-palestinians-raze-own-homes-in-jerusalem
      (4) https://imemc.org/article/59791
      (5)https://www.editionsladecouverte.fr/le_lobby_pro_israelien_et_la_politique_etrangere_americaine-978
      (6) https://europalestine.com/2020/09/16/bds-le-jugement-historique-de-la-cour-europeenne-des-droits-de-lhomme

      Source : http://www.librairie-tropiques.fr/2021/05/palestine-et-petainisme.html

      #palestine, #géopolitique, #Badia_Benjelloun, #pétainisme #france #occupation

    • Israeli Settlers Burn Church in Jerusalem rappel

      A hundred year old church was burned, Friday, by right-wing Israeli settlers, who broke a number of windows of the church and hurled Molotov cocktails inside.The damage to the church was substantial, with burning throughout the first floor of the building.

      The church was built in Jerusalem in 1897, and housed the Palestinian Bible College until 1947, when parishioners were pushed out by Jewish armed gangs, during the violence accompanying the creation of the state of Israel.

      Christians make up 2% of the population of both Israel and the Palestinian Territories – the number used to be around 15%, but many Christians from the Holy Land have emigrated due to the harsh conditions of the Israeli occupation, and discrimination against them by the Israeli state.

      This is not the first time that Israeli right-wingers have destroyed churches and church property – a number of Christian churches were destroyed during the second intifada (uprising) which began in 2000, and many more were destroyed by Israeli forces during the 1948 and 67 wars.

      In 2006, an Israeli couple tried to firebomb an ancient church in Nazareth, the city where Chrisitians believe that Jesus Christ lived 2,000 years ago. An Israeli court which tried the case failed to convict the couple of any charges.

      A leader who, in the church, was assaulted on Friday, Zachariah al-Mashriqi, told reporters that the attack on the church was a clear attempt to provoke Palestinians to respond in anger. He urged Palestinian Christians to respond to the attack with virtue and patience.

      Al-Mashriqi urged the Israeli government to act responsibly and condemn the attack, and work on investigating the attack to find out who was involved and actually file charges in the case. He asked the Israeli government to protect holy sites in the city of Jerusalem, as these sites come under increasing attack by Israeli settlers.

      Source : https://imemc.org/article/59791
      #eglise_Orthodoxe

  • Israël réalise des gains tactiques, mais le Hamas reste le vainqueur stratégique Par Avi Issacharoff

    1. Il existe un vaste fossé entre la manière dont Israël tente d’expliquer et de commercialiser l’opération « Gardien des murs » et la manière dont le Hamas parvient à présenter sa lutte menée contre Israël au public palestinien et arabe.

    Alors qu’Israël recherche et obtient des succès tactiques – tels que l’assaut aérien contre le réseau de tunnels, surnommé le « métro », du Hamas dans le nord de Gaza, le fait de détruire de hautes tours importantes pour le Hamas et les frappes contre les entrepôts d’armes et les lance-roquettes -, le Hamas obtient des succès stratégiques et acquiert la primauté dans les sphères palestinienne, arabe et même israélienne.

    Le Hamas a réussi quelque chose de sans précédent au cours des deux derniers jours : Outre ses propres barrages incessants en direction d’Israël, il a mobilisé des milliers de Palestiniens en Cisjordanie, provoqué des tirs de roquettes mineurs en provenance du Liban et de Syrie et, surtout, il a attiré les Arabes israéliens extrémistes dans sa bataille, comme en témoigne le spectacle d’Umm al-Fahm où des extrémistes se sont rassemblés pour proférer des menaces devant le moshav Mai Ami voisin. Ces signes violents, et d’autres attestant d’une escalade vers la guerre civile en Israël, sont considérés dans la sphère palestinienne comme des réalisations non négligeables du Hamas.


    Des membres des services de sécurité et d’urgence israéliens travaillent sur un site touché par une roquette tirée depuis Gaza à Ramat Gan, où un Israélien a été tué, le 15 mai 2021. (Gil COHEN-MAGEN / AFP)

    Il y a de plus en plus de morts à Gaza, environ 150 et plus, et une destruction généralisée. Mais les démolitions seront réparées grâce aux financements qataris que le gouvernement Netanyahu a continué à laisser entrer à Gaza.


    L’Armée de l’air israélienne bombarde des tunnels de Gaza, le 14 mai 2021. (Capture d’écran de l’Armée de l’air israélienne)

    Et quand on se souvient que 2 000 Gazaouis ont été tués lors de la guerre Gaza-Israël de 2014, le bilan actuel est minime en ce qui concerne le Hamas qui a constamment utilisé des civils comme boucliers humains, considérant la mort d’innocents palestiniens comme le moyen légitime de parvenir à ses fins.

    2. La réponse d’Israël à Gaza commence à s’épuiser. L’armée israélienne frappe d’innombrables cibles du Hamas, et obtient quelques résultats significatifs.

    Mais elle frappe également des civils, comme ce fut le cas au camp de réfugiés de Shati samedi à l’aube, où de nombreux membres de la famille Hatab ont été tués dans une frappe qui, selon des sources militaires israéliennes, visait une réunion de hauts responsables du Hamas.

    En outre, la probabilité qu’Israël puisse remporter une victoire symbolique et militaire n’est pas particulièrement réaliste. Le ciblage de telle ou telle installation militaire, chaîne de production de roquettes, centre de commandement ou commandant du Hamas ne changera pas la réalité globale.


    Le feu et la fumée montent de la tour Jala alors qu’elle est détruite lors d’une frappe aérienne israélienne après que Tsahal a averti les occupants de partir, à Gaza city, le 15 mai 2021 (Crédit : MAHMUD HAMS / AFP)

    Israël ne va pas remporter une victoire décisive dans cette manche. La seule possibilité d’afficher une victoire décisive est de prendre pour cible Mohammad Deif, le chef du terrorisme du Hamas, ou Yahya Sinwar, son chef à Gaza – mais il est probable que tous deux se cachent dans les profondeurs de la terre sous haute sécurité.

    Une autre option qui pourrait aboutir à une défaite du Hamas est une opération terrestre, mais personne – vraiment, personne – dans le leadership israélien ne veut y recourir.
    3. Il est toutefois nécessaire d’envisager les prochaines étapes, car même si cet épisode venait à se poursuivre, le prochain attend déjà au coin de la rue.

    La politique menée depuis 12 ans par le Premier ministre Benjamin Netanyahu pour tenter de contenir le Hamas, tout en le laissant se renforcer militairement sans craindre d’être inquiété, doit être reconsidérée.

    Il est impensable qu’Israël continue de laisser le Hamas s’améliorer et fabriquer ses roquettes en toute impunité, qu’il autorise l’aide du Qatar et d’autres pays à entrer dans la bande de Gaza, et toutes sortes d’autres formes d’aide humanitaire, – avec l’illusion que cela calmera le monstre ou que le Hamas se sentira dissuadé de le faire.

    Le Hamas démontre une fois de plus qu’il n’a absolument aucun scrupule à placer les habitants de Gaza en danger direct et à sacrifier toute amélioration mineure de la situation humanitaire dans la bande. Ce qu’il faut, c’est un changement conceptuel de la partie israélienne, y compris des attaques surprises même en période de calme.

    4. Jusqu’à ces deux derniers jours, la Cisjordanie était restée à l’écart de cette escalade. Seules quelques personnes étaient sorties pour manifester. Cela a changé vendredi, avec des protestations et des émeutes d’une ampleur jamais vue depuis des années. Nous n’assistons pas à une mobilisation du niveau de la première ou de la deuxième Intifada, mais il s’agit néanmoins de protestations de masse, qui ont fait au moins neuf morts.


    Un émeutier palestinien jette un pneu en feu sur un tas lors d’affrontements avec l’armée israélienne près de l’implantation juive de Beit El à proximité de Ramallah en Cisjordanie, le 14 mai 2021 (Crédit : ABBAS MOMANI / AFP)

    Il est peu probable que la période qui suivra la Journée de la Nakba de samedi – au cours de laquelle les Palestiniens ont marqué ce qu’ils appellent la « catastrophe » qui les a frappés au moment de la création d’Israël – se termine sans de nouvelles protestations. Voire pire.

    En effet, l’Autorité palestinienne et le Fatah pourraient considérer cet anniversaire comme une occasion, après avoir été laissés de côté par les événements à Gaza, de reprendre le dessus de la scène du leadership palestinien.

    Source : https://fr.timesofisrael.com/israel-realise-des-gains-tactiques-mais-le-hamas-reste-le-vainqueu
    #nakba #Ramallah #Palestine #israël #israel #Gaza #Gazaouis #violence #Arabes_israéliens #bds #Palestine_assassinée #occupation #colonisation #racisme #sionisme #apartheid #gaz #énergie Tsahal l’#armée_israélienne #Liban #Syrie #Quatar #Cisjordanie

  • In video - Israel demolishes home of Saleh al-Barghouthi in Kobar
    April 17, 2019 12:09 P.M. (Updated: April 17, 2019 2:51 P.M.)
    http://www.maannews.com/Content.aspx?ID=783237

    RAMALLAH (Ma’an) — Israeli forces demolished the family home of Saleh al-Barghouthi, a Palestinian accused by Israel of carrying out an attack, in the Kobar village, northwest of the central occupied West Bank city of Ramallah, early Wednesday morning.

    Saleh al-Barghouthi, 29, was shot by Israeli forces near Ramallah on December 12; initial reports said that al-Barghouthi was shot and killed after carrying out an attack against Israelis, however, his family says that Saleh was detained alive and might have died in custody.

    Palestinian human rights organization Al-Haq had sent a joint urgent appeal to the United Nations (UN) Special Procedures regarding the enforced disappearance of al-Barghouthi.
    A recent investigation by B’Tselem found that, contrary to official Israeli statements, Saleh al-Barghouthi did not try to flee or run anyone over, nor could he have tried: two security vehicles were blocking the taxi he was driving at either end, and he was surrounded by some 10 security personnel who shot him point-blank – an operation resembling an extrajudicial killing. Official attempts to sanction the killing in retrospect ensure no one will be held accountable.
    An Israeli settler was killed in the alleged attack.

    #punition_collective
    https://seenthis.net/messages/743705

  • Jordi Ruiz Cirera | Mexico-based Photographer

    http://jordiruizphotography.com/info-contact/info

    http://jordiruizphotography.com/work/ramallahs-youth-at-a-crossroads


    

    Jordi Ruiz Cirera is an independent documentary photographer and filmmaker from Barcelona, based in Mexico. Devoted to long-term projects, Jordi focuses on the effects of globalisation in small communities and how they are adapting to it, and, since relocating in Mexico City, on migration issues across the Americas.

    He is a recipient of Magnum Foundation’s Emergency Fund and winner of global awards including the Taylor Wessing Photographic Portrait Prize at the National Portrait Gallery in London, Magnum’s 30 under 30, POYi, Lucie Awards, Magenta Flash Forward and the AOP’s Student Photographer of the Year. His work has been exhibited widely in galleries and at festivals, and belongs to a number of private collections.

    Jordi’s work has appeared in international publications that include The New York Times, The Sunday Times Magazine, The Guardian, Le Monde M and National Geographic’s Proof. He also works on commissions for corporate clients and non-profits such as MSF / Doctors Without Borders, the United Nations and Save the Children.

    In 2014, Jordi published his first monograph, Los Menonos, with independent publishing house Éditions du LIC. He holds a BA degree in design and an MA in Photojournalism and Documentary Photography from the London College of Communication. Jordi is a member of Panos Pictures.

    #palstine #ramallah #photographie

  • Manifestations à Ramallah : l’Autorité palestinienne se soucie-t-elle réellement des Palestiniens ?
    Tessa Fox, Middle East Eye, le 20 juin 2018
    http://www.middleeasteye.net/fr/opinions/manifestations-ramallah-l-autorit-palestinienne-se-soucie-t-elle-r-el

    J’ai également été avertie que la police essayait de casser les appareils et de confisquer les cartes mémoire. Pour moi, c’est l’un des premiers signes qu’un gouvernement peut donner pour montrer qu’il s’agit en fait d’un régime oppressif. Cette nuit-là, l’Autorité palestinienne a fait tout ce qui était en son pouvoir pour restreindre la libre circulation de l’information.

    A mettre en parallèle avec la nouvelle loi israélienne qui tente, elle aussi, d’interdire de documenter les horreurs de la colonisation...

    Et revue de presse entière sur le sujet :
    #Palestine #Gaza #Cisjordanie #Ramallah #Autorité_Palestinienne #Nakba #Marche_du_retour
    https://seenthis.net/messages/701639

  • Cisjordanie : manifestation à Bethléem pour la levée des sanctions à Gaza
    RFI - Publié le 20-06-2018 - Avec notre envoyée spéciale à Bethléem, Marine Vlahovik
    http://www.rfi.fr/moyen-orient/20180620-cisjordanie-manifestation-bethleem-levee-sanctions-gaza

    Au Proche-Orient, des voix s’élèvent contre la politique de l’Autorité palestinienne à l’égard de la bande de Gaza. Un mouvement de solidarité sans précédent avec Gaza prend forme en Cisjordanie pour demander la levée des sanctions imposées par l’Autorité palestinienne. Il s’agit entre autres de l’amputation des salaires des fonctionnaires de l’enclave, déjà en proie à une grave crise humanitaire et économique. Des mesures censées faire pression sur le Hamas qui gouverne de facto la bande de Gaza depuis dix ans, mais qui sont inacceptables pour les manifestants. Mercredi, pour la troisième fois en dix jours et malgré la répression policière dont ils ont été victimes il y a quelques jours, ils étaient de nouveau rassemblés pour crier leur colère. Reportage. (...)

  • L’Autorité Palestinienne réprime violemment des manifestations en Cisjordanie
    Tamara Nassar, Electronic Intifada, le 13 June 2018
    http://www.agencemediapalestine.fr/blog/2018/06/14/lautorite-palestinienne-reprime-violemment-des-manifestations-e

    Traduction de :

    Palestinian Authority violently suppresses West Bank protests
    Tamara Nassar, Electronic Intifada, le 13 June 2018
    https://seenthis.net/messages/701639

    Et revue de presse entière sur le sujet :
    #Palestine #Gaza #Cisjordanie #Ramallah #Nakba #Marche_du_retour
    https://seenthis.net/messages/701639

  • Journalists beaten, cameras destroyed: Palestinian police break up anti-Abbas protest in Ramallah

    Dozens beaten and arrested, including foreign journalists, in breakup of demonstration against Abbas’s economic sanctions on Gaza

    Amira Hass and Jack Khoury Jun 14, 2018

    https://www.haaretz.com/middle-east-news/palestinians/.premium-palestinian-forcefully-police-break-up-anti-abbas-protest-in-ramal

    Palestinian Authority riot police forcefully broke up a demonstration in Ramallah Wednesday evening, enforcing a ban on protests citing the Id al-Fitr holiday, which marks the end of the Ramadan month of fasting.
    The police arrested journalist and dozens of protesters, busted cameras and beat many of the demonstrators.
    The protesters called for Palestinian President Mahmoud Abbas to remove sanctions he has imposed against Hamas and residents of the Gaza Strip, for Hamas’s failure to follow through on a power share deal.
    Palestinian security forces fired tear gas, stun grenades and shot bullets into the air. They confiscated cameras and smartphones, breaking a few of them and ordered journalists not to interview demonstrators. The police arrested foreign and Palestinian journalists and beat a large number of protesters. A number of Israeli citizens participated in the protest, too.
    In spite of the violent repression of the protest, a small group of demonstrators managed to evade the police and gathered on side streets, chanting slogans such as: “Woe to the disgrace and woe to the shame,” and “With spirit and blood we will redeem you, Gaza.”

  • Il n’y a pas que Gaza... ou presque... à propos des manifestations en Cisjordanie :

    La colère rentrée des Palestiniens de Cisjordanie
    Allan Kaval, Le Monde, le 17 mai 2018
    https://seenthis.net/messages/696847

    Le jeune Odai Akram Abu Khalil est mort d’une blessure par balle infligée par l’armée d’occupation
    The New Arab, le 24 mai 2018
    https://seenthis.net/messages/696835

    Retour sur la marche du retour, vue de Haïfa – Conversation avec Majd Kayyal
    Michèle Sibony, Agence Média Palestine, le 9 juin 2018
    https://seenthis.net/messages/701597

    Ramallah Protesters Demand PA to Cancel Sanctions on Gaza
    IMEMC, le 11 juin 2018
    https://seenthis.net/messages/701517

    Palestinians protest in Ramallah against the ‘Authority of Shame’
    Jaclynn Ashly, Mondoweiss, le 11 juin 2018
    https://seenthis.net/messages/701517

    Plus de 1500 manifestants à Ramallah demandent à Abbas de lever les sanctions contre Gaza
    Amira Hass, Haaretz, le 11 juin 2018
    https://seenthis.net/messages/701517

    « Un seul peuple, un seul ennemi, une seule cause »
    Cirepal, le 11 juin 2018
    https://www.facebook.com/permalink.php?story_fbid=241251323308073&id=139096786856861

    Multiplication des raids israéliens en Cisjordanie
    Pierre Barbancey, L’Humanité, le 12 juin 2018
    https://www.humanite.fr/palestine-multiplication-des-raids-israeliens-en-cisjordanie-656648

    #Palestine #Gaza #Cisjordanie #Ramallah #Autorité_Palestinienne #Nakba #Marche_du_retour

  • Retour sur la marche du retour, vue de Haïfa – Conversation avec Majd Kayyal
    Michèle Sibony, Agence Média Palestine, le 9 juin 2018
    http://www.agencemediapalestine.fr/blog/2018/06/09/retour-sur-la-marche-de-retour-vue-de-haifa-conversation-avec-m

    Tu veux dire alors qu’il y a une coupure entre Cisjordanie et Gaza, notamment sur cette question ?

    Bien sûr que la coupure est profonde ! Et à bien d’autres niveaux encore. A présent pour répondre sur l’ambassade et Jérusalem, on n’a pas vraiment vu de révolte massive, ou un soulèvement d’ampleur. L’intérêt populaire n’est pas manifeste pour ce qui est considéré comme des enjeux diplomatiques, politiques ou juridiques, autant de cadres dans lesquels les Palestiniens n’ont pas confiance. Ils ne voient pas en quoi le droit international les a jamais aidés, ils ont le sentiment qu’il ne leur apporte rien. Si l’ambassade n’est plus à Tel Aviv et qu’elle est à Jérusalem, qu’est-ce que cela change pour eux ? Ils sont bien plus intéressés par ce qui influe directement sur leur vie quotidienne : Essaye de bloquer une des portes de la vieille ville et tu verras le soulèvement immédiat.

    (...)

    Et en Cisjordanie que s’est-il passé autour de la marche du retour ?

    De fait, relativement à toute la Cisjordanie, à l ‘espace de la première intifada, cette fois, à part une manifestation importante à Ramallah, il ne s’est quasiment rien passé, d’où l’intérêt des manifestations de Haïfa, la « ville de la coexistence » (grand sourire).

    La jeune génération de Gaza a assumé la lutte avec humour : organisée en brigades, les jeunes se sont répartis entre les brigade des pneus. Les très jeunes se baladent toute la semaine dans Gaza à la recherche des pneus à collecter pour l’utilisation le jour de la manifestation. Ils ont un porte-parole officiel, c’est très drôle. Il y a la brigade de l’armée de l’air qui s’occupe des cerfs volants, et celle des coupeurs de barrière, il y a même une brigade « divertissement », et celle géniale du « refus de comprendre », qui prend le contre-pied satirique des unités de négociations palestiniennes, c’est leur unité diplomatique en quelque sorte !

    Mais comment sais-tu tout cela ?

    Tout est visible sur facebook, il y a des dizaines de vidéos, ils ont un porte-parole par brigade. Regarde, (il me montre sur son portable), ils ont filmé la parade de l’unité des pneus. Tout cela circule sur facebook avec forces blagues et traits d’humour, prenant totalement à rebours les accusations de morbidité suicidaire… la jeunesse de Gaza se bat et dans la joie. Ils sont drôles et ils rient, il faut dire qu’ils s’ennuient ferme à Gaza où il n’y a rien à faire, jour après jour.

    https://www.facebook.com/Hay.Tuofaah.1/videos/1788471624542898
    https://www.facebook.com/anwar.bas/videos/10216361802222144

    #Palestine #Gaza #Haifa #Jérusalem #Ramallah #Cisjordanie #Majd_Kayyal #Nakba #Marche_du_retour #Humour

  • » Ramallah Protesters Demand PA to Cancel Sanctions on Gaza IMEMC News – June 11, 2018 9:36 PM
    http://imemc.org/article/ramallah-protesters-demand-pa-to-cancel-sanctions-on-gaza

    Hundreds of Palestinians held a protest in Ramallah, last night, demanding that the Palestinian Authority (PA) cancel its sanctions against Gaza, describing these measures as punitive measures against the Palestinian people in Gaza.

    The participants in the demonstration called on PA President Mahmoud Abbas and the Palestinian leadership to lift the sanctions imposed on the region, and called for the Implementation of the Palestinian National Council decisions on Gaza.

    According to Al Ray Palestinian Media Agency, the demonstration was organized by a group called “Movement for Lifting Sanctions Imposed on Gaza”, a large movement of academics, journalists, writers, artists, prisoners, activists and citizens who decided to break the silence toward measures imposed by the Palestinian Authority on the Gaza Strip since March of 2017, in addition to ending the Palestinian division and achieving reconciliation.

    #AP

  • Un après-midi avec Sama, la DJ qui a ramené la techno en Palestine - Noisey
    https://noisey.vice.com/fr/article/wjgy4x/un-apres-midi-avec-sama-la-dj-qui-a-ramene-la-techno-en-palestine

    À l’heure où les festivals électro sont vendus comme des leviers de développement économique pour les municipalités de province, où le Djing est devenu une source de développement personnel – au même titre que le yoga ou le scrapbooking – et où les grosses pointures Techno entreprennent comme des Macronistes patentés, la DJ palestinienne #Sama_Abdulhadi, donne l’impression de prendre une grande inspiration militante dans une scène largement convertie au libéralisme créatif et incapable de prendre position sur quoi que ce soit.

    Il y a près de dix ans, Sama a organisé les premières soirées techno en #Cisjordanie, à #Ramallah. Depuis, ses teufs ont fait des émules, même si elle reste la seule dans son pays a jouer une techno martiale et cérébrale. Aujourd’hui, sa petite ville palestinienne compte une demi-douzaine de bars qui jouent de l’électro, ainsi qu’une quinzaine de DJs. « Dont trois sont des filles ! », nous confie-t-elle fièrement.

    Cette année, Sama est en résidence à la Cité internationale des arts, dans le 4ème arrondissement de Paris. C’est là qu’on l’a rencontrée. « Je suis ici pour mettre en boite mon nouvel album. Et préparer mes prochains sets. Tu savais que l’arrondissement où l’on se trouve est aussi peuplé que Ramallah ? »

    #electro_techno
    http://www.samaahadi.com
    https://soundcloud.com/sama_saad


    https://aporee.org

  • Unconnected to Israel’s water grid, Palestinians go thirsty | The Economist

    IYAD QASSEM is trying to run a coffee shop without water. He reuses the stuff in his sink, which quickly fills with muck, and in the shishas that Palestinians puff on his patio. It would be a difficult task, if he had many customers: but it seems people who haven’t showered in a week lose interest in sipping tea in 35°C heat. “The café is empty because everyone is worried about the situation. It’s getting impossible to run a business,” he says.

    Tens of thousands of Palestinians in Salfit and the surrounding villages are suffering through a months-long drought. Summer shortages are nothing new on the parched hills outside Nablus, in the northern West Bank. But this season is particularly bad. Taps slowed to a trickle before the Ramadan holiday; and few expect relief before the winter rains.
    Related topics

    West Bank
    Israel

    Israelis once obsessed over the level of their largest natural reservoir, the Sea of Galilee. This week it was just 11cm above its “red line,” the point at which Israel stops pumping water to avoid ecological damage. Yet this no longer causes public concern, for most of Israel’s water is artificially produced. About a third comes from desalination plants that are among the world’s most advanced. Farmers rely on reclaimed water for irrigation. Israel recycles 86% of its wastewater, the highest level anywhere; Spain, the next best, reuses around 20%.

    None of these high-tech solutions helps the Palestinians, though, because they are not connected to Israel’s water grid. They rely on the so-called “mountain aquifer”, which sits beneath land Israel occupied in 1967. The 1995 Oslo Accords stipulated that 80% of the water from the aquifer would go to Israel, with the rest allocated to the Palestinians. The agreement, meant to be a five-year interim measure, will soon celebrate its 23rd birthday. During that time the Palestinian population in the West Bank has nearly doubled, to almost 3m. The allocation has not kept pace.

    The settler population has doubled too, and they face their own shortages. In Ariel, a city of 19,000 adjacent to Salfit, residents experienced several brief outages this month. Smaller settlements in the area, which are not hooked up to the national grid, have dealt with longer droughts. Palestinians have suffered far more, however. On average they get 73 litres per day, less than the 100-liter minimum recommended by the World Health Organisation.

    Walid Habib spends 300 shekels ($75) each week to fill the tanks on top of his house in Salfit—a huge sum in the West Bank, where the average monthly wage is about $500. The water, drawn from wells drilled by the Palestinian Authority, is trucked in each morning on the winding mountain road. Supplies are limited, and residents do not always get their weekly deliveries. “We have a sea underneath us in Salfit, but we can’t even take a shower,” he says. “It’s pathetic.”

    Down the hill at a taxi company, workers have no water to brew tea. A more urgent problem is the office bathroom—dry toilets do not flush. “We’ve probably spent more on Dettol this summer than on gasoline,” jokes a dispatcher.

    The situation is worse in #Gaza, which relies almost entirely on a fast-shrinking coastal aquifer; what little remains is polluted from years of untreated sewage and agricultural run-off. The stuff that comes out of Gazan taps is already brackish and salty. UN experts think that aquifer will be irreversibly damaged by 2020.

    Israel’s water authority sells the Palestinians 64m cubic metres of water each year. It says they cause their own shortages, because up to a third of the #West_Bank’s water supply leaks out of rusting Palestinian pipes. A joint water committee is supposed to resolve these issues, but it has not met for five years. Predictably, each side accuses the other of causing the deadlock. Palestinians also find their own government neglectful: the administrative capital #Ramallah is well-supplied as the hinterlands go thirsty. Blame is never in short supply, even if water is. “When you don’t have water, it destroys everything,” says Mr Habib, sipping on a cup of the stuff—bottled, of course.

    http://www.economist.com/news/middle-east-and-africa/21702716-palestinians-go-thirsty-despite-sitting-over-underground-ocean-nor-yet-drop?fsrc=scn/tw/te/bl/ed/unconnectedtoisraelswatergridpalestiniansgothirsty

    #eau #Palestine #Israël #

  • #Rawabi : première #ville-nouvelle palestinienne

    C’est ce week-end (à partir du 20 juin) que les premiers habitants de Rawabi ont pu s’installer chez eux. La première ville nouvelle palestinienne, située au nord de #Ramallah, devrait accueillir à terme jusqu’à 40 000 habitants. Lancé en 2007, ce projet pharaonique a couté un milliard de dollars (soit 880 millions d’euros) en partie financés par le Qatar. Mais les critiques des Palestiniens n’ont pas tardé contre ces constructions d’une ampleur inédite. Certains ont surnommé Rawabi « la #colonie_palestinienne » et les habitants des villages autour craignent des conséquences. Nicolas Ropert, notre correspondant dans la région, a fait la visite.

    http://www.rfi.fr/emission/20150622-rawabi-premiere-ville-nouvelle-palestinienne
    #Palestine
    cc @reka

  • #Ramallah : une carte de Palestine faite d’empreintes digitales | [VIDEO] - Actualités France
    https://fr.news.yahoo.com/video/ramallah-une-carte-palestine-faite-123047730.html

    Des artistes palestiniens ont déployé, mardi 26 mai 2015, sur la place Arafat dans le centre ville de Ramallah, une grande carte de la Palestine faite d’empreintes digitales peintes, dans le but d’établir un nouveau record mondial

    https://www.youtube.com/watch?v=pjyexZaVHmw


    #art #Palestine #résistance #occupation

  • Ô Jerusalem
    http://www.larevuedesressources.org/o-jerusalem,2811.html

    Depuis plusieurs semaines Mohamed Kacimi séjourne à Jerusalem Est où il créé et coordonne pour le #Théâtre National Palestinien Al-Hakawati la dramaturgie de la pièce #Des_roses_et_du_jasmin d"Adel Hakim. Le spectacle mis en scène par l’auteur est co-produit par le Théätre des Quartiers d’Ivry. La répétition générale et la première auront respectivement lieu les 2 et 3 juin et après quelques jours le spectacle sera présenté au #Théâtre_Al-Kasaba à #Ramallah. (L. D.) Il fait très chaud. Depuis ce matin et comme (...)

    #Agora

    / Théâtre, #Chronique, #Palestine, #Israël, Mohamed Kacimi, #Jérusalem_Est, Journée de Jérusalem / Yom Yeroushalaïm, Théätre des Quartiers d’Ivry , #Théâtre_National_Palestinien_Al-Hakawati, Théâtre Al-Kasaba, Ramallah, Des roses et du jasmin, #Adel_Hakim, Ronnie (...)

    #_Mohamed_Kacimi #Journée_de_Jérusalem_/_Yom_Yeroushalaïm #Théätre_des_Quartiers_d'Ivry_ #Ronnie_Barkan

  • #Israel Tightens Noose Around #Palestinian_prisoners as Hunger Strike Looms
    http://english.al-akhbar.com/node/23928

    Palestinian prisoners are not fearful of the travails of a hunger strike as much as they worry about this nail-biting endeavour ending in favor of the Israeli prison administration. Such a development would dampen their resolve and discourage them from engaging in future hunger strikes. In any case, the Israeli occupation preempted their actions by inflicting severe repressive measures.

    #Articles #avigdor_lieberman #Gaza #Hamas #Islamic_Jihad #Nafah_Prison #Negev #Palestine #Ramallah #Ramon_Prison #west_bank

  • Ten years since Arafat’s death: Lost hope as the illusion of temporary #occupation fades - Middle East Israel News | Haaretz
    http://www.haaretz.com/news/middle-east/1.625283

    On Wednesday evening, as young Palestinians were sparring with the Israel Police in East Jerusalem neighborhoods, a documentary about the life of #Yasser_Arafat was being shown at the Mahmoud Darwish Museum in #Ramallah. The museum’s Galilee Hall was filled with members of the PLO and Fatah — high-ranking and lower-ranking, well-known and not so well-known, old and young. There were more men than women. They applauded when, on-screen, Arafat declared the establishment of a Palestinian state on November 15, 1988.

    The people in attendance, like the rest of the residents of the Palestinian Authority’s de facto capital, followed Wednesday’s events in East Jerusalem, “the capital of the Palestinian state,” 10 to 15 kilometers away. They “followed” the demonstrations and clashes as opposed to “participated” or “expanded” them to other areas of the occupied West Bank.

    This is because the identifying feature of Palestinian society today is the split into local units, where dramatic incidents that take place in some units — war in Gaza, mass arrests in Hebron, conflicts with the Palestinian police in Jenin — don’t affect the rest. The mental distance between one geographic unit and the next is several times greater than the physical distance — not only when it comes to Gaza and Jerusalem, where Israel’s policy of closure and movement restrictions cut people off physically from the West Bank, or in the villages behind the separation barriers such as Bart’aa, Nabi Samwil and Nuaman.

    The common objective reality — a foreign rule that the Palestinians experience as a colonialist system working to displace and dispossess them — is broken down into separate components with ostensibly different experiences for each.

    The choice of the anniversary of Arafat’s death to discuss the changes in Palestinian society contains the assumption that the presence or absence of the late PLO chairman had an effect on these changes. There is no doubt that Arafat, in going to #Oslo or signing the agreement for gradual progress toward a goal never explicitly defined with the occupying state, had a hand in creating the geographic #fragmentation that so profoundly affected the societal fragmentation (the West Bank’s temporary division into areas A, B and C, which became permanent).

    But in Arafat’s defense, let it be said that Israel began fragmenting Palestinian society in the territories that it occupied in 1967 even before the #Madrid Conference or the Oslo talks. The regime of movement permits that Israel created cut Gaza off from the rest of Palestinian society in January 1991; with East Jerusalem this process began in March 1993. Since then, the political, economic, religious and cultural Palestinian capital has undergone a process of withering, withdrawal and return to the un-national and segregating spheres of influence of the extended families.

    The sociologist Jamil Hilal says that had it not been for Arafat’s death, the political split between Gaza and the West Bank never would have happened, and two competing Palestinian governments would not have been created. If that’s true, this is an area where Arafat’s absence had a direct effect on the negative and far-reaching developments in Palestinian society.

    Hilal told Haaretz it’s very likely Arafat would not have agreed to hold the 2006 Palestinian election, based on the belief that the vote would have legitimized the occupation (which, according to the Oslo Accords, was supposed to have ended in 1999). Without an election, the deep sociopolitical split in Palestinian society never would have happened. With an election under Arafat, Hilal believes Fatah would have won because Arafat would have risen above the internal splits and rivalries.

    The geographic fragmentation has been complemented over the years by a process of atomization, or – in Hilal’s words - individualization.

    “The spread of individualism means that more and more Palestinians are legitimating, promoting, and protecting their personal interests and concerns above the collective interests and concerns of the community. This is the outcome of a number of factors,” Hilal wrote in an article asking what was stopping the third intifada. The article was published in May on the website of Al-Shabaka, an independent think tank of Palestinians without borders — in Palestine, in the diaspora and in exile.

    The PA (under Arafat and even more strongly after his death) adopted a neoliberal economic regime in which, Hilal writes, “the private sector was granted the determining role in shaping the Palestinian economy and the PA’s dependency on external aid and on Israeli tax transfers was cemented. This dependency has made the PA vulnerable to political pressure and made the employees of its large public sector wary of any change that could jeopardize their sources of livelihood.”

    The adoption of neoliberal thinking is not surprising, says Hilal: The PA was established at the peak of a global neoliberal era and was supported from the start by the World Bank, International Monetary Fund, donor countries and NGOs that themselves relied on donations from abroad.

    Another "factor related to the process of individualization has been the decline in the influence and credibility of political organizations and the buildup of the PA bureaucracy [and also that of Hamas] and formal institutions under the illusion that this would soon lead to an independent Palestinian state,” writes Hilal.

    “The largely egalitarian political culture ‘of brothers and comrades’ and the relatively easy access to leaders by the rank and file that existed before the Oslo Accords has been replaced by pseudo-state institutions with their rigid hierarchical structures and discourse. There are now ministers, director generals, and other civilian and military ranks, each with its own special privileges and job description.”

    Economic gaps have widened among the regions, cities, villages, refugee camps and extended families. Hilal told Haaretz that before the Oslo Accords, when the number of workers in Israel was high and movement into Israel was unrestricted, workers’ salaries were even higher than those of the middle class.

    In recent years, the middle class that is dependent on the PA, its security agencies and the private sector, which is motivated by profit, has expanded. The main interest of this class — represented by fairly strong professional associations, unlike the workers and the farmers, who are not organized properly — is not to rock the boat, not to break the status quo.

    The sociologist Hunaida Ghanem, who runs MADAR, the Palestinian Forum for Israeli Studies, described the Palestinian hierarchical structure as follows: “There is a small elite that established [the new Palestinian city of] Rawabi, and there are those who got rich from the Oslo process. There is the middle class of Ramallah, who live in a bubble and in an illusion that their situation is good because they live on bank loans. And there is the majority of the people, who don’t live in a bubble and suffer from the existing reality.”

    As Ghanem told Haaretz, “The middle class chases personal security and car loans — not even in Tel Aviv and New York do you see cars like the ones here in Ramallah. This is a middle class under occupation that lives in nonprofits, academia, the schools, the government ministries. It used to be the avant-garde of national action, of resistance and the national project. Now it is busy with repaying debts. Those who work in nonprofit organizations are busy with pleasing the donors.”

    The reality of the separate units, created when the Oslo process began, calls to mind the PLO’s experience in Jordan and Lebanon. There, too, it worked in a scattered Palestinian society that lacked space and territorial contiguity, but the common experience of being a refugee nation and the struggle overcame the lack of contiguity. So maybe that is why Arafat wasn’t worried by the imposed geographic fragmentation into areas A, B and C in 1995. He saw it as something that would end no later than 1999.

    “Arafat and many others in the Palestinian community bought the temporariness that Israel sold,” said Ghanem. “But Israel created the largest settlements under the umbrella of temporariness. Arafat, as a Ben-Gurionist, believed in his ability to maneuver what existed toward a defined goal: the establishment of a state in the West Bank and Gaza.”

    Arafat, said Ghanem, symbolized for the Palestinians hope, various possibilities and an alternative — if a given method failed. “During Arafat’s time, when people said ‘peace process,’ people trusted in his ability to lead to a breakthrough. They believed it wouldn’t be a static situation.” Today, without him, Palestinian society has lost its hope and horizon.

    Palestinians are well aware of the internal contradiction; this, too, is a prominent feature. On the one hand, as Hilal puts it, the Israeli occupation provides all the objective and unifying conditions for a third intifada. On the other, the reality of Oslo (which is part of those objective conditions) created subjective conditions of social stratification, economic disparities and discipline-imposing security agencies that are subject to the will of the donor countries. All this prevents or delays the next uprising.

  • The Invisible Walls of #Occupation: #Burqah, #Ramallah District, A case study

    This report concerns the village of Burqah, Ramallah District. A rather unremarkable village, Burqah has never taken center stage in the fight against the occupation, and has not been subjected to extreme punitive measures. In fact, we chose to focus on Burqah precisely because it is unexceptional, as a case in point demonstrating what life under the occupation is like for residents of Palestinian villages. It is a small, picturesque village, surrounded by fields. Like many other villages, it endures severe travel restrictions which isolate it from its surroundings. It is also subject to massive land-grabs and stifling planning, all of which have turned it into a derelict, crowded and backward village with half its population living at or below the poverty line.


    http://www.btselem.org/publications/201410_invisible_walls_of_occupation

    #Palestine #accaparement_des_terres #isolement #carte #visualisation

  • #Gaza: Only four doctors for 13 thousand #Cancer patients
    http://english.al-akhbar.com/node/19552

    Palestinians in Gaza cope with the bitterness of the occupation and do what they can to confront their difficult living conditions. But thanks to the siege and the ongoing conflict between the #Ramallah and Gaza governments, there remains no place for hope for cancer patients in Gaza. They suffer from the pain of health complications and face a number of obstacles that prevent them from traveling for treatment.

    #Articles #Israel #Culture_&_Society