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    Postcolonial @postcolonial 30/01/2022

    ▻https://www.lemonde.fr/politique/article/2022/01/26/guerre-d-algerie-emmanuel-macron-fait-un-geste-envers-les-pieds-noirs-en-rec

    Guerre d’Algérie : Emmanuel Macron fait un geste envers les pieds-noirs en reconnaissant deux « massacres » commis à Alger et à Oran en 1962
    « La vérité doit être de mise, et l’histoire transmise », a insisté le chef de l’Etat, mercredi, devant un parterre de rapatriés réunis à l’Elysée .

    Le Monde avec AFP Publié le 26 janvier

    Emmanuel Macron a fait un geste fort, mercredi 26 janvier, aux rapatriés d’Algérie en qualifiant d’« impardonnable pour la République » la fusillade de la rue d’Isly, à Alger, en mars 1962, et en estimant que le « massacre du 5 juillet 1962 » à Oran devait être « reconnu ».
    Devant un parterre de rapatriés réunis à l’Elysée, le président de la République est revenu sur la fusillade de la rue d’Isly, dans laquelle des dizaines de partisans de l’Algérie française furent tués par l’armée en mars 1962. « Ce jour-là, les soldats français déployés à contre-emploi, mal commandés, ont tiré sur des Français (…). Ce jour-là, ce fut un massacre », a déclaré M. Macron, ajoutant que « soixante ans après » ce « drame passé sous silence », « la France reconnaît cette tragédie ». « Et je le dis aujourd’hui haut et clair : ce massacre du 26 mars 1962 est impardonnable pour la République. Toutes les archives françaises sur cette tragédie pourront être consultées et étudiées librement. »

    Evoquant la « surenchère atroce d’insécurité et de violence », « d’attentats et d’assassinats » qui scandèrent la fin de la guerre d’Algérie, le chef de l’Etat a également exhorté à reconnaître et à « regarder en face » le « massacre du 5 juillet 1962 » à Oran, qui toucha « des centaines d’Européens, essentiellement des Français ». « La vérité doit être de mise, et l’histoire transmise », a encore insisté le président de la République.

    Des rapatriés « incompris » et « méprisés »

    Face aux rapatriés, M. Macron a par ailleurs souligné la difficulté de « ces mois d’adieu et de déchirure » qui ont frappé des milliers de familles :
    « Votre arrivée en métropole est un soulagement, car vous vous savez ici en sécurité, mais elle n’est pas une consolation, car vous vous sentez vite incompris, méprisés pour vos valeurs, votre langue, votre accent, votre culture. »
    Le chef de l’Etat a déploré que « la plupart » se soient « heurtés à l’indifférence quand ce n’était pas aux préjugés ». « Il y a soixante ans, les rapatriés d’Algérie ne furent pas écoutés. Il y a soixante ans, ils ne furent pas reçus avec l’affection que chaque citoyen français en détresse mérite », a-t-il ajouté. Désormais, « le chemin qu’il nous revient de faire est celui de cette réconciliation », a-t-il plaidé.

    Cette « reconnaissance » s’inscrit dans une série d’actes mémoriels, depuis le début du quinquennat et à l’approche du 60e anniversaire de la fin de la guerre d’Algérie avec les Accords d’Evian, puis l’indépendance de ce pays – le 5 juillet 1962.
    Le 20 septembre 2021, le chef de l’Etat avait demandé « pardon » aux harkis, supplétifs algériens de l’armée française, qui furent « abandonnés » par la France. Un projet de loi, pour acter ce « pardon » et tenter de « réparer » les préjudices subis, est en cours d’examen au Parlement et devrait être adopté d’ici à la fin du mois de février.

    Le Monde avec AFP

    #Algerie #Françalgérie #mémoirecoloniale #Macron

    Postcolonial @postcolonial
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 31/01/2022

      #mémoire_coloniale #massacres #reconnaissance #pardon #histoire #histoire_coloniale #réconciliation #fusillade #Alger #Oran #rue_d’Isly #rapatriés #insécurité #violence #Algérie_française #actes_mémoriels #Emmanuel_Macron #préjudices

      CDB_77 @cdb_77
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  • @cdb_77
    CDB_77 @cdb_77 2/07/2021

    #Algériennes

    https://www.marabout.com/sites/default/files/styles/couv_livre_detail/public/images/livres/couv/9782501121002-001-T.jpeg?itok=nTczEPIh#.jpg

    La guerre d’Algérie, cette guerre qui n’était pas nommée comme telle, est un événement traumatisant des deux côtés de la Méditerranée. Ce récit raconte la
    guerre des femmes dans la grande guerre des hommes...
    Béatrice 50 ans, découvre qu’elle est une « enfant d’appelé » et comprend
    qu’elle a hérité d’un tabou inconsciemment enfoui : elle interroge sa mère et son père, ancien soldat français en Algérie, brisant un silence de cinquante ans. Elle se met alors en quête de ce passé au travers d’histoires de femmes pendant la guerre d’Algérie : Moudjahidates résistantes, Algériennes victimes d’attentat, Françaises pieds noirs ou à la métropole... Ces histoires, toutes issues de témoignages avérés, s’entrecroisent et se répondent. Elles nous présentent des femmes de tout horizon, portées par des sentiments variés : perte d’un proche, entraide, exil, amour…

    https://www.marabout.com/algeriennes-1954-1962-9782501121002
    #BD #bande_dessinée #livre

    #guerre_d'Algérie #appelés #Algérie #France #armée_française #tabou #silence #maquis #Harki #massacre #meurtres #FLN #camps #entraide #Bourg-Lastic #femmes #Cimade #La_Cimade #honte #rapatriés #mémoire #résistance #liberté #indépendance #napalm #viols #viols_collectifs #mujahidin #douars #guerre_de_la_mémoire #fellaga #genre #patriarcat #commandos_punitifs #pillages #pieds-noirs #organisation_clandestine_des_Français_contre_l'indépendance (#OAS)

    CDB_77 @cdb_77
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  • @cdb_77
    CDB_77 @cdb_77 5/01/2021
    @sinehebdo @isskein @karine4

    The strange case of Portugal’s returnees

    White settler returnees to Portugal in #1975, and the history of decolonization, can help us understand the complicated category of refugee.

    The year is 1975, and the footage comes from the Portuguese Red Cross. The ambivalence is there from the start. Who, or maybe what, are these people? The clip title calls them “returnees from Angola.” (▻https://www.youtube.com/watch?v=Wzd9_gh646U

    ) At Lisbon airport, they descend the gangway of a US-operated civil airplane called “Freedom.” Clothes, sunglasses, hairstyles, and sideburns: no doubt, these are the 1970s. The plane carries the inscription “holiday liner,” but these people are not on vacation. A man clings tight to his transistor radio, a prized possession brought from far away Luanda. Inside the terminal, hundreds of returnees stand in groups, sit on their luggage, or camp on the floor. White people, black people, brown people. Men, women, children, all ages. We see them filing paperwork, we see volunteers handing them sandwiches and donated clothes, we see a message board through which those who have lost track of their loved ones try to reunite. These people look like refugees (▻http://tracosdememoria.letras.ulisboa.pt/pt/arquivo/documentos-escritos/retornados-no-aeroporto-de-lisboa-1975). Or maybe they don’t?
    https://i.imgur.com/WbgmMg2.png

    Returnees or retornados is the term commonly assigned to more than half-a-million people, the vast majority of them white settlers from Angola and Mozambique, most of whom arrived in Lisbon during the course of 1975, the year that these colonies acquired their independence from Portugal. The returnees often hastily fled the colonies they had called home because they disapproved of the one party, black majority state after independence, and resented the threat to their racial and social privilege; because they dreaded the generalized violence of civil war and the breakdown of basic infrastructures and services in the newly independent states; because they feared specific threats to their property, livelihood, and personal safety; or because their lifeworld was waning before their eyes as everyone else from their communities left in what often resembled a fit of collective panic.

    Challenged by this influx from the colonies at a time of extreme political instability and economic turmoil in Portugal, the authorities created the legal category of returnees for those migrants who held Portuguese citizenship and seemed unable to “integrate” by their own means into Portuguese society. Whoever qualified as a returnee before the law was entitled to the help of the newly created state agency, Institute for the Support of the Return of the Nationals (IARN). As the main character of an excellent 2011 novel by Dulce Maria Cardoso on the returnees states:

    In almost every answer there was one word we had never heard before, the I.A.R.N., the I.A.R.N., the I.A.R.N. The I.A.R.N. had paid our air fares, the I.A.R.N. would put us up in hotels, the I.A.R.N. would pay for the transport to the hotels, the I.A.R.N. would give us food, the I.A.R.N. would give us money, the I.A.R.N. would help us, the I.A.R.N. would advise us, the I.A.R.N. would give us further information. I had never heard a single word repeated so many times, the I.A.R.N. seemed to be more important and generous than God.

    The legal category “returnee” policed the access to this manna-from-welfare heaven, but the label also had a more symbolic dimension: calling those arriving from Angola and Mozambique “returnees” implied an orderly movement, and possibly a voluntary migration; it also suggested that they came back to a place where they naturally fit, to the core of a Portuguese nation that they had always been a part of. In this sense, the term was also meant to appeal to the solidarity of the resident population with the newcomers: in times of dire public finances, the government hoped to legitimize its considerable spending on behalf of these “brothers” from the nation’s (former) overseas territories.

    Many migrants, however, rebutted the label attached to them. While they were happy to receive the aid offered by state bureaucracies and NGOs like the Portuguese Red Cross, they insisted that they were refugees (refugiados), not returnees. One in three of them, as they pointed out, had been born in Africa. Far from returning to Portugal, they were coming for the first time, and often did not feel welcome there. Most felt that they had not freely decided to leave, that their departure had been chaotic, that they had had no choice but to give up their prosperous and happy lives in the tropics. (At the time, they never publicly reflected on the fact that theirs was the happiness of a settler minority, and that prosperity was premised on the exploitation of the colonized.) Many were convinced they would return to their homelands one day, and many of them proudly identified as “Angolans” or “Africans” rather than as Portuguese. All in all, they claimed that they had been forcibly uprooted, and that now they were discriminated against and living precariously in the receiving society—in short, that they shared the predicaments we typically associate with the condition of the refugee.

    Some of them wrote to the UNHCR, demanding the agency should help them as refugees. The UNHCR, however, declined. In 1976, High Commissioner Prince Aga Khan referred to the 1951 Refugee Convention, explaining that his mandate applied “only to persons outside the country of their nationality,” and that since “the repatriated individuals, in their majority, hold Portuguese nationality, [they] do not fall under my mandate.” The UNHCR thus supported the returnee label the Portuguese authorities had created, although high-ranking officials within the organization were in fact critical of this decision—in the transitory moment of decolonization, when the old imperial borders gave way to the new borders of African nation-states, it was not always easy to see who would count as a refugee even by the terms of the 1951 Convention.

    In short, the strange case of Portugal’s returnees—much like that of the pieds-noirs, French settlers “repatriated” from Algeria—points to the ambiguities of the “refugee.” In refugee studies and migration history, the term defines certain groups of people we study. In international law, the category bestows certain rights on specific individuals. As a claim-making concept, finally, “the refugee” is a tool that various actors—migrants, governments, international organizations, NGOs—use to voice demands and to mobilize, to justify their politics, or to interpret their experiences. What are we to make of this overlap? While practitioners of the refugee regime will have different priorities, I think that migration scholars should treat the “refugee” historically. We need to critically analyze who is using the term in which ways in any given situation. As an actor’s category, “refugee” is not an abstract concept detached from time and place, context, and motivations. Rather, it is historically specific, as its meanings change over time; it is relational, because it is defined against the backdrop of other terms and phenomena; and it is strategic, because it is supposed to do something for the people who use the term. The refugee concept is thus intrinsically political.

    Does analyzing “the refugee” as an actor’s category mean that we must abandon it as an analytical tool altogether? Certainly not. We should continue to research “refugees” as a historically contested category of people. While there will always be a tension between the normative and analytical dimensions, historicizing claims to being a “refugee” can actually strengthen the concept’s analytical purchase: it can complicate our understanding of forced migrations and open our eyes to the wide range of degrees of voluntariness or force involved in any migration decision. It can help us to think the state of being a refugee not as an absolute, but as a gradual, relational, and contextualized category. In the case of the returnees, and independently from what either the migrants or the Portuguese government or the UNHCR argued, such an approach will allow us to analyze the migrants as “privileged refugees.”

    Let me explain: For all the pressures that pushed some of them to leave their homes, for all the losses they endured, and for all the hardships that marked their integration into Portuguese society, the returnees, a privileged minority in a settler colony, also had a relatively privileged experience of (forced) migration and reintegration when colonialism ended. This becomes clear when comparing their experience to the roughly 20,000 Africans that, at the same time as the returnees, made it to Portugal but who, unlike them, were neither accepted as citizens nor entitled to comprehensive welfare—regardless of the fact that they had grown up being told that they were an integral part of a multi-continental Portuguese nation, and despite the fact that they were fleeing the same collapsing empire as the returnees were. Furthermore, we must bear in mind that in Angola and Mozambique, hundreds of thousands of Africans were forcibly displaced first by Portugal’s brutal colonial wars (1961-1974), then during the civil wars after independence (1975-2002 in Angola, 1977-1992 in Mozambique). Unlike the returnees, most of these forced migrants never had the opportunity to seek refuge in the safe haven of Portugal. Ultimately, the returnees’ experience can therefore only be fully understood when it is put into the broader context of these African refugee flows, induced as they were by the violent demise of settler colonialism in the process of decolonization.

    So, what were these people in the YouTube clip, then? Returnees? Or African refugees? I hope that by now you will agree that … well … it’s complicated.

    https://images.jacobinmag.com/wp-content/uploads/sites/3/2020/12/10192555/Screen-Shot-2020-12-10-at-4.25.16-PM.png

    ▻https://africasacountry.com/2020/12/the-strange-case-of-portugals-returnees

    #Portugal #colonialisme #catégorisation #réfugiés #asile #décolonisation #Angola #réfugiés_portugais #histoire #rapatriés #rapatriés_portugais #Mozambique #indépendance #nationalisme #retour_volontaire #discriminations #retour_forcé #retour #nationalité

    Et un nouveau mot pour la liste de @sinehebdo :
    #retornados
    #terminologie #vocabulaire #mots

    ping @isskein @karine4

    CDB_77 @cdb_77
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 5/01/2021

      Le retour

      https://www.editions-stock.fr/sites/default/files/styles/couv-detail-livre/public/images/livres/couv/9782234074019-T.jpg?itok=zNqdFzZE#.jpg

      Adolescent, Rui vit en Angola avec ses parents et sa soeur. En 1975, la guerre civile fait rage et, comme tous les Blancs, ils doivent partir pour la métropole. Mais c’est à trois qu’ils feront le voyage de retour : soupçonné par l’armée de libération d’être le « boucher de Grafanil », le père de Rui est arrêté devant ses yeux et emprisonné.
      À Lisbonne, la famille incomplète est accueillie dans un hôtel 5 étoiles, rempli de rapatriés comme eux. Rui va y découvrir l’automne, les fi lles, la honte et la peur de devenir le seul homme de la famille. Son père reviendra-t-il un jour ?

      ▻https://www.editions-stock.fr/livres/la-cosmopolite/le-retour-9782234074019

      #livre #Dulce_Maria_Cardoso

      CDB_77 @cdb_77
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  • @cdb_77
    CDB_77 @cdb_77 7/10/2020

    #Décolonisations : du sang et des larmes. La rupture (1954-2017) —> premier épisode de 2 (voir plus bas)

    https://i.imgur.com/UBYfUXw.png

    Après huit années de conflits meurtriers, l’#Empire_colonial_français se fragilise peu à peu. La #France est contrainte d’abandonner l’#Indochine et ses comptoirs indiens. Les peuples colonisés y voient une lueur d’espoir et réalisent que la France peut-être vaincue. Les premières revendications d’#indépendance se font entendre. Mais la France reste sourde. Alors qu’un vent de liberté commence à se répandre de l’Afrique aux Antilles en passant par l’océan indien et la Polynésie, un cycle de #répression débute et la République répond par la force. Ce geste va nourrir des décennies de #haine et de #violence. Ce #documentaire, réalisé, à partir d’images d’archives, donne la parole aux témoins de la #décolonisation_française, qui laisse encore aujourd’hui des traces profondes.

    ▻https://www.france.tv/france-2/decolonisations-du-sang-et-des-larmes/decolonisations-du-sang-et-des-larmes-saison-1/1974075-la-rupture-1954-2017.html
    #décolonisation #film_documentaire #colonialisme #colonisation #film

    #France #Indochine #Empire_colonial #FLN #Algérie #guerre_d'Algérie #guerre_de_libération #indépendance #François_Mitterrand #Algérie_française #Section_administrative_spécialisée (#SAS) #pacification #propagande #réformes #attentats #répression #Jacques_Soustelle #Antoine_Pinay #conférence_de_Bandung #Tunisie #Maroc #Gaston_Defferre #Cameroun #Union_des_populations_du_Cameroun (#UPC) #napalm #Ruben_Um_Nyobe #Ahmadou_Ahidjo #Milk_bar #armée_coloniale #loi_martiale #bataille_d'Alger #torture #haine #armée_française #Charles_de_Gaulle #paix_des_Braves #humiliation #camps #déplacement_des_populations #camps_de_déplacés #déplacés #internement #Madagascar #Côte_d'Ivoire #Guinée #Ahmed_Sékou_Touré #communauté_franco-africaine #liberté #Organisation_de_l'armée_secrète (#OAS) #17_octobre_1961 #accords_d'Evian #violence #pieds-noirs #rapatriés_d'Algérie #Harki #massacre #assassinats #déracinement #camp_de_Rivesaltes #invisibilisation #néo-colonialisme #ressources #gendarme_d'Afrique #Françafrique #Felix-Roland_Moumié #territoires_d'Outre-mer #Michel_Debré #La_Réunion #Paul_Vergès #Polynésie #Bureau_pour_le_développement_des_migrations_dans_les_départements_d'Outre-mer (#Bumidom) #racisme #Djibouti #Guadeloupe #Pointe-à-Pitre #blessure #mépris #crimes #mémoire

    –—

    Et à partir du Bureau pour le développement des migrations dans les départements d’Outre-mer... un mot pour désigner des personnes qui ont « bénéficier » des programmes :
    les « #Bumidomiens »
    –-> ajouté à la métaliste sur les #mots en lien avec la #migration :
    ►https://seenthis.net/messages/414225
    #terminologie #vocabulaire

    –—

    Une citation de #Jean-Pierre_Gaildraud, qui dit dans le film :

    « Nous étions formatés dans une Algérie française qu’il ne fallait pas contester. C’était ces rebelles, c’étaient ces bandits, ces égorgeurs qui menaçaient, qui mettaient en péril une si belle France. En toute bonne foi on disait : ’La Seine traverse Paris comme la Méditerranée traverse la France’ »

    –---

    « Il faut tourner une page et s’abandonner au présent. C’est sûr, mais comment tourner une page quand elle n’est pas écrite ? »

    Hacène Arfi, fils de Harki

    CDB_77 @cdb_77
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 7/10/2020

      Se libérer pour gouverner

      À quel moment les combats pour la décolonisation ont-ils débuté ? Peut-être le premier jour de la colonisation. Toutefois, c’est après la Seconde Guerre mondiale que s’ouvrent trois décennies de conflits entre la France et ses anciennes colonies, une période marquée par « du sang et des larmes ».

      ▻https://www.franceculture.fr/emissions/le-cours-de-lhistoire/gouverner-une-histoire-de-lexercice-du-pouvoir-14-se-liberer-pour-gouv

      CDB_77 @cdb_77
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 7/10/2020

      Et le premier épisode....

      Décolonisations : du sang et des larmes. La fracture (1931-1954)

      Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, quarante territoires et près de 110 millions d’hommes et de femmes, placés depuis des années sous la domination de la France, se trouvent soudain désemparés. Les peuples colonisés ont soif d’émancipation. Les premières revendications se font pourtant entendre dès les années 30 alors que l’Empire colonial français est à son apogée. La France va tout faire pour conserver ses colonies et reste sourde. Elle va même entamer un cycle de répression pour faire perdurer le système de domination. Du Sénégal à l’Indochine en passant par Madagascar, l’Algérie, le Maroc et la Côte d’Ivoire, ce film lève le voile sur une page sombre de l’Histoire de la France, faite de sang et de larmes, et qui reste le dernier grand tabou.

      ▻https://www.france.tv/france-2/decolonisations-du-sang-et-des-larmes/decolonisations-du-sang-et-des-larmes-saison-1/1974077-la-fracture-1931-1954.html

      CDB_77 @cdb_77
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  • @cdb_77
    CDB_77 @cdb_77 14/06/2020

    Petit-fils d’#Algérie

    https://www.casterman.com/media/cache/couverture_large/casterman_img/Couvertures/9782203093997.jpg

    La famille de Joël Alessandra est originaire d’Italie. Au début du XXe siècle,elle a quitté la misère pour l’Eden que représentait l’Algérie, un morceau de la France où tout était à construire. À l’aune de ce que l’histoire a retenu des ‘colons’, Joël se pose une question légitime. Ses grands-parents étaient-ils des exploiteurs, des racistes, des esclavagistes ? Étaient-ils proches de l’OAS ? Ils ont tout quitté du jour au lendemain, ruminant à jamais une rancoeur profonde et légitime contre ce pays, ses habitants et bien sûr De Gaulle. En 2013, armé de son passeport et d’un visa (et accompagné de l’ « indispensable » guide sur place), Joël se rend pour la première fois à Constantine, ville de sa famille. Il est prêt à affronter ses craintes et ses doutes. Ce livre retrace son parcours… semblable à celui de milliers de familles.

    ▻https://www.casterman.com/Bande-dessinee/Catalogue/albums/petit-fils-dalgerie
    #livre #BD #bande_dessinée
    #Italiens #Constantine #rapatriés_d'Algérie #Marseille #Français_d'Algérie #pieds-noirs #accords_d'Evian #Robert_Lacoste #Bataille_d'Alger #FLN #indépendance #De_Gaulle #Charles_de_Gaulle #guerre_civile #FIS #mémoire #mémoire_familiale

    CDB_77 @cdb_77
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    CDB_77 @cdb_77 29/05/2020
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    Covid-19, la #frontiérisation aboutie du #monde

    Alors que le virus nous a rappelé la condition de commune humanité, les frontières interdisent plus que jamais de penser les conditions du cosmopolitisme, d’une société comme un long tissu vivant sans couture à même de faire face aux aléas, aux menaces à même d’hypothéquer le futur. La réponse frontalière n’a ouvert aucun horizon nouveau, sinon celui du repli. Par Adrien Delmas, historien et David Goeury, géographe.

    https://i.imgur.com/xXS0jCu.png https://i.imgur.com/BuC9EGE.png

    La #chronologie ci-dessus représente cartographiquement la fermeture des frontières nationales entre le 20 janvier et le 30 avril 2020 consécutive de la pandémie de Covid-19, phénomène inédit dans sa célérité et son ampleur. Les données ont été extraites des déclarations gouvernementales concernant les restrictions aux voyages, les fermetures des frontières terrestres, maritimes et aériennes et des informations diffusées par les ambassades à travers le monde. En plus d’omissions ou d’imprécisions, certains biais peuvent apparaitre notamment le décalage entre les mesures de restriction et leur application.

    ▻https://www.youtube.com/watch?time_continue=64&v=mv-OFB4WfBg&feature=emb_logo

    En quelques semaines, le nouveau coronavirus dont l’humanité est devenue le principal hôte, s’est propagé aux quatre coins de la planète à une vitesse sans précédent, attestant de la densité des relations et des circulations humaines. Rapidement deux stratégies politiques se sont imposées : fermer les frontières nationales et confiner les populations.

    Par un processus de #mimétisme_politique global, les gouvernements ont basculé en quelques jours d’une position minimisant le risque à des politiques publiques de plus en plus drastiques de contrôle puis de suspension des mobilités. Le recours systématique à la fermeture d’une limite administrative interroge : n’y a-t-il pas, comme répété dans un premier temps, un décalage entre la nature même de l’#épidémie et des frontières qui sont des productions politiques ? Le suivi de la diffusion virale ne nécessite-t-il un emboîtement d’échelles (famille, proches, réseaux de sociabilité et professionnels…) en deçà du cadre national ?

    Nous nous proposons ici de revenir sur le phénomène sans précédent d’activation et de généralisation de l’appareil frontalier mondial, en commençant par retrouver la chronologie précise des fermetures successives. Bien que resserrée sur quelques jours, des phases se dessinent, pour aboutir à la situation présente de fermeture complète.

    Il serait vain de vouloir donner une lecture uniforme de ce phénomène soudain mais nous partirons du constat que le phénomène de « frontiérisation du monde », pour parler comme Achille Mbembe, était déjà à l’œuvre au moment de l’irruption épidémique, avant de nous interroger sur son accélération, son aboutissement et sa réversibilité.

    L’argument sanitaire

    Alors que la présence du virus était attestée, à partir de février 2020, dans les différentes parties du monde, la fermeture des frontières nationales s’est imposée selon un principe de cohérence sanitaire, le risque d’importation du virus par des voyageurs était avéré. Le transport aérien a permis au virus de faire des sauts territoriaux révélant un premier archipel économique liant le Hubei au reste du monde avant de se diffuser au gré de mobilités multiples.

    Pour autant, les réponses des premiers pays touchés, en l’occurrence la Chine et la Corée du Sud, se sont organisées autour de l’élévation de barrières non-nationales : personnes infectées mises en quarantaine, foyers, ilots, ville, province etc. L’articulation raisonnée de multiples échelles, l’identification et le ciblage des clusters, ont permis de contrôler la propagation du virus et d’en réduire fortement la létalité. A toutes ces échelles d’intervention s’ajoute l’échelle mondiale où s‘est organisée la réponse médicale par la recherche collective des traitements et des vaccins.

    Face à la multiplication des foyers de contamination, la plupart des gouvernements ont fait le choix d’un repli national. La fermeture des frontières est apparue comme une modalité de reprise de contrôle politique et le retour aux sources de l’État souverain. Bien que nul dirigeant ne peut nier avoir agi « en retard », puisque aucun pays n’est exempt de cas de Covid-19, beaucoup d’États se réjouissent d’avoir fermé « à temps », avant que la vague n’engendre une catastrophe.

    L’orchestration d’une réponse commune concertée notamment dans le cadre de l’OMS est abandonnée au profit d’initiatives unilatérales. La fermeture des frontières a transformé la pandémie en autant d’épidémies nationales, devenant par là un exemple paradigmatique du nationalisme méthodologique, pour reprendre les termes d’analyse d’Ulrich Beck.

    S’impose alors la logique résidentielle : les citoyens présents sur un territoire deviennent comptables de la diffusion de l’épidémie et du maintien des capacités de prise en charge par le système médical. La dialectique entre gouvernants et gouvernés s’articule alors autour des décomptes quotidiens, de chiffres immédiatement comparés, bien que pas toujours commensurables, à ceux des pays voisins.

    La frontiérisation du monde consécutive de la pandémie de coronavirus ne peut se résumer à la seule somme des fermetures particulières, pays par pays. Bien au contraire, des logiques collectives se laissent entrevoir. A défaut de concertation, les gouvernants ont fait l’expérience du dilemme du prisonnier.

    Face à une opinion publique inquiète, un chef de gouvernement prenait le risque d’être considéré comme laxiste ou irresponsable en maintenant ses frontières ouvertes alors que les autres fermaient les leurs. Ces phénomènes mimétiques entre États se sont démultipliés en quelques jours face à la pandémie : les États ont redécouvert leur maîtrise biopolitique via les mesures barrières, ils ont défendu leur rationalité en suivant les avis de conseils scientifiques et en discréditant les approches émotionnelles ou religieuses ; ils ont privilégié la suspension des droits à grand renfort de mesures d’exception. Le risque global a alors légitimé la réaffirmation d’une autorité nationale dans un unanimisme relatif.

    Chronologie de la soudaineté

    La séquence vécue depuis la fin du mois janvier de l’année 2020 s’est traduite par une série d’accélérations venant renforcer les principes de fermeture des frontières. Le développement de l’épidémie en Chine alarme assez rapidement la communauté internationale et tout particulièrement les pays limitrophes.

    La Corée du Nord prend les devants dès le 21 janvier en fermant sa frontière avec la Chine et interdit tout voyage touristique sur son sol. Alors que la Chine développe une stratégie de confinement ciblé dès le 23 janvier, les autres pays frontaliers ferment leurs frontières terrestres ou n’ouvrent pas leurs frontières saisonnières d’altitude comme le Pakistan.

    Parallèlement, les pays non frontaliers entament une politique de fermeture des routes aériennes qui constituent autant de points potentiels d’entrée du virus. Cette procédure prend des formes différentes qui relèvent d’un gradient de diplomatie. Certains se contentent de demander aux compagnies aériennes nationales de suspendre leurs vols, fermant leur frontière de facto (Algérie, Égypte, Maroc, Rwanda, France, Canada, entre autres), d’autres privilégient l’approche plus frontale comme les États-Unis qui, le 2 février, interdisent leur territoire au voyageurs ayant séjournés en Chine.

    La propagation très rapide de l’épidémie en Iran amène à une deuxième tentative de mise en quarantaine d’un pays dès le 20 février. Le rôle de l’Iran dans les circulations terrestres de l’Afghanistan à la Turquie pousse les gouvernements frontaliers à fermer les points de passage. De même, le gouvernement irakien étroitement lié à Téhéran finit par fermer la frontière le 20 février. Puis les voyageurs ayant séjourné en Iran sont à leur tour progressivement considérés comme indésirables. Les gouvernements décident alors de politiques d’interdiction de séjour ciblées ou de mises en quarantaine forcées par la création de listes de territoires à risques.

    Le développement de l’épidémie en Italie amène à un changement de paradigme dans la gestion de la crise sanitaire. L’épidémie est dès lors considérée comme effectivement mondiale mais surtout elle est désormais perçue comme incontrôlable tant les foyers de contamination potentiels sont nombreux.

    La densité des relations intra-européennes et l’intensité des mobilités extra-européennes génèrent un sentiment d’anxiété face au risque de la submersion, le concept de « vague » est constamment mobilisé. Certains y ont lu une inversion de l’ordre migratoire planétaire. Les pays aux revenus faibles ou limités décident de fermer leurs frontières aux individus issus des pays aux plus hauts revenus.

    Les derniers jours du mois de février voient des gouvernements comme le Liban créer des listes de nationalités indésirables, tandis que d’autres comme Fiji décident d’un seuil de cas identifiés de Covid-19. Les interdictions progressent avec le Qatar et l’Arabie Saoudite qui ferment leur territoire aux Européens dès le 9 mars avant de connaître une accélération le 10 mars.

    Les frontières sont alors emportées dans le tourbillon des fermetures.

    La Slovénie débute la suspension de la libre circulation au sein de l’espace Schengen en fermant sa frontière avec l’Italie. Elle est suivie par les pays d’Europe centrale (Tchéquie, Slovaquie). En Afrique et en Amérique, les relations avec l’Union européenne sont suspendues unilatéralement. Le Maroc ferme ses frontières avec l’Espagne dès le 12 mars. Ce même jour, les États-Unis annonce la restriction de l’accès à son territoire aux voyageurs issu de l’Union européenne. La décision américaine est rapidement élargie au monde entier, faisant apparaitre l’Union européenne au cœur des mobilités planétaires.

    En quelques jours, la majorité des frontières nationales se ferment à l’ensemble du monde. Les liaisons aériennes sont suspendues, les frontières terrestres sont closes pour éviter les stratégies de contournements.

    Les pays qui échappent à cette logique apparaissent comme très minoritaires à l’image du Mexique, du Nicaragua, du Laos, du Cambodge ou de la Corée du Sud. Parmi eux, certains sont finalement totalement dépendants de leurs voisins comme le Laos et le Cambodge prisonniers des politiques restrictives du Vietnam et de la Thaïlande.

    Au-delà de ces gouvernements qui résistent à la pression, des réalités localisées renseignent sur l’impossible fermeture des frontières aux mobilités quotidiennes. Ainsi, malgré des discours de fermeté, exception faite de la Malaisie, des États ont maintenus la circulation des travailleurs transfrontaliers.

    Au sein de l’espace Schengen, la Slovénie maintient ses relations avec l’Autriche, malgré sa fermeté vis-à-vis de l’Italie. Le 16 mars, la Suisse garantit l’accès à son territoire aux salariés du Nord de l’Italie et du Grand Est de la France, pourtant les plus régions touchées par la pandémie en Europe. Allemagne, Belgique, Norvège, Finlande, Espagne font de même.

    De l’autre côté de l’Atlantique, malgré la multiplication des discours autoritaires, un accord est trouvé le 18 mars avec le Canada et surtout le 20 mars avec le Mexique pour maintenir la circulation des travailleurs. Des déclarations conjointes sont publiées le 21 mars. Partout, la question transfrontalière oblige au bilatéralisme. Uruguay et Brésil renoncent finalement à fermer leur frontière commune tant les habitants ont développé un « mode de vie binational » pour reprendre les termes de deux gouvernements. La décision unilatérale du 18 mars prise par la Malaisie d’interdire à partir du 20 mars tout franchissement de sa frontière prend Singapour de court qui doit organiser des modalités d’hébergement pour plusieurs dizaines de milliers de travailleurs considérés comme indispensables.

    Ces fermetures font apparaitre au grand jour la qualité des coopérations bilatérales.

    Certains États ferment d’autant plus facilement leur frontière avec un pays lorsque préexistent d’importantes rivalités à l’image de la Papouasie Nouvelle Guinée qui ferme immédiatement sa frontière avec l’Indonésie pourtant très faiblement touchée par la pandémie. D’autres en revanche, comme la Tanzanie refusent de fermer leurs frontières terrestres pour maintenir aux États voisins un accès direct à la mer.

    Certains observateurs se sont plu à imaginer des basculements dans les rapports de pouvoirs entre l’Afrique et l’Europe notamment. Après ces fermetures soudaines, le bal mondial des rapatriements a commencé, non sans de nombreuses fausses notes.

    L’accélération de la frontiérisation du monde

    La fermeture extrêmement rapide des frontières mondiales nous rappelle ensuite combien les dispositifs nationaux étaient prêts pour la suspension complète des circulations. Comme dans bien des domaines, la pandémie s’est présentée comme un révélateur puissant, grossissant les traits d’un monde qu’il est plus aisé de diagnostiquer, à présent qu’il est suspendu.

    Ces dernières années, l’augmentation des mobilités internationales par le trafic aérien s’est accompagnée de dispositifs de filtrage de plus en plus drastiques notamment dans le cadre de la lutte contre le terrorisme. Les multiples étapes de contrôle articulant dispositifs administratifs dématérialisés pour les visas et dispositifs de plus en plus intrusifs de contrôle physique ont doté les frontières aéroportuaires d’une épaisseur croissante, partageant l’humanité en deux catégories : les mobiles et les astreints à résidence.

    En parallèle, les routes terrestres et maritimes internationales sont restées actives et se sont même réinventées dans le cadre des mobilités dites illégales. Or là encore, l’obsession du contrôle a favorisé un étalement de la frontière par la création de multiples marches frontalières faisant de pays entiers des lieux de surveillance et d’assignation à résidence avec un investissement continu dans les dispositifs sécuritaires.

    L’épaisseur des frontières se mesure désormais par la hauteur des murs mais aussi par l’exploitation des obstacles géophysiques : les fleuves, les cols, les déserts et les mers, où circulent armées et agences frontalières. À cela s’est ajouté le pistage et la surveillance digitale doublés d’un appareil administratif aux démarches labyrinthiques faites pour ne jamais aboutir.

    Pour décrire ce phénomène, Achille Mbembe parlait de « frontiérisation du monde » et de la mise en place d’un « nouveau régime sécuritaire mondial où le droit des ressortissants étrangers de franchir les frontières d’un autre pays et d’entrer sur son territoire devient de plus en plus procédural et peut être suspendu ou révoqué à tout instant et sous n’importe quel prétexte. »

    La passion contemporaine pour les murs relève de l’iconographie territoriale qui permet d’appuyer les représentations sociales d’un contrôle parfait des circulations humaines, et ce alors que les frontières n’ont jamais été aussi polymorphes.

    Suite à la pandémie, la plupart des gouvernements ont pu mobiliser sans difficulté l’ingénierie et l’imaginaire frontaliers, en s’appuyant d’abord sur les compagnies aériennes pour fermer leur pays et suspendre les voyages, puis en fermant les aéroports avant de bloquer les frontières terrestres.

    Les réalités frontalières sont rendues visibles : la Norvège fait appel aux réservistes et retraités pour assurer une présence à sa frontière avec la Suède et la Finlande. Seuls les pays effondrés, en guerre, ne ferment pas leurs frontières comme au sud de la Libye où circulent armes et combattants.

    Beaucoup entretiennent des fictions géographiques décrétant des frontières fermées sans avoir les moyens de les surveiller comme la France en Guyane ou à Mayotte. Plus que jamais, les frontières sont devenues un rapport de pouvoir réel venant attester des dépendances économiques, notamment à travers la question migratoire, mais aussi symboliques, dans le principe de la souveraineté et son autre, à travers la figure de l’étranger. Classe politique et opinion publique adhèrent largement à une vision segmentée du monde.

    Le piège de l’assignation à résidence

    Aujourd’hui, cet appareil frontalier mondial activé localement, à qui l’on a demandé de jouer une nouvelle partition sanitaire, semble pris à son propre piège. Sa vocation même qui consistait à décider qui peut se déplacer, où et dans quelles conditions, semble égarée tant les restrictions sont devenues, en quelques jours, absolues.

    Le régime universel d’assignation à résidence dans lequel le monde est plongé n’est pas tant le résultat d’une décision d’ordre sanitaire face à une maladie inconnue, que la simple activation des dispositifs multiples qui préexistaient à cette maladie. En l’absence d’autres réponses disponibles, ces fermetures se sont imposées. L’humanité a fait ce qu’elle savait faire de mieux en ce début du XXIe siècle, sinon la seule chose qu’elle savait faire collectivement sans concertation préalable, fermer le monde.

    L’activation de la frontière a abouti à sa consécration. Les dispositifs n’ont pas seulement été activés, ils ont été renforcés et généralisés. Le constat d’une entrave des mobilités est désormais valable pour tous, et la circulation est devenue impossible, de fait, comme de droit. Pauvres et riches, touristes et hommes d’affaires, sportifs ou diplomates, tout le monde, sans exception aucune, fait l’expérience de la fermeture et de cette condition dans laquelle le monde est plongé.

    Seuls les rapatriés, nouveau statut des mobilités en temps de pandémie, sont encore autorisés à rentrer chez eux, dans les limites des moyens financiers des États qu’ils souhaitent rejoindre. Cette entrave à la circulation est d’ailleurs valable pour ceux qui la décident. Elle est aussi pour ceux qui l’analysent : le témoin de ce phénomène n’existe pas ou plus, lui-même pris, complice ou victime, de cet emballement de la frontiérisation.

    C’est bien là une caractéristique centrale du processus en cours, il n’y a plus de point de vue en surplomb, il n’y a plus d’extérieur, plus d’étranger, plus de pensée du dehors. La pensée est elle-même confinée. Face à la mobilisation et l’emballement d’une gouvernementalité de la mobilité fondée sur l’entrave, l’abolition pure et simple du droit de circuler, du droit d’être étranger, du droit de franchir les frontières d’un autre pays et d’entrer sur son territoire n’est plus une simple fiction.

    Les dispositifs de veille de ces droits, bien que mis à nus, ne semblent plus contrôlables et c’est en ce sens que l’on peut douter de la réversibilité de ces processus de fermeture.

    Réversibilité

    C’est à l’aune de ce constat selon lequel le processus de frontiérisation du monde était à déjà l’œuvre au moment de l’irruption épidémique que l’on peut interroger le caractère provisoire de la fermeture des frontières opérée au cours du mois de mars 2020.

    Pourquoi un processus déjà enclenché ferait machine arrière au moment même où il accélère ? Comme si l’accélération était une condition du renversement. Tout se passe plutôt comme si le processus de frontiérisation s’était cristallisé.

    La circulation internationale des marchandises, maintenue au pic même de la crise sanitaire, n’a pas seulement permis l’approvisionnement des populations, elle a également rappelé que, contrairement à ce que défendent les théories libérales, le modèle économique mondial fonctionne sur l’axiome suivant : les biens circulent de plus en plus indépendamment des individus.

    Nous venons bien de faire l’épreuve du caractère superflu de la circulation des hommes et des femmes, aussi longtemps que les marchandises, elles, circulent. Combien de personnes bloquées de l’autre côté d’une frontière, dans l’impossibilité de la traverser, quand le moindre colis ou autre produit traverse ?

    Le réseau numérique mondial a lui aussi démontré qu’il était largement à même de pallier à une immobilité généralisée. Pas de pannes de l’Internet à l’horizon, à l’heure où tout le monde est venu y puiser son travail, ses informations, ses loisirs et ses sentiments.

    De là à penser que les flux de data peuvent remplacer les flux migratoires, il n’y qu’un pas que certains ont déjà franchi. La pandémie a vite fait de devenir l’alliée des adeptes de l’inimitié entre les nations, des partisans de destins et de développement séparés, des projets d’autarcie et de démobilité.

    Alors que le virus nous a rappelé la condition de commune humanité, les frontières interdisent plus que jamais de penser les conditions du cosmopolitisme, d’une société comme un long tissu vivant sans couture à même de faire face aux aléas, aux zoonoses émergentes, au réchauffement climatique, aux menaces à même d’hypothéquer le futur.

    La réponse frontalière n’a ouvert aucun horizon nouveau, sinon celui du repli sur des communautés locales, plus petites encore, formant autant de petites hétérotopies localisées. Si les étrangers que nous sommes ou que nous connaissons se sont inquiétés ces dernières semaines de la possibilité d’un retour au pays, le drame qui se jouait aussi, et qui continue de se jouer, c’est bien l’impossibilité d’un aller.

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      CDB_77 @cdb_77 29/05/2020

      Épisode 1 : Liberté de circulation : le retour des frontières

      Premier temps d’une semaine consacrée aux #restrictions de libertés pendant la pandémie de coronavirus. Arrêtons-nous aujourd’hui sur une liberté entravée que nous avons tous largement expérimentée au cours des deux derniers mois : celle de circuler, incarnée par le retour des frontières.

      ▻https://www.franceculture.fr/emissions/cultures-monde/droits-et-libertes-au-temps-du-corona-14-liberte-de-circulation-le-ret

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      CDB_77 @cdb_77 30/05/2020
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      #Anne-Laure_Amilhat-Szary (@mobileborders) : « Nous avons eu l’impression que nous pouvions effectivement fermer les frontières »

      En Europe, les frontières rouvrent en ordre dispersé, avec souvent le 15 juin pour date butoir. Alors que la Covid-19 a atteint plus de 150 pays, la géographe Anne-Laure Amilhat-Szary analyse les nouveaux enjeux autour de ces séparations, nationales mais aussi continentales ou sanitaires.

      ▻https://www.franceculture.fr/geopolitique/anne-laure-amilhat-szary-nous-avons-eu-limpression-que-nous-pouvions-e

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      CDB_77 @cdb_77 30/05/2020
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      « Nous sommes très loin d’aller vers un #repli à l’intérieur de #frontières_nationales »
      Interview avec Anne-Laure Amilhat-Szary (@mobileborders)

      Face à la pandémie de Covid-19, un grand nombre de pays ont fait le choix de fermer leurs frontières. Alors que certains célèbrent leurs vertus prophylactiques et protectrices, et appellent à leur renforcement dans une perspective de démondialisation, nous avons interrogé la géographe Anne-Laure Amilhat Szary, auteure notamment du livre Qu’est-ce qu’une frontière aujourd’hui ? (PUF, 2015), sur cette notion loin d’être univoque.

      Usbek & Rica : Avec la crise sanitaire en cours, le monde s’est soudainement refermé. Chaque pays s’est retranché derrière ses frontières. Cette situation est-elle inédite ? À quel précédent historique peut-elle nous faire penser ?

      Anne-Laure Amilhat Szary : On peut, semble-t-il, trouver trace d’un dernier grand épisode de confinement en 1972 en Yougoslavie, pendant une épidémie de variole ramenée par des pèlerins de La Mecque. 10 millions de personnes avaient alors été confinées, mais au sein des frontières nationales… On pense forcément aux grands confinements historiques contre la peste ou le choléra (dont l’efficacité est vraiment questionnée). Mais ces derniers eurent lieu avant que l’État n’ait la puissance régulatrice qu’on lui connaît aujourd’hui. Ce qui change profondément désormais, c’est que, même confinés, nous restons connectés. Que signifie une frontière fermée si l’information et la richesse continuent de circuler ? Cela pointe du doigt des frontières aux effets très différenciés selon le statut des personnes, un monde de « frontiérités » multiples plutôt que de frontières établissant les fondements d’un régime universel du droit international.

      Les conséquences juridiques de la fermeture des frontières sont inédites : en supprimant la possibilité de les traverser officiellement, on nie l’urgence pour certains de les traverser au péril de leur vie. Le moment actuel consacre en effet la suspension du droit d’asile mis en place par la convention de Genève de 1951. La situation de l’autre côté de nos frontières, en Méditerranée par exemple, s’est détériorée de manière aiguë depuis début mars.

      Certes, les populistes de tous bords se servent de la menace que représenteraient des frontières ouvertes comme d’un ressort politique, et ça marche bien… jusqu’à ce que ces mêmes personnes prennent un vol low-cost pour leurs vacances dans le pays voisin et pestent tant et plus sur la durée des files d’attentes à l’aéroport. Il y a d’une part une peur des migrants, qui pourraient « profiter » de Schengen, et d’autre part, une volonté pratique de déplacements facilités, à la fois professionnels et de loisirs, de courte durée. Il faut absolument rappeler que si le coronavirus est chez nous, comme sur le reste de la planète, c’est que les frontières n’ont pas pu l’arrêter ! Pas plus qu’elles n’avaient pu quelque chose contre le nuage de Tchernobyl. L’utilité de fermer les frontières aujourd’hui repose sur le fait de pouvoir soumettre, en même temps, les populations de différents pays à un confinement parallèle.

      Ne se leurre-t-on pas en croyant assister, à la faveur de la crise sanitaire, à un « retour des frontières » ? N’est-il pas déjà à l’œuvre depuis de nombreuses années ?

      Cela, je l’ai dit et écrit de nombreuses fois : les frontières n’ont jamais disparu, on a juste voulu croire à « la fin de la géographie », à l’espace plat et lisse de la mondialisation, en même temps qu’à la fin de l’histoire, qui n’était que celle de la Guerre Froide.

      Deux choses nouvelles illustrent toutefois la matérialité inédite des frontières dans un monde qui se prétend de plus en plus « dématérialisé » : 1) la possibilité, grâce aux GPS, de positionner la ligne précisément sur le terrain, de borner et démarquer, même en terrain difficile, ce qui était impossible jusqu’ici. De ce fait, on a pu régler des différends frontaliers anciens, mais on peut aussi démarquer des espaces inaccessibles de manière régulière, notamment maritimes. 2) Le retour des murs et barrières, spectacle de la sécurité et nouvel avatar de la frontière. Mais attention, toute frontière n’est pas un mur, faire cette assimilation c’est tomber dans le panneau idéologique qui nous est tendu par le cadre dominant de la pensée contemporaine.

      La frontière n’est pas une notion univoque. Elle peut, comme vous le dites, se transformer en mur, en clôture et empêcher le passage. Elle peut être ouverte ou entrouverte. Elle peut aussi faire office de filtre et avoir une fonction prophylactique, ou bien encore poser des limites, à une mondialisation débridée par exemple. De votre point de vue, de quel type de frontières avons-nous besoin ?

      Nous avons besoin de frontières filtres, non fermées, mais qui soient véritablement symétriques. Le problème des murs, c’est qu’ils sont le symptôme d’un fonctionnement dévoyé du principe de droit international d’égalité des États. À l’origine des relations internationales, la définition d’une frontière est celle d’un lieu d’interface entre deux souverainetés également indépendantes vis-à-vis du reste du monde.

      Les frontières sont nécessaires pour ne pas soumettre le monde à un seul pouvoir totalisant. Il se trouve que depuis l’époque moderne, ce sont les États qui sont les principaux détenteurs du pouvoir de les fixer. Ils ont réussi à imposer un principe d’allégeance hiérarchique qui pose la dimension nationale comme supérieure et exclusive des autres pans constitutifs de nos identités.

      Mais les frontières étatiques sont bien moins stables qu’on ne l’imagine, et il faut aujourd’hui ouvrir un véritable débat sur les formes de frontières souhaitables pour organiser les collectifs humains dans l’avenir. Des frontières qui se défassent enfin du récit sédentaire du monde, pour prendre véritablement en compte la possibilité pour les hommes et les femmes d’avoir accès à des droits là où ils vivent.

      Rejoignez-vous ceux qui, comme le philosophe Régis Debray ou l’ancien ministre socialiste Arnaud Montebourg, font l’éloge des frontières et appellent à leur réaffirmation ? Régis Débray écrit notamment : « L’indécence de l’époque ne provient pas d’un excès mais d’un déficit de frontières »…

      Nous avons toujours eu des frontières, et nous avons toujours été mondialisés, cette mondialisation se réalisant à l’échelle de nos mondes, selon les époques : Mer de Chine et Océan Indien pour certains, Méditerranée pour d’autres. À partir des XII-XIIIe siècle, le lien entre Europe et Asie, abandonné depuis Alexandre le Grand, se développe à nouveau. À partir du XV-XVIe siècle, c’est l’âge des traversées transatlantiques et le bouclage du monde par un retour via le Pacifique…

      Je ne suis pas de ces nostalgiques à tendance nationaliste que sont devenus, pour des raisons différentes et dans des trajectoires propres tout à fait distinctes, Régis Debray ou Arnaud Montebourg. Nous avons toujours eu des frontières, elles sont anthropologiquement nécessaires à notre constitution psychologique et sociale. Il y en a même de plus en plus dans nos vies, au fur et à mesure que les critères d’identification se multiplient : frontières de race, de classe, de genre, de religion, etc.

      Nos existences sont striées de frontières visibles et invisibles. Pensons par exemple à celles que les digicodes fabriquent au pied des immeubles ou à l’entrée des communautés fermées, aux systèmes de surveillance qui régulent l’entrée aux bureaux ou des écoles. Mais pensons aussi aux frontières sociales, celles d’un patronyme étranger et racialisé, qui handicape durablement un CV entre les mains d’un.e recruteur.e, celles des différences salariales entre femmes et hommes, dont le fameux « plafond de verre » qui bloque l’accès aux femmes aux fonctions directoriales. Mais n’oublions pas les frontières communautaires de tous types sont complexes car mêlant à la fois la marginalité choisie, revendiquée, brandie comme dans les « marches des fiertés » et la marginalité subie du rejet des minorités, dont témoigne par exemple la persistance de l’antisémitisme.

      La seule chose qui se transforme en profondeur depuis trente ans et la chute du mur de Berlin, c’est la frontière étatique, car les États ont renoncé à certaines des prérogatives qu’ils exerçaient aux frontières, au profit d’institutions supranationales ou d’acteurs privés. D’un côté l’Union Européenne et les formes de subsidiarité qu’elle permet, de l’autre côté les GAFAM et autres géants du web, qui échappent à la fiscalité, l’une des raisons d’être des frontières. Ce qui apparaît aussi de manière plus évidente, c’est que les États puissants exercent leur souveraineté bien au-delà de leurs frontières, à travers un « droit d’ingérence » politique et militaire, mais aussi à travers des prérogatives commerciales, comme quand l’Arabie Saoudite négocie avec l’Éthiopie pour s’accaparer ses terres en toute légalité, dans le cadre du land grabbing.

      Peut-on croire à l’hypothèse d’une démondialisation ? La frontière peut-elle être précisément un instrument pour protéger les plus humbles, ceux que l’on qualifie de « perdants de la mondialisation » ? Comment faire en sorte qu’elle soit justement un instrument de protection, de défense de certaines valeurs (sociales notamment) et non synonyme de repli et de rejet de l’autre ?

      Il faut replacer la compréhension de la frontière dans une approche intersectionnelle : comprendre toutes les limites qui strient nos existences et font des frontières de véritables révélateurs de nos inégalités. Conçues comme des instruments de protection des individus vivant en leur sein, dans des périmètres où l’Etat détenteur du monopole exclusif de la violence est censé garantir des conditions de vie équitables, les frontières sont désormais des lieux qui propulsent au contraire les personnes au contact direct de la violence de la mondialisation.

      S’il s’agit de la fin d’une phase de la mondialisation, celle de la mondialisation financière échevelée, qui se traduit par une mise à profit maximalisée des différenciations locales dans une mise en concurrence généralisée des territoires et des personnes, je suis pour ! Mais au vu de nos technologies de communication et de transports, nous sommes très loin d’aller vers un repli à l’intérieur de frontières nationales. Regardez ce que, en période de confinement, tous ceux qui sont reliés consomment comme contenus globalisés (travail, culture, achats, sport) à travers leur bande passante… Regardez qui consomme les produits mondialisés, du jean à quelques euros à la farine ou la viande produite à l’autre bout du monde arrivant dans nos assiettes moins chères que celle qui aurait été produite par des paysans proches de nous… Posons-nous la question des conditions dans lesquelles ces consommateurs pourraient renoncer à ce que la mondialisation leur offre !

      Il faut une approche plus fine des effets de la mondialisation, notamment concernant la façon dont de nombreux phénomènes, notamment climatiques, sont désormais établis comme étant partagés - et ce, sans retour possible en arrière. Nous avons ainsi besoin de propositions politiques supranationales pour gérer ces crises sanitaires et environnementales (ce qui a manqué singulièrement pour la crise du Cocid-19, notamment l’absence de coordination européenne).

      Les frontières sont des inventions humaines, depuis toujours. Nous avons besoin de frontières comme repères dans notre rapport au monde, mais de frontières synapses, qui font lien en même temps qu’elles nous distinguent. De plus en plus de personnes refusent l’assignation à une identité nationale qui l’emporterait sur tous les autres pans de leur identité : il faut donc remettre les frontières à leur place, celle d’un élément de gouvernementalité parmi d’autres, au service des gouvernants, mais aussi des gouvernés. Ne pas oublier que les frontières devraient être d’abord et avant tout des périmètres de redevabilité. Des espaces à l’intérieur desquels on a des droits et des devoirs que l’on peut faire valoir à travers des mécanismes de justice ouverts.

      ▻https://usbeketrica.com/article/on-ne-va-pas-vers-repli-a-interieur-frontieres-nationales

      CDB_77 @cdb_77
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    CDB_77 @cdb_77 16/06/2019
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    Les oubliés d’#Indochine du Camp de #Saint-Livrade.

    Cinquante ans après la chute de Dien Bien Phu, des Français rapatriés d’Indochine vivent toujours dans des baraquements.

    Une route défoncée. Des dizaines de #baraquements délabrés, alignés les uns à côtés des autres, marqués d’une lettre ou d’un numéro, et surmontés d’un toit de tôle. A quelques kilomètres du coeur de Sainte-Livrade, un village d’un peu plus de 6.000 âmes, posé sur les berges du Lot, une simple pancarte indique l’entrée du « #Centre_d'accueil_des_Français_d'Indochine », le #CAFI.

    C’est là, dans cet ancien camp militaire, que sont arrivés en avril 1956, 1.160 réfugiés, dont 740 enfants, rapatriés d’Indochine. Après les accords de Genève de 1954 et le retrait de la France du Sud-Vietnam, l’Etat français a pris en charge ces #couples_mixtes ou ces #veuves de Français (soldats ou fonctionnaires), qui fuyaient la guerre et le communisme. L’Etat les a hébergés « provisoirement » -selon les mots employés en 1956 par les autorités - dans ce #camp_de_transit. Puis les a oubliés. Cela fait cinquante ans qu’ils attendent, cinquante ans qu’ils vivent là.

    « Nous sommes restés toutes ces années sans comprendre, sans rien dire », dit Jacqueline Le Crenn. Agée de 91 ans, cette vieille femme eurasienne vit dans le même baraquement depuis qu’elle a quitté le Tonkin de son enfance, il y a près d’un demi-siècle. Son appartement comprend une entrée-cuisine, une chambre-salon, et une pièce transformée en pagode, où elle voue son culte au Boudha. « Je me suis habituée au camp et à cette vie, poursuit-elle. Je veux mourir ici. »

    Jacqueline fait partie des 48 « ayants-droits » encore en vie, sur les quelque 200 personnes hébérgés au CAFI. La plupart des enfants de rapatriés ont quitté le camp. Mais les plus fragiles sont restés : les veuves, qui n’ont jamais eu les moyens de s’installer ailleurs ; les enfants qui n’ont pas trouvé de travail ; les malades et les handicapés.

    "La guerre est venue et nous avons tout perdu"

    Selon l’association « Mémoire d’Indochine », une quinzaine de personnes handicapées vivent au CAFI, dans des conditions très précaires. Des silhouettes mal assurées hantent en effet le centre des rapatriés. Comme cet homme au teint sombre et aux yeux bridés, claudiquant le long des barraquements. Ou ce quadragénaire aux cheveux longs, qui erre dans le camp en parlant tout seul. « Certains enfants du centre ont fait des crises d’adolescence difficiles, explique le président de Mémoire d’Indochine, Georges Moll. Ils ont été conduits à l’hôpital psychiatrique, et en sont ressortis dans un état catastrophique. »

    Jacqueline Le Crenn vit seule depuis le départ de ses six enfants. La mère de cette femme au physique sec était Vietnamienne et son père, mort à la guerre de 1914-18, Français. « Nous sommes pupilles de la nation », dit fièrement Jacqueline. La vieille femme voûtée, assise à côté d’un poêle à gaz, raconte sa vie d’avant, la « vie heureuse ». La construction d’une maison au Tonkin, où son mari et elle avaient projeté de s’installer, l’achat de rizières pour leurs vieux jours. « Et puis la guerre est venue et nous avons tout perdu. »

    Après la chute de Dien Bien Phu, en 1954, la famille Le Crenn, comme la plupart des rapatriés d’Indochine, ont dû quitter le nord pour le sud du Vietnam. Ils ont ensuite attendu à Saigon, dans des camps, avant de prendre le bateau pour Marseille et d’être hébergés dans plusieurs centres de transit en France. Sainte-Livrade est l’un des deux seuls camps qui subsistent aujourd’hui, avec celui de Noyant, dans l’Allier. « C’était un déchirement, raconte encore Jacqueline. La traversée a duré un mois. Je me disais que ce n’était plus la vie. Les autres étaient sur le pont. Moi j’étais au fond du bateau et je pleurais. »

    En arrivant au camp de Sainte-Livrade, alors entouré de barbelés, le fils de Jacqueline a demandé : « Maman, c’est ici la France ? » « Le plus dur, c’était le froid, précise Jacqueline. Ensuite, il a fallu tenir, tout reconstruire, trouver de quoi vivre. » Beaucoup de rapatriés ont été embauchés dans les usines d’agro-alimentaire de la région. Ou travaillaient dans les champs de haricots.

    Claudine Cazes, 11ème de 16 enfants - et première à être née dans le CAFI, en 1957 -, se souvient des heures d’« équeutage ». « Des sacs de haricots arrivaient au camp le matin et devaient être prêts pour le soir, raconte cette aide-soignante de 47 ans, qui a quitté le camp en 1977. Tout le monde s’y mettait. » Sa mère, Vuong, âgée de 81 ans, vit toujours au CAFI. Son père, Paul, est mort l’année dernière. Français d’origine franco-chinoise, il avait fait de prestigieuses études en Indochine, et travaillait dans les forces de sécurité. Mais en arrivant en métropole, Paul Cazes n’a pas pu intégrer la police française, et a dû travailler à l’usine.

    "L’Etat français sait ce qu’il nous doit. Moi, jamais je ne lui réclamerait rien"

    Logé dans un autre barraquement du camp, Emile Lejeune, 84 ans, dit ne pas avoir de « nostalgie ». Pour sa mère et lui, le rapatriement de 1956 fut un soulagement. Militaire du corps expéditionnaire français en extrême orient (CEFEO), ce fils d’un magistrat français et d’une princesse vietnmienne a été fait prisonnier par le Vietminh en 1946, et est resté sept ans en captivité. « Là-bas, la vie et la mort étaient sur le même plan, témoigne Emile. Beaucoup de mes camarades sont morts de dysenterie, du palu, ou de malnutrition. Le pire, c’était le lavage de cerveau. On nous affaiblissait pour nous inculquer le communisme. » Sur près de 40.000 prisonniers du CEFEO, moins de 10.000 ont survécu aux camps du Vietminh.

    Chez Emile, une photo de jonque, voguant dans la baie d’Halong, des statues de Boudha, et plusieurs couvre-chefs : le traditionnel chapeau conique des vietnamiens, un chapeau colonial usé et un képi de soldat français. Son vieux képi entre les mains, le vieil homme aux yeux bridés dit qu’il n’a « pas de haine en lui ». « Mais je suis attristé, ajoute-t-il. Parce que la France en laquelle nous croyions ne nous a pas accueillis. Nous n’avons jamais été considérés comme des Français, mais comme des étrangers. Parqués, surveillés, puis abandonnés. » Emile, lui, demande juste « un peu de reconnaissance ». Au nom de « ces dames du CAFI, trop humbles pour réclamer ». Au nom de ces « épouses ou mamans de combattants, pour certains morts au champ d’honneur, morts pour la France. »

    D’abord rattachés au ministère des affaires étrangères, les rapatriés du CAFI ont ensuite été administrés par huit ministères successifs. Les directeurs du camp étaient des anciens administrateurs des colonies. « Ils reproduisaient avec nous leurs mauvaises habitudes de là-bas, se souvient Jacqueline Le Crenn. Ils nous traitaient comme des moins que rien. Nous devions respecter un couvre-feu et l’électricité était rationnée. »

    Au début des années 1980, la commune de Sainte-Livrade a racheté les sept hectares de terrain à l’Etat pour 300.000 francs, avec le projet de réhabiliter le centre. Mais ces bâtiments, contruits avant-guerre pour abriter provisoirement des militaires, n’ont jamais été rénovés. Longtemps, il n’y a eu ni eau chaude, ni salle d’eau, et des WC communs. « Pas d’isolation, pas d’étanchéité, sans parler des problèmes d’amiante, et des réseaux d’électricité hors normes », énumère la première adjointe au maire, Marthe Geoffroy.

    En 1999, la municipalité, aidée de l’Etat, a engagé un programme de réhabilitation d’urgence pour les logements ne bénéficiant pas du confort sanitaire minimal. Des travaux à « but humanitaire » dans l’attente d’une solution pour l’ensemble du CAFI. Mais depuis, rien. Le maire (UMP), Gérard Zuttion, se dit bien « un peu choqué » par cette « sorte d’abandon ». Mais il dit aussi que la commune n’a pas les moyens « d’assumer seule les déficiences de l’Etat vis-à-vis de cette population ». Le maire évoque des « projets de réhabilitation sérieux pour les prochains mois ». Puis il se ravise, parle plutôt « d’années ». « A cause de la lenteur de l’administration... »

    « C’est trop tard, tranche Claudine. Tout ce que nous voulons, au nom de nos parents, c’est la reconnaissance. » Sa mère, Vuong, écoute sa fille sans rien dire, s’affaire dans la cuisine puis s’assoit dans un grand fauteuil d’osier. Au crépuscule de sa vie, cette femme jadis ravissante, des cheveux blancs tirés dans un chignon impeccable, n’attend plus rien. Tous les matins, elle apporte une tasse de café sur l’autel où repose une photo de son mari, disparu l’année dernière. Elle dépose d’autres offrandes et brûle un bâton d’encens. Avant de mourir, l’homme de sa vie répétait à ses seize enfants : « Ma seule richesse, c’est vous. L’Etat français sait ce qu’il nous doit. Moi, jamais je ne lui réclamerait rien. Nous vivons dans le camp des oubliés. »

    ▻http://www.rapatries-vietnam.org/oublies-indochine.php

    #camps #France #histoire #rapatriés

    Galerie photo :
    ▻http://www.rapatries-vietnam.org/photos/cafi1/galerie-cafi.htm

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    CDB_77 @cdb_77
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      CDB_77 @cdb_77 16/06/2019

      La mémoire d’Indochine en pointillés dans le village de Sainte-Livrade

      https://img.20mn.fr/Dgsf_G26S06FoHd_Oe9xig/640x410_thi-lua-fanton-87-ans-photographiee-29-avril-2014-habite-meme-baraquement-sainte-livrade-sur-lot-depuis-ete-rapatriee-indochine.jpg

      Un fruit du dragon, un bananier, l’autel des ancêtres. Dans le sud-ouest de la France, un air d’Indochine plane sur la localité de Sainte-Livrade, 60 ans après l’arrivée de 1.160 rapatriés dont les descendants tentent de sauver la mémoire.

      C’était dans ce camp de l’armée française, comptant à l’époque 26 baraquements, un peu en dehors du village agricole de quelque 3.500 habitants, que ces « rapatriés d’Indochine », dont quelque 740 enfants, se sont installés en avril 1956, deux ans après les Accords de Genève marquant la fin de la Guerre d’Indochine, le départ des troupes françaises et l’indépendance du Vietnam et du Laos.

      Ils étaient Français, issus de couples mixtes pour certains. Il y avait aussi des veuves, et, disent certains avec une certaine pudeur, des « secondes familles » indochinoises de soldats français.

      Et alors que la France commémore la chute il y a 60 ans de Dien Bien Phu, le 7 mai 1954, il reste encore à Sainte-Livrade, à l’est de Bordeaux, une centaine de ces rapatriés et leurs enfants, dont une poignée vit encore dans les baraquements d’origine, à côté de maisons murées en passe d’être rasées.

      Il y a par exemple dans le « D1 » Mme Thi Lua Fanton d’Andon, qui explique fièrement qu’elle a eu 12 enfants, dont cinq nés en Indochine, d’où elle est arrivée à l’âge de 27 ans avec son mari, un militaire français.

      Tous ont vécu dans ce logement-bâtisse d’environ 60 m2, divisé en trois pièces : un salon-cuisine et deux chambres. « Elle préfère rester là, on lui offrirait un château qu’elle n’en voudrait pas », explique Patrick Fernand, président de l’Association des amis du Cafi (Centre d’accueil des français d’Indochine) de Sainte-Livrade, lui même descendant de rapatriés.

      De sa vie d’avant, Madame Thi, 87 ans, une femme frêle au sourire doux qui cuisine toujours avec des baguettes, parle peu. Juste le souvenir ébauché de son départ de Hanoï, dans le nord, où elle vivait, pour Saïgon, dans le sud, où « il faisait très chaud », avant d’être emmenée en France.

      Pour éviter les représailles sur ces militaires, fonctionnaires ou proches de Français, les autorités avaient décidé de les évacuer et de les accueillir, dans divers centres, en particulier à Noyant (centre), à Bias (sud-ouest) et à Sainte-Livrade. Ils furent les premiers « rapatriés », bien avant ceux d’Algérie.

      Des milliers s’éparpillèrent sur tout le territoire et les plus démunis furent installés dans des camps, une situation en principe provisoire et précaire. Dans les baraquements de Sainte-Livrade, où la France a aussi reçu des Républicains espagnols, l’eau chaude faisait défaut, l’isolation était nulle et l’électricité, rationnée.

      – ’Sale chinetoque’ -

      "Nous avons été très mal accueillis. On était partout humiliés. On nous disait +sale chinetoque+, se souvient Robert Leroy, 68 ans, ouvrier à la retraite, fils d’un colonel de l’armée française. Mais ces rapatriés, qui avaient leur école dans le camp, « n’ont pas fait de bruit », complète Patrick Fernand non sans rappeler que dans la France de l’après-guerre la vie était dure pour tous.

      L’Etat, qui a cédé le camp à la commune de Sainte-Livrade au début des années 1980, « ne s’en est pas beaucoup occupé », témoigne aussi l’ancienne maire du village, Claire Pasut.

      C’est finalement au début des années 2000 que les descendants ont commencé à réclamer. Etrangement, ils craignaient la destruction des baraquements, qui, bien qu’insalubres, semblaient être le réceptacle de toute leur mémoire.

      « Des autels privés (de culte aux ancêtres) ont dû être détruits. C’est très douloureux », explique Patrick Fernand.

      Un accord a finalement été trouvé en 2008 pour la construction de nouveaux logements. Six ans plus tard, la dernière livraison de maisons est prévue en juillet.

      Le frère aîné de Patrick Fernand, Pierre, s’installera au « 17, rue de la Soie ». Un déménagement qu’il vit comme un déracinement, même s’il a lieu à quelques centaines de mètres. L’architecture évoque pourtant le Vietnam : maisons en bois, pergolas rouges, entre lesquelles poussent des cerisiers.

      Dans les deux nouvelles épiceries, on trouve tous les produits du pays : gâteaux au soja, gingembre, pho et soupe aux raviolis, très appréciés des autres habitants du village qui s’y arrêtent pour déjeuner.

      Mais les « rapatriés » espèrent que le quartier du souvenir qu’on leur a promis dans quatre anciens baraquements comprenant la pagode, la chapelle et un lieu de mémoire, sera bien construit.

      « Allez on trinque pour la dernière fois, après ils vont tout raser », dit Patrick Fernand.

      ▻https://www.20minutes.fr/societe/1369581-20140507-20140507-memoire-indochine-pointilles-village-sainte-livr

      CDB_77 @cdb_77
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  • @cdb_77
    CDB_77 @cdb_77 8/09/2018
    1
    @reka
    1
    @_kg_ @isskein @reka @sinehebdo

    Un nouveau #mot, un concept que je découvre en lisant le mémoire de master de @_kg_ sur les #migrations en Tunisie :

    #Crimmigration Law

    #terminologie #vocabulaire

    V. notamment ici :
    Tunisia’s Role in the EU External Migration Policy : #Crimmigration_Law, Illegal Practices, and Their Impact on Human Rights
    ▻https://link.springer.com/article/10.1007/s12134-018-0596-7

    cc @isskein @reka @sinehebdo

    CDB_77 @cdb_77
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 8/09/2018
      @sinehebdo @_kg_

      Je découvre aussi un autre mot, précieux pour la liste de @sinehebdo (►https://seenthis.net/messages/414225) : #rapatriés_en_bilan
      Ce mot a été prononcé par un migrant en situation irrégulière interviewé par @_kg_ :

      https://i.imgur.com/TCXNXTe.png

      CDB_77 @cdb_77
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 9/09/2018

      Je ne comprends pas très bien le sens de « Rapatriés en Bilan », mais je l’ajoute à la liste :

      Effectivement, plusieurs articles abordent la question du #vocabulaire. Faut-il les appeler #migrants #réfugiés #sans-papiers #demandeurs_d_asile #exilés ? Compilation ici :
      ►https://seenthis.net/messages/414225

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
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  • @reka
    Reka @reka CC BY-NC-SA 19/12/2017
    1
    @sinehebdo
    1

    Les Cafés Géo » Itinéraires des réfugiés de la Première Guerre mondiale. Rencontre avec Claudie Lefrère-Chantre
    ▻http://cafe-geo.net/itineraires-des-refugies-de-la-premiere-guerre-mondiale-rencontre-avec-cla

    http://cafe-geo.net/wp-content/uploads/emilienne-1917-1-314x400.jpg

    C’est un livre qui rend hommage aux deux millions de civils français qui ont vécu un déplacement entre 1914 et 1918. L’entretien s’appuiera sur l’ouvrage « Emilienne 1917 » et accordera donc un développement majeur à l’histoire des rapatriés. Les rapatriés sont une des trois catégories de réfugiés avec les évacués (ceux à qui l’armée française a donné l’ordre de partir) et les réfugiés au sens propre du terme (ceux qui sont partis de leur plein gré.) A la différence des deux autres groupes, les rapatriés ont subi l’occupation allemande dans leurs propres villes ou villages avant de vivre le périple qui leur permettait de gagner la France non occupée. Cette mise en mouvement concerne surtout des femmes, des enfants et des adolescents (l’utilisation de ce terme « adolescent » est anachronique pour l’époque du récit.) J’ai accordé une réflexion particulière à cette tranche d’âge d’autant plus qu’Emilienne en fait partie. J’ai cherché à reconstituer l’histoire collective des 500 000 rapatriés, en utilisant le fil conducteur d’une histoire personnelle : celle d’une jeune fille de 15 ans.

    #réfugiés #asile #première_guerre_mondiale #pgm #itinéraire #circulation #mobilité

    Reka @reka CC BY-NC-SA
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 19/12/2017
      @sinehebdo

      #WWI #histoire #migrations #France #rapatriés (@sinehebdo : tu as ce terme ?)

      CDB_77 @cdb_77
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 19/12/2017

      non, mais pourquoi pas !

      Liste des articles qui abordent la question du #vocabulaire. Faut-il les appeler #migrants #réfugiés #sans-papiers #demandeurs_d_asile #exilés ? Les avis sont partagés :
      ►https://seenthis.net/messages/414225

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
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  • @mediapart
    Mediapart @mediapart 21/03/2017

    #Néhémy_Pierre-Dahomey, l’épopée des échoués
    ▻https://www.mediapart.fr/journal/culture-idees/210317/nehemy-pierre-dahomey-lepopee-des-echoues

    Vidéo dans l’article #rapatriés est un roman qui se déroule dans un quartier de Port-au-Prince. Il renouvelle avec verve l’approche de l’exil en s’intéressant aux déplacés et aux exilés de l’intérieur. Rencontre avec un auteur influencé par Jean Giono, André Gide…

    #Culture-Idées #En_attendant_Nadeau

    Mediapart @mediapart
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  • @sinehebdo
    Dror@sinehebdo @sinehebdo 2/10/2015
    11
    @kassem
    @colporteur
    @unagi
    @reka
    @cdb_77
    @mad_meg
    @marcimat
    @vanderling
    @najort
    @les_listes_de
    @val_k
    11

    Mise à jour de :
    ►http://seenthis.net/messages/410458

    Plusieurs articles abordent la question du vocabulaire. Faut-il les appeler migrants, réfugiés, sans-papiers, demandeurs d’asile, exilés...? Les avis sont partagés

    Réfugiés ? Migrants ? Abrités ? Accueillis ? Apatrides ? Arabes ? Aventuriers ? Binationaux ? Capital humain ? Cerveaux en fuite ? Chercheurs de Paix ? Chercheurs de Refuge ? Circulants ? Clandestins ? Clandestins Non Identifiés ? Coupables ? Coupables de voyage ? Criminels ? Criminels Illégaux ? Crimmigrés ? Cueilleurs de Fraises ? Déboutés ? Demandeurs d’asile ? Demandeurs de refuge ? Déplacés ? Déplacés Internes ? Déplacés Poétiques ? Désespérés ? Diamants Noirs ? Dreamers ? Dublinés ? Égarés ? Éjectés ? Éjectés Volontaires ? Emigrants ? Envahisseurs ? Errants ? Esclaves ? Etrangers ? ESIs ? Exilés ? Exodants ? Exode de cerveau ? Expatriés ? Fugitifs ? Héros ? Illégaux ? Illégaux en Transit ? Illégalisés ? Immigrants ? Immigrés ? Immigrés choisis ? INADs ? Indésirables ? Infiltrés ? Intrus ? Invisibles ? Invités ? Irréguliers ? Marcheurs ? Main d’oeuvre ? Maintenus ? Messagers ? Migrants climatiques ? Migrants éco-climatiques ? Migrants économiques ? Migrants environnementaux ? Migrants Internationaux ? Migrants Rapatriés ? Migrants Revenus ? Migrants Secondaires ? Migrants Volatilisés ? Migrérrants ? Mijeurs ? Musulmans ? Naufragés ? Navetteurs ? Nouveaux Européens ? Persécutés ? Personnes en migration ? Population Migratoire ? Rapatriés ? Rapatriés en Bilan ? Réfugiés présumés ? Réfugiés aigus ? Réfugiés climatiques ? Réfugiés environnementaux ? Réfugiés Illégalisés ? Réfugiés Irréguliers ? Réfugiés Sans Papiers ? Réfugiés Travaillant ? Rejoignants ? Rescapés ? Retenus ? Retournés ? Revenus ? Sans Autorisation ? Sans Papiers ? Sans-Paps ? Sans Permission ? Sans Statut ? Survivants ? Terroristes ? Touristes ? Touristes Clandestins ? Transitants ? Transmigrants ? Travailleurs Itinérants ? Travailleurs Migrants ? Travailleurs Réfugiés ? Turcs ? Vacanciers ? Vent du Désert ? Victimes collatérales ? Vocation à Quitter le Territoire ? Voyageurs ? Êtres Humains ?

    Et faut-il ajouter des guillemets à ces termes ?

    ESI = Etrangers en Situation Irrégulière
    INAD = étrangers non-admis sur le territoire français et interpellés à leur descente de l’avion
    Mijeurs = mineurs déclarés majeurs par les autorités

    Aussi : Mineurs Migrants ? Mineurs Migrants Non Accompagnés ? Mineurs Etrangers Non Accompagnés ? Mijeurs ? Migrants Mineurs Isolés ? Mineurs Isolés ? Mineurs Non Accompagnés ? et même Bébés Passeport ?

    D’autres spécifiquement en anglais comme aspiring migrants, climate-movers, deportees, dreamers, ICE_detainee, illegalized refugees, returnable migrants, returnee migrants, returnees, returning migrants, undocumented refugees...

    En italien : capsunari (cueilleurs de fraises)

    Et d’autres mots encore plus spécifiques, comme Habesha qui désignent au Soudan ceux qui ne parlent pas arabe, donc les Abyssins, les Éthiopiens et les Érythréens, donc en fait les migrants...

    Les Libyens appellent les migrants érythréens Dollars ou Euros selon qu’ils ont de la famille (supposée riche) en Europe ou en Amérique du Nord...

    Et Libia, surnom donné aux nouveaux arrivants d’Erythrée par les Erythréens de la diaspora, installés depuis longtemps en Italie...

    Refuweegee : réfugié bien intégré à Glasgow

    Au Vénézuela, certains peuples autochtones n’ont pas de mot pour désigner un migrant, et ils les appellent donc des caminantes, c’est à dire des marcheurs...

    #migrants #réfugiés #sans-papiers #demandeurs_d_asile #exilés #Syrie #Guerre #Tragédie #terminologie #vocabulaire #mots #asile #migrations #mineurs_non_accompagnés #recension

    « Emigration illégale » : une notion à bannir
    Claire Rodier, Libération, le 13 juin 2006
    ►http://www.migreurop.org/article922.html

    L’archétype rêvé du réfugié
    Karen Akoka, Plein droit, octobre 2011
    ►http://www.gisti.org/spip.php?article2441

    Figures de l’Étranger : quelles représentations pour quelles politiques ?
    GISTI, avril 2013
    ►http://www.gisti.org/publication_pres.php?id_article=3061

    « Le réfugié est une notion fabriquée au gré des priorités politiques »
    Carine Fouteau, Médiapart, le 12 juin 2013
    ►http://www.mediapart.fr/journal/france/120613/le-refugie-est-une-notion-fabriquee-au-gre-des-priorites-politiques

    Le demandeur d’asile n’existe pas
    Michael Pfeiffer, Vivre Ensemble, le 25 juin 2013
    ►http://www.asile.ch/vivre-ensemble/2013/06/25/le-demandeur-dasile-nexiste-pas

    Are they illegal or illegalized ?
    Nicholas Keung, The Star, le 17 août 2013
    ►https://www.thestar.com/news/insight/2013/08/17/are_they_illegal_or_illegalized.html

    La Cimade et les Portugais en France de 1957 à 1974 : une aide sous le signe des guerres coloniales
    Victor Pereira, Presses universitaires de Paris Ouest, 2013
    ►http://books.openedition.org/pupo/2561

    Immigrants illégaux, détections, murs de barbelés : le vocabulaire lamentable de FRONTEX commence à déteindre…
    J.Caye, Forum Asile, le 22 mai 2014
    ►http://forumasile.org/2014/05/22/immigrants-illegaux-detections-murs-de-barbeles-le-vocabulaire-lamentabl

    D’ « opposants » à « clandestins » : le parcours médiatique des personnes migrantes
    Raphaël Rey et Sophie Malka, Vivre Ensemble, le 28 mai 2014
    ►http://www.asile.ch/vivre-ensemble/2014/05/28/d-opposants-a-clandestins-le-parcours-mediatique-des-personnes-migrantes

    « Les messagers », documentaire d’Hélène Crouzillat et Laetitia Tura (2014).
    ►http://video.mediapart.fr/html5/videos/outputs/20151005_les-messagers/20151005_les-messagers/20151005_les-messagers-854x480.mp4

    Sans-papiers, sans clichés ! (ou comment écrire de manière éthique sur les migrants)
    Café Babel, le 27 mars 2015
    ►http://www.cafebabel.fr/article/sans-papiers-sans-cliches-ou-comment-ecrire-de-maniere-ethique-sur-les-mig

    Expatriation. Les Blancs sont des expats, les autres sont des immigrés !
    Silicon Africa, le 29 mai 2015
    ►http://www.courrierinternational.com/article/expatriation-les-blancs-sont-des-expats-les-autres-sont-des-i

    Le danger d’assimiler trafic de migrants et traite humaine
    Natalia Paszkiewicz, Middle East Eye, le 4 juin 2015
    ►http://www.middleeasteye.net/node/44345

    Réfugiés ou migrants : faut-il inventer un nouveau terme ?
    IRIN, le 17 juin 2015
    ►http://www.irinnews.org/fr/report/101645/r%C3%A9fugi%C3%A9s-ou-migrants-faut-il-inventer-un-nouveau-terme

    Is "Expat" the New White ?
    Denis Colombi, Une Heure de Peine, le 30 juin 2015
    ►http://uneheuredepeine.blogspot.fr/2015/06/is-expat-new-white.html

    Réfugiés, intrusion, hotspots : le nouveau lexique des migrations
    Carine Fouteau, Médiapart, le 10 août 2015
    ►http://www.mediapart.fr/journal/international/100815/refugies-intrusion-hotspots-le-nouveau-lexique-des-migrations?onglet=full

    Europe. Ne les appelez plus des “migrants” !
    Al-Jazira, le 25 août 2015
    ►http://www.courrierinternational.com/article/europe-ne-les-appelez-plus-des-migrants

    « Migrant » ou « réfugié » : quelles différences ?
    Alexandre Pouchard, Le Monde, le 25 août 2015
    ►http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2015/08/25/migrant-ou-refugie-quelles-differences_4736541_4355770.html

    Le « migrant », nouveau visage de l’imaginaire français
    Sylvia Zappi, Le Monde, le 26 août 2015
    ►http://www.lemonde.fr/immigration-et-diversite/article/2015/08/26/le-migrant-nouveau-visage-de-l-imaginaire-francais_4737104_1654200.html

    « Migrants », « réfugiés » : sur le sujet sensible des migrations, le choix des mots n’est pas neutre
    AFP, le 27 août 2015
    ►https://www.45enord.ca/2015/08/migrants-refugies-sur-le-sujet-sensible-des-migrations-le-choix-des-mots-nes

    Quand doit-on parler de migrants, de réfugiés ou de demandeurs d’asile ?
    IRIN, le 28 août 2015
    ►http://www.irinnews.org/fr/report/101928/quand-doit-on-parler-de-migrants-de-r%C3%A9fugi%C3%A9s-ou-de-demandeurs-d-

    Le débat sur les termes "migrants" et "réfugiés" agite la presse
    RTS, le 28 août 2015
    ►http://www.rts.ch/info/monde/7034671-le-debat-sur-les-termes-migrants-et-refugies-agite-la-presse.html

    « Réfugiés » au lieu de « migrants » : une terminologie à revoir
    J. Caye, Forum Asile, le 31 août 2015
    ►http://forumasile.org/2015/08/31/refugies-au-lieu-de-migrants-une-terminologie-a-revoir

    Point de vue du HCR : « Réfugié » ou « migrant » ? Quel est le mot juste ?
    UNHCR, le 31 août 2015
    ►http://www.unhcr.fr/55e45d87c.html

    Migrants perdus en mer. Ce sont nos enfants
    Aminata D. Traoré, Le Monde Diplomatique, Septembre 2015
    ►http://www.monde-diplomatique.fr/2015/09/TRAORE/53710

    Débat sémantique : une distraction dangereuse ?
    Melissa Phillips, IRIN, le 1er septembre 2015
    ▻http://www.irinnews.org/fr/report/101940/d%C3%A9bat-s%C3%A9mantique-une-distraction-dangereuse

    Ne dites plus « migrant »
    Jean Quatremer, Libération, le 4 septembre 2015
    ►http://www.liberation.fr/monde/2015/09/04/ne-dites-plus-migrant_1375999

    La distinction entre réfugiés et migrants économiques ne va pas de soi
    Céline Mouzon, Alter Eco, le 11 septembre 2015
    ►http://www.alterecoplus.fr/refugies/la-distinction-entre-refugies-et-migrants-economiques-ne-va-pas-de-soi-

    Le discours sur les réfugiés syriens : un analyseur
    Saïd Bouamama, le 11 septembre 2015
    ►https://bouamamas.wordpress.com/2015/09/14/le-discours-sur-les-refugies-syriens-un-analyseur

    "Migrants" ou "réfugiés" ? L’indignation est mauvaise conseillère
    Michaël Neuman, Médiapart, le 11 septembre 2015
    ►http://blogs.mediapart.fr/blog/mikael/200915/migrants-ou-refugies-lindignation-est-mauvaise-conseillere

    "La distinction entre ’bons’ réfugiés et ’mauvais’ migrants n’est pas tenable"
    Laura Thouny, L’Obs, le 12 septembre 2015
    ►http://tempsreel.nouvelobs.com/societe/20150910.OBS5614/la-distinction-entre-bons-refugies-et-mauvais-migrants-n-est-pa

    Demandeurs d’asile ou sans-papiers ?
    Paris-Luttes Info, le 13 septembre 2015
    ►https://paris-luttes.info/demandeurs-d-asile-ou-sans-papiers-3761

    Philippe Leclerc : « Le statut de réfugié a été trop difficile à créer pour qu’on risque la confusion »
    Sonya Faure, Libération, le 13 septembre 2015
    ►http://www.liberation.fr/politiques/2015/09/13/philippe-leclercle-statut-de-refugie-a-ete-trop-difficile-a-creer-pour-qu

    Pourquoi je n’userai pas du terme "réfugié"
    Paris-Luttes Info, le 15 septembre 2015
    ►https://paris-luttes.info/pourquoi-je-n-userai-pas-du-terme-3770

    En Europe, l’accueil des « réfugiés » se fait au détriment des « migrants économiques »
    Carine Fouteau, Médiapart, le 17 septembre 2015
    ►http://www.mediapart.fr/journal/international/170915/en-europe-l-accueil-des-refugies-se-fait-au-detriment-des-migrants-economi

    Contre la logique du tri : pour un droit d’asile et au séjour, pour tous et toutes, maintenant !
    Solidaires, le 17 septembre 2015
    ►http://solidaires.org/article51763.html

    « Le pape appelle à repenser le droit d’asile »
    Michaël Hajdenberg, Médiapart, le 22 septembre 2015
    ►http://www.mediapart.fr/journal/culture-idees/220915/le-pape-appelle-repenser-le-droit-d-asile?onglet=full

    Migrant, réfugié : quelles différences ?
    Laure Cailloce, Le Journal du CNRS, le 22 septembre 2015
    ►https://lejournal.cnrs.fr/articles/migrant-refugie-quelles-differences

    La fin du voyage
    Serge Quadruppani, Les Contrées Magnifiques, le 23 septembre 2015
    ►http://quadruppani.blogspot.fr/2015/09/la-fin-du-voyage.html

    Vivre Ensemble
    Septembre 2015

    http://www.asile.ch/vivre-ensemble/wp-content/uploads/2015/09/VEcouv154.jpg http://m.cafebabel.com/cache/c9/59/c9598ba0ddf9018f2390838e8b81b698.jpg

    NB : et la version réac :

    Migrant ou réfugié ?
    Christian Rioux, Le Devoir (Montréal), le 15 mai 2015
    ►http://www.ledevoir.com/international/europe/440216/migrant-ou-refugie

    De l’utilité des frontières
    Christian Rioux, Le Devoir (Montréal), le 8 septembre 2017
    ►http://www.ledevoir.com/international/actualites-internationales/507477/de-l-utilitedes-frontieres

    #recension

    Dror@sinehebdo @sinehebdo
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 7/10/2015

      Entre temps :
      ▻http://seenthis.net/messages/415560
      ▻http://seenthis.net/messages/415987

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 9/10/2015

      Voir aussi :
      ▻http://seenthis.net/messages/416466

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 14/10/2015

      Messager, un terme de plus :

      « Les messagers », documentaire d’Hélène Crouzillat et Laetitia Tura (2014).
      ►http://video.mediapart.fr/html5/videos/outputs/20151005_les-messagers/20151005_les-messagers/20151005_les-messagers-854x480.mp4

      Les récits, pleins de pudeur et de colère, de migrants qui on voulu rejoindre l’Europe en traversant la mer depuis le Maroc...
      ►http://seenthis.net/messages/415853

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
    • @colporteur
      colporteur @colporteur CC BY-NC-SA 14/10/2015

      #film (dont j’ai raté les présentations et que je me promet de voir à cet url), #merci

      colporteur @colporteur CC BY-NC-SA
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 16/10/2015

      Point de vue du HCR : « Réfugié » ou « migrant » ? Quel est le mot juste ?
      UNHCR, le 31 août 2015
      ►http://www.unhcr.fr/55e45d87c.html

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 21/10/2015

      Une pancarte lors de la manif pour les migrants du 4 octobre 2015 à Paris :

      https://lh5.googleusercontent.com/-VQPaelXshX4/VhGhI51vQNI/AAAAAAACM6s/DL7YqjIq7E4/w1152-h767-no/IMG_5227.JPG

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
    • @reka
      Reka @reka CC BY-NC-SA 21/10/2015

      #mots #terminologie #sémiologie

      Reka @reka CC BY-NC-SA
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 21/10/2015

      #vocabulaire

      CDB_77 @cdb_77
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 3/11/2015

      http://a395.idata.over-blog.com/3/98/30/52/Photo-sup/Candidats-portugais-a-l-emigration.jpg

      ▻http://seenthis.net/messages/424309

      #immigrés_choisis #fuite_des_cerveaux #exode_des_cerveaux #fuite_du_capital_humain #brain_drain #Fuga_de_cérebros

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 16/12/2015

      Migrants, mi-hommes
      #DATAGUEULE 52, le 14 décembre 2015
      ►https://www.youtube.com/watch?v=KiGiupc3VwA

      ▻http://seenthis.net/messages/439959

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 10/02/2016

      Qui dit quoi ?
      CSP 75, janvier 2016
      ►https://csp75.wordpress.com/qui-dit-quoi

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 10/02/2016
      @sinehebdo

      merci @sinehebdo !

      https://csp75.files.wordpress.com/2016/02/quiditquoi_160208-08-wb.png?w=1160

      #infographie #catégorisation

      CDB_77 @cdb_77
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 29/10/2016

      http://i.imgur.com/2CEsupX.jpg

      #schéma #dessin
      vu sur twitter 29.10.2016
      http://i.imgur.com/LkpJSjC.png

      CDB_77 @cdb_77
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 2/12/2016

      https://seenthis.net/local/cache-vignettes/L300xH150/792Zcibjpg-bb82c-88de5.jpg

      ▻https://seenthis.net/messages/547712

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 8/12/2016

      Intéressant tweet de #MSF :

      http://i.imgur.com/UEhu8n9.png

      #mort #vivant

      CDB_77 @cdb_77
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 22/12/2016

      Morts et disparus en mer – La Méditerranée, une mer devenue frontière
      La Cimade, le 4 novembre 2016
      ▻https://seenthis.net/messages/554197

      Depuis 2014, plus de 10 000 personnes en migration ont perdu la vie en Méditerranée.

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 23/12/2016

      Et ici une réflexion de fonds sur le #statut_de_réfugié (et donc que faire des #réfugiés_de_guerre et des #réfugiés_des_conflits qui ne sont pas inclus dans la convention de 1951 ?) :

      ►http://asile.ch/2016/12/22/hcr-principes-directeurs-relatifs-aux-situations-de-conflit-arme-de-violence

      CDB_77 @cdb_77
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 23/12/2016

      What’s the difference between a migrant and an expat?
      The Conversation, December 20, 2016
      ▻https://seenthis.net/messages/554440

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 7/01/2017

      Nouveau terme (pour moi) : le « #transmigrant ». Si j’ai bien compris, c’est le migrant à l’intérieur d’un même pays :

      Migrations, réfugiés, exil (6/9) : Alain Tarrius, Les routes européennes des nouvelles migrations et les mobilités transnationales. Isabelle Thireau, Les migrations à l’ombre de la période maoïste.
      es Cours du Collège de France, France Culture, le 13 décembre 2016
      ►https://seenthis.net/messages/556723

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
    • @vanderling
      Vanderling @vanderling 10/01/2017

      Avec les migrants
      9/01/2017 source : Denis Paillard

      Dans ce texte nous avons choisi d’utiliser le terme de ‘migrants’ comme terme générique, pour deux raisons : d’une part parce qu’il renvoie au droit universel de ‘migrer’, tel qu’il est défini dans les conventions internationales, d’autre part, parce qu’il met l’accent sur le fait qu’aujourd’hui ce droit est refusé à des centaines de milliers de personnes.

      ▻https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2017/01/09/avec-les-migrants

      Vanderling @vanderling
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 1/02/2017

      Médias, asile et migrations | Table ronde avec des journalistes autour du traitement de l’information sur l’asile
      ▻https://seenthis.net/messages/565415

      TEDx Champs Elysées Salon | Le pouvoir des mots
      ▻https://seenthis.net/messages/565918

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 6/02/2017

      Why the #language we use to talk about #refugees matters so much
      Adam Taylor, Washington Post, le 30 juillet 2015
      ▻https://seenthis.net/messages/567276

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 26/02/2017

      Canada : des réfugiés plus que des migrants arrivant des Etats-Unis
      ►https://seenthis.net/messages/573166

      #Canada #USA #Etats-Unis

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 2/03/2017

      Mondialisations et migrations : dépasser le cadre de l’État pour penser la mobilité
      Maurice Midena, The Conversation, le 28 février 2017
      ▻https://seenthis.net/messages/574418

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 5/03/2017

      En italien aussi...

      Tribunale Milano: associare il termine “clandestini” ai richiedenti asilo è discriminatorio
      Carta di Roma, 23 febbraio 2017
      ▻https://seenthis.net/messages/575235

      #Italie

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 9/03/2017

      «  Crise migratoire  » : ce que cachent les mots
      Emmanuel Blanchard et Claire Rodier, GISTI, décembre 2016
      ►https://seenthis.net/messages/576466

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 1/04/2017

      #Life-seeker:

      Interrogating the Mediterranean ‘Migration Crisis’
      Polly Pallister-Wilkins, Mediterranean Politics, 21:311-315, le 15 février 2016
      ►http://www.tandfonline.com/doi/full/10.1080/13629395.2016.1145826

      « life-seekers »: I use the term ‘life-seeker’ to move beyond the dichotomy and politics of the distinctions between migrant and refugee.

      ►https://seenthis.net/messages/576466

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 5/04/2017

      Migrants : la Cimade de Dijon contre le FN de Béziers
      Marie Morlot, Le Bien Public, le 21 novembre 2016
      ▻https://seenthis.net/messages/585945

      Des photos de femmes, des hommes et même des enfants, tous pris de face et torse nu, leur peau recouverte de slogans chocs : « Délinquant, clandestin, terroriste, violeur, bouffeur d’alloc voleur »… À côté d’eux, leur vraie fiche d’identité, leur vraie histoire. « Je suis de Syrie, d’Alep ; je suis marié et père d’une petite fille de 6 ans, j’ai traversé le Liban, la Turquie, la Grèce et j’ai été arrêté en Hongrie avant d’être traité comme un animal […]. Je ne trouve pas le sommeil, j’ai tellement peur pour ma femme et ma fille… », peut-on lire sur l’une d’entre elles.

      #BeHumanNow #Cimade #Photos #Dijon #Alexis_Doré

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 5/04/2017

      Petit guide – Lutter contre les préjugés sur les migrants
      La Cimade, le 12 octobre 2016
      ►https://seenthis.net/messages/585948

      #Cimade #guide #préjugés

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 15/04/2017

      Émigrés, immigrés, réfugiés
      Le Monde Diplomatique, avril 2017
      ▻https://seenthis.net/messages/589518

      #statistiques #France

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 15/05/2017

      Déclaration de Mogherini :

      and I would like us to make a clear distinction between the refugees and the migrants, these are two different things

      ►https://eeas.europa.eu/headquarters/headquarters-homepage/26042/remarks-high-representativevice-president-federica-mogherini-joint-press

      CDB_77 @cdb_77
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 20/06/2017

      La fabrique des indésirables
      Michel Agier, Le Monde Diplomatique, Mai 2017
      ▻https://seenthis.net/messages/608509

      #indésirables #déplacé_interne #réfugié #clandestin #maintenu #demandeur_d’asile #débouté #retenu #migrant_clandestin

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 29/06/2017

      Intéressante note vu sur le site de la BBC en commentaire à un article qu’ils ont publié le 29.06.2017 (▻http://www.bbc.com/news/world-europe-40437917)

      http://i.imgur.com/abhOnal.png

      CDB_77 @cdb_77
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 29/06/2017

      Petite shameless auto-promo :

      Retrouver l’être humain dans les mots qui disent la migration

      Ils sont presque infinis, les mots pour qualifier les personnes en mobilité. Je propose, à travers ce catalogue commenté non exhaustif, d’en passer en revue quelques-uns parmi tous ceux que nos oreilles sont contraintes à entendre, tous les jours, inlassablement, à travers les médias, ou en se promenant dans l’espace public. Les mots qui qualifient les personnes qui se trouvent dans un pays où elles ne sont pas nées, nous envahissent et façonnent notre manière de concevoir le phénomène migratoire. Les mots ont donc aussi un impact, sur nos perceptions, nos représentations et, in fine, sur notre manière de concevoir le phénomène migratoire et sur les politiques qui le régule.

      ►https://archive-ouverte.unige.ch/unige:95175

      CDB_77 @cdb_77
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 3/07/2017

      Super texte qui mériterait une entrée pour lui tout seul, non ?
      ▻https://seenthis.net/messages/612342

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 4/07/2017

      La situation en #Libye casse la #dichotomie migrant vs. réfugié:

      Mixed Migration Trends in Libya : Changing Dynamics and Protection Challenges
      UNHCR, 2017
      ►https://seenthis.net/messages/612396

      #mixed_migration

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 18/07/2017

      Réfugiés : une convention vaut mieux que deux tu l’auras
      François Gemenne, Revue Projet, le 13 juin 2017
      ►https://seenthis.net/messages/614724

      Migrants économiques contre réfugiés : que vaut la distinction du gouvernement ?
      Laurent Martinet, L’Expansion, le 12 juillet 2017
      ►https://seenthis.net/messages/614724

      Lampedusa porta del non arrivo
      Nigrizia, le 13 juillet 2017
      ▻https://seenthis.net/messages/614734

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 19/07/2017

      « There are no camps » in Libya, only detention centres. Need to protect refugees, migrants before they get there
      Vincent Cochetel (Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés, Geneve), Twitter, le 18 juillet 2017
      ►https://seenthis.net/messages/615857

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 22/07/2017

      Are they illegal or illegalized?
      Nicholas Keung, The Star, le 17 août 2013
      ►https://seenthis.net/messages/166084

      #illégalisé #sans_statut #sans_autorisation #sans_permission #criminels #invisibles

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 25/07/2017

      Dans le « jeu » des permutations atroces, on a aussi : Mineurs Migrants ? Mineurs Migrants Non Accompagnés ? Mineurs Etrangers Non Accompagnés ? Migrants Mineurs Isolés ? Mineurs Isolés ? Mineurs Non Accompagnés ? avec par exemple cet article en espagnol :

      El colapso de los menores inmigrantes
      Jesús A. Cañas, El Pais, le 23 juillet 2017
      ▻https://seenthis.net/messages/617216

      #mineurs_non_accompagnés

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 1/08/2017

      Coupable
      Asile, le 31 juillet 2017
      ▻https://seenthis.net/messages/618879

      ►https://vimeo.com/227131499

      #Coupables

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 1/08/2017

      Je me demande, @sinhebdo, si tu as aussi un autre mot : « dubliné »...

      CDB_77 @cdb_77
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 1/08/2017

      effectivement, je l’ai rajouté, #dubliné...

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 7/08/2017

      Colpevoli di viaggio
      Corallina Lopez Curzi, Antigone, mai 2017
      ▻https://seenthis.net/messages/620675

      #coupables_de_voyage

      Réfugiés et migrants pris au piège d’un commerce meurtrier au Niger
      Michelle Hoffman, UNHCR, le 4 août 2017
      ▻https://seenthis.net/messages/620219

      Définition. “Expat”, “immigré”, “étranger” : le poids des mots
      Courrier International, le 4 août 2017
      ▻https://seenthis.net/messages/620228

      Collomb veut « distinguer le droit d’asile des autres motifs de migration »
      Le Monde, le 6 août 2017
      ►https://seenthis.net/messages/620586

      http://resize2-lejdd.ladmedia.fr/rcrop/262,386/img/var/lejdd/imports/print/couvs/current_3682.jpg http://i.imgur.com/gHa0J39.jpg http://i.imgur.com/vooft2w.jpg http://i.imgur.com/sGfZLAJ.jpg

      Qu’est ce qu’un migrant ?
      La Cimade
      ►https://seenthis.net/messages/531563

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 10/08/2017

      Un article de merde qui ne mérite même pas une entrée pour lui tout seul :

      « Migrants », un terme à proscrire
      François Côté, Le Devoir (Montréal), le 10 août 2017
      ▻http://www.ledevoir.com/societe/actualites-en-societe/505329/migrants-un-terme-a-proscrire

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 11/08/2017

      Bosnia Sees Increase in ‘Desperate’ Illegal Migrants
      Haris Rovcanin, Balkan Insight, le 10 août 2017
      ▻https://seenthis.net/messages/621665

      Je rajoute donc le mot #désespéré...

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 15/09/2017

      #Candidat_à_l'exil

      Rome est accusé d’avoir traité avec des milices de passeurs pour endiguer le flux de candidats à l’exil au départ des côtes libyennes

      ►https://www.letemps.ch/monde/2017/09/14/entre-libye-litalie-un-accord-eaux-troubles-contre-migrants

      CDB_77 @cdb_77
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 18/10/2017

      Bond du nombre de « bébés passeports » au Canada
      Alexandra Szacka, Radio Canada, le 16 octobre 2017
      ▻https://seenthis.net/messages/638008

      #bébé_passeport

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 23/10/2017

      The New Europeans
      Robert Kunzig, National Geographics, octobre 2016
      ▻https://seenthis.net/messages/639050

      #New_Europeans #Nouveaux_Européens

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 26/10/2017

      The reintegration of returning migrants
      Marta Latek, European Parliamentary Research Service Blog, le 19 octobre 2017
      ▻https://seenthis.net/messages/639445

      Returning migrants to The Gambia: the political, social and economic costs
      Franzisca Zanker, The Conversation, le 23 octobre 2017
      ▻https://seenthis.net/messages/639457

      Ne dites plus ni « mineurs isolés étrangers » ni « enfants »
      Gisti, Octobre 2017
      ▻https://seenthis.net/messages/639463

      https://i.imgur.com/FLEjtlr.jpg

      ▻https://seenthis.net/messages/639679

      #returning_migrants #migrants_de_retour
      #retours_volontaires
      #stranded_migrants #migrants_bloqués

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 5/12/2017

      L’Etat privatise une partie des expulsions de sans-papiers
      Tomas Statius, StreetPress, le 28 Novembre 2017
      ▻https://seenthis.net/messages/649333

      #INAD #Sans-Pap
      INAD = étrangers non-admis sur le territoire français et interpellés à leur descente de l’avion

      ►https://seenthis.net/messages/649379
      #Exodant

      What’s in A Name? Exploring the Role of Law and Bureaucracy in The Everyday Construction of Holot, an ’Open Detention Facility’ for ’Infiltrators’ in Israel
      Maayan Ravid, Border Criminologies, le 28 Novembre 2017
      ►https://seenthis.net/messages/649886

      #Infiltrators #Infiltrés
      #Palestine #israel #israfrique #racisme #Holot

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 18/12/2017

      Persécutés en Libye - l’Europe est complice
      Amnesty International, le 11 décembre 2017
      ▻https://seenthis.net/messages/624917

      #persécutés

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 18/12/2017

      Je ne sais pas si tu as celui-ci dans ta liste, mot utilisé samedi 16.12.2017 par Edwy Plenel dans une table ronde organisée à Briançon à l’occasion des Etats généraux de la migration (organisation : Tous Migrants) : #demandeurs_de_refuge

      CDB_77 @cdb_77
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 19/12/2017

      #rapatriés

      Itinéraires des réfugiés de la Première Guerre mondiale. Rencontre avec Claudie Lefrère-Chantre
      Les Cafés Géo, le 19 décembre 2017
      ▻https://seenthis.net/messages/653281

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 20/12/2017

      A piedi nudi nel ghiaccio: è sulle Alpi l’ultima rotta dei migranti
      Francesco Battistini, Corriere della Sera, le 18 décembre 2017
      ►https://seenthis.net/messages/642301

      #fuggiaschi" (= #fugitifs)

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 3/01/2018

      Et voilà un autre terme « #acute_refugee » (à traduire en français avec #réfugié_aigu ?) :

      From these diverse stories, a number of complexities associated with the refugee experience begin to appear. The circumstances that lead people to become refugees are extremely diverse. Some refugee movements are the product of what the scholar E.F. Kunz called ’great political changes or movements of armies’. Those who move in such circumstances he called ’acute’ refugees, and the vast majority of refugees in the contemporary world fall into that category, for it is only events on a grand scale that are likely to generate population movements on a grand scale.

      (p.6)

      Tiré du livre « What is a refugee ? » de William Maley, 2016
      –-> à noter « what » et non pas « whom ».
      Maley est un diplomate à la retraite, si ma mémoire est bonne

      CDB_77 @cdb_77
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 3/01/2018

      « #Circulant » : « Ce terme correspond bien à l’appellation que se donnent beaucoup d’Afghans : #mosâfer, littéralement ’#voyageur'. » (Monsutti 2009 : 85)

      Tiré de cet article de Alessandro Monsutti : ▻http://www.cairn.info/revue-critique-internationale-2009-3-page-83.htm

      CDB_77 @cdb_77
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 17/01/2018

      Merci. J’ai mis la liste à jour. J’en ai profité, puisqu’elle est de plus en plus longue, pour la mettre en ordre alphabétique (sauf les 2 premières et la dernière expression).

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 15/02/2018

      C’est probablement nouveau, ce mot...
      Je l’ai entendu ce soir (15.02.2018) lors d’une conférence au Patio (Uni Grenoble) prononcé par un migrant originaire d’Afrique de l’Ouest qui parlait de son parcours... arrivé à la traversée du désert, il parle du business des migrations et il dit « c’est pour cela qu’on nous appelle #diamants_noirs »

      CDB_77 @cdb_77
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 15/02/2018

      Je rajoute...

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 2/03/2018

      #Turcs dans :

      L’Italie, seule dans la tempête migratoire
      Jérôme Gautheret, Le Monde, le 23 février 2018
      ►https://seenthis.net/messages/673523

      A la tête de ce qui, à l’origine, n’était guère plus qu’un dispensaire, Pietro Bartolo s’est trouvé aux premières loges quand tout a changé. " Ça a commencé dans les années 1990. Les migrants, des jeunes hommes venus d’Afrique du Nord, arrivaient directement sur la plage, par leurs propres moyens, avec des barques ou des canots pneumatiques. Sur l’île, on les appelait “les Turcs”, se souvient-il. Les habitants accueillent comme ils peuvent les arrivants, qui gagnent ensuite la Sicile puis, pour l’immense majorité, le continent.

      On revient un siècle en arrière, du temps où tous les Arabes étaient appelés Turcs parce qu’ils provenaient de l’empire ottoman...

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 6/03/2018

      On parlait de #Migrant_Refusal_Pool ici :

      ’Bounty hunters’ hired to track down illegal immigrants
      Martin Beckford, The Telegraph, le 18 septembre 2012
      ▻https://seenthis.net/messages/665058

      Et de #refugee_workers ici (on avait déjà les #Travailleurs_Migrants, on a maintenant aussi des #Travailleurs_Réfugiés) :

      For Refugee Compact to Talk Jobs, It Must Listen to Migration Compact
      Refugees Deeply, le 5 mars 2018
      ►https://seenthis.net/messages/520380

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 15/03/2018

      Quelques articles qui, sans définir de nouveaux mots, abordent indirectement cette question de vocabulaire :

      Monsieur le Président, vous avez instauré à Calais un protocole de la bavure
      Yann Moix, Libération, le 21 janvier 2018
      ▻https://seenthis.net/messages/662074

      Le Canada va tester l’identité numérique pour les voyageurs internationaux
      Deplacements Pros, le 26 janvier 2018
      ▻https://seenthis.net/messages/663333

      Réfugiés, Demandeurs d’asile, Migrants : quelles différences ?
      UNHCR, mars 2018
      ▻https://seenthis.net/messages/676501

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 26/03/2018

      Hypocrites ! (vocabulaire utilisé pour décrire les migrants...)
      Dror, #Psikopat, juin 2015

      https://1.bp.blogspot.com/-pVDaZ_6Jwt4/VfraAZYPoOI/AAAAAAAAM54/WRCGs-uM_0w/s1600/DrorPsikopat0615-1.jpg

      Vocabulaire (encore une chronique sur l’utilisation du vocabulaire pour décrire les migrants...)
      Dror, Psikopat, novembre 2015

      https://2.bp.blogspot.com/-KRtzgG21OX0/Vp-YZ1UbKyI/AAAAAAAANFk/Sf6kbfKAzBA/s1600/Psikopat1115-1.jpg

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 28/03/2018

      #touristes_clandestins
      vincent cochetel, twitter, le 26 mars 2018
      ▻https://seenthis.net/messages/680268

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 21/04/2018

      #fugitifs :

      Mesdames, Messieurs les députés : abolissez le délit de solidarité !
      Benoît Ducos, Le Nouveau Magazine Littéraire, le 18 avril 2018
      ►https://seenthis.net/messages/688734

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 26/04/2018

      #ESI #étranger_en_situation_irrégulière ici :
      ►https://seenthis.net/messages/673523

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 28/04/2018

      In recent years there has been a proliferation of categories through which non-European people on the move are labelled (Giudici 2013:62; Zetter 2007). Think about ‘unreturnable detainees’, ‘failed asylum seekers’, ‘unaccompanied minors’, or ‘trafficking victims’. In all these particular cases, yet also in the broader categories of ‘refugee’ or ‘illegal migrant’, the border gaze is twofold: it is performed by the state and its citizens but it is also unconsciously internalised by those subjected to that gaze (Khosravi 2010:76). The discursive realm of what we call ‘migration’ is much more ambiguous than the tangible, regulatory practices of border control, detention, and deportation. Labels do not only classify; they establish an order in the life of the other, producing the illusion that their essence is immediately accessible, visible and recognisable (Benasayag and Schmit 2005:75). Through language, the epistemic violence of the border is extended into the everyday life of migrants: as Khosravi remarks, they are not ‘seen’ as individuals but ‘read’ as types (2010:76).

      Tiré d’un chapitre de livre de Picozza: “Dubliners: Unthinking Displacement, Illegality and Refugeeness within Europe’s Geographies of Asylum”, in: De Genova (ed), "The Borders of “Europe”: Autonomy of Migration, Tactics of Bordering" (▻https://www.dukeupress.edu/the-borders-of-europe)

      CDB_77 @cdb_77
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 23/05/2018

      #migrants_revenus :
      ▻https://seenthis.net/messages/696292

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 27/05/2018

      Nouveau terme, entendu aux Etats généraux de la migration, à Paris (26-27.05.2018) :
      #mijeurs = mineurs déclarés majeurs par les autorités

      CDB_77 @cdb_77
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 30/05/2018

      mis à jour, merci !

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 14/08/2018

      « j’ai fait le vent du désert sans m’y être préparé. »
      –-> #faire_le_vent_du_désert
      ▻https://seenthis.net/messages/712567

      Et un autre article abordant cette question :

      Réfugiés, migrants : derrière les mots, des politiques de tri
      Laura Raim, Regards, le 6 août 2018
      ▻https://seenthis.net/messages/713135

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 9/09/2018

      #crimmigrés, #rapatriés_en_bilan
      ►https://seenthis.net/messages/720549

      Je ne comprends pas très bien le sens du second...

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 30/09/2018

      « Ne m’appelez pas migrant. Ni réfugié. Appelez-moi ’#chercheur_de_la_paix' »

      Entendu hier soir, l 29.09.2018, à La Bobine de Grenoble. Soirée en soutien de Réseau éducation sans frontières et SOS Méditerranée. Témoignage d’un mineur isolé qui habite à Clermont-Ferrand.

      #chercheur_de_paix

      CDB_77 @cdb_77
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 1/10/2018

      Ajouté... ce sont effectivement des chercheurs de paix, et des #survivants de la guerre...

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 1/10/2018

      Nouveau terme (ou je me trompe ?) : « #rejoignant »

      Entendu à la journée d’études organisées par le laboratoire LARHRA :
      ▻http://larhra.ish-lyon.cnrs.fr/node/5235

      CDB_77 @cdb_77
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 1/10/2018

      oui, ajouté, merci...

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 3/10/2018

      Il y est déjà, mais le revoilà : #aventuriers :
      François Gemenne : « Historiquement, les migrants étaient des aventuriers »

      Spécialiste de géopolitique, François Gemenne consacre ses recherches à la gouvernance des migrations et du changement climatique. Membre du GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat), il enseigne les politiques d’environnement et les migrations internationales à Sciences Po et à l’Université libre de Bruxelles. Il appelle à se méfier des analyses émotives ou instrumentalisées sur la crise migratoire, replaçant le contexte actuel dans l’histoire des sociétés humaines et défendant l’ouverture des frontières.

      ▻https://www.kaizen-magazine.com/article/francois-gemenne-historiquement-les-migrants-etaient-des-aventurier

      CDB_77 @cdb_77
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 5/10/2018

      #migrants_climatiques ? #migrants_éco-climatiques ? le terme est proposé ici :

      Changement climatique et migrations humaines au Sénégal : une approche en termes de vulnérabilité du système socio-écologique
      Alassane Diallo, CREG, le 4 octobre 2018
      ▻https://seenthis.net/messages/726965

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 9/10/2018

      #Migrants_Secondaires et #Migrérrants ajoutés de là :
      ▻https://seenthis.net/messages/727438

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 3/11/2018

      L’expatriation « à la française » au prisme des médias
      Eve Bantman-Masum, Mondes Sociaux, le 16 novembre 2015 ▻https://seenthis.net/messages/732955

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 15/12/2018

      https://seenthis.net/local/cache-vignettes/L600xH434/qPaAN9Pjpg-aa14a-ea091.jpg

      ►https://seenthis.net/messages/531563

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 15/12/2018

      Podcast : migrants ou réfugiés ? Crise ou phénomène durable ?
      Marie Veniard, Speranta Dumitru et Thomas Lacroix, The Conversation, le 13 novembre 2018
      ▻https://seenthis.net/messages/736742

      Livre | Penser les mots, dire la migration
      Asile.ch, le 21 novembre 2018
      ▻https://seenthis.net/messages/737401

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 20/02/2019

      Refugees, Migrants: What’s the difference?
      UNHCR, the UN Refugee Agency, Twitter, le 19 février 2019
      ►https://seenthis.net/messages/761519

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 21/02/2019

      Migrants et réfugiés : quand dire, c’est faire la politique migratoire
      Cécile Canut, Vacarme, le 12 juin 2016
      ►https://seenthis.net/messages/761519

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 7/03/2019

      Certains termes spécifiquement en anglais comme returnees ou returning migrants:

      Life is a fight that should be fought - Life in transit : Voices from returning migrants
      XChange, 2018
      ►https://seenthis.net/messages/765311

      #returnees et #returning_migrants

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 26/05/2019

      #Errants

      "Cette expression est utilisée par la presse des Alpes-Maritimes. Voir par exemple les articles du journaliste Henri Séméria dans le Petit Niçois : « errants à travers le monde », 24 et 28 juillet 1938."

      Source : ►https://journals.openedition.org/remi/5584#ftn31

      CDB_77 @cdb_77
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 26/05/2019

      Mis à jour, merci !

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 13/06/2019

      #binationaux dans le cas de la migration nord-sud :

      Les Français, ces migrants dont on parle peu
      Giulia Fabbiano, Alexandra Poli, Liza Terrazzoni, The Conversation, le 28 mai 2019
      ▻https://seenthis.net/messages/783882

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 12/07/2019

      #Transitants

      Il modello di accoglienza dei migranti a Milano è in crisi?
      Annalisa Camilli, Internazionale, le 14 mai 2017
      ▻https://seenthis.net/messages/792354

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 15/07/2019

      Article immonde sur le sujet :

      Hugues MOUTOUH : « Le mot “migrants” traduit un parti pris idéologique que nous devons refuser »
      ICEO, le 3 octobre 2018
      ▻https://seenthis.net/messages/792578

      Extraits :

      La seule vraie nouveauté est d’ordre sémantique

      accepter de parler de « migration » revient non seulement à faire le jeu de ceux qui militent depuis toujours pour l’abolition des frontières et la fin des nations

      Éloge des #frontières...

      Et qui, au passage, invente une nouvelle catégorie abjecte, que je ne rajouterai pas à la liste, les #demandeurs_d’asile_sincères

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 10/08/2019

      #Clandestins_non_identifiés, mais aussi l’usage des #guillemets est discuté ici :

      Nouveau sauvetage pour l’Ocean Viking, Richard Gere en soutien aux « réfugiés » de l’Open Arms
      Courrier International, le 10 août 2019
      ▻https://seenthis.net/messages/796650

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 22/08/2019

      Certaines situations spécifiques entraînent l’utilisation de nouveaux mots ou de mots anciens utilisés avec un nouveau sens encore plus spécifiques, comme #Habesha qui désignent au Soudan ceux qui ne parlent pas arabe, donc les Abyssins, les Éthiopiens et les Érythréens... donc les migrants...
      ▻https://seenthis.net/messages/797969

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 27/08/2019

      Sudan updates – Terrorists in the new Sovereign Council
      Walid Ahmed, Doorbraak, le 26 août 2019
      ▻https://seenthis.net/messages/798688

      pour l’expression « undocumented, illegalized refugees », et donc les oxymores :
      #undocumented_refugees
      #illegalized_refugees
      #réfugiés_irréguliers
      #réfugiés_sans_papiers
      #réfugiés_illégalisés

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 17/09/2019

      Après #Refugee_workers, maintenant c’est #Working_refugees ou #Réfugiés_travaillant :

      A Fribourg, un service en ligne fait le lien entre entreprises et réfugiés
      Fabrice Gaudiano, RTS, le 16 septembre 2019
      ►https://seenthis.net/messages/802173
      ►https://www.rts.ch/info/regions/fribourg/10711881-a-fribourg-un-service-en-ligne-fait-le-lien-entre-entreprises-et-refugi

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 13/10/2019

      A propos de #navetteur :
      ▻https://seenthis.net/messages/783743

      Puisqu’on a des Migrants climatiques et des Migrants environnementaux, pourquoi pas de des #Réfugiés_climatiques et des #Réfugiés_environnementaux, ou le contraire, voire en anglais des #climate-movers :

      Why the Migrant Caravan Story Is a Climate Change Story
      Todd Miller, Yes, le 27 novembre 2018
      ►https://seenthis.net/messages/739539

      “You can’t make a living here anymore.”
      Jeff Ernst, The California Sunday Magazine, le 10 mars 2019
      ►https://seenthis.net/messages/805208

      Let’s Talk About Climate Migrants, Not Climate Refugees
      Dina Ionesco, ONU, le 6 juin 2019
      ▻https://seenthis.net/messages/804483

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 13/11/2019

      La Cour suprême américaine prête à mettre fin aux rêves des Dreamers ?
      The New York Times, le 12 novembre 2019
      ▻https://seenthis.net/messages/810815

      #Dreamers

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 14/11/2019

      #chercheurs_de_refuge

      Communiqué
      Damien Carême, le 6 septembre 2018
      ▻https://seenthis.net/messages/811128

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 21/11/2019

      « #returnees » a déjà été signalé, dans la même veine... #deportees (v. sur ce panneau) :

      https://images.theconversation.com/files/301924/original/file-20191115-66932-1yj39n9.jpg?ixlib=rb-1.1.0&q=45&auto=format&w=926&fit=clip#.jpg

      ►https://theconversation.com/why-return-from-europe-is-causing-problems-for-the-gambia-124036

      CDB_77 @cdb_77
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 21/11/2019

      Merci, je l’ai ajouté à la liste des termes en anglais...

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 28/11/2019

      “No existe traducción para la palabra ‘migrantes’ en la lengua de los pueblos originarios ; todos somos #caminantes (#marcheurs)”
      ▻https://seenthis.net/messages/813183

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 4/12/2019

      Un nouveau mot (même si on connaît le mot, mais avec l’ajout de l’adjectif « bloqué ») ?
      #marooned_migrant —> #migrant_bloqué

      #mots #terminologie #vocabulaire
      ▻https://seenthis.net/messages/778571#message814203

      CDB_77 @cdb_77
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 2/01/2020

      Médias | Le choix des mots
      Asile.ch, le 2 décembre 2019
      ▻https://seenthis.net/messages/813931

      Migrants en Libye, les oubliés de l’exil
      Jérôme Tubiana, Orient XXI, le 26 décembre 2019
      ▻https://seenthis.net/messages/818436

      Les migrants érythréens sont particulièrement ciblés, car beaucoup de trafiquants libyens croient qu’ils peuvent compter sur l’aide d’une riche diaspora en Europe et en Amérique du Nord. « Nous sommes les plus pauvres, mais les Libyens pensent que nous sommes riches. Ils nous appellent #Dollars et #Euros », me raconte un autre migrant.

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 9/02/2020

      #criminels_illégaux, #illégaux_en_transit ici :

      Un tiers des rapatriements par Frontex provenait de la Belgique en 2019
      Le Vif, le 15 janvier 20
      ▻https://seenthis.net/messages/821752

      #retournés ici :

      Côte d’Ivoire : Kalifa, un des « maudits », ces migrants forcés de rentrer sans avoir atteint l’Europe
      Yassin Ciyow, Le Monde, le 1 février 2020
      ▻https://seenthis.net/messages/823815

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 10/02/2020

      La novlangue du retour forcé / retour volontaire : de plus en plus cyniquement inventifs, avec #migrants_rapatriés, #éjectés_volontaires, #déplacés_poétiques :
      ▻https://seenthis.net/messages/824917

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 24/02/2020

      Près de 600 migrants portés disparus en Libye, alerte l’OIM
      Bahar Makooi, Info Migrants, le 20 février 2020
      ▻https://seenthis.net/messages/827158

      #migrants_volatilisés

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 25/04/2020

      #vocation_à_quitter_le_territoire prononcé par Manuel Valls, ministre de l’intérieur, le 25 septembre 2013, comme raconté ici :
      ▻https://seenthis.net/messages/839465

      #travailleurs_itinérants pour qualifier les saisonniers italiens en Suisse ici :
      ▻https://seenthis.net/messages/842315

      #Exodant refait son apparition ici, mieux sourcé :
      ►https://seenthis.net/messages/844250

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 12/07/2020

      en italien : #capsunari #cueilleurs_de_fraises
      ▻https://seenthis.net/messages/849335

      en anglais : #aspiring_migrants #returnable_migrants #ICE_detainee
      ▻https://seenthis.net/messages/853616
      ►https://seenthis.net/messages/862826
      ▻https://seenthis.net/messages/866675

      #Libia : surnom donné aux nouveaux arrivants d’Erythrée par les Erythréens de la diaspora, installés depuis longtemps en Italie...
      ►https://seenthis.net/messages/866396

      #Refuweegee : réfugié bien intégré à Glasgow
      ►https://seenthis.net/messages/866781

      #Miri_Rubin, Cities of Strangers. Making Lives in Medieval Europe, Cambridge, Cambridge University Press, 2020.
      ▻https://seenthis.net/messages/856657

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 19/07/2020

      #égarés :
      ▻https://seenthis.net/messages/867982

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 19/08/2020

      #returnee_migrant :
      ▻https://seenthis.net/messages/872222

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 1/12/2020

      #Agame , the term Eritreans used for Tigrayan migrant labourers.

      ▻https://seenthis.net/messages/887986#message889032

      CDB_77 @cdb_77
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 3/12/2020

      A trier, mais là je n’ai pas le courage :
      ►https://seenthis.net/messages/872651
      ▻https://seenthis.net/messages/875032
      ▻https://seenthis.net/messages/887273
      ▻https://seenthis.net/messages/887722
      ▻https://seenthis.net/messages/887175
      ▻https://seenthis.net/messages/888895

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 2/01/2021

      Sur la frontière gréco-turque, à l’épicentre des tensions
      – "Le traité (de Lausanne) a déraciné plus de 1,2 million de chrétiens orthodoxes, envoyés en Grèce. Au total, plus de 30 000 sont arrivés dans l’île. Ils ont alors été péjorativement baptisés les « #graines_de_Turcs »."
      – "Les femmes exilées de la grande ville d’İzmir étaient surnommées “ les #prostituées ”."
      ▻https://seenthis.net/messages/894083

      CDB_77 @cdb_77
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 6/01/2021

      #Conservation_Refugees. The Hundred-Year Conflict between Global Conservation and Native Peoples

      https://seenthis.net/local/cache-vignettes/L321xH475/3Fcollid3Dbo6642-039b9.jpg

      ▻https://seenthis.net/messages/894667#message894668

      CDB_77 @cdb_77
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 7/01/2021

      #De_facto_refugees
      ▻https://seenthis.net/messages/894879

      CDB_77 @cdb_77
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 10/01/2021

      #foreign_refugees et #national_refugees
      ▻https://seenthis.net/messages/895427#message895428

      CDB_77 @cdb_77
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 9/02/2021

      #expatrié_à_court_terme qui fait des #missions_internationales_bidirectionnelles...
      ▻https://seenthis.net/messages/900934

      CDB_77 @cdb_77
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 16/02/2021

      les... #islamistes_étrangers (dixit #Marine_Le_Pen) :
      ▻https://seenthis.net/messages/901742#message902085

      CDB_77 @cdb_77
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 8/04/2021

      Les « #Bumidomiens »
      un mot pour désigner des personnes qui ont « bénéficier » des programmes mis en place par le Bureau pour le développement des migrations dans les départements d’Outre-mer (►https://fr.wikipedia.org/wiki/Bureau_pour_le_d%C3%A9veloppement_des_migrations_dans_les_d%C3%A9parte).

      ►https://seenthis.net/messages/879877

      CDB_77 @cdb_77
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 2/05/2021

      #Kafirs (unbelievers)

      Throughout Yazidi history we have always suffered religious discrimination. Arabs and Turks call us Kafirs (unbelievers)

      ▻https://seenthis.net/messages/913638

      CDB_77 @cdb_77
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 6/07/2021

      Discussion autour du mot #harraga par #Amade_M'Charek :

      https://seenthis.net/local/cache-vignettes/L600xH326/MEE9MJVpng-44ea8-7d722.png https://seenthis.net/local/cache-vignettes/L600xH357/hJNsllTpng-77893-fe5a9.png

      https://seenthis.net/messages/921358

      CDB_77 @cdb_77
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 13/08/2021

      #Diamant_noir

      En Libye, un Noir, c’est de l’argent. Ils nous appellent les « #diamants_noirs ».

      ▻https://seenthis.net/messages/925939

      Déjà recensé ici :
      ►https://seenthis.net/messages/414225#message669506

      CDB_77 @cdb_77
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 16/08/2021

      #cinkali

      «i cinkali , gli italiani litigiosi che gridavano cinq!»

      ▻https://seenthis.net/messages/926225

      CDB_77 @cdb_77
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 27/08/2021

      les #navigants (i #naviganti)

      «Andare, andare, simme tutt’eguale
      affacciati alle sponde dello stesso mare
      e nisciuno è pirata e nisciuno è emigrante
      simme tutte naviganti
      allez, allez il n’y a pas de barrière
      nous sommes tous enfants de la même mer
      il n’y a pas de pirate il n’y a pas d’émigrant
      nous sommes tous des navigants»

      ▻https://seenthis.net/messages/927434

      CDB_77 @cdb_77
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 28/08/2021

      "#fuoriusciti" —> les « #fugitifs_politiques à l’époque du fascisme »

      ►https://seenthis.net/messages/926434
      Et plus précisément ici :
      ▻https://seenthis.net/messages/926434#message927586

      CDB_77 @cdb_77
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 22/01/2022

      #visiteurs_inattendus...

      A Névache, la lumière reste allumée longtemps dans les chalets. Les nuits sans lune, elle guide le voyageur vers la maison des veilleurs qui, pour être sûrs de ne pas rater le bruit des coups sur la porte, ne dorment que d’un oeil. Nichée au pied du col de l’Echelle, dans les Hautes-Alpes, à 1 700 mètres d’altitude, cette bourgade de quelque 360 âmes est comme un phare pour le voyageur qui débarque de Bardonnèche, la petite ville italienne de l’autre côté du massif. Ceux que Bernard Leger, 82 ans, appelle « les visiteurs inattendus » .

      ▻https://seenthis.net/messages/688734#message688738
      #visiteur_inattendu

      CDB_77 @cdb_77
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 14/03/2022

      Fenicotteri:

      Uno schizzo per orientarsi ed evitare che «i #fenicotteri », così li appellavano con macabra ironia, precipitassero transitando in direzione del dirupo una volta raggiunta la schiena rocciosa che fa da confine naturale tra le due regioni.

      ▻https://seenthis.net/messages/952897
      #flamants

      CDB_77 @cdb_77
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