Dans « Aralkum », on apprend que cette mer intérieure a été soumise à d’importantes fluctuation de niveau au cours des âges. On en parle ici également :
▻https://www.novastan.org/fr/kazakhstan/les-vies-multiples-de-la-mer-daral
Le problème avec ces documentaires, c’est qu’on nous laisse l’impression que « ce n’est pas si grave » vu qu’on arrive quand même à réparer les dégâts. Et si l’opinion a besoin d’être rassurée, c’est pourtant notre mode de vie consumériste basée sur une production industrielle « insoutenable » qui est à l’origine de ces catastrophes environnementales. Par sa soi-disant expertise technique, la #géoingénierie ne fera que donner bonne conscience aux nantis qui habitent cette planète et restera un alibi pour que les dirigeants puissent continuer à prendre leurs décisions mortifères.
Je ne crois pas que nos écosystèmes soient figés ; ils ont évolué alors que l’action humaine n’était pas aussi présente. Toutefois, la « civilisation » (en commençant par l’apparition de l’agriculture) est un facteur d’accélération des dégradations et plus nos sociétés s’en remettront à l’expertise des techno-scientistes qui proposera des solutions à tout nos maux (surtout ceux que nous causons), plus ce facteur d’accélération pèsera dans l’évolution des écosystèmes.
La civilisation ne s’effondrera peut-être pas comme on pourrait l’envisager mais l’humanité se condamne à vivre « hors-sol », sur une planète complètement assistée techniquement. L’humanité se fourvoie dans une dépendance de plus en plus prégnante vis à vis de la « haute technologie ». C’est aussi pour cela que nous sommes condamné-es à vivre dans un monde de plus en plus totalitaire.
(Enfin, je crois que je parle à une convaincue).