• Ah non mais non ! I Wanna Be Sedated
    https://fr.wikipedia.org/wiki/I_Wanna_Be_Sedated

    Les paroles, écrites par Joey Ramone, trouvent leur origine dans le propre vécu du chanteur qui fut hospitalisé après s’être gravement brûlé avec de l’eau bouillante.

    Ah la vache, c’est encore plus nul que l’invention du pogo (juste parce qu’un keupon trop petit sautait sur la pointe des pieds parce qu’il voyait pas la scène) :
    https://seenthis.net/messages/872421

    Moi j’imaginais un truc sur la maladie mentale, ou alors parce qu’on ne peut pas supporter le monde tel qu’il est… Et non, c’est juste Joey qui s’est ébouillanté en préparant du thé.

  • Musique. Gabba Gabba Hey ! Dans l’intimité des Ramones
    par Philippe Richard
    Leave Home, deuxième album du fondamental groupe punk américain est luxueusement réédité 40 ans après sa sortie. Entretien avec Ed Stasium, ingénieur du son et producteur favori des quatre faux frères, qui a supervisé l’affaire.

    Comment a commencé votre collaboration avec les Ramones ?

    Je travaillais depuis quelques années comme producteur. En 1976, j’étais à Montreal. Mais mon ami Tony Bongiovi m’a appelé pour rejoindre l’équipe qui allait monter le studio Power Station à New York. En attendant que ce studio ouvre, il était entendu qu’ils me proposent des « missions », dans un petit studio généralement utilisé pour des publicités, le Sundragon, à New York également. J’ai commencé par ce deuxième album des Ramones.

    Vous les connaissiez ?

    Non. Ils avaient sorti leur premier album en avril, mais j’étais au Canada, à enregistrer du soft rock ou des gens comme Robert Charlebois…

    Vous n’arrivez que le deuxième jour de l’enregistrement de Leave Home, en septembre 1976 ?

    J’avais des problèmes de dernière minute à régler avec le studio canadien. Bob Clearmountain, qui était également dans l’aventure Power Station a assuré les prises le premier jour. Les bases de cinq chansons étaient déjà faites quand je suis arrivé. Ce deuxième jour, on en a mis dix en boîte..

    C’est beaucoup, non ?

    En studio, les Ramones arrivaient parfaitement préparés. Tout l’enregistrement n’a duré que six ou sept jours. Johnny (le guitariste) tenait ses troupes et était très tatillon sur cette discipline à avoir en studio, mais le vrai architecte des Ramones était Tommy (le batteur).

    Son rôle est sous-estimé ?

    Totalement. Du concept des Ramones, de leur style jusqu’à leurs chansons : pas de solos, des chansons courtes, des riffs simples. Tommy a été essentiel. Il avait déjà travaillé dans un studio. C’est le seul à avoir été présent sur toutes les prises. Johnny, une fois que ses parties guitares étaient jouées, il partait.

    Il ne joue pas toutes les parties guitares ?

    Johnny était un spécialiste. Une fois qu’il avait fait son job, les parties principales, il ne voulait pas s’embêter. Tommy et moi avons joué les overdubs et les arrangements.

    Tony Bongiovi et Tommy Ramone sont crédités comme producteurs, pas vous..

    Je revendique de l’avoir été. Mais bon, ça a été l’arrangement de l’époque.

    Vous vous êtes tout de suite entendu avec les Ramones ?

    Oui. On a un peu le même background, on venait de banlieues ouvrières. Et je jouais de la guitare, en préférant moi aussi le feeling à la technique pure. Avant d’être ingénieur du son et producteur, j’ai pas mal tourné dans les clubs. Mais il ne faut pas s’y tromper. Les Ramones étaient d’excellents musiciens. Le style de Johnny est marquant. Joey était capable de parfaitement doubler ou harmoniser sa voix, sans avoir besoin de plusieurs prises.

    Vous vous êtes très vite intégré à la scène du CBGB, le club qui a abrité la scène punk/new wave new-yorkaise…

    Ça a été une période fantastique. En 1977, j’ai aussi enregistré Rocket To Russia , le troisième album des Ramones et le 77 des Talking Heads, qui étaient aussi sur le label Sire

    Sentiez-vous les tensions dans le groupe ? Notamment entre Joey le libéral et Johnny le conservateur ?

    Je n’ai jamais senti de tension entre eux en studio. Ils laissaient leurs conflits à la porte du studio. Les drogues aussi, je n’ai jamais vu Dee Dee (le bassiste) arriver avec de la dope en studio. Les seules frictions auxquelles j’ai assisté ont été entre Johnny et Phil Spector, sur l’album End of the Century (1980), sur lequel je n’étais qu’ingénieur du son. (Selon une anecdote fameuse, Spector a sorti un de ses flingues chéris pour intimider le groupe et imposer sa vision de l’album).

    Pour revenir à Leave Home , pourquoi était-il utile de remixer l’album ?

    Dès que l’on a fini, on s’est tous dit qu’il y avait trop de reverb, que le son n’était pas assez frontal. Il faut dire qu’à l’époque, je n’avais pas encore vu les Ramones en live. Je ne les ai vus au CBGB qu’après le mix final. Je n’avais pas pu mesurer la puissance de leurs concerts. Dans le remix du 40e anniversaire, on a enlevé de la reverb, et remit les gutares de Johnny au centre, alors qu’elles étaient balancées sur les côtés du spectre du son.

    La réédition contient de nombreux titres bonus. Lesquels préférez-vous ?

    Ils sont basés sur des bandes studio que j’avais gardées depuis 1976. Ce sont des versions de travail et des mix alternatifs. J’aime particulièrement le mix ave les chœurs doo woop de You’re gonna Kill That Girl , avec les harmonies vocales au début.

    Une chanson, Carbona not Glue avait dû être retirée de l’album ?

    Oui, en raison d’une menace de plainte de la société de produits ménagers Carbona (il est vrai que la chanson parle d’un jeune homme qui préfère sniffer des produits Carbona plutôt que de la colle…)

    https://www.youtube.com/watch?v=vyEEdcow2vE

    Sur la version européenne, il avait été remplacé par la chanson Sheena is a Punk Rocke r. Elle a été enregistrée dans le même studio ?

    Oui, un peu plus tard. Le patron de Sire a senti que ce pouvait être un single (elle reste une des chansons les plus fameuses des Ramones).

    Vous avez également remixé l’album suivant Rocket to Russia ?

    Il a été enregistré au studio Power Station. Autant Sundragon était un placard à balais, autant le Power Station avait une salle très grande, avec un haut plafond et beaucoup de reverb naturelle. L’album a été enregistré live. J’ai fait un remix alternatif en enlevant tous les overdubs pour retrouver la force de ces instants. Un remix back to basics.

    (PS : Rocket to Russia était sorti en novembre 1977. La date de la réédition n’est pas encore connue. D’ici à la fin de l’année ?

    Vous avez travaillé comme ingénieur ou coproducteur sur six albums (1) des Ramones de 1976 à 1980. Puis n’êtes revenus que pour Mondo Bizarro , en 1992. Pourquoi votre collaboration s’était-elle interrompue ?

    On est toujours restés amis. C’est plutôt la maison de disques qui souhaitait les voir travailler avec d’autres producteurs….

    (1) Leave Home (1977), Rocket to Russia (1977), Road to Ruin (1978), Rock’n’roll High School (1979), It’s Alive (1979), End of the Century (1980).

    Le coffret du 40e anniversaire de Leave Home comprend 3 cd et un vinyl. On y retrouve les versions originelles et remastérisées, ainsi qu’un Cd de bonus. Le vinyl présente la version remixée et remastérisée. Rhino/Universal. Entre 45 € et 50 €. L’album contient de nombreuses chansons emblématiques du groupe, dont Gimme Shock Treatment, Suzy is a Headbanger, ou Pinhead, sur laquelle Dee Dee Ramone lance le fameux Gabba Gabba Hey !, l’une des interjections fétiches des Ramones (avec Hey Ho Let’s Go, et One Two Three Four pour introduire les morceaux qui partent en trombe).

    Parallèlement, les éditions Futuropolis viennent de sortir la BD One Two Three Four Ramones de Cadène, Béteaucourt, Cartier, (95 p, 20 €), soit le parcours des Ramones, sur les pas de Dee Dee Ramone, le bassiste toxicomane. Mieux vaut connaître un peu le sujet, car il y a quelques raccourcis. Mais pour les amateurs des Ramones, c’est un must.

    Les Ramones ont été en activité de 1974 à 1996. Aucun des membres originels n’est encore en vie.Joey Ramone (Jeffrey Ross Hyman)est décédé en 2001, victime d’un lymphome, à l’âge de 49 ans.Dee Dee Ramone (Douglas Glenn Colvin) est décédé en 2002, d’une overdose, à l’âge de 50 ans.Johhny Ramone (John William Cummings)est décédé en 2004 d’un cancer de la prostate, à l’âge de 55 ansTommy Ramone (Thomas Erdélyi) est décédé en 2014, à l’âge de 65 ans.

    Le deuxième batteur du groupe, Marky Ramone (Mark Bell), se produit toujours sur scène, sous son nom. Il a 61 ans.

    #Ramones #remix #CBGB
    http://www.ouest-france.fr/culture/musique-gabba-gabba-hey-dans-l-intimite-des-ramones-5192569
    https://www.discogs.com/fr/Ramones-Leave-Home/release/663086

  • Zeltinger Band 1980 bei RockPop im ZDF
    Wandersmann / Müngersdorfer Stadion
    http://www.youtube.com/watch?v=IpRlcrEVVLc

    Zeltinger Band - Müngersdorfer Stadion
    https://www.youtube.com/watch?v=HkeRyhcwY0Y

    En 1979 un gros homo en veste de cuir et slip tigre monte sur scène et appelle à refuser de travailler, à frauder dans les transport publics et à vivre des allocations du Sozialamt . Le titre de la chanson Müngersdorfer Stadion désigne le nom d’une piscine á Cologne, ironiquement la musique reprend Rockaway Beach des #Ramones. Depuis Müngersdorfer Stadion est devenu l’hymne d’un club de foot local, alors qu’il ne parle pas du stade de football portant le même nom. Paraît que même les habitants du quartier avoisinant trouvent complètement incompréhensible les paroles en kölsch.

    Pour l’apparition à la télé (avant l’arrivé des chaînes privées) Jürgen Zeltinger choisit un costume moins provocateur, l’audience n’étant pas composé des habitués des bars rock de l’époque.
    http://www.youtube.com/watch?v=NlVFe-gHGy4

    L’attitude du groupe Zeltinger Band en 1979 est assez bien expliquée dans l’article Pourquoi je fraude les transports datant de 2012 :

    Actuellement, un billet de RER vers Paris nous coûte plus de 6€. Ce qui veut dire 12€ l’aller-retour. Une somme qui dépasse déjà le budget d’une soirée moyenne pour nous. Nous pourrions rester chez nous dans la légalité, uniquement voir nos connaissances locales. Nous pourrions venir les mains vides chez nos amis parisiens, sans bouteille à partager ou sans possibilité de prendre un verre au comptoir. Nous pourrions boycotter les nombreux concerts gratuits, les rassemblements festifs ou militants. Il n’est pas difficile de mesurer l’exclusion sociale regrettable que conduirait l’un de ces actes. Nous considérons comme un droit le fait de pouvoir circuler, s’épanouir et s’émanciper dans toutes ces activités.

    http://danactu-resistance.over-blog.com/article-pourquoi-je-fraude-dans-les-transports-1011543

    Zeltinger Band
    https://de.wikipedia.org/wiki/Zeltinger_Band

    1979 schloss sich Jürgen Zeltinger (vollständig: Hans Jürgen Maria Zeltinger, genannt de Plaat – die Glatze) (* 25. Mai 1949) mit einigen Musikern zur Zeltinger Band zusammen. Gründungsmitglieder waren neben Zeltinger, der den Leadgesang übernahm, Ralf Engelbrecht (Gitarre), Norbert Zucker (Bass), Peter Gramen (Gitarre), Jaki Liebezeit (Schlagzeug) und Arno Steffen (Gitarre, Gesang). An Weiberfastnacht 1979 hatte die Band im Kölner Nachtclub „Roxy“ ihren ersten Auftritt. Die Band kam so gut an, dass in den verbleibenden Karnevalstagen 19 weitere Konzerte folgten. Schlagzeuger Jaki Liebezeit verließ die Zeltinger Band bereits nach einigen Auftritten wieder und wurde durch Uwe „Schruuv“ Fuchs ersetzt.

    #proto_punk #argot #allemagne

  • 794 Je me souviens n°33 (The Ramones) | Kill Me Sarah
    http://kmskma.free.fr/?p=5026

    Je me souviens de la chronique de Philippe Manoeuvre (à lire dans son intégralité) dans le Rock & Folk n° 115 d’août 1976 (disque du mois : Chicago X (avec l’ignoble If you leave me now)), où il descendait en flammes le premier album des Ramones. C’était bien avant que le Phil ne devienne un fan et ne parade en prime time dans quelque émission de télé crochet dans des tee-shirts à l’effigie du quatuor punk new-yorkais. Pardonne mais n’oublie pas.

    +
    commentaire I | Le R*ck est m*rt
    http://homme-moderne.org/musique/carnet2/?p=2826

    Dans la chanson « Today your love, tomorrow the world » les Ramones brisent en apparence un tabou, un tabou important du p*nk qui porte sur la chanson d’amour, et ça est d’autant plus fracassant que les ramones sont eux-mêmes dans la définition du p*nk, dans son histoire, ils pourraient être le p*nk et pour certains ils le sont

    la chanson d’amour c’est l’horreur ultime, la chanson d’amour représente ce qu’il y a de pire dans le r*ck qui doit mourir, elle représente la naïveté, le bon sentiment, l’adhésion aux valeurs communes de l’humain, elle représente l’allégeance à une forme qui a vocation à l’universalité et donc à l’oppression, elle représente le plus petit dénominateur commun de la servitude. Et voici que les Ramones renversent et subvertissent ce propos traditionnel dans leur chanson d’amour en adoptant à la première personne du singulier le personnage de l’amoureux, un homme, un soldat de l’armée nazi qui se dit schatze, un petit trésor nazi.

    #ramones #musique #ponque #punk